76 réflexions sur « Enfant »

  1. seule, vaillante ou entêtée,
    face à cette immensité,
    à peine animée par les différentes textures
    du sable humide,
    les langues d’eau,
    et ces monstres vautrés
    devant moi et là bas, dans cette eau
    vers laquelle j’avance pourtant

  2. Bonjour Ossiane

    Beau le calligramme… beau…

    —-

    L’enfant est venu
    Est reparti vers la mer
    Tout seul il était

    —-

    Belle journée à vous tous

  3. c’est une série fort émouvante, que la paternité, l’enfance, si pleine de sens humain, si forte, si envolée en tellement haut, c’est fort beau.
    et cette petite fille, son petit seau, à la main, le sable sous ses pieds, son regard vers devant, ses petits cheveux sous le foulard, elle marche et c’est tendre de tant..

  4. Ossiane

    Tes photos et ton calligramme me donnent envie du grand large…

    Chaperon rouge
    Elle court vers l’aventure
    Vers le grand large

    Une bonne journée à tous..et bises

  5. La petite fille au seau vert
    Que d’aventures l’attendent
    Sur cette plage!
    Elle arbore le maillot rouge
    La couleur du gagnant
    Sur la piste cyclabe de la plage
    Cheveux au vent
    Elle affronte l’océan
    Le coeur haletant, d’un battant
    La vie n’est pas un fleuve tranquille
    Les remous remuent dans sa tête fragile
    Elle foule le sable perdue dans les nuages
    L’immensité bleutée lui tend les bras
    Elle vogue vers le grand large
    Les yeux embués de larmes
    Son enfance ne s’en est pas encore allée
    Elle sait qu’elle saura compter
    Sur ses parents, ses rivets
    Pour sillonner ces rivages
    Peuplés d’oiseaux sauvages
    De tendres mouettes
    Comme une caresse
    La petite fille au seau vert
    N’a pas fini de faire des sauts
    Dans la jungle des feuillages verts
    Mais, l’espoir guide ses pas
    Dans le sable ondulant
    Elle gagnera aussi le maillot vert
    Les cieux bleus auront alors
    La couleur des jours heureux

  6. et avant de quitter l’écran, je te lis, Claudie, et je t’offre mon yahou, qui vient de sortir de moi… c’est beau…allez je te relis, avant de fermer l’écran.. Belle journée à chacun.

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    Un NEUVIEME PORTRAIT dans la Galerie des Passagers !
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    Il s’agit de celuii de REGARD.
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    Vous pouvez m’envoyer le vôtre à tout moment.
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  8. > Annick

    Merci. Je suis comme toi rivée à cette image, elle respire la quiétude et..je respire l’air des embruns…

    Bel après-midi à toi et à tous.

    Dans le sud, le soleil fait « enfin » son apparition

  9. ***

    « Encore un seau d’eau
    Pour remplir la mer ! »

    Ou bien

    « Encore un seau d’eau
    Pour vider la mer ! »

    Ou bien

    En quête d’une bonne récolte :

    Un petit galet,
    Deux coquillages,
    Une crevette rose,
    Du sable doux…

    Ou bien

    Aller dénicher
    Quelques trésors cachés
    Au-delà des rochers…

    Ou bien

    Visiter ces drôles
    De sous-marins
    Qui flottent
    Fièrement au loin ?

    D’un pas très décidé,
    Seau vert pour tout bagage,
    Elle part, toute légère
    A la conquête
    De la mer !

    ***

  10. L’enfance, Tant d’émerveillement
    Ou l’avenir se confond avec présent.
    Si près, si loin de moi cette insouciance
    Cette soif de vie cette impatience
    Je me retourne un signe un sourire
    Mon cœur petit bateau chavire
    Je cours dans le sable brûlant
    Comme sur la lave d’un volcan !
    Passent les algues avec une grimace
    Marchant sur d’horribles limaces
    L’aventure est au bord de l’eau
    je vais la déposer dans mon sceau
    la mer se sauve quand je m’avance
    elle aussi rêve secrètement de vacances
    Une éternité pour m’approcher
    Au travers du sable et des rochers
    Je commence les choses sérieuses
    Quelques pierres précieuses
    Je pêche deux ou trois crevettes
    Fais deux ou trois galipettes
    Quelques coquillages magiques
    Ou l’on écoute d’étranges musiques
    Et Que l’on enferme comme un trésor
    Caché comme de précieux lingot d’or
    Que subsiste t’il de ses souvenirs !
    Quand il ne reste de l’avenir
    que des rêves d’enfant qui s’enterrent !
    dans le sable profond sous la terre
    quelques photos aux couleurs du passé
    L’émerveillement lui peut il trépasser.

    belle journée

  11. Ici
    la mer
    le sable
    les petits crabes
    une allée de soleil
    sous un ciel d’aquarelle
    et, dans la foulée du jour
    le bonheur arrive…
    il accourt…
    à toi la vie, petite fille !

  12. à Shinook

    Sur les rives de ton enfance,
    Rivabella !
    Nu, tu courais droit au devant de ta vie
    L’innocence dans le cœur,
    les yeux pleins d’amour
    pour ce père étonnant !
    il savait tous sur les mystères
    du « Rapon » !
    et rien ne t’échappait sur ses gestes.
    tu as été si fier le jour où
    ton père te l’a confié.

    Avec force
    Je pense à ce jour
    où tu regarderas ton enfant
    Courir vers toi
    et te crier Papa !

    Je rassemble tous mes rêves et mes espoirs
    pour que rivabella
    entende les rires d’un enfant
    qui te ressemble,
    et qui t’appelle papa.

    Rivabella
    Tes vagues n’effaceront pas
    Les rires, les rêves ,
    Nos pas.

  13. >bonbonze :
    ;-)) Je n’avais pas pensé à cette chanson 😉

    >brigetoun :
    Bien vu Brigitte, tout un monde inconnu et un peu hostile s’ouvre à elle. Mais elle est solide et passera les obstacles, non ? Merci pour la justesse de ton évocation.

    >Maria-D :
    Solitude, c’est vrai mais une belle solitude dans ce cas. Merci pour ton joli haïku.

    >Annick :
    Oui Annick, ces derniers thèmes sont forts et émouvants ; j’ai cependant l’impression qu’ils bloquent un peu certains visiteurs car ils sont peut-être trop personnels… Et pourtant je trouve les photos des deux dernières notes très tendres et lumineuses. Merci pour tes jolis mots colorés.

    >Pierre :
    Tout mignons ces petits poèmes 😉 Plein d’élan pour traverser le gris et atteindre le bleu au bout du monde. Merci à toi.

    >Claudie :
    Je te sens bien sur cette note, Claudie 😉 Ton petit chaperon rouge est adorable et ton grand poème est une petite merveille remplie sans doute de beaucoup de souvenirs d’enfance et aussi d’espérance face à l’avenir qui s’ouvre à elle. Ca me plait beaucoup.

    >Christineeeeee :
    Tout ce qu’on peut faire avec un seau ! Une histoire de plein et de vide qui fleure bon l’enfance et les souvenirs de vacances;-) Ta petite fille est courageuse et téméraire ; elle n’a pas peur du lendemain. Merci à toi.

    >marc :
    Comme ta poésie est sereine ne ce moment ! Ton poème est un hymne à l’insouciance, au rêve, à la curiosité, à l’aventure, à l’émerveillement, à toute chose de l’enfance qu’on essaie de garder au fond de soi lorsqu’on est un adulte. Merci pour ta belle écriture sensible.

    >Tay :
    Bonjour Tay, voilà un superbe petit poème plein d’élan, d’espoir et de joie de vivre. Que du bonheur dans tes mots dont il faut essayer de s’inspirer chaque jour. Merci pour ta visite, je t’embrasse.

    >fanou :
    Coucou fanou, que c’est beau tout ça. Quel joli rebond à Shinook ! Ton poème est un cri du cœur émouvant. Rivabella est empreinte de souvenirs d’enfance gravés à jamais.
    Que veux-tu dire par « Rapon » ? J’ai cherché et je n’ai pas trouvé… Un grand merci pour ton passage poétique, la bise.

  14. passé la lisière du gouémon séché
    elle avance
    du sable sec
    vers le sable mouillé

    elle avance
    vers le grand corps noir
    disposé
    tel le lion couché

    elle avance

    déjà
    les paires
    les tierces
    les solitaires
    ont passé l’obstacle
    appelés par la mer
    et signant de deux « V »
    largement ouverts sur l’infinité bleue
    proposent
    un dialogue
    aux deux sous marins vitrifiés

    « avance petite fille
    rejoins-nous
    et de ton seau vert débonnaire
    calme
    ce trop plein d’illusions
    d’un doigt de sel
    sur ta lèvre sèche ».

    quelques oiseaux de mer accoururent
    on en parla dans la presse locale
    celà fit jaser dans les chaumières.

    « il paraît qu’elle est revenue,
    la petite Julie »

  15. la mer, le clapotis des vagues, le soleil, le sable chaud, la plage, le gazoullis des cigales, le ciel bleu, c’est toute mon enfance, enfance de rêve, dans un petit coin de paradis de la côte d’azur….

  16. Recoucou Ossiane,

    Je vois que j’ai aiguisé ta curiosité !
    Je te remercie pour avoir deviné ce cri d’amour envers cet enfant.
    « rapon » ! Qui veut dire « harpon », ce petit garçon disait « le rapon de mon papa » et il ne fallait surtout pas que les petits copains de la plage s’avisent d’y toucher !!…

    Bonsoir au salon, bises aux anciens et aux nouveaux que je découvre dans le silence des collines de Provence.

  17. Histoire de rentrer !
    La journée terminée :

    « C’est l’heure du goûter ! »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~j’ai encore un seau d’eau à remplir !
    « Il faut rentrer ! »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~Mon trou d’eau a besoin d’un seau d’eau !
    « Il va faire nuit »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~Mon château n’est pas encore fini !
    « On va partir ! »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~Pas encore, y a plus d’eau !
    « Alors tu viens ? »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~Attend, j’ai trouvé une bonne eau !
    « Tu te décides ? »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~Vite, courons chercher de l’eau !
    « Cette fois ci, on s’en va ! »

    ~~~~~~~~~~~~~~~~ (………….)

    Un dernier seau
    Le dernier de la journée
    En attendant demain :
    Plusieurs chantiers à terminer :
    Un château,
    Un trou d’eau,
    Un tunnel,
    Des routes…

    Vivement demain !

  18. >marc :
    Beau choix avec cette chanson de Renaud. Merci et bonne nuit.

    >regard :
    Merci pour ce poème original ! La petite Julie résiste à tout et continue d’avancer fièrement 😉 J’ai cherché les deux V mais je ne les vois pas ;-( Ce grand corps noir me fait penser à la couverture d’un livre qui reste à écrire;-) Bonne nuit à toi.

    >sabine :
    J’écoute tes moments doux s’égrener ; vivement les beaux jours 😉 Bises à toi et merci.

    >Fanou :
    Tu as bien fait de préciser 😉 Bises de nuit !

    >Anne :
    Les couleurs de l’été qui commencent à manquer sérieusement dans notre réalité de l’hiver;-) Je t’embrasse.

    >Christineeeeee :
    Tu dois être fatiguée ce soir avec tous les seaux que tu as remplis aujourd’hui 😉 TU as en effet entamé un grand chantier que je vais te laisser le soin de peaufiner 😉 Merci pour ton humour, je t’embrasse !

    >mima :
    Bonsoir, à cette saison et sur ces plages-là, pas trop de problème de place 😉 Merci de ton passage.

  19. « Toute seule sur cette plage…. pauvre petite fille…..  » je ne chanterai pas la suite….
    Belle nuit et beaux rêves

  20. Un souvenir ensoleillé
    Parfois me retient éveillé

    Sous le regard d’une princesse
    Chevalier rêvant de prouesses
    Je suis aussi rouge que son maillot
    Quand je la vois au bord de l’eau
    Avec sa pelle et son seau vert
    Moi qui construis contre la mer
    En mélangeant la boue le sable
    Un beau château fort imprenable
    Las ! la vague maligne et la marée
    En faisant comme un mascaret
    Mettent à bas le fragile édifice
    …Adieu enfances amours délices

    Un souvenir ensoleillé
    Parfois me retient éveillé

    On court ensemble sur la plage
    On crie on rie parfois on nage
    Les mouettes partagent nos jeux
    Un coquillage nacré de rose est l’enjeu
    On écoute son étrange murmure
    De vent qui passe et d’aventures
    L’un vers l’autre timidement penché
    Surpris et à la fois ravi de se toucher
    Un vent d’embruns dans nos cheveux
    Et sur nos lèvres le sel des aveux
    On ne sera jamais aussi complices
    …Adieu enfances amours délices

    Un souvenir ensoleillé
    Parfois me retient éveillé

    L’estran est notre royaume enchanté
    Peuplé de sirènes et de grottes hantées
    Et l’on s’amuse à défier la vaste mer
    Chaque rocher est pour nous un amer
    Chaque voile qui passe une caravelle
    Qui nous amène ver des îles nouvelles
    Dont nous serons les heureux robinsons
    La vie y sera mystérieuse et sans façons
    Nous bâtirons ensemble des cabanes
    Nous sauterons de liane en liane
    Las ! L’heure vient de rentrer sans caprices
    …Adieu enfances amours délices

    Un souvenir ensoleillé
    Parfois me retient éveillé

  21. Farida n’a jamais habité ailleurs que sur son île depuis. Jamais vécu dans une autre maison que son appartement. Elle se prête bien sûr des souvenirs d’enfance au bord de la mer, à Palavas-les-Flots où à la Rochelle. Elle chercherait en vain la vérité algébrique des châteaux qu’elle rêvait sur le sable. Allongée, sûrement, à côté de sa mère et de son père. Mais que se serait-il passé, dans le jeu subtil des fulgurances du hasard, il faudrait tout imaginer. La répartition des oiseaux dans les flaques bleues. Oublions le rouge et la pudeur, le père de Farida, homme réservé, abonné à cette plage et la mère s’étirant elle, comme l’horizon, dans les générations. A tel point que même, elle aura pris le nom de la terre.

  22. L’océan à ses pieds….les pieds nus et le coeur en sommeil….le sable qui s’évade doucement…les empreintes d’un voyage vers le vent….elle quitte ses parents….attirée par la couleur….guidée par les embruns…Elle a décidé…elle va construire un chateau…elle sera sa belle….elle aura un bois dormant….il sera son prince charmant…Pour lui elle franchira les rivières…elle vaincra la poussière…elle survivra dans le désert…elle évitera les pièges de pierre….
    Avec une infinie précaution ….l’enfant porte la mer….elle y fait attention…pas une larme sur la terre….Elle est revenue….chateau de sable et coeur à nu….elle y enfouit ses rêves d’enfant…et rejoint ses parents…

  23. Ossiane
    moi non plus je n’aimais pas.. c’était une boutade… une pointe d’humour voire d’ironie… belle journée à toi

  24. oubliée dans les sables de son enfance
    la mer se retire
    et les vagues
    laisse dans l’air
    un parfum
    de grand large
    craintes insondables
    solubles dans l’amertume
    des distances offertes
    à la nuit des étoiles
    ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
    (…regrets d’avoir perdu son enfance…)

  25. Le pont traversé, un paysage autre s’ouvre devant soi.
    Déplaçant le rocher, on libère les racines des nuages.
    Sur le point de partir, déjà je songe à revenir ;
    A la date promise, je serai au rendez-vous.

  26. Les pas légers d’enfant
    se posent
    sur le sable fin du temps

    Il glane
    d’Infimes trésors,
    poussières de soleil
    chateaux de sable et rêves
    offerts
    au bleu
    uni en infini
    du ciel et de la mer

  27. Tu viens d’écrire
    Que l’équilibre simple

    N’affranchit plus nos pas
    Il éprouve l’impossible

    L’enfant s’est endormi
    Sur la planète d’un monde

    Dont tu n’as plus la logique
    A la recherche d’une autre mémoire

    Tu es l’attente et la distance
    -au beau milieu d’un songe-

    Tu es la fusion d’une étreinte
    Ce souffle là en douleur figurée

    Toute la maison résonne
    De ce fantôme partout inachevé

    Il fera jour quand nous voudrons
    Mais je laisse ce poème sur la table….

  28. J aime bien vos mots alix amichel, michelB…

    et quand elle arrive près de son eau
    la petite fille
    voit que son seau percé
    s’est vidé
    alors elle repart
    inlassable
    en mettant son petit doigt
    dedans la fente pas gentille
    qui a vidé son eau
    à ailes
    pour son château pour elle
    tout autour de sa bulle

  29. Quelques allers et retours plus tard :

    Le seau percé…
    Plus d’eau à transporter,
    Alors, pour changer
    On va « plouffer »
    Les galets !

  30. Enfants
    Parfois vous portez tant de rêves
    Vos parents déposent tant d’espoir sur vos frêles épaules
    Et mettent à vos pieds tant d’amour
    Que vous marchez comme Avec un seau
    Qui serait beaucoup trop lourd !
    la démarche clopin-clopant
    sur le va et vient des espoirs

    parfois vous vous échouez
    tel des Robinson sur la terre des adultes
    ballottés par les vents contraires
    pris dans la tourmente
    écartelé sur l’île ensorcelée
    ou votre cœur serait un trésor qui ne se partage pas
    dans un monde ou les paons se transforment en tigres
    ou les papillons deviennent rhinocéros
    un monde ou personne ne reconnaît personne
    Ou le danger ne se cache plus.

    Alors il vous faudra du temps
    Pour retrouver le chemin du Bonheur
    Le chemin de l’insouciance
    Celui que l’on a effacé comme on efface l’amour
    On a déposé trop tracas au fond de votre seau
    Un seau Trop lourd pour vous …
    Un sceau qui n’est pas a vous…

  31. Bonjour à tous, J’ai fait comme notre petite demoiselle, je suis allée traîner mes pieds sur le sable du bord de mer, non pas remplir mon sceau mais gonfler mes poumons d’air pur.
    __
    Un jour, sur la plage,
    Puisant à la coupe des continents,
    Une petite fourni rouge
    Allait et venait
    Toute affaire pressante.
    Les enfants ont parfois
    De grands projets.
    Un rêve les habite.
    Notre petite fourmi rouge
    Un sceau vert à la main,
    Allait sans relâche,
    L’imagination à l’encontre du possible,
    Traverser l’étendue de la plage,
    Un territoire immense,
    Levant l’ancre de l’enfance,
    Telle une mission à accomplir.
    Elle fera sans se lasser
    Des allers et retours
    Dans cette fourmilière estivale.
    Il n’y a pas d’absurde
    Dans la démarche de l’enfant
    pas de mythe de Sisyphe non plus
    Il y a un sceau à remplir
    Un sceau à vider,
    Encore un sceau à remplir
    Et encore un sceau à vider,
    Un trou à remplir
    Dans un château en Espagne
    C’est aussi simple que ça!
    Vivre un grand bonheur
    En toute liberté
    Sur un immense terrain de jeu.

  32. quel bonheur
    ce seau
    cette pelle
    et l’océan
    …enfance…
    et la fluidité de ton texte « Monique » dans nos mèmoires, ça sent le « vécu »…(et le soleil…).

  33. >dilgo :
    Le rouge de ma photo utilisé comme point d’appui dans ton évocation que je crois comprendre un peu mieux 🙂 Merci à toi.

    >pierre b :
    Merci Pierre pour ton texte tendre et poétique qui invite à prendre de l’élan, à embrasser le monde d’un pas assuré. Eveil à la vie et à la curiosité. Belle image de cette enfant qui porte la mer. On la suit en catimini 😉 Bises du jour !

    >Maria-D :
    Ouf 😉 Bises.

    >aspe :
    Des parfums de nostalgie profonde écument ton beau poème. La nuit des étoiles n’est peut-être pas si loin que ça si on la fait ressurgir de temps à autre.
    Tu as vraiment un style d’écriture bien à toi. Je suis contente que tu aimes ces petits symboles simples en couleur. Merci beaucoup.

    >amichel :
    Quel beau cadeau de mots tout en vers ! Emotions, nostalgie, délices, insouciance, amour, évasion, ton poème est splendide. Au fur et à mesure qu’on te lit, on a l’impression de voir la pellicule d’un film de vacances se dérouler. C’est superbe et énivrant ! je t’embrasse.

    >MioModus :
    Tu es le seul à avoir osé faire ça 😉 Déplacer le rocher pour voir surgir un monde de rêve et s’échapper le temps d’un rendez-vous. Merci pour ta belle évocation.

    >Corinne :
    Ta poésie est légère et tes mots sont poussières dorées au royaume de l’enfance. Un souffle de grâce sur cette plage. Merci à toi.

    >Alix :
    Etonnant poème que tu as écrit là et qui te ressemble ! Très abstrait, au bord d’un autre monde, en équilibre entre deux espaces ; on peut dire que tu as franchement réussi à t’évader de la réalité de cette plage. Merci pour ta belle écriture alixienne 😉

    >Annick :
    Inlassable petite fille prête à tout recommencer pour aller au bout d’elle même. C’est vrai ce que tu évoques 😉 Bises.

    >Christine :
    Le seau percé jusque chez toi 😉 Bon plouf, Christineeeeee !
    >marc :
    Et voilà de nouveau le seau qui reprend toute sa place ! Et cette juste évocation des projections trop fortes que les parents font peser sur leurs enfants et qui les empêchent quelque part d’être tout à fait eux-même ! Comme c’est bien ressenti et vécu cette idée de cheminement à faire pour parvenir à finalement se trouver ! Merci d’avoir approché cette autre facette du thème de l’enfance. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Bonjour Monique, le seau s’est transformé en sceau 😉 Ne t’inquiète pas Monique, je te taquine 😉 J’aime ton idée de grand espace à découvrir et ce constant désir d’aller plus loin pour se réaliser. Ta petite fourmi rouge est adorable 😉 J’espère qu’elle ne pique pas trop fort 😉 Je t’embrasse.

    >Christine :
    Qoui plus de galets !!! Déjà ??? Il est vrai que tu es une grande sportive 😉 Je n’ai plus rien à te donner sauf quelques algues 😉

  34. >Christine:
    Je t’ai libérée euh… facilement 😉
    C’est vrai ce sont des adultes et pas des enfants. Leurs châteaux sont très différents aussi, beaucoup plus axés sur le matériel, tu ne trouves pas;-) En attendant, l’été est encore bien loin;-) Bises.

  35. Désolée pour cette faute d’inattention, c’est sot d’avoir transformé seau en sceau, il vous faudra faire le saut sur le « c » à saut de mouton, pardon.
    La petite fourmi rouge est encore bien trop petite pour piquer, mais elle va grandir et là je ne peux pas me prononcer!!! Pour plus de sécurité si tu veux Ossiane, je prends ma baguette magique et je la transforme en papillon rouge.
    __
    Un papillon rouge
    Dans la ronde des couleurs
    Mémoire de l’été
    __
    Très agréable ce petit retour aux joies de la plage, sous les rayons du soleil. je t’embrasse Ossiane

  36. Moi, j’ai rien trouvé dans le sable
    Et pourtant
    J’ai creusé,
    Creusé,
    Creusé jusqu’à m’en fendre l’âme
    Dans le sable des enfants,
    Le sable des enfants à larmes
    Qui usent leurs petites mains
    A comprendre les châteaux de fer
    A briser les châteaux de sang
    Que l’on fait quand on devient grand.

  37. Avec l’enfance nous entrons dans le domaine des couleurs, au sortir de la mélancolie et de la solitude du gris,

    Passons par le blanc de l’innocence,
    Le rouge de l’incandescence
    Le vert de la renaissance
    Le vert de l’espérance
    Le bleu de la naissance
    L’orange des sens
    Le violet de la conscience
    Le pourpre de la puissance
    Le rose tout en nuance.

    Et dans les yeux des enfants toutes les couleurs de l’arc en ciel.

  38. Et comme le soleil me fait de l’oeil parce que j’ai oublié le jaune j’ajouterai cette denrée plus rare, qui brille au fond des yeux, l’intelligence!

  39. Décidée, élancée, balancée, chaloupée
    une démarche d’aventure
    une fillette en foulard
    un deux pièces sans cuisine
    une culotte rayée de blanc
    et des rubans de bleu
    en longues interlignes
    qui jalonnent le parcours.
    Cette marche, ce grand saut
    marqué du sceau de la volonté
    vers le large qui émarge
    aux émotions à venir
    à la frange des filets qu’on range
    et avec ce promontoir
    pas façon trottoir
    toute une histoire…qui commence
    presque une carte colorisée
    pour destinataire avisé.

    Merci de vos mots, bels et bons
    avec le seau j’étais dans le paté
    parfois il ne faut pas être pressé.

    >Bonne soirée Ossiane, progression cohérente
    et agréable dosage des couleurs

  40. >Johal :
    Comme ton poème est triste et douloureux ! Pas toujours facile de devenir grand ; il ne faut pas l’oublier. Merci pour ta poésie sensible, je t’embrasse.

    >Monique :
    Un beau kaléidoscope de couleurs et de sensations ! Tu as raison de souligner la fascination des enfants pour les couleurs ; c’est un signe d’élan et de confiance en la vie avec tous ses possibles. Merci pour la sensibilité de tes mots.

    >Thierry :
    J’aime particulièrement la première partie de ton poème que je trouve libre, lègère et joyeuse. Merci à toi et bonne soirée.

    >Christine :
    Libre à nouveau, je ne vois pas pourquoi tu vas en prison à chaque fois que tu mets un lien;-( Si tu veux éviter cela, tu peux prendre une adresse gratuite pour venir bloguer chez moi;-)

    En effet, impressionnantes reconstitutions de sable passées à l’envers! C’est beau tous ces grains de sable qui s’envolent et se recomposent! Merci à toi. Bonne soirée sans ensablement 😉

  41. Un petit bout
    Bout’chou
    De rien du tout

    En route
    Seule et effarouchée
    Ce bleu est si grand

    En marche
    Seule et décidée
    Des projets plein la tête

    Un petit bout
    Bout’chou
    De rien du tout

    P’tit bout
    Apprend l’audace
    P’tit bout
    Deviendra grande

    Ne grandit pas trop vite
    Princesse
    Elle est si belle ton innocence
    Grandit vite
    Princesse
    Elle t’attend ta liberté

    Va au bout de tes rêves
    Petit ange
    Mais…
    Ne me tourne pas le dos

    Ton sourire
    M’est si précieux
    Tes yeux qui pétillent
    Sont tellement magiques…

    Laisse moi les admirer
    Encore et encore …

  42. HALLUCINATION

    L’homme de bronze
    Est allongé sur le sable
    Sa tête hors de l’eau
    Son corps s’est momifié
    Sur la Flaque stagnante
    Obstacle sur la plage
    L’enfant joue, l’enfant court
    L’ homme de bronze
    Est venu s’échouer
    Corps étendu, immobile
    Inerte, épave macabre
    L’enfant joue, l’enfant court
    L’insouciance, l’ignorance
    Sur les vagues de la mer
    Le miroir s’est brisé….
    J’hallucine…….

    Bonne chance sur les chemins de la vie au p’tit bout de Nigra dont j’ai aimé l’approche.
    Belles et justes réflexions de Marc sur l’éphémère et la fragilité de l’enfant.
    Beau poème de souvenirs des amours délices du Chevalier amichel.
    Merci à aspe pour l’accueil fait à mes mots.
    Bonsoir à Ossiane dont j’attends la surprise de la nouvelle note, comme un enfant que nous sommes tous, quelque part en nous et pour notre plus grand bonheur. Malheur à ceux qui voudrait tuer en moi, ce reste d’enfance, en dépit de ce qu’elle fut.
    Bonne soirée à tous.

  43. Je t’embrasse Annick et bonne fin de soirée, à demain soir, il y aurait tant et tant sur le thème de l’enfant, des couleurs, des rêves d’été, des châteaux de sables, des illusions et tant et tant de mots qui tournent et ne verront pas le jour.
    Bonne nuit Annick, y vois-tu plus clair à l’approche du départ ?

  44. cela va, cela va…c’est vraiment bizare, les derniers mètres, comme un rêve rêvé qui peut s’évanouir avant de se vivre,
    je m’étonne d être aussi calme, ou bien je suis sonnée par de la morphine naturelle, j’ai tant marché ce projet..
    il se vivra de vrai jeudi prochain,
    et qd même bp de tits deuils encore, comme l avant dernière ballade avec la copine du mardi en campagne, ce matin, le soleil chaud n était pas de trop.. bises.

    et puis, y’a ces hasards,
    je mets un comment pour toi, Monique, et des mots, et puis repasse avant d aller me coucher.. et mon mot pas inscrit…je vais tenter de recreuser pour resortir les mots.. bises..

    Et son seau à la main
    Elle repart vers la mer
    Pour le remplir de l’eau
    Pour se laver les pieds
    Et comme son bout de pied
    En sable déjà semé
    Elle repart encorps
    Vers la mer
    De son eau
    Et se la vit encore
    L’orteil de son bout de peid
    Et puis encore encore
    Sans se lasser jamais
    Sur son rivage d’enfance
    Au bel embrun si simple

    bon ce sont des mots différemment construits, mais l idée est la même.. bises.

  45. Enfant
    Grande importance
    Son petit seau
    Dodeline
    En bikini rayé
    Le sable ondule l’eau
    En remous d’innocence
    C’est infiniment beau
    Le regard de l’enfance
    Que des millénaires
    Et des milliards
    Ne se suffisent pas
    De transvaser la pureté
    Du cristal des yeux d’un enfant
    Qui marche vers la mer
    Remplit son petit seau
    Et revient essouflé
    C’est lourd un petit seau d’eau

  46. >Nigra :
    Magnifique poème Nigra ! Donner et recevoir. Des mots tendres pour donner la liberté mais aussi pour retenir le petit bout’chou. Besoin d’amour de l’autre côté. Merci pour la force de tes mots simples et vrais. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Tu ne touveras personne ici pour tuer ce reste d’enfance 😉
    Tu auras beaucoup écrit sur cette note et voilà que tu hallucines avec cet homme de bronze 😉 Sable mouvant, sable vivant 😉 Merci pour ton beau poème et bonne nuit.

    >Annick :
    Merci pour tous ces jolis poèmes que tu as encore la force d’écrire avant le grand saut ! Que tout se passe comme tu veux et de belles idées d’aventure dans ta tête comme cette petite fille 😉 Je t’embrasse et te souhaite un bon déménagement.

    >Christineeeeeeeeeeee :
    Le marchand de sable est passé, bonne nuit, Christine et à demain !

  47. juste pour le plaisir…

    Lorsque l’enfant était enfant
    Il marchait les bras ballants
    Il voulait que le ruisseau soit riviére
    Et la riviére fleuve
    Que cette flaque soit mer.

    Lorsque l’enfant était enfant
    Il ne savait pas qu’il était enfant
    Tout pour lui avait une âme
    Et toutes les âmes étaient unes.

    Lorsque l’enfant était enfant
    Il n’avait d’opinion sur rien
    Il n’avait pas d’habitudes
    Il s’asseyait souvent en tailleur
    Demarait en courant
    Avait une méche rebelle
    Et ne faisait pas de mines quand on le photographiait.

    Lorsque l’enfant était enfant,ce fut le temps des questions suivantes:
    Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi?
    Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas…là?
    Quand commence le temps et fini l’espace?
    La vie sous le soleil n’est-elle pas un réve?
    Ce que je vois,entend et sens n’est-ce pas
    simplement l’apparence d’un monde derriere le monde?
    Le mal existe-t-il vraiment et des gens qui sont vraiment mauvais?
    Comment ce fait-il que moi qui suis moi,avant de devenir ce que je n’était pas,et qu’un jour moi…qui suis moi,je ne serai plus ce moi que je suis?

    -Peter Handlce, »les ailes du désir ».(extrait du scénario)

  48. >Lulu:
    Bonsoir Lulu, contente de te revoir ici, tu nous as presque rattrapé!
    Très beau texte qui interpelle ! Amusante coincidence que tu ai déposé ce texte des Ailes du désir, tu verras pourquoi ce soir;-) Je n’ai pas lu le livre mais le film de Wenders est un petit chef d’oeuvre de réflexion. Bien à toi et merci.

  49. Je dis vert
    Et les cheveux de la mer
    Tissent de multiples mystères

    Je dis rouge
    Et ma gorge se serre
    D’aller me confronter à sa colère

    Je dis bleu
    Et le voyage m’enroule
    Vers des yeux de toujours.

  50. >Nath:
    Et voilà, Nath, tu as laissé parler ton coeur spontanément sur ces trois couleurs. Ca donne un poème très touchant et sensible. Merci à toi.

  51. Un seau insistant
    À mon regard absent
    L’enfant le porte

    L’enfant le porte
    Vers l’émergeant vaisseau
    De l’inconnue, l’eau

    Et de l’inconscient
    Foule le sable étendu
    À pieds, bras perdu

    Mer allongée là
    Annonce de la sorte
    La mémoire qui porte

    Le seau scintillant
    À mon regard absent
    Baigné de tes pas.

    (Le seau rouge)

  52. Me re-
    mémorant mon brouillon,
    je m’aperçois que là
    un la
    de trop,
    que
    Mémoire est allégorie
    et que si
    Mer annonce,
    nul besoin de déterminant,
    pour autant :

    « Un seau insistant
    À mon regard absent
    L’enfant le porte

    L’enfant le porte
    Vers l’émergeant vaisseau
    De l’inconnue, l’eau

    Et de l’inconscient
    Foule le sable étendu
    À pieds, bras perdu

    Mer allongée là
    Annonce de la sorte
    Mémoire qui porte

    Le seau scintillant
    À mon regard absent
    Baigné de tes pas.

    (Le seau rouge)

  53. >Idelette:
    Belle écriture et douce évocation de l’enfance avec ce petit seau, Idelette. Au plaisir d ete croiser à nouveau sur le blog.

  54. Désolée,envie de viellerie mais…Les choses d’avant ne sont pas toutes bonnes?A vous de voir.

    Bientôt vous partirez
    de cette vie d’enfant
    sans amour et sans regret
    comme on ôte un vétement

    Bientôt vous entrerez
    dans cette vie d’adulte
    Ici, on a pas le droit de rêver
    Et l’argent est culte

    Bientôt vous devindrez
    comme tous ces gens fades
    Ceux qui enlaidissent les allées
    Avec leurs sourires de façade

    Bientôt vous oublirez
    Que vous avez été un enfant
    Que les vannes bétes que vous méprisez
    Vous on pourtant fait rire avant

    Bientôt vous perdrez
    L’innocence tendre et fleurie
    Qui,lorsque vous reviez
    Colorait votre vie

    Bientôt vous deviendrez
    Comme ceux que,étant enfant
    Vous haissiez en jurant!
    Mais c’est oublié maintenant….

    Bientôt vous viellirez
    mal,et méchament
    sur les autres vous médirez
    en révant à ce que vous étiez avant…

  55. >Lulu:
    Bonsoir, contente de te voir revenue;-) Pourquoi parles-tu de veillerie? Quelle leçon de vie un peu sombre et pessimiste! J’espère que la dernière strophe n’est pas vraie;-) Il faut garder coûte que coûte son coeur d’enfant autant qu’on le peut. Merci pour ta belle écriture. Bonne fin de soirée.

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