Erable

Acer

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Acer

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Acer

A pleins poumons au coeur de tes artères en rose ébloui

Lecture du Haïku Calligramme: grenat, vert, rose.

A pleins poumons
Au coeur de tes artères
En rose ébloui

Un coup de projecteur sur les haïkus joliment troussés de Feu roméo ainsi que sur un beau poème d’amour écrit par une femme. Il s’agit de Neyde, une poétesse brésilienne de Sao Paulo qui vient écrire sur L’Oeil Ouvert en français. Petit hommage bien mérité pour la qualité de son écriture et sa chaleur humaine. Amitiés à vous deux.

Erables aux berceaux
sous l’emprise grandissante
en rangs indifférents

Feu Roméo

Poucet tout sourire
dans les jupes de bambou
rêver la démesure

Feu Roméo

Sirop d’érable

L’Érable nous cache
Des yeux curieux
Ses feuilles chantonnent
Tendrement
Melodie d’amour
Et sa sève coule
Par ses veines
Douceur et délice

Sirop d’érable,
Sont tes yeux
Amoureux
Sur mon visage.
Sirop d’érable,
Sont tes mains
En caresses,
Tendresses.
Sirop d’érable,
Sont tes lèvres
Sur les miennes,
En silence.
Sirop d’érable,
C’est notre passion
Adoration,
C’est notre amour
Si profond
Pour toujours.

Neyde

Photos d’érables prises dans la bambouseraie d’Anduze.
Si parmi vous, il y en a qui reconnaissent les différentes variétés exposées,
n’hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires.
Pour en savoir plus sur les érables

71 réflexions sur « Erable »

  1. Bourrasque et pluie toute la nuit
    Lourd sommeil mêlé d’un reste d’ivresse.
    Au réveil
    à la servante qui soulève le store
    Je m’enquiers des fleurs de pommiers rouges
    Réponse distraite : « Elles n’ont pas bougé. »

    Ah, sais-tu donc ne sais-tu pas
    déjà le vert a dû pousser
    et le rouge diminuer.

  2. Toi, seigneur de ce jardin,
    Le ciel et le vent t’appartiennent,
    Le chant du loriot et l’odeur du lilas.

    Ton fruit, nommé samares
    Imite le vol d’hirondelle,
    D’une prairie de vent.

    Devenir souffle léger
    Reflets d’eaux limpides
    Sur le parcours libre de l’oiseau.

  3. Il attend…empoté…inquiet..serré contre les autres…la prochaine rame d’eau…Il va être transplanté…il le sait…mais  » au coeur de quelles artères » ?…Il frissonne…sur ce quai tout en vert..rougit à l’approche de l’hiver..avale une dernière gorgée d’air….
    Demain…il quittera la pépinière..

  4. Pourquoi le bonheur serait-il réservé aux êtres pensants et n’y aurait-il pas des arbres heureux qui rosiraient de plaisir aussi ?

  5. C’est fort simple pour identifier les érables il suffit de zoomer sur les photos et de lire les étiquettes, élémentaire ma chère Ossiane !-));
    non plus sérieusement c’est très difficile d’autant plus qu’il y a aujourd’hui de nombreux hybrides et que les noms varient d’un pépiniériste à l’autre. Ca commence toujours par Acer Palmatum puis ça se corse…
    dissectum si la feuille est semblable à celle de la dernière photo. On ne peut se fier au port de l’arbre car les tailles peuvent complétement modifier l’aspect adulte.
    On ne peut se fier véritablement à la couleur, cela dépend de la saison et même des saisons. Mon Acer Palmatum Osakasuki est rouge écarlate certaines années et d’un marron rose moche d’autre (comme en 2006). De toute façon on n’est jamais déçu par ce type d’arbuste qui est tout de même un peu fragile dans sa jeunesse.

    http://ahahh.blog.lemonde.fr/2005/03/07/2005_03_acer_palmatum/#comments

  6. Bonjour tout tendre à vous tous dans ce beau calligramme
    Merci Ossiane pour tant de tendresse

  7. A pleins poumons
    Tu respires
    Tu respires son odeur

    Eblouis
    Par toutes ses couleurs
    Tu deviens aveugle

    Sournoisement
    Tes hormones
    Se bousculent

    Cerveau incandescent
    Entrailles serrées
    Coeur en éveil

    Une danse de folie
    Secoue tes artères

    Son odeur est encrée
    Désir
    Ses couleurs te passionnent
    Envie
    La raison te sermonne
    Fuite

    Ton cerveau part en vrille
    Ton coeur va exploser….
    Bientôt

    Que vas tu faire ?

    Toi seul
    Peux Acter ta vie…

  8. A fleur d’écorce, à fleur de peau…

    A fleur d’écorce, à fleur de peau
    Des racines enchevêtrées
    aux capillaires du cerveau
    s’entrecroise la même complexité…

    A fleur d’écorce, à fleur de peau
    l’arborescence des vaisseaux
    canalise le même sang la même sève
    du fond de nos racines terrestres
    jusqu’en haut de la cime étoilée…

  9. Dans sa générosité
    La beauté coule dans les veines
    De cette forêt empotée
    Par nos consciences lilliputiennes

  10. Au bord du béal
    Les érables s’inclinent
    Dans la lumière

    > Pour ce qui est des différentes variètes de ces érables (qui, ici, ne sont pas des bonsaïs), c’est affaire de spécialistes. Tout ce que je peux avancer, c’est que la plupart, vue l’aspect découpé des feuilles, sont des Acer du type « dissectum ». Il y a environ 150 espèces d’Erables et 3 à 4 fois plus de variétés! On les distingue par la forme et la couleur des feuilles ou par le nom de l’obtenteur. Exemples: les palmatum ou du japon, dissectum, japonicum, pectinatum, de tartarie, de Chine, de Corée, etc.

  11. La seconde image m’inspire ceci:

    A l’ombre des bambous
    Car mon coeur fragile
    Ne supporte que lumière tamisée
    Je m’étale
    Et convoîte de couvrir
    La terre entière
    Si le bambou
    Mon compagnon
    Me suit

  12. le calligramme:

    De Giverny à Anduze
    A la vitesse de la lumière
    Ossiane tisse
    Et de ses doigts
    Naît en une nuit
    Une éclatante draperie

  13. et le Haïku où coule la source vivifiante:

    Respire l’air du matin
    Je sens ton coeur battre
    A mon côté
    Tes lèvres
    Dans la fraîcheur
    Rosissent
    Merveille de ta bouche

  14. Le sang de l’érable
    Me va droit au cœur
    Beauté mémorable
    Florale chaleur

    Cri rouge d’amour
    D’une vie intense
    Dans le vent du jour
    Ton fruit vole et danse

    Rose qui s’étale
    Baisers dans l’espace
    Chair de tes pétales
    Feuillages de grâce

    Douce incandescence
    Feu qui nous caresse
    Belle inflorescence
    Lumière d’ivresse

    L’érable en moi saigne
    Quand vient le printemps
    Quand le soleil daigne
    Offrir du beau temps

  15. la légèreté
    accompagne mon voyage
    ombre douce le long de l’eau
    pastels dans mon coeur

  16. Ô gente Dame il est doulce merveille
    Tissée de mille roses en fueilles précieuses
    Pour quoy je vis en joye sy harmonieuse
    De couleurs belles ne me sente en éveil

    O gente Dame il n’est mieux qui te seilles
    L’Arbre de Vie qui près de toy radieuse
    Offre le fruict de ta grâce et soyeuse
    Lumière des cyeux bleus qui m’ensoleille

    Aux bois du Cerf en la forêt caché
    Mon seul désir d’estre en pensée gardé
    De beauté pure en mon ame tu fays

    Comme la pluye en diamants peut briller
    Larmes me viennent et mots que j’ay posés
    En mon cueur amour chante pour de vraye

  17. Jamais
    Jamais rien n’égalera

    La beauté
    La beauté des étoiles…

    Qui brillent dans tes yeux

  18. Sirop d’érable

    L’Érable nous cache
    Des yeux curieux
    Ses feuilles chantonnent
    Tendrement
    Melodie d’amour
    Et sa sève coule
    Par ses veines
    Douceur et délice

    Sirop d’érable,
    Sont tes yeux
    Amoureux
    Sur mon visage.
    Sirop d’érable,
    Sont tes mains
    En caresses,
    Tendresses.
    Sirop d’érable,
    Son tes lèvres
    Sur les miens,
    En silence.
    Sirop d’érable,
    C’est notre passion
    Adoration,
    C’est notre amour
    Si profond
    Pour toujours.

  19. >Annie-Claude :
    Un poème très froufroutant 😉 Le feuillage de ces arbres est effectivement très léger et vaporeux. Bises.

    >Miomodus :
    C’est un poème surréaliste que tu as écrit 😉 Merci à toi.

    >Bouldegom :
    Ce rose m’a aussi évoqué la chair mais la chair de poumon 🙁 Impossible de me départir de cette idée. C’est pourquoi, j’ai préféré dire A pleins poumons. Bon week-end.

    >Fanou :
    Beaucoup de mouvement dans ton gracieux haïku.
    Un poème très aérien rempli de de senteurs et de sons. Très bonne idée de parler du fruit de l’érable qui a la forme d’un oiseau. Je ne connaissais pas le terme de « samare ». Poésie et botanique font bon ménage. Merci. Bonne fin de soirée.

    Voici un lien pour découvrir le samare :
    http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Fruits/erable.htm

    >Pierre b :
    Ton terme d’ « empoté » m’a beaucoup amusée alors que l’heure est grave pour ce pauvre érable ;-( Mais, j’ai eu la larme à l’œil à la fin de ton texte ; je me rattrape comme je peux 😉 Ton idée a donné suite à une autre série d’empotés 😉 Ca germe beaucoup dans ton écritiure. Je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Sur le coup, je me suis demandée ce que venait faire le lapin là-dedans ;-)) Puis, j’ai lu à haute voix et j’ai ri ;-)) Ton lapin a fait un émule en tout cas. Merci pour ces gouttes de bonne humeur.

    >Sven :
    Tu imagines si la végétation changeait de couleur pour exprimer des émotions. Nous aurions un paysage miroitant à en perdre la tête peut-être. Elle est déjà capable de faire sentir au travers de son feuillage si elle a soif, si elle se plait ou pas là où elle est.
    La végétation que tu décris dans ton deuxième poème est belle et bien vivante puisqu’elle prend des formes humaines au travers de ces feuilles miroir frissonnantes. Un poème délicat mêlé d’une pointe de tristesse fataliste.
    Toujours la chair, le corps humain et ses ramifications complexes qui transportent la sève pour le faire grandir dans ton troisième poème. Le rose y est pour beaucoup. Quand je parlais des artères, je pensais également aux artères du jardin, la rigole, le chemin, les branches de l’érable et à ma promenade à pleins poumons dans cet espace.
    Ces érables seraient stupéfaits d’apprendre ce qu’on dit sur eux 😉 Merci pour ta poésie sensible et à fleur de peau. Bises du soir.

    >Maria-D :
    Tu as vu les choses un peu comme moi. Poème plein de douceur. Bises et merci.

    >Nigra :
    Tes poèmes ont toujours beaucoup de force dans le choix des thèmes. Tu démarres en douceur puis tu martèles de plus en plus fortement tes mots pour exprimer ce cœur en éveil et ce désir. C’est bien écrit.
    Ton deuxième poème est complètement différent. Très court mais très fort aussi avec ce regard étoilé. Merci beaucoup.

    >brigetoun :
    La chair, toujours la chair douce et tendre, la chair rose printemps sans doute. Joli poème, merci.

    >Daniel :
    Voilà une forêt empotée dans le monde de lilliput;-) J’aime ton idée de beauté qui coule dans ces veines. Merci.

    >Yves :
    Yves bien sûr ne peut s’empêcher de prendre la balle au bond avec un troisième empotement très drôle et incongru ;-)) On s’amuse bien dans la bambouseraie 😉

    >François le jardinier de Marandon :
    J’ai bien fait de ne pas me hasarder à donner des noms précis car le sujet est complexe. Sur la photo que j’ai prise au printemps dernier, il y a un acer rose. Quelle couleur prendra-t-il à l’automne ? J’aime beaucoup le port de ces arbres ainsi que leurs branches tortueuses. Merci pour tes infos.

    >Well:
    Et voilà la famille lapin au complet qui ressurgit suite au message de Bonbonze;-) Comme le miel d’azalée, le sirop d’érable fait de sérieux ravages ;-)) Merci pour ton humour, Well. Bonne nuit.

    >Pierre (2) :
    Depuis ton retour, il pleut des poèmes sur mon blog 😉 Tu passes tout au crible 😉 L’air de la Loire sans doute 😉
    Formidable ! Tes infos et celles de François se complètent. Merci pour ces précisions qui m’intéressent.

    Joli haïku le premier. Qu’est-ce que le béal ? Une rivière mais tu n’as pas mis de majuscule… J’ai vraiment cherché et n’ai pas trouvé.
    Toujours le bambou qui est de la partie et puis la lumière plus filtrée. Evocation pleine d’élan et de douceur.
    Légèreté de ton troisième haïku qui est dans la même veine que celui d’Annie-Claude.
    Un beau métier d’être tisseuse 😉 J’ai conçu ce calligramme comme un paysage. Quant à Giverny, je rêve d’y retourner.
    Voilà un poème très charnel et palpitant pour le dernier. Merci pour toutes ces créations. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Superbe poème avec ce cri rouge sang qui symbolise l’amour, la passion, la chair. Le tendre feuillage rose de l’érable est loin de laisser indifférent. Beaucoup de souffle et d’ivresse dans tes mots. Mais il est vrai que tu es le spécialiste pour écrire des poèmes d’amour 😉 Merci beaucoup Michel ; je t’embrasse.

    >Candide :
    La douceur ressort dans bon nombre de poèmes. Ce rose n’est pas innocent et tes pastels non plus 😉 Bises à toi.

    >Feu roméo :
    Je retrouve avec plaisir ta belle poésie. J’aime particulièrement l’humour et les images de ton deuxième poème. C’est bien vu. Merci.

    >piment rouge :
    Tiens, tu es donc de retour en France 😉 Fini la Guyane colorée … Bonne réadaptation et merci pour ce clin d’oeil.

    >Bernard :
    Tu m’impressionnes. Tu sais donc écrire en vieux français ? Quel travail sur les mots tu as fait ! Cette gente dame est bien belle dans sa robe rose qui brille de mille feux. Belle idée cet arbre de vie et ces bois de cerf pour exprimer ces branches. Un beau poème d’amour aussi. Bises.

    >Neyde :
    Un très beau poème d’amour comme tu sais bien les écrire aussi. C’est un thème qui t’est particulièrement cher et que tu reprends souvent dans tes poèmes avec beaucoup de passion car tu y crois. Excellente idée d’être partie de la sève pour la transformer en un sirop d’amour qui inonde à jamais de caresses le regard, le corps et l’esprit. J’ai fait de petites corrections de français. Bravo à toi.

    Sirop d’érable,
    Son(t) tes lèvres
    Sur les mien(nes)s,
    En silence.

    >MTO :
    Tout le monde craque pour la douceur 😉 C’est l’arrivée du printemps qui veut ça. Jolie idée l’arbre fleur. Merci, je t’embrasse.

  20. Bonjour les amis,
    un clin d’oeil aux plumes de : bonbonze, neyde, sven, well…

    au clairdela une…les petits lapins…

    Caché au cœur de la bambouseraie,
    Un orchestre lapinjazzbluzé
    Dans un crépuscule étonné
    Ont fait frissonné tous les empotés !
    Et rougir les plumes d’un érable doré.

    Le sirop d’érable coule dans les gosiers
    Danse des arbres enchantés
    Frénésie, sous le regard des bambous étonnés
    Droit raide, trop droit pour se plier
    Aux rythmes fous endiablés.

    Ps : confidences d’empotés !
    « On a tellement gigoté
    Dans nos pots trop serrés,
    Qu’au petit matin, complètement grisé,
    Tous dans le bassin on nous a retrouvé !

  21. > Ossiane, le béal n’est pas une rivière. Il prend sa source d’une rivière (ici, le Gardon d’Anduze): c’est un canal de dérivation aménagé de mains d’homme.
    Dans les vallées cévenoles existe (et existait) tout un réseau d’irrigation avec ses vannes, ses aqueducs, toutes sortes de petits ouvrages hydrauliques amenant l’eau dans les hauteurs, aux terrasses ou « faïsses » agricoles. On ferme le béal et l’eau se répand dans le champ. C’est un terme local venu de l’occitan. Des arrétés municipaux donnaient accés aux propriétaires (qui avaient charge des les entretenir), à tour de rôle, à l’eau, par tranche horaire. Aujourd’hui, quand les terrasses sont cultivées (oignons doux, en particulier), les béals sont remplacés par de disgracieux tuyaux en plastiques noirs. Primitivement, à la Bambuseraie, du temps de M. Mazel, ce béal aux eaux vives, irriguait toutes les terres du mas.

  22. >Fanou:
    Il se passe décidément de drôles de choses dans cette bambouseraie à 6h 33 ;-)) Quelle fête! On va finir par se faire remarquer;-)) Ce clin d’oeil matinal et musical aux lapins, aux empotés et aux libérés m’a beaucoup amusée. Finalement, les coincés jaloux ont fini par se dérider face la souplesse des bambous et ne vont plus vouloir se laisser rempoter à nouveau. Ce bain collectif est un beau bouquet final saluaire. Bravo pour ton humour. Gloups!

    >Pierre (2):
    Je ne pouvais pas trouver ce terme si c’est de l’occitan. On dirait que tu es né en terre cévenole tant tu as de choses à raconter sur sa géographie, ses modes de vie et traditions. Ces petits canaux non seulement ingénueux et utiles sont beaux à regarder. Vraiment dommage qu’ils soient remplacés par du plastique. Merci une nouvelle fois pour toutes ces précisions intéressantes.

  23. Oh ! Ossiane, merci de tout coeur pour NEYDE ! Je l’adore mon amie brésilienne !

    De doux baisers à

    Nous nous sommes croisés virtuellement,
    Elle est une Grande Dame admirable,
    Y’a pas de doutes, poétesse d’amour insatiable,
    Dévoreuse de cultures, de mots, glamoureusement,
    Eblouissante ma chère Brésilienne, affectueusement.

    Je vous embrasse fort toutes les deux,
    OLIVIER admiratif

  24. A Neyde

    sirop d’érable sont tes lèvres quand tes lèvres sur les miennes se fondent… allez un peu de plaisanterie mais toutes mes félicitations et beaucoup de douceur pour cette pluvieuse journée, amitiés, sven

  25. Et peut-être que je pensais aussi aux branches de corail dans la mer… leur structure arborescente me fait penser aussi à notre propre système de circulation sanguine, avec ses artères, ses veines, ses capillaires et la même forme se dessine aussi avec les arbres …

  26. La bambouseraie d’Anduze… une merveille…

    J’ai justement posté il n’y a pas longtemps, un panorama du Jardin Japonnais…

    ;O)

  27. Je dis VERT
    Et la fougère frémit près du lierre
    Sur la pierre
    Nous invitant au mystère.

    Je dis ROSE
    Et de la Tanzanie je me souviens
    Du vol des roses flamands
    Qui me transporte à la fenêtre du temps.

  28. Oui, peut-être qu’on meurt aussi quelque part d’être trop sage, trop policé, trop bien taillé! pour que ça fasse joli dans un pot bien décoré, qu’aucune feuille ne dépasse ! faudrait parfois sortir du cadre, du tableau, du pot trop étroit, étendre ses branches et ses racines, prendre toute son ampleur pour se connaitre vraiment…faudrait pouvoir…. mais qui le peut vraiment ?

  29. Bonzaï

    Il fut un temps où j’aurais aimé t’emporter sous mon aile,
    loin du regard des autrs,
    te donner tout de moi,
    mettre mon empreinte sur ta vie,
    te créer jour après jour au grè de ma fantaisie.

    C’est trop grand ce monde,
    nous avons été séparés depuis si longtemps,
    on a vécu si seuls, éparpillés parmi tous ces gens,
    perdus dans une grande forêt, depuis l’aube des temps…

    Il est tellement grand ce monde,
    que nous aurions pu ne pas nous rencontrer,
    et puis nous aurions pu jamais nous reconnaître…

    J’aurais tant aimé prendre soi de toi, bien à l’abri,
    estomper les contours imprécis,
    te donner la couleur de l’imaginaire,
    l’espace de nos vies…

    Mes mains auraient bien voulu emprisonner ton visage,
    retourner le sablier,
    mais ton regard par-dessus mon épaule
    en un point du jour se perd…

    J’aurais bien aimé recueillir ton image
    sur les petits miroirs qui frissonnent
    au bout de tes doigts,
    mais la lumière fait miroiter tant de facettes de toi
    que je m’y perds…

    Nos mains tourmentent la surface liquide,
    et ce sont nos coeurs malades comme des branches inutiles
    qui se brisent,
    nos vues qui se brouillent,
    et ce sont les jours insipides qui résistent,
    et la pluie à l’intérieur de nous qui insiste,
    et une triste présence qui s’effeuille…

    Mes mots déposeront peut-être une empreinte sur ta vie,
    mais la sagesse c’est certain,
    comme le cours de l’eau,
    nous éloignera sans fin…

  30. Bonjour Ossiane,
    Après une semaine bien chargée,retour chez toi pour un peu de sérénité et de beauté des yeux.
    Il est bien vrai que notre désir, que notre amour se ressent au plus profond de notre être et notre vie passera toujours par la palette des couleurs si riche en émotions.
    Passe un bon w-end Amicalement Dominique

  31. La mer est bleue parceque le ciel s’y reflète…la poésie de Neyde est belle parceque les mots s’y intallent avec douceur…le temps est instable parceque les nuages parfois se rebellent…Sao Paulo est à la lisère de nos coeurs parceque l’Oeil ouvert accueille une Brésilienne…Neyde est sous la lumière parceque c’est un rayon de soleil…
    Prés d’elle… »Feu Roméo » sous « l’emprise grandissante » de ses mots…veille sur son sommeil…

  32. conciliabule

    dans ma cachette rose
    au milieu des froufrous
    de tout je me balance

    entre-croise tes allées
    compte les menues pousses
    aligne tes minuties

    moi je m’écarquille
    je volubile et pétille
    pas sage je me ramage

    à petits pas comptés
    ton regard s’amenuise
    à voir si petit

    regarde mes arceaux
    mes airs d’équilibriste
    mes élans trapézistes

    lèveras-tu les yeux
    vers les reflets de l’eau
    saisiras-tu la perche

    mes sourires s’époumonent
    ma bouche s’ensoleille
    le vent est dans mes voiles

    trouve le fil d’ariane
    il est rose azalée
    albizzia ou fuschia

    l’oiseau de paradis
    n’est pas où on le croit
    cherche un foulard de soie

  33. >Olivier :
    Merci pour ton clin d’œil, bon week-end !

    >Sven :
    Tu as repris les idées et les strophes de deux poèmes que tu avais écrits sur Bonsaï pour n’en faire plus qu’un seul poème sur Erable. Les thèmes développés se rejoignent et forment un ensemble harmonieux et émouvant. On est en atelier d’écriture et les mots se retravaillent pour ouvrir sur de nouvelles voies. Bravo à toi.

    >Elleiram :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Oui, un magnifique endroit. Merci pour votre gentil commentaire. A bientôt.

    >Nath :
    Tu as la tête pleine de couleurs en ce moment 😉 On voyage très loin dans tes mots. Tu vois la vie en rose. Bonne fin de soirée.

    >Dominique :
    Voilà de sereines pensées pour te ressourcer de ta semaine chargée. La symbolique des couleurs est très importante dans la façon d’appréhender les choses. Merci pour ton passage et bon week-end.

    >pierre b :
    Tu ferais un bon commentateur 😉 Les élus ont bien de la chance de recevoir tes hommages 😉 Bonne soirée.

    >bouldegom :
    Chut !

    >Nath :
    Ton lien n’est pas bon ; on voit pas la peinture.

  34. – fanou –
    merci de ton clin d’oeil.
    J’ai entendu la musique et étonnée j’ai épié la danse.

    – Olivier –
    Mon cher ami,
    Toujours un grand poète.
    Toujours un passioné.
    Belle surprise tu m’as fait.
    J’ai bien aimé ton acrostiche.
    Il m’a touché le Coeur.

    – Sven –
    Sirop d’érable sont tes mots si gentis..
    Tu as eu une journée pluvieuse?
    Ici la chaleur a été torride – 32°C.
    Sans la pluie, sans les nuages,
    j’ai réussi à observer l’éclipse de la Lune.
    Le spectacle, au complet, a eu lieu devant chez moi.

    Pierre b. –
    J’ai adoré ton texte.
    Parce que … il est si charmant!
    Un rayon de soleil ..
    C’est le soleil du Brésil.
    C’est bon que Feu Romeo veille pour moi,
    j’ai la tête dans l’air après tant d’émotions.

  35. 4 mars,

    Journée au goût confiture du jardin,
    Douceur, tendresse pour les anciens
    Que tu sois grands ou petits
    C’est pour eux aujourd’hui que tu souris.

    Toi, ma fleur d’Asie, tu ne sauras me l’écrire,
    Mais qu’importe, j’adore tellement ton rire,
    Tes yeux grands ouverts sur ce monde
    Lumière d’amour m’inonde.

  36. Bonjour Ossiane,

    Je ne comprends pas, pour le lien, moi ça marche ??????????
    Bonne journée à tous .

  37. La lune était bien trop belle
    Ciel d’étoiles d’or fin
    Si loin des inquiétudes du monde
    Un érable a recueilli mon chagrin.

    Point de mots d’amour
    Ni promesses d’un lendemain
    Seule dans le vent, mon cœur fragile
    Marche libre dans ton jardin.

    Rien ne retient mes racines
    Nul petit mot pour nourrir
    D’un humus enrichis
    Mes frêles tiges.

    Seule une libellule
    Brille dans son envol
    En robe de tulle
    Ensemence mes rêves.

  38. A propos de la question, « y a t-il un jour où les arbres chantent », comme toi je ne sais pas… mais je sais que vers le 24 décembre, les sapins déchantent … à moins que…

  39. >fanou :
    Journée toute douce pour toi et les tiens en ce 4 mars. Un beau poème émouvant autour de ce chagrin recueilli par l’érable. Fragilité et solitude. Le rêve adoucit la douleur. L’apartion de cette libellule est de toute beauté. Merci pour ta plume sensible. Je t’embrasse.

    >Nath et Michel :
    Pardonnez-moi pour cette histoire de lien, je vois très bien la peinture ensoleillée de Franck aujourd’hui. Je pense que ma connection réseau n’était pas optimale quand j’ai essayé d’accéder à ce lien hier.

    >Sven :
    Je suis 100 % d’accord avec toi 😉 A moins que quoi ?

  40. oh les misérables
    chantent quelle comédie
    en feu fanés fous (c’est crypté)

    côté cour jardin
    les arbres chantent la nuit
    au coin du bois les pieds au sec ( Aïe, 3 fausses notes)

  41. L’arbre meurt de sa fracture
    Jour de fureur et de frayeur
    Mais terminé le temps des larmes
    Le corps survit de ses blessures
    Alors affile ta serpette
    pour que les sarments ne te sermonent

  42. Fanou, j’adore … « La libellule en robe de tulle… » moi, j’avais trouvé… »les insectes aux ailes miroir »…

  43. Ce chant des arbres vous interpellent beaucoup;-)

    >Yves:
    Si tu commences à crypter et àmettre des fausses notes dès le lundi matin, qu’est-ce que ce sera à la fin de la semaine 😉 Je crois que j’ai compris;-) Merci.

    >Maria-D:
    Finie la culpabilité. Bien des tergivations avant de passer à la taille;-) Merci à toi.

  44. Bonjour à tous,

    Un essai …Peut-être que je modifierai quelque-chose ?

    branches

    Branches qui chuchotent
    Des paroles d’espérance
    ERRANCE

    Branches qui déploient
    Leurs ailes d’insouciance
    ERRANCE

    Branches qui vibrent
    Des vagues de vérité
    REVE

    Branches qui émettent
    Des signaux de fête
    TREVE

    Branches qui dansent
    Au gré du temps
    TEMPS DENSE

    Branches qui se tournent
    Vers le ciel
    ESSENCE-CIEL

    Branches qui se penchent
    Qui dansent
    TEMPS DANSES

    Branches qui se penchent
    S’épanchent dans leur
    DIFF-ERRANCE

    Branches qui s‘envolent
    Deux par deux en s’aimant
    FILS-AMANTS.

  45. >Nath:
    Bonjour Nath, pardonne ce petit délai pour te commenter. Ton poème est formidable pourquoi vouloir le changer ? Toutes ces branches t’ont conquises et ça se ressent dans ce qu’elles t’inspirent. Un très bel élan de vie et d’amour. Je note que tu aimes jouer sur les double sens, faire dériver les mots. C’est un bien un voyage intérieur poétique auquel tu t’adonnes. Touchante errance en filaments pleine de beauté. Temps dense, temps danses, tendance… Merci beaucoup Nath, continue à déployer tes ailes d’ange pour nous. Je t’embrasse.

  46. Bonjour je t’écris jute pour te félicité pour ton blog et encore plus pour magnifique photo tu as un talent fou !!! Continu a nous faire rêver bis david

  47. >david:
    Bonsoir et bienvenue;-) Je ne sais si j’ai un si grand talent mais je mets de la passion dans ce que je fais;-) Merci pour la visite, amitiés!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *