Caravane

Caravane

Le jour se lève, un flux de particules chemine en cortège

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Le jour se lève
un flux de particules
chemine en cortège

64 réflexions sur « Caravane »

  1. Caravane = un balancement le soleil brulant= des souvenirs =une vie !

    Cette semaine a la TV un reportage avec L Bignolas .Qui sera intéressé?

    A bientôt.Noisette.

  2. Entends
    Monter
    Des nuits, de la sourde inconscience
    Le sang bleu du silence
    Le tambour onirique
    Lointaine
    Effervescence
    Et du lac inconnu, songe immense
    Se délient des pensées
    Essaime
    Transparence
    Exotique semence
    Le soupir étoilé
    Le monde fugitif mémoire amoncelée
    En mille fleurs géantes
    S’ouvrent à la surface
    Du ciel illuminé
    Des chants purs et des bontés de vide
    Sublime liberté
    Quand tu fermes les yeux, écoute sans parler

  3. ………………………………………….

    voeux des pauvres gens
    les pastilles d’hostie à l’eau
    la quête dans les rues

    ………………………………………….

    andrée wizem

  4. de l’indéterminé et du précis,
    empilés et jaillissant,
    ponctués et ondulant,
    le mouvement entrainant
    de ce que je ne reconnais pas

  5. Comme un petit collier
    De pastilles de couleurs
    De l’air du temps
    Qu’un enfant glisse à sa main
    Ou à son cou
    Et s’en mange une tendre
    Et regarde les autres
    N’ose pas y toucher
    Pas encore
    Il est trop tôt
    Pour tout manger
    La vie se déguste
    Dans son palais précieux
    Toute délicatesse
    Dès que c’est possible

  6. ___

    A trop festoyer
    Lombric désarticulé
    An huit – deux janvier
    ___

    Sourire et belle journée à tous. Ici, grand soleil.

  7. je ne passe pas souvent faute de temps, mais à chaque fois c’est un réel plaisir pour les sens qui me resource…bonne année et merci pour ces moments de ravissement.

  8. A l’oeil ouvert
    a ossiane

    désagrégation

    partir au plus profond de soi
    chercher la solitude
    éclater ses certitudes
    y trouver sa propre foi

    conjonction

    le temps de l’errance
    rencontre fortuite
    l’encontre d’un fuite
    différentes ressemblances

    Agrégation

    dans le désert sociétal
    raccrocher son âme
    à une imaginaire caravane
    suivant le chemin qui s’étale

    admission

    accepter la différence
    rechercher les connivences
    en quête de l’essence
    au travers des silences

    concrétion

    iréel et sublime matière
    divisible / indivisible
    sur l’éclat de l’invisible
    dans laquelle je m’insère

  9. Bonjour à tous

    Tout d’abord, félicitation Ossiane, c’est une photo extraordinaire de beauté et d’originalité.
    _
    La caravane n’attend pas
    Le jour se lève
    Il faut partir
    Nous sommes tous
    Des enfants du voyage
    Vers un autre demain.
    Le chemin est long
    La route est difficile
    Chaque jour tout recommence
    Pour un nouveau départ
    Et ce très long cortège
    Formé de vous et moi
    Cette grande galère
    Où chacun doit ramer
    Nous conduira peut-être
    Là où nous voulions aller…
    Mais le jour se lève
    La caravane n’attend pas
    Il faut partir.

  10. Devant mes yeux
    Bilan de fin d’année
    Défile la caravane
    de mes jours passés
    Tant de couleurs,
    d’épines, de fleurs
    lègers ou lourds,
    mais toujours
    tant d’Amour
    Bilan fait,
    sur le gaillard
    de ma vie
    je regard
    j’essaye de regarder
    l’avenir
    Mais, par hasard,
    le pieux brouillard
    cache mes jours à venir…

  11. Bonjour à tous

    Ossiane

    Ton calligramme est vraiment beau..et je reviendrai….plus tard.

    J’aime beaucoup vos mots, MONIQUE et NEYDE

    Bisous.

  12. Mesdames et Messieurs et les Voyageurs
    Sont priés de se rendre porte 2008,
    Pour embarquement immédiat :

    Voyage dans l’Infiniment Petit :

    Les particules
    Envoyées hier
    Ont, semble-t-il,
    Bien cheminé
    Le long des fils
    De la toile d’araignée
    Qui nous relie,
    Et nous unis
    Contre vents et marées.
    J’ignorais leur tête,
    Ces bouilles toutes en rondeur,
    Qui semblent si légères
    Pour libérer du bonheur.
    Est-ce le trop plein d’énergie
    Que tu nous redistribues
    Comme par magie,
    De si bon matin ?

    http://www.fnal.gov/pub/today/images05/CERN-Higgs.jpg

    ————————————–

    Voyage dans l’Infiniment Grand :

    Soupe primitive….
    Soudain,
    Un matin :
    « « ! > BIG-BANG

  13. Lever de rideau
    Ombres et lumières
    Théatre de la vie

    Entre chien et loup
    Des idées noires ont germé
    Un essaim d’ennuis

    Au lever du lit
    L’opacité et le flou
    Compagnons du jour

    Pensées volatiles
    J’ai passé une nuit blanche
    Remue-ménage

  14. Oups, ya eu un prob…
    suite du voyage …

    Voyage dans l’Infinment Grand :

    Soupe primitive,
    Soudain,
    Un matin :
    BIG-BANG !
    Explosion de matière,
    Projection à la ronde
    D’une multitude de mondes :
    Alignement de sphères,
    Nébuleuses et Galaxies,
    Pour coloniser l’Univers,
    Et engendrer
    Des milliards de Vies…..

    http://www.harissa.com/D_Arts/images/hubble10.jpg

    Le commandant de bord et son équipage
    Vous souhaite un agréable séjour
    A bord du blog d’Ossiane !

  15. Ossiane,

    J’étais partie
    Et à mon retour
    La caravane des mots
    Était entrain de passer
    Sur mon chemin,
    Ouf…
    Un peu de retard
    J’ai pris
    Pour vous souhaiter
    À tous une très Bonne Année
    Pleine de beaux rêves
    Et toujours de moments si paisibles
    Comme on les peut retrouver ici.

    Merci à Monique, Marc et Claudie pour vos mots si beaux sur la note de Litorine.

  16. 2008 Année de l’insolite :
    Qu’elle te soit chaude, hot, brûlante, passionnelle et inextinguible.
    Meilleurs feux à toi

  17. Claudie

    Bonjour Claudie, merci , cela me fait plaisir que tu aies aimé mes quelques mots.
    Le ciel est gris aujourd’hui et chez toi en particulier, puises dans les réserves de soleil, il y en a plein à prendre sur le blog d’Ossiane. Insère-toi dans la caravane et rêve avec nous, si ce que tu as écrit te concerne, je te dis courage et t’embrasse.

  18. les mots bien alignés
    très bien ordonnés
    bien rangé sur les étagères
    dans ces fabuleux dictionnaire
    livré à notre au bon vouloir
    ils livrent le secret de leur histoire
    on aime leur consonnance
    il on en nous une résonnance
    il nous rapelle des souvenirs
    nous évoque des plaisirs
    nous provoque des songes et des rêves
    comme une monté de sève
    de leurs beauté nous interpelle
    et souvent nous emerveille
    mais lorsque la pensée les arimes
    comme une caravane en prose ou en rime
    il deviennent voyageur du temps
    ils échappent a leur carcant
    aux usages tellement convenus
    partent a la rencontre de l’inconnu
    laissant .des traces indélébiles
    sur les sable mouvant de la mémoire …
    s’arimant sur ces territoires
    s’avancant comme des presqu’iles
    ou souffle le vent de l’infini

    merci a christina M

    ceux de bernard ce matin sont magnifiques comme souvent

  19. Bonjour, Monique

    Merci pour tes conseils….aujourd’hui, le rêve n’est pas bleu, effectivement, il me manque le soleil…et mes pensées sont troubles. Pourtant, les photos d’Ossiane invitent au rêve, alors, je vais t’écouter et essayer de m’insérer dans une caravane optimiste….

    >Merci à Christina M pour ces gentils commentaires sur la note Littorine.

    Bulles en cavale
    En ballet aérien
    Ronde de plaisir

  20. Vaisseau

    Réseau spatial
    Lumières qui s’assemblent
    Vœux de lumière

    :>))
    nouvelle année: Ossiane boit et la caravane passe

  21. Marc,
    Jolies rimes, jolis vers, combien de poèmes, combien de poésies, combien de chansons le monde fera-t-il encore de tous ces mots du dictionnaire dont les agencements paraissent infinis et pourtant ne le sont pas ;-)mais qui, au regard du sens poétique que nous leur donnons, nous laissent encore un vaste champ de créativité.
    Comme toi, j’ai beaucoup aimé l’écrit très matinal de Bernard, quel talent!
    __

    Quand l’or dans le verre
    Devient l’eau de la mer
    Et bulles éphémères
    __

  22. Caravane de poètes
    traversent
    L’Oeil Ouvert
    Et laissent
    à découvert
    les traces de ses pensées.

  23. Bien plus que des pépites
    Les hosties de son sang
    Qui splitchent son coeur aimant

    Merci pour tes mots Neyde, quel belle suite de clichés d’Ossiane si délicatement écrite.

  24. Une petite erreur, sur mon commentaire de 17h58, il s’adressait à Marc et non à Christina, peux-tu corriger Ossiane. merci d’avance infiniment.

  25. voyage voyage
    de l’exprimé
    en ascension
    et virages
    elles processionnèrent
    sur leurs intangibles traces

    juste prendre le nécessaire
    en filature
    le bruit fut inouï
    un certain clapotis
    à la mesure
    de la demande
    sans espoir de retour

    il fallait poursuivre
    ou mourir
    nous choisîmes d’en rire
    mais n’en imprimèrent pas moins
    une bonne cadence

    on ne sait jamais
    si s’arrêter
    en de pareils élans
    cautionnent
    la ride des habitudes
    ou bien
    le déploiement de la voie.

  26. Lendemain de fête, tout remettre en ordre de marche, esprit au ralenti, petit contre-choc qui fait que j’interviens un peu tard 😉 Mais pas eu besoin de cachet effervescent 😉 Je vous signale que Neyde a illustré en poésie le sommaire de décembre et que j’ai répondu à vos commentaires sur « Aurore ».

    >Noisette :
    Souvenirs ou envies de désert pour vous 😉 Belle nuit, Noisette.

    >Bernard :
    Je me joins au chœur, œuf course 😉 Ta palette de mots est d’une grande richesse et beauté pour exprimer ce monde abstrait. Merci pour tes mots lumineux. Bises.

    >Andrée :
    Originales ces hosties ! Heureusement que tu n’as pas évoqué les pastilles effervescentes pour lendemain de fête 😉 Merci et bonne nuit.

    >Brigetoun :
    Beau ressenti justement exprimé ! Ton dernier vers me fait rire 😉 C’est bien que vous perdiez vos repères sur mes photos 😉 Pour en savoir plus… me demander 😉

    >Bourrache :
    La bûche est mal passée, Bourrache 😉 Sourire vers toi 😉

    >Aliselle :
    Bonsoir et bienvenue. Très gentil à toi d’avoir pris le temps de déposer ton ressenti. C’est bon de savoir que le blog fait du bien 😉 Au plaisir de te revoir ici.

    >Marc :
    Touchée en plein cœur 😉 Je reconnais le parcours d’intronisation que tu as fait sur le blog depuis ton arrivée ici. Installation en plusieurs étapes, en observations, en complicité, en invivisible. Tu as su bien t’insérer et prendre du recul si tu as réussi à écrire ce poème. Merci pour cette franche analyse poétique.
    Caravane, file indienne, déroulé de mots voyageurs du temps, voilà une autre belle approche. L’année 2008 démarre bien en inspiration Merci à toi.

    >amichel :
    Coucou de 2008;-) La caravane passe et amichel aux abois monte à toute vitesse dans le vaisseau de peur de rater le coche 😉 Ouf, tu as eu chaud 😉 Bises du soir.

    >Salade :
    Pour moi elle est brisée, Salade 😉 Bonne année à toi !

    >Monique :
    Merci Monique. Et bien voilà tu as tout compris 😉 La caravane d’un nouveau voyage à suivre entre amis avec le moins de galères possible et sans connaître la destination;-) N’est-ce pas une grande aventure? Bises chaleureuses vers toi.

    >Neyde :
    Ta caravane est un peu morose au début, mais l’amour comme souvent dans tes poésies est toujours présent pour aider à surmonter les obstacles. L’œil toujours bien vif et droit sans crainte du brouillard, je compte sur toi Neyde 😉 Merci pour ton beau poème vivant.

    Bien vu la caravane des Poètes 😉 Bises.

    >Claudie :
    Merci Claudie. Humeur un peu diffuse dans tes mots, incertitude et doutes, les contours d’une nouvelle année qui vont bientôt se dessiner sans flou, opacité et nuit blanche. Aie confianc ene la vie, Claudie. Merci pour ton poème émouvant, je t’embrasse.

    >Christinneeeeeee :
    Infiniment petit, infiniment grand… Superbes petits voyages que tu nous proposes avec bonne humeur et humour 😉 Ca claque, ça bouillonne d’énergie. ta soupe primitive doit redonner du tonus à tout le monde ! Merci pour ta belle vitalité même après le jour de l’an. C’est quoi ta recette 😉

    >Cristina M :
    Coucou Cristina, la caravane se serait arrêtée si tu avais eu du mal à suivre 😉 Merci de continuer à nous suivre ne 20008. Belle année à toi et tes proches !

    >Well :
    Bonjour Well, après le froid, merci pour tes bons vœux brûlants que je te retourne chaleureusement 😉 Très hot les voeux 2008 😉 Insolite est un mot que j’aime bien car synonyme d’étrange, d’inattendu, de différent, d’original, de décalé. Bien à toi, au plaiisr de te croiser à nouveau.

    >Thierry :
    Merci pour ton poème très incitatif pour nous bouger en cette nouvelle année 😉 Bonne fin de soirée.

    >Pierre :
    Beau poème intergalactique ! Merci pour la caravane de tes mots. Bises stellaires.

    >Michel b :
    Bonne année photographique Michel, merci pour ta gentille visite. Bonne nuit à toi.

    >regard :
    Un beau poème qui flirte avec l’abstraction ! Rythme, filature, procession, voyage de la vie … interrogation sur la pause ou l’élan… ne faut-il pas un peu des deux … j’espère ne pas avoir déformé ta pensée qui interpelle. Merci pour ton retour et mes meilleurs vœux vers toi.

  27. ………………………………………….

    capsules trop sonores
    vite pastilles effervescentes
    enfin l’esprit clair

    ………………………………………….

  28. Elles se trouvent
    en plein ciel
    Et se donnent
    la main
    S’embrassent et puis
    se vivent
    En ondes
    amicales
    Pastilles douces
    apaisantes
    Qui traversent
    le temps

  29. La lueur du jour
    Tardive en saison d’hiver
    Perce les ténèbres

    Moment délicieux
    Tout encore de nuit vêtu
    De silence drapé

  30. ………………………………………….

    côté pile ou face
    rien gagné après grattage
    la nuit comme le jour

    …………………………………………..

  31. Bonté du vide; somme toute, l’abstraction de la beauté. Abstraire:
    « action d’extraire (un corps étranger d’une blessure) » ?

    « Toutes les beautés contiennent, comme tous les phénomènes possibles, quelque chose d’éternel et quelque chose de transitoire, − d’absolu et de particulier. La beauté absolue et éternelle n’existe pas, ou plutôt elle n’est qu’une abstraction écrémée à la surface générale des beautés diverses. L’élément particulier de chaque beauté vient des passions, et comme nous avons nos passions particulières, nous avons notre beauté. » [Ch. Baudelaire, Salon de 1846, 1846, p. 195]

    Pour quelques vers,
    Un chant de flûtes,
    [Ossiane émerge…]
    L’effet Champagne!
    (« Étendue de terre cultivée, ouverte et plate. Terre au sol riche sur une assise calcaire portant de bons vignobles… »)

    Et si la bulle nous était contée?
    http://www.academie-amorim.com/laureat_1992/ligier_belair_2003.pdf

    Bulle de Savoir?
    « Toute la distance qui sépare le savoir abstrait, conceptuel, générique qu’on a de ces choses à vingt ans et l’intuition gnostique qu’on en prend à soixante quand on les découvre du dedans et que la mort devient notre affaire privée » [Jankélévitch, Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 146]

    En savoir Trop?

    « Il ne faut pas que la science étouffe la poésie » (G. De Gennes).

    S’apprendre aux mots ?

    « La création artistique, comme la découverte scientifique, implique l’osmose entre un attrait « inné » et un métier acquis dans la patience d’impitoyables ascèses. L’art se nourrit de rêve et de réalité, de réflexion et d’intuition, d’imagination et de transcendance. » (J.P. Luminet/ Désir d’apprendre – Cité des Sciences)

    A l’instant d’y penser, déjà je ne suis plus ce que j’écris. Vous étiez-là, vous l’avez dit. Je suis à vous d’être un soupir. Les mêmes mots qui vous inspirent, vif appétit, bien ressentir. Vivez.

    Le froissement du vent, vague enjouée; des arbres et des feuilles intimes.

  32. ………………………………………….

    des sous-coupes volantes
    les ricochets sur les ondes
    danse de la chenille

    ………………………………………….

  33. C’est de l’éternité qu’il s’agit

    Voici le soleil et ses dessins tremblants
    La détresse d’une barque qui choisit de se perdre
    Le soir, pour une croche de silence
    Ou cette lampe lointaine et son ultime métamorphose

    Nous l’avions deviné si trouble
    Le long ruban de fleuve sinueux
    La rive prometteuse d’étranges mélopées
    Ses reflets abrégés d’empreinte obscure

    Si grave aussi cette mémoire transparente…
    La mort s’est fatiguée des hommes
    Plaintifs, et de leur transhumance
    Elle n’entend plus ce qu’on raconte

    Nous le savions comme les îles fertiles
    Reposent leur flanc douloureux
    A l’heure des regrets inutiles
    Pour le prix d’un voyage en ondes ténébreuses

    Ivres d’innocentes averses…

    C’est de l’éternité dont il faut se méfier
    Désert enseveli sous un pays avare
    Qu’elle nous fait oublier les ailes repliées
    Du papillon effleurant la source des morts

    Combien faudra t-il de patience
    Et de souffle au poème
    L’odeur des ombres le soir
    Sous un soleil de pierres
    Lui suffira t-il ?
    Qu’importe si le démon reste à la porte…

    Le poète n’est ce pas cet « interlocuteur absent » , l’arrangeur de syllabes, pour qui les mots sont des passerelles obligatoires, des miroirs fragiles.. ?
    A charge pour lui , d’en prendre soin comme de lui même..Ne lui sont -ils pas indispensables , les mots ,qu’ils se présentent décharnés comme un motif de Giacometti ,dans l’ingénuité substantielle du haïku, ou réinvestit en poème mobilisant tous les acquis , ceux du lyrisme à nouveau convoqué , mais si maitrisé »parce qu’il porte en lui la mémoire du passé..Qu’importe « ce beau masque sur le vide du visage » , il lui faut se cramponner à cet impossible point fixe comme si le temps ne déplaçait rien, n’altérait rien..
    Se pétrifier dans la douleur.

  34. Dans un désert d’eau
    Une caravane d’air
    Nomades du vent

    Astres et planètes
    Un froissement d’étoiles
    La clé des songes

    Des bulles de joie
    Un clin d’œil du paradis
    Le rire du ciel

    Le rire de l’eau
    Mille petites bulles
    Eclatent de joie

    Belle journée à toi Ossiane et à vous tous

    Bernard … Sympa le lien

    Beau ton écrit Alix… beau… « le poète arrangeur de syllabes » j’aime beaucoup

  35. Dans la chenille du CERN
    Les éléments en une danse effrénée
    Silencieuse et fatale
    Tournent en rond sans fin
    Prisonniers dans un anneau magnétique
    En douteuses affinités répulsions
    Jusqu’au choc fatal

  36. MARCHE SANS DIRECTION

    Sur le train des ailes
    la voix qui s’éteint
    L’énorme prunelle
    sur le ciel déteint
    Il y a des bruits dans l’air
    Si la terre s’étale
    l’horizon se cache
    Tout est à refaire
    On fuit au gré du vent qui couche dans les lignes
    Tous les arbres rompus au pas du voyageur
    Toutes les bornes mortes qui gardent le ruisseau
    Et toutes les étoiles qui croupissent dans l’eau
    L’oiseau qui chante sur une branche de la nuit
    Un fruit noir à cet arbre
    que le vent a cueilli
    Un mot de plus qui tombe
    La fin d’une chanson
    Le nom de ce visage
    Le feu de la maison

    Pierre Reverdy / Main d’oeuvre

  37. Etranges traces de vie, toujours dans la rondeur,
    Globules, nébuleuses, astres oubliés,
    Poussière mais partie d’un univers fascinant si méconnu….

  38. Pour Maria:

    Mais moi, niant ce que je vois,
    je dirai de mes illuminations
    celles qui me viennent.

    Je me prends à composer une chose
    dressée dans l’illusion
    dans le nom , unique
    dans le sens , plurielle.
    En la cherchant
    je cherche le lieu nulle part.

    Comme si je poursuivais
    la beauté d’une chose
    indiscernable et devant moi

    Abü Nuwâs (757-814) « Passeurs de mémoire »

  39. Un sou dans la fontaine
    Puis deux
    Gloup ! Par ici la monnaie
    Un voeu, ou mieux
    Des pièces pour l’espèce humaine
    Calice, des dieux
    Trévi, demain, cette année
    Un voyage, heureux

  40. Un « serpent qui danse »…
    C’est tout l’univers à genoux
    en grâce de désir

    Belle journée à tous

  41. J aime bien johal shinook feu roméo, en court de beau,
    douce journée à chacun, le début d’année se repose, pose…

  42. >Monique :
    Ton poème matinal est magnifique … comme si tu l’avais écrit en regardant par ta fenêtre…

    >Annick :
    Merci pour ta douce colonie de pastilles qui apaisent les maux…. Comme les pastilles Vichy mais rondes 😉

    >Andrée :
    Me doutais que ça te plairait les pastilles effervescentes 😉 Plus tes deux autres approches pleines de fantaisie qui font décrocher le sourire en ce jour si gris 😉

    >Catherine :
    Tous mes meilleurs vœux en retour vers toi, petit jo, sa petite sœur et le reste de ta grande tribu 😉

    >Bernard :
    Quel beau post original à ton image de jongeur de mots et de pensées;-)
    Belles réflexions d’auteurs sur la beauté, qui ne laissent pas indifférent puisqu’on en a parlé l’autre jour sur le blog.

    Et puis les bulles accompagnées de ces justes réflexions sur le savoir, la création. Tu es inépuisable 😉 Ces bulles-ci sont des bulles de glace et non de champagne.

    Les bulles de champagne sont insaisissables, furtives, mystérieuses, fascinantes, très difficiles à prendre en photo en très gros plan car mouvantes en permanence. Peu de photographes s’y attaquent. Celles que je vous ai proposé sur Aurore étaient collées sur la paroi du verre mais j’en ai d’autres dans le même style que celles du pdf. Ce sera pour une autre fois 😉 Beaucoup de paramètres entrent en jeu pour capter parfaitement le flux de bulles incessant qui monte à l’intérieur d’une flûte de champagne (éclairage, vitesse, optique, verre etc…) Mécanique complexe des bulles dans un verre. Bonne idée le pdf sur les bulles de champagne. Je connais ces photos et j’ai les deux magnifiques livres de Liger Belair chez moi. Merci pour ta belle générosité qui nous fait rêver et penser.

    >Pierre :
    Superbes approches pleines d’humour 😉 Attention à la casse et aux électrons libres 😉 Bises.

    >MioModus :
    Encore une autre belle approche avec la tête à l’envers 😉 Que des choses auxquelles je n’avais pas pensé 😉 Merci à toi.

    >Alix :
    Magnifique post qui me laisse sans voix ! Pas facile de décrire en mots précis ce qu’on ressent exactement car on a l’impression d’être devant une peinture abstraite. Ton poème est sublime, très pictural, abstrait, léger, diffus, comme un lavis d’encre de mots en devenir. Quelle plume ! Quant à ton texte sur la définition dupoète, il est d’une grande profondeur et épure, toujours en relation avec le graphisme, le dépouillement pour parvenir à l’essence même des choses. Bravo à toi.

    >Maria-D :
    Tu ne manques pas d’imagination non plus avec tous ces beaux haîkus. Tes petites bulles de sens et de joie sont les bienvenues en ce début d’année. Merci également pour ce beau poème de Reverdy.

    >MTO :
    Te connaissant un peu, ça ne m’étonne pas que tu t’envoles dans les poussières de la galaxie qui fait rêver tous les humains 😉 Merci pour ta belle évocation astronomique 😉

    >Shinook :
    Belle idée la fontaine de Trévi en ce début d’année ! On va tous faire un vœu en fermant les yeux 😉 Merci à toi.

    >feu roméo :
    Serais-tu en état second, Roméo après ces fêtes;-)) Merci pour ton approhe amusante.

    >Johal :
    La chenille et maintennat le serpent avec toi 😉 Quelle belle image poétique tu nous proposes avec ce désir qui permet de survivre à tous les humains de l’univers! Je suis contente de ton retour parmi nous 😉

    >Argoul :
    Bulles de poésie dynamisantes et inventives vers ton monde en mouvement, cher Argoul ! Bises.

  43. Gouttes de glace ? Mystérieuse et profonde image, vertigineuse invitation à se laisser emporter au fond de l’eau… ou à flotter tandis que seuls nos reflets céderont aux abysses.

  44. Tu ne crois pas si bien dire Ossiane je ai écrit ce poème ce matin au réveil, en regardant par la fenêtre poindre le jour.
    Bernard, merci pour ce riche commentaire concernant la beauté et… le champagne! vous citez Jankelevitch, c’est un philosophe que j’affectionne et qui est bien peu cité, beaucoup de ses oeuvres m’ont fascinée et tout particulièrement -Quelque part dans l’inachevé- tître d’un de ses livres et mots que j’ai retrouvé chez Rilke.
    Pour Alix pour qui le langage poétique semble être né avec elle.
    Jankélevitch sur la poésie
    « la poésie appartient à ce pays nocturne, à cette musique de l’inexprimé qui reflue vers le langage en ondes d’allégresse ou d’angoisse et drape le sens dans les voiles de la chanson grise »

    Kundéra au regard du bleu dans l’Art du roman
    « Bleuté – aucune couleur ne connait cette forme linguistique de le tendresse »

    C’est bien cette impression de tendresse que l’on ressent dans le calligramme d’aujourd’hui, de par sa couleur, l’arrondi des formes et la lumière tamisée.
    Bravo Ossiane pour avoir transformé la glace en bulles de tendresse.

    Quelle belle page , jolis Haïkus, et jolis poèmes d’Abü Nuwâs

  45. C’ est joli ce que tu viens d’écrire Monique,
    et je salue chacun, je vous bois de votre riche…
    BISES.

  46. L’astre d’or
    ……….des jours sans fin
    …………………..paroles des sources
    ……………………………..mains libres aux rires
    Entre demain et l’incertain
    —-paresse—–
    *************des vents dans le sable
    ++++++++++++++des océans
    ————————poursuivre la route
    ////////////////destinées de l’oublie/////////////////////////////

  47. à Alix, Maria, Monique, Marc, P.R., A.N., M.K. Et V.K.!
    « La présence lointaine »
    j’aime à la partager, l’offrir
    à ceux qui sortent un jour de l’ordinaire;
    que les bruits de la ville, la course des passants,
    a soudain terrassés, de maux inattendus.
    Quand on sent ce recul,
    devant son propre émoi et que seul devant soi,
    un sourire s’installe. « Innéfable musique »…

  48. Ce que vous faites est très beau!
    Mais sur la photographie appellée caravane, je ne sais pas trop ce que c’est .
    Diane (11ans)

    Merci pour ces belles images du monde qui nous entoure.
    C’est un plaisir pour les yeux. Vous me redonnez l’envie de flâner un appareil photo à la main.
    A bientôt.
    Marie ( la maman)

  49. >Diane et Marie:
    Bonsoir et bienvenue à toutes les deux 😉 Ce n’est pas tous les jours que j’ai une maman et sa petite fille qui viennent commenter ensemble mes images;-) Merci pour votre visite et votre intérêt pour mon travail.
    Ces ronds sont tout simplement des bulles de glace;-) Ils sont disposés en file indienne et m’ont donc fait penser à ces caravanes de chameaux dans le désert;-) Bonne chasse photographique alors;-) Au plaisir de vous lire à nouveau. Bonne soirée!

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