111 réflexions sur « Être »

  1. « «Nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres et c’est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes. »
    [ Jean-Paul Sartre ] – Extrait de L’Etre et le néant
    ______

    Que connais-tu de moi
    Toi qui prétends me connaître ?
    Je ne sais moi-même qui je suis
    Et me laisse si souvent surprendre
    Et quand les rêves me donneraient la clé
    Je ne saurais la reconnaître
    Entre tous les « moi » qui m »habitent
    Ah qui suis-je ? Qui pourrait me le dire ?
    _____

    « Y a-t-il un « je » qui assume ces multiples « je » ? Un « je » de tous ces « je » qui a la maîtrise de tout notre être, de tous nos êtres intimes ? »
    Gaston Bachelard dans le  » cogito  » du rêveur.

  2. Et nos coeurs battent ensemble disséminés autour du monde dans de ce blog si sympathique. Bonsoir Neyde.

  3. Bonsoir Monique, petit oiseau de nuit aussi, insomnie je suppose 😉 Je vois que tu cogites fort sur le « je et nos « je » et que pour commencer l’ami Bachelard entre dans la danse en intelligence. Ce que tu dis est très juste, on ne se connaîtra jamais avec tous nos « moi » et c’est peut-être une bonne chose finalement;-)

  4. En se posant c’est l’être et le séant
    ainsi céant se dévoile un coin d’océan
    mais l’être à naître est bien vivant

  5. On peut être grisé par ses bleus
    à l’âme ou au corps
    dans la recherche d’un accord
    jamais on ne peut se contenter de peu

  6. Bonjour à la compagnie
    En ce matin… tout gris !

    Une petite, au saut du lit
    Oui, facile, facile…

    « To be or not to be… gris » !

    J’suis encore un peu « engluée »…

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeee


  7. Ici fait tout gris aussi.

    Un temps à singing in the rain.

    Donc :

    « to be three »

    or

    to be tree ???

    (cfr Leïla et Christineee)

    Bon parapluie à tous and just a cup of tea.

  8. avec des emprunts

    Naitre ou le néant
    deux figures imposées
    entre elles :
    les jours ne sont qu’un manège
    une roue qui tourne,
    parfois en lévitation
    parfois en pesanteur
    nous ne sommes que des pantins de la génétique
    les marionettes de notre éducation;
    sur le fil des heures nous enchainons
    voltiges…acrobaties…marche funambule!
    en équilibre précaire; entre l’enchantement et la désillusion
    mais qu’importe!
    on ne meurt q’une fois!
    alors souris …va… vis… et deviens…

  9. Doux être ou être fou qui sans être renait
    un être ange regard de la vie les mots roulent
    s’effacent pour mieux s’ecrire dans les rêves qui sourient
    Et finissent dans l’oubli comme pluie sur la vague
    être chant être danse et sans destin donné
    replonger dans la mer pour en sortir vivant
    et être oui être enfin ou juste un peu passer

  10. C’est l’empreinte d’un être …et le sable mouvant..et la mer qui attire…et les pas qui nous quittent…la douceur du sable….et les algues odorantes..le bien être nous enlise…C’est une marche côte à côte…et les mains qui se touchent..et le large qui soupire..les regards attirés..et les roches évitées..et la mer que l’on touche..et nos cris amusés…C’est la côte qui s’enfuit..et ces êtres trop petits…et nos coeurs que l’on serre…et nos mains sur les hanches…et la mer contre nous…et les vagues qui s’agitent..C’est l’empreinte du temps..dans le sable et le ciel..les embruns sur les joues…et le sel sur les lèvres..les courants effleurés..nos attentes emportées..

  11. J’aime beaucoup ces couleurs bleu gris brun en ton pastel pâle, elles donnent à ces images un fondu d’une grande douceur et chaque personnage, petite silhouette comme Ossiane l’écrit est une note sur de la partition du monde, il en est des graves et des aigües, chacune avec sa propre individualité et c’est ce qui fait cet ensemble, ce monde dans lequel nous vivons où malheureusement aucun chef d’orchestre n’est arrivé à trouver l’harmonie parfaite. Chaque être n’écoutant que son propre chant ne cherchant pas ou ne trouvant pas les accords pour l’entente entre tous. Peut-être a-t-on perdu le diapason et toute référence de paix, d’égalité et d’amour.

  12. L’hêtre

    Laissez vous transporter par la musique de l’ hêtre
    Ces feuilles douces et tendres aux caractère innés
    Par la grande nature ont été dessinées
    Comme les gestes acquis après bien des années
    souvent devant sa glace leur charme s’est affiné
    Aujourd’hui belles encore elles parlent de s’envoler

    Alain

  13. Lettres

    Les unes volent de leurs propres ailes
    Elles se nomment voyelles
    Les autres attendent qu’on les sonne
    Elles sont dites consonnes

    Gardons un œil sur elles
    Elles circulent comme les atomes
    Comme les feuilles en automne
    Ou comme les hirondelles

    le monde qu’elles dessinent
    bien souvent nous fascine
    prenons les comme elles sont

    chacune d’elle à un son
    Quand l’une nous fait signe
    C’est afin d’en tirer leçon

    Alain

  14. tiens c’est l’être en points
    et quel bon vent l’aligne
    un bon frais à faire plier les doigts
    posés en avarie en rade

  15. Coquillage

    Demeure chez l’être humain cette espérance folle
    qu’un génie merveilleux venu du fond des âges
    comme une perle nichée au fond d’un coquillage
    répondra à leurs vœux avec la voix de l’océan

    Alain

  16. Il n’y a heureusement aucun chef d’orchestre, chère Monique, aucune entité transcendante extérieure à nous… A chacun donc d’être le sien, pour résonner au mieux avec l’autre; on n’a jamais eu le diapason, mais on le cherche toujours…
    Pensées amicales à tous.

  17. Toupie

    Tu tournes et vires,
    Actrice d’un court moment,
    Et tiens ton équilibre
    En mouvement.

    Comme le cœur humain
    Tu te heurtes en chemin,
    Et tu pars à demain
    En un tour de main

    Dans ton monde sans parole
    Tu siffles et chantes
    Et ta vie est un bal

    Qui meurt sur une vague
    Comme un bel oiseau blanc
    Pris dans son vol

    Alain

  18. Le diapason

    Comme deux « vers » se choquent et entrent en vibration
    quelques notes échangées en prélude au concert
    permettent aux instruments réunis tous en cercle
    de trouver l’harmonie et le ton nécessaire
    Pour que deux cœurs se mettent à battre à l’unisson
    un petit rite pour que débute une grande passion

    ALain

  19. Quand l’ être y est il tient en selle
    pas besoin de s’isoler comme à Siloé
    le temps n’est pas figé …et la vase comprimée

  20. être ou par être, intériorité, extériorité
    et au milieu de ce monde sensible cette peau interface
    entre cosmétique (les bains de boues, même assis)
    clins d’oeil (dans les petits matins gris)
    et fond de tain (pour un meilleur piqué)
    on n’est pas toujours pressé d’habiter son enveloppe charnelle

  21. Hêtre

    Pour ceux qui l’on vu naître
    Jour après jour devenir Hêtre
    S’ébattre et disparaître
    Il avait tout pour être

    Quand il fit plus d’un mètre
    Très vite il devînt maître
    des arts et des lettres
    Il voulut tout connaître

    Et se faire l’interprète
    Du jour qui l’a vu naître
    De la nuit souvent traître

    Hélas pour tous les êtres
    (Ils reposent dans l’aître)
    Un jour le temps s’arrête

    Alain

  22. Clin d’oeil Monique
    Clin d’oeil à tous et à toutes
    Tants de « Je-s » dans Moi.
    Quel est le vrai, je ne suis pas sûre.
    On ne se connaît pas, on pense de se connaître.
    Même à la fin de « la journée » on ne sait pas choisir le bon « Je ».
    Ou le Moi est un patchwork de « Je-s », ou le Moi est une boîte de surprises où nous choisissons le meilleur pour le moment?
    **********************************************************
    Aujourd’hui c’est difficile savoir la valeur d’ « ÊTRE »
    parce que les gens, en général, aiment l’ « AVOIR »…

  23. Souvent
    Le petit d’Homme
    C’est par un cri
    Qu’il la salue la vie
    Et c’est encore de la vie
    Qui par son petit être
    Se donne
    La vie c’est émouvant

    Et aussi fort étrange
    Par celui qui la casse
    La vie
    Quand ce petit être né
    De toute son innocence
    Sans souhait de départ
    Est contraint à souffrir
    Ce qui n’est pas de la vie

  24. un texte que j’avais écrit et modifié

    imparfait

    être ailleurs, autrement;
    Plus véridique ? Plus romantique …
    dans un eldorado économique,
    dans des lieux idylliques,
    Des lieux emblématiques!
    Etre différent
    autrement
    Plus intelligent
    Plus d’argent
    Plus marrant
    Plus beau et plus grand
    Plus cultivé ou plus savant
    Tous ce que je ne serais jamais
    Je suis ici avec vous, imparfait!
    Comme une ombre ou je vais,
    Mes défauts, c’est un fait
    Me suivent et me reflètent
    je suis bohémien du monde
    avec les mots je vagabonde
    ils m’emmènent en prose ou en vers
    Pour un voyage au bout de l’univers
    Dans les profondeurs de la terre
    Vers vos désirs les plus secrets
    parfois je frôle de mes ailes le firmament!

    avec mon présent, mon passé, il faut que je compose
    loin d’être un grand virtuose
    je conjugue le futur toujours à l’imparfait!
    j’ai un cœur comme tout le monde
    et je suis cet Inconnu au milieu du monde
    et le monde blotti au plus profond de mon cœur
    Je parcours plus grandes douleurs
    Les plus extraordinaires bonheurs
    Les plus petites lueurs
    j’ai le souvenir ancestral de la poussière
    mais l’impératif est au bout du chemin!
    je suis nomade sur la page blanche
    Avec comme vêtement le silence
    Comme nourriture l’amour
    Comme refuge un ciel étoilés…

  25. Ils vont et viennent sur cette plage
    Petite phratrie de chercheurs de coquillages
    Hommes, femmes et enfants sur le sable mouillé
    Heureux comme des chercheurs de trésor
    Oubliant le temps et les emmerdements
    Sur ce miroir de l’eau stagnante
    Le temps s’est arrêté, leur laissant
    Le temps de vivre, le temps d’être heureux.
    Et qui sait peut-être le temps d’être eux-mêmes.

  26. Le marché du temps
    Est cet élégant
    Qui ouvre son tiroir
    Sur un autre tiroir
    La vie elle apprend
    Ses êtreS
    Et le dernier tiroir
    On se le souhaite
    Etant

  27. La vie se fait voir son être
    Et c’est pourtant le tout dedans
    Qui fait la différence des êtres
    L’image de chair peut tromper tant
    La beauté intérieure
    C’est être
    De son bel d’être
    Sa vie pendant

  28. Regarde cet être
    Il est
    Vois
    Voici sa dernière seconde
    Il était
    Regarde
    comme il était
    Mais que sais tu
    de ses ans d’avant
    Alors faut pas juger
    un être
    Qui est ce tel
    dans son instant
    C’est peut être
    un monstre de tant
    Même sous les traits
    de l’ange présent

  29. être
    Il y a lieu d’être et de penser
    Il y a lieux et réalités
    J’ai l’intuition de l’infini
    A percevoir la finitude
    Des vivants qui ont existé
    Des penseurs, des identités.

    Serez-vous après le trépas?
    Serons-nous tu lui vous et moi?
    Être ici et vivre là-bas
    Importe peu qu’on n’y soit pas
    Être la pensée et la conscience
    Une évidente vérité
    Être conscient d’avoir habité
    Regard amoureux, cœur muet
    Être c’est aimer, c’est exister
    Pour un regard ou pour un autre
    C’est se savoir ancré en lui
    Et amerrir en d’autres ports
    Être c’est vouloir réinventer
    Les heures qui passent à coup d’espoir
    Le hasard ombre les silhouettes
    Et la mort n’est prématurée
    Que parce que le cri veut renaître
    En d’autres lieux, un autre esprit
    Être c’est comme ne savoir que dire
    Quand on écrit au bien-aimé
    L’amour est et peut être essence
    Sens dessus dessous son absence
    Être, renaître, mieux qu’ayant été
    Il disait ne pouvoir renaître
    Il disait craindre être ce qui est
    Alors j’ai épousé un être, un autre
    Et l’envie d’être à ses côtés….m’habitait
    Être mais ne pas être, telle est la réponse.

    Le mariage, tel qu’il existe aujourd’hui, est le plus odieux de tous les mensonges, la forme suprême de l’égoïsme.
    Léon Tolstoï

    Mais être c’est tout de m^me sourire, la vie est belle…

  30. Devant ce problème d’existentialisme, tous les êtres humains, tous les auteurs, les philosophes, les poètes, tous les penseurs, les créateurs ont entouré le mot « ETRE » pour essayer, les psychologues y compris, de percer le contenu de ce tout petit mot qui en quatre lettre nous définit tous, tu es, nous sommes, je suis.
    Est-il besoin de qualificatif puisque chacun est différent, indéfinissable mais il est.
    Nietzche nous dit : « Deviens celui que tu es » , pas si facile ! Jankélévitch énonce : « Il y a en nous comme un principe d’agilité et d’universelle inquiétude qui permet à notre esprit de ne jamais coïncider avec soi, de se réfléchir sur lui-même indéfiniment » Dans un autre de ses livres (Un je ne sais quoi, un presque rien) il écrit : « L’Etre…est création perpétuellement recommencé ; exister n’est-ce pas renaître ainsi d’instant en instant par un miracle de chaque seconde » Ce n’est pas indéfinissable qu’il faut dire, c’est insaisissable.
    Reste pourtant que « l’homme n’est jamais ce qu’il pense être » et cette fois c’est Kundera qui le dit. Oh bien sûr je pourrais énumérer citations sur citations, le sujet est inépuisable et nous touche tous sans aucune exception. Mais si nous n’arrivons pas à percer le problème de notre véritable et profonde identité ne vaut-il pas mieux suivre les conseils de Gide, qui disait par rapport au « Connais-toi toi-même » de Socrate que  » cette maxime était pernicieuse car quiconque s’observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à « bien se connaître » ne deviendrait jamais papillon » Alors comme le disait Camus, « nous n’avons pas le temps d’être nous même, nous n’avons que le temps d’être heureux. »
    Peut-être qu’il est plus important d’approcher les Etres et d’essayer de les comprendre que de vouloir se regarder le nombril, la vie durant, les yeux tournés vers les autres, ce sont eux qui nous apprendront à nous connaître, je l’écrivais ce matin : « Nous ne sommes « nous » qu’aux yeux des autres »Sartre .
    J’espère ne pas vous avoir ennuyé en me promenant avec vous au milieu de tous ces auteurs.

  31. J aime bien la fin de tes mots, Monique,

    C’est peinard d’être
    de laisser la vie nous dévoiler
    en rencontrant des êtres
    des vrais de bels
    et d’autres aussi
    et c’est étrange une vie
    de s’apprendre d’être!

    Tant pis si je suis que moi
    Et c’est déjà pas mal
    Que d’arriver ici

    ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, Ossiane,
    E T R E!

  32. En ce moment, sur la 3
    Une émission sur les jumeaux…
    Très intéressante !

    Etre et vivre en étant qu’un et en devenant deux !

    Biseeeeeeeeeeeeeees du soir

    (je regarde la suite !)

  33. J’ai vu aussi Christineee, et me sauve pour la suite..
    BELLE SOIREE

    Un ventre pour trois ETRE
    Quand le gynéco annonce
    C’est la peur dans le ventre
    Un combat tel de l’être
    Si rude une telle grossesse
    Puis quand un s’en va seul
    C’est un peu de souffle en plus
    Les voilà tous de deux
    C’est déjà tellement
    Comment mener à bien
    Une telle aventure
    Et la naissance se fait
    A dix mois l’état de mal
    Pour un petit des êtres
    Et c’est la déchirure
    Puis l’étiquette d’autiste
    A ses huit ans et plus
    Un combat d’une vie
    Que le sens de se vivre
    Et de donner naissance
    A des êtres sur terre

    bonne soirée,
    je pars regarder à nouveau,
    mon fils en mi temps entre soirée dvd calme chouette et temps de se coucher…

  34. Belle émission en effet . Beau film et j’en ai été de mes larmes émotionnelles pendant l’accouchement, incroyable comme le corps garde certaines mémoires. Donner la Vie, avec tout ce que cela représente lorsque vous donnez naissance à deux petits Etres semblables et différents pourtant. Je n’ai pas connu cela et j’étais très attentive pour sentir et essayer de comprendre, ce qui se passe dans le coeur, le corps, la tête d’une maman et d’un papa lors de naissances multiples de ces petits Etres d’amour.

  35. Un très beau film, Monique, j ai beaucoup aimé aussi.
    Alors, je peux te dire ceci, en attendant que mon jeune homme se couche…pour retourner voir la fin…

    Je savais que deux êtres, une fille, et un inconnu fille ou garçon,
    et en césarienne sous péridurale,
    le gynéco a sorti ….et m’a dit : c’est un garçon,
    j’étais heureuse!
    et puis ..la fille
    j’étais for fort fatiguée de cette grossesse, mais si heureuse…DE CES DEUX ETRES! même si je me demandais encore comment j allais faire….et cela fut au delàde mes pensées, puisque le garçon autiste…

    BELE SOIREE!

  36. Je ne te cache pas Annick que j’ai pensé à toi lors de cette émission , de ces petits que je ne connais qu’à travers toi et ton coeur si grand qui t’habite pour les aimer tant et tant. Bonsoir Annick, je t’embrasse.

  37. Belle promenade hier soir Monique au milieu de ces auteurs, l’incommensurabilité de l’être un beau sujet
    mais je ne serais pas très disert ce matin

  38. Bonjour Monique,

    et parfois je me suis dit, est ce que la vie plus compliquée avec les triplets attendus au départ,
    et puis la vie on ne la connnait que dans sa vie dedans,
    et c’est fort bien comme ça,
    c’est impossible de connaître celle qu’on n’a pas eue….

    ET CELLE QUI NOUS FAIT ETRE,
    c’est bon de la remercier, et de la savourer dans son meilleur d elle, plutôt que s’en fâcher dedans, et s’en mourir dedans, et dans le moins bien tenter d’accomoder au plus, d’adapter, de bifurquer si c’est possible…
    néammoins, une grande pensée encore ce matin pour les familles ‘en plein dans l’autisme essouflant’ ce matin au réveil,
    ici, c’est calme, il est à la salle de bains, il semble qu’on sera dans les temps…à suivre…le départ est toujours une épreuve, mais si petite au final, par rapport à la vie d’autres, vies impossibles en calme….
    quand la vie a offert de tels progrès pour se vivre en paix, au calme, en raisonnements possibles,
    JE DIS MERCI LA VIE! c’est la moindre des choses!
    tout pourrait être si fou de vie encore!

  39. Naitre nu d’un passé qui au présent s’éveille
    Et se voir grain de sable captif de l’océan
    naître et être livré à la vie vagues abondent
    le livre est lit d’étoiles qui dans la mer nous jette
    Dans l’éclat du soleil le secret scintille bleu
    mais on ne comprend plus le langage de l’onde
    on tourne en mort-vivants défiant les angoisses
    quêtant en s’épuisant un bonheur qu’on cotoie
    Qu’on devine qu’on effleure mais que l’on ne saisit pas.

  40. Mes petits êtres d’amour
    Je me souviens de vous
    Tous petits, attendrie
    J’ouvrais souvent la porte
    Pour vous voir endormis
    Vos tétées successives
    Puis vos biberons ensuite
    C’était à chaque fois la fête
    Même si pas de temps
    Dans cet entre deux de tellement
    Pris par votre soeur trois ans
    Des journées pleins d’amour
    Peuvent paraître lourdes
    Mais ce qu’il en ressortait
    C’était la vie trois vies
    S’en se lasser d’aimer
    Comme je vous ai aimés

  41. La mer

    Malgré toutes les années elle conserve sa fraîcheur
    Elle est comme toutes ces mères que leurs enfants réclament
    Son visage reste jeune et sa voix qui déclame
    Fait passer des frissons et naître des lueurs

    quand son beau corps se contorsionne comme les blés
    Elle attire les jeunes mâles qui songent sous les étoiles
    Ils sont troublés émus et demeurent essoufflés
    comme de voir une idole au sortir de ses voiles

    Elle remue tous les cœurs sans jamais se lasser
    Les doigts couvert des bagues de tous ses fiancés
    Et ses croulants sommets aux cimes enneigées
    Sont comme les fleurs de Mai blanches et parfumées

    Alain

  42. Le chien

    Il lui manque la parole et les claires idées
    Mais son nez a du flaire et saura vous guidez
    L’homme, qui se croit instruit vit souvent dans la nuit
    La conscience qui l’éclaire dès vingt ans il la nie

    Pour se faire de l’argent il manie l’ironie
    Pour connaître l’Amour l’intelligence lui nuit
    A manier l’ironie il vit seul et s’ennuie
    Et pour tromper l’ennui il trompe ses amis

    Il bute sur les mots heurte les sentiments
    Devient aveugle et sourd aux choses de la vie
    Avec autorité il mêle le vrai au faux

    Ignorant ce qu’il est, dit aux autres leur défaut
    Et parlant sans savoir ne sachant plus qu’il ment
    Il confond la parole avec les aboiements

    Alain

  43. J’ai vu aussi! les jumeaux, chers amis!Je n’ai jamais compris pourquoi on habillait ses petits êtres pareils et c’est répandu dans beaucoup de familles, d’où ça vient ça?
    Monique tu n’ennuies jamais! J’adore te lire.
    Quelle joie que de porter trois enfants neuf mois, une fille et deux garçons et d’enterrer ses deux garçons et voir grandir sa fille.C’est ma petite nièce adorée et c’est aussi le courage et la joie de vivre de ma sœur.A côté de certaines épreuves, les nôtres paraissent parfois dérisoires ou chaque être, chaque mère doit-il, elle, porter sa croix?Son croissant))?

    La vie est plus forte que toutes nos désespérances, j’y crois m^me si je me dis que j’exagère à écrire des textes très noirs parfois…bon c’est ma philo du matin, sourires à tous, je vous aime.Leïla.

  44. bonjour Leila,

    je te cite Leila, » La vie est plus forte que toutes nos désespérances,… »? J AIME TES MOTS QUE JE PARTAGE. Bises.

    Yaouh, Alain…

  45. C’est étonnant
    L’amour
    Quand on pense
    Qu’il n’y en a plus
    Voilà qu’il déboule
    En corps
    Encore et encore
    Et donne envie
    A l’être
    De se vivre son jour

  46. si c’est possible, merci à toi, Ossiane, d enlever mon point d interrogation de 11 H 01, merci d’avance!
    quoique?!
    sisi, si tu peux enlever….

    mais j’ajoute ceci néammoins, parfois les désespérances de la vie sont si fortes, plus fortes que la goutte de vie…Alors faut naviguer et naviguer pour serrer la force de vie, dans des milliards de gouttes à saisir…et parfois un microninstant vaut des milliards de gouttes…
    LA VIE ET SON ETONNANT D’ETRE!

    merci d’avance de l enlever ce ?

  47. N’être que des petits traits noirs sur une plage blanche,
    Quelques petits mots épars sur une grande page
    Et l’Océan tout autour qui dort et se prélasse
    Quand la plume se trempe dans l’encre bleue de l’eau.

    N’être qu’un maillon de vie au milieu des grains de sable,
    Quelques petits points qui racontent une très longue histoire
    Et la lumière pâle du jour qui glisse sur les eaux
    Quand les mots s’écrivent sur la ligne vierge des vagues.

    N’être que le fruit de la mer quand la marée descend,
    Les pensées qui surgissent au petit matin d’un jour,
    La manne de l’océan, les fruits sortis du sable,
    Quand une main dessine sur le miroir du temps.

    N’être à la surface de l’eau que le reflet de soi,
    Une page déchirée sous les embruns de la mer,
    La pêche aux coquillages qu’une bulle démasque
    Quand un mot vient frapper les contreforts du cœur.

  48. ῥη̃μα

    Au début serait le verbe
    L’immense

    L’imprécis

    Où se noie les désirs
    Flammes frêles
    Scintillent

    Sentiment vague d’une eau vive

    L’enfant

    Voyance intuitive des rivages parfaits
    Lisières estompées

    Se voir deux seul à seule
    Marcher le pied dans l’ombre
    Où le sort se dessine

    De bistres et de cendres

    S’approcher
    Côte à côte
    Au point de s’ignorer

    Effusion de l’azur
    Douceur abandonnée

    Image conjuguée à nos mots étonnants

  49. Un petit signe au vol car je ne suis pas très disponible en ce moment.
    Mais que cette image est encore m

  50. un petit signe tellement au vol…que les mots se sont envolés sous mon nez…
    Mais que cette image, Ossiane, est encore magnifique, et vos textes beaux, émouvants, poétiques, aériens, inspirés et profonds… ça respire toujours ici, à n’importe quel moment du jour et de la nuit !

    A très bientôt sur le pont.

  51. être, grève, guétres, trêve, paître
    de l’unicité de chacun un principe
    des rapprochements gémellaires aussi
    Unique à porter cette tunique
    seul à avoir exactement ces souvenirs
    de la mémoire en guise d’histoire
    de ce parcours toujours en cours

  52. Je te croise
    Il te croise
    Chassé croisé
    Comment se reconnaitre?
    Comment s’aborder?

    Pourquoi penser aux passantes?

    « Je veux dédier ce poème à toutes les femmes qu’on aime
    Pendant quelques instants secrets, à celles qu’on connait à peine,
    Qu’un destin différent entraine et qu’on ne retrouve jamais.

    A celle qu’on voit apparaitre une seconde à sa fenêtre,
    Et qui, preste, s’évanouit, mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette qu’on en demeure épanoui. »

    G. Brassens

  53. Petits signes noirs sur l’immensité bleue
    d’ une écriture , qui raconte la vie
    que seuls » les aimants » comprennent
    Raoul Duffy parsemait ses paysages de silhouettes identiques

  54. la mer a fui
    Le vague à l’âme
    de nos « bleus gris »

    vieux coquillage
    le cœur résonne d’amours enfouis
    la plage du temps
    l’estran de la mémoire
    n’est que sable mouillé
    sous une lumière brisée

    la mer a fui
    le vague à l’âme
    de nos « bleus gris »

    on va nus pieds
    sous un ciel de nuages nacrés
    vers un horizon naufragé
    un cri de mouette
    déchire le silence du jour
    l’élan d’antan glisse et s’enlise

    la mer a fui
    le vague à l’âme
    de nos « bleus gris »

    un vent furtif emporte
    les rêves cerfs-volants
    dont l’enfant a lâché la ficelle
    la vif désir s’affole et se hâte
    car la marée qui vient
    effacera à jamais la trace de nos pas

    la mer a fui
    le vague à l’âme
    de nos « bleus gris »

    tout recommencera
    quand la mer reviendra
    danser et chanter
    sous la lune

  55. Incarner son être dans les bleus de la vie
    et sortir son carnet pour les rendez vous aussi
    griser les zones floues en guise de remplissage
    rendez vous compte que ce qui définit
    c’est l’interaction qui révéle et interpelle
    comment se définir sans référent
    longtemps les hommes ont cherché
    dans la lignée la source de tout
    fils ou fille de, jusque dans leur nom
    innéité qui fait fi des acquis
    pesant fardeau qui oubli
    ce chemin ou péniblement
    chacun pousse sa pierre
    et ne met pas toujours ses pas
    dans celui d’un autre
    chercher sa voie
    une et unique
    jusqu’au bout de la plage
    écrire sa page
    avant de la tourner
    et avant que de l’emprunter
    laisser son empreinte
    à sa manière, son style
    marquer d’une façon ou d’une autre
    inimitable là où l’on table
    dans ce festin de la vie
    pas de devis mais des factures
    entre fracture et rature
    la raclure et les scories
    l’atonie et le silence
    mon coeur balance
    et toujours ces sursauts
    cette vie pregnante
    qui jaillit et enfante
    qui irradie et associe
    entre flamme éclairante
    et foyer brûlant de passion
    être nourri et nourrissant
    ni exemple ni repoussoir
    exemplaire unique
    pas de fac similé
    pas de vie simulée
    tout à vivre et explorer
    rien à jeter… au fond
    juste désirer
    que cela ne se termine pas trop tôt

  56. être…sans trop d’entrave…dans son plein accomplissement…et remplir …sinon une mission…du moins une vie…d’expérience

    « Liberté que me dis tu donc sur moi ? »

    Ah oui liberté c’est bien ça vous êtes comme une croyance qui me fait penser
    que le champs de mes pensée s’ouvre tout grand à la réalisation et que le film qui tourne dans ma tête n’a plus qu’à s’étendre sous nos yeux pour prendre forme et prendre vie mais vraiment entre illusion et chimère n’êtes vous pas cette pythie impitoyable qui me ramène malgré tout à cette juste mesure que donne le temps et l’espace, qui rompt avec la notion d’épanouissement sans bornes mais qui nous fait comprendre que seul l’effort ménage des belles surprises quand au bout d’un chemin improbable on comprend la logique de tout ce qui vient d’être accompli et que le sens se révèle oh pas complètement mais suffisamment pour qu’on se dise alors que ça valait le coup.

    Je désire intensément vivre des aventures comme ce nouveau Sinbad des mers du sud qui cingle avec ces cingalais depuis son palais de rêverie vers les rives ardues des nouvelles contrées et que la confrontation loin de l’effrayer le dope dans ses espoirs de richesses et de savoirs car seule la connaissance et la possibilité d’en approcher sont propices à décupler les forces.

    Je désire approcher des limites permises ou que je m’autorise pour enfin comprendre par la transgression que la transe n’est pas agression mais libération et que dans la dimension chamanique de ce retour aux valeurs ancestrales dans cette communion avec la nature et d’abord avec Gaia qui étend son empreinte invisible ce sont des milliards d’existence qui se surimpose dans l’espace et le temps en un continuum décalé.

    Je ne peux me libérer totalement de mes chaînes mais au moins puis je par la pensée et ce comme le prisonnier entre quatre murs m’évader vers des territoires inconnus qui pourront par la confrontation me révéler à nouveau des façons d’aborder le monde dans son infinie complexité ramifiée et superposée, cherchant ces lignes invisibles qui tissent des réseaux signifiants.

    Je voudrai tant abolir la pesanteur et ces lourdeurs d’estomac qui me font sentir la gravité du monde en même temps que ces côtés nauséeux et si ce n’est dans l’espace du moins modifier ma perception spatiale via ce système vestibulaire qui dans l’antichambre de la conscience édifie des plans cotés.

    Je voudrai tant que rêves et fantasmes à défaut de tous se matérialiser puissent de manière embryonnaire du moins dénouer les affres de l’angoisse tenaillant mes entrailles pour que cette énergie s’écoule pleinement dans mon corps.

    Pour convoquer au tribunal des idées folles, perdues ou recomposées les éléments ontologiques, les périodes de doute ou encore la seule conviction qui vaille ; celle de choisir d’avancer sur le chemin en interrogeant non seulement les impressions de parcours, les paysages rencontrés mais aussi en humant des senteurs délicates qui parle de dépaysement, d’exotisme et de rencontre des cultures ; quand sacrifiant au besoin impérieux qui vous fait perdre l’empire sur vous même mais en même temps laisse se répandre en longs fleuves d’espoirs les racines d’ailleurs, ces ailleurs qui consistent à substituer non pour tuer mais pour embellir, ou mettre à distance une vérité cruelle, un présent pesant, une existence ordinaire et qui de ce fait n’est jamais assez pimentée par les surprises de l’aventure, les plaisirs du voyage et la découverte comme seule raison d’être.

  57. Gare du Nord

    l’éloignement rend l’être cher plus attirant
    la raison se défend, mais ne sait pas quoi dire
    sentant les larmes naître l’homme s’efforce à sourire
    Mais le cœur est sensible autant qu’un instrument

    Il pleure et vibre aux moindres sentiments
    Ils s’approchent de la vitre et quand le train démarre
    Ils se disent au revoir dans un dernier regard
    Au moment du départ les hommes idéalisent

    au bout du quai il y a toujours une rose qui flambe
    et les signes échangés des porteurs de valise
    La gare est ce milieu où l’homme cet orgueilleux

    Peut montrer ces faiblesses et cesser d’être fort .
    Et l’enfant qu’il demeure, cet être merveilleux,
    Comme un pauvre honteux chercher du réconfort

    Alain

  58. Gare de l’Est

    L’homme a faim d’aventures et toujours il a soif
    Porté par ses deux jambes puis très vite à cheval
    L’homme s’est vite comporté en vaillant caporal
    Les gares ont remplacé les arcs de triomphe

    Les monuments de pierres où figurent les noms propres
    Des vaillants combattants victimes de ces succès
    Ont été remplacées par les portes d’accès
    A des voies ferroviaires qui parcourent l’Europe

    Les voies qui emmenaient sur les champs de bataille
    accueillent les touristes comme les immigrants
    qui à la voie des airs ont préféré le rail

    plus de vaillants discours plus de clairon qui sonne
    Sous les vastes portiques le plus souvent résonne
    Les cris de ceux qui s’aiment fêtant leur retrouvailles

    Alain

  59. Des silhouettes se balladent
    Sur fond d’un bleu de mer
    Le ciel les accompagne
    En seul de seul
    Ensemble
    Être son for intérieur
    Sa belle pudeur en soi
    Grain de sable marche sa plage
    Et s’envole l’esprit
    Qui rêve son coquillage
    Tout doux creux chuchotis

  60. Clin d’oeil à Thierry

    « L’homme nait libre, et partout il est dans les fers » Rousseau
    Ainsi d’après Rousseau si l’homme nait libre il n’est pas pour autant libre
    ____

    J’ai vu la liberté devant ma porte
    Je l’ai prise discrètement par la main
    Nous avons marché sur les chemins
    Avant que la vie nous emporte

    Nous avons longuement dialogué
    Apparemment sans contraintes
    Nous avons été très vite rattrapés
    Séparés, dissuadés renvoyés à nos craintes

    Serge Reggiani a chanté la liberté
    Comme étant une perle rare
    Je crois en cette cruelle vérité
    Pas facile de larguer les amarres.

    ____

    Comme il est lourd de sens ce mot Liberté comme il est doux à entendre pourtant.

  61. « Why are you so scared and creeping
    around,
    taking photographs all over town, pictures in the dark that live in the light, the world is my playground too and I’ll do what I like.

    Why are you so scared of a falling apart,
    intimidating me for falling apart,
    stay on your knees with your cross and don’t tell me you know so,
    the world is my playground too and I refuse to follow.

    Fly with me, falling throught the night,
    fly with me, falling out of sight,
    find me, hold me…
    In your arms, ‘cos I’m scared of their controlling crowds keep me calm,
    ‘cos I’m scared of their controlling crowds here they come.

    Why are we so obscure and creeping around, hiding from mirrors and screens all over town,
    objects disturbing blinding taking the peace in me,
    the world is my kingdom too and I’ll feel what I like in me.
    Killing my heart, I can’t face, I can’t face no more, (X8)
    the world is my playground too I can’t feel anymore.

    Fly with me, falling throught the night,
    fly with me, falling out of sight,
    find me, hold me…
    In your arms, ‘cos I’m scared of their controlling crowds keep me calm, ‘cos I’m scared of their controlling crowds here they come.

    Why are we so cold and breaking apart, caught up in this storm just breaking apart,
    pictures and colours i loved but don’t see anymore,
    the world is my playground too I don’t feel anymore,
    why are you so adored (échos)
    ‘cos i’m scared of their controlling crowds here they come. (X4) »
    Archive Controlling crowds

    http://www.youtube.com/watch?v=bhMz7x1ZaGM

  62. à ma femme

    être la question nous submerge parfois
    mais ce n’est pas la question fondamentale
    car notre être est toujours en mouvement
    et c’est pour cela qu’il est si difficile de l’appréhender;
    aujourd’hui je suis autre qu’hier
    et demain encore je serais tout autre
    même s’il existe une structure intene àm on être
    elle n’empêche pas le mouvement;
    car seul le mort est sans mouvement;
    mais être c’est réduire le monde à soi
    alors que partager la vie avec un être différent
    est surement est appréhender le monde
    dans toute sa compléxité.
    c’est surtout vrai quand cela s’inscrit dans la durée;
    car il faut s’oublier pour comprendre l’autre;
    et dépasser son propre être;
    pleurer sur soi parait pathétique
    pleurer sur les autres ressemble à de la compassion
    s’aimer c’est être égocentrique
    aimer l’autre est une marque d’amour ;
    rire de son propre humour sur les autres est un preuve de suffisance, de mépris
    rire de l’humour des autres sur soi
    c’est une preuve d’humilté, autodérision;
    traverser la vie avec un autre être
    je ne connais pas de défi plus difficile;

  63. Souviens-toi un jour à la gare
    Nous nous sommes retrouvés
    Après des années d’absence
    L’émotion tu t’en souviens ?
    Tu m’as dit :  » tu n’as pas changé
    Seul ton regard est devenu triste »
    Depuis, lorsque j’y repense
    Je voudrais retrouver
    Les yeux de celle que j’étais
    Mais je ne serai jamais plus
    Celle que j’étais, car c’était hier
    Chaque jour nous façonne
    Et fait de nous ce que nous sommes
    Je ne serai jamais plus comme avant
    Je suis celle d’aujourd’hui
    Et je ne sais, qui je serai demain.
    ____

    Je viens de lire ton texte Marc et il rejoint le texte que j’écrivais dans le même temps, je suis toujours étonnée de ce genre de chose, mon texte en réalité m’est venu des deux textes d’Alain gare du Nord et gare de l’Est qui ont fait ressurgir un souvenir.

  64. Vous avez dit être?

    Si un jour tu te sens inutile et déprimé,souviens-toi : un jour tu étais le spermatozoïde le plus rapide de tous. (Coluche)

  65. En parlant de gare, il y a quelques années j’avais écrit ceci, entre le nord et le sud.

    Voyage en train
    Le paysage défile, je ne vois presque rien
    Dans ce vert de nuances, de collines en prairies
    Mes yeux clos, l’esprit pense, le corps est endormi.

    Voilà, je me souviens, de chaque pâture ou haie
    Qui passe derrière la vitre quand je vais et je viens
    Un départ, un retour, je ne sais où je vais
    Mais je viens d’une gare où des trains à l’arrêt
    De wagon en wagon attendent qu’emplissent les quais
    De voyageurs pressés, de jeunesse décoiffée
    De vieillesse grisonnante, d’âge mûr et de secrets
    Que chacun a tassé au milieu des bagages.

    Alors, le train secoue ses énormes roues coincées
    De s’être trop endormies, elles s’en vont caresser
    De roulis en roulis, les rails chantant l’acier
    Le bruit de ces voyages, vers nulle part et ailleurs
    Au dessus de chaque pont, au noir des longs tunnels.

    Le bruit m’est familier, entre la pierre et l’acier
    Il berce nos solitudes, apaise l’esprit blessé
    Assis à paresser, derrière un paravent
    De petites mailles grises qui ombrent le chagrin
    Que l’éclat du soleil, aurait laisser passer.

    Ces inconnus sans expression, là, devant nous
    Perdus dans une lecture, une revue, un roman
    Qui d’entre eux se languit? qui aime à la folie?
    Qui de bleu a muré le coeur d’une jeune fille?
    Ils semblent si paisibles, si doux, ces étrangers
    C’est le train qui les place, sur ce haut piédestal.

    De ces instants longs, éphémères
    Dans les regards océan,
    Couleur prairie ou brun d’automne
    Enervés, harassés
    Sur les mots creux, les mots subtils
    On imagine, leurs câlins, leurs mots doux
    Leurs chagrins, leurs maux saoûls.
    Leur humanité, leur ordinaire.

    Chacun transporte dans son voyage
    Ses silences et ses bavardages
    Ses sourires, ses questionnements
    Le regard à la fête et l’oreille agacée
    Par l’enfant qui s’entête
    A hurler froissé.

    De cette scène de voyage
    J’en tire une morale
    Oisivement vous regardez et pensez à eux vaguement
    Tous ces gens ont dans leur domaine
    Des tas de joies et même des peines
    Que l’on devine confusément
    Ce sont des gens ordinaires.

    Le train entre en gare, après trois arrêts entre le Nord et le Sud
    Sur la moquette devant la porte du wagon ronronnant
    Commence à s’animer les gens pressés de rejoindre le quai
    Le train n’est plus fou.Il ralentit vers la lumière.
    Destination… la gare.
    Terminus.


  66. « Qu’il soit le plus rapide de tous, un spermatozoïde a quand même besoin d’un ovule qui lui dise « oui »  »

    (c’est de moi)

  67. Je suis gaie ce soir, la soirée délicieuse, et un canal de Brest à Nantes si joli ce midi,

    alors je suis publickE gaiE,
    et je me pouffe de me pouffer,

    merci Bourrache.

    et je me repouffe, Bourrache!

    pas grave….. j’aime mes délires tendres…

  68. Riri le petit canard : plan de montage.
    Recopier les éléments ci-dessus, séparer les par des espaces, vous verrez apparaitre sous vos yeux esbaudis une magnifique reproduction de Riri le petit canard.

  69. Jolies petites fleurs
    Pétales d’êtres
    Fille ou garçon
    Parfois les deux
    Mon ventre gargouille
    De vous nager
    Si bel présent
    La vie en être
    Premier vos cris
    Puis les sourires
    Suivis d’un pas
    Vers un autre pas
    Le temps des vies
    Comme c’est bon
    La vie à naître
    Et l’aieul né
    En nouveau né
    Un vie ça passe
    En gloupsdeouf
    Aves des mmmmmmhhh
    Qui gardent en vie
    De bel désir
    Remue le ventre
    C’est bon la vie

    déposé chez Véronique dans
    http://voirouregarder.typepad.com/

  70. .

    Bonsoir au pas de course, peux pas faire autrement…

    Une grande note que vous avez tous merveilleusement illustrée avec vos poèmes. Grand merci pour ces partages d’émotion et de beauté!

    Bienvenue et merci à Ponsly, luis-damian, AJ, GL ou AG. N’hésitez pas à vous joindre à nous !

    Ossiane
    .


  71. Avoir et être

    (Y. Duteil)

    Loin des vieux livres de grammaire
    Écoutez comment un beau soir
    Ma mère m’enseigna les mystères
    Du verbe être et du verbe avoir…

    Parmi mes meilleurs auxiliaires
    Il est deux verbes originaux
    Avoir et Être étaient deux frères
    Que j’ai connus dès le berceau

    Bien qu’opposés de caractères
    On pouvait les croire jumeaux
    Tant leur histoire est singulière
    Mais ces deux frères étaient rivaux

    Ce qu’Avoir aurait voulu être
    Être voulait toujours l’avoir
    À ne vouloir ni dieu ni maître
    Le verbe Être s’est fait avoir

    Son frère Avoir était en banque
    Et faisait un grand numéro
    Alors qu’Être, toujours en manque
    Souffrait beaucoup dans son ego

    Alors qu’Être toujours en manque
    Souffrait beaucoup dans son ego

    Pendant qu’Être apprenait à lire
    Et faisait ses humanités
    De son côté sans rien lui dire
    Avoir apprenait à compter

    Et il amassait des fortunes
    En avoirs, en liquidités
    Pendant qu’Être, un peu dans la lune
    S’était laissé déposséder

    Avoir était ostentatoire
    Dès qu’il se montrait généreux
    Être en revanche, et c’est notoire
    Est bien souvent présomptueux

    Avoir voyage en classe Affaires
    Il met tous ses titres à l’abri
    Alors qu’Être est plus débonnaire
    Il ne gardera rien pour lui

    Alors qu’Être est plus débonnaire
    Il ne gardera rien pour lui

    Sa richesse est tout intérieure
    Ce sont les choses de l’esprit
    Le verbe Être est tout en pudeur
    Et sa noblesse est à ce prix…

    Un jour à force de chimères
    Pour parvenir à un accord
    Entre verbes ça peut se faire
    Ils conjuguèrent leurs efforts

    Et pour ne pas perdre la face
    Au milieu des mots rassemblés
    Ils se sont répartis les tâches
    Pour enfin se réconcilier

    Le verbe Avoir a besoin d’Être
    Parce qu’être c’est exister
    Le verbe Être a besoin d’avoirs
    Pour enrichir ses bons côtés

    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été

    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été.

    http://www.youtube.com/watch?v=Y6R3R9ELPkw&hl=fr

    Bonne fin de dimanche à tous.
    (assez tristounet du côté de chez moi…).

  72. bises, bises, Bourrache, je t’embrasse,
    je me pars dans une heure vers le bord de côte,
    une expo de jolies toiles d’ETRES à saisir en objectif,
    et le départ de voiliers en croisat en double…
    Je dirai…

  73. Un mât planté
    Et toutes les directions de vie
    Mais voilà que le vent
    La girouette la vie
    Et une claque
    Et une bise
    Le tant de temps tourne le mât
    Qui un jour bel s’immobilise
    Il la serre sa belle direction
    Du plus profond de son être
    D’avoir tenu et survécu
    Pour se vivre encore un peu de plus

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