Père

Père

 Enfant de l'amour, sa main dans la sienne, être; ensemble

De fleur en treille, de fil en passerelle, les ombres portées

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Enfant de l’amour
sa main dans la sienne
être; ensemble

115 réflexions sur « Père »

  1. je mets dans ma main une plage de calme
    pour ton affolement,
    et la tienne y bat,
    je mets dans ma main la chaleur de l’audace,
    je t’attire sans te regarder,
    tu es libre –
    cache moi de tes épaules
    cette immense force qui veut me prendre,
    ta main comme un feu, comme un roc,
    la peur est délice
    mais elle va m’engloutir

  2. Elle me gène la plupart du temps. Elle m’empêche de me concentrer. J’ouvre le cahier chinois, car c’est celui sur lequel je travaille en ce moment, et je n’ai pas plus tôt lu un de ces segments mystérieux à jamais, de phrases, qu’elle me tire par la manche pour que je la conduise au pot ou se casse la figure dans sa chambre et je m’empresse de lui porter secours ou mieux, plaque sur mon cahier chinois un livre d’images pour que je lui raconte une histoire, qui n’a le plus souvent aucun rapport avec le segment de phrase mystérieux…

    « Le pétrole, Algérie française ou France algérienne: un Dilgo du 21 novembre 2006 »

    …et de surcroît énigmatique. Je songe à l’Algérie de l’autre côté de la mer. C’est peut-être une erreur de vouloir écrire un roman quand on est père de famille. Mais je ne sais pas pourquoi, ce cahier chinois je le traîne avec moi. Comme les autres, il a le sens de l’a-propos, ça doit être pour ça.

  3. Quel thème joli… quel thème que j’aime… comme est beau ce gris…

    —-

    Un petit d’homme
    Dans les vagues avance
    Une main le tient

    —-

    Bises à toi ossiane… belle journée à vous tous

  4. ces vagues du bonheur
    feraient fondre
    les coeurs d’aciers

    belle journée a tous

    j’en profite pour remercier ceux qui en passant
    me laisse parfois de gentils commentaires

    Ossiane magnifique photo ces reflets ce gris et ses ombres

  5. Le père et l’enfant
    Image des lys
    La petite main
    Dedans la grande main
    Lui
    Le petit Homme
    Attend tellement
    Que l’Homme son père
    L’accompagne sur le chemin
    De la vie
    Et comme c’est beau
    De vie
    Et comme j’aime cette image
    Si sensible
    Si aimante
    De deux coeurs battants
    Qui s’aiment
    En infini
    Le miracle d’être père
    Devant son petit enfant
    D’être attendri souvent
    Et puis connaître aussi
    La douleur de sévir
    Car en devenir d’Homme
    La vie s’apprend
    Avec des oui des non
    La vie tout simplement
    La vie
    Dans les deux mains
    Du petit et de l’Homme son père
    C’est beau
    Immensemment beau

  6. Toujours nous espérons accueillir
    Les merveilles de l’inespéré.
    Au sein du temps qui passe, soudain
    Point la comète, souffle l’ouragan.

  7. Ossiane

    Beau thème aujourd’hui..sensible…pourquoi, ce point virgule entre « être « et « ensemble »?

    J’aime vos mots Annick et Marc….
    Comme Marc, je remercie ceux qui « aiment » parfois mes mots…dont, toi, Marc..

    Deux « aimants » unis
    Père et fils sur une même onde
    Rivage d’amour

    Belle journée à tous…et bises

  8. Mer belle à très belle
    Houle moyenne
    Vent faible W-W à S-W

    Vois la vague qui vient
    A tes pieds elle roule
    Caresse-la à son passage

    Une superbe série ces variations marines, Ossiane. J’aime;
    Mon ami Bruno aimera aussi.
    Ces contre-jours, une envie d’infini.
    Bises.

  9. Retouche à l’homme
    ___
    Il se fait des contes et ne peut les suivre,
    la terre à sa cheville.
    Alors, il redevient l’enfant inconsolable
    et mains au dos
    brise le jouet du temps.
    ____
    Daniel Boulanger
    __
    Très beau thème que tu as choisi, Ossiane: l’homme et l’enfant, adulte encore inaccompli, l’un et l’autre se construisant ensemble!

  10. des coeur à nus
    sous l’oeil bienveillant de la mer étoilé.
    des reflets de diamant pure
    gravent cet instant magique
    ce souvenirs authentique
    sur la mémoire faite d’acier.
    comme une gravure à l’épreuve du temps.
    que l’on affiche les jours de pluie,les jours de tempête,
    quand l’horizon est caché derrière la brume mélancolique;
    pour éclabouser le coeur du plus bel amour.
    de cet instant si simple, éternel et sublime,
    inefable et infacable…

  11. Chère Ossiane,
    Merci pour tes mots sur ta note d’hier. J’ai tellement aimé que mon poème et des mots pour toi et d’autres sont sur mon blog aujourd’hui !
    Encore une note très belle !

    Protecteur, joueur,
    Emotions de mon enfance,
    Rarement là, trop travailleur,
    Et pourtant si importante sa présence.

    Bon week-end à toutes et à tous ! Monique, Annick, et tant d’autres merci !
    Je vous embrasse en particulier Ossiane,
    OLIVIER

  12. Bain de midi

    Ta main dans la mienne
    Il faut que tu viennes :
    Je vais te montrer
    Par où il faut passer !
    Regarde la vague
    Qui arrive à notre rencontre :
    Elle est jolie cette vague
    Viens, n’ai pas peur
    On va jouer !

    On va jouer à sauter
    A saute vague
    Comme hier dans
    La campagne
    On avait joué
    A saute mouton

    Vagues moutonnées
    Vagues plus hautes que toi
    Viens, n’ai pas peur
    On va prendre un bain de vagues
    On va bien s’amuser !

    A trois, on saute !
    1…
    2…
    2 et demi…
    3 !

    Plouffffffffffff

    La vague est passée…
    Encore ?
    Oui !

    Ta main dans la mienne
    Maintenant,
    C’est toi qui m’entraînes
    Tu as grandi…
    Et moi aussi…

  13. Un jour,
    Il ne m’a pas tenu la main.

    Les vagues léchaient mon enfance ;
    La maison avait son jardin de mer,
    Et ce bruit me berçait ;
    (Ah, le bruit des marées !
    Bien troublantes musiques du fond des mes trois ans)
    Le sable entre nos cœurs
    Construisait ses châteaux.

    Mais voilà,
    Un jour,
    Il ne m’a pas tenu la main

    Il ne m’a pas raconté l’Afrique,
    Ni ses copains de pêche,
    Ni le petit chien blanc
    Perdu dans les filets ;
    Ni toutes les tempêtes
    Rien

    Parce que,
    Il faut que je vous dise,
    Il ne m’a pas tenu la main.

    Ou tellement peu.
    Que maintenant la mer et moi
    On se regarde en chien de faïence
    Comme deux amoureuses trompées.

    Tout ça,
    Parce que ;
    Enfin…
    Vous l’avez bien compris.

    Alors, sans lui,
    Je me suis envolée un jour de brise
    Sur une autre île
    Où de nouvelles mains
    -mais pas si grandes, mais pas si fortes-
    M’ont montré le chemin.

    Le ronronnement des marées
    Je l’entends toujours, bien sûr,
    Mais je me dis que c’est la faute du chat
    Et qu’il doit manger moins de poisson.

  14. Ossiane, si tu remplaces berceuses par musiques, je t’offre une boîte de thon (et même à la tomate si tu veux)…. 😉
    Merci 🙂

  15. 3 haïkus « marins »

    *

    Dit l’enfant interrogateur à son père :
    Quand la mer s’endort
    Que font les poissons ?

    *

    De l’autre côté de la mer
    Est comme de l’autre côté de l’amour.
    Ecume et mystère

    *

    Plumes d’Amour vous écrivez
    Pages blanches sur vent salé.
    Ô mouettes

  16. Une goutte de sel
    Dans la main de l’enfant
    Un pacte filial

    ___

    J’aime beaucoup… tout particulièrementta dernière image

    ___

    Ils sont deux à marcher
    Vers la dureté des vagues
    Ils sont deux à s’aimer

  17. Pater familier qui avance sans sourciller
    a pendu ses vêtement à une patére austère
    et dans les habits d’Adam se présente
    en ancrage et en contrepoids,
    pour l’harmonie
    en contrepoint aussi,
    pour éviter la fugue
    affronter la vague inconnue,
    tournés vers l’horizon
    il scelle ainsi avec sa progéniture
    le pacte du lien
    invisible mais lisible
    de cette transmission sans cardan
    dans les cadrans épurés d’un temps filant
    fermement il le tient et dans cet acte
    il n’y a pas d’entracte
    ni d’ouvreuse
    pas de spectacle
    juste un accomplissement

  18. Quand je réussi ce que je cherche tout est bcp mieux a commencer par moi !
    e plus en plus distraite mais je vais lentement en arrivant tout de même celan’ est pas mal.
    Les « passagers de l’ oeil ne sont pas curieux.
    J’ ai retrouv »e Maria heureux je commencais a me poser des questions ?
    Au fait je précise a force de répéter que je ne sais pas écrire ,je n’ ai jamais dis que j étais  » la demeurée de service.Je précise tout de même » cela m’ a bcp appris.Bonne soirée aux amis et E Noisette

  19. Ensemble…Il y a trois ans à Florence…l’année dernière dans le Cotentin….Le père et le fils…main dans la main…Musées et rues italiennes…les tableaux qu’il me raconte…ceux qui figuraient sur ses pages…les statues qui nous regardent…petit déjeuner complice….les voitures qui nous rasent…lui devant…moi derrière…pour le protéger…Conversations ….complicité retrouvée…tendresse à peine avouée…Mon père a 90 ans…c’est un être d’exception…brillant…mais si inquiet… »Pas de Monde dans les kiosques »… »j’aurais du choisir comme toi »… »je ne vais pas y arriver »…Et c’est lui qui me guide…peinture et sculpture…il sait…il connait…
    Il voulait connaitre Florence mais aussi retrouver le gout des embruns…Ce fut le Cotentin…un sentier qui effleure la mer…avec pudeur il me donne la main…trop escarpé le chemin…On trouve « l’endroit »..pour une aquarelle…il s’asseoit…je le laisse…faux détachement….je le surveille de loin…le Père devenu enfant…une heure passe….il m’appelle…j’arrive en courant…Jolie aquarelle…jambes engourdies….on s’éloigne…mon père et son enfant….C’était deux semaines magiques…deux moments inoubliables…L’année prochaine…? je ne sais pas…Et ma femme …? une magicienne…elle comprend…sur trois semaines de vacances…elle en « offre » une….pour son mari… pour qu’il retrouve la main de son père.. Elle a perdu le sien…elle avait dix sept ans….

  20. Sous la dictée de Jo, 7 ans, qui désire Grand Jo (comme pseudo) maintenant qu’il a 7 ans !

    Les vagues sont rondes
    et les enfants jouent dans les vagues rondes
    Le sable
    est comme un sable mouvant au bord de la mer.
    Et dans le beau ruban des vagues de la mer
    où le soleil brille
    le père et l’enfant se donnent la main et avancent.

  21. Tellement fragiles ces humains par rapport à la masse de l’océan. C’est toujours très beau, et provoque émotions, tendresse, et douceur.

  22. Dans l’enlacement des vagues
    Leurs doigts s’entrecroisent
    Ils communient avec la mer
    Père et fils unis sans la mère

  23. On ne peut pas parler du père sans évoquer Victor Hugo

    LE PERE ET LA FILLE
    Elle avait pris ce pli, dans son âge enfantin,
    De venir dans ma chambre un peu chaque matin.
    Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère.
    Elle entrait et disait : « Bonjour, mon petit père ! »
    Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
    Sur mon lit, dérangeait mes papiers et riait;
    Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.
    Alors je reprenais, la tête un peu moins lasse,
    Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
    Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
    Quelque arabesque folle qu’elle avait tracée,
    Et maintes pages blanches entre ses mains froissées,
    Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers…

    Victor Hugo

    Belle nuit à vous tous

  24. Dis, Hugo,
    c’est quand,
    qu’on ira
    main dans la main,
    pas cueillir le romarin,
    mais avancer
    vers la grande gueule noire du nagual
    précédée par le tryptique des trois corps de l’estran
    si doux à l’entendement,
    mais si magique
    en sa performance,
    qu’on entonnera
    les chants de la nouvelle Odyssée
    avec plein de nymphes
    et de conques marines
    autour de nous.

    Dis, Hugo,
    c’est quand, qu’on ira voir la mer ?

  25. enfant, adolescente, puis enfin adulte,
    rien ne change,
    ensemble, main dans la main,
    nous naviguons sur la mer du temps….

  26. je ne sais que peu de choses, sur toi et ton pére,
    mais tout ce que je sais ,
    c’est que tu est , pour moi,
    un pére formidable.

  27. Grosse journée alors un petit coucou tardif mais qui ne sera finalement pas si court que ça 😉 Vous commencez à me connaître 😉

    >Catherine :
    Beaucoup de jeux de mots en effet 😉 Merci à toi.

    >Brigetoun :
    Superbe poème Brigitte !!! Comme tout cela est bien senti ! Tu es sans doute partie à la recherche de souvenirs d’enfance. Bravo à toi.

    >Dilgo :
    Toujours un petit peu de mal à suivre votre cheminement de pensée 😉 Il faut me laisser le temps de m’immerger. Bien à vous.

    >Maria-D :
    J’aime aussi ce gris opaque accommpagné des reflets d’argent. Tout mignon et attendrissant ton petit d’homme 😉 Je t’embrasse.

    >Pierre :
    Je sens en effet que ce thème t’interpelle beaucoup 😉 Ca me plait aussi d’explorer la relation humain et mer. Des tas de choses à dire et à faire voir 😉 Merci pour tes beaux poème d’accompagnement dans la vie. Bises du large.

    >Feu roméo :
    Très bel haïku avec la petite pointe d’humour, roméo. Merci et bonne soirée !

    >Bonbonze :
    Si on ne t’avait pas, il faudrait t’inventer ;-))

    >marc :
    J’aime aussi ces ambiances, marc car on peut y faire passer autre chose. Joli haïku et poème sur le bonheur absolu ! Ta poésie est pleine de sérénité aujourd’hui ; ça me fait plaisir aussi 😉 Bises.

    >Annick :
    Me doutais bien que tu serais très attendrie 😉 Merci pour la douceur de ton évocation.

    >MioModus :
    Etrange poème inattendu comme tu sais bien le faire 😉 Ouragan dans le cœur et merveille d’uns instant unique peut-être…. Merci pour ton beau poème.

    >Claudie qui aime comprendre 😉
    Coucou Claudie, je t’explique… Si on en lève le point virgule, le vers a un tout autre sens. Je voulais parler de ETRE, c’est à dire grandir, se construire, se trouver mais pas tout seul 😉 Mecri pour ton haïku plein de tendresse et d’amour.

    >Mathilde :
    Découverte pour moi de ce beau poème émouvant sur l’enfance !
    Sinon, tu as bien résumé ce que je voulais dire mais on n’est pas obligé de me suivre sur ce terrain-là 😉 Merci, je t’embrasse.

    >François :
    Bonbonze fait partie du paysage lui aussi 😉

    >Olivier :
    Il est sûr qu’une telle note t’a beaucoup touché et nous aussi d’ailleurs. Je passerai te voir un peu plus tard quand je serai plus disponible. Merci pour ton poème plein de joie et de tendresse et pour ta note clin d’oeil. Bon week-end à toi !

    >Christine :
    Beaucoup de vitalité, de tendresse, de spontanéité dans cette petite scène d’apprentissage de la mer et de ses plaisirs. On a envie de te suivre 😉 Bises du soir.

    >Fugitive :
    Merci pour ton haïku plein d’élan ! Bises.

    >Johal :
    Superbe ! Ton poème est très émouvant. Une mise en mots sensible pour évoquer cette douloureuse absence. Merci pour ta belle écriture, je t’embrasse.

    >Max :
    Tu fais plus court aujourd’hui 😉 J’espère que je ne t’ai pas froissé … ??? Tes poèmes sont tendres et pleins de grâce. Merci pour ta belle plume. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Merci à toi, Prince du clair-obscur 😉 Bises en noir et blanc 😉

    >Maria-D :
    Beaux et pleins de vie tes haïkus ! J’ai essayé d’aller à l’essentiel dans la dernière avec un petit côté écriture mais ce n’est pas évident 😉 Ce poème de Victor Hugo est d’une grande tendresse ! Bises du soir.

    >Thierry :
    Oui, tu as bon œil, ces deux personnages sont complètement nus et je trouve que ça sert mon propos de construction de l’être. Ta poésie est plus libre ; elle s’ouvre davantage à l’espace. J’aime cette idée d’accomplissement. Merci à toi et bonne nuit.

    >Noisette :
    Comment ça « pas curieux » ;-))) (sourire amusé et amical) Je suis allée voir Maria plusieurs fois et lui ai laissé des commentaires et j’ai vu d’autres visiteurs le faire 😉 Bonne nuit, Noisette, à demain.

    >Boubou :
    Bonsoir et bienveue, il me semble qu’on s’est croisés ici il y a longtemps 😉 Merci pour ton appréciation sur le noir et blanc. J’aime aussi beaucoup mais c’est encore un autre art de la photo qu’il faut apprendre à maîtriser. Je suis encore un peu novice mais je ne désespère pas;-) Bonne nuit à toi.

    >Pierre b :
    Quelle évocation émouvante là aussi ! C’est du vécu au plus profond de toi. Belle complicité de partage et encore d’apprentissage entre vous deux alors qu’il a 90 ans. Tu as le cœur sur la main, Pierre ! Merci pour ce beau partage, je t’embrasse.

    >Grand Jo :
    Bonjour Grand Jo, sept ans ! Comme tu as grandi depuis le temps et comme tu sais déjà bien écrire ! Ces mains qui se serrrent te disent sans doute beaucoup de choses. Ton poème est rempli de belles images comme ceux de ta maman Catherine. J’aime beaucoup ton ruban des vagues et ce sable mouvant. Un petit bisou pour toi, petit poète en herbe 😉

    >Anne V :
    C’est vrai qu’on sent la fragilité humaine mais ils semblent avancer confiants en l’avenir et bien campés sur leurs jambes. Merci pour ton beau et doux ressenti. Je t’embrasse.

    >Claudie :
    Superbe cette idée de communion et d’entrelacement, vos approches s’affinent de plus en plus. Merci Claudie, bise de nuit.

    >regard :
    Adorable cette phrase enfantine 😉 Ton poème est plein de souffle mythologique et magique. Un grand merci, je te souhaite une bonne nuit.

    >Sabine :
    Belle image cette navigation inaltérée par le temps tout comme cette déclaration d’amour. Merci, je t’embrasse.

  28. Froissé, petit papier froissé :
    Poésie au panier, pauvres vers raturés
    Plié, petit papier plié :
    Origami s’envole, pour ne plus retomber

  29. Fernand Deligny le trouver là quel plaisir,et cela sont mes jeunes années !Tosquellies et J .Bonnafé et l’ abbé Auziol dans les Cévennes .Départ de l’ anti -psychatrie.Que d’ années ?Merci de ravivez la mémoire.Noisette.

  30. Un fil…

    Un fil si fin
    Le fil qui
    Nous unies
    Toi et moi
    Main dans la main
    Ainsi va la vie…

    Longtemps je t’ai guidée
    Longtemps je t’ai emmenée
    Souvent je t’ai conduite
    Souvent je t’ai accompagnée

    Toujours nous avons rit
    Parfois un peu pleuré aussi,
    Des épreuves nous avons traversées,
    Mais ensemble nous avons construit
    Et réunis tous tes souvenirs d’enfance

    Maintenant tu es partie
    Un an déjà… Le temps passe si vite !
    Envolée, pour suivre le fil de ta vie,
    On se revoie de temps en temps,
    Le téléphone est là qui résonne souvent
    Et l’ordi aussi, bénit soit l’ordi
    Pour les nouvelles toujours fraîches
    Qui jaillissent du petit clic
    Magique !

    Le fil est là qui nous unit
    Si fin,
    Si fin,
    Mais si solide !

    Ma Biche
    Ma Cessssssssssssssssss !

  31. sans pagne l’accompagnant nu se tend
    il se tend vers le passé et l’avenir
    il se tend vers l’imaginaire
    il se tend vers lui
    son bel enfant
    qu’il aime
    et dans cette main tendue, retenue
    se joue dans la préhension
    l’appréhension du monde
    la transmission sensorielle
    d’une vérité palpable
    qu’on fait toucher du doigt
    la continuation et le partage
    de valeurs et d’attitudes
    dans le respect du développement
    cette présence rassure
    limite l’angoisse
    face à l’immensité
    d’un mond einconnu
    et cet accompagnant (d’après de Silguy)
    passeur de mémoire et d’espace
    lui fait doucement toute sa place
    le laisse s’épanouir sans fuir
    avant que de s’enfuir
    sans s’enfouire

    Merci Ossiane, de cette occasion de célébrer la paternité et ces composantes
    il y a eu un superbe dossier sur le sujet avec philosophes et sociologues il y a quelques années dans une revue dont je n’arrive plus à retrouver le nom.

  32. >Maria :
    Merci pour cette émouvante découverte ; bises d’amitié vers toi.

    >max :
    Non, non Max pas froissé, il ne faut pas 😉 Papier à reprendre au panier pour écrire à nouveau 😉 Joli cet origami ! Bonne journée à toi !

    >Christineeeeee :
    Ta plume se délie de plus en plus en émotions. Et ce fil d’amour donne forme à ton poème qui s’agrandit pour rétrécir à nouveau. Ton écriture est vivante, simple et vraie. Merci Christine pour ce beau partage, je t’embrasse.

  33. ces photos en n&b sont si belles !!!

    Le mystère :

    « C’est tellement mystérieux le pays des larmes »

    Ne soit pas triste
    Dit l’enfant
    A l’homme
    Qui lui tient la main

    Lui et le petit prince
    Ensemble s’avancent
    Dans la mer argentée
    Vers l’infini du ciel
    Vers une étoile lointaine et brillante
    Où une rose les attend

    C’est la dernière image
    -(je veux le croire car « on ne voit ben qu’avec le cœur l’essentiel est invisible pour les yeux »)-
    Ou le dernier mirage dans le désert de sa solitude douloureuse
    Qu’il emporte avant
    Son dernier « vol de nuit »
    Vers la gloire éternelle

    « Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité »
    « Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort »

    ….je pense à toi Antoine ….

    La tragédie :

    Un oiseau de fer en détresse
    Un bi-moteur
    Vrille s’abat et disparaît
    En ce dernier jour de juillet 44
    Dans la baie des anges
    après avoir survolé le village de Cabris où vit sa mère Marie
    Le pilote aux commandes
    Avait jadis écrit ces vers après son premier vol
    Son baptême de l’air :
    «Les ailes frémissaient sous le souffle du soir
    Le moteur de son chant berçait l’âme endormie
    Le soleil nous frôlait de sa couleur pâle »
    Et prévenu ainsi avant sa chute son ami Pierre :
    « Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. »

  34. papa………………………………………………………………………………………
    …………………………………………………………………………………………….

    « Quelque part, dans ma ville natale, il y a des images de moi et de cet homme, mon père, que j’ai tant aimé »

    Martine Robier dans le petit homme.

  35. C’est tendre, Monique.

    « Papa, parce que chacun n’a qu’un papa, c’est bon de lui donner sa main, de la serrer, la cajoler, de se blottir contre son coeur, et de l’aimer bien très très fort. »

  36. Bonsoir à vous tous

    L’amour qui nous lie
    La houle qui s’enfle d’envie
    Tes petites mains, je les retiens
    Nous irons, ensemble, loin
    Des déferlantes des lendemains

    Belle soirée..et bises

  37. Il y avait des montagnes entre nous,
    des montagnes d’eau,
    tous les océans,
    toutes les baleines et leur ventre rond,
    tout.
    L’enfant a bien grandi
    l’océan s’est vidé
    les baleines sont mortes
    mais chaque coquillage me souffle
    son image
    et les montagnes ont chu en laissant leur empreinte
    de sable et de mots.

    Bonne soirée à tous

  38. Une grosse vague arrive
    Et leurs deux mains se serrent
    Petit amour si grand amour
    Fait confiance à papa
    Qui te donne son amour
    Être aimé rend si fort

  39. Bonjour et bon dimanche à tous,

    Mon père……………………………………………………………………………….

    « Le souvenir de sa voix est autour de moi comme un bruit de source et peut-être le rythme en restera attaché au silence, car je le perçois comme l’écho de quelque chose d’intérieur » – Joë Bousquet – Le meneur de lune.

    Qu’importe l’âge, quand on a plus de père , on se sent orphelin.
    Et l’immensité de la mer n’est rien comparée au grand vide de l’absence.
    Petit enfant, si tu savais …….

  40. A Christineeeeeeeeeeeeeee :

    Merci Maman,

    Tout d’abord la chanson
    Nostalgie

    Et puis le poème,
    La fontaine s’est réveillée
    (il y avait longtemps)
    Les larmes ont coulé
    Larmes d’émotions…

    Continue à écrire
    Tu m’impressionne à chaque fois
    Je suis fière de toi

    Je t’aime Mamannnn !

  41. Ma Biche !
    Te voilà aujourd’hui
    Je t’envoi mille bisous
    Avec en prime,
    Le nouveau poème que voici :

    O
    Deux regards
    Au-delà
    D’une
    Montagne
    D’eau,
    Et derrière…
    L’horizon…
    On croirait
    Qu’il est plat !
    Et pourtant
    On sent bien
    Qu’il ne l’est pas
    Regarde !
    Cette courbe légère
    Entre ciel et mer,
    Regarde le monde :
    Tu vois,
    La Terre
    Bien ronde !
    O

    Re bisess

    Mamannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

  42. johal ….

    pierre b…beau cadeau

    victor hugo que n’a t’il pas écrit
    et je pense a ce poeme si fort si triste

    Demain, dès l’aube…
    Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    et ce texte
    Paroles: Michel Jourdan, Julie D’Aime. Musique: Calogero, Gioacchino 2004 « 3 »

    Il suffirait simplement
    Qu’il m’appelle
    Qu’il m’appelle
    D’où vient ma vie
    Certainement pas du ciel

    Lui raconter mon enfance
    Son absence
    Tous les jours
    Comment briser le silence
    Qui l’entoure

    Aussi vrai que de loin
    Je lui parle
    J’apprends tout seul
    A faire mes armes
    Aussi vrai qu’ j’arrête pas
    D’y penser
    Si seulement
    Je pouvais lui manquer

    Est ce qu’il va me faire un signe
    Manquer d’amour
    N’est ce pas un crime
    J’ai qu’une prière à lui adresser
    Si seulement
    Je pouvais lui manquer

    Je vous dirais simplement
    Qu’à part ça
    Tout va bien
    A part d’un père
    Je ne manque de rien
    Je vis dans un autre monde
    Je m’accroche tous les jours
    Je briserai le silence
    Qui m’entoure

    Aussi vrai que de loin
    Je lui parle
    J’apprends tout seul
    A faire mes armes
    Aussi vrai qu’ j’arrête pas
    D’y penser
    Si seulement
    Je pouvais lui manquer

    Est ce qu’il va me faire un signe
    Manquer d’amour
    N’est ce pas un crime
    J’ai qu’une prière à lui adresser
    Si seulement
    Je pouvais lui manquer

  43. Merci Marc, très beaux textes que tu nous offres…
    Ici, au sud, le soleil est splendide, j’espère qu’il en est de même pour tous.

  44. puissance indicible
    au creux de sa main si douce
    elle me délivre

    des mers infernales
    des peurs sourdes des mots noirs
    j’écoute les airs

  45. Annikc avec tes cadeaux ,tu me laisse rêveuse !

    Mais cela est bien de croire je pourrais t’ envier mais non.

    Chacun son truc mais vous êtes nombreux cela est plutôt réjouissant .

    Bonne soirée a toi .Bonne fete à J.Sé.

    je pense a tous ceux qui ont écris ,mais au bavard qui m’ a c………….ombléeNoisette.

  46. et je partage ce que tu dis Noisette,
    j ai écrit ces mots qui me sont sortis, car il y a des pères merveilleux,
    et puis au moment de cliquer pr l envoie, je me suis dit,
    le ciel fait cruellement les choses de la vie pour un enfant qui nait d’un père qui ne s en soucie pas une secone, ou qui a déjà fui avant sa naissance….
    Et puis j ai laissé mon texte, en pensées fort tendres pour ces pères 2008 merveilleux, main dans la main, tendresse douce, et fermeté de père aussi…

    MAIS VRAIMENT, JE PARTAGE COMME TOI,
    souvent, le ciel se trompe de recette,
    ou la naissance un simple hasard de vie, une alchimie naturelle, comme la pousse des fleurs, et la création n a rien à voir avec le ciel… comme souvent on sous entend, un créateur unique derrière tout cela..

    BISES NOISETTE!
    merci pour jean sé, il a passé une bonne journée, il est costaud le grand, en échanges, et prise d’existence, il tient son existence dans l espace en m3…

  47. et puis si souvent c’est mon oeil qui vise en beauté son existence qui écrit… bises noisette.

    Ossiane, je souhaite te dire combien, j’apprécie très fort ta dernière série si épurée, j adore beaucoup,
    alors excuse moi de ne pas écrire plus,
    mais cela n a rien à voir avec ton travail merveilleux,
    déjà un peu lasse et dans le vide depuis une dizaine de jours,
    et puis souvent silencieuse devant du très beau de beau de beau, mes mots restent muets…bises Ossiane.

  48. Annick : tu vas où là ?

    Le ciel qui crée le père …

    (pas pour rien que mon ciel est nuageux, voire très nuageux !!!)

    Siouplaît : la mère, elle vient d’où ???
    _

    Trakassez pas : suis dans une période … sombre.
    _

    Biz à tous.

  49. Alors je t’embrasse ta trace sombre, et tente de l’éclairer un peu de réconfort.. bises, bourrache….Je viens d en traverser une pénible…BISES.

  50. c’est
    sans mots
    c’est
    un père
    c’est
    un fils
    c’est
    tant
    c’est
    bouversant
    c’est
    la vie
    c’est
    en plein
    c’est dedans
    c’est
    si fort

    merci Catherine

  51. quand je le prend par la main mes enfants
    le monde peux bien s’écrouler
    il savent qu’il y a un pilier a leurs cotés
    pourtant je sais que quand ils grandiront
    et que petit a petit leurs chemins il feront
    il s’apercevront que parfois leur père boitille
    même des choses qui leurs paraitront broutilles
    il le verront se fissurer et s’affaisser.
    un jour ce pilier disparaitra avec les coups du temps .
    et ces ruines du passé seront alors les fondations du futur
    sur lesquelles pierre après pierre il deviendront à leurs tours pilier.

  52. c’est tendre Marc…

    Faire un bébé en amour
    En père et mère
    Puisque l’instant
    Peut créer le petit d’Homme
    Est bien trop simple
    A mon sens
    Alors beaucoup trop de petits êtres
    Se retrouvent sur terre
    Indésirés un peu ou beaucoup
    Bien trop abandonnés tous seuls
    Faire un bébé, un fils, une fille
    C’est tant
    Tellement tant
    Que cette facilité pour perpétuer
    L’espèce Humaine est effrayante
    D’irresponsabilité bien souvent
    Et pourtant quand cet acte d’amour
    Pour créer un petit est Là
    La dimension sprituelle
    Est tellement absolue d’infinie beauté
    Dans la grâce sublime du bel Humain

  53. Je suis obligée d’aller vite, ce soir, désolée… merci à vous tous !

    >Shinook :
    Merci pour ton petit poème plien de tendresse. Amitié.

    >amichel :
    Si tu le dis, je te crois 😉 Merci à toi.
    Superbes tes évocation du petit prince et St-Exupéry. C’est tout à fait ça ! Je t’embrasse chaleureusement.

    >Maria-D :
    Merci pour ces contrubution sur la paternité. Bises.

    >Monique :
    Merci Monique pour tes pensées émouvantes, bise du soir.

    >Annick :
    Pas de problème du tout, Annick, fais comme tu le sens 😉 Ressource-toi, ça fait du bien aussi de temps en temps. Je te souhaite beaucoup d’énergie pour les jours à venir. Et merci pour la tendresse de tes mots déposés.

    >Claudie :
    Beau poème plein de force et d’espoir ! Je t’embrasse bien fort.

    >Johal :
    Magnifique évocation à nouveau ! Beaucoup d’émotion dans tes mots et superbes images. Bises du dimanche.

    >Cessssssssssssssssssssssssssss :
    Et bien alors bienvenue ;-)) Apès la maman et les « e », voici la fille et les « s » qui se lance aussi en poésie 😉 Beau duo émouvant toutes les deux ! Merci à toi.

    > Christineeeeeee :
    Joli message d’amour maternel, Christine !

    >MTO :
    Ton poème est universel ! Merci pour ta belle plume.

    >marc :
    Beau choix de textes et un poème qui te ressemble beaucoup! Tous ces mots sont très émouvants. Merci, je t’embrasse.

    >le sid :
    Bonsoir Yves, c’est beau de t’être axé sur la force de cette main serrée. Merci pour tes deux haïkus pleins d’émotion.

    >Noisette :
    Une bonne nuit à toi, Noisette !

    >Catherine :
    Beaucoup d’émotion dans les commentaires d’aujourd’hui…. Merci pour ce partage, Catherine. Je t’embrasse.

  54. un bureau,
    une planche à dessin,
    des crayons de bois, des calques,
    un père, debout,qui dessine.
    dessine un toit, une maison, un projet, un avenir.
    un peu comme tu dessine un plan,
    petit à petit,
    avec tout ton amour,
    tu ma construite,
    tu ma consolidée,
    tu ma offert ,
    a moi, ta fille,
    tout un avenir….

  55. >sabine:
    Belle évocation d’une fille admirative de son père architecte de son avenir. Construction de soi petit à petit. Merci Sabine pour ton écriture sensible.

  56. >Corinne:
    Oui je suis d’accord avec toi. Ces deux mains serrées sont une image forte qui parle d’elle-même. Merci pour ton beau ressenti et bonne nuit.

  57. Merci, Monique.

    Merci, Ossiane (du so-leil, j’en voudrais à seaux, à la pelle, à la truelle, j’en voudrais bien tout partout. L’éternelle grisaille de mon ciel, son vent, sa pluie … me minent !).

    Je viens de me rendre compte que je voulais poster mon « seau vert et mes sauts d’enfants » sur … « enfant ».

    Suis vraiment à côté de mes godasses –

    (et mes charentaises me pèsent).

    Donc, je me sau-ve …

    A bientôt.

  58. >BOURRACHE et MONIQUE

    Joyeux anniversaire à vous aussi! les membres du club du VERSEAU. Pour moi, c’est dans quelques jours….un an de plus….

    Big Bisous…aurait dit CARLOS

  59. Bon anniversaire Claudie à mettre en réserve pour dans quelques jours comme moi. Je te fais la bise et encore bravo pour tes jolis textes, on sent chez toi un bonheur d’écrire.

  60. >Merci, Monique

    Tu es dans le vrai, je trouve un vrai bonheur dans l’écriture, j’aime les mots, ils sont souvent libérateurs et, j’aime particulièrement m’exprimer au travers de poèmes …et, chez toi, j’aime ta spontanéité, ta dextérité pour mettre en relief « tes morceaux choisis » et tes connaissances livresques. Tu m’apportes beaucoup dans tes commentaires.

    Je t’embrasse bien fort….nous sommes donc du même décan…

  61. Claudie
    Du même décan, même amour des mots et sous le soleil du midi. J’ai plusieurs façons de me libérer : l’écriture, la lecture, mais avant tout la promenade ; j’aime lire, entendre, écouter la nature, l’essentiel se trouve en elle, richesse à peu près équitable, en ce qui concerne la Poésie. Je t’embrasse.

  62. Bonjour Ossiane ,

    Merci de mettrele mot « Père » à l’honneur , c’est l’un des plus beau joli mot de la langue française et être père donne réellement un sens à la vie .
    Merci et bonne journée.
    Eric


  63. « Maman savait conduire. Elle avait appris. Elle en était parfaitement capable. Mais on ne voyait pas d’un très bon oeil, les hommes d’alors mais aussi les femmes, une femme au volant.
    A voir mon père se carrer dans son siège, tripoter les boutons et manettes, caresser le volant, jeter sur sur la planche de bord, pourtant pauvre en cadran, un regard suspicieux, augural, on se disait que les forces occultes se trouvaient mêlés à l’affaire..
    …Nous attendions mon frère et moi, derrière, muets et immobiles; je vois encore la main paternelle effleurer le levier de vitesse pareil à un coulemelle, juste avant qu’elle n’ouvre son chapeau, comme s’il avait été animé celui là, d’une vie indocile, subreptice.
    Et la preuve, c’est que papa avait collé, au milieu du volant, un bout de papier avec « starter » écrit dessus…

    Pierre Bergounioux/ Points cardinaux. éd. Fata Morgana

    Belle après-midi Ossiane (et merci pour tes notes des jours précédents:)

  64. >Eric:
    Bonsoir Eric, merci d’adhérer à ce que véhicule cette photo;-) Les père ont bien changé dans ces dernières années; beaucoup plus préoccupés par leur progéniture;-) Merci de ton passage, je t’embrasse.

    >Alix:
    Merci pour ce beau texte de Bergonioux qui évoque ce clivage très marqué entre le père et la mère, l’homme et la femme dans les familles d’autrefois. Ca ne remonte pas à si longtemps que cela finalement. Les choses ont bien et heureusement évolué depuis;-) Bonne nuit, je t’embrasse.

  65. J’aime le poeme d’un père.
    Il me rapelle de ma famille.
    J’adore le photo.
    C’est très beau.
    Je pense que vous êtes très intelligente parce que les poèmes sont bien écrits.

  66. j’aime vraiment votre haîku. C’est très beau. Aussi, j’aime vraiment les images.
    Sincèrement, Rachel

  67. Je m’en vais l’étreindre de ma tendresse d’enfant
    Rivage de mon passé, de mes mémoires ouvertes
    En passager de vie, enfant dans la tempête
    Adulte en quête d’Amour, lui, mon père,la marée
    Dans la baie de mes routes, escale d’Amour,
    Source de l’enfant intérieur…une pensée me transperce…mon père a vieilli.

  68. En janvier 2008..je posais sur ces pages quelques mots sur mon père…
    Il nous a quitté il y a une semaine..dimanche 22 mai…A l’église..mon frère a lu ce poème :
     » A mes enfants
    Les heures de nos vies

    Quand on s’épouse, bien sûr c’est évident
    C’est pour le pire et le meilleur éternellement
    Le meilleur ? saisissez le immédiatement
    Il faut l’étreindre, éperdument
    Il est fugace, fragile, déconcertant
    Il peut filer à tout moment
    Le pire peut arriver malheureusement
    Les joies aussi, mais moins souvent
    Plus tard, on s’interroge, consciencieusement
    Qu’avons nous fait des jours d’antan ,
    Quand la vie s’offrait là devant
    Que tout apparaissait , limpide et souriant ?

    Tout bien pesé, très sincèrement
    Bien peu de choses, apparemment
    Des actions anodines, bien trop souvent
    Si ce n’est bien sûr , trois petits enfants
    Qui firent la joie et les soucis de leur maman
    La vie suivit son cours, au fil des ans
    Semée d’épreuves, de soulagement.

    Je n’ai pas vu passer le temps
    Vinrent des jours sombres, plus angoissant
    M’avisant qu’il faudrait dorénavant
    Faire face au mal, entre tous éprouvant
    Qui efface tout, même les sentiments

    Le temps me laissera t-il le temps ?
    Les heures tournent sur le cadran
    Je ne sais plus ou passe mon temps »

    Ce poème a été écrit par mon père Gilbert..pour ses trois enfants, Patrice, Clotilde, Pierre ..en novembre 2003.

    Pensée à vous toutes et tous..qui posez sur les pages d’Ossiane vos mots..vos rêves..vos peines..et l’espoir de vivre intensément le moment présent..

  69. Il est très émouvant le poème de ton père, Pierre.B, merci de nous faire la gentillesse de le partager, il est fort ce texte, il contient tant de la vie dedans.
    Il y a quinze jours, la vie a amené ma mère aux urgences,
    pour le moment, elle est repartie chez eux, j’ai été fort bousculée d’émotions fortes,
    alors je pense à toi, dans tes chagrins de la vie qui passe et nous laisse seul.

    Doux jour pour chacun.

  70. Touchée par ces mots, mon père s’appelle aussi Gilbert.
    Nous sommes aussi trois enfants.
    Merci de ce partage.
    Les moments de douleur nous incitent à profitter des instants de bonheur présents et à venir.

  71. Merci à vous..Annick..Thierry..Jo.S..Ossiane…mais aussi à Bourrache..Johal..Alix..Maria-D et d’autres qui apparaissent sur cette page de 2008…En pensées….vous m’apaisez..
    Dans ces moments que chacune et chacun d’entre nous sont amenés à « vivre »…il y a le temps qui perd ses repères et le coeur qui tangue…Le passé..l’avenir..le présent..viennent tour à tour..se poser sur le fil de la mélancolie..et vous ne savez plus ou vous situer..Je suis de ceux qui disent..qui clament..qu’il faut vivre intensément le moment présent..le savourer..C’est vrai mais il y a des moments que l’on aimerait vite oublier..pour ne garder au fond de son coeur que la présence des « êtres passés »..et la vie avenir..
    Prenez soin de vous..

  72. Je suis fort touchée, par tes mots, Pierre.B, je les ressens bien fort,
    prends bien soin de toi aussi.
    et je te cite…* pour ne garder au fond de son coeur que la présence des êtres passés..et la vie avenir..

  73. Où sont les mots quand tu pleurais
    Notre étreinte silencieuse?
    Où sont les mots quand tu parlais d’un regard triste
    La vie qui se défile
    La vie qui se faufile entre deux battements
    Cœur fatigué, a navigué sur les vagues de la vie
    En profondeur
    De la candeur au renoncement
    Elle n’a pas dit son dernier mot la vie
    Ce n’est pas à toi de dire oui
    A la fin du tant
    Choisis la vie, choisis l’amour
    Dans l’amour des tiens revis.
    A mon père.

  74. Quand vous quittez quelqu’un en vous disant que vous ne le reverriez peut être plus jamais, ça fait « drôle »de le voir s’en aller sur une civière dans un couloir d’hôpital.Il s’en allait vers son destin.Je vous apprécie tous.

  75. une marche en avant
    s’approcher, laisser venir, se remplir
    océan de sagesse déverse
    des larmes du bonheur d’être
    ensemble en son essence
    ciel
    un trait d’union

  76. Un jour tout bascule, celui qu’on croyait immortel s’en va nous laissant dans le désarroi, je partage avec vous Pierre.b ce sentiment étrange d’enfant abandonné ; mes pensées vont vers vous.
    « Il n’y a rien pour dire l’absence. Rien pour la combler. L’absence ne finit pas. Elle se métamorphose. »
    « J’ai compris que l’amour se nourrissait aussi de l’absence » Martine Robier dans le petit homme

  77. Merci à vous..Monique..Leila..Arlequin..Ce matin le ciel a toujours la couleur de la mélancolie..mais la vie s’installe ..se glisse entre les larmes..offre un sourire..effleure vos joues et vos rêves..se pose sur les pages d’un toit..d’un nuage..d’une robe de soie..
    Pensées
    Pierre

  78. Ils sont fort émouvants tous vos mots,
    merci Pierre, c’est hypersensible et rentre Là,
    depuis hier mélancolie qui chavire un peu,
    ma mère ne vas pas très fort,
    et la distance n’aide pas à apporter de la chaleur Humaine,
    le téléphone se sent faible par rapport à l’imapct de la vraie rencontre.

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