Construction

Construction

Château de sable, elle flotte dans son rêve, reflet de son âme

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas

Château de sable
elle flotte dans son rêve
reflet de son âme

82 réflexions sur « Construction »

  1. je vais « jouer » pour construire un château de sable avec :
    * Construction * Enfant * Père * Marcheur * Silences
    * La Galerie des Passagers * Intervalles * Surface
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    c’est en retrouvant un petit texte « ancien » que cette idée m’est venue.
    Le voici :original : texte de l’hiver 1982 à Aix-en-Provence , Toulon et Bretenoux :
    l’architecte malade de ses visions paraboliques dessine dans sa tête des cicatrices vertes en bois sur le sable des plages ouvertes aux nuits de janvier

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    l’architecte malhabile dans ses visions paraboliques dessine dans sa tête des souvenirs verts en bois sur le sable des plages ouvertes aux nuits de janvier
    «  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

    « marcheur
    dans la galerie des passagers
    l’enfant
    des intervalles
    habille les silences
    du père
    construction
    à la surface
    « des châteaux de sable » »

  2. foncer, déterminée
    pour que ne s’efface pas l’image
    avant d’être réalité,
    et elle devra plus tard
    regarder la réalité
    faire de son oeuvre un souvenir –
    à grands pas pour narguer le temps

  3. C’est des années plus tard qu’elle se sentirait passagère dans tout ce jaune, oui, Ossiane, tu as raison, un point d’appui, un environnement, un hasard aussi, d’habiter sur une île à Paris, flottante comme un dessert mais je ne pense pas à elle à propos du jaune, mais non, pas du tout, et elle non plus devenue passagère de ce voyage dont elle a perdu le fil du temps. Femme au miroir, son âme, justement. Mais pas de Miro là, je ne te l’ai pas dit. Si le transport de Jack est jaune, c’est à cause de la poste. Voilà son rêve à lui, son immense projet, le porter au bout du monde ce n’est pas assez. Crocodiles, requins, clé à molette, veste de cuir. La voilà maintenant, elle, sur une île flottante quelque part entre la terre et la ceinture astéroïde.

  4. Bonne journée à tous.

    Je pars construire ma journée, ma volonté et mon imagination pour bagage,

    ma tête pour découvrir, pour imaginer, pour bâtir. Chaque jour est une

    construction nouvelle, qu’il faut avoir à coeur de réussir. Ca s’appelle construire sa

    vie.

  5. Tes deux notes Ossiane sont belles en prose de l’enfance ou l’imaginaire vagabonde au gré du vent, ou l’adulte à une énorme responsabilité pour l’ épanouissements . Cela me rappel que moi je vendais des fleurs en papier ;-))

    Bises

  6. face à la mer
    construction éphémère
    château de sable,
    la vie comme une fable
    imaginer, modeler, regarder, modifier, imaginer
    jusqu’a ce que la mer face ses premières destructions
    des cris pour effrayer la mer
    Pour qu’elle se retire. l
    la repousser avec ses mains avec son cœur
    mais elle monte inexorablement
    recouvrant peu à peu ce travail de géant
    pourtant rien n’est triste.
    on recommencera demain
    un autre château un autre rêve
    Une autre histoire.

    plus tard , bien plus tard
    cet Edifice deviendra repère
    Quand l’assaut des vagues futur !
    démolira peu a peu les remparts de certitudes
    quand les espoirs construits s’écrouleront comme ces châteaux de sable
    ne pas s’enfermer dans sa tour, dans son donjon.
    Se rappeler cette enfance.
    construire ses rêves encore et encore
    même s’il sont détruits par la suite
    ne pas s’arrêter
    imaginer, modeler, regarder, modifier…imaginer
    jusqu’au dernier souffle
    jusqu’à ce que le temps nous engloutisse
    dans les profondeurs de la terre …
    alors peut être un jour serons nous aussi
    ce château éphémère….

    belle journée

  7. C’est beau, Marc.

    Dans sa petite tête
    Elle n’a jamais construit
    De château en Espagne
    Car ele sait bien que la mer forte
    Alors elle construit
    Pelle à pelle
    Petit grain à petit grain
    Et puis si l vague l’entraîne
    Elle reconstruit
    Ou emmène sa construction plus loin

  8. Elle visualise pour le vivre de plein, comme la vie un chateau de sable qui se construit au fil de son jour, et puis,
    la vie décide de tout laisser sur place, la maison,
    et elle voit les enfants prendre leurs voies vers devant, les enfants,
    il faut alors se poser seul, dans un petit lieu,
    garder en intérieur une contruction qui a permis qu’ils se construisent, malgré tout,
    et juste un tas de briques en partant,
    et apprécier son tout petit lieu, en paix,
    en se souhaitant une santé qui permet d’apprécier le plus longtemps possible,
    et puis des petits bonheurs, des échanges simples en force,
    pour échanger, découvrir, se trouver encore,
    sur le chemin de la vie,
    qui n’a de cesse de nous construire,
    même si parfois,
    elle déconstruit, et nous force à nous extraire,
    et à voler encore dans des rêves à oser tenter se vivre,
    le pas de la vie construit une brique son chaque jour,
    puis parfois marche dessus par erreur ou volonté,
    et faut recommencer,
    et parfois les briques élèvent un mur stable
    et parfois le mur est bancal, et faut recommencer,
    chaque vie singulière amène ses peines ses joies,
    à se mourir et se vivre d’aimer,
    dans son petit coeur tout chaud qui envole l’âme,
    haut fort haut pour apprécier la vie à distance,
    et trouver dans la profondeur du vécu,
    toute la hauteur pour se voler souriant et la rire la vie,
    malgré tout,
    même si elle déconstruit autant qu’elle construit,
    c’est bon de t’aimer, la vie.

  9. Rive aux herbes menues. Brise légère.
    Barque au mât vacillant, seule dans la nuit.
    S’ouvre la plaine aux étoiles suspendues ;
    Surgit la lune, pressant les flots du fleuve.

    L’homme laisse-t-il un nom par ses seuls écrits ?
    Vieux, malade, que le mandarin s’efface !
    Errant, errant, à quoi donc ressemblai-je ?
    – Mouette des sables entre ciel et terre.

  10. Belle au Bois Dormant
    Elle rêve de chateaux en Espagne
    Elle laisse ses empreintes sur le sable
    Son imaginaire est incommensurable
    Elle continuera de soulever le sable
    Sans faillir, Inlassable,
    La vie se construit, tel un défi
    Vivre le présent, vivre son désir
    Construire son avenir
    Qu’importe, s’il faut, pour remplir son seau
    Pateauger dans l’eau
    Avec sa pelle et son rateau
    Le chateau en vaut bien la peine
    Laissez donc planer vos rêves!

    Bonne journée à tous et bises
    Joli texte, Marc

  11. Yaouh,
    tes mots me font sourire bien fort, merci, si pleins de splitch…
    BISES à chacun,

    allez, je quitte pour un moment, de délicieuses lectures..

    ELLE est tendre, le petit ventre en avant, déterminée, elle plane le sable, son petit seau à la main, a même fait tomber son pâté de sable rose, qu’importe, elle moulera à la louche de sa menotte sa petite tour de fée…

  12. et déjà elle sait
    ce que construire demande d’effort,
    d’eau transportée,
    de sable creusé,
    et d’épaules crispées,
    ce qui est limitation par la matière
    qui encadre le rêve,
    ce qui est joie de créer

  13. Et le chantier
    Commencé hier
    Continue de plus pelle !

    Château en construction
    Déjà un joli donjon
    Créneaux et mâchicoulis
    Sur la plage ont surgi
    Et ce n’est pas fini !

    Petite princesse
    En quête de rêves
    Elle arpente le sable
    Et construit sans trêve
    Châteaux forts ou
    Châteaux en Espagne

    Jour après jour sur la plage
    Remettre son ouvrage
    Pour lui confier son âme
    Et conserver enfin
    Tous ses secrets cachés
    Quelque part…
    Au bout de la plage

  14. ___

    La voyez-vous belle
    La dormante en son bois ?

    Corps figé
    Par une pomme empoisonnée.

    De méchantes fées
    Têtes penchées
    Sur un berceau.

    Ni nains
    Aux noms marrants
    Ni seau ou râteau

    Aucun château

    Sans pelles.

    Le prince charmant
    Ment.

    Evanescente,
    Ephémère bulle.
    Ses rêves planent.

    Il était une fois …

    Elle craint
    Le baiser
    De la tarentule.
    ___

  15. Ossiane : je tente une nouvelle expérience :
    J’ai lu ton conseil hier soir et vais de ce pas voir si c’est efficace :

    D’abord le texte :

    Joe Dassin
    Le château de sable

    On construit parfois comme les enfants,
    (Comme tous les enfants)
    Un château de sable et de vent
    Un château de sable qu’on bâtit pour l’éternité.
    Mais les tous premiers flots vont l’emporter.

    J’avais fait pour toi près de l’océan,
    (Comme tous les enfants)
    Un amour de sable et de vent.
    Et pour cet amour
    Pour toi la princesse du grand château,
    Rien n’était assez fou, ni assez beau.

    Mais les vagues montent et l’enfant qui revient
    Ne retrouve que le sable.
    Des donjons, des tours, le lendemain matin,
    Il ne reste plus rien…

    On construit parfois comme les enfants,
    (Comme tous les enfants)
    Un château de sable si grand,
    Et si vaste qu’on a l’impression de s’y promener.
    Qu’il contiendrait la Méditerranée.

    J’avais fait pour toi près de l’océan,
    (Comme tous les enfants)
    Un amour de sable si grand,
    (Un amour de sable)
    Qu’il était parti pour durer la vie,
    Il a tenu l’espace de la nuit.

    Mais les vagues montent et l’enfant qui revient
    Ne retrouve que du sable,
    Des donjons, des tours, le lendemain matin,
    Il ne reste plus rien…

  16. ___

    Christineeee : A mon avis, t’es arrivée « direct’ « .
    Jamais perdre espoir : parfois les portes de prison s’ouvrent …

    Clin d’oeil et sourire.
    _

    Autre registre :
    _

    J’AI L’ÂME À LA VAGUE

    F. Mallet-Joris – M. Grisolia – M.P. Belle

    J’ai connu des îles
    Dans le monde entier
    Jacques Alain ou Gilles
    Je les ai quittés
    J’ai connu des havres
    Dans le monde entier
    Mais ce qui me navre
    C’est de m’attacher

    J’ai l’âme à la vague
    J’ai l’âme qui vogue
    Avide elle drague
    C’est comme une drogue

    J’ai connu des mers
    Dans le monde entier
    Des mers et des terres
    Que j’ai traversées
    J’ai connu des haltes
    Dans le monde entier
    Plus rien ne m’exhalte
    J’ai tant voyagé

    J’ai l’âme à la vague
    J’ai l’âme qui vogue
    Avide elle drague
    C’est comme une drogue

    J’ai connu des peines
    Dans le monde entier
    Ce sont des rengaines
    Qu’il faut oublier
    J’ai connu des larmes
    Dans le monde entier
    J’ai posé les armes
    Viennent les regrets

    J’ai l’âme à la vague
    J’ai l’âme à la mort
    Et je désespère
    De trouver un port
    ___

  17. je me suis amusé à prendre certains de vos mots
    pour en faire ceci

    les ports en ce moment ca va pas fort
    les chateaux fort sont en ruines
    mieux vaut peut être prendre le large
    mais évité par avis de tempête
    éviter aussi les marées noires
    en fait on est a l’abris nul part
    alors mieux vaut construire une petite bicoque de brique
    en pataugeant dans l’eau ériger face a la mer
    qu’un chateau de vent et de sable
    un chateau friable.
    et s’offrir aux baisers de l’océans plutôt qu’a celui de la tarentule
    et s’envoler comme une mouette de sable entre ciel et terre
    comme un Eternel batisseur de rêve nargant le temps .

    belle journée

  18. Et oui Bourrache,
    Après quelques jours de galère
    Ossiane toujours à la pêche
    d’une pauvre prisonnière !
    maintenant libérée
    Vive la liberté
    de pouvoir s’exprimer
    sans crainte de retomber
    dans le trou sans fond
    de la sombre prison !!!!

    La recette d’Ossiane a vraiment du bon !

  19. >Bourrache. Tu m’as fait sourire avec ta »dormante en son bois »

    Que de pellettées sur le sable
    Le château « fort » a de solides murailles
    La marée, hélas, engloutit ce bel ouvrage
    Et, la petite fille trop sage
    Envolés ses rêves, ses enfantillages!
    Au bord du rivage, quelques grains de sable
    Elle regrette, amère, le temps béni
    Où passait le marchand de sable
    Où elle croyait à ces histoires de fée
    Où le petit poucet semait de petits cailloux ..
    Pourtant, la marée basse ramène des coquillages
    Sur le sable…
    Le temps a passé
    La petite fille a compris le message
    Grandir, « être », se construire
    Ne se font pas sans franchir des obstacles
    Il faut toujours croire aux châteaux de sable
    L’enfance a besoin de se nourrir d’espérance
    Et sa soif d’absolu n’est pas un mirage
    Petit grain sur le sable voguera vers d’autres rivages
    Et la petite fille connaîtra d’autres visages
    Telle est la vie, un long voyage…..

  20. On bâtit
    Des châteaux de sable
    Tout enfant
    Que la mer détruit
    Des châteaux en Espagne
    Quand on devient grand
    Que détruit le temps

    Dans le sable des jours
    S’enlise la vie
    Dans les déserts du temps
    Mortels sont les mirages

    Et pourtant
    Ce que l’enfant
    Garde de ses rêves
    C’est la mer
    Entrée dans son âme
    L’air salé du large
    Et les grands oiseaux blancs
    Qui dansent dans le vent

    Et pourtant
    Ce que jamais n’oublient
    Les êtres
    Dans la main de fer
    Du survivre
    C’est l’étoile du songe
    De leurs secrets espoirs
    Et sa lumière vive
    Guide de leur cœur aveugle

    On bâtit
    Des châteaux de sable
    Tout enfant
    Tant pis
    Si la mer nous les prend
    Nous c’est la Mer qu’on garde
    Des châteaux en Espagne
    Quand on devient grand
    Tant pis
    Si le temps nous les prend
    Nous c’est les rêves qui nous gardent

  21. un château de sable,
    ne resiste pas au temps ,
    premieres intemperies,
    et il n’en reste plus rien,
    plus une traçe.
    mais le rêve lui,
    ne s’effaçe pas,
    chaque jour, il grandit un peu plus.
    alors ne pas chercher à construire,
    juste continuer à rêver,
    rêver, toujours rêver…..

  22. tu as construit ta vie,
    j’ai construit la mienne,
    ensemble nous ne pourrons pas construire notre vie,
    mais ensemble,
    pouvons nous peut être construire des châteaux de sable?
    tu seras alors mon prince charmant,
    je serais ta princesse.
    en secret, le temps, d’une bréve rencontre,
    alors nous construirons ,ensemble,
    toi et moi,
    une nouvelle histoire,
    remplis de tendresse, et de mots doux…..

  23. une feuille de papier canson,
    vierge, blanche,
    un premier trait,
    un deuxieme,
    et petit à petit,
    jour aprés jour,
    la construction se fait…..

  24. vite
    du sable et un peu d’eau
    car du château la mer est friande
    et puis
    faut être beau et vrai
    à nos derniers instants

    pour qu’à nouveau
    12 heures plus tard
    vierge soit la tablature
    où inscrire
    la trace du rêve
    à nouveau

    aussi petite fille
    d’art d’art
    prend ton seau vert
    et que ton ouvrage
    effectué
    sans effet
    tutoie le vertige
    d’entre la vie et la mort
    entre sable et eau
    vite

  25. ___

    Enfant,
    Je m’endors.
    Vers le port
    Dans un rêve.

    Ma tête à l’envers,
    Un voyage de Gulliver.
    Aux gnômes, aux géants,
    M’en vais faire la guerre.

    Le temps n’a pas lieu.

    L’Espagne, en ses rivages,
    D’ici, à mille lieues,
    Ne garde pas le secret
    De ses châteaux sur l’eau.
    Reflets, images,
    Mirages aux coins de mes yeux.

    Sur mon temps.

    Surmontant l’étoile,
    Le néant,
    L’oiseau de sable
    Danse dans le vent,
    Dans mon sang
    Dense.

    Comme je l’entends
    Battre.
    Salé, sucré,
    Epicé,
    Comme je l’entends,
    S’écouler.

    Mon temps.

    Laissez-moi à ma nuit.

    Je sauvegarde mes songes.

    Le jour me ronge …
    ___

  26. >aspe :
    Quel défi tu as réalisé 😉 J’aime bien quand vous jouez avec les titres de note pour leur redonner un nouveau sens 😉 Merci pour ton beau château ! Et si d’autres veulent se lancer à construire leur propre château, les jeux sont ouverts 😉 Bonne soirée !

    >brigetoun :
    Tes poèmes sont à ton image 😉 Petite fille fonceuse, rebelle qui sait ce qu’elle veut 😉
    Cette fillette comme toi était très déterminée ; elle n’arrêtait pas de faire des allers et retours entre une mare d’eau et son futur château. Une grande bâtisseuse et une fuure femme de cran 😉 Merci pour tes belles évocations de l’enfance.

    >dilgo :
    Ton texte poétique est un paysage surréaliste 😉 Je saisis des bribes mais tu aimes nous perdre, non 😉 Merci à toi.

    >Monique :
    Une journée qui démarre sous de bons auspices 😉 Bien à toi.

    >Pierre :
    Tu as remarqué qu’elle planait dans les deux sens du terme;-) Ses pieds ne touchent pas terre sur la photo 😉 Merci pour tes trois beaux haïkus en lévitation. Bises.

    >bonbonze :
    Pas si mal que ça son château 😉 Bonne soirée.

    >Bruno :
    L’idéal est que tous ces apprentissages se passent en complicité mais ce n’est pas toujours facile. Petit vendeur de fleurs en papier, dis-tu 😉 Avais-tu du succès 😉

    >marc :
    C’est vrai Marc, ces constructions de sable sont éphémères. J’aime bien ton idée de modelage de la vie qui est incessant, que l’on soit adulte ou enfant. Ta poésie est plus sereine et positive.
    Bravo pour ton deuxième poème qui nous réunit tous !

    >Guess Who :
    Pressée certes mais si pleine d’enthousiasme et d’élan, tu ne trouves pas 😉 La bise au Grand Sage Tiago 😉

    >Annick :
    Quelle grande bâtisseuse tu es !!! Il faut dire que ton déménagement te donne sans doute de nouvelles idées 😉 Belle déconstruction, reconstruction, un signe fort d’envie de vivre ! Bises vers toi et courage pour tes derniers préparatifs.

    >MioModus :
    Tu me laisses pantoise 😉 Comment fais-tu pour trouver toutes ces belles rêveries dans ces images ? Tu es sans doute un peu extra-lucide, non ? Bravo à toi.

    >Bourrache :
    Merci Bourrache pour ta belle au bois dormant, cette âme à la vague et cette idée de « friable » que j’aime beaucoup. Quant à la tarentule, il vaut mieux la laisser de côté 😉 Pourquoi pas une petite épeire à la place 😉 Bravo pour ton dernier poème, il est superbe et sensible ! Bises du soir, espoir.

    >Claudie :
    Beauté de tes poèmes que je trouve plus sereins mais lucides. Toujours des notes positives dedans et le désir d’aller plus haut et plus loin. Cela laisse à penser que la vie est un beau cadeau à prendre soin et à ne pas gâcher. Merci pour ta belle plume.

    >Christineeeeeee :
    Toujours Les Grands Travaux pharaoniques pour toi 😉 Quel est le jour de l’inauguration ? Ton écriture est fluide et douce. On aime ta petite fille.

    Recette avec assaisonnement 😉 Pour ce qui est ton adresse, je pense qu’elle est sur une liste noire et que par conséquent mon logiciel d’édition et son anti-spam s’en méfient 😉 Il ne laisse pas rentrer n’importe qui (sourire bien sûr 😉

    >Sabine :
    Bonjour Sabine, tes évocations prennent de plus en plus d’assurance et semblent trouver un profond écho chez toi. Merci pour ta sensibilité.

    >max :
    Ton haïku est sombre comme cette marée noire mais ça peut arriver, c’est vrai.
    Max, tu peux écrire plus longuement si tu en as envie ; tu es passé d’un extrême à l’autre 🙂 Tu es passé à l’épure 😉 Je te sens te retenir depuis l’autre jour 😉 J’espère que tu ne m’en veux pas de ma remarque. Bises.

    >amichel :
    Superbe poème et images ! Beaucoup de sagesse et de sérénité dans tes mots. J’aime cette idée de « mer qui entre dans l’âme » pour y rester à jamais et de ces rêves qui nous protègent jusqu’au bout. Je t’embrasse.

    >regard :
    Très belles idées développées dans ton poème ! Cette tablature, cette trace du rêve, cette petite fille d’art qui joue entre la vie et la mort, c’est émouvant. Je n’avais pas pensé qu’il fallait qu’elle se dépêche à cause de la marée. Merci pour ta belle plume calligraphique.

    >rachel :
    Bonsoir Rachel et bienvenue sur le blog ! Oui, cette éphémérité donne encore plus de prix à ces réalisations. Il se passe la même chose dans le land art. Merci pour ta plume sensible. Au plaisir de te revoir ici.

  27. Certains êtres sont les piliers de notre existence
    Si l’un disparaît l’édifice s’ébranle
    Il tiendra encore, équilibre incertain
    Plus tout à fait le même, pas tout à fait un autre…

  28. Suspension, élan, élasticité
    le rose en liseré,
    le seau en aparté
    la belle enfant de va en vient
    charrie de l’eau,
    pour son chateau
    elle veut le protéger
    aussi de douves
    l’entoure t elle
    bien arrosées
    comme sur sa langue
    de terre, d’un jaune rosé
    patience et investissement
    art du détail
    une batisseuse
    comme une danseuse
    en équilibre dynamique
    plastique comme le seau
    jamais elle ne s’étend
    dans la mare trouble
    l’eau aussi est en suspension

  29. Ton tableau est magnifique, tu as saisi l’essentiel de ton image, le minimum qui exprime le maximum. J’adore. Bonne soirée Ossiane 🙂

  30. « Château de sable
    Elle flotte dans son rêve
    Reflet de son âme »

    Merveilleux haïku Ossiane.
    Comme il sonne doux à mon oreille, l’éphémère du château de sable certes, mais un grand bonheur se construit petits grains par petits grains et grandit au
    coeur de ceux qui savent rêver.

    Ossiane, on ne s’y trompe pas cet enfant est poète,
    __
    Des mots comme des gouttes d’eau,
    Des mots comme des grains de sable,
    pour construire un domaine
    Au royaume de la Poésie
    __
    tel le poète de Daniel Lacotte

    « Il a des oiseaux plein la tête. Un soleil les fait chanter. Un peu comme une abeille habite le printemps. Ses mots, venus du coeur, sont sur toutes les lèvres. Il veut parfaire et achever le monde qu’il se bâtit.

    Parfois ses mots se cabrent
    et défient les saisons.

    Alors, ses vers enrobent l’espace et côtoient les oiseaux.
    Un peu comme une abeille habite le printemps. »

    Bonne soirée à tous. je m’en vais lire cette page construite en ce jour.

  31. (Email cliquable souhaité)

    dans le temps
    des enfants
    passe passe
    le sable des océans
    lent
    changeant
    passe passe
    du vent

  32. Après un petit tour sur cette page, cette plage comme vous voulez où j’ai croisé chacun avec un bonheur fou, savez-vous qui j’ai rencontré :
    ASPE et son jeu de construction avec une âme d’enfant, apprentissage de la création.
    BRIGETOUN en proie au temps qui passe mais au bonheur intense de créer.
    DILGO dans ses rêves les plus extravagants
    JEANDLER et l’enfant qui plane au-dessus de toutes ces considération, seul but, l’oeuvre accomplie pour repartir vers d’autres horizons
    BRUNO dans ses jeux d’enfant « vendeur de fleurs en papier » c’est trop beau, ça m’a plu
    MARC « la vie toujours recommencée » dans un bel élan poétique
    GUESS WHO et l’ impatience chez l’enfant
    ANNICK et son transfert éminent qui transparaît dans ses écrits avec la volonté farouche de reconstruire avec persévérance malgré le déracinement
    MIOMODUS et ses questions très justes
    CLAUDIE dans le monde imaginaire nécessaire sans doute à la construction de soi, jolis écrits féériques
    CHRISTINE et le monde secret de sa petite princesse
    BOURRACHE au pays des méchantes fées qui me font peur, quitte les Bourrache dirige-toi vers les gentilles fées, celles qui font rêver, rire et chanter la nuit comme le jour
    SABINE « construire ensemble, un monde meilleur » le « ensemble » est-il possible tellement d’inégalités entre les hommes. mais par contre toujours construire et reconstruire car on ne vit pas que de rêves, il faut se réaliser
    AMICHEL qui nous dit que les rêves utopiques de l’enfance, un jour se heurtent aux réalités de la vie non pas sans douleur et pourtant le rêve utopique ou non reste le rêve dont on a besoin et que l’on garde au fond de son coeur
    REGARD nous rappelle la brièveté de la vie , il faut agir , j’ai adoré « petite fille d’art d’art » petit clin d’oeil sympa
    RACHEL et la beauté de l’éphémère que je partage avec elle
    MAX pour qui la vie a ses côtés lugubres, fini le rêve de l’enfance ignorante
    THIERRY et un pas de danse avec cette petite fille en suspension et en équilibre, légèreté de l’enfant

    J’avais envie d’aller tous vous serrer la main, commme ça pour le plaisir, je n’ai peut-être pas tout compris mais ce qui est sûr, j’étais contente d’admirer tous ces petits « châteaux » de mots.
    Bonne nuit à tous

  33. Ossiane j’espère que tu ne m’en voudras pas d’avoir eu cette envie de serrer la main à tous nos amis et si j’en ai oublié qu’ils me pardonnent.

  34. Merci Monique, quelle délicate attention, et je te serre si fort la main.
    Douce nuit pour chacun.

    A tout Age
    De la Vie
    On la construit
    Sa Vie
    Quand on aime
    Se vivre

  35. >rachel :
    La construction est un processus qui peut être à tout moment remis en cause, tu as raison. De nouveaux repères à trouver et pas toujours facilement. Merci rachel , bonne nuit.

    >thierry :
    Oui une sacrée petite bâtisseuse pleine de volonté tout comme la petite fille précédente qui marche d’un pas décidé. Elles iront loin crois-moi 😉 Merci pour ton poème suspendu en équilibre qui me va mieux que d’habitude 😉 Bonne nuit à toi.

    >Anne V :
    Merci Anne, c’est gentil ! J’ai observé pendant un bon bout de temps le manège incessant de cette petite fille volontaire. Bonne nuit !

    >Monique :
    Poète à sa manière et sans qu’elle s’en rende compte pour l’instant 😉 Mais les enfants ne sont-ils pas tous des poètes des mots et de la forme…. Ils n’ont pas de préjugés et de barrières. Joli le petit poème de Daniel Lacotte pour illustrer tout ça !

    Comment t’en vouloir pour ce passage en revue très intéressant 😉 Tu es une fine analyste et observatrice 😉 Je t’embrasse.

    >Annick :
    Fais de beaux rêves, Annick !

    >Aspe :
    Je m’occupe de ton email clickable et te tiens au courant.
    Une jolie petite comptine à chanter dans l’instant 😉 Merci, je t’embrasse.

    >Christineeeeee :
    Miam ! quelle bonne idée, je n’y avais pas pensé ;-)) Bises.

  36. Et dans la flaque d’eau
    Elle est cette tour
    En partance
    Toujours en mouvements
    Dans la continuité du temps
    Qui avance
    Et la garde sa fondation en tour
    S’édifiant jour après jour
    En permanence
    Prenant de la hauteur
    De la distance et profondeur
    En regard immense

  37. « Peux tu nous expliquer pourquoi Ossiane…sur tes photos…il n’y a jamais de personnage ?  » Ce commentaire est revenu quelque fois sur ces pages….Et Ossiane de nous parler de « droit à l’image »…de cette difficulté ..de cette impudeur peut être de voler des visages…Et nous voila cette semaine….en compagnie d’un « Poète arpenteur »…d’un « Enfant de l’amour »…On suit « Le voyage d’une petite fille »…on flotte avec elle dans son rêve…Mais il ne s’agit pas de personnage….on savoure avec plaisir les mots et les images…on invente la vie sur cette plage…On est enfant…on court après la mer et les coquillages…on creuse des tunnels à la lisière du rivage…on construit pour l’éphémère….avec la complicité de son père…Et le vent qui s’en mêle….le chateau qui s’écroule….urgence et coup de pelle….et le coeur dans la houle…et la mer qui s’emmêle…La plage est lisse…sentiments en désordre…chateaux évanouis…Il est temps de rentrer…de vous quitter..Demain..on construira pour l’éternité…le temps d’une caresse..d’un baiser…

  38. quelques grains de folie
    un peu de liant
    de la persévérance
    du rêve…
    un combat perdu d’avance !
    pourtant…
    des millénaires passés nous regardent
    Combien de millénaires à venir?
    Et nous !
    au milieu du temps!
    Au milieu du monde!
    Château éphémère!
    unique !
    identique !
    édifice d’un amour passager ou durable
    né de l’impatience ou de la raison
    issus du néant ou la passion
    livré aux vents et marée
    à la chaleur des cœurs
    au vent glacial de la solitude
    A l’effritement du temps.
    recouvert imperceptiblement
    Par les jours qui passent.
    Alors on consolide,
    on rajoute quelques grains de sagesse
    avec les mains de la tendresse
    mais le château vacille, se fragilise
    sous le regard incrédule des enfants
    qui ne comprendront la disparition
    Qu’après le ressac de l’amour !
    Sur la grève cœur.

  39. > La plage comme un page de vie… Merci pour tes mots, en coquillages ramassés sur le sable.

    Sans cesse la mer vient battre le rivage
    Comme au bord de nos songes
    Sans ombrage

  40. L’oiseau libre
    et fragile
    de l’enfance
    s’envole
    en devenir
    par de-là
    des chateaux de vent
    ecrits en lettres de sable
    l’horizon en devenir

  41. Château de sable
    Méfie-toi du ressac
    Des flots incessants!
    Insouciant qui retombe
    Comme un souffle salé
    Si triste qu’une Enfance
    A ses yeux soit passée…

  42. Avec un peu de sable :

    De seaux en râteaux
    De râteaux en pâtés
    De pâtés en châteaux
    Que d’activité !
    Quelle créativité !
    Laissons les enfants s’exprimer
    Se dépenser, s’évader, rêver,
    Ou tout simplement
    Pendant qu’ils ont le temps :
    Jouer !
    Jouer !
    Jouer !

  43. SABLE

    Sable
    Roche vivante
    Qui glisse entre les doigts
    Se sauve
    Se faufile
    Et partout s’insinue

    Sable
    Roche mouvante
    Qui aspire,
    Qui absorbe
    Qui englobe
    Qui coule comme l’eau

    Sable
    Roche collante et décapante
    Quelque peu irritante
    Ca crisse sous la dent

    Sable
    Roche étrange
    Coule en avalanche
    Comme la neige,
    Souffle en tempête
    Avec le vent

    Sable
    Roche glissante
    Anti-adhérente
    Pour qui veut grimper
    Au sommet des rochers
    Attention : danger

    Sable
    Roche éternelle
    Qui du temps égrène
    Les secondes et les heures
    Dans son flacon de verre

    Sable
    Matière première
    Pour le béton
    Ou pour le verre
    Numéro un en construction

    Sable
    Roche malicieuse :
    Un seul grain mal placé
    Tout est bloqué !

    Sable
    Roche arc-en-ciel
    Rouge, jaune, rosé,
    Ocre, brun, noir ou irisé
    Toute une palette de couleurs
    Pour peintres, poètes, sculpteurs
    Et bien d’autres créateurs

    Sable
    En vagues immobiles
    Des dunes en demi-lune,
    Aux vastes mers arides

    Sable
    Fleur de Roche
    En rose épanouie
    Parure du désert

    Combien compte-t-on
    De grains de sable au monde ?

    Vertige de l’infini…..

  44. Loin de tout
    Loin de toi
    Je construis ce chemin
    Pour y mettre mes pas

    Loin de tout
    Loin de toi
    Parenthèse enfantine
    Dans ce monde ici bas

    Loin de tout
    Loin de toi
    Je cours vers un demain
    Où l’on se retrouvera

  45. Bonjour , le soleil et la bonne humeur sont au rendez-vous .
    ___
    Elle tourne la terre ;
    La pluie efface les marelles,
    Les vagues engloutissent
    Les châteaux de sable.

    Sur une plage en été,
    A l’aube d’une vie,
    Un jour de vacances,
    Au bord de l’Océan,

    Une petite fille
    Légère comme un papillon,
    Ecrivait sans le savoir,
    Une page de son passé.
    ___

  46. merci Monique pour ta lectureet tes commentaires a chacun

    christineeeeeeeee j’aime beaucoup ton poème sur le sableeeeeeeeee

  47. Oui , j’en vendais pas mal , c’était la mode et j’étais tout mignon à 6 ans :-)))
    Sur ces bonnes paroles passe un bonne soirée bises 😉

  48. Christineee, à la lecture de ton poème de 14 H 28, m est arrivé ce flash…

    Et ses soeurs tentaient désespéremment
    De construire un château
    Un château de sable
    De petites filles
    Aux rêves de petites filles
    L’ainée dessinait tant des dames
    Aux longues robes, boucles d’oreilles et longs cheveux
    Et puis leur frère
    Dont le sort en avait decidé autrement
    Cassait, tapait dedans, masssacrait leurs oeuvres d’elles
    Et il fallait sans cesse que papa ou maman
    L’éloigne de ce devenir en sable
    Pour que le jeune frère autiste
    Les laisse un peu libres, jouant, créatrices
    Car leur enfance rêveuse, créatrice, joueuse
    Si massacrée par les tapages
    Les lourdeurs de l’autisme
    Dans le vrai de vécu chaque jour
    Et pourtant maman veilla au grain
    Tant de temps
    Pour les épargner de bien pire
    En se faisant aider, en tentant de les respecter Elles
    Mais pourtant jouer sereines ne fut que quelquefois
    Possible
    Mais c’est ainsi parfois
    Que d’un château de sable en sable
    Il est si difficile de construire sa vie
    Dans un vécu trop plein tant remué d’
    Impossible à vivre
    Qu’il faut vivre
    Malgré tout

    Ces mots ne sont pas tristes, ils font partie du passé,
    je suis triste en pensant à d’autres familles non épargnées,
    et suis bien étonnée qd une aide compensatrice arrive aux vints ans, pour rémunérer, moi, la simple mère qui accopagne,
    j’aurais souhaiter cette somme en jeune age, pour aider mes filles à pouvoir rêver, créer, se construire, construire plus sereinement leurs avenirs, en me servant de cette somme pour faire accompagner plus la famille par des intervenants…
    MAIS BON????
    la construction d’un ÊTRE pour le mieux de lui, ou la fratrie, ne semble pas encore être prioritaire dans notre france 2008, si en retard en Europe, et comparée au Canada….

    bises à chacun, il pleut Ici, mais mon soleil est radieux. BIses douces.

  49. Annick :

    Justunétincelle
    qui réveille
    les souvenirs en sommeil

    Avec toute mon amitié

    signé :
    L’allumetteeeeeee

  50. et suis bien étonnée qd une aide compensatrice arrive aux vingt ans, pour rémunérer, moi, la simple mère qui accompagne,

    merci délicate allumette,
    qui m aide aussi à mettre en reliefs les fautes d’étourderiE..

    bises.

  51. Vaste mer claire lune perles versant larmes
    Champ bleu soleil ardent jade exhalant fumées
    Cette passion en vain transformée en mémoire
    Car à l’instant vécu, déjà dé-possédée

  52. Construire
    et déconstruire
    pour reconstruire
    et rebâtir
    des châteaux en Espagne
    de moulins à vent
    et des livres d’images
    rebâtir
    et reconstruire
    pour déconstruire
    le réel
    construit de haine
    et de mensonges
    et de serments
    et de promesses
    qui ne tiennent pas
    déconstruire
    et reconstruire
    et rebâtir
    pour construire
    un monde meilleur
    un monde de sable
    et de mirages
    un monde de rêves
    et de lumière
    et de l’enfance
    à tire d’aile
    vers le grand large
    construire
    la plage
    la plage écrite
    à coup de pelle
    et de pâtés
    et de mouillé
    et grains de sable
    et liberté
    construire
    pour ne point
    mourir
    et reconstruire
    sa vie
    rêvée

    —-

    Merci Ossiane pour tes passages et tous tes mots…

  53. La plus jolie promesse d un vie,
    dans la goutte de vie vécue,
    tendresses amour sérénité,
    et une seule goutte ennivre,
    laissant sur le côté les océans,
    de mensonges, faux sentiments,
    amour trafiqué, vues bizares,
    une simple belle perle vivante,
    aimante, amante, luer, cristal, épure,
    donne et reçoit l’infini!

  54. Tes mots me gouttent l’oeil, alors mes yeux y parlent tous seuls, et ils les trouvent fort beaux, tes mots.. bises.

    Mio Modus, c’est quand tu veux, pour l’écriture si tu as trouvé le thême.. bises.

  55. pas de plan,
    pas de projet,
    pas de promesse.
    Un simple flirt,
    un simple amour de vacances.
    Mais voila,
    déja 15 ans,
    qu’ensemble nous construisons,
    jour aprés jour
    des plans, des projets…..

  56. Très bonne soirée à tous,
    ___
    Attraction de la lune et du soleil,
    Bientôt la marée montante
    Les vagues de l’océan
    Réduiront à néant
    Le rêve d’une petite fille,
    Bâtisseuse d’un monde imaginaire,
    Petit Chambord et son plan d’eau
    Son parc,ses biches et ses cerfs
    Son carrosse, son prince et sa princesse
    Petite fille, bien installée dans son rêve

    Un rêve…….. une belle histoire
    Comme il en existe dans les livres

    Alors, ne t’inquiète pas petite fille
    Ton château ne s’écroulera pas
    Le marchand de sable
    L’emportera au loin
    Au plus profond de la mer
    Pour qu’il devienne le palace des sirènes.
    Et chaque nuit, tu t’y endormiras.

    Cétait le temps d’un rêve
    Des jolis rêves de l’enfance.

  57. Annick
    Qu’il est beau ton petit texte de fin d’après midi « la goutte de vie vécue….
    un petit mot ce soir pour te le dire comme une simple petite perle à t’offrir . Bonne soirée. Bises

  58. >Annick :
    On peut faire dire beaucoup de choses fortes aux châteaux de sable. Touchée par l’histoire que tu as racontée à propos de tes enfants et la doucuer de tes poèmes. Je t’embrasse.

    >pierre b :
    Tu as une bonne mémoire, Pierre 😉 Reconnais que j’ai « volé » ces silhouettes de loin. On ne peut pas les identifier. Mais cette remarque est un bon prétexte pour l’aisser libre cours à ton imagination 😉 On suit effectivement une petite fille 😉 Et par la magie de l’écran et de l’imaginaire, tu as fait saut en arrière dans le temps ! Il faut dire que ce thème t’est cher et que tu l’as un peu développé dans une note précédente. Un beau retour à la réalité avec cet écroulement 🙂 Et ce n’est pas fini… Bises du soir très constructives 😉

    >marc :
    Toujours des thèmes originaux, vivants et vrais que tu approfondis avec sensibilité. Merci pour ce beau ressenti que j’aime. On en ressort plein de sagesse 😉 Bises.

    >pierre :
    P(l)age de vie sans aucun doute ; elle ne connaît jamais le vrai repos surtout à l’ouest 😉 Bonne nuit à toi.

    >corinne :
    Tu écris tes poèmes quasiment d’une seule traite et tu as l’art de faire dans la lègèreté. Chapeau ! Ton évocation est pleine de souffle. Un grand merci pour ta présence.

    >Mika :
    Bonjour Mika, il me semble qu’on s’est déjà croisées ici 😉 Voilà un poème tout droit sorti du cœur et de façon spontanée. Belle idée cette association avec un souffle salé qui retombe (un peu comme un soufflé 😉 C’est une image forte qui rend un peu mélancolique. Merci à toi, au plaisir de te lire à nouveau.

    >Christine :
    Je suis sûre que tu es une une bonne cuisinière et une grande gourmande (cf les sablés et les pâtés 😉 Que d’énergie et d’appétit de vivre dans tes mots !

    Un grand bravo pour ton deuxième poème dans lequel tu as observé, ressenti le moindre grain de sable sous toutes ses facettes. C’est bien écrit et bien vu ! Je me dis après t’avoir lue que le sable est indispensable à notre bien-être, notre imaginaire et nos rêves les plus fous. Clap ! Clap ! Clap !

    >rachel :
    Bonsoir rachel, je te vois revenir régulièrement sur le blog avec plaisir 😉 A travers tes poèmes, je te sens en grande sérénité avec l’écriture. Ton poème est simple, doux, calme et plein d’espérance. Merci beaucoup, je t‘embrasse.

    >Monique :
    Tu auras écrit de belles choses sensibles et douces sur ces dernières notes. Un univers que tu affectionnes et qui t’est cher car source de rêveries inlassables et d’une grande beauté. Bravo pour tes deux poèmes qui font rêver. Bises du soir.

    >Bruno :
    Déjà du succès ;-)) Bises vers toi.

    >MioModus :
    Original et beau comme toujours ! Tu as déversé sur le blog une pluie de mots perlés à rêver et à pleurer. C’est splendide ! Merci pour ta belle écriture Bonne nuit !

    >Maria :
    La note tient à sa fin et ton poème sur la construction/déconstruction arrive à point 😉
    Voilà encore un superbe poème écrit d’un seul souffle ! Une image en entraîne une autre. Belles idées développées autour de la face noire du monde et de ce qu’il devrait être. Tes mots donnent une ampleur univreselle à cette petite scène de plage anodine. Merci pour la beauté de ton évocation. Je t’embrasse.

    >Sabine :
    Des mots simples, un joli ressenti sur la vie et sur ce qu’on aimerait qu’elle soit dans toute sa vérité ! Des vrais petits bonheurs à grapiller. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit !

  59. Alors, ta simple petite perle me goutte l’oeil, douce tendresse, et je t’embrasse pour ta délicatesse, Monique.

    Sabine, j’ai bien aimé ton texte, si simple d’amour tout simplement..

    Merci Ossiane pour toute l’énergie que tu nous donne en mots. Merci pour TOUT!

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