Cerf-volant

Cerf-volant

Cerf-volant

au bout du fil sous la caresse du vent mes oiseaux de feu

Lecture du Haïku Calligramme: diagonale, droite, horizontale

au bout du fil
sous la caresse du vent

mes oiseaux de feu

 Agréable surprise de fin de semaine … de la poésie en musique … « LA SONATE AU CLAIR DE LUNE » … un poème qu’Alain a écrit sur la note « COURIR ». Son ami le guitariste JMD, (vous souvenez sans doute de « ADAGIO » que je vous propose de réécouter sur ce lien)  l’a mis en musique et le chante pour vous. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

53 réflexions sur « Cerf-volant »

  1. Toujours étonnant cette forêt en plein ciel…ce cerf qui s’envole..et un fil a la patte..et la voile en couleur..et le vent dans la ville..dans le bleu de l’enfance..C’est une aile sur la plage..et les cornes de brume..sur la tête que l’on serre..et des mots decouverts..sous une plume de couleur..Vraiment attachant ce blog de verre..le chat qui s’étire ..volant dans le ciel..le fil de soie..

  2. .

    Une petite douceur musicale et poétique vous attend sous mon haïku !

    Prem’s, Pierre, ce n’est pas souvent que je te vois en première position 😉 Bien à toi !

    Ossiane
    .

  3. Laisse le cerf volant emporter les rêves d’enfant
    Les souvenirs au bout d’un fil dans les nuages blancs
    Comme un papillon s’envole et flotte dans le vent
    Et disparait au loin se perdre au firmament

    Laisse le cerf-volant s’éloigner dans les cieux
    Comme un mouchoir sur le quai des adieux
    L’enfance disparaît, s’efface de nos yeux
    Emportée par le vent là haut dans le ciel bleu

    Laisse le cerf-volant voler près des oiseaux
    Survoler la plage, bien au-dessus des flots
    Lâche la ficelle et cherche le repos
    Pose ton regard doucement sur les eaux

    Bonsoir Ossiane, Bon Week end , je t’embrasse

  4. Le cerf volant c’est la poésie exquise du vent
    nous derrière et lui devant
    l’esthétique en est parfois sommaire
    pourtant le bambou en fut longtemps
    un indispensable accessoire
    remplacé par la fibre de carbone
    pour qui a la fibre batailleuse
    et veut faire la pige à la mouette rieuse
    rien de tel que de se coltiner
    dans le jour les plus belles risées
    sportif et jouissif , bien accroché
    avec de multiples poignées
    on commense un ballet endiablé
    on joue ou plutôt on essaie
    car le vent nous fait subir ses caprices
    pour débuter le lever est déjà une gageure
    mais l’éblouissement dans le regard de l’enfant
    est lui une sacrée récompense
    la maîtrise ne s’acquiert
    qu’avec beaucoup de pratique
    et encore si il s’agit de figures
    faut il un solide entraînement
    et pourtant voir filer fière et droite
    une toile colorée qui s’emboîte
    provoque des ondes de plaisir
    car c’est bien du vent à saisir
    au pas du vol au vent en guise d’entrée
    mais dans ces fils empétré
    on voudrait chanter
    la simple et douce beauté

  5. J’ai choisi la mer bleue et à l’envers le ciel
    pour prendre la liberté et voler à tire d’aile
    un fil tenait ma patte que je ne voyais pas
    Je tentais de filer loin mais je restais là
    ah mer que ne suis-je gai ou geai pour mieux partir
    un e pour possession et un v pour le dire
    un envol véritable pour une vie inconnue
    la folie d’un départ qu’un cerf volant voulut

  6. Ils ont regardé
    S’éloigner le cerf-volant
    Dessiner le temps

    Relié au fil de mémoire
    Des jeux de leur enfance

  7. J’ai arrêté le temps l’espace d’un coup de fil
    le cerf-volant glissait dans le ciel amoureux
    puis il s’est endormi dans le creux de ma main
    les murmures du vent ayant tu leur babil

  8. Des petits bâtons
    Et des plus grands
    Du papier léger
    Des fixations
    Une ficelle
    Et puis on court
    Fort très très vite
    Le papier vole
    On court encore
    La ficelle glisse
    Entre deux doigts
    On se part un bout
    Un bout de soi
    Et puis on monte
    Si haut son ciel
    Les pieds posés
    Le coeur en haut
    Et on regarde
    Autour de soi
    Dans le bel bleu
    Comme un oiseau
    Libre et joyeux
    On se vole libre
    Libre d’être soi
    Alors on aime
    Le coeur pépite
    A perdre haleine
    On crie
    Je t’aime
    Mon bout de vie
    Ma vie à moi
    Puis les petits yeux
    Tous étourdis
    Se rangent l’étui
    Dans sa coquille
    De chair vivante
    Alors on remarche
    Mais plus léger
    Se sentir libre
    C’est tout dedans
    L’âme est si belle
    Toute vivante
    Ses valeurs pleines
    De bel amour

    belle journée pour chacun.

  9. rupture

    il pense voler de ces propres ailes
    en oubliant l’inextricable filiation;
    il se sent libre de tous cordons,
    pourtant, le lien brille au soleil!

    pourvu que la chute ne soit pas funeste!
    pourvu que l’on puisse un jour renouer
    afin qu’il puisse à nouveau s’envoler,
    plus libre, plus haut, plus leste!

    pourvu qu’il puisse se retourner
    pour observer avec une plus de hauteur
    la beauté du monde, et partager
    enfin quelques moments de bonheur

    merci Ossiane et alain de ce partage
    tu devrais peut être regrouper ces poèmes en paroles
    dans un endroit de ton blog
    bonne journée à toi et à chacun

  10. MERCI Ossiane

    Le cerf-volant

    Je voyage par le monde attaché à un fil
    Comme la plume au vent je vole et ma vue fait songer
    A quitter cette terre pour vivre sur un île
    Que suis-je ? Un peu d’étoffe sur un cadre léger

    Alain

  11. Parfois il faut beaucoup de temps
    Un temp nécessaire plein de tant

    Pour démêler les fils mêlés
    Conserver Là le goût d’aimer
    Serrer son bel de liberté
    S’aimer vivant tout doux serré

    Enfin un simple jour du temps
    S’envoler en quittant le tant

    Un si bel temps que l’essentiel

    c’est encore fort joli, Alain. Merci pour tous tes poèmes,
    et merci à chacun pour ses partages.

  12. Merci à toi Annick et Marc merci à tous

    Le bambou

    Beaucoup d’artistes peintres aussi quelques auteurs
    Avec des artifices des mots mis bout à bout
    S’en sont pris au bambou non sans quelque hauteur
    Tout sert de modèle en art rien n’est tabou

    Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
    Sans un peu de folie l’art est artificiel
    L’art est un cerf-volant dont on tire la ficelle
    Et lorsque les mots dansent il touche à l’essentiel

    Alain

  13. Au bout du fil
    de mes pensées
    ton coeur me parle
    et je l’écoute
    au loin,si loin,
    comme un cerf-volant
    qui touche le ciel

    Alain
    Bravo! Bravissimo!

  14. ô lucane pas besoin de lucarne avec tout ton vacarme
    de tous ces bois tirer en l’air les raisons d’un exploit
    de cette ramure extensible et sensible toucher l’azur
    osier ou bien balsa, joncs et scions assemblés
    entoilés ou tissés les voilà montrant de vives couleurs
    et ce visage de grandeur qui prend de l’altitude
    au moindre souffle sans changer d’attitude
    pourtant il en effectue des figures
    certaines au ras du sable font des ratures
    tandis que s’érige en monture piaffante qui se cabre
    quand l’aurige du ciel le force et le sabre
    reprend-t il son ascension comme suspendu
    que sa queue et ces tortillons comme des cotillons
    volent de tous côtés mais ne soyons pas tatillons

  15. Prendre l’air, prendre le vent, suspente qui se tend
    et quand ce carré de tissu se sustente,
    bec cloué par tant d’attrait
    suivre des yeux quand on le peut
    les circonvolutions et les inflexions
    virage serré, rase motte, plein gaz
    il jaillit et explose au dessus de nous
    pique et fend l’air vient se planter
    parfois ses torsions n’en finissent pas
    il déroule à sa main des nappes de ruban
    et déroute par ses foucades

  16. Qui n’a pas rêvé de poser sur l’horizon un autre regard
    passer du losange au delta et à bien d’autres formes
    une aile, un foil, des caissons de voilure
    et dans le regard amoureux de ces ciselures
    qui gomment un temps presque toutes les normes
    et donnent à voir un spectacle fabuleux à maints égards

  17. Envol puis course folle
    Papier de soie
    Et tiges de bambous
    Flamboyant et poétique
    Aérien et voltigeur
    Il semble autonome
    Un fil si ténu
    Le lie à la réalité
    Les regards le suivent dans ses vire voltes
    Les coeurs le suivent dans son ascension
    Plus haut, toujours plus haut.

    Rompre les amarres et vivre sa vie, enfin libre……..

  18. Une autre :

    Le « cerveau lent »

    C’était une histoire de shadocks
    Qui pompaient,
    Pompaient
    Pompaient,
    En se demandant
    Quelle était la recette
    Pour voler au firmament !

    Il y en a qui essayèrent
    De respirer plus d’air
    Histoire de voir
    S’il allait devenir
    Fils de l’air !

    Rien

    D’autres essayèrent
    De battre de leurs petites ailes
    Désespérément
    De plus en plus vite
    Ils restèrent sur le carreau

    Toujours rien

    Un shadock plus malin
    S’attacha un fil
    Au bout de sa patte
    Et fit le grand saut :
    Il s’écrasa comme une crêpe

    Rien

    Alors le shadock
    Tout rouge à force de réfléchir….
    Eut enfin
    Le dernier mot
    Et émis cette devise :

    http://milomoi.m.i.pic.centerblog.net/gpz7jqax.jpg

    Rebiseeeeeeeeeeeeeeees !

  19. Merci Alain de nous offrir ce merveilleux moment de poésie à travers tes mots, ta voix et le son d’une guitare, je t’écoutais à travers cette sonate au clair de lune et j’avais une pensée pour Barbara, j’aimais la voir jouer sur son piano , quel communion entre les mots et la musique quand ils peuvent se rencontrer.

  20. oiseau de papier
    l’indicible esprit du vent
    dans le ciel solitaire
    ——
    nuage flottant
    une pluie de couleurs
    l’inéluctable chute
    —–
    bonsoir monique

    bonne soirée

  21. je n avais pas vu tes mots, Ossiane, merci Monique de me guider….

    Beaucoup d’émotions à entendre la vois d’Alain et les cordes de JMD…
    Merci à tous deux.

  22. Bonsoir à tous les deux Marc et Annick et à tous
    ____

    Je ne voudrais pas être un oiseau de papier
    Tributaire du vent, fragile et asservi
    Jouet des humains en quête d’imaginaire
    Je ne voudrais pas être une toupie
    Qu’on lance et qu’on tourne
    Pour le seul plaisir de la voir tourner
    Je ne voudrais pas être une marionnette
    A qui l’on dicte les mots et les gestes
    Je ne voudrais pas…la liste serait longue !
    Je voudrais être un oiseau de plume
    Capable de vaincre la force des vents
    Libre comme l’air d’aller où bon lui semble
    Avoir pour ami, un oiseau libre comme moi
    Partageant nos voyages et nos pures folies
    Petits oiseaux d’amour, petits oiseaux de feu.
    ____

    Qu’il est bon après une grande journée, de jouer avec les rêves en regardant voler les cerf-volants.

  23. Je te tiens par ton fil
    Mon cerf volant d’amour
    Voilà que tu me prends la main
    En côte à côte sur cette plage
    Nous en amour en ciel pour nous
    Dans notre baiser douce étreinte

  24. Posé sur l’étagère
    Tout au fond du garage
    Tu es bien bel mélancolique
    Mon cerf volant du vent
    Attends un peu pour t’envoler
    Que la bise vive t’envole haut
    Et que tous deux nous deux
    On galope le sable des rêves

  25. Dans un grand fracas tu t’écrases
    Alors je cours te ramasser
    Et je te serre t’es pas blessé
    C’est que je t’aime mon bel de moi

  26. Couleurs, êtes-vous prête-nom,
    Paroles essaimées?

    Qui renaissent d’un souffle,
    Les matins s’épanouissent?

    Vous êtes fleurs offertes,
    Aux regards éveillés, aux parfums envolés.

    Rouge
    vous êtes des milliers.
    J’ai choisi l’hibiscus à l’aube ensoleillé!

    Jaune
    Peinture des étés.
    Ce sera le cytise dont j’ai l’âme embaumée!

    Bleu
    Vous êtes nuit et jour.
    Du vieux jacaranda je garde le secret!

    Vert
    Epris de liberté.
    Au fond de la forêt se cache une orchidée, innocente araignée!

    Alors j’ai sur la toile aperçu le serpent.
    Il se joue de la mort, donne couleur au fruit.
    Est-ce bien, est-ce mal, d’avoir ouvert les yeux?
    A l’orient du jardin, jouent de doux chérubins.
    Leur épée flamboyante vole haut dans les cieux.

  27. Un cerf-volant dans les airs
    c’est un coeur d’enfant qui s’envole
    et monte vers le ciel
    un rêve d’ailes et d’espaces
    qui vibre dans l’azur
    un oiseau de paradis
    aux vives couleurs
    que la main apprivoise
    et enchante les yeux
    il joue avec le vent
    sa liberté nous entraine
    comme on voudrait
    se laisser emporter
    par le lien
    qui le retient
    et s’en aller au loin
    en suivant la route des nuages
    Un cerf-volant dans les airs
    c’est un coeur d’enfant qui s’envole

  28. Juste ravi de trouver..au petit matin..sur le givre de mon écran glace..les arabesques laissées par bernard et amichel…

  29. Perdu mon commentaire, envolé sans ficèle dans les entrailles de l’ordi, écrit au fil des mots comme passent les nuages et s’effacent aux rayons du soleil.
    Reste le plaisir que j’ai eu à lire Amichel, ses mots ont la douceur et la grâce d’un « coeur d’enfant qui s’élève dans le ciel » en toute beauté.
    _____
    Ne pas essayer de recomposer, laisser libres les mots s’envoler…
    ____

    Un joli texte de Soseki

    « Le monde est affairé
    Sans trêve l’homme est exposé
    Au vent d’ici bas
    Dans la limpidité du ciel d’automne
    Je m’aperçois que mes cheveux ont blanchi
    La maladie m’a affaibli
    Je rêve du temps de mon enfance
    A suivre le vol d’un oiseau
    Mes yeux se perdent dans l’infini du ciel
    A voir les nuages qui flottent tristement
    Il m’apparaît que le chemin ne connaît pas de fin
    J’ai le bonheur d’être encore en vie
    Je vais prendre garde
    De ne pas user mes os
    Aveuglément »
    _____

  30. La plume

    Quand la musique sort du piano
    Imitant la rivière
    De gais frissons courent sur la peau
    En ondes légères

    cerf-volant volant au vent
    la musique tourne en s’élevant

    La plume tombée sur l’eau
    ne modifie le cours de la rivière
    mais en lisant ces mots
    Tes yeux se font plus clairs

    Alain

  31. Mon âme mon fil de moi
    Tu m’envoles là haut
    Tire pas trop ma ficelle
    Je suis de chair et d’os
    Pour garder ce bel fil
    En me marchant le sable

  32. Un jour
    Mon fils
    Tu as tenu son fil
    De tes mains de ton toi
    Et ton regard à toi
    Il a suivi le fil
    Pour regarder
    Le cerf volant
    C’était un grand moment
    Sur une plage
    De bord de manche
    Tu les vois ces instants
    Ils sont Là
    Mon amour

  33. Ossiane..Peux tu faire en sorte que sur cette page j’évite de begayer et dans le même temps corriger la faute d’ortho..
    Pensées..
    Pierre

  34. Si le bonheur d’un possesseur de cerf-volant
    N’était rien d’autre que de vouloir maîtriser le vol d’un oiseau
    Comme un enfant le petit canard à roulettes au bout de sa ficèle
    S’il voulait bâtir autour de lui toute une histoire extraordinaire
    Imaginer une aventure qui parlerait du ciel, des nuages
    Des planètes, du vent et des orages
    S’il se laissait transporter sur une toile de couleur
    Pour un tour du monde en solitaire au dessus des océans
    Devenir l’astronaute d’un petit vaisseau spatial
    Maîtriser les déplacements de cet oiseau bizarre
    Lui épargner les pires catastrophes d’atterrissage
    Ou être encore l’ange gardien d’un oiseau de passage
    Et s’évader avec lui te temps d’un grand voyage imaginaire
    Si son bonheur n’était rien d’autre, nous devrions voir dans le ciel
    Voler des milliers et des milliers de cerf-volants
    Des milliers de petits bonheurs de toutes les couleurs.

  35. .

    Petit coucou tout gris sous la pluie!

    je rejoins Pierreb pour dire que j’apprécie également les arabesques retrouvées de Maria, amichel et de Bernard et puis bien sûr celles de ceux qui écrivent ici régulièrement. Soyez sûrs que je suis sensible à cela!
    Christine, tu as le don pour trouver les illustrations;-)

    Bonne fin de dimanche!

    Ossiane
    .

  36. La métamorphose du cerf-volant

    Je regarde le ciel et je me dis
    Qu’il est beau cet oiseau
    Plumes de feu, tête d’or ;
    Mais il m’a l’air attaché
    Qu’a-t-il donc ?
    En gestes retenus
    Il vole d’un côté de l’autre
    Comme un ours en cage.
    Sur la plage un enfant crie
    Du lest, du lest il va tomber,
    Juste le temps de le dire,
    L’oiseau s’est écrasé sur le sol
    Les os brisés.
    Sur la plage, un enfant, l’espoir déçu,
    Pleure sur les ailes de son rêve.

    De l’autre côté des dunes
    Un autre oiseau de feu
    Survole le sable doré,
    Mille couleurs dans le soleil
    L’exotisme a son paroxysme.
    De plus grande envergure,
    Une grande aisance de vol,
    L’enfant y devine l’oiseau du paradis.
    Un autre rêve, plane au dessus de sa tête
    Un nouvel oiseau, une nouvelle chance
    Là-bas, de l’autre côté des dunes
    L’oiseau de personne vole pour lui
    S’approche, s’éloigne, joue avec le vent,
    Brille et resplendit dans le soleil couchant
    Puis disparaît au loin à l’horizon de ses rêves.

  37. .
    Marc, j’avais oublié de te dire qu’il existe depuis un certain temps, la catégorie Poésie à voix haute qui se trouve dans la rubrique « Jeux poétiques » (voir colonne de gauche de ma page) Bises.
    .

  38. Le cerf-volant
    Soulevé par les vents
    Jusqu’aux plus haut des cieux,
    Un cerf-volant plein de superbe
    Vit, qui dansait au ras de l’herbe,
    Un petit papillon, tout vif et tout joyeux.

    – Holà ! minable animalcule,
    cria du zénith l’orgueilleux,
    Ne crains-tu pas le ridicule ?
    Pour te voir, il faut de bons yeux
    Tu rampes comme un ver…
    Moi je grimpe je grimpe
    Jusqu’à l’Olympe,
    Séjour des dieux.

    – C’est vrai, dit l’autre avec souplesse,
    Mais moi, libre, à mon gré,
    je peux voler partout,
    Tandis que toi, pauvre toutou,
    Un enfant te promène en laisse.

    Jean-Luc MOREAU

  39. Mon cerf-volant

    Emporte moi, mon cerf-volant !

    Emporte moi, haut dans le vent !

    Je veux tourbillonner dans l’air

    Avec les feuilles du hameau

    Et m’en aller jusqu’à la mer

    Escorté de grand vols d’oiseaux.

    Emporte-moi, mon cerf-volant !

    Emporte-moi, haut dans le vent !

    Je veux faire le tour du monde

    Et descendre où il me plaira

    Pour entrer dans toutes les rondes

    Où rient des enfants comme moi

    Emporte-moi, mon cerf-volant !

    Emporte-moi, haut dans le vent !

    MAURICE CAREME

  40. Ils dansent, ils tournent, ils sautent, ils se cachent dans les nuages, se mêlent aux oiseaux, ils sont l’attraction des petits et des grands.
    ______

    Tous les cerfs-volants
    Sont les complices du vent
    Parade du ciel
    _____

    Adieux cerfs-volants, la nuit est tombée, le fil est tiré, les enfants dorment et je vous dis à tous bonsoir et bonne nuit.

  41. Cerf-volant

    Il n’est pas étonnant que les hommes s’y attachent
    N’a t’il pas les attraits d’une jeune houri
    Qui fascine les hommes en remuant son nombril
    dans ses déplacements dans ses évolutions

    ne fait t’il pas courir d’agréables frissons
    Par tout le corps comme en connaissent les amants
    N’exerce t’il pas sur l’homme un pouvoir d’attraction
    comme la lune lointaine qui brille au firmament

    N’enchante t’il pas les mots pour que l’esprit s’envole
    Comme la voix d’un instrument nous arrache du sol
    S’aidant du vent ne tourne t’il pas haut dans l’espace

    En se fiant à ses ailes comme l’aigle rapace
    N’atteint t’il pas du chat au bout de son filin
    La grâce et la beauté naturelles aux félins

    Alain

  42. CHANSON DE L’ OISELEUR

    L’oiseau qui vole si doucement
    L’oiseau rouge et tiède comme le sang
    L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur
    L’oiseau qui soudain prend peur
    L’oiseau qui soudain se cogne
    L’oiseau qui voudrait s’enfuir
    L’oiseau seul et affolé
    L’oiseau qui voudrait vivre
    L’oiseau qui voudrait chanter
    L’oiseau qui voudrait crier
    L’oiseau rouge et tiède comme le sang
    L’oiseau qui vole si doucement
    C’est ton coeur jolie enfant
    Ton coeur qui bat de l’aile si tristement
    Contre ton sein si dur si blanc.

    Prévert

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *