Dialogue

Arbre à nuages

Rendez-vous de printemps, aucun nuage entre nous, ta voix en écho

Lecture du Haïku Calligramme: du premier plan vers l’autre rive.

Rendez-vous de printemps
Aucun nuage entre nous
Ta voix en écho

Morceaux choisis de amichel et de Sven pour leur ascension envoûtante vers le rêve et la vie, le bel haïku de Fugitive pour son approche originale de la gémellité.

échelle de vent
pour qui veut monter au ciel
l’arbre à nuages

Amichel

Vers le printemps…

infinie pureté
exquise solitude

je gravis envoûté
les marches épurées

le printemps m’aspire
en son coeur velouté

Sven

Ta gémellité
Déliés nos corps se déhanchent
Mon reflet en toi

Fugitive  (son blog)

Photos d’arbres à nuages prises dans la bambouseraie d’Anduze.
Pour en savoir plus sur l’arbre à nuages, rendez-vous
au jardin de Marandon et sur ce site spécialisé.

65 réflexions sur « Dialogue »

  1. L’arbre de nous
    A poussé de sol
    En sol de gazon
    Tout cela pour nous
    Le dernier suspendu
    Fait l’amour ciel bleu

  2. Le petit mot amour
    Dévale du plateau haut
    Dans tes bras mon chéri
    Tu le rattrappes l enlaces
    Et puis tu me le renvoies
    Et nos coeurs se rient
    Sur nos plateaux magiques
    Si beaux si bels si hauts
    Que celui du bas est firmament
    Et celui du haut est zénith
    Le haut et le bas vues de l’esprit
    Nos coeurs unis sur le même horizon
    Posés sur un joli tapis de feuilles vertes
    Qui les repose, les agite, les murmure
    Bellement, car notre Amour est Pur
    Et si haut que nos amours nous portent
    Haut, si haut, que notre tapis s’envole
    Et nous emporte vers nous de vie!

  3. Quand je tente d’aller dans le blog d ‘Aurélie, cela m’est impossible, il est indiqué archives: Février, et puis TOP, si quelqu’un sait ce que cela signifie , merci de me le préciser.
    Je vous souhaite une très bonne nuit… pleine, de jolis rêves. Bises!

  4. L’eau nous sépare et nous fait vivre
    Seul le vent complice nous rapproche
    Fidèle au rendez-vous du printemps
    Nous frissonnons d’amour face à face
    Seuls nos reflets dans l’eau s’embrassent
    Quand le soleil est au plus haut
    Ton corps s’élève et danse dans l’espace
    Et je danse avec lui tendu vers le ciel
    Quelquefois un oiseau est notre messager
    Et nous chante à l’oreille nos mots secrets
    Quand vient le soir la brume qui descend
    Nous enveloppe d’un manteau de nuit
    Doucement je t’appelle en bougeant ma ramure
    Doucement tu réponds et m’adresse un baiser
    Le silence nous conduit au pays des songes
    Tandis que le ruisseau tout bas murmure

  5. Douce, douce,
    Comme la mousse,
    Ta peau caresse ma main,
    Ma lèvre attend
    Sur ta courbe de rein
    Un frisson, un rien,
    Voluptueux
    Comme un matin brumeux
    Tu ondules
    Comme un vague inquiète,
    Et tes yeux cherchent
    Les miens !…

  6. comme vos mots posés sont beaux et délicats,
    je vous embrasse! l’extérieur me happe ce matin, mais cette photo m’amènera à glisser quleques mots doux! mmmmmmmh de mmmh… bises!

  7. Des marches en suspens…fluidité des sentiments..rêves inachevés..Hier un astre qui joue à cache cache..Ce matin une lune pleine et ronde sur une aire de jeu..au dessus …des êtres roulants…En arrivant …un arbre à nuages..On ne pouvait espérer plus agréable parcours…
    Des marches qui conduisent vos pensées vers un regard dans lequel…vous plongez avec délice..Quelques larmes échappées…vos mouvements sont trop brusques…C’est un Blog ou l’imaginaire rime avec douceur…ou la beauté se marie avec la sensibilité..
    Puisque avec les mots on peut voyager..puisque ce Blog est un espace de liberté…puisque la sincérité est synonyme de spontanéité…ce matin Ossiane…j’aimerais te dire que  » l’Oeil ouvert » est avec « Journal d’atelier »..mes plus belles..mes plus tendres destinations..Deux endroits ou il fait bon rêver…Je vous remercie du fond du coeur…Et pour moi…simple poseur de mots…ce matin…à la lisière de ce « rendez vous de printemps »…c’est toi ….que je vois …en pleine lumière…Ceci pour tout ce que tu nous apportes..et..pour ton talent…Après tout..on peut aussi…avoir ses préférences…

  8. Lui
    Moi
    Face à Face

    « On » me dit qu’un torrent nous sépare
    Je ne vois qu’une paisible rivière

    « On » me dit que sa traversée est périlleuse
    Je me moque du danger

    « On » me parle de son monde incompréhensible
    Je l’apprécie comme Il est

    « On » me parle de Lui
    Je « les » ai écoutés, un instant
    Je me moque des commentaires de ces (c) « on ».

    Hé, les « on »
    Ecoutez moi
    Taisez vous!

    Lui seul a le droit de me parler de Lui

    C’est Lui que j’écoutais,
    C’est son silence qui me parle.

    En retrait, je l’observe danser
    En paix, je l’écoute chanter
    En songe, je l’entends rire

    Je me tais
    A quoi bon enfoncer des portes à coups de mots débiles,
    Hors d’usage à force d’avoir été balancés dans n’importe quelles gencives ?

    Reste des images traversées de grands vents,
    Impitoyables car le monde l’est,
    Tendres par ce qu’il l’est

    Je bute sur les mots par un trop pleins de paroles et d’images.
    Je me tais
    Je savoure son bien-être

    Lui,
    Elle,
    En harmonie
    Au pays des étoiles

  9. Vers le printemps…

    infinie pureté
    exquise solitude

    je gravis envoûté
    les marches épurées

    le printemps m’aspire
    en son coeur velouté

  10. Sitting on my cloud
    Wondering what to do
    Why not have a chat
    With love from me to you

    Magnifiques ces arbres à nuages …je sens que je vais sortir les cisailles …snip snip

    Bises de l’est où il fait beau pour le moment
    Judith

  11. Chacun son orthographe
    et son vocabulaire
    sa voie préférentielle
    son mode de lecture
    avançées et reculs
    onde fluide,barrages
    tu as dit dialogue
    je réponds dictionnaire

  12. hier soir, je voyais juste le premier arbre au premier plan, parler de nuage de feuilles à son nuage adoré de feuilles…
    à présent, je vois le second qui lui fait face juste sur l’autre rive, et j’entends leurs délicieux murmures en feuilles qui bruissent…

    Face à face d’amour
    Côte à côte de soutien
    Leurs racines se glissent
    sous le cours d’eau
    et se calinent le jour.

    Leurs feuilles s’envoient
    de jolies bulles d’air
    chargé de baisers beaux.
    Leurs troncs se penchent
    et s’enlacent la nuit
    pour vivre le clair de lune.

    Leurs sèves se purifient
    de leurs contacts si bons
    et s’apaisent doucement.
    Coeur à coeur de sublime
    Corps à corps de vie

  13. ridicules ?
    les caniches qui font le beau

    pas les nuages verts qui montent vers le ciel

    on peut y voir une certaine beauté

  14. >Yves :
    J’aime bien ton idée d’escalier. Bel haïku.

    >Annick :
    Bonjour Annick 😉 Tu démarres très vite à écrire ce matin ; serais-tu en manque 😉 Comme par un matin de printemps, tes mots poussent un peu dans le désordre et à toute vitesse. L’amour, l’amour toujours te donne des ailes 😉 Tes mots se posent davantage dans le troisième poème. Ca se construit petit à petit.
    Aurélie a arrêté son blog ; il n’est donc plus accessible. Bises.

    >Maria-D :
    Conversation sage sans doute, merci à toi.

    >Amichel :
    Un beau face à face amoureux que sépare un ruisseau. Tu as composé ton texte autour de cette séparation en faisant intervenir le vent, les reflets, l’oiseau qui deviennent des messagers. Douceurr, silence et chuchotements peuplent l’atmosphère de ta poésie.
    Merci également pour ton haïku échelonné, je t’embrasse.

    >Fanou :
    Doux poème d’amour sensuel ; il va commencer à y avoir des spécialistes sur le blog 😉 Merci !

    >bouldegom :
    Tu l’as bien repéré le poisson 😉 Merci.

    >pierre b :
    Escalier, échelle, marches qui conduisent au monde des rêves. Ca change des embouteillages, Pierre 😉 Tu sembles avoir voyagé en grande douceur ce lundi matin 😉 Touchée que L’Oeil Ouvert te fasse autant rêver. Si on m’avait dit ça lorsque j’ai créé ce blog, je ne l’aurais pas cru 😉 L’univers de Marie est également un formidable échappatoire dans lequel je viens volontiers me plonger. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Deus rives opposées. Attirance, curiosité, envie de découverte ; on peut aussi se poser ces questions. Merci pour cette réflexion.

    >Nigra :
    La rencontre entre deux êtres est un thème que tu développes souvent dans tes poésies avec grande originalité. Tu ajoutes dans celle-ci, des pointes d’humour, de la hardiesse, l’envie de clamer son indépendance face aux préjugés des « on », un peu de rage et une grande envie d’harmonie. Un beau poème plein de sens.

    >Sven :
    Une montée d’escalier envoûtante pour accéder au sacre du printemps. Belle image ce cœur velouté. Merci pour ce poème rayonnant.

    >Pierre (2) :
    Un point d’accroche en verticalité, deux points en amour transversal, trois points de convergeance. Merci pour ces trois beaux haïkus imagés.

    >brigetoun :
    Je suppose que c’est le calligramme qui t’a inspiré cette jolie danse. Merci.

    >Feu roméo :
    Comme toi, j’ai pensé aux mots. Belle façon de rebondir 😉

    >Judith :
    La tête dans les nuages pour cette conversation amoureuse 😉 Thanks a lot, Judith. Pas de cisailles autorisées pour l’instant sur ces deux amants ; je veille à leur tranquilité 😉 Bises d’un ouest éblouissant.

    >Chris :
    Bonne idée d’avoir opposé le dialogue au monologue. La vie coule toute douce. Merci Chris.

    >Pam :
    Très amusant ton poème canin 😉 Mais il est vrai que tu n’es pas une sculptrice animalière pour rien 😉 Tu saurais sculpter la végétation. As-tu déjà essayé ?

  15. sourire.. coucou Ossiane, je te donne ma vue sur mon premier poème..

    le premier arbre, je le vois en tronc avec des petits gazons tous plats à diverses hauteurs..le tout premier étant celui du sol, évidemment…
    Alors m’était venue cette idée..
    un arbre de deux amoureux , dont la passion s’embrase à raz le sol, puis gravit l’échelle du temps en grandissant, en bravant le courant du tant, pour se retrouver sur ton image, sur le plus haut palier actuel.. qui n’est pas le dernier…

    et si t’es sage, Ossiane, je te donnerai mes images pour le second poème, j’avoue que c’est parfois fort difficile de me suivre. Je t’embrasse, et passe une bonne après midi! bises.

    Ps: merci pour les précisions pour Aurélie, je respecte son choix, je regrette pourtant énormément ses partages que j’aime fort. Je t’embrasse, Aurélie! j’étais passée dès hier à mon retour regarder des aquarelles et tes mots.

  16. >Fugitive:
    J »aime beaucoup ton haïku sur ces arbres jumeaux ainsi que les images qu’ils renvoient. Hommage mérité;-)

    >Annick:
    J’aime ton image de jardin en petits paliers suspendus. Ce doit être possible de créer de tels jardins dans la réalité. Je comprends que cet arbre embrase tes deux amoureux;-) Je suis sage… Attention à la suite 😉

    >L’oeil vagabond:
    Tu es la bienvenue à tout moment, Chris. Bises.

  17. Belle sélection Ossiane
    Chapeau bas à vous trois : amichel, sven et fugitive
    _____

    Nous sommes des nuages ondoyant dans les branches
    Des nuages qui se mirent dans l’onde courante

    Nous nous sommes rencontrés au-delà des deux rives
    Nous nous sommes reconnus dans nos cœurs en dérive

    Toi tu as ta vie rive droite, moi j’ai la mienne rive gauche
    Toi et moi sommes frères, frères nuages sur les deux rives

    Miroir de nos deux images, écho de nos deux voix
    Lumière de notre singulière rencontre au-delà des rives

  18. c’est délicieux amichel, sven, fugitive, et toi aussi Maria-D

    Quand je regarde ton image, Ossiane, je vois aussi le titre, et puis je lis le haiku, toujours fort délicat en force, et puis le calligramme…

    « Dialogue » m’a inspirée fort… et menée dans mes mots. Sans ce titre, d’autres mots, peut être… qui sait???.

    Pour le second poème, « dialogue » m’a interpelée..
    Et j’ai vu une amoureuse tout en haut de l arbre, son amoureux sur le premier gazon suspendu…l’aimée laisse doucement descendre un doux papier de sa plume tendre qui sautille de paliers en paliers pour s’accueillir dans les bras de l’aimé, qui regarde le papier…l’aimé sort sa plume, y glisse deux mots, et souffle sur le papier qui par la bise de l’air vole jusqu’au plus haut plateau en herbe verte où sa belle se repose….
    et leurs coeurs sont heureux de leur oeil ouvert qui lit ou de leur ouvert qui écrit de sa plume délicate et amoureuse, et le plateau du bas est l’égal du plateau du haut, juste le hasard, la belle qui se repose en haut près du vent, et le bel qui se serre sur le plateau du bas…
    les deux plateaux magiques de tant brillent au firmament au zénith en égal, en respect total de l’autre qui se vit d’être lui, et se vit aussi par ce que l’autre offre de lui….
    le soir ils s’endorment sur leurs tapis de feuilles qui bercent, remuent leurs corps amants, leur amour leur étincelle de vie, leurs lits de feuilles de bels tapis, et le rêve envole deux tapis, et les deux coeurs se retrouvent de vrai et se serrent fort de vie de vérité belle et jolie si pure de vie……….

  19. mes deux images pour toi, Ossiane, car tu es sage…et la plus jolie image reste celle de ces deux arbres face à face, le tronc croqué de se retrouver chaque nuit, de tendre leurs cous, pour enjamber le cours d’eau, retrouver le dialogue à partager pour le bain de minuit….si délicieux de vie!

    je te souhaite une bonne fin d’après midi..

  20. C’est une écriture étrange…virgule à l’envers..rose fushia…points en suspension..Je découvre en haut d’un escalier en colimaçon..une crête de coq…sorte de huppe végétale abandonnée par son propriétaire…Je crois distinguer des nuages verts…posés sur les branches d’un arbre…Sur le sol deux parallèles…une ligne d’eau…un trait de sable…Une énigme posée à la lisière d’une forêt tout de noir vêtue…C’est une histoire troublante…sortie d’on ne sait quel imaginaire…une ascension vers la fantasmagorie…sans doute l’arrivée du printemps…

  21. amichel, sven et fugitive.
    Toujours merveilleux lire vos poèmes.
    C »est un beau trio de poètes.

  22. >Maria-D:
    Bonne idée d’avoir évoqué ces deux rives opposées dans ton poème mais qui finissent par se rapporcher. Merci pour ta belle plume.

    >Annick:
    Très honorée que tu vois tout cela dans ces photos;-) Imagination fertile.

    >pierre b:
    Le printemps fait faire de drôles de choses;-) Tu décryptes les lignes, tu décèles des signes, tu repères des formes, tu retrouves même tes points de suspension dans le paysage. Il va falloir mener l’enquête Sherlock pour comprendre ces passerelles entre rêve et réalité:-) Merci beaucoup, je t’embrasse.

  23. Miroir
    Mon beau miroir

    Dis moi qu’on se ressemble
    Qui se ressemble s’assemble

    Je pouffe

    Tu te tailles à ma mesure
    Je me taille à ta mesure

    Je pouffe encore

    J’ai aimé tes écrits
    Tu as écouté mes récits

    J’ai plagié ton style
    Tu n’as rien dit

    J’apprends vite, très vite
    Tu fonctionnes au profit

    J’ai accepté sans compromis
    Tu ne l’as pas compris

    Il y a des jeux
    Passionnants
    Etourdissants
    Mais dangereux

    Game is over

    Miroir
    Mon beau miroir

    D’un jet de mots
    Je te brise

    Il est l’heure de partir
    L’heure d’effacer ton image

    Je ne cesserai de sourire
    Même sans ton doux ramage

    Mon dernier mot
    est un Merci

    Je pars au gré des flots
    Sur la route de l’oubli

  24. >Catherine:
    Merci, belle journée!

    >Nigra:
    Toujours la relation à l’autre dans ce beau poème mais cette fois-ci dans le reflet qu’on a de soi. Ressemblance de l’image projetée jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable. Miroir brisé pour se libérer de son image et être vraiment soi. Merci Nigra pour la richesse et l’émotion de ta poésie. Je t’embrasse.

  25. Qui crois -tu que je suis?
    ce que je cherche à être
    mon reflet dans tes yeux?
    simple illusion d’optique
    ou vérité cachée?

    ainsi va le mystère
    qu’on ne peut l’oublier

    pas de jeu sans profit
    même non déclaré
    te sens -tu donc vaincu
    ou juste fatigué?

  26. Neige de printemps!
    Les mitrons se faufilent,
    Bras levés,
    Chargés de tropéziens;
    Epreuve cavalière,
    Ils sautent la rivière…
    Chantilly, sucre glace,
    De mille pointillés
    Leur monde est constellé.

    Seriez-vous Angélique(s),
    Framboise et puis Myrtille,
    Là-bas au rendez-vous?

    Un nuage de crème,
    Un soupçon de verveine;
    Entre nous, qu’oubliai-je?

    Ah la menthe!
    Elle file en dentifrice
    Sur la brosse bonsaï

    Ma voix imaginaire
    s’est bien payé de mots.
    Au jardin « l’Oeil ouvert »
    A chacun son écot!

  27. Merci Ossiane pour ce rendez-vous avec le renouveau, l’aspiration à la pureté, l’espoir, le printemps de la vie…

  28. Ce matin, j’ai lu ces quelques lignes sur les nuages…

    « …les nuages sont comme cela, ils sont tellement loin, ils viennent de si loin, du centre du bleu…légers comme la neige et fragiles… ils ne font pas de bruit quand ils arrivent, …. les gens d’ici ne savent pas parler aux nuages, ils font trop de bruit, trop de gestes, et… les nuages restent haut dans le ciel… puis les nuages s’écartent, ils vont ailleurs, plus loin que les villes… ils vont jusqu’à la mer, là où tout est toujours bleu…  »

    et j’ai pensé à vous.

  29. Ossiane,

    Doucement
    Tanquillement
    L’apaisement
    Éfface le chagrin
    Sans pourtant oublier ce qui l’a causé
    Et Sven, ce texte sur les nuages est trés beau,
    Ça donne envie d’être un nuage!

  30. Pardon, Ossiane

    Un clin d’oeil à François
    et à son jardin que je visite souvent

    Dialogue sur … l’art topiaire

    – Eh, toi,
    de l’autre rive!
    Je veux te demander un faveur.
    Dis-moi :
    Qui est ton coiffeur?

    – Oui, je vais te dire
    Je vais te donner l’attention
    C’est François, le jardinier topiaire
    du Jardín du Marandon.

    – Quoi?
    Tu as dit François?
    C’est pas possible!
    C’est le mien, aussi.
    Mais,
    il m’a dit
    que je serais,
    au monde entier,
    l’unique a porter
    cette coupe de cheveux.
    Bon Dieu!
    Et je l’ai cru!

    – Allez, mon ami,
    Courage!
    Il est sage,
    C’est ça qu’il dit à tous,
    à moi, à toi,
    à mes frères..
    C’est pour nous convaincre
    et vaincre
    dans son art topiaire.

    Mais, enfin…
    Regarde dans l’eau,
    nous sommes restés très beaux.
    et nous faisons,
    maintenant,
    au Blog d’Ossiane,
    rêver les poètes
    qui posent ici
    en vers, en poèmes,
    ses mots plus secrets.

  31. >feu roméo:
    Après le miroir brisé de Nigra, une autre vision du reflet avec le regard des autres projeté sur soi. Merci pour ce poème à tiroirs et à questions.

    >Bernard:
    On change carrément de registre ;-)) Ton poème gourmand est très amusant et inventif. J’hésite entre framboise et myrtille, le nuage de crème ou le soupçon de menthe. Ton évocation tropézienne est tellement bien faite qu’on a l’impression de voir le paysage s’animer. As-tu pensé à la nappe du pique-nique ? Merci pour ton humour à nuages.

    >Sven:
    On a tous grand soif de cet élan de vie. Bien sympathiques les nuages que tu décris. Heureusement qu’ils existent pour décorer le ciel et nous faire rêver. Bises.

    >Cristina M:
    Ton écriture est plus paisble ce matin, Cristina. Garder en mémoire les traces du passé sans occulter le présent et les jours à venir. Tendresse.

  32. nappe
    de rêve
    pique
    d’amour
    pas de panique…
    Mais si tu as envie d’un peu moins de pointillés
    Fais moi plaisir
    Enlève un « s » à mille

  33. Les beaux, les doux, les merveilleux nuages qui nous entrainent autour de la terre en rêve d’enfance et de grands enfants.
    Les mots de Sven évoquant les nuages m’ont ramené à ce beau poème de Wang Wei que j’aime beaucoup

    « Au milieu de l’âge, épris de la Voie.
    Sous le Chung-nan, j’ai choisi mon logis.
    Quand le désir me prend, seul je m’y rends :
    Seul aussi à jouir d’ineffables vues…

    Marcher jusqu’au lieu où tarit la source,
    Et attendre, assis, que se lèvent les nuages.
    Parfois, errant, je rencontre un ermite :
    On parle, on rit, sans souci du retour. »
    Wang Wei
    Entre source et Nuage/ François Cheng/Albin Michel

    Bonne soirée contemplative à vous tous

  34. rectif
    « Marcher jusqu’au lieu où tarit la source »

    Ossiane pourras-tu rectifier cet oubli

  35. Et les pierres parlent à l’eau,
    Et les arbres parlent aux pierres,
    Et les feuillent parlent du beau,
    Et l’ombre parle à la rivière,

    Et le dialogue se fait!
    Chut! Sachons écouter!

    bises à tous Yo-cox

  36. Les feuilles de l’arbre murmurent
    Un je t’embrasse chargé délice
    Ce petit mot charmant se déguste
    L’échoOOOoooO reste en flots tendres
    L’eau se savonne se clapote se berce
    L’autre arbre en face se fait caresse
    Son clin d’oeil sourit l’eau savonneuse
    Libres bruissent ses feuilles amoureuses

  37. Bonsoir Ossiane,

    Je n’ai pas encore eu le temps de te répondre, tu me demandais : » Tu saurais sculpter la végétation. As-tu déjà essayé ?  »
    Je pense que je saurais , mais je n’ai pas essayé.

    Quel régal de lire toute cette imagination, ça fait du bien.

    Bises

  38. >Bernard:
    C’est corrigé. Beau clin d’oeil à ce pique-nique;-) Bonne nuit .

    >Maria-D:
    Merci pour ce beau poème. Il y a de belles choses dans les livres de François Cheng. Trop de nuages chez moi pour contempler la lune;-) Bises.

    >Yo-Cox:
    C’est gentil de passer par là alors que je te sais si occupée. Merci pour ce jeu des correspondances entre les éléments de la nature. Une autre forme de dialogue en murmures. Je t’embrasse.

    >François:
    Oui, j’ai vu le beau poème qu’elle t’a dédié, monsieur le coiffeur jardinier de Marandon:-)

    >Annick:
    Merci pour ces bulles d’amour échangées entre ces deux arbres. Ca savonne fort dans le ruisseau;-) Bonne nuit à toi.

    >Pam:
    Je me doutais un peu que tu saurais faire ce genre de sculpture. La 3D, ça te connait;-) Bises du soir.

  39. Quel dommage le trop de nuages
    La lune était si magique en éclipse
    Dans la nuit de samedi à dimanche

    Bonne nuit Ossiane
    en cette nuit de lune encore ronde

  40. >Maria-D:
    Cette éclipse de lune m’est complètement sortie de la tête et j’ai tout raté samedi soir alors que le ciel était clair, je crois ;-( J’aurais bien aimé essayé de prendre quelques photos. Ce sera pour une prochaine fois. Bonne nuit.

  41. >pas de jeu sans profit
    >même non déclaré

    Jeu
    « Chaque partie jouée est une forme d’œuvre d’art.
    Le trait le plus évident du jeu n’est autre que sa différence avec la réalité
    Le jeu n’est plaisant que dans la mesure où cette entrée dans le jeu, en latin in–lusio, c’est-à-dire illusion, est librement consentie.
    Le jeu est l’occasion d’émotions puissantes
    Le jeu «est condamné à ne rien fonder ni produire, car il est dans son essence d’annuler ses résultats
    La règle du jeu consiste « à fasciner le spectateur, en évitant qu’une faute conduise celui-ci à refuser l’illusion ».
    Mais s’il est facile de tout perdre, on ne saurait tout gagner… » Wiki

    « La vie est un jeu où les absents ont toujours tord  » S.

    Vainqueur ou vaincu
    Quelle importance?

  42. Bonsoir Ossiane et les autres,

    J’avais envie de faire un petit coucou, et comme j’aimais aussi cette photo, ce dialogue qui s’instaure, je dépose ce poème qui date de l’été dernier, encore une fois ! Point de bâton, dans la photo, mais un fil invisible de dialogue, de partage, de voyage ….

    Où m’emmènes-tu ?

    Où m’emmènes-tu la belle
    Dans ce pays merveilleux
    Explorer les frontières
    De nos doigts silencieux ?

    Un mouvement de nos yeux
    Esquisse une courbe périlleuse
    Et un bâton subtil
    Dessine une danse qui fascine.

    Nos mains accompagnent
    La musique du corps
    Nos regards se croisent
    Dans l’attention de ce qui nous relie.

    Nos silences se lisent
    Nos sourires résonnent
    Le bâton il s’oublie
    Dans la magie des corps.

    Accord des corps
    Résonance des temps
    Le bâton est décor
    Il est aussi le vent.

    Il s’en va doucement vers le soir
    Au détour d’un hasard
    Virevolte sur le tard
    Pour se perdre dans le noir.

    Tu es tronc
    Je suis pattes
    Le bâton, il est ailes
    Et nous composons l’envol des hirondelles.

    Sur les sons, nous nous amusons
    Sur les pentes de l’oubli
    Laisser aller l’abandon
    De nos désillusions.

  43. >Nath:
    Je sais que tu aimes bien les fils;-) … les fils de discussion entre ces deux êtres qui se traduisent par le mouvement des yeux, des mains, du corps. Communication en résonance dans le silence. Un beau poème mélancolique et émouvant. Merci à toi et bonne nuit.

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