Dévoilement

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Cèdre du Liban

Cèdre du Liban

Femmes au bain, étendues sur l'herbe nue, heure complice

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, droite.

Femmes au bain
Etendues sur l’herbe nue
Heure complice

Trois regards de femme pour évoquer ces baigneuses sur l’herbe; ceux de Maria-D, Annick et Brigetoun.

Grandes baigneuses
Mémoire à Cézanne
Sous le grand cèdre

Maria-D

La volupté du temps
Dévoile sereinement
La mise à nu pudique

Annick (son blog)

petites, blotties,
elles, au bord de l’ombre,
sous le doux géant

Brigetoun (son blog)

Photos de cèdre du Liban prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Aile

Cèdre du Liban

L'ombre du géant, tu peux rêver tranquille, petit homme

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.

L’ombre d’un géant
Tu peux rêver tranquille
Petit homme

 Les quatre poèmes inspirés de Feu Roméo, Pierre (2) et Chris autour de ce minuscule personnage assis sous l’arbre géant.

Pose, écoute
le murmure du cèdre
baisse la garde

Feu Roméo

Dis-moi gros arbre
Combien de temps d’années
Pour être un homme

Pierre (2) (son blog)

Tu as grandi petit
A l’ombre du grand arbre
Mais lui plus haut
Plus large plus opulent
Il t’accueille
Dans son ombre odorante
Et pour rêver en paix
Te protège des vents
Violents de l’histoire

Pierre (2) (son blog)

Elle

Assis, à l’ombre d’un géant
Je laisse passer le temps
Je rêve de ce monde d’antan
Images du passé noircissant mon présent !

Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !

Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
Nous propose son ombre sans nous encercler !
Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?

Chris

Photos de cèdre du Liban prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Cèdre

Cèdre du Liban

Colosse sacré, chevelure à bout de bras, ton cri de puissance

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Colosse sacré
Chevelure à bout de bras
Ton cri de puissance

Envie de mettre en lumière le beau poème de Yo-Cox, rempli à la fois de sagesse, d’espoir et d’ouverture aux autres.

Cèdre-ancêtre

Je suis le cèdre-ancêtre du jardin
Mes branches sont basses et fortes
Vos enfants d’homme j’y porte
Car mes racines se nourrissent de cette terre de demain

Je regarde le monde d’un regard sans âge
Malgré mes blessures j’aime la VIE !
Ma forme accueillante, mes branches sages
Favorisent la proximité, la simplicité d’ici

Je vous écoute, murmures amoureux, confidences
Chagrins, espoirs, paroles silencieuses,
De votre vie, humains, je partage les jeux d’enfance
Et les chemins d’adultes d’avancée sinueuse

Je vous aime et suis conscient de votre confiance !
De vos blessures je tente d’amoindrir les stigmates ici bas
Pour vos victoires je goûte un peu d’exubérance…
Et mon parfum antique vous enveloppe, paternel, comme des bras…

Yo-cox (son blog)

Photo prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

Solitaire

Bancs

Banc

Bancs

Clapot dans le noir, la Dordogne secrète, un banc assoupi

Lecture du Haïku Calligramme: Arrière-plan, avant-plan.

Clapot dans le noir
La Dordogne secrète
Un banc assoupi

Petit coup de projecteur sur deux poèmes très différents; le banc vivant de Nath qui accueille des promeneurs de tous âges et le banc de Maria-D qui permet une rencontre émouvante avec la solitude.

Sur le banc

Sur le banc
En attendant
Le souffle du printemps

Sur le banc
Un vieillard souriant
Au regard des enfants

Sur le banc
Deux pigeons s’apprivoisent
Deux regards se croisent

Sur le banc
Feuilles qui tourbillonnent
Et la cloche sonne

Sous le banc
Des feuilles sont tombées
Couleurs abandonnées

Sur le banc
Un enfant entend
Le murmure du vent

Sur le banc
L’enfant s’éprend et prend
Des feuilles de printemps

Sur le banc
Un couple d’amants
Un instant.

Nath

La solitude

Je l’ai rencontrée
Sur un banc du parc
Un soir d’errance
Une nuit d’émoi

Elle m’a regardée
De ses yeux cernés
M’a dit je suis là
Et je t’attendais

Tout à ses côtés
Je me suis assise
Elle s’est rapprochée
Je l’ai regardée

A posé sa frêle main
Sur mon bras glacé
M’a dit n’aie pas peur
Petite sœur tu es

Dans ce parc de nuit
Pas une âme ne vit
Je me suis blottie
Au creux de son lit

Elle m’a recouverte
De son fin linceul
De ses lèvres suaves
Elle m’a embrassée

De sa claire voix
Elle m’a bercée
En me fredonnant
Une douce mélodie

Un soir d’errance
Une nuit d’émoi
Sur un banc du parc
Je l’ai rencontrée

Maria-D

Photos d’une place de Libourne située au confluent de L’Isle et de la Dordogne.

Arcade

Place

Allée des soupirs, le murmure des feuilles, le cri du hibou

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite.

Allée des soupirs
Le murmure des feuilles
Le cri du hibou

Coup de projecteur sur deux approches poétiques différentes: l’écriture épurée et monacale d’amichel et la rêverie pleine de désir de Pierre b.

C’est un rêve à trois branches posé sur une table…une flamme qui se penche prévenante et affable…trois pommes à croquer belles et désirables…dans un verre un alcool à l’âge vénérable…C’est un chalet au coeur d’une forêt imperméable…un chemin couvert d’un simple manteau de sable…chênes d’or vêtus d’érables….le rendez vous d’un conte et d’une fable…Feu de bois et pierres sèches…On glisse sous la couverture rêche…les habits on les ôte , on se dépêche….rondeur d’un sein et peau de pêche….C’est un rêve à trois branches fragile et instable…une flamme qui vacille et qui s’installe….dans tes yeux les couleurs de l’érable…une allée de soupirs et de mots adorables…

Pierre b.

Procession d’ombres
Au cloître des platanes
Vers la lumière

Un chant nocturne
Grégorien du silence
Epure l’âme

Béatitude
Des étoiles en prières
Ferveur de la nuit

Vêpres des arbres
Sous les voûtes païennes
Le cœur rend grâce

Chemin de l’amour
Pour les amants réunis
Des hauts piliers de bois

Le cri d’un hibou
Echo du vent qui passe
Entre les branches

amichel

Photos prises sur une place de Libourne.

Visite

Place

Place

Prélude à la nuit, une petite fugue à deux voix, ballet des ombres

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Prélude à la nuit
Une petite fugue à deux voix
Ballet des ombres

 Petite mise en avant de quatre voix différentes qui font vibrer la lumière; celles de Brigetoun, L’oeil vagabond, Franck et Neyde.

solides, campés,
au royaume des ombres,
ils portent la lumière,
sur leurs bras levés

Brigetoun (son blog)

Conversation
En clair de lune
A chacun sa chacune
Au pays passion

L’Oeil Vagabond (son blog)

Deux arbres,
Deux lumières
Qui s’apellent
Qui s’approchent

Franck (son site)

Forêt enchantée
En sucre candi taillée
Un conte de fées

Neyde

Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

Méli-mélo

La nuit tricote ses pelotes de lune, rêves décousus

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La nuit tricote
Ses pelotes de lune
Rêves décousus

Pour poursuivre ce méli-mélo de rêves un peu fous, voici une mosaïque de visions hallucinées très différentes, celles de Bernard, Fred, Maria-D, Feu Roméo et Daniel.

feux-follets
dans la forêt de mes rêves
tes boucles de flammes

Bernard

illumination
pommes d’amour flottent dans les airs
confusion verte

Fred de Toulouse

Arbres quenouilles
En écheveaux citron vert
Nuit électrique

Maria-D

Sous les feux des projecteurs
Annie, éblouie, dit
qu’elle aimait les sucettes
les sucettes à l’anis

Feu Roméo

Nuit dans la canopée
Mirages en phosphènes
Mon âme chavire…

Daniel (son site)

Escale

Péniche

Brume de l'aube, un chemin de traverse sous la grande arche

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Brume de l’aube
Un chemin de traverse
Sous la grande arche

Envie de mettre sous la lumière le poème d’Yves dont la forme lui est inhabituelle puisqu’il écrit surtout des haïkus. Un beau tableau vivant et impressionniste de mots, de sons, de voix et de couleurs.

Sous les ramées bruit le miroir des eaux,
vaste portique où marchent les oiseaux
de l’aube et de minuit.
Des trous de lumière naissent les voix,
opaques haleurs des chemins étroits
de l’aube et de la nuit.
Bonjour Turner, Monet bonsoir.

Yves Tissot (son blog)

Photo prise sur le Canal du midi.

Dialogue

Arbre à nuages

Rendez-vous de printemps, aucun nuage entre nous, ta voix en écho

Lecture du Haïku Calligramme: du premier plan vers l’autre rive.

Rendez-vous de printemps
Aucun nuage entre nous
Ta voix en écho

Morceaux choisis de amichel et de Sven pour leur ascension envoûtante vers le rêve et la vie, le bel haïku de Fugitive pour son approche originale de la gémellité.

échelle de vent
pour qui veut monter au ciel
l’arbre à nuages

Amichel

Vers le printemps…

infinie pureté
exquise solitude

je gravis envoûté
les marches épurées

le printemps m’aspire
en son coeur velouté

Sven

Ta gémellité
Déliés nos corps se déhanchent
Mon reflet en toi

Fugitive  (son blog)

Photos d’arbres à nuages prises dans la bambouseraie d’Anduze.
Pour en savoir plus sur l’arbre à nuages, rendez-vous
au jardin de Marandon et sur ce site spécialisé.

Erable

Acer

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Acer

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A pleins poumons au coeur de tes artères en rose ébloui

Lecture du Haïku Calligramme: grenat, vert, rose.

A pleins poumons
Au coeur de tes artères
En rose ébloui

Un coup de projecteur sur les haïkus joliment troussés de Feu roméo ainsi que sur un beau poème d’amour écrit par une femme. Il s’agit de Neyde, une poétesse brésilienne de Sao Paulo qui vient écrire sur L’Oeil Ouvert en français. Petit hommage bien mérité pour la qualité de son écriture et sa chaleur humaine. Amitiés à vous deux.

Erables aux berceaux
sous l’emprise grandissante
en rangs indifférents

Feu Roméo

Poucet tout sourire
dans les jupes de bambou
rêver la démesure

Feu Roméo

Sirop d’érable

L’Érable nous cache
Des yeux curieux
Ses feuilles chantonnent
Tendrement
Melodie d’amour
Et sa sève coule
Par ses veines
Douceur et délice

Sirop d’érable,
Sont tes yeux
Amoureux
Sur mon visage.
Sirop d’érable,
Sont tes mains
En caresses,
Tendresses.
Sirop d’érable,
Sont tes lèvres
Sur les miennes,
En silence.
Sirop d’érable,
C’est notre passion
Adoration,
C’est notre amour
Si profond
Pour toujours.

Neyde

Photos d’érables prises dans la bambouseraie d’Anduze.
Si parmi vous, il y en a qui reconnaissent les différentes variétés exposées,
n’hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires.
Pour en savoir plus sur les érables