Surface

titre

La tête hors de l'eau, je respire à pleins poumons, champ de météores

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

La tête hors de l’eau
je respire à pleins poumons
champ de météores

101 réflexions sur « Surface »

  1. devant mes yeux,
    juste un peu en dessous,
    cette surface ondoyante;
    vallées creusées, collines amollies
    par ce vert spongieux –
    petit recul, clignement;
    et le vert se peuple de lumières –
    fastueuse et somptueuse
    pièce de tissu jetée sur la rive

  2. Chevelure verte
    D’une muse marine
    La mer en allée

    Sol de pierreries
    Miroir aux alouettes
    Une illusion

  3. J’aime ton champ de météores
    Bises et belle journée à toi Ossiane

    Quelques mots de mon vieil ami poète

    « (…)
    Des lentilles de lumière
    tirées par les carreaux anciens
    se posent sur la page
    (…) »
    Pierre Etienne / Ciels sans nombre

  4. Un bien jolie note Ossiane .

    Je te sens zen pour l’instant . En minimaliste ;-))

    La surface et le superficiel de notre fort intérieur .

  5. Après un long plongeon
    Abyssal de souffrance
    Revoilà enfin la surface

    J’y ai mis toute mon énergie
    Titanesque combat
    J’y ai mis toute ma rage

    Alors…

    Là maintenant
    La lumière me brûle
    L’air m’enivre

    Des maux qui font du bien
    Liberté retrouvée
    Avenir en devenir

    Et puis…

    Je vois
    Là, tout près
    Le Mal visqueux

    A nouveau…

    Il m’apostrophe
    Il s’approche
    Il s’accroche

    Héééééééé you !

    Tire tes pattes gluantes !
    Ce n’est plus dans tes bras
    Que je me livrerai !

    J’ai grandi…
    J’ai appris à nager…
    Dans toutes les eaux…

    Enfin, presque….

  6. Bonjour Ossiane

    J’y vois des pierres précieuses…
    Alors dans la série ‘PIERRES PRECIEUSES’ , peut-être peux-tu rajouter SURFACES ?
    Bonne journée à tous
    Bises

  7. j’aime bien NIGRA

    oh toi ma tendre bien aimée
    tant d’automne tu as traversée
    et Derière ce masque du passé
    au tissu flaque terne et usé

    je devine la beauté de ton âme
    l’allegresse de ton coeur
    malgré les âpres rancoeurs
    malgré les ruisseaux de larmes

    je perce le secret de tes désirs
    rien ne sert de vouloir les fuir
    il sont attaché a ton âmes
    et font l’éclat de ton charme

    et quand au soir je te regarde
    j’y vois mille et une nuits
    qui se prolonge à l’infini
    Shâriyâr devant Shéhérazade

  8. Sur la première photo, des verts de pépites papillent, sur le calligramme, des cristaux tous de bleu scintillent, et le bel haiku invite à la contemplation, le visage respiré vivant devant ces petites lumières si belles.

    Et comme je vous lis ensuite, je suis éblouie déjà,
    j aime cet écrit Maria, merci et puis tes mots Mio Modus, Bruno, Nigra et ton dernier , Marc…

    Une bien jolie page encore, Ossiane, qui l’air de rien, emmène loin…
    J ai lu aussi la proposition, je pense qu’elle était d’Anne Marie, mais plus très certaine, c’est une belle idée..
    mes souhaits de belle journée, pour chacun

  9. Bonjour Ossiane
    ____
    Les petitz corps culbutans de travers
    Parmy leur cheute en byais vagabonde,
    heurtez ensemblr, ont composé le monde,
    S’entracrochans d’accochementz divers.
    _________
    Pierre de Ronsard

    Pour répondre à ta question, non le tutoiement ne me pose aucun problème, et pour le choix de mes textes , j’ai recours aux anthologies…ça aide un peu!
    A bientôt

  10. aux limites,
    se conjuguent
    le plein et le vide
    l’aller et le retour
    l’inspir et l’expir

    au brassage circonstancié
    lumière et nitrates
    eaux et rochers
    se rencontrent

    et se perpétue
    la reconduction de la vie
    en temporisation lente
    vers le non-attachement

  11. Tous les cheveux de la mer
    En valse vagabonde
    Flottent sur le corps épais et mouvant
    Des sources salées du monde.
    Tresses de sirènes, épis de noyés,
    Et là, perdu dans la verte éclaboussure
    Des marées,
    Une nuque de porcelaine,
    Une douceur de coquillage,
    Un éclat d’étoile,
    Le souvenir lointain d’une désespérée.

    Bon d’accord, pas très gai… Mais aussi, j’ai eu un peu de mal à sortir la tête de l’eau. Cette image est belle et forte, elle renvoie un peu à la naissance. Non ?
    Merci Ossiane et belle journée à tous

  12. Bonjour, Ossiane

    Bonne fête à ALIX

    Ennivrée d’air pur
    Sur l’onde frémissante
    Vénus frissonne

    Splendide photo et calligramme…

    J’aime bien le poème de NIGRA
    Bises

  13. Bonjour à tous..Et merci Claudie (mais c’est tous les jours un peu la fête de tout le monde sur le blog d’Ossiane:) Pour la peine, je t’embrasse!


    Entre le masque de brume
    Et celui de verdure,
    Voici le moment sublimeoù la nature
    Se montre davantage que de coutume.

    Rainer Maria Rilke

    (J’ai lâchement « copié  » sur Mathilde et suis allée chercher mes mots dans une anthologie:)

    Belle fin de journée à tous

  14. Crinière au vent
    Je galope sur les flots
    Cristaux de lumière

    Au-delà des mers
    Le souffle du vent me porte
    Folle griserie

  15. ———–

    Des algues
    Plein les vagues
    Mer en salade

    ————

    « Véliplanchiste – Pélivlanchiste »

    La Vague…
    Etait très haute, très belle,
    Si imposante même,
    Qu’à la surfer,
    Il n’y avait pas à hésiter.

    Le saut fut hors du commun
    Les cieux presque semblaient atteints
    Soleil au zénith, extase totale…

    Et puis d’un coup,
    Plus rien.

    Brassé et malaxé,
    Essoré, tourbillonné,
    Par les flots tumultueux,
    Bouillons et gros bouillons,
    D’Emergences en Renaissances :
    Après avoir touché le fond,
    Bouffées d’air pur
    A profusion !

    La planche est là,
    Un peu plus loin…

    « C’était d’Enfer ! »

    Attendez moi,
    On y retourne à chaque fois !
    In the pocket
    La vaguelette !

    http://www.mediaweb06.com/diffusion/annonces/797e0571.jpg

    Y a-t-il des volontaires ?

    Bises dégoulinantes
    de Christineeeeeeeeeeeeee

  16. texte pensée il y a bien longtemps
    ecris et réecris de retouche en retouche , je vous en livre l’etat actuel
    c’etait il y a près de 15 ans…depuis le temps a attenué les souffrances

    magma

    solitaire, Attiré par le brouhaha
    Je m’assoie à la table d’un troquet
    Je commande un verre de vodka.
    accompagné par mes tristes pensées.

    Assis en face de deux amoureux
    Echangeant de tendre regards.
    Fragiles et fugaces moments heureux,
    Brûle mon regard humide, blafard.

    De sa bouche des rires bruyants éclatent
    souligné par des joues écarlates
    Gesticulant avec tant d’impudeur.
    Je bois seul avec mon malheur.

    mu par l’affront de la jeunesse
    elle mord la vie a pleines dents
    devant ce jeune homme si ardent
    Je pense à ces jours avec tristesse.

    Un jour ils seront à leurs tours parents
    Pourvu qu’ils ne connaissent ces tourments
    Qui vous emmènent à l’enfermement !
    Geôle invisible des souvenirs d’antan

    Ou es passé le plaisir de te tenir
    de te bercé, t’écouter, te choyer !
    mon corps entier hurle à en crevé
    de ne pouvoir dans mes bras te serrer ;

    Mais personne n’entend mes cris.
    Muré dans leur infâme bonheur
    ignorant les hurlements de mon cœur
    Je m’enferme étreint de ce charivari.

    toi, qui depuis près de trois ans,
    illuminait toutes mes heures
    de sublimes et éternelles lueurs
    D’être père. thomas mon tendre enfant.

  17. bonne fete a alix

    et comme dit claudie
    c’est un lieu de fete ou l’on peux toujour trouver
    une âme pour faire de l’humour
    ecrire un texte magique
    faire rêver
    ….
    bonne journée a chacun

  18. Bonjour à tous,

    Oppression, telle est ma première impression. Le temps aujourd’hui ne viendra pas déjouer ce sentiment, le ciel est bas, gris, terne, sans relief, j’essaie de m’imprégner des couleurs et de l’éclat brillant de cette lourde masse mais….

    __
    Je me noie
    Je m’engloutis
    Je m’étouffe
    Dans ce magma
    En proie aux lianes
    Qui me ficèlent
    Qui m’enlacent
    Qui m’entortillent
    Je me débats
    Je crie
    Je hurle
    Laissez-moi vivre
    Laissez-moi respirer
    Laissez-moi rêver
    Laissez-moi pleurer
    Laissez-moi
    laissez-moi
    Libre, libre, LIBRE.
    ___
    Voilà cela fait du bien de crier! même si l’on crie en silence !
    __
    Renaître à la vie
    Enlisée dans le magma
    La quête d’eau pure.
    __
    Sous la couche d’algues
    Dans la pénombre et la peur
    Lumière au dehors.

    Bonne journée à tous, je m’empresse de vous lire.

  19. J’ai entendu tes cris Marc, qui malgré le temps ont toujours la même force, car il y a des peines dont l’intensité ne peut s’altérer avec le temps, elles restent des plaies ouvertes, la seule différence avec le passé, c’est que la vie nous demande de cautériser la plaie, de vivre avec, voir de s’en sortir plus fort, de s’en sortir vainqueur.
    Dans le même temps, j’écrivais des mots de douleur, qui laisserait à penser que cette image du jour toute brillante qu’elle soit n’inspire pas la joie sauf si l’on ne garde que l’éclat et que l’on refait SURFACE.

  20. Monique même si ma douleur a été très forte a l’epoque je pense qu’elle n’est rien comparé a la perte définitive d’un enfant .
    merci de ton gentil mot
    mais il est vrai que l’image est opressante
    on semble englouti par cette masse.

  21. Sous l’impénétrable
    détrempé par les tempêtes
    une femme verte
    agonise
    et s’enlise
    entre les bras de mer
    son corps heurte l’émail
    sous une pluie d’étoiles
    sonne le glas
    en ce monde visqueux
    en ce monde flottant
    où dans chaque perle
    et goutte de nielle
    respire
    la vie qui s’en va

  22. Claudie

    J’aime beaucoup ton premier haïku. Il est rafraichissant.
    Ce doit être la « jument verte;-)

  23. Pâte de verre
    Venu du coeur de la mer
    Un vitrail marin

    Drap de lumière
    Sur un lit de rocaille
    Amants de la mer

  24. 5 !

    >Brigetoun :
    Merci Brigitte pour cette douce évocation paysagère… le peuple de l’herbe peut-être…Merci à toi.

    >bonbonze :
    J’avais pire mais je me suis abstenue 😉 Ey hop ! je te te sors de là d’un coup de baguette magique 😉

    >Maria :
    Merci pour tes lumineux haïkus ! Clin vers ces lentilles de lumière de ton ami poète.

    >Bruno :
    J’essaie de ne pas partir trop vite, ni trop fort 😉 Bref, je tente d’enlever le trop pour garder le juste ce qu’il faut 😉 Tu es dans le même état d’esprit je crois 😉

    >MioModus :
    Ton poème est très beau ! J’aime cette idée de masque opposé à la vérité et d’étoiles à la lumière. Merci beaucoup.

    >Marc :
    Beaucoup de poèmes forts, aimants, douloureux et sensibles sur cette note aux multiples lectures. Magma… poésie de l’intérieur qui me touche beaucoup. J’avais davantage pensé à l’oposition entre les profondeurs et la surface. Mais il est vrai que la matière gluante permet d’évoquer des situations inextricables. Merci pour ta belle plume pleine d’émotions. Bises.

    >Nigra :
    Très beau poème émouvant pour toi aussi Nigra. Tes mots simples et forts, aspiration vers le haut, envie de vibrer libre, comme c’est beau et vivant ! Merci pour ce beau cadeau de mots.

    >Nath :
    Bonjour Nath, ma précieuse petite archiviste 😉 Je précise que Nath est en train de m’aider de son plein gré à revoir toutes les notes depuis le début du blog pour leur associer les bons thèmes ou catégories. Un travail de titan 😉 Et en plus elle me suggère de nouvelles catégories à créer 😉
    OK pour les pierres précieuses. Je te réponds pour la création de « SURFACES »… pourquoi pas … vois-tu suffisamment de notes qui pourraient rentrer dans cette catégorie… la rubrique « Les Matières » existe déjà… comment l’inclure… comment vois-tu cela ?

    >Annick :
    Ca pupille et ça papille, Annick 😉 Et ça cligne des yeux aussi 😉 Sont beaux tes cristaux.
    Tu es la bienvenue pour le portrait si ça te dit bien entendu 😉 Bises.

    >Mathilde :
    Alors ce sera « tu », Mathilde ;-)) Anthologie ou pas, il faut quand même bien connaître le monde de la poésie. Ton métier doit t’aider aussi sans doute. Un beau poème de Ronsard, quelle vision du monde ! Merci beaucoup.

    >Pierre :
    Un bel haïku ondoyant et iodé ! Une toute autre approche un peu dans la veine de Maria 😉 Merci Pierre.

    >Bourrache :
    C’est un peu vrai pour la jelly mentholée 😉 Merci pour ton haïku plein d’humour !

    >regard :
    Un superbe poème sur le sens de la vie avec ses allers et retours, ses remous, ses fusions, son envol. C’est très zen tout ça 😉 J’aime beucoup ta première strophe qui évoque deux mondes opposés mais complémentaires. Merci pour ton beau regard 😉

    >johal :
    Magnifique poème, Johal que je ne trouve pas si désespéré que ça 😉 Tes images de cheveux, nuque, de coquillage et d’éclat sont douces et splendides. J’aime aussi ton idée de naissance. La vie n’a-t-elle pas commencé ici… Bises de courage.

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, merci pour ta belle Vénus frissonnante, ton cheval de lumière et ta folle chevauchée par-dessus les mers. Ton écriture et tes images sont belles. Bises.

    >Alix :
    Bonne fête Alix l’anthologiste puisqu’il parait que c’est ta fête 😉 Bravo aussi pour ton choix d’illustration avec Rilke, on dirait que le poème a été écrit exprès pour la photo. Bises.

    >Christineeeee :
    Merci pour ton entrée marine appétissante ; ca se mange les algues 😉 et puis bien sûr pour ton surf poétique très enlevé 😉 La sportive a parlé 😉 La grande Vague, le saut, le plongeon et enfin le re-naissance à l’air libre que tu décris avec beaucoup de justesse et perspicacité. Ca rejoint un peu ce que disait Johal sur la naissance. Vive la planche alors ! Tu dois certainement être une experte;-)

    Superbe photo ! Volontaire de loin avec mon appareil photo car je suis un peu claustrophobe sous l’eau 😉 La grande Vague me fait bien sûr aussi pensé à la grande Vague d’Hokusaï dont j’adore les dessins si riches de sens et de symboles. Merci pour tout 😉
    http://www.copia-di-arte.com/kunst/katsushika_hokusai_320/katsushika_hokusai_die_grosse_woge.jpg

    >Salade :
    Une note tout à fait pour toi ;-)) C’est court, c’est bref et ça veut tout dire 😉

    >Monique :
    Cette note suscite des écrits très contrastés, énivrés et joyeux ou angoissés et douloureux ; ils sont en relation avec le vécu de chacun. On peut tout faire dire à une image.
    Engluée par le gris et la matière, Monique, tu te laisses aller en beauté avec un grand cri de douleur mais aussi de liberté. On a le sentiment de s’enfoncer avec toi comme dans un cauchemar puis comme dans un denier sursaut de vie, on réagit avec violence car l’envie de vivre est la plus forte et le besoin de lumière est si nécessaire. Pensées réconfortantes vers toi.

    >Maria-D :
    Beauté et émotion de ton poème dans lequel tu mêles la vie scintillante et omniprésente à la mort qui s’approhe inoxérablement. Superbes haïkus également toujours empreints de magie comme ce vitrail et ces amants. Belle inspiration pour toi en ce moment. Bises.

  25. La petite vague qui avait le mal de mer

    Il était une fois une petite vague perdue au milieu de l’océan, une
    petite vague de rien du tout, quelques centimètres de haut, à peine plus large, une
    petite vague insignifiante et anonyme, ressemblant comme une goutte d’eau aux millions de
    petites vagues voyageant sur les mers depuis des millions d’années au gré des vents et
    des marées.Mais, vous vous en doutez, si je vous raconte ici son histoire, c’est qu’elle
    était différente de ses petites sœurs. Pas physiquement, non, mais dans son petit
    cœur de petite vague, cette petite vague avait bien du vague à l’âme.Son papa et sa
    maman étaient deux grosses vagues énormes et rugissantes, deux magnifiques déferlantes
    qui s’étaient croisées une nuit de tempête, l’abandonnant aussitôt née à son destin
    de vaguelette, orpheline et désemparée. Son père avait été plus tard emporté dans un
    ouragan, s’était accroché à un cyclone et, dans un tonnerre d’écume et de vent, était
    parti ravager les terres les plus proches d’où il n’était jamais revenu.Sa mère,
    poussée par un vent du nord, connut une fin tout aussi aventureuse mais bien plus
    sympathique. Les courants marins la portèrent jusqu’aux côtes d’un pays si chaud qu’elle
    s’évapora, monta au ciel en millions de gouttes d’eau et, après avoir voyagé dans un
    gros nuage lourd, retomba en pluie sur des terres arides où, la vie, absente par manque
    d’eau, revint bientôt.Depuis des siècles qu’elle ondoyait à la surface de l’eau, avec
    pour seule compagnie l’écume et le vent, avec pour seul horizon l’horizon, pour seul
    spectacle celui du jour se levant et du soleil couchant, la petite vague s’ennuyait à
    mourir et ne supportait plus de vivre au milieu de l’océan. Bref, la petite vague avait
    le mal de mer.Elle avait bien eu parfois, des années auparavant, la visite de quelques
    baleines venues percer la surface de l’eau, dans un grand geyser d’écume et des milliards
    de gouttes d’eau s’éparpillant dans le ciel comme une pluie de diamants, mais les
    baleines chassées par les hommes avaient bientôt disparu elles aussi.Sa vie s’écoulait
    monotone. Au fil des jours de calme plat ou des nuits de tempête, la petite vague
    attendait vaguement, sans trop y croire, un miracle météorologique qui l’emporterait
    vers d’autres cieux. Elle redoutait par-dessus tout ces nuits de pleine lune où l’océan
    devient lisse comme un miroir, où même le vent ne chante plus, où les vagues petites et
    grosses s’aplatissent jusqu’à se confondre en une immense étendue d’eau infinie,
    immobile etsans vie.Elle n’aimait pas non plus la houle qui la faisait rouler, craignait
    les ouragans qui la malmenaient et se méfiait des mers démontées ou hachées qui
    risquaient de la séparer de ses amies, les petites vagues insouciantes qui
    l’accompagnaient, insensibles, elles, au vague à l’âme et au mal de mer.La petite vague
    n’avait jamais vu un bateau.La petite vague n’avait jamais vu un baigneur, ni le moindre
    pédalo, jamais vu le bord de l’eau.La petite vague en avait par-dessus la crête de
    passer sa vie à faire des vagues, la petite vague écumait de rage de n’avoir jamais vu
    la plage.Elle rêvait qu’un vent malin viendrait un jour la conduire sur le sable doré
    d’une plage ensoleillée. Ah, enfin pouvoir rouler, chanter, rebondir et me briser sur les
    galets, songeait-elle, venir chatouiller les doigts de pieds des enfants, entendre leurs
    cris à mon approche, aller, venir, descendre et remonter, m’éparpiller au milieu des
    coquillages, des algues et des petits poissons argentés, me reformer en grondant pour de
    rire, en faisant semblant d’attaquer, et repartir en emportant un ballon oublié, et puis
    le ramener dans un tourbillon de mousse et d’eau salée. La petite vague pensait aux
    vacances qu’elle ne connaitrait jamais. Lorsqu’une grosse vague, à quelques brasses
    d’elle, cria « Terre à l’horizon ! ».La petite vague n’en crut pas ses oreilles.
    Elle se précipita vers sa grande sœur, se hissa sur son dos et distingua vaguement
    à l’horizon la ligne sombre d’une terre inconnue. Elle recommença l’opération une
    deuxième fois, puis une troisième. À chaque fois, un élément nouveau lui apparut. Une
    ville, un port, une plage. Les courants maintenant la tiraient vers la côte, la
    charriaient comme un fétu de paille poussé par le vent. Elle sentit bientôt son eau se
    réchauffer et l’air marin se charger des odeurs de la terre.Pour la première fois de sa
    vie la petite vague respira le parfum des forêts, des villes et des campagnes, des
    animaux et des hommes.Elle en fut d’abord émerveillée, puis l’émerveillement fit place
    à l’étonnement, enfin à la déception. Les odeurs nauséabondes de gaz carbonique
    qu’elle découvrait lui rappelaient étrangement celles des nappes de pétrole qu’elle
    avait parfois croisées dans sa longue vie de petite vague au milieu de l’océan.Et comme
    elle pensait à cela, déterminée malgré tout à atteindre cette plage dont elle rêvait
    depuis si longtemps, elle rencontra une de ces nappes de pétrole dérivant au fil de
    l’eau, au gré des courants, et s’y englua. Elle réussit à s’en échapper après bien
    des efforts, aidée par un courant ami qui l’emmena bientôt presque au bord de la
    plage.Des enfants s’y amusaient. Des adultes allongés, immobiles, semblaient y dormir,
    insouciants du soleil qui leur brûlait la peau. Des chiens couraient, des mères criaient
    après leurs enfants, des papas après maman, des adolescents faisaient hurler leurs
    transistors et des baraques à frites enfumaient le tout d’une odeur d’huile chaude qui se
    mêlait à celle dont les corps étaient enduits. La petite vague ralentit son avance.
    Elle rencontra bientôt une eau saumâtre, mais personne ne lui dit qu’il s’agissait des
    égouts de la ville qui se déversaient là. Elle croisa quelques bouteilles en plastique,
    des sacs poubelle, des détritus de toutes sortes, fut presque coupée en deux par un gros
    monsieur rougeaud hissé sur une planche à voile, avant de s’échouer enfin au bout de
    son voyage, au bout de son rêve, sur le sable grisâtre de la plage au milieu des tessons
    de bouteille, des capsules de bière et des châteaux écroulés des enfants
    agités.Jamais le vague à l’âme de la petite vague n’avait été si grand. Ell » ne
    s’attarda guère sous les pieds palmés. Quelques aller retour à brasser les ordures et
    elle s’en fut dans le sillage d’un bateau à moteur qui frôlait les baigneurs, rejoindre
    le grand large qu’elle regrettait déjà d’avoir quitté.Alors qu’elle longeait la côte,
    suivie de près par quelques amies vaguelettes aussi déçues qu’elle par la
    fréquentation des humains, elle entendit, venant de la terre, des petits cris stridents,
    à peine perceptibles, presque des sifflements. Ils n’avaient rien de commun avec les cris
    des enfants braillards de la plage. La petite vague avait déjà entendu ces cris quelques
    années auparavant, peut-être quelques siècles. Un jour que des dauphins étaient venus
    la frôler, courir sous elle, jouant dans son écume, brisant sa crête de leurs ailerons
    pointus. Comment les cris d’un dauphin pouvaient-ils venir de terre ? la petite vague se
    dirigea de nouveau vers la côte, guidée par les sifflements, comme un navire perdu dans
    la nuit est guidé par la lueur du phare.Derrière une digue se dressaient les hauts murs
    d’un Marineland. La petite vague ignorait qu’on enfermait des orques et des dauphins dans
    des bassins pour le plaisir des petits terriens. Mais il ne fut pas nécessaire de lui
    faire un dessin: elle comprit vite que des créatures marines étaient prisonnières ici.
    A l’instant où, provenant distinctement de derrière ces murs, les sifflements reprirent,
    elle vit bondir en l’air un magnifique dauphin gris argenté qui, après avoir semblé
    s’immobiliser une fraction de seconde dans le ciel, retomba dans un grand
    « splatch » dans son bassin-prison. Un tonnerre d’applaudissements accompagna la
    pirouette.

    Renaud Séchan.

  26. Haddon, merci c’est bien joli, c’est une histoire bien triste aussi . Je ne connaissais pas ce petit conte de Renaud, uniquement le petit oiseau qui chantait faux. Ce petit conte est très sonore à la lecture, sans doute existe-t-il en CD.

  27. Gemmes délicatement posées
    facettes entreposées
    lumières entrecroisées
    cette interface minérale
    n’est pas intersidérale
    à la mouvance des éclats
    légéremment vernissés
    répond une profondeur
    plus impalpable et intengible

    en salade c’est méli mélo
    cette gélatineuse substance
    donne dans la constance
    couvert végétal uniforme
    pas comme camouflage

  28. ___
    Haddon : mon fils aîné m’avait fait découvrir ce texte…

    En écho à ta vague :
    __

    Je suis une vague
    Je suis née sur une plage
    D’Italie par un beau matin d’été

    Mes débuts furent difficiles
    Je n’étais pas très docile
    J’eus bien du mal à me supporter

    Car les enfants en vacances
    Dans une belle indifférence
    Tous s’éclaboussaient de moi

    Et moi petite eau tranquille
    Je rêvais de vagues d’île
    Je rêvais que j’étais chez moi

    Un beau jour de grand courage
    Je suis partie à la nage
    Moi qui ne savais pas bien nager

    Je suis partie sans bagage
    Sauf un petit coquillage
    Dont je m’étais prise d’amitié

    Mais depuis que j’ai pris le large
    Je connais bien d’autres charges
    Les grands bateaux viennent m’affronter

    Alors moi je les supporte
    Alors moi je les emporte
    Vers un port de Méditerranée

    Je suis une vague
    Je suis née sur une plage
    D’Italie par un beau matin d’été

    Mais aujourd’hui je vivote
    Je m’ennuie et je clapote
    Les vieux murs d’un quai désaffecté

    Ma mère ma mer je regrette
    Ma petite plage déserte
    Où les enfants s’amusaient de moi

    Fasse que le vent se lève
    Que j’aille mourir sur ma grève
    Que je ne connaissais pas

    Et si c’est pas la mer à boire
    Je voudrais écrire mes mémoires
    Dans le sable chaud de l’au-delà…

    La vague – Jean Vallée (auteur, compositeur et interprète de cette chanson).
    ___

  29. Naissance d’un « technicien de surface »

    Dans l’athanor du temps
    Le chaudron de la mort
    Mijote la soupe primitive
    D’où la vie sortira
    Et plus tard l’être-ange
    L’animal roi de l’avenir

    La cruauté flotte en surface
    Les peurs s’envasent au fond des yeux
    Les eaux boueuses du remords étouffent
    La fleur rouge du désir
    Les jours s’enlisent et se révoltent

    L’air n’est que feu
    Boursouflures et crevasses
    Roches brûlantes
    Violences du ciel
    Angoisses de flammes

    Dans la boue chaude
    Un œil s’ouvre et regarde
    La bête ouvre sa bouche d’ombre
    Ses nageoires s’accrochent
    A la glèbe noire et gluante
    Et c’est le premier pas

  30. surface, surface
    au moment d’émerger
    je me mets à gamberger
    à travers mon périscope
    bientôt il faudra que j’écope
    et dans cet entrelac fibreux
    je me sens tout cotonneux
    venant de mes profondeurs calmes
    va t il falloir que je sorte les palmes
    mais non c’est comme un coussin
    duveteux à souhait
    il ne s’agit pas de le chasser
    d’un revers de balai
    il accroche la lumière
    et délimite ma bannière
    je n’en ferai pas un pagne
    partout il m’accompagne

  31. >Haddon :
    Bonsoir Haddon, après la Grande Vague, la petite vague 😉 Je suis comme Monique, je ne connaissais pas ce texte qui peut émouvoir les enfants et les adultes. Merci pour cette découverte. Bonne soirée à toi.

    >Thierry :
    Pierre précieuses, éclats, salade méli-mélo, un sens caché invisible qu’il faut trouver, cette photo t’ouvre bien des pistes de réflexion 😉

    Coton, duvet, plume, sortir de l’eau en douceur en regardant à l’horizon sans se précipiter. Voilà une belle façon de démarrer l’année, Thierry ; il n’y a rien d’inquiétant 😉
    Merci beaucoup.

    >Bourrache :
    Merci pour cet autre beau rebond sur la vague !

    >amichel :
    Hé you, you are back! J’espère que tu vas bien Michel en ce début d’année tout 9 😉
    Il fallait oser le technicien de surface et tu l’as fait ;-)) Tu nous as mijoté comme à ton habitude une soupe primitive aux petits oignons 😉 Ca mijote, ça flotte, ça s’enlise, ça brûle, ça hurle ! Quelle belle naissance avec cet œil tout rond qui est béat d’être arrivé à bon port 😉 Les naissances ne sont jamais faciles. Merci pour ton évocation haute en saveurs, frayeurs et bonheur. Je t’embrasse en 2OO8 !

  32. Sur la plage abandonnée
    Coquillages et crustacés
    L’âme ont rendu
    Dans l’émeraude vénéneuse et nitratée

    Au bord la plage abandonnée
    Quelques paysans navrés
    Tentent tout de courage animés
    De rescuciter avec grand respect

    L’ agriculture vraie et nourricière.

  33. >MTO:
    Merci pour ton poème écologique! Ce n’est pas souvent qu’il y en a et celui-ci m’interpelle. L’environnementaliste que tu es a bien su déceler le problème que je n’avais pas perçu. Sont-ce vraiment ces algues vertes là qui sont la source de tous les maux. Il me semblait qu’elles n’étaient pas comme ça… Bises du soir.

  34. Merci pour ton passage:) Ca nous attire du monde!!!

    Que l´année débute bien chez toi… Je suis sûr qu’elle terminera bien. On se sent vraiment comme un poisson dans l’eau chez toi:)

    Bises du Mexique!

    Alain

  35. incroyable Ossiane qui nous emmène sur la « voie humide » depuis le début de l’année,

    oui, depuis le début de cette année 2008 – année première – unique,
    car 2008 = 2+0+0+8 = 10 = 1
    on est dans l’unité en 2008 et l’unité a commencé dans l’eau ;

    eau de Téthys – océan premier – eau matricielle, etc. l’eau est un symbole majeur…

    donc, depuis le début de cette année, Ossiane, tu es notre déesse de l’eau qui nous as porté successivement :

    caravane (humide)
    pêcheur
    poisson
    surface (liquide)

    alors, je me suis amusé à te retrouver Ossiane et permets-moi de t’offrir mes vers (écrits rapidement cet après-midi), inspirés (très librement) de ta propre inspiration…

    Jour premier

    Flux vivant de particules et de quasars mystiques
    Champs glacés des comètes, des brasiers météores
    Ô, Grande nuit cosmique que Voie Lactée perfore
    La Terre n’est que flots, voilés de Ténèbre mutique.

    Notre planète est eau mais plus bas elle est sang
    Nul souffle ne l’habite sinon le Léviathan…

    C’est alors qu’un homme, un Géant, émergeant
    Des abysses marins, des profondeurs ultimes
    Jaillit à la surface noire en un effort sublime.
    Il porte en son grand front un Soleil ruisselant

    Les algues sont cheveux, sa peau est de corail,
    Des étoiles de mer forment même un camail…

    Sa tête à présent hors de l’eau, il se hisse en riant,
    L’océan ébloui lui ouvre un chemin de lumière
    Au devant de ses pas il n’y a nulle barrière,
    Sur la courbe des vagues il marche en chantant.

    Le premier jour du monde est né en cet instant,
    La Vie, formidable énergie engendrée du néant…

    Avançant sur les eaux, cet homme, ce Géant,
    Fait s’effacer la nuit qui fait place au soleil.
    Il plonge maintenant – instant sacrificiel –
    Sa main droite en son flanc pour retirer son sang

    C’est la Loi de la Vie qui veut que créateur
    Par sa vie géniteur, soit ainsi le sauveur…

    Car, toute Vie naîtra de ce beau sang vermeil,
    D’abord de grands oiseaux, papillons et poissons,
    Tortues et animaux, les forêts et les terres suivront,
    À la dernière goutte, des hommes, tous pareils…

    En spirales infernales, par millions, ils se multiplieront,
    Esclaves désarmés nourrissant d’insatiables passions…

    Satisfait de sa tâche, harassé, le Géant, retourné à la mer
    N’a pas su que dans l’ultime goutte il manquait l’essentiel,
    Les hommes, les races et les peuples sont restés en sommeil,
    Ils manquent de sagesse, assailli par ces fous notre monde se perd…

  36. Enfant je me demandais pourquoi, puisque la mer était bleue, les algues qui poussaient dans ses profondeurs étaient vertes…
    Devant cette photo je retrouve une part de ce mystère enfantin, saupoudré de sel et de soleil, et mon imagination remonte jusqu’à sa source.
    Merci pour ce petit voyage Ossiane.

  37. Ne me dis pas Max qu’il est trop tard pour faire rejaillir de l’eau ce Grand Géant afin qu’il finisse son oeuvre inachevée et faire naître la Sagesse. Sinon tout serait inutile et la vie perdrait sa raison d’être.

    Bonne nuit à tous, j’ai peur de faire de mauvais rêves!!!!

  38. __

    Chûûût, Monique, endors-toi en Paix. Chaque chose a son contraire. Suis sûre que, vu le talent qu’il possède, Max nous concocte l’histoire du Petit Nain … pour demain.

    Bonne nuit à tous.
    ___

  39. Tu me rassures Bourrache, c’est gentil mais hélas ! Les contes de fées, il faudrait pouvoir y croire ; la réalité est bien là, et j’ai bien peur qu’on retourne d’où l’on vient une fois qu’on aura tout détruit ce qui aurait pu être notre paradis, notre bonheur, d’ailleurs nous avons commencé depuis longtemps, le monde s’enlise non pas dans les algues vertes mais dans la boue. On ne peux pas ne pas penser à nos enfants, petits enfants et petits petits enfants…., le conte de fée risque de tourner pour eux au tragique, est-ce que c’est la raison pour laquelle on leur raconte des histoires de plus en plus sordides, pour les préparer à ce qui les attend ? Ils ont besoin de fantastique, d’histoires qui leur font peur, pour devenir des grands, d’accord, mais on a peut-être oublié qu’ils ont aussi besoin d’histoires qui rassurent et qui éveillent en eux de beaux sentiments. Je ne sais pas si l’on peut dormir tranquille quand ces pensées le soir vous assaillent. Chaque chose a son contraire dis-tu, je ne sais pas dans la balance, si c’est exact dès qu’intervient la main de l’homme. Au départ, la nature sans doute oui, mais tu vois Max a décelé déjà un maillon manquant : la Sagesse, et il y en a je pense bien d’autres ! Toi un jour qui m’appelait Monique la sage, il se pourrait que ce ne soit qu’utopie!

  40. >bourrache :
    Et jeu dis-moi Bourrache 😉 Vent dredi par contre… force 10;-) Et ça me dit, n’en parlons pas 😉 Bonne nuit !

    >Miradas :
    Normal que je vous fasse profiter de mon émoi et pas YouTube 😉 J’aime beaucoup Stacy Kent en plus 😉 Il y a beaucoup de choses intéressantes sur les photographes et la photographie là-bas. OO°°o°° de France !

    >Max :
    Bravo Max pour ce très beau poème ! Tu honores ces dernières notes de si belle façon, j’ai bien suivi ton voyage poétique;-) Belles images, écriture fluide et sensible, un grand merci pour ce cadeau ! Les quatre dernières notes notes sur l’eau et les précédentes tournent autour de l’eau avec les algues, les coquillages etc… Je fonctionne avec des thèmes qui me tiennent à cœur (la mer en fait partie) et que j’essaie d’aprofondir puis je glisse le plus doucement possible vers d’autres thèmes en faisant des transitions de note ne note. Voilà pour te donner une petite idée du voyage. Et si tu veux participer à la Galerie de portraits tout comme les derniers arrivés, fais-moi signe par email. Bonne nuit à toi auprès de Raymond Carver (les vitamines du bonheur) que j’aime beaucoup aussi 😉

    >Damien :
    Hello Damien, contente de te revoir faire surface en bleu et vert nostalgie;-) Je suis un peu perdue dans tous tes blogs, peux-tu ce qui est bon ou pas ? Bises.

    >Monique :
    Bonne nuit Monique avec tout plein d’étoiles et de sagesse et pas de grand géant 😉

  41. Les cristaux étincellent
    A la surface des choses
    Se respirent en entrailles
    Dans les grands profondeurs
    Avant de se buller
    Une mine si précieuse

  42. Quand une partie du monde
    Souffle des gouttes de haine
    Certains pures merveilles
    Bullent des perles d’amour

  43. LES QUATRE ELEMENTS

    Si je dis Feu mon corps est entouré de flammes
    Je dis Eau l’Océan vient mourir à mes pieds

    Vaisseau vide immergé dans un cristal solide
    Creuse momie aux glaces prises et je dis Air

    Terre et le naufragé prend racine et s’endort
    Sous les feuilles au vent de l’arbre de son corps

    De sa bouche le songe engendre un rameau d’or
    De sa bouche terreuse expirant ses poumons
    Retournés vers le ciel tonnante frondaison

    Moisson rouge au soleil de minuit et de mort

    Roger Gilbert-Lecomte (1907 – 1943)

  44. ___

    JEU x, rêves d’enfants
    DI stanciation du Nain
    Espoir en demain
    _

    Oh, Monique, je suis tellement en accord avec ce que tu écris.
    Chaque jour m’apporte son petit écoeurement, sa petite nausée; je me pose cette question « mais où va donc s’arrêter la c…. humaine ? ».
    Je suis issue d’une éducation des plus stricte où toute vélléité de rébellion était sévèrement réprimandée. Cela m’a rendue un peu couillonne face à la vie; « être pensant » plutôt que « être actif ». Je ne serai jamais « vague », juste « petite goutte ».
    J’ai envie de faire confiance à ces voix qui s’élèvent, crient, g…., qui brandissent des calicots, qui remuent ciel et terre, à ces « consciences » qui luttent contre l’inconscience.
    Le cours d’histoire m’a enseigné que l’homme n’a jamais été tendre avec l’homme. Le cours d’histoire de l’art m’a fait découvrir l’homme magique. Le cours de géographie m’a narré les différentes ères de ma planète terre, les grands chambardements, les disparitions, les renouveaux.
    Et si notre cauchemar d’aujourd’hui se révélait être l’aube pour un être différent … demain ???
    Moi, j’avoue mon impuissance … et ma seule envie : vivre en paix avec moi-même et … ma condition de naine, dans le respect des êtres et des choses.
    Quant à la gestion de mes poussières, c’est une autre … histoire.
    __

    Heu … biz à tous et bonne journée.
    ___

  45. C’ est vrai que l’ onmet en avant ce qui n’ est pas forcément tres joli,mais nous pouvons tout de même a notre petite échelle essayer de lutter.Personnelement je crois aux petites choses. Et puis la façon d’ aborder chaque jour y fait bcp.Si je démarre négative,la journée ne m’ apportera pas de bonnes choses;si au contraire je part hardie la journée sera toute differente et ce jour là sera a mettre aux réussites!Faire et essayer chaque jour tout ce que peut pour que cette journée soit une réussite?Sans doute l’ esprit de la nuit qui est un bon esprit me fait voir le matin d’ un bon oeil? J’ ai gardé d’ un amie cettepriere  » la ou est lanHaine que je mette l’ Amour « personnelement je suis persuadée que nous devrions dire ce que nous pensons même si ce n’ est pas la mode.Je pense a vous tous .Noisette.

  46. JE PARTAGE TES MOTS Bourrache…

    JE VOUS EMBRASSE CHACUN, JE VOUS AIME.

    belle journée, je me sors dans les courants d air du dehors, cela souffle, valse les feuilles, le ciel fait son jogging et il vieillit le ciel, il souffle beaucoup.. sourire!

  47. et je te lis, Noisette, et je t embrase,
    oui, à sa petite échelle toute petite, mais qui peut gravir des montagnes autour de soi, pour aimer s aimer être aimé…

    merci pour cet écrit Maria.

    La mer ouvre sa paume
    Et dedans des merveilles
    Des émeraudes, des turquoises
    Et son oeil il se vague tendre
    Devant toutes ses beautés
    A la mer sous son ciel
    Qui la serre et lui donne
    Cette couleur cett odeur
    Toute cette force dans ses eaux
    Ahhh comme c’est beau

  48. La tête hors de l’eau..d’apparence en surface…respirer à pleins poumons…le coeur dans une nasse…Voyage poétique et cosmique…porté par les mots de Max…forêt d’émeraudes et univers fantastique…dérive entre deux axes…Bouquet de météores…étincelles et pétales…fonds marins gainés d’or…corail rose pâle…La tendresse sous les vagues…d’apparence en surface…elle rêve je divague..le temps qui s’efface….Profondeur abyssale…la mémoire qui se trouble…un regard une étoile…un baiser sous les voiles….communion dans la houle…ton parfum et….j’expire…

  49. ___

    Pierre b. :

    « Je sais que je l’ai trop dit
    Mais je l’redis quand même
    Que j’aime …  »

    tes « … »

    A chanter sur un air bien connu … un peu hysté-riiiiiiiiiiiiiiiick !
    ___

  50. ___
    Citation du jour sur Evene.fr :
    _

    « Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué. »

    Yasmina Khadra – Extrait de L’Attentat
    ___

  51. Amarres jetées
    Un encrier à la mer
    Flottaison du temps

    Comme Bourrache, j’aime bien les »…… » de Pierre b…..

  52. d’une matière visqueuse
    effrayante, adipeuse
    qui entrenne dans les profondeurs de la solitude
    et ettouffe les cris de la conscience
    l’impapable
    le métamorphose drap serti de diamant
    ou sont accroché des pepites d’argent
    j’ aimerais paré les jours a venir
    de cette nuée de beauté
    comme une robe de satin
    au reflets de voie lactée .

    bonne journée

  53. et je te lis, Noisette, et je t embrasse,
     » c’est ainsi mieux que dit, bien que, embrasser, c’est aussi embraser,bien souvent!  » sourire!

    tu me fais pouffer Bourrache, j allais dire ce que tu dis, avec plus de …. finalement moins de vérité.. JE PARTAGE TES MOTS..

    J AIME LES MOTS DE PIERREB… Bon cela va, j ai pas trop gommé et effacé mes ressentis bien foooort!
    clin d oeil, Claudie,
    OUI, ils sont beaux, les ‘je t’aime’ de PierreB….

    BISES de cet aprem envolé, je plane avec le vent et je rêve en mille éclats de rêves super beaux..mes yeux des phrares cosmiques, et je me pouffe de mes bêtises!

  54. Et celle-là, vous voulez l’essayer ?

    http://www.flickr.com/photos/22670650@N02/2182467463/

    ….

    A tous ceux qui sont tristes, une note d’optimisme :

    Ne vous laissez pas dériver
    Laissez vous plutôt entraîner
    Dans les flots d’or mordorés
    Où l’on risque moins d’étouffer

    Après un tel bol d’air,
    Additionné d’un bon bain de lumière
    Rien de vaut un bol de thé
    Pour se réconforter.

    (Tiens, c’est l’heure du thé !)
    Avec un nuage de eeeeeee

    Bisous

  55. Vous avez dit « METEORES » ?

    Il est un miracle
    Que je détiens,
    et qui tient
    Dans le creux d’une main

    Un p’tit bout de caillou
    De rien du tout
    Mais qui vient de très loin

    Du fin fond de l’univers
    Il a traversé l’espace
    A voyagé pendant des millénaires
    Pour atterrir un jour
    A la surface de la Terre

    C’est mon beau-père Pierre, nom prédestiné,
    Qui l’a ramassé,
    L’a conservé précieusement,
    Et qui finalement,
    Nous l’a légué…

    Petit bout d’espace
    Tu as traversé l’atmosphère,
    Boulle de feu,
    Eclair de lumière
    Il ne te reste comme parure
    Q’un collier de dorures

    Tu restes maintenant
    Sous ta cloche de verre
    Protégé des vents,
    De la poussière,
    Le vide reste ton élément,
    D’y demeurer tu le mérites…

    Ma petite Météorite….

    http://www.flickr.com/photos/22670650@N02/2182436163/in/photostream/

  56. Depuis tjs j’ entend parler de « pierres de lune  » cela existe oui ou non?
    Je n’ ai pas necore idée de ce sue cela peut être?

    Je continue mes recherches .Si réponse j’ apprécie !
    A bientôt Noisette.

  57. Bonsoir à tous,
    __
    Le jardin de Vénus
    La cueillette dans les étoiles
    Les mots de la mer.
    __
    Je refais surface
    Hors des steppes de la mer.
    Au large, l’eau claire !
    ___

  58. Noisette
    à trois reprises je t’ai envoyé une réponse mais celle-ci est partie à chaque fois dans les oubliettes du monde… peut-être que Ossiane ira à la pêche…
    Bise

    La pierre la plus connue du groupe des feldspaths est la pierre de lune qui séduit l’oeil par son éclat d’un bleu tendre.

  59. Bonsoir Noisette, oui les pierres de lune existent, ce sont des météorites
    qui onté été éjectées massivement de la lune quand il y a fort longtemps
    un orage terrible, une pluie d’astéroïdes s’est écrasée sur notre compagne.
    Un excellent programme sur la 5 ou planète je ne sais plus, nous contait cette histoire la semaine dernière.
    On a retrouvé quelques fragments de Lune et celà ce serait produit il y a 3,7 Milliards d’années !!!
    La pluie d’astéroïdes provenait de notre ceinture ( la planète manquée) entre Mars et Jupiter; Le champs de gravité de Jupiter déclenche parfois des instabilités avec des résonnances et il aurait déplacé suffisament la trajectoire de cette ceinture d’astéroïdes pour que certains d’entre eux prennent des trajectoires de collisionnement avec la Lune mais aussi la Terre.
    Pour le reste c’est de la géologie de haut vol et des tudes minéralogiques (pas sur des plaques) qui ont permis d’autentifier la provenance de ces roches
    et leur âges. Mais tout évolue si vite, on apprend que la lune est plus jeune qu’on ne le croyait de quelques dizaines de millions d’années, qu’est ce que ça va changer pour nous ?
    Ah oui on a aussi trouvé des météorites provenant de Mars…mais là c’est une autre histoire et j’ai déjà abusé de mon temps de parole.

    Pour les bolides, aérolithes et autres météorites Hergé nous avait gâté mais
    je préfère la description des météores de Jacques Lacarriére dans « l’été grec » je crois

    Je te ferai passer si tu marques ton adresse un texte sur le billard intergalactique ! bises à toi noisette et restes avec nous car ton témoignage parfois si poignant nous est cher.

  60. Une autre vision du monde:

    Pendant longtemps , les hommes de mon peuple ont cru que la terre était un plateau entouré d’un grand fleuve, qui coulaient dans les deux sens , où les âmes tombaient après la mort.
    Ils ont cru que les montagnes étaient creuses et contenaient de l’eau des sources.
    Ils disaient que les étoiles étaient des esprits, que le soleil naissait chaque matin et mourait chaque soir.
    Ils ont appris à lire le temps, ils ont fait des noeuds sur les cordes pour prévoir les éclipses de lune.
    « Nous sommes tous les enfants de ces hommes.

    Extrait d’un texte de JMG Le Clézio « Ourania »


    Belle soirée à tous.

  61. une pierre de lune, c’est émouvant.. je ne connaissais pas..c’est un nom qui se chante doux murmure…elle a fait un tel bel voyage.. entre la lune et le ciel..et cette pluie de terre de lune…c’est émouvant..et tendre… de bleuté de doux cieux…

  62. >Annick :
    J’aime beaucoup ton deuxième poème, Annick, il te va bien 😉 Merci à toi !

    >Maria :
    Je t’ai libérée de ma prison, désolée. C’est parce que tu mets deux liens dans le même commentaire. Je ne veux pas changer l’option sinon je vais me prendre les vrais spameurs en pleine figure et ça fait du dégât;-) Fais plusieurs commentaires dans ce cas de figure et ça passera. Merci pour ton bel haïku et le superbe poème de Gilbert-Lecomte. Bonne soirée.

    >Bourrache :
    Tu démarres fort le matin 😉 Je partage tes pensées. La citation de Yasmina Khadra est très parlante ! Merci pour le bel haïku du je dis 😉

    >Noisette :
    C’est toi qui es dans le vrai avec ces petites choses simples du quotidien qu’il faut savoir voir et goûter. Tu démarres bien l’année 😉 Bises.

    >pierre … … … … … b :
    Bonsoir Pierre à petits points, tu fais l’unanimité avec ta tête hors de l’eau qui expire en rêverie magique et en tendresse scintillante. On inspire, on expire, on respire … on en redemande !!!

    >Pierre :
    Ton joli petit haîku fait joliment suite à l’évocation de Pierre b. Deux pierres d’affilée 😉

    >aiguebrun :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 🙂 Merci pour les beaux éclats célestes plein de vie et de poésie que tu viens de déposer. C’est très bien écrit et senti. Au plaisir de te croiser à nouveau.

    >Claudie :
    Ca flotte, ça rêve, ça pense, ça écrit, merci pour ton bel haïku suspendu !

    >Marc :
    La première moitié de ton poème est terribe puis tu bascules avec habileté vers un regard apaisé prêt à s’ouvrir à la beauté. Merci pour ton beau poème.

    >Christineeeeee :
    Ca décoiffe fort ta Grande vague et l’endroit où tu l’as déposé te sert déjà 😉 De quoi redonner du souffle et de l’énergieeeeeeeeeeee à ceux qui se sentent un peu flagada puisque tu en as à revendre depuis tes vacances 😉 Bravo pour ton deuxième poème simple, pur, léger, tendre. Ton écriture coule toute seule 😉 Un grand merci et bonne soirée.

    >MioModus :
    Superbe poème, MioModus, tu es dans le vrai, je crois. Merci pour ta belle plume !

    >Michel B :
    Bonsoir Michel et bonne année à toi et tes recherches photographiques. Merci pour ta visite.

    >Monique :
    Ca a l’air d’aller mieux Monqiue aujourd’hui 😉 Tes poèmes sont pleins d’élan et de beauté 😉 Je t’embrasse.

    >Alix :
    Le Clézio a le vent en poupe! Il faut dire qu’il écrit vraiment bien. Quelle vision du monde! Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.

  63. Vous me comblez et de plus j’ ai ici le livre le Clézio je vais m’ y précipiter .

    Merci a tous j’ acceppte avec plaisir tout ce que je vais pouvoir appredre sur les  » Pierres de Lune  » Merci a tous et en particulier a Maria .J’ ai bien lu tout .
    Bonsoir a vous tous.Une bise pour la funambulle.Noisette.

  64. Bonsoir Ossiane,

    euh, je viens de lire ta réponse d’hier. Je me suis mal exprimée, j’ai voulu dire que ta note ‘Surface’ (sans s) actuelle pouvait ^tre intégrée dans les PIERRES PRECIEUSES. C’est tout !
    Tiens, je vais aller naviguer dans tes anciennes notes …
    Bonne soirée

  65. >Nath:
    Bonsoir Nath;-) Comme quoi un simple petit « S » peut faire tout le différence;-) C’ets fait;-) Bonne plongée dans les abysses de L’Oeil Ouvert, je t’embrasse!

  66. C’est tendre à lire…vos points de respiration sont repris avec douceur et délicatesse..Une pensée à Bourrache…..Claudie…..Annick….
    Moi aussi je vous M’…………….

  67. traitè pour la nature

    quitte ton auto
    il fait beau
    il fait chaud
    c’est plus rigolo
    d’etre ecolo

    bientot il n’y aura plus d’eau
    et nous deviendrons alcoolo

    quitte ton auto
    il fait chaud
    il fait beau
    c’est plus rigolo
    d’etre ecolo

    bientot il n’y aura plus de bobo
    et nous serons tous capitalo

    quitte ton auto
    il fait beau
    il fait chaud
    c’est plus rigolo
    d’etre ecolo

    maintenant,et meme plus tot
    que dire des tremollos

    (tous en coeur)

    quitte ton auto
    il fait chaud et beau
    il fait beau et chaud
    c’est plus rigolo
    d’etre ecolo

    et pour finir,roulons sur les mots
    et fermons les yeux,pour faire dodo

  68. >Daniel:
    Bonsoir et bienvenue ici;-) Merci pour ce traité plein d’humour. Un gros dodo à vous et sans trémolo;-) Au plaisir de vous revoir ici.

  69. « La tête hors de l’eau….je respire à pleins poumons… »
    C’est un lieu accessible à toutes et tous…qui fait battre le cœur en chamade …et qui en même temps rassure…
    S’invitent les couleurs blanches ou pastels…le bleu d’un arc en ciel…le vert autre couleur essentielle…
    On laisse la porte entrebâillée comme les enfants au moment de se coucher…on ne veut pas être trop seul…on a envie de voir la vie se dérouler…
    Trois murs clairs…une persienne et ses raies de lumière et une porte orange qui laisse entrer le soleil…
    Je suis à l’hôpital Simone Veil chambre 337…qui fera partie pour quelques jours de mon univers…Les visites se succèdent…la tension monte…le cœur s’emballe un peu… »ne vous inquiétez pas, c’est l’effet blouse blanche  » me dit-on…Tout le personnel soignant est attentif…prévenant…professionnel…Je me dis que les dispositions figurant dans le Ségur de la santé doivent être mises en place rapidement et amplifiées si nécessaire…j’aimerais tellement que cela soit un succès total et pouvoir dire un jour  » c’était dans les années 2020/2021…je suis heureux des résultats obtenus « ..
    Le chirurgien est passé me voir…répondant à mes questions et me rassurant… » demain vous êtes opéré le premier, tout va bien se passer »
    A l’hôpital et ses couleurs claires…même les nuits peuvent être blanches…Je lis quelques poèmes et en particulier un petit délice d’Apollinaire :
     » Je souhaite dans ma maison ,
    Une femme ayant sa raison ,
    Un chat passant parmi les livres ,
    Des amis en toute saison
    Sans lesquels je ne peux pas vivre  »
    Et je me dis qu’il manque dans ce poème le bonheur de ma femme et la présence et l’infinie douceur de mes enfants et petits-enfants…J’imagine alors le chat entre les livres…une chambre avec des poissons d’argent…des ombres légères…et le jour déclinant…une pluie de sommeils…
    Il est 6 heures…c’est le temps de la Bétadine…de la coiffe et des chaussons en papier…de la chemise d’hôpital : 4 boutons pression…fendue à l’arrière et fleurettes stylisées…Peut-être les prémices d’un défilé de mode aux allures un peu désuètes..
    Je peux m’allonger dans un lit refait à neuf et attendre…C’est aussi à ce moment là que l’on apprécie le travail du personnel hospitalier…Il n’y a pas de « petites mains »…seulement des cœurs grands ouverts…
    7h30 Le brancardier arrive…après avoir donné nom prénom date de naissance…nous voilà partis plafond dessus et roues dessous dans les couloirs puis dans l’ascenseur…Première salle d’attente où je décline à nouveau mon identité et où on me transfère de lit…On prend soin de moi…on me couvre chaudement et me voilà parti vers le bloc opératoire..
    Deuxième salle d’attente où on me demande de patienter…si tout va bien…si je souhaite une couverture chauffante…J’ai gardé mon alliance que je ne peux enlever…je suis heureux de l’avoir gardée…Gravés à l’intérieur…deux cœurs enlaçés..
    Je suis dans le bloc opératoire…je plonge mon regard dans ceux de l’équipe en place et je trouve le réconfort attendu…
    Infirmières…infirmiers…anesthésiste…chacun…chacune se présentent…cela me touche et me rassure…On me fait respirer de l’oxygène..on me demande de respirer profondément…j’entends la check-list énoncée par une infirmière…on se croirait dans le cockpit d’un avion…Le chirurgien arrive…je ne verrai pas l’avion décoller…je suis dans les bras de Morphée..
    Février 2021
    pierre.b

  70. Un petit travail à vérifier sur mon ordinateur avant d’aller me coucher, un petit coup d’œil du côté de chez Swam, (oh pardon ! du côté de chez Ossiane) je découvre sur une note de janvier 2008 un message de pierre.B qui refait « surface » Nous sommes bien en mars 2021 ; il s’est passé tellement d’évènements depuis 2008 ; revenons au présent, ce soir en lisant ces mots j’apprends que pierre.B a subi une opération en Février 2021 et si ce soir 12 mars 2021 à presque minuit je lis ses mots c’est que sans doute que sorti des bras de Morphée pierre.B va bien . Je ne peux en dire plus mais ce message particulièrement sensible a retenu toute mon attention. Merci à Ossiane qui permet ces liens qui se tissent entre nous tous.

  71. Pierre B c’est surprenant et intimidant la confrontation aux hôpitaux , parfois on dégoupille car la tension de l’attente est vive mais là on vit à travers vos mots un moment important et unique , le temps de la convalescence est là j’espère et une période a commencé; c’est poignant et une belle preuve de confiance de nous faire comprendre ce qui s’est passé. Merci beaucoup j’ai toujours énormément apprécié vos écrits. A bientôt .


  72. Au point de ces jours
    comptons les points

    points de coutures
    points de sutures

    d’un point à l’autre
    points noués, de croix

    ( … )

    ça rabiboche

    point de point final

  73. Tendrement je suis
    A vous je suis
    Mes chers amis
    D à travers le cours de ma vie
    Quels partages immenses
    Vous me donnez vos vies
    Qui m ouvrent ma petite vie

    Quels bonheurs d emotions de vous lire pierre b
    J espere de tt coeur que vs allez bien.

  74. Faire surface fait tant de bien
    Quand des noirs bien trop noirs
    Car le parfum de la vie
    Mais comme c est joli
    Que le bel goût de vivre

  75. Un témoignage d’un ami du blog.
    Une opération, une anesthésie.
    La confiance dans un blog et de ses visiteurs.
    Un partage en connivence.
    Merci Pierre.b pour votre sincérité.
    « La tête hors de l’eau, je respire à pleins poumons. »
    Merci , de tout cœur dans une guérison qui ne saurait tarder.
    Merci ,pour le partage d’émotions en ligne.
    Bon vent Pierre.b dans un imaginaire salutaire.
    Des nouvelles pour des amis ….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *