Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Fourrure de neige
une parure de braise
feux de bengale
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Fourrure de neige
une parure de braise
feux de bengale
Hello
Rarement seule à cette heure du jour ……..et jamais la première !!!
Feuille du bel automne, oubliée
En parure éclatante
Dernier éclat d’or
Sous la froide saison
AA
deux gouttes de caramel,
en lutte amicale
avec la grâce gelée
du givre qui les cerne
comme un écrin –
délices du chaud et froid
Trop d’éclat, trop blanc
Un bouclier! la lumière
De miel est parée.
Brûle la neige
les couleurs avivées
chantent le matin
Boucle d’or
de sa parure de braise
escarflore le ciel
Je découvre cette superbe photo avec à droite de l’ordinateur le soleil qui franchit l’horizon.
Embrasement du ciel, des arbres, de la maison.
Quel bon moment!
Couleurs chaudes qui réchauffent.
Feu et glace pour la feuille au seuil de sa mort
Dans quelques secondes le soleil aura disparu derrière les nuages
Et tout au fond des yeux,dans le coeur est entrée une parcelle de feu, qui habille de chaud le regard sur le monde.
Merci Ossiane!
Tout feu tout flamme
les belles qui arrivent
ont les joues roses
En Dante ma non troppo
Pays de l’hiver
Béatrix, ma Béatrix
Sans toi, quel enfer !
ton bouquet d’éclat
tes boucles de soleil là
quand nos bouches s’enflamment
boue en bulles de miel
ta fourrure de sucre glace
crépite en dentelle
oint ton essence d’huile
feu au point de frottement
ton parfum me brule
___
Oranges pressées
Fruits de l’imagination
Mots renaissance
___
un coup de froid
une pastille tout de miel
fond dans la gorge
l’orange gicle ses feux
presse ses coups de pulpes fraiches
aux forges de la gorge
gracieuse mortelle
le gel mord
et dentelle
Bise glacée
C’était une version coquette, bien sûr !
Version coquine :
l’attache de son cou
nuque fine
mordue
Une troublante évidence!
Entre les deux …
la déchirure
encens de ton cou
arôme ardent de ta nuque
morsure de sang froid
Bonjour sous le soleil !
Qui réchauffe l’air…
En chaud et froid
Gouttes de flammes
Bien emmitouflées
Dans leur manteau gelé
Perlent dans la brume
Et illuminent l’azur
D’une lueur pure
Soufflent le froid et le chaud
Du rouge pour égayer l’hiver frais
Du blanc pour souligner ses traits
Et fondre du plaisir des yeux
A petit feu… Au coin du feu !
Biseeeeeeeeeeeeeees réchaufféeeeeeees
passerelle du mont d’or
parure givre feu
l’instant de la mort
Plus d’internet depuis deux jours. Je profite d’un moment pour vous lire. Cela me manquait. L’Oeil Ouvert deviendrait t’elle une addiction (sourire)
A bientôt peut être (lorsque le modem sera changé).
Bises à tout l’équipage
Ma flamme s’est éteinte récemment d’où ce texte « Peines Hivernales »
Peines hivernales !
Demain, chez moi, il va surement neiger
Pourquoi ? Car mes pieds sont gelés !
Je me haterais alors dans ce coup du sort
Flocons rafraichissants lavant ainsi tout mon corps !
Nettoyant dans mon coeur toutes ces douleurs
Accumulées au cours de ces monstrueuses erreurs !
Parfois on s’en veut tellement qu’une douleur nous empêche de respirer
C’est ainsi, on n’y peut rien, le mal est fait et il est souhaitable de s’effacer !
Telle une brume hivernale, piétinant sur ce blanc manteau
Je devine déjà des notes accrochées à cette drapure d’eau
Le remord m’empêche inévitablement la nuit de dormir
Bonne leçon de vie, Bonne leçon pour essayer de s’en sortir !
Tel un puzzle il est difficile de réassembler toutes les pièces
Des parties manquent, et les couleurs sont bien ternies
Savoir composer de la musique est une de mes faiblesses
Car je n’écoute le monde seulement une fois que c’est fini !
En fait je n’ai rien à inventer ni même à composer car il suffit juste d’écouter et surtout de se maîtriser !
Chris
Deux soleils miel
Parés de diamants
Rêves en écrins
au mont de vénus
au col des neiges incendiées
mont Gerbier-de-Jonc
un coup de gong
résonne la raison
savoir tourner la page
une feuille tombe
un coup de gong
résonne sans raison
flamme feu ouvre la porte
silence d’or
un coup de gong
flamme feu
porte la parole
un amour naissant
un coup de gong
un coup de cœur
dans sa nature de givre
l’amour muet resplendit
Il y a peu de temps nous écoutions ensemble plusieurs versions de « Suzanne », je vous redonne lecture de ce texte que je trouve merveilleux :
« Graeme Alwright – Suzanne
Suzanne t’emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Tu sais qu’elle est à moitié folle
C’est pourquoi tu veux rester
Sur un plateau d’argent
Elle te sert du thé au jasmin
Et quand tu voudrais lui dire
Tu n’as pas d’amour pour elle
Elle t’appelle dans ses ondes
Et laisse la mer répondre
Que depuis toujours tu l’aimes
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n’as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton cœur
Il était un pêcheur venu sur la terre
Qui a veillé très longtemps
Du haut d’une tour solitaire
Quand il a compris que seuls
Les hommes perdus le voyaient
Il a dit qu’on voguerait
Jusqu’à ce que les vagues nous libèrent
Mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel s’ouvre
Délaissé et presqu’un homme
Il a coulé sous votre sagesse
Comme une pierre
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n’as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton cœur
Suzanne t’emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Comme du miel, le soleil coule
Sur Notre Dame des Pleurs
Elle te montre où chercher
Parmi les déchets et les fleurs
Dans les algues, il y a des rêves
Des enfants au petit matin
Qui se penchent vers l’amour
Ils se penchent comme ça toujours
Et Suzanne tient le miroir
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n’as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une blessure étrange dans ton cœur . »
Alain et Suzanne
Bashô ou Bashung madame
rêve dans les feuilles
http://www.wikio.fr/video/294866
Graeme Allwright & Maurane – Suzanne (Leonard Cohen Cover)
Leonard Cohen cover from « Autour de la guitare 2 » by Jean-Felix Lalanne. Live performance.
décoloration
huile
paille
colonne
baptême
bouche
contre
coupe
position
grégeois
poudres
mise
pare
pierre
cessez
tire
épreuve
couvre
langue
sacré
guerre
sang
pique
rideau
petit
route
doux
follet
vif
garde
gorge
coup
cracheur
long
arme
terre
bateau
découverte
Presque un décors de tigre
pas de quoi faire un papier
ni même envoyer une brigade
ça vaut pourtant une tirade
car au bord de certains sentiers
on peut s’exclamer de « bigre »
Sur le sentier d’un œil ouvert
La flamme raconte l’air de Suzanne
Dont les ardeurs sont en prison
La neige s’éclipse telle une dentelle
Qui s’effiloche avec le temps.
Bel automne encore suspendu
Au fil de l’hiver, froide saison
Chant de mort, naissance des rameaux
L’éclat dort…une goutte caramel.
Sertie de perle d’eau parfumée
Une feuille danse avec son amant
Réchauffe son cœur de pulpe rose
Aux flammes des mots, au feu du vent
Au seuil du rêve vacille la feuille
Au froid soleil… muet.
.
Fin de semaine bien remplie, toujours peu de temps pour le blog… mais je vous lis et parviens quand même à me hisser jusqu’à vous;-)
Beaucoup de délicatesse dans tous vos écrits. Jolis chauds et froids de vos poèmes entre la glace et la braise. Rien de tel que ces contrastes en agrumes et miel pour se vivifier;-)
Je voudrais souhaiter la bienvenue à un revenant qui a laissé ses traces poétiques depuis ce matin sur L’Oeil Ouvert;-) Il s’agit de Chris à la belle signature et à la plume alerte qui écrivait beaucoup ici à une époque;-)
Bravo à toi Chris !
Voici le lien de ses vagabondages:
https://blog.ossiane.photo/2007/06/07/forge/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/05/28/intensite/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/01/01/an-neuf/#comments
Super rebond, le sid 🙂
Salade, je te reconnais du premier coup;-)
Bienvenue aussi à Alain Longuet que je remercie de sa gentille visite.
https://blog.ossiane.photo/2006/08/11/2006_08_papillon/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/11/21/vigneron/#comments
Un petit coup d’oeil sur « secret » avec phil
https://blog.ossiane.photo/2009/01/14/secret/#comments
Coucou à la coquette et coquine fugitive qui sait si bien poser ses mots;-)
Véronique, tu es très joliment inspirée en ce moment;-)
Coucou à toi rachel, je pense que tu es bien accro si tu ressens cela;-)
Bonne soirée à vous et encore merci à vous d’être si indulgent.
Ossiane
.
La douce mort blanche endort le charme
Ses feuilles s’enflamment en feux-follets.
Le fort charme de la douce blanche
Rousse enflamme les follets.
Suzanne et Justine
deux feuilles feu de deuil
que la glace satine
héhé Rachel, et quand on y passe plusieurs fois par jour, chez Ossiane, c’est pas trop hard, docteur?! sourire!
Deus petites s’aimaient
D’amour tendre
Quoique
Côte à côte
Elles se brûlaient d’aimer
Ourlées de sucre d’orge
J’écrirai de toi l’instant éphémère
Où secrètement, une architecture
Émergea des eaux, puissant abreuvoir,
Bouclier d’Eros, au fond de toi-même.
Et la main nocturne n’écrivait que vers
Au son de la lyre vibrant en l’esprit
Qu’est-il advenu des tendresses données
Vers désordonnés vers l’âme esseulée?
L’œil du chaS ouvert comme étroit passage
Lumineuse beauté, la fleur du matin
Couchée sur ton sein fleurira demain
Et la feuille rousse qui de givre ourlée
Aura de ses pans tissé une lisière
D’Amour pour l’instant écrit pour ton cœur
Voici écriture de miel et de blanc.
Voici feuille rousse qui chantonne en blanc
Voici un sourire, lumière au jardin…des coeurs poèmes.
Une flamme laisse des traces sur mes doigts les brûlures
quand la folie s’efface, qu’on ferme les blessures
la feuille qui dans ma main n’était pas à sa place
rejoint la tige s’attache et se borde de glace
Mes yeux inattentifs jusqu’alors interviennent
Et suivent sans retenue ce passage déroutant
De ma main jusqu’à l’arbre l’inverse phénomène
Réinvente la vie déjà cueillie pourtant
Comment se pouvait-il que le temps-là remonte
que la flamme devienne feuille que la feuille renaisse
du rameau qui s’installe sur le tronc en promesse
Comment se pouvait-il moi qui la croyais morte
que revive ma terre que s’arrête l’injustice
que je devienne racine et que je refleurisse
Un froid brûlant qui occis et qui mord
et nous précipite tachetées, tavelées
il ne t’a pas volé ni même ressuscité
il ne t’a pas permis de t’envoler
mais t’épanouit et t’adorne
lui qui adore ciseler, libeller
alors pas encore séparées
on peut briller à deux
désordre amoureux
et s’évanouir
de plaisir
Crénelée, ma nervure patente
ne me sert de sustente
et si je flotte triste
dans ce blême matin
instante, résiste
c’est que le tour de piste
inflige bien des tourments
un épais molleton
vient donner le ton
qui brûle de désir
et c’est sans déplaisir
que je me sens cernée
de toute part observée
je n’ai pu me camoufler
et suis une proie facile
qui murmure au vent
« ceuillez moi, grappillez »
alors bien qu’indocile
je m’expose en toute liberté
et si je prête le flanc
glacée dans mon créneau
c’est que je ne saurai
me revêtir tout de blanc
et que cette trace éclatante
qui brille dans le sous bois
fait luire dans un jeu
mes soucis et tourments
si rosée de flammes
glace des feuilles naufragées
aux surfaces orangées
pas fuyant l’allée
grisée de vents
ombres dames
filles du temps
feuilles naufragées
enflammées
coup de froid sur la flamme
au soleil, du soleil…
http://www.dailymotion.com/video/x10h86_les-negresses-vertes-sous-le-soleil_music
Merci Leïla et Lou pour vos poèmes d’une grande beauté
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
Flammes vacillantes
Ranimant le feu
D’une poésie sous braises
Un souffle du poète
Pieds et mains gelés
Devant l’âtre qui s’éteint
« » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
Je suis ton idée Monique..)
Feu, la flamme s’amoindrit
Que dansent toutes les vierges
Jusqu’à maturité, le temps d’un sacrifice
Qu’irradie leur beauté, prêtresses hors des pêchés
De la chair, au supplice la jeune fille offerte
Vestale, beauté de Lune, prières autour des flammes
Mort à Rome, cœur en exil, sacrilège, le feu qui rougeoit.
Mais au jardin dessous le blanc
De la fumée des cheminées
Il y a la vie, il y a l’oubli
il y a la vie, encore la vie
Frémissement de feuilles
Dont les nervures balancent
En écoutant le vent disperser nos amours
Certains dans les jardins sous des humus de noces
D’autres sous amas de glace au silence du néant.
Frémissement de feuilles
Au fard de givre frêle
La vie évanouie un hiver endormi
Le printemps se prépare
Lové dans tous les cœurs
A la sève d’espérance
Complice de nos souhaits
Lumière fébrile dans le secret… des rêves qui tremblent.
Les deux si belles
Sembles roussies
HabitS d’hiver
Elles semblent mortes
Et pourtant non
Elles se sintillent
En tout dedans
Si grande flamme
D’un bel printemps
Qui en hiver
Scintille diamants
En flammes brûlantes
Du tout dedans
la peau de faire contre
la muléta de feuille morte
l’appeau de taire montre
tu lis là un feu de fils
sur une feuille blanche de lilas
l’absolution ceinte
Le chaud le froid
un peu d’épice de cannelle
le vin est chaud.
Un peu de givre dans les cils
tes yeux sourient
la vie est belle.
Vient près du feu
approche-toi
que je te réchauffe.
Mes mots
à ton oreille
te feront de plaisir
rougir.
Les deux si belles
Semblent roussies
Habits d’hiver
Elles semblent mortes
Et pourtant non
Elles se scintillent
En tout dedans
Si grande flamme
D’un bel printemps
Qui en hiver
Scintille diamants
En flammes brûlantes
Du tout dedans
les fautes reprisées, la toile me sourit, mais quelle étourdie je suis! sourire!
c’est beau, Pierre..et j’enchaîne..
La feuille s’approche
Délicatesse
Son souffle chaud
Frémit l’ivresse
Pour l’autre feuille
Rougie caresse
> Annick, si les fautes se reprisent, les feuilles aussi:
la feuille tapisserie
mille fleurs
comme au temps jadis
au temps des cerises
de glace nous ne resterons
danserons et chanterons.
Si rouges tes joues
ma belle
qu’à tourner ainsi
tu me donnes le vertige.
Tombera, tombera pas
la feuille
chargée de glace ?
Elle tombera pour mieux renaître.
Mais avant… c’est le temps
Dont les heures semblent longues
Les horloges se prélassent
Dessus des pages de neige
Ici et maintenant.
Pour la feuille que délivre
Un souffle d’écriture
Le temps s’est fait écran
L’espace notes de solfège
Un regard paravent
Un regard sortilège
La feuille frissonne au vent
La guette l’œil qui s’éprend
La froisse des mots de givre
La course la peur
La course le temps
La course la mort
L’attrape le vent
Tourbillonnante en perle d’eau
Regard d’hiver
Pensée de vent
Tendresse qui mord
Enfin de l’or, crissement frêle
Sur lit de mots.
http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/REGARD.mp3
Le bruit de l’allumette
» J’ai été élevé parmi les feux de bois, au bord de braises qui ne finissaient pas cendres. Dans mon dos l’horizon tournant d’une vitre safranée réconciliait le plumet brun des roseaux avec le marais placide. L’hiver favorisait mon sort. Les bûches tombaient sur cet ordre fragile maintenu en suspens par l’alliance de l’absurde et de l’amour. Tantôt m’était soufflé au visage l’embrasement, tantôt une âcre fumée. Le héros malade me souriait de son lit lorsqu’il ne tenait pas clos ses yeux pour souffrir. Auprès de lui, ai-je appris à rester silencieux ? À ne pas barrer la route à la chaleur grise ? À confier le bois de mon cœur à la flamme qui le conduirait à des étincelles ignorées des enclaves de l’avenir ? Les dates sont effacées et je ne connais pas les convulsions du compromis. René Char dans Chants de la Balandrane
___
Deux feuilles, rouges comme le feu
Légères comme les ailes d’un papillon
Ourlées de perles de soleil glacé
___
Je vous souhaite à tous une bonne soirée et une bonne nuit
deux feuilles
baissent du nez
sous le givre lourd
et l’ourlet de leurs formes
dentelure aigüe
et métronome à deux temps
s’apprête
à rencontrer le dégel
signifiant
une légère remontée
de l’ensemble
le bilame
marquant
le gradient de l’élasticité
du végétal
soudain capable
d’un sourire
accomplit son oeuvre
pour découvrir
la tige porteuse
pointant du doigt
le ciel alors dégagé
des voluptés feintes
pour indiquer
le mariage
de la lune et du soleil
bientôt tombées
déchiquetées
la neige viendra
douleur de la flamme
voyage vertical
aplomb du vide
brulure du temps
jaune écarlate
rivage futur
Bonne nuit à toi Monique et merci, joli texte de Char. Regard, impressionnant.
Thierry, j’aime bien ton 7h38, Vincent le temps qui brûle
Aspe je sens que je vais fredonner sous le soleil toute la journée
Leila sur ta musique avant de m’en aller :
Suspens sur la plaine
la tension à son comble
s’entame la chevauchée
des limbes enflammés
sous l’impulsion des vents
tourbillonne dans l’automne
le vert ensanglanté
le froid en style arrive
flocons de magiciens
mariage de la feuille
au gel
qui la tuera
voyageuse dans le froid
l’étincelle s’accroche
à la branche dessinée
d’un poème de demain
Pas de flammes en rose
pas de spectre de l’enfer
presque le monde à l’envers
flammes qui baissent du nez
dans ces couleurs coordonnées
presque dévorées par le brasier
il n’en reste plus que deux
avec un limbe charbonneux
sans attiser sur la tige
sans attirer le vertige
Double foyer… pour vision enchanteresse…point n’est besoin de devineresse
le feu consumme tout…le temps aussi…mais dans l’ardeur de ces moments…la vie connaît une telle intensité…que son éclat se perpétue….
Frissonne le feuillage
Peur et gel au présent
Dans les rouges blessures
Des traces de hurlements
L’hiver mordait les rêves
De ses belles dents glaciales
Au cimetière du vent
S’entassent les feuilles… mortes
Et s’entassent les pensées
Empilement d’automne
Et envolée d’hiver
Sous le vent d’Ossiane.
De la lumière au ciel du temps
Les taches brunes ici
Signe de vie.
Trépassement
Compte à rebours
La feuille tremble
Timidement
Dans l’antichambre du sort.
Aphorisme du Dimanche de Sylvain Tesson
Conversation des feuilles dans les arbres
Elles parlent du vent
Sujet qui les agitent
Belle journée Ossiane et à tous
AA
Merci arletteart, j’ai entendu parler de son livre
merci de nous donner un exemple appliqué
Tressaillons, assaillis du lit vert
trespassons, refroidis du tonnerre
trémoussons, engourdis de bonheur
et dire que dans la flamboyance
s’envolent bien plus que des fragances
n’appelant pas la somnolence
Bientôt seule, la phase terminale
qui vous frappe occipitale
au sceau de bon sens
pourtant sigillée, si gelée
et sans être terre à terre
nous recouvrions donc le parterre
mais ne penchons point vers des airs de misére
hissons nos couleurs fiérement
ne baissons pas pavillon
il ne s’agit pas des oreillons
des taches suspectes nous inquiéteraient
mais la fièvre en serait dispersée
à l’orée bien dorée et presque adorée
braise qui consumme nos regards
et qui déploie avec retard
ce poids qui ploie nos échines
et qui sans déchirer
enflamme nos imaginations
Cernée par la froidure
appelant la vêture
montant au créneau
dans nos oripeaux
un tour de col en hermine
qui vous donne bonne mine
et l’inusable aversion
pour les fortes impressions
conserver sa passion
intacte et vibrante
mais pas comme une rente
savoir s’exposer
et de son corps payer
par un don audacieux
les risques les plus sérieux
Deux feuilles
Couronnes scintillantes
Laissent tomber
Leurs gouttes d’or
Sur le parchemin
De la vie
Qui dessine un chemin
Couvert d’étoiles
De lumières jolies
Peux-tu la saisir ?
Deux points de braise comme un regard qui incendierait toutes choses
pour trouver le repos, la cendre du repos.
P.A Jourdan / Le bonjour et l’adieu
Que dire sur d’aussi jolies photos
Je suis béat et donc muet
Les couleurs montant crescendo
Pour mes yeux émerveillés
Bonjour à vous !
eeeeeeeeeeeeeeee
Flammes automnales
Perdues au coeur de l’hiver
Chaleurs d’un feu si doux
eeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeees endimanchéeeeees
Et une petit vidéo, une !
Des Feux de bengales en vedette
Pour s’amuser et faire la fête !
Il y avait longtemps !
_____
http://fr.youtube.com/watch?v=pl1Be2L-WRo
_____
Rebiseeeeeeeeeeees
larme de lait et flamme
le glas perle la glace teinte l’œil
feuille tétin rougi
Ces images, ces couleurs, la grâce qui s’en dégage, les mots qui les accompagnent méritent l’honneur de cette autre phrase de Maxence Fermine dans Neige :
« La poésie est avant tout la peinture, la chorégraphie, la musique et la calligraphie de l’âme. Un poème est un tableau, une danse, une musique et l’écriture de la beauté tout à la fois »
Des feuilles mortes…
Une danse dans l’éther
Les feuilles parlent du vent
Un silence tout blanc.
Frêle agitation
Survie de vie
Un matin froid.
Il pleut du givre
Flocons éphémères
Sur des dentelles de feuilles
Qui ploient malgré la braise,
Un éclat caramel durant la froide saison.
Poésie tout à la fois
Frisson de peau et déchirure
Peinture de coeur, petits bonheurs
Au seuil de l’enfant assoupi
En soi;
La poésie? des maux, des maux, passé d’étoile
La poésie? de l’art, de l’art en vers de vie.
Bon dimanche à tous.
qu’est ce que c’est joli, Leila,
merci à chacun pour ses mots, les partages des mots des autres,
bel après midi de janvier.
La feuille s’est envolé… ou plutôt ce qu’il en reste…bien sûr je peste …mais j’aurais du m’en douter…un briquet…une mêche… quelques flammes…et un squelette carboné…pâle décalque…dans l’air chaud… s’est levé…pas une montgolfiére…mais bien fier…
__
En résumé :
http://fr.youtube.com/watch?v=I9-vczcZsfA
_
Biz à tous.
__
Plus tard, bien plus tard, elle se rappellerait avec émotion la flamme qui avait embrasé son coeur lorqu’elle l’avait l’avait rencontré.
Le souvenir de ses baisers et sa main dans la sienne la troublait encore.
Fallait t’il qu’elle soit naïve pour croire que la force des sentiments suffirait à affronter les épreuves et surmonter le temps.
Aujourdh’ui il pleuvait dans son coeur comme il pleut sur la ville.
Tel un animal blessé elle se recroquevillait pour ne plus souffrir.
Son futur était vain.
Elle marchait sur les cendres d’un amour déchiré. A certaines heures de la nuit elle aurait donné n’importe quoi pour le faire souffrir. A d’autres, la douleur devenait plus supportable et elle se disait qu’elle continuerait à l’aimer. Toujours.
Pourtant lorsque qu’elle l’imaginait dans les bras d’une autre une terreur animale l’envahissait soudain.
Savoir qu’elle ne serait plus jamais dans ses bras lui était insupportable.
Ses caresses étaient pour une autre.
Il l’avait remplacé avec tant de facilité.
Et elle, restait sur le bord de la route, encombré par cet amour si tenace et si fort qu’il en devenait certainement ridicule aux yeux des autres.
Mais elle avait été programmé ainsi.
Elle aimait pour toujours et ses amours s’éteindraient avec elle.
La guigne d’hiver
Au temps où l’arbre se défeuille,
Qu’il ne reste en branche que feuille
Qui tombe à terre,
Quand pauvreté cherche à m’abattre,
De tous côtés me fait la guerre
Avec l’hiver,
Quand beaucoup ont changés mes vers,
Commence mon « dit » singulier
De pauvre histoire.
Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a donné Dieu, le roi de gloire,
Et pauvre rente,
Et froid au cul quand bise vente :
Le vent me vient, le vent m’évente
Et trop souvent
Nombreuses fois je sens le vent.
La guigne m’avait bien promis
Ce qu’on me livre :
Bien me paie et bien me délivre,
Contre le sou me rend la livre
De grand misère.
Pauvreté est sur moi revenue :
Toujours m’en est la porte ouverte,
Toujours j’y suis
Aucune fois j’ai pu m’enfuir.
Mouillé de pluie, cuit de chaleur :
C’est mon riche « home » !
Je ne dors que le premier somme.
De mon avoir ne sais la somme,
Car j’en ai point.
Dieu me fait le temps bien à point :
Noire mouche en été me pique,
En hiver blanche.
Je suis comme l’osier sauvage
Ou comme l’oiseau sur la branche :
En été chante,
En hiver pleure et me lamente,
Et me défeuille comme la branche
Au premier gel.
En moi n’y a venin ni fiel :
Rien ne me reste sous le ciel,
Tout va sa voie.
Ruteboeuf (1230-1285)
En réponse à Monique en écho à Rachel
Quand la musique si fugace ne se fait plus entendre et que le tableau n’est plus harmonie
Quand les mots -écriture ne disent plus rien
Que devient l’âme blessée ?
Comment exprimer sa douleur programmée
Non pas ridicule ! Admirable d’avoir pu vivre un si bel amour
_
Je pose
deux bûches
dans mon poêle à bois.
Juste l’envie de réchauffer
cet hiver qui a la tête
à l’envers.
_
Ces images, ces couleurs, la grâce qui s’en dégage, les mots qui les accompagnent méritent l’honneur de cette autre phrase de Maxence Fermine dans Neige :
“La poésie est avant tout la peinture, la chorégraphie, la musique et la calligraphie de l’âme. Un poème est un tableau, une danse, une musique et l’écriture de la beauté tout à la fois
merci Monique, pour tes mots, je les partage.
Et je vous lis arletteart et bourrache….
Deux flammes si gelées
Par le temps écoulé
Mais non, c’est une vue
En tout dedans vraiment
Les flammes brûlantes
Se serrent de bel chaleur
Si tendre si caressante
Ô temps l’admirable si grand
Qui rallume les flammes
A grands coups de
Je t’aime
Courbures givrées
De l’ombre à la lumière
Baisers sucrés.
_
S’en va le temps
Le coeur à l’envers.
Un pas vers l’avant
Deux sauts en arrière.
Je croîs au printemps :
c’est l’hiver.
Je plante racines :
c’était hier.
Néant.
Vous dirais-je …
j’y ai cru !
_
Dans le jardin tremblaient encore
Deux feuilles roussies la fin d’automne
La terre les hélait, trame de vie
Pour faire partie de ses chaussons.
Chaussons feuillés pour vie sous terre
Hors du givre, parure des danseuses
Suspendues non loin d’un rosier (voir la note « an neuf »…rose cœur)
Les feuillent dansaient avec le vent
Conversaient en limbes frileux
Avec la voisine écarlate
Embrasée d’amour en suspens.
Que de mots doux
Que de frissons
Le soir, le matin et dès l’aube
Toujours la rose dans son alcôve
Les feuilles légères au dessus d’elle
Comme pour façonner un bouquet
De rouge, de rose, de caramel
Bouquet pour l’amour…mon secret.
Plutôt voir la rose en bouton
Que de s’étaler en paillis
Même un hiver de forte gelée.
La nuit, les feuilles tremblaient au vent
La lune pariait avec la haie
« La chute c’est pour cette fin d’semaine
La vie ne tient qu’au pédoncule! »
Les feuilles veillaient à luire de vie
Genou à terre et cœur offert
En sari de flamme
Serti de givre
Comme parure d’hiver
Dessus velours de rose nouvelle
Lascive en son écrin pourpré
A peine née, à peine ouverte
Aux confidences…à tes silences
Dessus la rose du nouvel an
Tremblaient les feuilles, tremblaient au vent.
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Un p’tit lopin de terre
Un are
10/10
Bon point
sur un bulletin.
Tout l’art :
vivre nue
aux fins
fonds
de la rue…
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me suspendre à toi
si cher à mon cœur rêveur
plume d’une feuille de lune
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Dans un jardin
Volètent des plumes.
Et volent…
Volent cet endroit…
Où ne pouvoir s’y poser…
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Cela va, Bourrache?
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Pas de panique Annick :
me restent quelques allumettes pour allumer nos-vos bougies…
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Merci, à tous, d’être là.
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La délicieuse et anesthésiante brûlure du froid s’est emparée des flammes de l’automne. Une union diabolique !
Toujours autant de plaisir à « lire » ta poésie et celles qu’elle inspire…
Coucou du soir pour ceux qui sont là !
Bonsoir à vous tous dont l’inspiration nous offre aujourd’hui encore des textes merveilleux pleins de lumières et d’amour, alors que nous sommes en présence de deux petites feuilles à l’agonie sous le froid, vos regards n’ont retenu que la beauté et dépassé le chevet de la mort. merci.
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Ainsi court le calligramme
De l’extérieur vers l’intérieur
Et du froid qui l’entoure
Cherche la flamme en son coeur
Histoires de froid, histoires d’amour
Emotions et chagrins, étincelles de vie
Trouvent logis en quelques doux poèmes
Et c’est encore avec des mots,
Mots de glace ou mots de « braise »
Qu’avec le souffle des entrailles
Brillera le soleil, dansera la flamme,
Chanteront les oiseaux,
Resplendiront les feux d’artifice
Et du coeur rejailliront
Les mots qui réchaufferont
Les orphelins de l’amour,
Les pauvres du bonheur.
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Bonne nuit à tous et à toutes et encore merci pour tous ces beaux partages
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Pas de problèmes … les « zzzzzoueufs », Christineeee, j’les prépare avec accent aigu, grave ou circonflèxe … ???
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A propos de zzzzzzzoueufs, tous les accents sont bons !
J’ai retrouvé mon poème de l’année dernière
Que j’avais concocté pour la nouvelle année !
Me semble qu’il serait bon
Que tu en consomme
Sans modération :
E e e e e e e e e e e e e e e e e e E
Je vous envoieeeeeeeeeeeeeeee
Cetteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Particuleeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Deeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Pureeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Energieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeee
Eeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeee
Eeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Electron libre
A consommer
Sans modération
Après les
Réveillons !
Bonneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Annéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Bonneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Santéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Et pour ceux qui veulent du rab :
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!
Bon, c’est un peu du réchauffé, mais c’est normal, c’est la note de la FLAMME !!!
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Ben, nous v’là avec un an n’oeuf qui est re-q’huit !
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Vous suivez ???
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Tu les aurais préférés frits ? Comme les frites ?
Un oeuf…
Déguisé en moule
Qui danse
Avec une frite !
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http://imgs.imagup.com/02/members/1174513412_mascote%20noule%20frite%20richeux.gif
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euheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Oui Bourrache, oui Christineeeee je suis, je ne sais pas si je pense mais vous embrasse
Oh Moniqueeee
tu penses, donc tu eeeeees !
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Une sagesse du soir
Frit
Mais sans savoir si …
Ei si, Si; si …
l’impératrice
glissait ….
Serait-ce une friture
sur la ligne
de la feuille ?
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Bon, j’me taille…
Biz, Monique…
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et mes eeeeeeeeeeeeeeeee…
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Petit coucou du dimanche soir;-)
Je débarque très tard et que vois-je ? 100 commentaires !
Quantité de poèmes plus beaux les uns que les autres.
La flamme s’est bel et bien emparée de vos plumes !
Un grand merci d’avoir illuminé ainsi cette page blanche !
Une belle animation également entre vous,
Des commentaires de commentaires
Des petites touches d’humour aussi
L’équipage est soudé et à l’écoute des autres.
Le salon est plein de bonnes vibrations.
Coucou spécial à Caphadock, nath, Balmolok et à hélène !
Plein de bises à tous les autres qui veillent sur l’âme de l’Oeil
Des commentaires à vous faire découvrir :
– Les beaux poèmes d’aspe dont on ne se lasse pas 😉
https://blog.ossiane.photo/2007/08/23/pastel/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/11/10/gue/#comments
– Les émouvants poèmes de leila
https://blog.ossiane.photo/2008/01/04/pecheur/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/01/18/pere/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/11/21/nourriture/#comments
Les gentilles remarques de villageampus83 et de unevilleunpoeme que je remercie 😉
https://blog.ossiane.photo/2009/01/12/defi/#comments
La découverte de L’Oeil Ouvert par Philippe D que je remercie de sa visite et que j’invite à revenir 😉
https://blog.ossiane.photo/2005/03/07/2005_03_verticales/#comments
Bonne nuit ! A demain !
Ossiane
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Et je lis vos échanges, ce matin, lasse hier soir, je vous ai loupés,
belle journéeeeeeeeeeeee pour chacun’eeeeeeeeeee’….
http://richardg.blogs.com/.a/6a00d8341bfd4853ef010536dbf872970c-pi
comme elle est belle cette image de richardg, Nath…merci
A quoi peut penser la feuille qui tombe
Elle qui fut si verte
Et habituée à dominer
Elle doit penser que nous allons marcher sur elle
…
Et les feuilles tombent en tournoyant aimablement
Elles finissent sur une figure de ballet
En vérité
Les feuilles savent mieux tomber que nous
Pierre Albert-Birot
Sainte Lucie
A la sainte Lucie à l’orée de l’hiver
Les étoiles dans le ciel brillent comme le verre
Elles viennent du lointain du profond univers
Et brillent comme un miroir réfléchit la lumière
Ces astres si lointains semblent parfois si proches
Qu’on pourrait les tenir comme une lampe de poche
Ces milliers de soleil qui tremblent dans la nuit
Parfument notre univers ainsi que des bougies
Comme des larmes tremblent et perlent au bout des cils
A la sainte Lucie toutes les flammes oscillent
Tels les fruits suspendus en gouttes de lumières
Elles clignotent sans cesse ainsi que des lucioles
Sur les limbes des feuilles disposées en folioles
Et les branches de sapins issus des sapinières
Alain