Intervalles

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Des hauts et des bas dans les pleins et les vides, une éclaircie bleue

Lecture du Haïku Calligramme: haut, de droite à gauche, de gauche à droite

Des hauts et des bas
dans les pleins et les vides
une éclaircie bleue

120 réflexions sur « Intervalles »

  1. Bonsoir et Bonne nuit
    __
    Que sera demain ?
    Un mur cache l’horizon
    Intervalles d’espoir….
    ___
    Rêve de liberté
    Une barrière à franchir
    Et prendre le large
    __

  2. ___

    Née moule, donc
    Par désespoir, accrochée
    Finirai : bouffée !
    _

    J’aurais bien voulu y mettre un peu plus de poésie … mais j’ai pas pu …
    ___

  3. Ton haïku Ossiane c’est tout à fait ce qui se passe dans la vie, mais il ne faudrait pas que ce soit qu’une éclaircie, quand le beau temps dure un peu, c’est mieux,ça permet de reprendre des forces pour affronter les périodes d’orage! mais une éclaircie c’est quand même un petit moment de répit ! toujours bon à prendre.
    Beaucoup d’originalité, j’aime.

  4. Entre deux, tout est possible,
    l’amour sur un fil d’horizon,
    des senteurs marines fortifiantes.

    Intervalles d’une vie
    ombres et lumières
    espaces et horizon.

    Un jour nouveau
    une année si bleu!
    des espoirs faufilent.

    Pleins et déliès
    si prés de toi
    loin devant.

  5. URGENT………….Cherche dentiste pour Géant vert aux incisives ébréchées..détartrage souhaité…Contact : Les dents du bonheur….Tel à imaginer..

    Pour répondre à l’appel de Bourrache….un peu de poésie !!!! sourire….

  6. rêveur inveteré
    je croque la vie pleine dent
    qui inlassable
    s’abîme sur la réalité

    bonjour a chacun

    bourrache si je te vois je te remets a la mer

  7. C’est beau, c’est tout simplement beau, de bel espoir bleu derrière à serrer embrasser d’aimer..et les hauts et les bas tanguent la coque de noix, qui avance, elle avance pour se serrer d’aimer.

  8. du passé, que reste t’il si ce n’est des lambeaux , comme une chair a vif
    que l’avenir comtemple en salivant…
    du présent il n’en peux rien rester, puisqu’il n’est que fantôme que nos corps traversent jusqu’a le devenir à leurs tour…
    de l’avenir , qu’en dire…c’est une silhouette qui retrécit losque l’on s’approche et qui disparait lorsque nous sommee à ses côtés…
    du temps qui passe.. des mots qui s’enlassent..un peu d’audace…quelques traces…
    qui nous dépassent……capture éphémère de la beauté…rêve illusoire d’éternité…
    tentative d’effrayer la solitude…la mort…geste éperdu d’amour…

  9. Je voudrais pas être mauvaise langue, mais au lieu de faire des photos et des poésies pour faire l’intéressante, tu ferais mieux de repeindre ta cloture 🙂

  10. Bonjour Ossiane..Voici mon petit clin d’oeil du jour:
    ____
    J’ai même voulu devenir peintre
    Voici les tableaux que j’ai fait et qui ce soir pendent aux murs
    ils m’ouvrent d’étranges vues sur moi-même
    qui me font penser à Vous
    _____
    Blaise Cendrars

  11. Intervalles

    Des hauts et des bas
    Comme vagues qui divaguent
    Tourments en tornade
    Sur la rade
    Des hauts et des bas
    Comme sauts sortis des flots
    Des surfeurs
    En quête de hauteur
    Des hauts et des bas
    Dans la vie si pleine d’émois
    Le bonheur est souvent chemin de croix

    Des pleins et des vides
    La vie souvent gémit
    D’effrois
    Qui chavirent en désarrois
    Mais le coeur parfois déborde de joie
    D’un trop plein de lumière
    En étincelles d’espoir
    Après la pluie, l’éclaircie
    Bleue, l’euphorie
    Bleu, le coin du coeur
    En bleuets de bonheur
    Bleu, le paradis bleu
    Goûtons en gloutons
    Ces pauses de chaleur
    Qui se glissent subrepticement
    Dans les interstices de mon coeur

  12. Bonjour, je prends un grand bol diode, en regardant ces images.

    __
    Sculptures émeraudes
    Confiées aux vents et marées
    Spectres de la mer.
    __

  13. Bonjour Ossiane

    De belles peintures que voila…
    Bise à toi


    En intervalles
    Du sable au grand large
    Des inter-vagues

    Pierre (jeandler) j’aime beaucoup ta musique

    Belle journée à vous tous

  14. J’ai frôlé le grand flop 😉 Un peu soulagée de voir des commentaires très joyeux, j’ai craint de vous mettre le moral à zéro 😉 N’est-ce pas Bourrache 😉

    >Monique :
    Tu m’étonnes Monique 😉 Comme tes poèmes sont légers, libres, pleins d’espoir et de beauté ! Tu as raison d’imaginer l’iode et le vent ; ça aide beaucoup 😉 Embellie, éclaircie, quelquefois, ça peut durer longtemps ; il faut se jeter dessus quand elles sont là 😉 Bises du week-end.

    >Bourrache :
    Mais non Bourrache, accrochée un petit peu pour l’instant mais tu ne vas pas tarder à prendre ton envol. Bises marines.

    >Fanou :
    Ton poème est magnifique. Il est tout en écriture graphique et sensations intérieures. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Merci pour ta belle plume pleine d’espérance.

    >brigetoun :
    Quelle belle image ces « côtes de mes songes » ! Beaucoup d’inspiration Brigitte ; tu te projettes à fond dans les photos, un grand merci à toi.

    >pierre b à trois petits points 😉
    Un peu d’humour bienvenu pour remettre tout le monde à flot ;-)) Les dents du bonheur c’est mieux que les dents de la mer, n’est-ce pas Bourrache 😉 Bises du vendredi.

    >Marc :
    Et oui, ces pieux de bois décharnés peuvent évoquer des douleurs mais je n’ai pas cherché à vous aiguiller là-dessus. Ces morceaux de bois font tout simplement partie du paysage marin et reflètent les tempêtes et l’usure du temps. Tes poèmes sont à fleur de peau et de grande sensibilité mais je note qu’il y a de plus en plus souvent des petites pointes d’optimisme et de rêve positif dans tes écrits 😉 Merci marc, je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Ah bonbonze, si on ne t’avait pas ;-)) J’aime ces matières usées et ces formes sculpturales 😉 La bise marine 😉

    >Annick :
    Toi aussi Annick, tu m’étonnes par ta gaieté vis-à-vis des photos 😉 Et c’est tant mieux 😉

    >Pierre :
    Belle idée ce clavier musical ! Il va falloir le restaurer à moins que le vent joue avec subtilité entre les insterstices pour créer de la musique. Bises.

    >Mathilde :
    Bonjour Mathilde, beau choix ! Ton extrait me plait beaucoup car j’ai vu ces photos davantage comme des tableaux un peu abstraits avec des matières, des surfaces opaques et des espaces transparents qui peuvent renvoyer à soi-même si on veut que comme des pieux réalistes. Merci beaucoup pour ta perspicacité.

    >Claudie :
    Le beau souffle libre et léger de ton poème m’étonne aussi 😉 Tu ne t’es pas laissée emportée par la noirceur et tu as cherché à prendre de la hauteur en prenant le bon à côté du mauvais. Bravo pour le passage sur les hauts et les bas. La dernière partie de ton poème est spendide ; elle éclabousse de bonheur ! Merci pour ta belle écriture scintillante.

    >Maria :
    Bonjour Maria, belle image ces inter-vagues ! Tu as raison, elles s’inscrivent dans le payasage au même titre que les vagues de la mer. Merci, je t’embrasse.

  15. J aime bien tes mots, claudie…

    La vie parfois
    Mure la beauté
    Et puis le temps
    Qui passe
    Ronge le bois
    Et l’oeil se faufile
    Entre deux murs
    De vide
    Pour serrer
    Le bleu plein

  16. La force de l’amour
    S’est sculptée
    Un passage
    Une voie
    Entre nous
    Et les mots
    Les je t’aime
    Courent se nager
    Dans le bleu
    De nous
    Si pleins d’espoir
    Et se serrent
    A se faire du bien

  17. et je te lis Ossiane, je suis contente que ma gaieté soit…

    à te dire vrai, voici:
    j ai cliqué ton album, puis à la vue de l image, le temps rogneur qui peut ronger faire mal, et youps n un éclair seconde, ma vue s’est dégagée, et je n ai vu que les ouvertures entre les bois du temps, du tent, et une belle ouverture pour se serrer vivant.. BISES, Ossiane.

  18. Baie du passé

    Au bout du monde
    Prés du phare,
    Aimant l’existence marine,
    Où des barques câlines,
    Dorment sur des lits ensablés.
    Des ballets de blanches ailes
    Accompagnent les mouvements de l’eau,
    En doux duo :
    Comme dans un ciel,
    Courent des chevaux.
    Du sel aux lèvres,
    Saveur de l’enfance,
    Douce bise d’innocence.
    Le somme d’antan
    Ouvre à nouveau les sens.

  19. Chaque jour
    La mer se retire
    Et découvre plus encore
    Des planches de vie rongée
    En inutiles
    Et découvrent les essentiels
    De vie dedans
    En plaisir à se vivre
    En ouvertures bleues
    Dans cette eau belle bleue
    Qui se donne offerte

  20. Sur mille montagnes, aucun vol d’oiseau.
    Sur dix mille sentiers, nulle trace d’homme.
    Barque solitaire : sous un manteau de pailles,
    Un vieillard pêche, du fleuve gelé, la neige.

  21. JUSTE UN ŒIL !

    Trou de serrure bleuté,
    Y jeter juste un œil,
    Curiosité

    ———–

    Pleins et déliés
    Flux et reflux
    Ecriture stylée

    ————

    PALISSADE

    Palissade ayant mangé goulûment
    Plat de mo en salade
    Attend marée haute impatiemment
    Pour se rincer les dents !

    Palissade
    Attend dentiste chevronné
    Pour combler creux et vides
    De ses lattes malades !

    ————-

  22. droit , immobile face a l’adversité
    il cueille le fruit de la tempête
    il savoure les baisers des douces journées
    il rit a gorge déployée lorsque le doux clapotis
    des caresses déposé sa tendresse.
    pleure a n’en plus finir quand il se retrouve
    isolé et que la marée se retire au loin . alors il sens auprès de lui
    le mystère de la solitude…il découvre un manque inéfable…
    parfois la nuit l’ envahie , alors il perd de son éclat. cherche le chemin de la clarté.
    mais il sent cette présence rassurante à ses pieds
    cette vague d’espoir qui sans cesse reviens de l’aube au crépusule , du crépuscule a l’aube. le temps a usée sa surface, scupté son corps comme ses pensées.
    les courants on déposés les sédiments du temps.
    et le vent de l’amitié à peint sur son visages l’interieur de ses pensées.
    sa vie ressemble a un tableau aux forment abstraites. aux couleurs de la vie.
    au reflet de son l’histoire …à son âme…

  23. Merci, Annick.

    Et, merci, Pierreb…tes mots d’hier m’ont fait tant de bien.

    >Ossiane

    Aujourd’hui, « mon ciel » est gris mais mon coeur était « bleu ». …..

    Merci pour ton commentaire qui me fait vraiment plaisir!!

    Bises « bleutées » à toutes et tous

  24. VASES COMMUNIQUANTS :

    Les VIDES n’ont
    Qu’un destin :
    Se remplir !

    Les PLEINS n’ont
    Qu’une envie :
    Se vider !

    Les HAUTS n’ont
    Qu’un but :
    Regarder en bas !

    Les BAS n’ont
    Qu’un désir :
    Se tourner vers le haut

    Tout est dans la Nature
    Rien ne se perd
    Rien ne se crée
    Tout est dans l’équilibre

    Allez en paix !

  25. j aime bien, Marc, et tu me fais sourire Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.

    Ma dentition gâchée
    A force d’avoir rogné
    La lenteur de ce temps
    Qui nous a séparés
    Et puis en mon palais
    Nul besoin de mes dents
    Pour un baiser si tendre
    Qui n’en peut plus d’attendre
    Et se donne déjà en ton ciel
    Tout là haut, il te serre
    C’est le plus beau
    Le tout dernier sans dents
    De ma poule aux oeufs d’or

  26. claudie j’aime bien ton poeme
    qui se termine sur l’espoir
    j’aime bien ces deux parties entre autres

    « Mais le coeur parfois déborde de joie
    D’un trop plein de lumière
    En étincelles d’espoir »

     » Qui se glissent subrepticement
    Dans les interstices de mon coeur  »

    annick merci de tes mots qui m’amènent si souvent a regarder du coté de la beauté de l’amour, aux sentiments positifs. et qui on l’air de coulé comme une source de générosité intarrissable.

  27. >Annick :
    J’aime bien l’idée de faufilement et de passage que tu évoques. C’est à cela que je pensais aussi. Passer à travers les mailles du filet de temps en temps aussi. Merci pour tes pensées ouvertes et bleues.

    >Ludovic :
    Bonjour Ludovic, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ton splendide poème plein de sensibilité et de délicatesse. Il est beau ce duo du passé ! Je t’invite à te joindre à nous en poésie. Amitiés.

    >MioModus :
    Tu es un superbe poète. Tes rêveries sont pleines d’images. Celle-ci me fait penser aux photos de ce chinois que Johal a présenté l’autre jour. Merci beaucoup.
    http://www.photoeye.com/Gallery/forms/homepage.cfm?id=96098&door=1&Gallery=1&Page=0

    >Christineeeeeee :
    Toujours au top niveau de la formeeeeeeee ! Ta plume se régale, on dirait 😉 Elle est libre, spontanée et vivante ! Ton poème Palissade m’a beaucoup amusée 😉 Comme il est bien troussé ! Et les vases communiquants, tu es dans le vrai pour ce si fragile équilibre à trouver dans tout ce qu’on entreprend. Bises sereineeeeeeeeeeees.

    >Annick :
    Christine t’influence beaucoup 😉

    >Marc :
    Beau et émouvant Marc ! Beaucoup de choses te questionnent mais tu sais saisir les bonnes choses. Belle première partie.

    >Claudie :
    Pensées chaleureuses vers toi.

  28. Au bord de l’océan il y a de vieilles sentinelles
    Qui veillent nuit et jour, jour et nuit,
    Marées après marées, sans bruit,
    Les pieds polis par les flots et les balancelles

    Les douces balancelles du temps et de ses tons :
    Ton passion à l’aurore, ton quiétude aux soirées ;
    Vieilles planches rompues par les roses nacrées
    De multitudes innocentes. Au fond,

    De bien sages sentinelles
    Qui peignent le vent des fous
    Et tiennent, le croyez-vous ?,
    Qui tiennent l’horizon de leurs improbables ailes.

    Bonne soirée à tous
    Merci Ossiane, un bel espoir que tu nous offres 🙂

  29. Belles évocations sur ces images en particulier Annick , avec une belle vision d’ensemble.
    __
    Exposition permanente
    Sous les feux du ciel
    L’homme et la nature associés
    Dans une oeuvre grandiose
    Aux couleurs de pigments naturels
    Magistrale et imposante
    Indéfiniment façonnée
    Par l’eau, les algues et le vent
    Oeuvre en devenir
    Mais périssable,
    Totems de la mer
    Scellés dans le sable,
    Ancêtres mythiques
    Du monde marin.
    L’oeil sur l’oeuvre se pose.
    Elle interpelle.
    Concordances,
    Résonances.
    Sensations
    Interrogations.
    Sur le livre d’or
    Du musée de la mer,
    Je lis
    Etrange, symbolique, suggestif, beau.
    Signé
    Un admirateur de passage


  30. Inventons des couleurs
    Thé ou café
    Et mer d’Iroise

    Là où le temps passe

    Inventons des mauves
    Et des ocres sépia
    Là un désordre de bleu

    Là une feuille d’or
    Au creux d’une main

    Déposons une brume d’été
    Sous les coquillages
    Et taguons des reflets
    Sur l’intervalle du vent

    Recomposons la lumière du jour
    Nous serons délivrés…
    De la tristesse comme de la lune
    au grain doré

    Intervalles réguliers
    Souriez….

  31. Et pour répondre à ta questioh Ossiane et donner un petit clin d’oeil  » ,pas poétique mais scientifique « à mon petit texte sur les algues vertes….
    Cette algue, l’ulve, appelée aussi laitue de mer absorbe le phosphore et l’azote minérale et organique. Elle a donc un pouvoir de dénitrification.En se décomposant, elle libère de hydrogène sulfurée et de l’amoniaque.
    Donc les plages envahies, non seulement ont une odeur très nauséabonde mais les organismes vivant dans le sable y sont asphyxiés.
    Les produits mis dans les sols en trop grandes quantités par l’agriculture polluent ainsi nos rivages.
    Voilà…..la jolie couleur émeraude est donc empoisonnée……

  32. la vague lovée
    aux creux des rocs
    tendue sur l’horizon vert-mauve-bleu
    du soir
    se dresse et disparaît
    dans un fracas d’écume…
    :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
    et laisse
    sur les piquets
    de la côte
    ses algues
    sécher au soleil
    des embruns
    :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

  33. Intervalles
    lorsque nous étions enfant
    lors d’une visite
    au //MUSEE du LOUVRES //
    j’ai vu ma joie grandir devant les blocs de marbres des statues antiques
    déesses que je serres contre moi dans mes rêves de mer Égée
    algues suspendues sur l’arbre mort planté dans l’intervalle du sable
    des marées

  34. Derrière la palissade
    l’océan
    à la croisée des continents
    Le chant des vagues… …écho
    des mélodies de l’enfance

    Derrière la palissade
    le rêve
    à de multiple sources
    L’appel du grand large… …écho
    des escapades de l’enfance

    Derrière la palissade
    l’aventure
    et les cartes aux trésors
    La voix de Long John Silver… …écho
    des jeux de l’enfance

    Derrière la palissade
    la liberté
    les ailes de Jonathan Livingston
    « Apprendre, découvrir, être libres ! »… …écho
    de l’apprentissage de l’enfance

    … … …

    Derrière la palissade
    … … … … … … à intervalles réguliers
    … … … … … … … … … … … … l’océan … … le rêve…
    … … … … … … … … … … … … … … … … … … l’aventure … … la liberté
    … … … … … … … … … … … … … … … … … … et l’enfance retrouvée …

  35. 6 !

    >Kirikino :
    Bonsoir, les dents ont la vie dure malgré tout 😉 Merci pour ton bel humour. Bonne fin de soirée.

    >Marc :
    Touchée, Marc mais n’oublie pas que je me fais plaisir aussi en faisant cela 😉
    La musique du vent vous poursuit… très beau ce piano sur la grève. Il me fait penser à la première scène du film La leçon de piano 😉 Bises.
    http://imagecache2.allposters.com/IMAGES/adc/10048179A.jpg

    >Johal :
    Ah, enfin l’éclairicie reconnue après l’averse;-) J’aime ta personnification de ces vieux pieux sages en sentinelles des mers. La description que tu en fais est de toute beauté avec ce vent des fous. Merci également pour ce peigne du vent un peu magique, belle poétesse des mers.

    >Monique :
    Splendide ! Toi aussi Monique, tu as transformé ces morceaux de bois de façon superbe en œuvre d’art ! Spectatrice de passage , tu en parles avec émotion. C’est ainsi que la nature nous offre sans s’en rendre des créations artistiques dont l’homme s’inspire. Merci pour ta belle plume inspirée!

    >Alix :
    Décidément, rien que du beau à se mettre sous la dent 😉 Ton poème est superbe avec toutes ces nuances subtiles de couleurs, de lumière, de reflets. Quelle plume pleine de souffle, Alix !

    >Fugitive :
    Très bel haïku plein de profondeur sur la vie et le temps ! Je sais que tu aimes aussi les signes apposés dans la nature 😉 Merci, je t’embrasse .

    >MTO :
    La spécialiste a bel et bien parlé, je n’avais pas perçu le problème. Il me semblait qu’il s’agissait d’autres algues qui étaient nuisisbles. Mais alors que faire, c’est dramatique toutes ces cochonneries libérées !!! Les enlever, moins polluer… Merci pour ce partage de connaissance.

    >Pierre :
    La musique nous suit en beauté et c’est très bien comme ça 😉 Tu es en train de recréer un véritable orchestre avec toi pour chef, je suppose 😉 Merci Pierre, bonne fin de soirée.

    >aspe :
    Comme ton premier poème est bien senti ! Et toujours ces tendres couleurs qui parsèment les poèmes. Une vague apaisée.
    Ta visite au musée est originale, totems, statues, sentinelles, intervalles et beaucoup de sensibilité dans ce que représentaient ces sculptures qui te faisient rêver. Tu as une belle écriture, aspe !

    >Maria :
    Très chouette, Maria ! Que de belles évocations tu nous offres avec ce retour vers l’enfance, les racines, le passage à l’âge adulte, ces petits points espacés qui peuvent symboliser le temps qui passe ou les souvenirs qui remontent à la surface ! Vive les palissades ! Finalement, ces pieux déclenchent un bon nombre d’approches différentes même s’ils vous ont un peu surpris ou désarçonnés au départ 😉 Merci beaucoup , bises du soir.

  36. La mer se laisse voir
    Entre les palissades oubliées
    Planches que les algues
    Pourrissent et verdissent
    Sentinelles de bois
    Qui veillent l’horizon

    De quel fortin détruit
    Témoignent ces vestiges
    Quel conquérant brutal
    Les a dans sa rage détruites
    De quel Eden mythique
    Gardaient-elles l’accès ?

    De ses lattes disjointes
    Que l’eau ronge sans trêve
    Que la vague amère secoue
    On aperçoit l’infini bleu
    Un ailleurs possible
    Au delà des enceintes en ruines

    Ainsi entre les doigts des jours
    Qui nous serrent le cœur
    Et limitent notre horizon
    Entre les intervalles
    De cette main du temps
    Sur notre face
    Le voyageur dans le rêve
    S’évade

  37. ___

    L’échelle couchée
    Du temps vert.

    Pour nous rappeler
    De garder
    Les pieds sur terre ?
    _

    Biz et belle journée à tous.
    ___

  38. A mesure que le temps passe

    Les lambeaux de vie se posent
    Sur la cabine d’essayage
    La vie cette éternelle
    Se vit à se tenter d’oser
    Et change de vêtements
    De peau de chair vivante
    Les rides creusent leurs signes
    Les cheveux se blanchissent
    Et la main qui s’habille
    Choisit de sa jeunesse
    Ou de déjà son habit noir de deuil
    La vie cette richesse
    Qui se donne à se voir
    A se vivre aimer

    Dans les habits du tant qui passe

  39. La coque d’un bâteau
    Fort beau
    Echoua sur cette plage
    Et traverse les ages
    Et comme le temps passe
    En lui rien ne s’efface
    Il a tant parcouru
    Les mers il les a vues
    Alors il se repose
    La vie c’est quelquechose

  40. Bordages sans abordage
    nous masque le rivage
    en pointillé en filigrane
    palplanches disjointes
    et déjà vermoulues
    sont comme autant
    de rappel au large
    sans être sur une barge
    nous attendons le portant
    dépôts, salissures
    concrétions, moisissures
    érigées en solitudes
    pas dirigées en longitude
    elles profilent le voyage
    situent l’amplitude de l’estran
    et presque sans bataclan
    nous découvre en azur
    sur contechamps de sinople
    des mouvances clin d’oeil
    pourtant pas monté à clin
    notre plat-bord pas mesquin
    ni désossé mais cabossé
    par les vagues du temps
    retient encore le regard
    avant que celui ne courre
    se perdre dans le vague

    Bravo amichel toujours aussi fort d’émotion, de rythme et de charme

    Bon week en à toutes et tous

  41. amichel…

    Arrimés aux rêves du voyageur
    Les pieds lourds des sentinelles
    S’extraient de l’ombre,
    S’expurgent des mondes souterrains
    Pour humer la lumière et sentir cet espoir
    D’azur et d’horizon.
    La main crispée du temps s’ouvre en corolle
    D’océan,
    Et les vieilles planches courbées, en un dernier effort,
    Plongent leurs années dans la vague.
    Libres, enfin !
    Jeunes voiliers, printemps nouveau,
    Fronts blancs étoilés de grand large…
    Les possibles affluent
    En lignes de vie claires,
    Gonflées par le vent d’écumes
    Et l’appel d’îles oubliées.

  42. L’oeil se pose les planches
    Et il commence l’escalade
    Il gravit le tant écrit
    Sur ce bois vivant
    Qui a vécu se vit encore
    C’est émouvant
    De tellement
    Un bois posé sur une plage
    Si douce invitation
    A le lire ce livre de vie
    Chaque trace laissée
    Parle ses mots

  43. Très beau amichel ton poème écrit dans la nuit, de très belles images, très poétique,émouvant de sensibilité allant en crescendo jusqu’au dernier vers pour un réel moment d’évasion. Merci de nous offrir une si belle poésie dans une telle perfection d’écriture.
    Belles inspirations Annick en petites touches poétiques.
    Avec Thierry j’enrichis mon vocabulaire, quelle richesse de mots tu possèdes, et quelle imagination pour un instant de rêve.
    Bourrache c’est bien de garder les pieds sur terre, c’est bien aussi de planer un peu, nous en avons besoin de temps en temps pour fuir ne serait-ce qu’un instant les hostilités de la vie.

  44. c’est bien de le souligner,
    je partage tes mots, Monique,
    je suis éblouie devant les mots de amichel, écrits pendant mon sommeil,
    je suis bouleversée remuée devant la beauté de son écriture,
    et c’est bon de l’écrire comme toi…j ai ce tort, parfois de me taire, pour ne pas trop déranger l autre..alors voilà, c’est dit..

    Et j ai beaucoup et d’émotions vibrantes de trouver chacunnen ses mots posés ici , un e page de vie. MERCI, je suis fort émue….très émue, mais c’est tout moi. Bises de ce jour.

  45. et je reprends ma dernière phrase, mais si pleine d ‘émotions vivantes..qui muettent des mots..donc je rajoute les mots manquants:

    Et j ai beaucoup DE PLAISIR et d’émotions vibrantes de trouver chacun en ses mots posés ici , SUR une page de vie. MERCI, je suis fort émue….très émue, mais c’est tout moi. Bises de ce jour.

  46. > Chère Annick, il te faudra, les pieds dans l’eau, me suivre.
    Moi, qui n’aime que l’eau bien tempérée (comme le clavier), je crains que… tu doives me montrer le chemin.-;)

  47. Paroles: Luc Plamondon, musique: Michel Berger

    On dort les uns contre les autres
    On vit les uns avec les autres
    On se caresse, on se cajole
    On se comprend, on se console

    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

    On danse les uns avec les autres
    On court les uns après les autres
    On se déteste, on se déchire
    On se détruit, on se désire

    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

    On dort les uns contre les autres
    On vit les uns avec les autres
    On se caresse, on se cajole
    On se comprend, on se console

    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

    On danse les uns avec les autres
    On court les uns après les autres
    On se déteste, on se déchire
    On se détruit, on se désire

    Mais au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde

    (Tout seul au monde)
    Au bout du compte
    On se rend compte
    Qu’on est toujours tout seul au monde
    Toujours tout seul au monde

  48. en ses fanons farcis de nitrates
    la mer dépose ses krills ingérables

    minuscules couillements
    que le vent éparpille
    tel un mucillage mal peigné

    baleine de mes heures creuses
    la musique mistigrille
    les odeurs vraies
    du ressourcement accéléré
    de l’entre-deux
    du désir
    et de la sagesse

    seul le phoenix
    roide et fier
    arrondit les bois érodés
    de ces anciennes passes
    afin de mourir
    une fois encore
    juste avant que le guardian
    ne presse la troupe
    des apeurés de la déréliction

  49. Et maintenant, c’est effacé !!!!!!

    Tant pis,
    Je recommence !!!!!!!

    MUSIQUE OCEANE

    Tuyaux d’orgues
    Dressés vers le ciel,
    Cathédrale à ciel ouvert,
    Le vent joue à travers
    Les intervalles….
    Il siffle une chanson
    Toujours au diapason,
    La mer comme métronome,
    Les vagues à l’unisson
    Composent cet air étrange,
    La musique de la mer :

    Regardez http://www.oddmusic.com/gallery/om24550.html

    Et écoutez

  50. Et non, ce n’était pas effacé.
    Un de trop donc.
    J’ai l’impression de c’est le premier lien qui pose problème…
    Mille excuses….

  51. ___

    Christineeeeeeeeee :

    ah la la… l’impatience de la jeunesse …
    T’as mis deux liens, l’un à la suite de l’autre … te faudra attendre le passage d’Ossiane … pour l’agréation !
    J’te dis ça … par expérience …
    __

    En écho à Illusion (13 H 38′) :
    _

    Méditation

    Quoiqu’on aime et souffre ensemble
    Tous les deux
    Au fond, l’on ne se ressemble
    Que bien peu
    Il suffit d’une querelle
    Même infîme
    Pour qu’entre nous se révèlent
    Des abîmes
    On croit qu’on est éperdu de tendresse
    Mais dès qu’il ne s’agit plus de caresse
    On ne se comprend, en somme
    Qu’à demi !

    Si tu étais un homme
    Serions-nous des amis ?

    Paul GERALDY.
    ____

  52. >Annick :
    Beaucoup de jolis poèmes ce matin sur des thèmes très différents avec la vie pour pivot bien sûr. J’ai une petite préférence pour ton bateau échoué. Merci pour ta belle inspiration iodée 😉

    >amichel :
    Quel concert de louanges autour de ton poème ! Grande qualité d’écriture bien sûr qui coule toute douce et fluide au fond de nos cerveaux réceptifs et disponibles 😉 Et comme toujours ta dernière strophe qui s’ouvre vers l’horizon en envol de liberté et de rêve. Superbes images que ces doigts des jours et cette main du temps. Merci grand poète de la nuit, tu ne t’es pas couché de bonne heure. Je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Je sens Bourrache que tu t’es un peu décrochée pour te laisser aller même si l’échelle est à l’envers 😉 Courage Bourrache et imprègne-toi de ce bleu et pas du vert. Belle découverte à méditer ce poème de Geraldy ! Bises vers toi.

    >Pierre :
    Beau et doux poème ! Enfin le bleu à portée de main après la palissade franchie ! Attention Annick !

    >Thierry :
    Grand vocabulaire, c’est vrai. Ecriture riche et très serrée dans laquelle j’ai un peu de mal à me faufiller mais bon Thierry, tu me connais maintenant 😉 Il me faut davantage d’intervalles entres les mailles 😉 Bises.

    >Johal :
    Je sens que ces vielles planches t’inspirent énormément et en plus tu leur donnes vie ! Un très beau cadeau de mots et d’images offert à amichel ! Bises.

    >Illusion 😉 c’est vrai mais je me tais sauf si tu me dis de parler;-)
    Merci pour ces paroles ! On est tout seul au monde mais on a besoin des autres malgré les risques à prendre 😉 Bel après-midi !

    >regard :
    Les nitrates de MTO ont pesé fort !!!
    Un très beau poème ! Beaucoup de recherche dans tes mots qui expriment des sons ! Bonne idée cette baleine échouée. Tu as une belle écriture. Merci à toi et bon après-midi !

    >Christineeeeeeeeee :
    Pas de panique et merci à Bourrache de t’avoir fait patienter 😉 Il faut savoir que lorsqu’on met plus de deux liens dans un commentaire, mon anti-spam se met en route et se méfie. Il te met donc en prison temporaire jusqu’à ce que je décide d’approuver le commentaire ou pas. C’est un garde–fou très efficace contre les gros spammeurs qui font parfois déferler des milliers de spams sur les blogs. Conseil donc, découpe en plusieurs commentaires ce que tu veux faire passer si tu as plus de deux liens.
    La belle musique océane de ton poème a effacé tes cris de stupeur pour nous emmener en évasion 😉 Bien vu l’orgue, cette cathédrale et la mer pour métronome ! C’est très bien senti !
    Incroyable cet orgue de la mer ! C’est magnifique et magique! Merci pour ce beau partage.

    >François :
    Du Dupierris maritime et non urbain 😉 Tu m’honores, j’aime toujours beaucoup ce que fait Michel-Jean 😉 Bises pas gluantes, jardinier de la mer et de la terre 😉

  53. Honte, honte, honte !
    Faute de frappe intempestive….

    A la tienne, tchinnn !
    Je ris…
    Christineeee

  54. Max, j’ai voulu me procurer Sème-Chemin de Joë Bousquet, peux-tu me dire dans quelle édition je peux le trouver , ce serait sympa de ta part, ma libraire m’a bien dit qu’elle chercherait de son côté mais, puisque toi tu l’as eu entre les mains tu pourras mieux me le dire. mille merci.

  55. Alors je montrerai le chemin, Pierre, et le soleil chauffera l’eau pour nos pieds tendres….à se marcher d’Aimer.

  56. Des hauts et des bas…plutôt des bas que des hauts…en laine ou en soie..et le haut d’un toit…en bas le feu qui grésille….et en haut la lisière d’une résille…une éclaircie bleue….petit bateau ira sur ta peau…c’est une histoire sans tête…pas de bas ni de haut…juste quelques mots…Entre les pleins et les vides…il y a nos silences…on les offre ils se vident….jusqu’en bas pas de pot….Et la queue de l’histoire….accrochée à la cerise….on la croque elle rougit…et ce haut de toi….on le ôte parfois…Plus de haut plus de bas…et l’histoire frissonne…dans le feu la résille….Petit bateau ira sur l’eau….on l’emprunte il voyage….sous ses lèvres tu frémis….et le vent qui gémit…..et ce ciel la haut….des nuages de soie….Plutôt des hauts que des bas….et des « m » sur tes mots…et des vagues sans creux…et le temps qui s’incline…et le soleil dans tes yeux….

  57. Le chant de la mer et du ciel
    s’est posé sur les claviers
    de sable et d’eau.
    Des notes
    de coquillages et d’algues
    s’y déposent
    Le vent s’y faufile
    Mèlant le bleu au vert.

  58. Ossiane :
    Honte pour moi pardi, avec mes fôoooooôtes !

    Merci pour ton mail et pour tes explications, mais c’est vrai que j’ai eu un peu peur !

    Bisessssssssssssss

  59. Au pied de la palissade
    Une histoire s’ébauche
    Annick montre la voie
    Eclairant cet instant
    Je prendrais ma harpe
    Et face à l’océan
    Lui ferais une aubade

  60. L’intervalle c’est la pause
    comme dans la respiration
    entre inspire et expire

    une inflexion réflexion
    un interstice pas précipice
    une fente pas indiscréte

    des planches jointives
    maintenant plaintives
    que reste t il , dislocation

    dans ce désassemblage
    un grand remue ménage
    pour aérer la tête et les yeux

    éraflures, échancrures, mâtures
    on se donnerait en pâture
    pour entrevoir l’azur

  61. Merci Maria-D…..oui j’aime beaucoup Nougaro…j’ai eu de la chance de le voir et de l’entendre lors de son dernier passage à l’Olympia…Bonne soirée

  62. Bonsoir à tous.
    Qu’il est joli le petit poème de Corine, il ne lui manque que quelques notes de piano, petite bouffée d’oxygène, on y associe la harpe de jandler, la musique de Christineeeee quelques doux murmures pour une ambiance piano-bar au café d’Ossiane. Hum fermez les yeux. Vous entendez comme c’est joli ?
    __
    La nuit est venue
    Et je vous imagine
    Dans une ronde de fantôme
    Où la mer entre vos doigts
    S’écoule comme une encre noire.
    Les chants du soir se font lugubres,
    Les mots s’effacent et se noient.
    Laissez moi encore vous regarder,
    Avant de disparaître dans le noir,
    Dans les coulisses de la nuit.
    ____

  63. si délicat…fauky.
    et j entends tes mains sur la harpe, jeandler, je vais me coucher assez vite sous cet air doux,
    épuisée et patraque cette semaine, le déménag déménage…beaucoup de nostalgie.

  64. Pour Pierreb

    Des hauts et des bas
    L’amour prend le dessus
    La pause du coeur

    Bonne soirée……………

  65. Bonsoir à tous les ami(e)s,

    Monique, il faut sortir des autoroutes (incontournables) de la « grande cavalerie » éditoriale et aller parfois par les petits sentiers, les chemins creux de l’édition. On trouve ainsi d’incroyables éditeurs passionnés par leur métier, passionnés par l’écriture, passionnés par les écrivains et par les poètes. Les éditions Rougerie (05.55.68.00.93) publient des trésors : les oeuvres des amis de René Guy Cadou (Béalu, Bérimont, Rousselot), Hélène Cadou sa femme qui a écrit du « pur cristal », Max Jacob, Arrabal, tant d’autres et … et, Joe Bousquet (nombreux textes dont le Sème chemin) ; voilà pour ta réponse chère Monique

    jeandler tu nous as donné une belle image de ta « harpe éolienne », belle inspiration ; sais-tu que la harpe celtique est née de la vision d’un barde (cousin d’Ossian ??? n’est-ce pas Ossiane), qui a aperçu un jour une grande baleine, échouée sur une plage d’Irlande, dont il ne restait plus que le squelette….

    Immense crâne, gigantesques vertèbres, côtes démesurées, encore dressées sur le sable, dans lesquelles le vent du nord jouait une étrange musique. Ce druide, barde, etc. a entendu cette musique « éolienne » mystérieuse -message des dieux- jouée sur ces côtes blanchies par le sel, le vent et les tempêtes d’hiver…

    Ainsi est née la harpe celtique. Il faut relire aussi les aventures de notre ami Corto Maltese dans les « Celtiques » (Castermann), tout est écrit « au-dedans », oui, il faut lire Corto…

    Si l’on veut donc entendre et voir il ne faut pas rester « au-dehors »,

    il faut marcher sur la plage de nos vies, il faut ouvrir les yeux, tendre l’oreille, entrer dans le vent… Tout est à portée de main, tout est à portée de coeur,

    bonsoir à tous, max

  66. Merci Max, suis-je sotte, en effet je connais les éditions Rougerie qui sont d’ailleurs en bonne place dans ma librairie, pourquoi n’y avons nous pas pensé ? merci pour les références et pour m’avoir répondu si vite.
    « Il faut marcher sur la plage de nos vies » à condition qu’il n’y ait pas de tempêtes, la vie a aussi ses humeurs, mais oui d’accord avec toi « Tout est à portée du coeur »
    Bonne nuit.

  67. >Maria :
    Gasp 🙂

    >Pierre b :
    Pas ordinaires les hauts et les bas à la Pierre b… on n’en voit pas tous les jours… en haut, en bas, en large et en travers… un coup de baguette magique… jusqu’à ce qu’il n’y en ait même plus du tout… oh my god ! …. une fois de plus, ta déclinaison poétique est délicieuse, amusante …. et tous ces jeux de mots et de sens sur haut et bas sont subtils et pleins de tendresse… on glisse sur la soie de tes mots… bravo ! Bises de la nuit.

    >Corinne :
    Ton poème est fluide et léger comme le souffle du vent. Belle idée d’avoir poursuivi avec les notes de coquillages et d’algues. Tout cela est très musical. Merci pour ta belle plume.

    >Christineeeeeeeeeeeee :
    Pas grave du tout, je n’ai même pas vu ta fôôôte 😉

    >Pierre :
    Bon, je vous laisse tous les deux en musique celtique 😉

    >fauki :
    Joli petit poème d’amour, fauki. Chuuutttt !

    >Thierry :
    Je me sens bien sur l’intervalle de la première strophe 😉 Là, j’arrive à me faufiler dans les mailles de tes mots, un peu moins par la suite mais ce n’est pas si grave. On a chacun notre sensibilité. Trop de jeux de mots et de sonorités pour moi. Je trouve que ça alourdit l’ensemble et que ça tue un peu l’émotion. Inspiration, expiration, respiration, sens, émotions, c’est un peu comme cela que j’aime à ressentir la poésie. J’espère que tu ne m’en voudras pas de t’avoir dit cela en toute amitié. Bonne nuit à toi.

    >Monique :
    Douce rêverie musicale. Pas de noyade dans le noir, Monique. Juste une plongée paisible dans le monde des rêves pour toi. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Bon repos, Annick, ménage ta monture.

    >Max :
    Bonsoir ami Max, tu nous apprends bien des choses à propos de ces petits éditeurs qu’il faut continuer à défendre avec acharnement en allant acheter leur livres en petites librairies.

    Et un petit hommage à Alan Stivell et sa belle harpe celtique
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/alan+stivell/video/x31qgv_tri-martolod-live-a-raidue_music
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/alan+stivell/video/x3u5iv_son-ar-chistrcrozon-veitarberr_music

    Merci pour Corto que j’aime, tes explications sur la harpe que tu as si si joliment mises en poésie et cette superbe dernière phrase à méditer pour que demain soit meilleur. Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.


  68. Je suid la rencontre obscure
    je vais je viens je connais
    la terre dort dans mes mains
    le temps c’est moi c’est ici

    C’est moi c’est voud et les heures
    le ciel la rue et le vent
    chacun chacune comme nous
    regarde entend s’étonne

    Printemps probables délices
    espace ruses clartés
    visage de vie et de mort

    -Je parle à des lèvres scellées.

    Jean Tardieu/ « Passant qui rentre ravi »

    Bon Dimanche à tous /toutes 🙂

  69. > Max, merci de cette belle histoire en musicologie océane
    > Annick, je te souhaite un bon repos après ces escapades ossianesques.
    et bon dimanche à tous;

    Le vent sur la plage
    entre les fanons
    s’adoucit et chante
    la complainte de la baleine

  70. le ver est dans le fruit
    le vert est sur la planche
    le verre est pour dimanche
    c’est à claire voie que se dissipe
    le bleu de nos chagrins
    tandis que le temps excipe
    de cette salade de vaurien
    de ces oripeaux frangés et colmatés
    en longue chevelure filasse et boutonnée
    l’égo est monts et merveilles
    sans que flotte la bouteille
    mais de cette ribambelle
    pendeloques et ficelles
    arpentons nous les pontons
    sans être plus pantins
    et décimer le plantin
    sans s’imaginer planton

  71. ____

    Ici une saison
    Là une fenêtre

    On a repeint la grille
    Et tagué de ciel bleu

    Cet intervalle
    Entre le battement

    D’un cœur d’enfant
    Et le souffle de son rire

    Et la vie passe si vite
    Entre nos murs
    ___

  72. Dimanche Thierry le verre est sur la table je t’ apporte des perles de lune!
    comme c’ est moi qui invite j’ ai aussi de tres belles couleurs de pierre pour Maria .
    Une gerbe de bises des hautes falaises pour Annick et pour tous et ouses mon amitiée.Salut a Ossiane.Noisette.

  73. #
    La mer a posé
    Délicate
    Ses habits
    D’algue
    Et toute nue
    Elle se baigne
    Rédigé par: Annick | le Samedi 12 janvier 2008 à 01h34

    ——pour donner à nos mots
    l’espérance du rêve
    elle vient jusqu’à nous – nue-
    ne brissons pas les chaînes de l’absolu
    vague intervalle – nue –
    prise dans le piège des algues vertes…

  74. et je marche au ralenti, Jeandler, le patraque de vie me poursuit encore, mais c’est un peu mieux,
    je prends par brassées, tes bises, noisette,
    et aspe, je suis émue….encore..tellement.

    Dans mon grand saut de vie
    Mon coeur breloque tictoc
    Et il m’éprouve tant
    Mon petit coeur si tendre
    Et puis il me repose
    S’apaise sous les m’
    Et se donne si fort
    Dans ce si bel présent

    BISES de bel jour! mon énergie revient.

  75. >Bruno :
    Merci pour ta belle pensée synthétique sur les pleins et les vides qui guident la vie de chacun. Bon dimanche à toi.

    >Alix :
    Belle évocation du temps qui accompagne chacun de nous tout au long de notre vie. Nous sommes inséparables. Un grand poète Jean Tardieu ! Merci Alix, je t’embrasse.

    >Pierre :
    Un doux petit poème musical une nouvelle fois. Il se passe de belles choses sur cette plage que l’on pensait a priori abandonnée. Bon dimanche en musique !

    >Mathilde :
    Ca y est, c’est parti ! Tu te lances en poésie Mathilde ! Ton poème est splendide de simplicité et d’émotion. Des mots esquissés, juste ce qu’il faut, pas un souffle de trop, j’aime beaucoup. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Noisette :
    Salut à toi Noisette depuis la plage en éclaboussures d’écume ! Bises.

    >aspe :
    Beau rebond sur le poème d’Annick ! Bonne journée !

  76. Bonsoir à tous,
    __
    Parfum d’Orient
    A l’ombre du paravent
    L’ogresse des roches

    A l’abri des regards
    La déesse Târa
    Sourire de lune

    Une odeur d’encens
    Dans les vapeurs se mêle
    Fleur enchanteresse*

    *fleur enchanteresse est un prénon féminin chinois (hua mei)

    Mais…………ce n’était qu’un rêve, sur notre plage …. des ogresses, des déesses, des princesses au sortir du bain dans leur drapé , leur qipao, aux couleur bleu de mer.

    Bonne soirée à tous.

  77. Ne les cherchez pas elles sont derrière le paravent chinois, …..bien sur qu’ils ont une âme les paravents chinois……

  78. Se succèdent les intervalles
    Séparés par l’age des années
    Et puis tout au bout
    La dernière planche
    Qui laisse passer le bel temps
    Son heure est à monter sur scène
    Pendant qu’il en est encore temps
    Et le temps ému s’incline
    Devant la générosité du ciel
    Qui donne son amour
    Et apaise l’âme fidèle

  79. A travers les planches
    Moussues,
    Clin d’eil de l’océan
    Fourbu
    A ses reliques d’errance,
    Reflux

  80. >Annick, Annemarie, Monique:
    Merci à toute trois pour ces poèmes qui ont clôturé la note en beauté. Très joli ces évocations autour du paravent et de l’orient. Bises marines.

  81. >Dominique:
    Juste remarque sur cette verticalité verte et dentelée opposée à l’horizontalité calme du paysage. Merci de ton passage.

  82. Avec un peu de retard.

    Intervalles

    La vie une succession d’intervalles,
    La recherche de l’idéal,
    Qui s’enfuit comme un courant d’air,
    Insaisissable, délétère.
    Intervalles ou interstice,
    Ou nos âmes se glissent,
    A l’affût d’un délice,
    Et l’attente en supplice.
    Les pleins et les déliés,
    Qui se font espérer,
    Les ’ sans’ que l’on déteste,
    Les ‘avec’ que l’on suspecte.
    Les ‘hauts’ que l’on envie,
    Les ‘bas’ que l’on subit,
    L’indomptable désir,
    Pour éviter le pire.
    Le noir et le blanc,
    Que l’on veut iridescent !
    Plus souvent le gris
    Pour effacer les nuits.
    Dans ces intervalles,
    Parfois le bal,
    Ou courent les étoiles,
    Au milieu du dédale.

  83. >Jean-Louis:
    Bravo, Jean-Louis! Comme tu as retrouvé ta verve poétique! J’aime beaucoup cette évocation si vraie et sensible de la vie que tu as saisie à travers son écriture (mouvement et couleur). C’est très bien vu ! Un grand merci, je t’embrasse!

  84. J’aime les couleurs et le grand regard majeur dans le morceau. il paraît si délicat et intouchable.

  85. Bonjour,

    Ces photos d’algues forment de véritables tableaux. Les couleurs sont magnifiques.
    Si vous acceptez, j’aimerais mettre votre site en lien sur mon blog pour permettre à me visiteurs de vous découvrir.

    Au plaisir de vous lire.

    EvelyneJ « Scribouille et peinturlure »

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