Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Regard dans le vague
la courbe de sa nuque
elle et son double
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
Regard dans le vague
la courbe de sa nuque
elle et son double
Nombre de billets : 15
Le Journal de Voyage:
– La Galerie des Passagers a vu le jour ce mois-ci pour permettre aux visiteurs de mieux faire connaissance. Elle comporte une petite dizaine de portraits de visiteurs et peut être à tout moment complétée si on m’en fait la demande par email.
– Je souhaite la bienvenue aux petits nouveaux: Max. Haddon, Anne V., Rachel et Véronique.
– Un problème de vigilance exagérée qui encourage la délation avec l’ajout de la mention « Alerter » en bas de chaque note et commentaire. Le mouvement de résistance continue sur d’autres blogs afin qu’on revienne au mode plus raisonnable d’alerte original.
– Articulation du Voyage: Après les bulles de la fête, les bulles de la glace dans l’eau. L’eau nous mène au bord de la mer avec le pêcheur. Qui dit pêcheur dit poisson, puis on remonte à la surface de l’eau avec les algues qu’on retrouve accrochées sur les pieux. Le regard s’élève pour aller à la rencontre de quatre silhouettes à l’horizon. De quatre on passe à une, celle du marcheur puis à deux, celles de l’enfant et du père. Le père nous mène tout naturellement vers l’enfant et plus particulièrement trois petites filles téméraires et volontaires. Le château de sable conduit la dernière fillette à faire un voeu. Son rêve se concrétise sous la forme d’un vrai château. Un ciel sombre au-dessus de la surface du lac nous conduit à pencher notre regard vers le miroir d’eau nocturne.
◊ A Neyde du Brésil de jouer maintenant !
CARAVANE de rêves
Affrontant les trêves.
Poète solitaire
À l’air austère,
PÊCHEUR d’illusions
Prend le POISSON–Papillon
Qui glisse à la lumière
Sur la SURFACE de l’eau.
Son âme sourit
Son âme gémit
En INTERVALLES
Des hauts et des bas.
Tout d’un coup
Silence partout
Silence de la brume
Silence du ciel
SILENCES …
Rien ne bouge,
ni le vent, ni les ondes
Silence profond
Et seulement le MARCHEUR
Regarde le bonheur
D’un PÈRE et son ENFANT
Ensemble bâtissant
La CONSTRUCTION en sable,
Près de l’eau, peu durable.
Il faut construire sur la pierre …
Personne ne le voit, mais
dans son coeur, le père
Grave le VOEU de ne pas faire
CHATEAU en Espagne
Pour son enfant
Et en rêvant
Il ferme les yeux
Et sa pensée
Monte aux cieux
Gagne l’infini
En toute vitesse,
En douce MÉLODIE
De paternelle tendresse.
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Fleur de nuage
des notes en gouttes de pluie
lune complice
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Un ciel d’orage
le palais des légendes
vaisseau fantôme
◊ Auparavant, un simple encart situé en haut à gauche de nos blogs permettait de signaler au modérateur tout débordement raciste, pédophile ou diffamatoire. C’était amplement suffisant. Depuis quelques jours, l’encart a été supprimé pour être remplacé par la mention « Alerter » en bas de chaque note et commentaire déposé. Cet insistant appel à la vigilance et à la délation me parait exagéré. Il fait naître la suspicion sur le blogueur et les visiteurs qui peuvent avoir l’impression d’être surveillés. Il faut savoir qu’en tant que blogueurs responsables, nous veillons déjà au contenu de nos blogs et respectons la charte du Monde. C’est pourquoi je demande au Monde de nous faire confiance et d’enlever cette mention en bas de chaque note et commentaire. J’ai envoyé un ticket au Monde pour signaler ma réprobation.
◊ Voir les blogs qui en parlent: L’oiseau des îles, Le Chasse-clou, Bloguer ou ne pas bloguer ? » Les délateurs anonymes, Zazimut – Suspicion et délation, Les jalons du temps – Traces
◊ Voici la réponse du Monde à mon ticket. Au prétexte de toujours plus de sécurité, je pense également aux caméras qui seront de plus en plus présentes dans les villes, nous entrons de plein pied dans une société de surveillance alors qu’il faudrait développer la responsabilité individuelle et le lien social. « Big Brother is watching you » de Georges Orwell est plus que jamais d’actualité. Blogueurs et visiteurs, si vous éprouvez le même sentiment que moi, faites part de votre réprobation au Monde en envoyant un ticket ou un mail au responsable de la plateforme afin que l’ancien bandeau qui permettait de signaler un abus retrouve sa place originale et que la mention « Alerter » soit supprimée des bas de note et de commentaire.
Bonjour,
La fonction « Alerter » sur les pages de blogs n’est nullement dirigée contre les auteurs de blogs sur notre plate-forme. Au contraire, Le Monde.fr met tout en oeuvre pour offrir aux auteurs de blogs tout le confort et la sécurité possibles.
La loi sur l’économie numérique – et la jurisprudence récente en matière de diffamation – impose à tous les services de blogs certaines contraintes, et notamment de donner facilement aux lecteurs la possibilité de signaler un contenu contraire à la loi. La présence de cet outil de signalement sur toutes les pages (billets de blogs et commentaires) permet de repérer des contenus contraires à la loi plus efficacement que le simple lien en haut de page des blogs.
Nous poursuivons nos efforts pour développer la qualité de notre plate-forme de blogs et améliorer, jour après jour, la mise en valeur de la vaste majorité des blogs que nous hébergeons.
Cordialement,
L’équipe du Monde.fr http://www.lemonde.fr/blogs
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre
Petite fille de l’air
elle file comme une flèche
les ailes du désir
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Château de sable
elle flotte dans son rêve
reflet de son âme
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
En rouge et vert
voyage d’une petite fille
vers le grand bleu
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Enfant de l’amour
sa main dans la sienne
être; ensemble
Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas
Poète arpenteur
plage de l’invisible
qu’il foule sans fin
Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers le fond, cercle
Loin de tout
suspendues dans la brume
entre mer et ciel