Haubans

titre

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

De fleur en treille, de fil en passerelle, les ombres portées

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

De fleur en treille
de fil en passerelle
les ombres portées

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un beau florilège de sensations à fleur de peau autour des murs, de l’ombre et la lumière, des entrelacs de fils  et de ruelles étagées grâce à Annick, Pierre b, CéliaK, Pierre (2) et Marc.

Les murs par le grain de leur peau, viennent respirer à la surface du ciel, pour se vivre chauffer et murmurer de jolies ondes. Ils sont les confidents du temps qui passe dans les ruelles, et dans leurs entrailles la mémoire se fige, s’empreinte du goût de chaque jour, inlassablement, les vieux murs leurs oreilles sont la mémoire du monde.

Annick (son blog)

Plus tard je veux être « Porteur d’ombre »………..Je veux passer de « fleur en treille et de fil en passerelle »…me poser sur des endroits mystère…à la lisière de la féminité…sous une voile légère…Je veux passer de paupière en paupière…pour un clin d’oeil éphémère…ou un simple eye liner..Je veux offrir de la fraîcheur en plein désert…pour éviter qu’on se désespère…me promener sur les plages et offrir de la tendresse à la lumière…Je veux passer de feuille en feuille…me reposer sur un lit de mousse..découvrir ..avec douceur..les arbres et les clairières..Plus tard…

Pierre-b

Fils d’humanité
reliant
ombre et lumière

CéliaK (son blog)

De fil en aiguille
un lacis de ruelles
escaliers et traverses
murs blancs et lauriers roses
haute terrasse
treilles et figuiers
jouent à la courte-échelle
à qui le plus haut
grimpera

Pierre (2) (son blog)

Monter tout en haut
Etre au bord du précipice
Embrassé la fresque de la vie
Puis lentement se retourner

Marche après marche
revivre les âges de la vie
au travers de l’ombre
au travers de la lumière

des chemins tous tracés
des chemins en impasses
des chemins dérobés
des chemins oublier

s’arrêter un moment
regarder une belle fleur
Que l’on n’a pas touchée !
Que l’on n’a pas abîmée !
Juste une lueur du cœur.

longer les murs du passé
ses traces indélébiles
ne pas pouvoir se cacher
passer à nu sans se voiler
Affronter ce passé.

se tenir debout, droit,
monter,
s’accrocher,
au fil invisible de l’amour
haubans de la vie.

Marc

143 réflexions sur « Haubans »

  1. pas de mat de misére ni de huniers fumiers la haut dans les vergues
    à l’assaut des horizons, sans retour ni regard vers l’arrière
    se profile les hauts bancs de sable fin qu’il faut passer à coup sûr.

    pas de temps pour continuer à cet après midi

  2. Plus tard je veux être « Porteur d’ombre »………..Je veux passer de « fleur en treille et de fil en passerelle »…me poser sur des endroits mystère…à la lisière de la féminité…sous une voile légère…Je veux passer de paupière en paupière…pour un clin d’oeil éphémère…ou un simple eye liner..Je veux offrir de la fraîcheur en plein désert…pour éviter qu’on se désespère…me promener sur les plages et offrir de la tendresse à la lumière…Je veux passer de feuille en feuille…me reposer sur un lit de mousse..découvrir ..avec douceur..les arbres et les clairières..Plus tard…

  3. « AU BAN » de la société…

    Il se mettra à penser
    à réfléchir sur sa vie
    la part choisie
    et celle du destin
    cette peur qu’on cherche
    à combler
    ce sentiment si confus
    d’inutilité…

    Cette vie résumée
    au mesurable
    au temps compté
    et puis chiffré
    au quantifiable
    amputé de ce qui fait la vie…

    Il se réfugiera dans le trop-dit
    dans l’abandon puis la colère
    la honte et le non-dit
    dans un bureau ordinaire
    sa mémoire ressurgira
    les brûlures, les manques,
    froidement énoncés
    à travers le résumé
    d’un relevé de carrière…

    Son regard maladroitement
    s’évadera
    dans un espace lacunaire
    comme un corps sans vie
    balloté par la mer
    qui se reprochera
    de n’avoir jamais grandi…

    Et sous les mots soulevés
    sous les mots carnassiers
    il assistera impuissant
    à tous ses espoirs détruits
    ces cris de douleur écrasés
    son passé et son avenir ainsi
    dévorés par la vie.

  4. … et plus tard, bien plus tard, sur son regard, en douceur…
    « il tracera comme un trait d’eye liner »…
    (clin d’oeil à Pierre b. pour son très beau texte poétique qui m’a inspiré cette dure réalité).

  5. Beau, Pierre b.
    _____

    Les fleurs se taisent
    Temps suspendu à un fil
    L’été étincelle
    _____

    Puis-je demander à quoi servent les trous dans le mur ?
    _____

    Bonne journée à tous.

  6. pierre b et sven tout ce que je pourrais dire
    ne serait rien par rapport à ma pensée

    Se tenir debout
    sous la tempête de la vie
    les mots comme haubans

    bonne journée à tous

  7. Monter tout en haut
    Etre au bord du précipice
    Embrassé la fresque de la vie
    Puis lentement se retourner

    Marche après marche
    revivre les âges de la vie
    au travers de l’ombre
    au travers de la lumière

    des chemins tous tracés
    des chemins en impasses
    des chemins dérobés
    des chemins oublier

    s’arrêter un moment
    regarder une belle fleur
    Que l’on à pas toucher !
    Que l’on à pas l’abîmer !
    Juste une lueur du cœur.

    longer les murs du passé
    ses traces indélébiles
    ne pas pouvoir se cacher
    passer à nu sans se voiler
    Affronter ce passé.

    se tenir debout, droit,
    monter,
    s’accrocher,
    au fil invisible de l’amour
    haubans de la vie.

  8. Les murs par le grain de leur peau, viennent respirer à la surface du ciel, pour se vivre chauffer et murmurer de jolies ondes. Ils sont les confidents du temps qui passe dans les ruelles, et dans leurs entrailles la mémoire se fige, s’empreinte du goût de chaque jour, inlassablement, les vieux murs leurs oreilles sont la mémoire du monde.

  9. Oh oui…..sven

    Cette vie résumée
    au mesurable
    au temps compté
    et puis chiffré
    au quantifiable
    amputé de ce qui fait la vie…

    ça me rapelle une phrase écrit vers 14 ans  » ma vie s’est arrétée au bord du cadran morne et chiffré de vos montres aveugles »

  10. Village perché
    arrimé en plein ciel
    Andalousie me fuies-tu ?
    Cévennes m’aimes-tu ?
    de Provence, d’ Italie ou bien de Grèce
    où donc es-tu
    Belgodère sur ciel ?

  11. Sur le haut mur
    percé de trous
    un jardin en terrasse s’appuie
    l’eau s’écoulera peut être un jour
    à l’ombre de ses arbres
    on respire

  12. De fil en aiguille
    un lacis de ruelles
    escaliers et traverses
    murs blancs lauriers roses
    treilles et figuiers
    jouent à la courte-échelle
    à qui le plus haut
    grimpera

  13. De grimper si haut, la tête me tourne, Ossiane!
    Encore un doublon! C’est l’impatience de gagner le sommet!
    Bonne journée dans les hauteurs. Je t’embrasse de ma campagne.

  14. Quelle moisson de belles photos ! que tu nous présentes comme des bouquets de fleurs…merci Ossiane
    Je t’embrasse.
    à bientôt

  15. Ombres faufilées
    Entre les doigts de pieuses dentelières,
    Vignes et lauriers brodent les jours.
    – Prière des murs –
    Pertuis bienfaisants où l’âme se désaltère
    Sous l’éventail des treilles.
    Ombres faufilées
    Jusqu’au point de rupture
    Où l’égaré s’effondre
    Sous l’enfer du zénith,
    Et regarde avec désir
    Les lointaines ruelles
    Drapées de frais
    Sous leurs voilettes d’ocre et de silence.

  16. Oui, Sven, c’est bon de vivre dans cette matière là, vivante, non possédée. j’aime la sensation du temps matière qui m’enveloppe, qui me permet de vivre en même temps que les autres…pas cette sensation de temps, qu’egrennent si impersonnellement les aiguilles des montres. Cette deuxième sensation m’a longtemps été douloureuse…

  17. Sven :
    Allo, Annick,
    Annick, allo ?

    Zut, Annick a coupé le fil !

    ______

    Merci, Jeandler … j’ai compris l’utilité des trous dans le mur.
    ______

    Sourire

  18. Je n’aurai pas le temps
    Pas le temps

    Même en courant
    Plus vite que le vent
    Plus vite que le temps
    Même en volant
    Je n’aurai pas le temps
    Pas le temps

    De visiter
    Toute l’immensité
    D’un si grand univers
    Même en cent ans
    Je n’aurai pas le temps
    De tout faire

    J’ouvre tout grand mon cœur
    J’aime de tous mes yeux
    C’est trop peu
    Pour tant de cœurs
    Et tant de fleurs
    Des milliers de jours
    C’est bien trop court
    C’est bien trop court

    Et pour aimer
    Comme l’on doit aimer
    Quand on aime vraiment
    Même en cent ans
    Je n’aurai pas le temps
    Pas le temps

    Michel FUGAIN
    ______

    Soyons donc gourmands … croquons à belles dents dans la pomme de l’instant présent.
    ______

    Clin d’oeil.

    Je n’aurai pas le temps
    Pas le temps…

  19. Angles et lignes nets
    Cillent, s’étalent et se délitent
    A vif tissent le sens

    – Ube belle promenade à tes côtés, chère Ossiane, dans ce village où, semble-t-il, d’instinct tu suivais la sensation d’un secret. –

  20. Haubans

    Lauriers roses,
    Corolles écloses
    Treilles vermeilles,
    Pourpre du soleil
    Des guirlandes de fleurs
    Un élan vers le coeur
    Une corbeille de bonheur

    Et, moi,

    Les yeux rivés sur la voie lactée
    Dans l’embrasement du soleil
    Par le fil du temps emportée
    Je savoure ces instants magiques
    Qui me hissent en beauté
    Vers l’infini de l’éternité

    Belle journée ensoleillée
    Bises à toi, Ossiane

  21. Suite et fin d’hier

    On m’a descendu Par l’escalier
    Ma petite rousse à mes coté
    Elle continuait à m’ bécoté !
    Elle m’empêchait de respirer .

    J’lui dis tout bas, de rester là
    Elle n’entendait même pas ma voie
    Elle me suivi jusqu’ à la rue
    Oh rage Je n’en voulais plus!

    Arriver presque tout en bas
    L’ambulancier très maladroit
    Me laisse tomber face contre terre
    J’étais vraiment très en colère

    On m’reprendra à fricoter
    Avec une fille bien trop jeune
    Je préférerais vraiment le jeûne
    Que d’être tarabiscoté

  22. Bon, je vais peut-être y arriver, si les vents d’internet ne me sont pas contraires…

    Annick,
    belle évocation de l’espoir avec cette phrase poétique
    je cite :

  23. En écho à CéliaK sur « première neige » :
    _____

    « Anyone who keeps the ability to see beauty never grows old »

    Franz KAFKA
    _____

    Que l’on pourrait traduire par :

    « Celui qui garde la faculté de s’émerveiller ne vieillit jamais »

    … alors, je me sens rassurée.

    Quand je pars promener dans ma campagne privilégiée avec mon chien sans laisse … je ressens un pur bonheur. Il m’arrive de penser bien souvent « à celui qui a créé ça, quel qu’il soit, merci de tant de beautés… » puis je carresse la truffe humide de mon chien sans laisse, mon compagnon indéfectible.

  24. L’Ombre d’Alice…

    c’est une petite porte
    peinte en bleu
    bleu fané, écaillé
    de murs entourée
    la serrure est rouillée

    porte fermée
    sur des jardins secrets
    porte condamnée
    sur des rêves inachevés
    la clef reste entre les mains

    comment l’ouvrir ?
    et si l’on se trompait
    qu’est ce qu’on découvrirait
    comment choisir la bonne clef
    qui ouvre la bonne porte

    secrets cachés
    derrière les murs
    porte fermée
    qui se referme
    sur la liberté…

  25. Pour Sven :

    « Avis de tempête sur le Net. Des vents violents sont annoncés du côté de Toulouse. Des platanes se sont couchés sur le fil qui relie à Annick. Bonne nouvelle : les tilleuls résistent et les tisanes sont toujours servies au bistro de l’Oeil Ouvert ».

    ____

    Oui … bon … j’me taille avant que le ciel ne me tombe sur la tête !

  26. Il y avait plusieurs portes autour de la salle, mais elles étaient toutes fermées à clé ; quand Alice eut marché d’abord dans un sens, puis dans l’autre, en essayant de les ouvrir une par une, elle s’en alla tristement vers le milieu de la pièce, en se demandant comment elle pourrait bien faire pour en sortir.

    Brusquement, elle se trouva près d’une petite table à trois pieds, entièrement faite de verre massif, sur laquelle il y avait une minuscule clé d’or, et Alice pensa aussitôt que cette clé pouvait fort bien ouvrir l’une des portes de la salle. Hélas ! soit que les serrures fussent trop larges, soit que la clé fût trop petite, aucune porte ne voulut s’ouvrir. Néanmoins, la deuxième fois qu’Alice fit le tour de la pièce, elle découvrit un rideau bas qu’elle n’avait pas encore remarqué ; derrière ce rideau se trouvait une petite porte haute de quarante centimètres environ : elle essaya d’introduire la petite clé d’or dans la serrure, et elle fut ravie de constater qu’elle s’y adaptait parfaitement !

  27. Ah, Bourrache… si tu n’existais pas… faudrait t’inventer !

    Je ne sais pas si c’est la tempête, le réchauffement de la planète, les dérèglements d’internet, mais pas moyen d’écrire à qui je veux ce matin!!!! je me sens comme le « canard »… enchainé ! (clin d’oeil au Sud Ouest)

  28. Bourrache,
    peux-tu transmettre à Annick de ma part, c’est un service que je te demande, que sa phrase : » les murs par le grain de leur peau viennent respirer la surface du ciel »… est magnifique, s’il te plait, merci.

  29. Oh Sven, Il y avait déjà longtemps que je n’avais plus ri aux éclats comme ça.

    Cela fait un bien fou !

  30. Annick, je dois te transmettre un message de la part de Sven :
    ____

    « Le grain de ta peau sur le mur m’emmène au septième ciel. Cette surface est magnifique … je respire ! »
    ____

    Vous vous parlez par code ?

    … moi, j’ai rien compris !

  31. Quatre à quatre
    sans en avoir l’air
    à nous deux
    nous grimperons les marches de Belgodère!
    Allez, hop! un p’tit effort encore
    à droite à gauche tournons virons;
    le ciel c’est tout droit.

  32. Non, mais puisque qu’internet fait ses caprices, on va se débrouiller autrement, moi je propose d’en revenir à un code ancien le morse !
    c’est un langage préhistorique qu’il ne comprend sans doute pas… le mot à faire passer coûte que coûte aujourd’hui c’est Annick ! Jeandler nous sommes ouverts à toute proposition…

  33. Jeandler … laisse couler … laisse couler …

    Y’a assez de petits trous pour laisser s’évacuer l’eau de la tempête…

  34. Elles sont magnifiques ces vues, que de vies que d’envies dans ces ruelles chaudes qui semblent endormies mais sont tant éveillées, par les sens en tous sens dans les parfums de l’air, dans la moiteur du beau, dans la respiration suspendue qui se monte ses marches douce et si lentes et belles, ces vues du coeur si tendre qui s’ouvre et puis se donne à l’éveil des sens.

    je venais déposer quelques mots, et puis je suis remontée savourer chaque image encore et puis, j’ai lu vos petits mots, je suis émue…
    Je reviens d’un matin si fort…car chacun de vous tant en moi…bises.
    j envoie ceci et reviens…

  35. Mince, sven, pour une fois que je me dis, ce matin, allez je ferme l’ordi jusque début d’après midi, présence pour d’autres, pour d’autres mots que les petits miens qui sont coquins…mince, zut de zut,
    mais me voilivoilàvoilou..
    A la fois fort émue et à me glousser, sven et bourrache…

    Comme elle aime la vie, en fait, de vrai de force et de bêtises à se rire, elle est émouvante cette page, c’est émouvant de monter doucement la saveur d’un escalier si bel qui fleure les lauriers roses, la vigne grimpante, qui tour à tour expose la chair à la morsure douce du soleil et puis baigne la chair de fraicheur à l’ombre d’un beau mur. Et puis ces murs, elle les imagine si tendres, de purs galants, en menus gestes si délicats, l’oreille attentive, la main avec une jolie fleur dedans si belle, le creux d’un cou si beau penché, les murs murmurent et se savourent ce si bel temps de l’escalier qui doucement se montre si tendre, si plein d’amour, si savoureux, les petits pas se dansent légers, le regard tant émerveillé de cette vie qui se donne Là, là, encore Là, tendre exposée doucement intime, oh qu’il est bel cet escalier.

  36. Haubans….ou une seconde de fantaisie….dans cette journée si particulière! Avec tous ces chassés-croisés de bonne humeur

    « Au banc « des accusés
    Le ciel est courroucé
    Qu’a-t-on donc à me reprocher?
    Là-haut, je décerne les « lauriers »
    Roses, s’il vous plaît
    Aux bienheureux de la destinée!

    Les « vignes » du seigneur sont vraiment impénétrables……
    A consommer avec modération!

  37. Pas grave Annick …

    tu montes l’escalier … (tiens, l’en a pas parlé de l’escalier, Sven, dans son message … codé) … tu te retrouves au septième ciel … dans les vignes du seigneur … tu regardes passer la tempête par le petit trou … assise sur un haut banc … tu relies les fils … (+ +, – – ou le contraire ?).

    Et batterie rechargée, tu reviens parmi nous…

  38. Je te lis bourrache, et je vais te relire pour comprendre plus encore.. sourire!
    et sur écran ou écran, je suis parmi vous, car si bien avec vous! bises!

  39. ce matin de réel, je tente de me démener pour penser ouvrir des voies pour un job, car dans notre pays, il faut avoir la peau blanche pour avoir quelques chances, et cette fin de matinée et début d’aprem, en cherchailles pour ce sens là…je croise les doigts, j’espère avoir trouvé une piste, j aime tant l esprit de justice qui regarde l’Être tel qu il est et surtout pas sur la couleur de sa peau…
    allez je vous embrasse, mes chers amis!
    je t’embrasse Bourrache, file tout doux, prends soin de toi, cours pas trop vite, te fais pas mal, on t’aime beaucoup ic. Bises.

  40. Pas de hale bas sans tire fond pas de branle bas …de combat sans aplomb.

    Pas de mat solidement dressé, arqué, cambré, profilé sans étais, mais l’été l’essayage ne se fait pas à la dame …de nage.

    De la poupe part le pataras qui sans jeter ses pattes au ras tend et retend avec ses anneaux et parfois soulage quand la contrainte est telle.

    Alors portique pour vertige et verticalité, équilibre et symétrie,
    appui et tension sans pour autant oublier détente et attention.

    Cordages sans ages mais jamais laches, qui tiennent et éprouvent, qui tirent at approuvent, leur tache s’étale et jamais en rade il ne s’évadent.

    Les liens évanescents jamais condescendants ne maintiennent leur ascendant que par cette causalité brute, tenir et faire tenir, soutenir et s’y tenir.

    Défaillent ils que c’est ternir leur réputation car la torsade et le filage
    la contre torsade et l’effilage donne ce compromis adpatés entre raideur et souplesse, qui encaisse et retient, définit la beauté intérieure du lien, le tien, le mien et bien d’autres…

  41. Bourrache
    Jeandler
    et les autres poètes du Blog
    Je ne veux vous faire peur,
    Mais,
    les trous!
    Faites attention
    Ce ne sont pas des balles perdues?

  42. nonnon, les trous, ce sont des traces de baisers qui laissent encore passer de beaux souffles sucrés, je ne vois pas d impact de balles, et encore moins un canon qui dépasse,

    mais Ossiane nous dira qui sont ces trous, et ce qu ils font,
    j’y vois juste la petite ventile du mur si blanc qui se palpite sous la chaleur, il n a pas de ventilateur et l air est chaud, si éprouvant, alors le mur il se ventile, il se respire et il inspire…..
    se poser là et les compter, combien de trous et depuis quand, combien d’Humains ont regardé ces trous de chair de sable durci? combien de lunes se faufilèrent dedans les fentes pour éclairer, combien de petits doigts curieux ont tenter de deviner…

  43. Un tout vieux mur, un petit grillage, une vigne gaie, une petite barrière, quelques fleurs, le souffle d’une vie derrière la porte…

  44. Oh, Neyde, j’espère bien que non !

    L’amour fait vivre … quand il disparaît , il fait des trous … faut alors sauter sur sa « trousse d’urgences – premiers secours ».

    Parfois, on y trouve le pansement « humour » … qui sauve tout !

    ____

    Suis plus qu’un petit point à l’horizon, cette fois-ci …

    J’vais gérer le temps que je n’ai pas perdu parmi vous …

    ____

    Biz à tous.

  45. Marc, Céliak, Pierre, Pierreb, je vous offre un petit café, sur dessus ma terrasse, on se prend un bel temps pour le savourer tellement, ce café ennivrant qui travserse le temps tant il est bel et beau, de gouttes si précieuses, qui se goutte à goutte dans l’air du temps si bel, je vous offre un petit café, aux odeurs de myrtilles, et puis dessus la table j’ai posé une petite rose dedans un verre tout tendre, et encore un peu de miel, et comme c’est savoureux une petite cuillère doucement appréciée du bout des lèvres ce petit gût sucré avant cette petite gorgée, que le petit être tendre savoure de tout dedans, et offre à la rose son regard attendri, tandis que la terrasse se couvre de vignes belles pour s’ombrager secret notre tendre complicité d’aimer s’aimer si beau dans cet air partagé.

    et comment je fais de moi pour me marcher encore après tous ces délices que j’ai lus tant de beaux, comme ce matin encore après mes quelques mots doucement déposés qui m ont laissée sonnée, une telle envie si forte de vous serrer coller,
    et me voilà gâtée, si bellement entourée, par vous quatre et chacun sur cette page si belle, que mon petit nez coquin se délecte dans les ruelles de vos coeurs si jolis, que je feuillette tendre. Bises d’après midi qui me reprend en obligés encore. Mais le café reste posé, servez vous, c’est pour vous, et la rose sent si bon.

  46. Un vent de folie et de bonne humeur a déferlé sur le blog. Je me suis bien amusée à vous lire, Bourrache, Sven, Annick, Pierre2 etc… ;-)) J’espère que vous avez réussi finalement à vous dire ce que vous aviez envie ;-)) Sans doute un problème de fils 😉

    >Bonbonze :
    Je les cherche aussi 😉 Bises

    >Thierry :
    Bonjour Thierry, vu les commentaires que vous avez déposés sur d’anciennes notes et sur celle-ci, je crois que comprendre que vous vous plaisez là et que vous aimez jouer avec les mots, les sensations et les idées. Souhaitez-vous participer à mes mises en lumière ?

    >Annick, pierreb, CéliaK, Pierre (2), Marc :
    Bravo pour votre inspiration tendre, émouvante, humoristique ! Elle me rassure car je m’inquiétais de savoir ce que cette note allait donner. Beaucoup de photos, je craignais que vous ayiez du mal à vous centrer autour d’un thème mais ce n’est pas le cas. Bises à tous les cinq !

    >Marc :
    Merci pour ta suite 😉

    >Annick :
    Tu es inimitable, on n’arriverait même pas à t’inventer. Tendresse vers toi et merci d’être là si vivante;-) Bonne chance pour ton job !

    >Merci Pierre (2) pour tous ces poèmes. J’ai hésité avec ton soleil en étages que j’aime beaucoup aussi.

    >Sven :
    Ca ne m’étonne pas que la 7ème photo t’ait inspirée car moi aussi 😉 J’ai hésité à la placer mais je l’aime bien ; elle me parle. Tu passes des sombres questionnements sur le sens de la vie au fou rire, j’aime 😉

    >Bourrache :
    Pas le temps, pas le temps… Sacrée Bourrache, tu fais régner sur le blog une belle ambiance chaleureuse qui me fait beaucoup rire ;-)) Le rire et l’humour maintiennent en forme également. Tu as une belle façon d’expliquer ces trous sur lesquels je n’ai aucune explication malheureusement 😉 Belle phrase de Kafka ! Au fait comment s’appelle ton chien sans laisse indéfectible ? Merci pour tout 

    >Kirikino :
    Tu as raison sur ton ressenti. Beau tanka qui traduit bien l’atmosphère du moment. Personne dans les ruelles, volets clos, la sieste sans doute, des ombres du sud très marquées sans oublier une quantité incroyable de fils électriques qui m’ont beaucoup interpellée et que j’ai essayé de mettre en scène. Bises et merci.

    >Pam :
    Coucou Pam, bien du plaisir à te lire 😉 Je t’embrasse.

    >Jo :
    Impresssionnée à te lire, je ne sais plus quoi dire tant ce que tu écris est beau et fort. Ton écriture est magnifique ; je me demande comment tu fais pour extraire de toi toutes ces merveilles. Bises vers toi.

    >Fugitive :
    Superbe ! Un haïku tiré au cordeau avec cette belle image de rectitude qui se délite. Enchantée d’être à tes côtés pour cette promenade, chère Fugitive 😉 Je tire les fils que j’ai sous la main pour avancer 😉

    >Claudie :
    Chère Claudie, toujours tes superbes poèmes tendus vers le beau, l’infini, le bonheur. Ils donnent le moral et apprennent à savourer la vie avec gourmandise 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Neyde :
    Coucou Neyde, c’est à cela que j’ai pensé aussi en premier ;-( Je vois que d’autres explications plus gaies suivent 😉 Bises vers toi.

  47. Rentrant du jardin, je découvre le quintette qui célèbre tout là-haut, après Ossiane, une si belle lumière sur ces murs.
    Je t’embrasse Ossiane. Merci du mereilleux voyage qui nous entraîne tous à ta suite. Rien que du bonheur.

  48. Annick enfin !! bravo, …je savais bien qu’il fallait que je te le dise, Ossiane l’a fait mieux que moi… bise méritée. sven

  49. Bonsoir Ossiane

    Peu de temps pour mêler ma voix aux nombreux poètes qui viennent par ici …
    Cela fait un moment que je regarde ta longue série corse et je suis étonné d’une chose : il n’y a jamais personne dans tes paysages … étrange. C’est ta recherche, où vraiment le hasard qu’aucun être humain vienne se mêler à la beauté de l’endroit ?

  50. Ossiane, tu as choisi des fils d’or pour tricoter tes mises en lumière … la soirée s’annonce sous les paillettes … et tu seras la plus belle !
    ___

    Mon indéfectible chien sans laisse s’appelle … « Cortex » … (dès sa naissance, nous avons tous compris qu’il serait le plus intelligent de la famille !) … et il a 10 ans…

    ___

    M’en vais sous d’autres projecteurs, ce soir … siroter « Un jour sur la terre » … dans une salle obscure de cinéma …
    Je penserai à vous … à tous ces êtres qu’il faut sauvegarder …
    ___

    Belle soirée à vous tous.

  51. >Pierre:
    Je ne reviens pas de votre assiduité sans faille;-) Je craignais que ces longues séries vous perturbent. Bises.

    >Sven:
    Bon alors j’ai bien fait mon boulot;-)

    >Guess Who:
    Hello Tiago! C’est vrai que je mets rarement en scène des gens; j’aimerais davantage le faire mais c’est compliqué. Je ne suis pas à l’aise pour photographier les gens alors qu’ils me voient ; j’ai l’impression de voler des morceaux de vie. D’autre part, il y a toujours le problème du droit à l’image dont il faut tenir compte malgré tout. En revanche, le village que je montre ici était vraiment comme cela. Absolument personne dans les rues en ce début d’après-midi, tout le monde derrière ses volets;-) Enfin, j’aime mettre en avant les formes, la profondeur, la perspective d’un paysage. Envie de vide aussi. C’est une approche plus graphique, picturale et plus sauvage, je le conçois mais j’aime aussi y apposer quand l’occasion se présente des marqueurs d’espace comme des silhouettes par exemple.
    Mais dis-moi,, Tiago, je commence à bien connaître ton style phootgraphique; il me semble que tu ne mets pas beaucoup en scène les gens non plus;-) Bises vers toi.

    >Bourrache:
    Contente que ça te plaise;-)
    Cortex! Superbement intelligent ton chien sans laisse;-) Je suis sûre qu’il te ramène à la maison quand tu viens te perdre au bistro de L’Oeil Ouvert;-) Fais-lui une petite caresse de ma part;-)
    Dis-, tu me raconteras pour le film? J’ai vu son précédent que j’avais beaucoup aimé.

  52. Il y a quelque chose de l’ordre de la fascination dans ces regards croisés, échangés et troublés.

    Il y a quelque chose de l’ordre de l’addiction dans cette force de rappel vers ce blog pas décalogue mais épistémologue.

    Il y a tant de chose dans ces visites par cartes interposées, qui appelle à des exposés simples mais singuliers.

    Vous vous connaissez tous et assz bien semble t il, aussi n’est il pas facile de chercher une petite place dans un coin pour se manifester.

    Votre connivence flagrante est garante de vos échanges de vue en point de mire et dans cet orbe il faut s’inscrire.

    Je peine encore non pas à penser des régle du je dans vos émois et vos désirs, mais juste à calquer mes pas dans les votres.

    Car vagabond je suis , un vague qui fait des bonds et jamais n’abonde
    facilement dans un sens, une vague qui déferle et engloutit dans des torrents de mots des sensations plurielles.

    Je réagit aux mots évocateurs qui comme des sécateurs nous coupent de certains sens, mais j’aime le visuel et je trouve que ces photos hypnotiques me balancent fortement dans une houle à houpe
    qui dans mes déhanchements progressifs mais jamais éméchés rejette
    loin les inhibitions.

    Vos libations textuelles sont comme des bacchanales qui méritent d e rester dans les annales.

    Laissez moi du temps pour découvrir votre univers scénique car dans
    ces écrins où vous mettez la barre si haut, les perles déposées comme autant de rosée doivent éclore au petit matin.

    J’ai peur non du laché prise familier au sophrologue que je suis mais d’un insistant besoin d’épanchement non de synovie mais de vie tout court, qui courrai le long de la plume dans un frémissement délicat.

    Je ne me lasse pas des photos innombrables et sans chercher l’unisson
    ni la discorde, permettez que d’un pas de côté je donne dans une pirouette agile le sentiment d’un équilibriste attentiste.

    La puissance d’évocation des images est si grande que la tension palpable monte en moi .

    Je vous ferai partager d’autres textes car depuis longtemps j’écrit.

    Votre communauté est plaisante et…troublante mais je me méfie des artifices de la langue qui donnent à penser tant et tant.

    La mise en abime ne m’est pas étrangère mais du goufre il faut ressortir car comme platon, la caverne a une issue que seul le processus involutif permet de découvrir.

    Merci de ton accueil ossiane et bien sûr tu peux utiliser mes textes
    je suis présent ailleurs, et en prose j’ose aussi quotidiennement
    m’exprimer sur wanadoo, vous m’y trouverez tour à tour enjoué et salace, pudibond ou vorace et je signe d’un « archi » qui me convient fort bien.

    J’ai des figures imposées non pas que je m’astreigne journellement
    à de savants exposés mais re reviendrai vers vous plus tard dans la soirée, dans le charme moiré d’un tissu restructuré.

    Alors à bientôt mais je suis d’un naturel timide, malgré mon age et ma complexion, il me faudra encore quelques temps pour me fondre dans
    le décor.

  53. J’aimerais, moi aussi, cher Pierre b, devenir « porteur d’ombre » mais chutt!, Annick nous prévient, les murs entendent tout. Célia tu nous donnes enfin le fil reliant l’ombre à la lumière qui nous permet d’entreprendre avec Marc cette « procession ascenssionnelle ».
    > Neyde, figure-toi qu’à première vue, j’ai eu la même impression que toi! Heureusement qu’il n’en n’est rien. Je préfère l’idée d’Annick.
    > Merci pour le café, Annick. Pour moi, ce sera sans sucre mais pour le miel, j’en suis gourmand. Bises à toi.
    Bonne soirée à tous: n’avez vous pas mal aux jambes d’avoir tant grimpé?

  54. >Thierry:
    Voilà une fort belle façon d’inscrire vos pas dans les nôtres et de vous faire accepter par la tribu des poètes et visiteurs de ce blog;-) Pour vous mettre un peu à l’aise, sachez qu’un certain nombre de visiteurs fidèles de L’Oeil Ouvert se connaissent déjà depuis longtemps. Ils se retrouvent ici pour écrire, lire, siroter un café, rire, échanger, rencontrer;-) Aujourd’hui est une journée particulièrement joyeuse et forte en émotions. Nous vous accueillons avec grand plaisir parmi nos rangs et je vous compte parmi les prétendants à ces mises en lumière. En tout cas, je peux vous dire que vous êtes un sacré jongleur de mots; la concurrence sera rude pour tout le monde;-)

    François:
    C’est curieux que ce manque de personnages vous pose problème. Je vous en ai pourtant montré aux terrasses de café de L’ïle Rousse car ça fait vraiment partie du décor. Les paysages et villeges que j’ai parcouru en mai dernier étaient plutôt déserts. Je n’ai vraiment pas eu à me forcer pour cacher la foule des estivants ou habitants car on ne les voyait pas. D’où le charme de visiter cette région en hors saison si on n’aime pas trop la foule. Bises à toi.

    >Annick:
    Timide, toi;-)) Une timide extravertie quand tu te sens bien avec les gens, non;-)

  55. Hummm…le café d’Annick.. je révais d’un café, c’est fait;-)
    Flûte alors, Guess Who, Je me suis pourtant même reposée, à l’ombre des « prières des murs », de Jo, entre autres beaux textes qui ont dallé ces ruelles. (un peu surprise de me retrouver « en haut »..;-)Quand je regarde les photos d’Ossiane, moi je vois quantité de gens devant, dedans, marchant, riant, pleurant..volant même parfois..aurai je la berlue..?!.Ah… un bisou sur la truffe humide de Cortex.;-)

    « Car vagabond je suis , un vague qui fait des bonds et jamais n’abonde facilement dans un sens,  » ( Thierry),

  56. Céliak, je crois qu’il y a beaucoup de vagabonds par ici.
    Rien de mieux que de se perdre quand on cherche les poètes ; rien de mieux que d’oublier le sens pour découvrir les autres, les sens profonds de notre humanité…
    Belle soirée Céliak et tous 😉

  57. Bonsoir et merci à vos mots de bienvenue et à toi notre hôtesse
    ossiane je veux bien dire que jongleur je suis et que j’ai même écrit sur l’art du cirque…textuel qui de glissement en escapades, de retournement en glissades provoque frisson et intensité.
    je ne trouve pas mon texte mais ce sera pour une autre fois
    alors juste celui ci bien court

    intitulé « Des clics, des claques,déclics »

    Dans l’espace de la mémoire
    Il y a une roue à cliquet
    qui tourne et qui enclenche
    des souvenirs, une sacrée avalanche
    On peut bien battre le briquet
    pour éclairer et passer à la passoire
    filtrer au travers du doux tamis
    les images brisées de tant d’amis
    On voudrait claquer, soudain, des doigts
    et pouvoir , au loin, chasser cet effroi
    qui nous envahit quand de l’ombres surgissent
    des spectres dont les ongles crissent
    On voudrait se battre et s’assener
    sur la joue et aussi sur le nez
    ce qui parfois d’une manière sonore claque
    ce qui peut servir en guise de décalque
    a la vérité enfouie au plus profond
    mais qui peut aussi provoquer des bonds
    on retiendra l’effet imprévu du déclic
    signal mais aussi mise en mouvement
    qui au travers de multiples changements
    nous rattache nénamoins comme un ombilic
    car ce qui apparaît plus tard comme un tout
    est en fait une suite assez continue
    et au delà des peurs c’est un atout
    par delà ce chemin qui en nous sinue
    fil conducteur invisible il nous relie
    à la manière de celui qui son texte relit
    enfin on croit pouvoir obscurément discerner
    que en plus de la farndole d’images cernées
    il y a une logique, une explication ancrée.

    J’ai retrouvé le texte sur le chocolat
    tout un programme mais long, bien long, trop long
    intitulé « tchocoatl après popocatépetl »

    ce sera ma modeste contribution du soir
    mais je ne veux effrayer personne
    car j’ai de la réserve (je n’ai pas dit de la bouteille quoique le vin est aussi un autre sujet de prédilection) avec des chansons, des nouvelles
    et des brèves linéaires (suite de mots évocateurs pour un seul thème)

    allez ce soir c’est la fête alors je vais terminer avec un morceau de choix sur la poésie puisque c’est ce qui nous réunit…entre autre.

    le titre c’est « voir de la poésie en toute chose » et un de mes amis critique d’opéra l’a associé librement à la mémoire d’appolinaire

    Dire en phrases courtes
    de simples choses
    pour imprimer le doute
    foin de la prose
    de tous les jours
    nous rappeler la vacuité
    fardeau bien lourd
    dans la nouvelle cité
    être celui qui arrime
    a cet océan mouvant
    et souvent désepérant
    des mots qui priment
    et jeter l’ancre
    fragiles bateaux
    avant que ne séche l’encre
    de quelques vers
    grouillants et beaux
    levons nos verres
    à cette brise légére et subtile
    qui par touches et par taches
    donne une allure gracile
    avant que la hache
    ne tranche l’aussière
    et nous méne comme hier
    au grand large de l’espoir
    que cette douce sarabande
    ne donne de la bande
    et dans la lumière du soir
    ordonne la couleur
    de sentiments si purs
    elle révêle la douleur
    de secrets si durs
    complexe et secréte
    elle ne se décrète
    elle n’est que reflets
    de l’amour porté
    par la vague du temps
    qui s’abat en un instant
    et dans la violence du ressac
    gardée dans un havresac
    elle prodigue des trésors de patience
    qu’accroît encore la conscience
    insi la peau hésite
    entre poésie et parchemin
    et la rime débite
    tenue ferme par la main
    la plume erre et déterre
    sur les chemins de l’imagination
    et met à l’équerre
    les fruits de nos impulsions
    pour relier l’humanité
    afin qu’à satiété
    nous nous nourrission de ce vert
    chlorophyllien en diable
    toute notre société
    d’une pensée affable
    lumière du coeur
    clin d’oeil de la pensée
    qui éloigne la peur
    même sous la dcitée
    et que vogue notre existence
    gouvernée par l’aisance
    et tout attendrie
    enchantée par le sel de l’esprit
    qui ranime et ravive
    le rouge de nos joues
    d’un sentiment si doux
    et d’un coup esquive
    un préjugé fatal
    et déjà presque létal
    et scelle alors l’infini plaisir
    sous le plume du désir

    je sais c’est long

    j’en reste là à vous tous à très bientôt

  58. Etrange photo « 7 »
    Sept trous fixés dans l’objectif
    Jeandler : force 7

    Et pourquoi pas septième ciel
    Et suivez le fil d’Ossiane….

    …après N.D des sept douleurs!

    Beaucoup de bonne humeur aujourd’hui, mais également des textes très poétiques en commençant par le texte d’Annick et de Pierre-b mis en lumière par Ossiane. -« confidents du temps »… « murs mémoire du monde »… »Porteur d’ombre »…et mon coup de coeur chez Pierre-b pour : « offrir la tendresse à la lumière »…Quelles belles images nées des photos d’Ossiane.

    Belle promenade à travers ces ruelles où les façades se dorent au soleil comme des lézards à travers les haubans de Belgodère amarrée, le temps d’une escale délicieuse.

  59. Annick, Pierre b, CéliaK, jeandler
    être placé a vos coté et c’est un plaisir

    a tous et à thierry

    pour ma part cela ne fait pas très longtemps que j’écris sur ce blog.presque deux mois
    Cela ne fait pas longtemps que j’écris tout simplement

    bien sûr avant il m’arrivais d’écrire quelques poemes dans des moments difficiles
    mais jamais très nombreux.
    j’ai aussi à un moment écrire 5 ou 6 nouvelles très courte mais que je ne trouvais pas vraiment biens.
    En outre longtemps j’ai eu peur d’écrire car je faisais et je fais encore de nombreuses fautes d’orthographes et de conjugaison.
    et je n’ai pas la culture que je peux resentir chez certains

    alors être choisi alors que je trouve tant d’autre textes formidables,emouvant, tendre….me pousse a continuer
    a espérer que mes mots trouvent une résonnance auprès de vous.
    moi je prend plasir à les écrire .

    mais tout ceci n’a aussi été possible que par l’attention qu’Ossiane porte a ses visiteurs.
    ses encouragements et par cette grande qualité de pouvoir a partir de ses montages et textes nous emmener en voyage imaginaire.
    de plus je suis rentré par la petite porte des haikus
    qui permet de chercher l’essentiel de se que l’on recent e nl isant le titre soit par le s photos soit par ses Haikus

    bonne soirée a tous

  60. Bonsoir Ossiane :
    Je te remercie pour ta réponse sur les « absents » du village.
    Je comprends tout à fait ta difficultée dans la photographie de personnes, car j’ai la même.
    Moi aussi finalement j’ai peu de monde dans mes photos (je n’ai jamais vraiment fait de portrait par exemple) mais il y en a quand même, et puis il y a pas mal d’animaux … et je mets en scène aussi des sculptures ce qui donne plus de vie de ce qui ressort de ton village endormi.
    En tout cas, avec la séquence de cette note tu as très bien réussi à donner cette impression de village assoupi sous le soleil brulant, puisque j’ai réagit …

    Un soleil brulant
    sur murs ocres.
    Et le silence qui règne
    derrière les volets clos
    garde la vie assoupie,
    attendant la fraicheur
    de la nuit.

  61. Comme toi Marc, je reste avec vous car Ossiane est si généreuse,
    c’est fort bizare tout cela, ce matin, après mes premiers mots écrits dessous les photos d’Ossiane, sans le savoir encore..
    j ai connu un vide, une envie de réel, de m’obliger à quitter l’écran même si à regrets de le faire, de regarder mes pommes, de toucher l air, de m’envoler avec un oiseau, de serrer une main, je me disais que je suis ridicule d’écrire, même si j’adore, j’ai eu ce passage à vide, envie tellement de mots vécus de vrai,
    et puis j’ai été fort émue, encore une fois, bises sven, et mon envie de respire m’a enlevée la saveur de nous parler en direct….
    l’amitité sauve décidemment, j en suis convaincue!

    envie de confier quelques mots si ils se mettent à s’écrire!

  62. Assez solitaire et indépendante, j’aime errer seule dans le dédale de ces ruelles, le silence y est plus présent, la vie n’est pas absente, elle est bien présente derrière les volets clos à l’abri de la lumière, dans la fraicheur des murs.
    Comme Guess Who , j’en avais fait la remarque, j’ai cette même façon de prendre des photos , pas toujours comprise où les gens sont ailleurs, évitant souvent, guettant le passage vide, ou bien encore, osant un timide « vous permettez, merci » de peur d’être indiscrète.
    La foule en effet c’est autre chose, c’est un ensemble, ce n’est plus un individu à qui l’on vole l’intimité.
    Et puis d’accord avec toi Ossiane, tout dépend de ce que l’on veut saisir. Il est vrai que cela peut donner l’impression de vide, de solitude, mais lorsque l’on part « faire des photos » (je n’aime pas trop cette expression), on éprouve le besoin d’être seule , attentive pour avoir un certain regard sur les choses, souvent fugitif ou au contraire recherché.
    La création se fait très souvent , le plus souvent même dans la solitude le silence et parfois avec certaine musique serait-elle l’écoute de la nature même, le bruit du vent, de l’eau…des voix lointaines…
    Bonsoir à tout le monde encore un bien beau moment passé avec vous tous et encore bravo à Ossiane pour cet album merveilleux, un vrai régal!

  63. Annick, si tu es encore là je te fais un petit coucou, ce que tu écris est souvent très touchant, cela me touche en tous les cas. Je me permets de t’embrasser.

  64. pour reprendre les escaliers et puis ce mur à sept trous…et les mettre au goût de 17 H 30 ce soir…

    Jour après jour
    Une marche à se poser
    Longtemps
    Sur elle
    Pour ensuite atteindre
    La suivante
    En autisme
    Le parcours est tel
    De patience et d’amour
    Dans la longueur du temps
    Et puis ce jour
    Ce long blocage d’un quart d’heure
    Un sale quart d’heure
    A encaisser passer se vivre
    Mon fils bloqué en bas de l’escalier
    De chez l’orthophoniste
    Mon coeur blessé criblé de balles
    Déjà tant affaibli par la vie
    Je n’ai pas de gilet pare balles
    Alors j’ai eu envie comme ça
    De m’éclater de pleurs
    De sept fois mille
    Comme ça d’un coup
    Puis l’âme est venue à mon secours
    Je suis redescendue encore
    Et puis il a suivi
    Est entré dans le bureau
    J’ai ravalé mes pleurs encore une fois
    J’ai pris un magazine
    A la sortie tout débloqué
    Nickel chrome
    Mais pas mon envie de rire
    Il y a ces jours où c’est trop lourd
    Après vingt ans déjà derrière

    Voilà, j’avais envie de partager de la vie, au coeur de la vie, à fleur de peau, d’une femme en mère, au fil du temps qui décide tant….
    Ce soir c’est mieux, je me retrouve encore, je tiens à moi, à vous!

  65. Monique, merci pour tes mots sur pierreb et moi, j’aime tellement la poésie de pierreb…
    Je me permets aussi de t’embrasser. C’est beau cette marche dans les ruelles,
    et je t’approuve tant,
    j’écris en pleine grande solitude, le week cela m est moins possible, il me faut des heures vides devant moi, et pas vides en vérité, elle sont si pleines et débordent de mots qui jaillissent de je ne sais où.. sourire! bise!
    heinhein, elles jaillissent d’un bel amour!

  66. J’allais fermer l’ordinateur, je trouve tes mots Annick, Protège toi, protège le. Je suis mère. Comme tu as raison, il est bon parfois de crever l’abcès ; trouve remède dans les mots, auprès des autres, ils ne sont pas tous aveugles. Je t’embrasse.

  67. >Thierry:
    Merci mais désolée pour le chocolat, je n’ai rien sur ce thème. Phrases courtes mais long poème! Pour les mises en lumière, il ne faut pas faire trop long car ma page principale n’est pas extensible;-) Je préfère des textes plus courts écrits simplement qui véhiculent de l’émotion. Bonne nuit!

  68. >CéliaK:
    C’est vrai qu’il y avait du monde aujourd’hui pour regarder, c’est déjà ça à défaut d’autre chose;-) Très cajolé ce Cortex;-) Bonne nuit, Célia.

    >Monique:
    Quel bel esprit d’observation sur le 7, je n’avais pas pensé à tout ça;-) Comme c’est étrange;-) Oui Monique, une belle journée de croisière poétique à savourer. Je ne pensais pas que cette série engendrerait tant d’écrits le premier jour de publication. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Guess Who:
    Je te l’avais bien dit qu’on avait le même problème sur les gens mais tu as davantage d’animaux que moi;-) C’est un peu normal, on photographie la nature. Je n’ai pas envie de voir les couleurs criardes des vêtements des touristes dans les paysages que je prends. J’ai tendance à ne pas déclencher. On peut rendre une photo vivante par les couleurs, les formes, les rythmes visuels, les lignes graphiques, les objets qui s’y trouvent. J »aime beaucoup tes belles photos Tiago et tu as de beaux sujets de réflexion sur la peinture, la sculpture mais il me semble que je te l’ai déjà dit, non 😉 Au fait, j’attends toujours tes photos du Pérou? Qu’en est-il exactement? Pour ceux qui ne connaissent pas, faites un petit saut chez mon ami Tiago http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/

  69. J’étais simplement venu prendre un bain de fraîcheur…

    Et bien je ne suis pas déçu!!!

    Bien joli village que celui, et bien mis en valeur!!!

    Une embrassade d’un passage trop rapide et trop rare

    Alain

  70. annick

    je suis touché par tes mots
    moi même j’ai trois enfants.

    je pense que d’exprimer nos souffrances
    est une bonne choses.

    c’est dailleurs souvent comme cela que certains viennent
    à l’ ecriture

    bon courage
    marc

  71. Merci Marc, et ce matin….

    L’escalier si tendre et si précieux
    Aux parfums de mirabelles
    Et d’un café qui gloutte si bon
    Une cuillère de précieux miel
    Des acacias d’un pays du bout du monde
    C’est à table beaucoup de joies
    Des petites bonheurs si forts
    Et puis une descente d’escalier
    De mon Grand si paisible, si élégant
    Si autonome, à l’aise dans ses rails
    De ce petit matin qui le met
    De belle humeur
    Pas avis de tempête
    L’air est calme
    La bise caresse tendre
    ô comme il est bon
    De remercier ce Grand matin
    De vie

  72. Bonjour à tous, bonjour Annick, heureuse de te savoir ainsi descendre ce matin ton escalier..

    L’image
    aussi belle soit elle
    peut elle dire
    véritablement
    la présence.
    Peut être
    est ce encore
    alors l’absence
    qui en parle
    le mieux,
    parfois
    rarement
    quelques mots
    s’envolent
    y parviennent,
    de ceux qui ne
    se réfléchissent
    pas avant de
    s’envoler
    de ceux
    qui ne font
    que réflechir
    le ciel..

  73. Ossiane,

    Tes photographies sont superbes et que dire de tous ces textes ! Céliak court mais… très juste Pierre , j’aime beaucoup

  74. LES CORDES DU SOLEIL

    Ds rues étroites et pavées de galets,
    des toits vernis, des portes rouillées,
    des murs crépis et blanchis à la chaux…

    sur les dalles, des bougies allumées
    dans une boîte de conserve percée,
    des masques et du maïs en gateaux…

    sur le parvis, on lit des livres sacrés,
    on fait brûler de la résine de copal
    pour faire revenir les esprits égarés…

    les femmes portent de larges châles,
    des ceintures, des vêtements tissés
    dans des couleurs bonbons acidulés…

    les flûtes égrènent des notes boisées
    sur les coiffes de plumes et de papier
    pour défier les incertitudes et le néant…

    le dieu soleil là-haut tend ses haubans
    alors plus rien ne semble les atteindre
    ils ont la beauté immobile du serpent…

  75. Des mots comme des mailles
    se pose sur notre peau
    forme une cotte
    qui nous protége
    des mauvais coups de la vie
    mais laissent une myriade d’intestices
    laissant respirer notre âme.

  76. A l’aube de ce matin
    M’en suis allée au marché

    Dans un coin un peu reculé
    Un peu sombre
    Un étal m’a happé

    De bric et de broc
    En pagaille
    Des trésors
    Ni argent, ni or

    Un escalier
    Un peu tordu
    Sur ses marches :
    « Parfois difficile à descendre
    Ou à escalader »

    Une photo gondolée
    Peut-être par des larmes de pluie
    Dans la brume, une jeune fille aux yeux Claire
    Une petit tache rouge au bord du coeur

    Un carnet aux coins écornés
    Aux belles citations
    Un en-tête joliment calligraphié
    « A ma soeur bien-aimée »

    Une couverture d’un livre de grammaire
    Sans grammaire
    « Pour ceux qui écrivent
    Les mots venus du coeur »

    Y’avait des trous
    Pour évacuer la tempête
    Et aussi un grand panier
    Rempli de maux
    Et de points d’interrogation
    Et de points de suspension
    « Faites votre choix »

    J’ai alors demandé à la Belle Dame
    Qui tenait l’étal
    « Cela vaut combien tout ça ? »

    Elle ne m’a pas répondu…
    ____

    Belle journée à tous et bons achats au marché de l’Oeil Ouvert

  77. Déjà la lumière est active
    Juste la respiration
    L’apprentissage du langage
    Où les mots se glissent
    Impénitents
    La mèche noire au bout
    Incandescent
    L’infini au bord du cœur
    Et la fissure à contre –voix
    De la phrase énumérée
    Ils consomment l’imaginaire
    Au pied de l’obscurité
    Circulant sur la courbe
    D’un exil éternel
    Hasard de l’autre rive
    Et des craintes soudaines
    Le mot reste invisible
    Mur de pierre
    Cœur de lave
    Chair et sang
    Jetés négligemment
    Au fond du puits
    Définition du feu sacré
    Le mot le sera-t-il jamais

  78. Céliak, bruno, sven, marc, bruno, bourrache,
    je vous lis attentivement avant de sortir la toto par un epurée de pois, une telle brume en ciel dehors, et semble bien faire froid mais le coeur est tout chaud, because les photos d’Ossiane..

    Quand il fait froid dehors
    Que le ciel se désire
    Quand le corps doit sortir
    Que la petite malle
    Quand la récolte du beau
    Que le coeur ouvre grand
    Quand il se serre dedans
    Que la beauté est belle
    Quand on aime la saisir
    Que ces jolies ruelles
    Quand le soleil il tape
    Que de bon de paisible
    Quand la charette elle passe
    Que de belles récoltes
    Quand la petite malle elle s’ouvre
    Que de jolis trésors

    Bon matin pour chacun, belles pensées de bonne journée!

  79. Sorry , j’ai oublié l’essentiel : Belle journée à tous (avec ou sans brouillard, mais un bon café chaud …Annick , j’achète 😉

  80. Avant, que tu nous quittes avant que tu ne sortes ta toto, et puisque le message va passer, j’en profite ce matin pour te souhaiter une belle journée. A bientôt près de nous…

  81. Peut-être, qu’au marché, je choisirai :

    – le verbe être
    parce que se sentir bien c’est presque animal, c’est primordial pour entreprendre, on se réjoint d’être vivant, de se sentir exister, de sentir le soleil , le vent et les perles de rosée…et puis ressentir c’est déjà grandir non ?

    – le verbe avoir
    caresser, palper les choses qu’on aime, pouvoir les saisir…saisir sa vérité, avoir des convictions c’est aussi avoir des matériaux pour construire le sol sur lequel on va marcher…

    – le verbe faire
    c’est le bonheur de l’action, dans la conception, dans la réalisation et dans la création, c’est pouvoir entreprendre…c’est se mesurer, c’est avancer, c’est se donner une chance d’être soi,

    -le verbe appartenir
    se sentir entouré, protégé, d’ une famille, d’ amis, être membre d’un groupe, d’une association, pouvoir partager son quotidien, soulager, pouvoir donner, être soutenu,

    Je mettrai dans mon panier, un peu de tous ces petits bonheurs quotidiens et j’essaierai de les cultiver en toute conscience car comme le dit le poète : « Le bonheur se reconnaît surtout au bruit qu’il fait en partant… »

  82. Déambulation solitaire
    sur les chemins de Belgodere,
    village de corse haut perché,
    comme un nid de pierre et de terre.
    suspendu à la roche…
    des terrasse Parsemées
    offrant une vue sur l’univers

    murs et escaliers imbriqués
    dédale de ruelles
    lacis de silence entrelacé par la lumière
    seul trace de vie
    vigne , laurier rose
    perçant la pierre
    grimpant aux murs
    s’accrochant aux haubants
    de pierre , aux treilles
    cherchant éperdus
    les perles de rosée évanescente
    que le soleil n’a pas encore séché.

  83. Sven :

    suis d’accord avec les textes qui se trouvent sous les verbes-achats au marché du jour … un peu plus perplexe dans ton choix « être-avoir-faire-appartenir »

    M’en veux pas, hein !

    Faut que je file … reviendrai tantôt, pour m’expliquer.

  84. Zut, je vois déjà ton mot, sven, merci fort, je vous ai loupé encore, allez je vous lis toute joyeuse, la toto si paisible si gaie en ce matin, elle a savouré tant son matin de petite vie avec tellement de vie dedans, elle apprécie tellement ses deux paniers d’osiers en ruelles du petit super, en fleurs bordées sourires, en terrasses d’écoutes, elle aime la toto écouter chacun qui n’a pas la chance comme elle de pouvoir savourer autant, car le boulot prend la tête…
    et si moins que rien me met au fond du puits, des petits bonheurs me sauvent tout le temps!
    et elle revient toute douce, la toto en ruelle de son lieu d’écurie où elle broute son foin , et déjà une pie, et puis encore un merle, et elle lève sa tête, mais comme c’est joli, dans ce grand bouleau blanc des les entendre crier ces petites plumes noires et blanches sur le clavier de la vie…
    comme c’est bon d’aimer sans jamais s’arrêter car quand on aime on aime, et c’est si bon comme ça!

    et je viens de vous lire, sacrée bande de vous, et je souris en l’écrivant,
    bises sven, bourrache et marc, tous mes souhaits de bon après midi!
    et n achète pas ton café, alix, je te l offre, j en fais couler du tout frais tout chaud, mon grand coquin a vidé la cafetière ce matin et comme je souhaitais boire une seconde tasse avec céliak, et bien, j en ai bu dans l invisible; c’est pas mal non plus, cela palpite aussi! bises!

    je vous laisse me chercher ma seconde tasse du jour, je n abuse pas et prends grand soin de moi, je m’aime vivante…SOURIRE!

  85. de fil en passerelle,
    en équilibriste perpétuel,
    on se risque aux duels
    on finit perdus
    dans la marelle..
    Ossiane Ariane?

  86. le soleil de plomb martèle le miroir araignée qui se tisse
    de rencontres-chocs gravées à jamais.

  87. Pardonnez-moi Marc et Annick, vos derniers commentairs d’hier soir sont arrivés chez moi avec beaucoup de retard si bien que je n’ai pas pu réagir à temps.

    >Marc :
    Marc, pour ce qui est de l’orthographe ou de la culture, ne te fais pas de souci avec ça. Ce n’est vraiment pas un problème. Il vaut mieux que tu sois en mesure d’écrire des choses profondes, sensibles qui créent des émotions que de faire des textes ampoulés sans saveur. L’essentiel est que tu te fasses plaisir. Et si tes mots ont envie de s’échapper ici, c’est que tu devais avoir besoin d’un support comme le blog avec tous les amis qui l’accompagnent pour te mettre en confiance. Parfois, il ne faut pas grand-chose pour permettre aux choses enfouies en nous de se poser quelque part. Je ressens un peu la même chose avec ce blog. Il est pour moi un déclencheur pour créer des choses. Intéressant la façon dont tu démarres en écriture. Je suis contente que ces haïkus soit un soutien pour partir en poésie ; cela aurait pu en être autrement. Bonne journée, je t’embrasse.

    >Monique :
    Merci de nous livrer ton regard sur la photographie. Pour l’instant, j’ai envie de saisir des instants de beauté extérieure ou intérieure, beauté sous toutes ses formes dans la solitude ou le vide comme tu le dis si bien. Je vais ajouter un personnage s’il apporte un plus. Je vais sans doute évoluer mais je prends mon temps et marche au gré de mon intuition. Photographier des personnages est tout un art qu’il faut apprendre à maîtriser. Pour le moment, je ne sais pas bien faire. Bises.

    >Annick :
    Ton poème ne me laisse évidemment pas insensible. Je sais combien ton quotidien est diffficile à vivre depuis tant d’années. Il faut une grande résistance, de la patience, beaucoup de générosité et d’amour pour avancer le mieux possible et vaincre la souffrance. Tu as trouvé une façon toute personnellle d’affronter toutes ces difficultés. Ce mélange de joie de vivre, de larmes et d’écriture est un remède qui te réussit et nous fait du bien aussi. Depuis que tu t’exprimes ici ou ailleurs, tu prends plus de recul sur les évènements, tu te fais plaisir et tu te préserves pour mieux donner ensuite. Les contacts que vous pouvez établir entre vous sur le blog ou en privé sont source de réconfort et de richesse. Je fais de mon mieux techniquement parlant pour les favoriser. Bien à toi et merci d’être là.

    >Alain du Mexique/Miradas :
    Bonjour Alain, toi qui es habitué aux fortes températures du Mexique, ce petit 30°C est sans doute bienfaiteur 😉 Ne culpabilise pas, je me fais très rare aussi mais je ne t’oublie pas. Je passe toujours chez toi de temps en temps. Ton blog est en train de devenir une véritable source de richesse photographique. Beau travail d’information et d’expression que vous faites toi et Roland à travers vos regards et ceux d’autres grands photographes. Pour ceux qui ne connaissent pas, faites un petit détour par ce lien. http://noravr.blog.lemonde.fr/ Bises à toi.

    >CéliaK :
    Jolie écriture et pensée aérienne, Célia ! Je suis assez d’accord avec toi. L’absence peut aussi suggérer la présence. La non évidence et l’ambiguité ouvre les portes de la réflexion et de l’imaginaire. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Bises.

    >Bruno :
    Coucou Bruno, tu t’envoles ce matin 😉 Bises vers ton Bruxelles.

    >Sven :
    Tu nous emmènes en voyage ce matin dans un beau pays de montagnes, en Amérique du sud, au Tibet ou dans un pays inventé 😉
    J’aime beaucoup ton dernier texte sur le « être », « avoir », « faire », « appartenir ». Ces petits bonheurs sont fort bien évoqués mais comme c’est difficile de les cultiver tous à la fois bien qu’il faille tendre vers cet idéal. La citation sur le fracas du bonheur qui s’en va est belle aussi. Je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Tu devrais te mettre architecte 😉 Tu m’inventes un Bistro et voilà que tu nous mets à disposition un marché de mots aux couleurs bigarrées. Ton poème est bien écrit et fort émouvant. Tu as fini par trouver l’explication des trous 😉 Bravo à toi… et à Cortex 😉

    >Alix :
    Splendide aussi ton poème sur le langage, la puissance des mots et les échos qu’ils provoquent en soi ! Quelle précision dans les termes que tu emploies ! C’est de toute beauté, amazone Alix 😉 Bises à toi et à ton petit cheval.

    >Salade :
    Tu suis bien le fil de l’histoire, Salade 😉 Merci ! Pas de duels pour moi en tout cas, je tiens à la vie 😉 Merci pour ton joli morceau d’écriture. Bises.

    >Red Shift :
    Tu te lances en poésie 😉 Etonnante image que ce miroir araignée ! Merci Red Shift, tu devrais continuer si ça te plait. Bonne fin d’après-midi.

  88. Bonjour Ossiane,

    merci pour ton commentaire sur les petits bonheurs, car tu vois, c’est simple, je ne cherche rien que le retour à la simplicité après une sorte d' »abstraction », je ne sais pas comment te dire cela, j’ai besoin, j’ai envie d’un retour même si c’est un peu utopique au « figuratif »… j’ai besoin de gratter la toile, pour retrouver la trame. Même dans ce que j’écris, je ne sais pas si tu en as l’impression aussi, mais je vais vers plus de description de la vie simple au quotidien des personnes que j’ai rencontrées au cours de mes voyages, je voudrais mettre en valeur leur survie au jour le jour, leur chaleureux accueil naturel, j’aimerais retourner à cette nature, lui rendre hommage à travers leurs coutumes, les gestes simples et leurs difficultés face aux chocs des cultures, face à la mondialisation, au tourisme décapant… voilà
    j’aimerai juste être un témoin.
    C’est un peu pourquoi je me suis éloigné un peu de la Corse, j’espère que tu ne m’en veux pas… pourtant c’est à travers ces photos que mes souvenirs, mes mots aussi prennent forme… je voudrais encore poursuivre un peu le chemin, même si cela nous éloigne un peu de notre pays, ce serait formidable si quelqu’un prenait plaisir à partager ces quelques images de voyages avec moi… pas pour les mots que j’ai gribouillés, ni pour les images d’ailleurs… mais la main tendue et seulement cela à nos frères les hommes.

  89. Quelle araignée de fer tisse son fil d’Ariane
    Pour les feuilles les fleurs et les oiseaux
    Dans le village haut perché ?
    Les murs des maisons ocres
    Que le soleil ravale d’or et de lumière
    Laissent faire.
    Quelle arche de Noé
    Echouée fracassée sur les pierres
    Encalminée
    Sur les à-pics rocheux
    Emmêle ses haubans ?
    Le ciel semble
    S’accommoder de ce naufrage.

  90. >Sven:
    Comment pourrais-je t’en vouloir d’évoquer ces peuples lointains que tu as côtoyés et auxquels tu veux rendre hommage? Ne l’as tu pas toujours fait depuis le début de ce périple corse. Il me semble que tu as beaucoup évoqué les déserts et les nomades. J’ai toujours parlé de voyage imaginaire et chacun peut voir dans les photos ce qui lui correspond; voyage à ta façon avec tes allers et retours. C’est la meilleure façon de se chercher et se trouver;-) J’aime bien ton évocation de la trame plutôt que de la toile. C’est sans doute ça le figuratif. Le métier que tu fais t’invite à t’approcher au plus près de la chair des gens simples et de leurs difficultés. C’est une belle approche pour ces oubliés de la terre dont on ne parle pas assez souvent.

    >amichel:
    Bonjour Michel, l’araignée suit son chemin et tisse sa belle toile;-) Que de fils! J’aime beaucoup ton image d’Arche de Noé échouée. Le village de Belgodère serait très étonné d’apprendre comment on le perçoit;-) Mais chut, faisons semblant de rien; on ne leur dira pas;-) Bises à toi et merci pour ta plume inventive.

  91. Bonsoir à tous

    Que de nouveautés toutes plus surprenantes et prenantes, toutes si diverses qui nous avisent de la pelure alitée qui dévide son bobineau et sans que soit des oignons nous met parfois bien près des larmes.

    On a que le choix non des armes puisque celles ci murent alors que là dans le fil à fil de la promenade collégiale s’élabore une conscience étendue du monde.

    On se plait avec vous , ossiane est notre phare, un port d’attache, un point de ralliement et c’est avec tout ces agréments que à nouveau on songe sans déplaisir aux gréements sacrément costauds qu’il faut
    pour tenir ensemble dressés les hommes.

    Ce qui est difficile c’est de suivre toutes ces pistes que vous tracez
    sans être « despistado » mais sans paraître pour un forban, je pense en ces promontoires comme des citadelles, à vauban.

    A vos bancs tristes esclaves qui suez sur l’aviron qui faisait que le navire ne tournait pas en rond mais avançait droit fendant de son étrave étroite les chemins de la découverte. Pas de liburna à double rangée, un semblant de pont et un rythme syncopé.

    Sven tes cordes du soleil sont tendues à l’extrème mais révêlent plus que la trame ( là où on tanne il y a plus que la peau).

    je vais revenir vers vous un peu plus tard.

    merci de tant de généreux partage

  92. Allo, Thierry
    Thierry, allo…

    Je suis un être un peu simple … je dispose du P’tit Larousse à portée de main … mais je vais foncer dépoussiérer mon P’tit Robert.

    J’ai pas tout capté, là :

    « A vos bancs tristes esclaves qui suez sur l’aviron qui faisait que le navire ne tournait pas en rond mais avançait droit fendant de son étrave étroite les chemins de la découverte. Pas de liburna à double rangée, un semblant de pont et un rythme syncopé. »

    Tu ne veux pas me faire un dessin ?

    M’en veux pas, hein ! … mais faut s’accrocher …

    Quelqu’un me jette la bouée, siouplait …

  93. > Merci dame Ossiane..pour tes mots à toi…:)

    Pour Annick:

    Ainsi qu’un petit café
    dans la rue des étrangers
    tel est l’amour…il reçoit tout le monde
    Ainsi qu’un café bondé ou déserté
    selon la météo.
    La pluie tombe, les clients sont plus nombreux
    qu s’ennuient …
    Je suis là ô étrangère, assis dans mon coin
    (De quelle couleur sont tes yeux?
    Quel est ton nom
    Comment t’appeler quand tu passes près de moi,
    assis à t’attendre?)
    Un petit café que l’amour
    je commande deux verres
    de vin et je bois à ma santé et à la tienne
    j’ai emporté
    deux chapeaux et un parapluie. Il pleut.
    Il pleut plus fort que jamais
    et tu n’entres pas
    Finalement je me dis: celle que j’attendais
    m’a peut -être attendu…ou attendu un autre.
    Elle nous a attendu
    et ne l’a pas,
    ne m’a pas reconnu
    Et elle disait: je suis là, à t’attendre
    (Ainsi qu’un petit café..)

    Mahmoud Darwich

  94. Oui mon cher bourrache qui s’amourache et s’entiche sans fétiches de mots sombres et fait d’ombres, ne te tourmente donc pas il y a déjà le tourmentin qui se joue de nous le matin.

    C’est compliqué d’expliquer en s’appliquant (l’applique doit éclairer)
    et en s’impliquant la genèse d’une phrase, avec la mise en phase
    où jamais n’est bien loin l’emphase.

    Enfin, plutôt en début, il y avait vauban que l’on honore pour son troisième siècle posthume, ça donne vos bancs mais c’est comme le fil du bobineau tu tires et ca vient, ca vient comme ça peut et des fois c’est bien peu.

    Après tout s’enchaîne (si je puis dire avec ces esclaves) et quant à la liburna c’est un bateau romain qui est le souvenir lointain d’une lecture enfantine « quand les feux brûleront » une traduction de poul knudsen .

    Bon je sais un peu abscons mais c’est mon style, j’espère que vous n’aurez pas trop souvent besoin de dictionnaires car j’aime les devinettes mais comme les alouettes elles sont plus chouettes quand
    elles ont de la proximité, sinon si mon proxy est mité c’est au mitard
    que vous m’enfermerez.

    C’est bon sven je vois qu’on commence à s’accorder, pas à s’encorder encore pourtant rien n’est plus beau que ces liens qui sauvent et retiennent …au bord des précipices.

    Finalement vous êtes comme une grande famille mais nul doute que vous ne puissiez agrandir ce cercle qui vous rapproche équidistant
    et focalise vos vocalises vers sont centre récepteur qui innerve et anime vos interventions.

    Je vais lentement me glisser dans ces nouveaux habits,
    à toute !!!

    vous êtes des braves qui jamais démontés tenez contre vents et marées ce langage épuré si proche de la vérité dans la quête entamée.

  95. Bonsoir Ossiane, je viens de faire un merveilleux voyage… et les commentaires sont si poétiques…
    Un monde merveilleux.
    bien amicalement
    chantal

  96. Juste heureux d’être la…parmi vous…avec vous…Merci pour votre gentillesse..votre présence…votre talent…J’ai toujours envie de vous lire..de vous découvrir…une véritable fringale…Merci à toi Ossiane…Ce sont tes photos ..tes mots…ta douceur…qui sont pour beaucoup dans ma respiration…

  97. Pour la 1ère photo,

    Pour qui m’aime me suive
    La terrasse abandonnée Avec cette vue grandiose
    Elle est pour nous
    J’amène un balai Pour enlever un peu du temps
    Chacun sa saveur de lui
    Et puis on vient avec son tabouret Ou par terre
    Puis on se découpe le silence
    Et on le vit A l’un de dire un mot Juste un
    Puis à l’autre le suivant
    On se tricote La poésie du temps Du tant qui passe
    Fort là bas
    Nous là haut On caresse les nuages On mange la lune
    On se dort le soleil
    On chante les oiseaux On grillonne les petites ailes
    On se serre tout de bon
    Et le temps passe trop vite C’est tellement court
    Quand c’est tout bon
    Sur la terrasse Du bistrot de chez Ossiane
    Ivres de vie
    On en ressort chaque fois Saouls et grandis

  98. je ne découvre que maintenant cette foule de textes, et après promenade en ces hauteurs j’ai la tête qui tourne un peu trop pour tout déguster. Alors en dehors de toute logique j’y ajoute un caillou

    pierres humaines
    hissées à l’assaut du ciel.
    Ivres dans l’éther.
    Liées se sont, pour tenir,
    de fins nerfs d’acier,
    en attente de plantes,
    pour parfaire l’ancrage
    dans la terre humaine.

  99. allo Thierry …allo…!!

    on n’est peut-être sur la même longueur d’onde…mais comme le dit Bourrache plus élégamment que moi, … »j’entrave que quick »…
    à ce que tu racontes…
    vraiment désolé, faudra être indulgent pour les pauvres êtres écervelés que nous sommes…nous sautions dans le « vide du sujet « mais sans élastique pour rebondir… tu comprends, ça craint !
    allez good night et cogite pas trop… ça fume !

  100. C’est nous qui te remercions Pierre b. pour tes mots doux et poétiques qui par vagues nous apportent de si belles images, pour ta présence empreinte de noblesse d’esprit et de coeur, pour ta discrétion et ta courtoise. Bonne soirée, amitié vers toi, sven.

  101. >Red Shift :
    Je ne réponds de rien 😉 Merci à toi.

    >Nividic/Salade :
    Je t’ai reconnu 😉

    >Thierry :
    Bonsoir Thierry, attention où tu mets les pieds car ça risque de ne pas le faire avec mes amis. Avant de faire partie de la tribu, il faut se faire accepter et entrer dans la ronde en toute discrétion et humilité; et oui ce n’est pas gagné du premier coup;-) Tout doux Thierry, je connais bien mon équipage et je sais qu’il veille à la bonne harmonie qui règne sur le blog.

    >Jo :
    Bien vu Jo, il y a un peu de ça avec cette vigne qui s’envole vers le ciel. Merci beaucoup.

    >Pierreb :
    Clin d’amitié vers toi 😉

    >Annick :
    Toujours aussi vive en fin de soirée 😉 Jamais fatiguée ! D’où tires-tu toute cette énergie ?

    >Brigetoun :
    Hello Brigitte, tes mots sont également pleins d’ivresse. Joli texte plein de vérité ! Il faut se serrer les coudes 😉 Bises du soir.

  102. bonsoir Ossiane,
    merci pour tes gentils mots de 15H40,
    merci encore pour ces derniers, je vais te répondre simplement, j’ai apprécié si fort mon aprem aujourd’hui, et je me suis ressourcée si bien, et puis si beaux temps depuis 16 H30 avec mon fils, un retour si éclatant de sourires et un goûter superbe, et une soirée fabuleuse, c’est beau les dessins animés, j aime bien….

  103. Bon ben c’est déjà cake chose Annick, peut-être qu’y en a d’autre qui vont rire jaune mais j’assume…

  104. « Alors en dehors de toute logique j’y ajoute un caillou… »Brigetoun
    Décidemment j’aime bien ta logique ..;-)
    Osssiane ;-)Avec du retard.. Pas déformé du tout..je suis en train de me dire que l’inverse peut parfois aussi être vrai.;-))

  105. Et oui ossiane tu l’as dit rien ne se gagne facilement encore moins la confiance.

    Oui sven tu as touché juste, pas facile parfois de se faire comprendre
    surtout si on utilise un langage trop codé.
    Non je ne ris pas, mais je suis venu vers vous avec ouverture et tolérance, et je n’ai de leçon à donner à personne.

    Je ne souhaite pas vous imposer ma présence si elle vous pèse et je comprends bien que cette belle et vraie complicité qui vous unit et vous rassemble a demandé du temps pour s’apprivoiser mutuellement.

    Oui ossiane il faut respecter les codes ou bien les deviner avec humour et sensibilité et ne pas se la péter, comme j’ai du vous assommer avec deux textes hors sujets et imbuvables.

    Je sais que je suis un étrange étranger juste animé d’un peu trop de zèle alors je vais prendre mes ailes et vous contempler de loin mais otez moi d’un doute suis je un vrai trublion, non que je séme la déroute mais que je brouille les pistes, pourtant jamais je n’ai crié que je me prenai pour un artiste.

    Je vous laisse la piste, je suis triste.

  106. et je me glousse de plus belle.. sven..tchintock!:-)

    « La non évidence et l’ambiguité ouvre les portes de la réflexion et de l’imaginaire »… je te cite Ossiane,
    et que oui oh de oui, céliak, ossiane, et quand on se creuse de déterre de chemine de fouine de vol de tant…..tchintock!:-)

    et l’été une fois un mosquito
    et qu’avait trop volé trop bu
    et son chaque jour il était
    et son chaque soir tchintock
    et ivre de mille chemins
    et fumait le calumet de paix
    et hein?de oh?de ah? tchintock

  107. et je te lis thierry, juste envie de te dire que en tchintock, souvent la vie me fait pêter carbure, et que mes mots parfois furent de trop, en un temps de jetsssss ininterrompus de bulles qui se suivaient…j ai lu tous tes mots, et ceux aussi sur d’autres pages…signé tchintock!

  108. >Thierry:
    Thierry, je ne doute pas de ta sincérité et de ton envie de te joindre à nous puique je t’ai invité à venir nous rejoindre. Ce serait dommage que ton arrivée sur le blog se termine de si triste façon. Ne te vexe pas pas et écoute ce que j’ai à te dire. Une chose importante à prendre en compte quand on arrive dans une communauté de gens qu’on ne connait pas, il faut trouver sa place, se faire accepter sans agresser. Il faut mettre les formes, mettre une sourdine à son égo et avancer à pas de loups le temps que chacun se découvre. Avoue que ce n’est pas si compliqué. Sur un blog, ça se passe comme dans la vie réelle. Des gens se rencontrent, se jaugent, s’observent puis échangent en toute confiance lorsque chacun trouve sa place. J’espère que mes arguments t’auront concvaincu et que tu vas changer d’avis. Bien à toi.

  109. >>>>>Amis du blog:
    Je voudrais clore le petit incident qu’il y a eu avec Thierry ce soir.
    Je lui ai expliqué en privé le fonctionnement et l’esprit de ce blog. Ce n’était pas forcément évident pour lui de savoir tout cela car il est nouveau venu dans la blogosphère. Je vous demande d’oublier l’incident et d’être indulgent si jamais Thierry revient sur sa décision et décide de rester. Bien à vous tous.

  110. >Annick:
    Tant mieux Annick si tu as réussi à retrouver de la sérénité. Ta vie passe d’un extrême à l’autre; il faut être résisitante. C’est pourquoi il faut mordre à belles dents dans les meilleurs instants comme tu le fais.

    >CéliaK:
    Les apparences sont trompeuses; ça laisse encore beaucoup de choses à décoder, ça laisse de l’espoir. Bonne nuit à toi.

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