Nuit

Isola Comancina sur le lac de Côme

Reflets d'Etoile, quelques Notes de Piano, Elle Danse sur l'Eau.

Reflets d'Etoile, quelques Notes de Piano, Elle Danse sur l'Eau.

* Lecture du Haïku Calligramme: bas, centre, haut.

Reflets d’Etoile,
Quelques Notes de Piano,
Elle Danse sur l’Eau.

* Vue de nuit sur Isola Comacina, la seule île du lac de Côme.

63 réflexions sur « Nuit »

  1. La nuit

    C’est la nuit qu’elle écrit
    La nuit parce que,
    le soleil soudain étouffé,
    les artifices explosent
    comme les rêves qu’on fabrique
    sous des jeux de lumières
    qui déforment le noir.
    Ses mots allument alors
    les fiches noires
    des réalités noyées
    sous le flot de ses larmes
    à comprendre les pourquois.
    Et c’est comme des étoiles filantes
    qui lui diraient que tout est encore possible
    puisque la nuit sait chanter
    pour faire danser des songes
    à la seule volonté des besoins pour survivre.

    La nuit est inéluctable à la vie
    mais l’homme a su comprendre et inventer les lumières…
    Alors la nuit elle écrit
    parce qu’elle croit en l’humain
    et qu’elle est certaine
    qu’il saura trouver aussi
    l’encre lumineuse
    qui se verra sous l’astre du jour.

    Ainsi elle pourra danser au soleil
    sur le clavier en couleur d’un piano
    où seules des larmes de joie
    sont musiciennes.

    Elle écrit la nuit
    pour que ses mots
    deviennent des ailes d’eau
    où la vie coule en lumière
    jusqu’à faire fleurir
    ses rêves
    dans le réel…

    Catherine

  2. Papillons de nuit.

    Jolies photos,
    en noir et couleurs
    et de mouvements, le battement des ailes des papillons.

    Bonne nuit,
    des rêves en couleurs,

    A bientôt,

    Amitiés,

    Francis

  3. Vous marchez plus vite que moi.
    Je vais suivre le conseil d’Ossiane.
    Mon commentaire sur Embarquement, je vais le mettre aussi sur Nuit.
    Je voulais que vous lisiez le commentaire pour savoir le pourquoi je ne suis pas venue au rendez-vous.
    Petit à petit, je vais répondre aux commentaires des amis du Blog, je promets.

    Ossiane,
    Hier, vendredi, au petit matin, nous sommes allés rendre une visite à mon neveu, Frère Bernardo. Il est moine et il habite loin de chez nous. C’est à la même ville, mais le monastère est à la région sud de la ville et nous habitons la région leste.
    Deux heures de chemin, en voiture, et nous arrivons au Monastère.
    Là, nous sommes déjà à la Mata Atlântica, près des montagnes; il y a des arbres, des fleurs, des bêtes, des oiseaux. Il y a un lac natural ou nagent les canards, les grands et les petits. C’est très joli.
    Y a une atmosphère de paix, de joie, de silence, ne casse que pour le “chant” de la cloche, qui nous éveille, nous invite à prier, à manger, à étudier, á tout.
    Mon neveu, est le prieur du monastère et souvent, nous y allons, pour lui rendre une visite et aussi à sa mère, ma belle-soeur. Ces visites nous font très bien.
    Mon neveu a fondé l’Ordre que est nomée “Servos da Esperança” (Serfs de l’Espoir), et que déjà se déplie pour tout le Brésil.
    Ils travaillent pour aider les “plus pauvres, les sans espoir”, les dépendents de la drogue et de l’alcool.
    Le Monastère a un site http://www.mosteirodaesperanca.com.br ; vous pouvez rendre une visite au site et parler avec mon neveu Frère Bernardo. Il parle français aussi.
    Aujourd’hui, Samedi, nous sommes juste revenus à chez nous et je suis allée lire ton blog.
    Moi, je venait déjà heureuse avec mon panier plein de paix, de serenité, beaux cadeaux cueillis au Monastère et, voilà, tout d’un coup, en lisant l’Oeil Ouvert, je reçois, sur mon Coeur, un autre merveilleux cadeau, ton amitié. C’est beaucoup d’emotion.
    À mon âge il faut faire attention!
    Je te remercie la note sur la tête de ton blog et tu peux croire que je suis fière de mériter ton amitié et de lire tous les beaux mots dictés pour elle.
    Je suis très émue, aujourd’hui.
    J’apprends beaucoup avec toi et aussi avec les amis du Blog. Je remercie à tous.
    Pardonnez-moi les fautes, je suis très émue.
    Bises pleins d’amour, de São Paulo (25ºC!), vers la France.

  4. Sur la note précedente –

    Embarquement

    Si je m’embarque
    Je vais laisser une marque
    Sur les eaux du monde.

  5. C’est une  » nuit  » provisoire que je m ‘impose ayant supprimé mon blog,le temps que des « chiens » finissent d’aboyer et que la caravane poursuive sa route.Belle série de photos,mais à cela Ossiane est habituée .:-)

  6. sur la note précedente – embarquement
    Pierre b et Ossiane
    Voyez la suite de l’histoire sur Embarquement.
    J’ai monté à bord et j’ai voyagé jusqu’à Pluton. Nous avons beaucoup bavardé et je lui ai demandé de ses sentiments.
    Il m’a répondu que si les nouvelles sur la Terre racontent la vérité c’est très bon de se faire rétrograder.
    Au moins, il va se réjoindre auc étoiles et faire rêver les poètes du Blog.
    Il a ajouté –
    Faisons de la poèsie
    non pas de la guerre!

  7. sur la note précedente – Embarquement
    Catherine,
    merci de ton clin d’oeil.
    Je pense que, ici, à ce Blog, les frontières sont déjà cassées.
    Vous m’avez adopté. Moi, je me sens reçue au coeur, même avec … mes fautes de Français.
    J’ai détroussé ton beau poème pour continuer l’histoire de Pierre b. Tu peux lire la suite sur Embarquement.
    Viens, Catherine, allons nous embarquer vers les étoiles, elles nous parlerons sur ses secrets.
    Bises du Brésil.

  8. calmes lumières
    fouetteées par la vitesse
    en vint l’abstraction
    à fréquenter ton blog m’est venue l’habitude d’envisager le monde en haiku – plus vite pour une vie tendant vers l’immobilit&

  9. Reflets fugaces
    A la surface
    Miroir d’un ciel
    Artificiel
    Par la lumière
    Des réverbères
    Fuir la noirceur
    Des profondeurs…

  10. Dans un vague à l’âme sous une nuit blanche la touche en forme dièse effleure le piano sur la note noire en prose parfum de douce mélodie.

    Je t’embrasse

  11. Ile paquebot, chaque lumière allumée et éteinte raconte un instant de vie et pourtant, j’ attends que toutes s’ éteignent…
    J’ attends ce reflet tremblottant d’ étoiles…
    C’ est mon rendez-vous discret avec les défunts…
    Un échange délicat loin de l’ agitation…
    Et nous nous sourions, complices et blagueurs car j’ ai appris d’ eux qu’ ils aiment rire et nous savoir légers…

  12. méduse et merveilleux
    ondule et lumineux
    miroir
    reflet
    peinture

    au loin comme un phare
    diffuse est la lumière
    orange, jaune, blafard

    à la surface de l’eau
    vagues, gommes et rondeau
    la nuit s’est dessinée

    le trait des profondeurs
    tamisées vert douceur
    sommeil à fleur de peau

    enduits d’encre de Chine
    nos rêves qui s’abîment
    à deux au ras de l’eau

    les étoiles craie blanche
    enluminent tes hanches
    nus sur ce radeau

    et nos corps qui s’échinent
    estompent l’esquisse sanguine
    des courbes de ton dos

    et nos coeurs qui s’estampent
    d’un amour sans lavis
    s’enlacent dans l’oubli

  13. >Claire :
    Bonjour Claire et bienvenue 😉 Pas besoin d’aurorisation pour ce que tu me demandes 😉
    Rêves-tu ? Difficile de te répondre 😉 Peut-être un rêve éveillé pour couper la poire en deux;-) Au plaisir de te revoir sur ces pages. Bon dimanche !

    >Catherine :
    Catherine, quelle émotion et rythme tu fais passer dans ce poème ! Il se déroule en douceur un peu comme un morceau de musique mais est en même temps assez visuel avec cette confrontation du noir et du blanc. Les lumières de la nuit éveillent en toi les lumières de l’humain. Lumières qu’il faut savoir aller chercher dans les mots cachés dans l’ombre. Puis le rêve en noir prendra vie et dansera à la lueur du soleil. Merci beaucoup pour ce grand retour poétique. Je suis heureuse de te voir de nouveau parmi nous. Je t’embrasse très fort.

    >Fran6 b :
    Un vrai réveil en pleine nuit pour toi à ce que je vois 😉 Une belle comparaison ce battement d’ailes de papillons un peu comme les paupières qui clignent. C’est sans doute la deuxième image qui te fait dire cela. J’espère que cette visite en couleurs t’aura fait retrouver le sommeil 😉 Bises.

    >Neyde :
    Tu as bien fait de suivre mon conseil. On marche forcément plus vite que toi avec ce décalage horaire.

    Merci pour ce bel haïku qui laisse les traces de notre passage d’homme sur l’eau. C’est important les traces…

    Merci également pour ton humour vis-à-vis de la confidence de la nouvelle étoile Pluton 😉 C’est une très bonne répartie de ta part. La poésie, l’amour mais pas la guerre, c’est toujours vrai. Mais ce message est bien difficile à faire passer malheureusement.

    Je remets ce que je t’ai répondu sur la note Embarquement. On fera plus simple la prochaine fois.

    Neyde:
    Je me doutais que tu surgirais au milieu de ma nuit;-) Merci de nous raconter cette visite qui t’a tant charmée et émue. Il va falloir que je sorte ma carte du Brésil maintenant que je te connais;-) J’irai voir le site de ton neveu et irai lui écrire un petit mot en français. Je ne connais pas cet ordre mais ce que ton neveu fait pour les déshérités de ce monde est très utile. Les problèmes sociaux sont-ils si aigus à Sao paulo qu’à Rio avec ses bidonvilles?
    Ton panier est plein de paix et d’amitié à ras bord maintenant;-) Ca m’a paru naturel de mettre en lumière ta démarche poétique ainsi que le temps qu’il te faut pour écrire tous ces textes en français. Pas moins de six messages sur le blog depuis cette nuit;-) Où trouves-tu donc cette énergie à écrire et presque sans fautes? Ce n’est pas tous les jours non plus que la France est à ce point aimée depuis l’étranger. Ta présence lumineuse sur le blog me touche vraiment beaucoup. Je ne suis pas la seule à le penser. Voilà, Neyde ce sont des partages et des échanges par-dessus l’Atlantique pleins d’intensité. Je t’embrasse bien fort et te remercie.

    >francis :
    Que t’arrive-t-il Francis pour en être réduit à supprimer ton blog ? Merci pour ta fidélité et courage pour en refaire un autre. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Coquille corrigée.
    Le virus se propage donc et c’est bien ainsi 😉 C’est UU et Tiago qui me l’ont passé aussi 😉 En tout cas, tu te débrouilles bien. Une nouvelle preuve aujourd’hui avec ce haïku pictural dans lequel tes mots claquent pour marquer cette opposition entre lenteur et vitesse. C’est très bien senti, tu as touché l’abstraction poétqiue également. As-tu des soucis pour te déplacer ? Je t’embrasse.

    >Daniel :
    Un joli poème sur le miroir de nos âmes. Lumières artificielles qui reflètent notre désir de sécurité. Le noir angoisse car on sombre dans l’inconnu; les couleurs rassurent davantage. Merci d’avoir évoqué la signification de ces reflets dans notre inconscient. Bon dimanche !

    >Bruno1 :
    Hello Bruno ! Un superbe poème d’un fil musical en continu autour de cette nuit qui n’en finit pas de s’éteindre. Pas de retour à la ligne. La musique coule doucement. La nuit blanche fait des clins d’œil avec la note noire. Elle s’étire indéfiniment. J’aime vraiment beaucoup; merci !

    >Kaïkan :
    Incroyable ton histoire autour de cette île paquebot car elle a des similitudes avec la réalité. Ces lumières proviennent du seul restaurant de l’île. Chaque soir, les lumières s’éteignent et des torches de feu s’allument pour évoquer d’autres défunts ainsi que l’histoire houleuse de l’île qui a même été bannie à un moment donné 😉 Tu as des dons prémonitoires, Grande Prêtresse de l’au-delà !
    Ceci étant dit, J’aime beaucoup ton île paquebot même si celle-ci est petite. Une des îles Borrhomés (Isola Bella) a la forme d’un grand navire en vue aérienne. Les jardins se sont adaptés à cette structure. Bonne fin de dimanche, Kaïkan. Je t’embrasse au milieu de tes défunts blagueurs ;-))

    >Fred de Toulouse :
    Une nouvelle fois, Fred, un grand bravo pour ce très beau poème d’amour en couleurs! Tes mots semblent couler tout seul tout comme cette musique. Tu as une façon étonnante et originale d’associer les mots. Il en résulte des images formidables qui font rêver et nous emportent dans une autre dimension. Du miroir, on passe en douceur vers une peinture diffuse qui se noie dans l’eau. Le tableau prend vie sous nos yeux et fait apparaître peu à peu des corps nus qui s’enlacent de plus en plus nettement pour devenir réalité. Un grand merci à toi. Poursuis dans cette voie car c’est très beau et émouvant. Je t’embrasse.

  14. Le lac en couleurs

    Le lac du Côme
    S’a déguisé en palette.
    Les couleurs jaillissent.

    =====

    Étoiles filantes
    Se plongent au Lac du Côme.
    Les couleurs navigent.

    ======

    Piano Magique
    Se fait entendre sur l’eau.
    Les couleurs s’arrêtent.

  15. Merci tout d’abord Neyde d’avoir accepté de jouer avec moi les bandits de grands chemins…Quant à la fin de l’histoire..sourire..elle appartient à chacun et à chacune d’entre nous…

    ……………………………………………..
    Imprévisible
    Dans la vie j’ai plongé sans connaitre le fond..
    Imprévisible et tendre
    La nuit a sculpté mes émotions…
    Imprévisible, tendre et sensuelle
    Sur ses lèvres l’empreinte des frissons…
    Imprévisible, tendre, sensuelle et énigmatique
    Le silence résonne dans mon coeur comme un abandon…

    Cette nuit, sur le champ de mars…une étoile est née…
    Elle est présente ce soir…dans un angle de mon ame..

  16. A fleur d’eau
    La brise du mois d’août
    Effleure la guinguette.
    L’air de jazz à la trompette
    S’envole sur la surface diaprée
    Des eaux du port.

  17. Ses hauts talons caressent avec entrain le sol
    Aux accords d’un piano, au son d’un quatrain.

    Sa grâce a fait disparaître mes rêves enfantins
    Comme des dominos, comme l’eau qui déborde.

    La danse est sa plus belle parure
    Je l’admire d’un regard si pur.

  18. Ossiane, petite réponse à ton commentaire sur la note Embarquement.
    Tout comme toi, je ne crois ni au destin ni à la fatalité. L’existence ne me semble pas programmée, on peut agir dessus, la modifier, la modeler à sa façon, à ses envies, ses désirs, ses ambitions, ses rêves. Bien sûr, il y a des incidences externes, des paramètres qui ne peuvent être contrôlés puisque les actions d’autrui peuvent influer sur notre vie mais il n’est jamais trop tard pour les tourner à son avantage ou les accepter. Le poids du hasard est souvent ce qui est pris pour de la fatalité. Dès qu’un incident survient, beaucoup de personnes se sentent accablées par le sort. La vue de l’autre est insurmontable, il est responsable du malheur, tout le monde est soi-disant responsable. Alors que parfois, il suffit de regarder les choses en face pour bien comprendre que nul autre que soi n’est responsable. Le hasard, la vie tout simplement, peut être dure et cruelle mais ce sont pour ainsi dire les « règles du jeu ». Personne n’y peut rien et tout un chacun doit les accepter même si certains sont effectivement plus accablés que d’autres.
    Parfois, alors que tout semble aller pour le mieux, des chutes soudaines peuvent survenir sans raison aucune, sans élément déclencheur. Alors, si à ce moment il y a une note qui s’intitule « embarquement », si elle évoque des désirs, des souvenirs, et si en plus elle suscite l’envie d’écrire quelques bribes, alors il faut se lancer !… quitte à ce que les vers soient bancales, les sonorités disgracieuses et la forme hérétique… c’est venu comme ça. D’ordinaire j’essaie de travailler un peu ce qui sort d’un jet mais là, je n’en avais plus la force après ça. C’était déjà un peu une épreuve de l’écrire alors de le relire…
    Je te souhaite une belle soirée, quoique fraîche. Bises endimanchées.

  19. La nuit déroule
    Son tapis de lumière
    Des notes coulent
    Aux reflets de verre…

    Merci Ossiane pour cette vision nocturne…
    Amitiés,

  20. >Neyde:
    Tu as écrit tant de messages aujourd’hui que tu dois avoir mal au poignet 😉 Et voilà que tu nous offres trois superbes haïkus en prime sur les couleurs;-) J’aime beaucoup le premier. Quelques petites fautes de français mais qui font aussi partie de ton charme;-) On dit « le Lac de Côme », « s’est déguisé », « plongent dans le Lac de Côme ». Bien à toi, Neyde. Je te souhaite une bonne nuit bien méritée d’ici quelques heures. Baisers vers Sao Paulo.

    >Pierre b:
    Tu as pris la nuit pour tendre compagne dans ce beau poème. Une nuit sensuelle, envoûtante, faite d’inconnu et de mystère dans laquelle tu t’es laissé glisser docilement. Naissance de cette nouvelle étoile qui bercera ton âme et ton coeur. J’aime beaucoup ton évocation nocturne avec ce vers qui commence par « imprévisible » et qui s’allonge à chaque fois que tu en découvres un peu plus sur elle. Fais de beaux rêves, Pierre. Je t’embrasse.

    >Fugitive:
    Je dirais un peu la même chose que pour Vi. Tu écris de beaux haîkus avec des associations de mots audacieuses qui fonctionnent très bien et apportent beaucoup de fantaisie et de légèreté à ton écriture. C’est bien cette notion de lumière et d’écho. Bonne nuit à toi Fugitive, je t’embrasse.

    >Guillaume:
    Tu vas bientôt rattraper Neyde en quantité de messages 🙂 Ce n’est surtout pas un reproche. Au contraire, ça indique que la poésie coule en toi.

    Joli petit poème qui fleure bon l’été et l’insouciance dans le premier. Un vent de légèreté s’envole de tes mots et de la trompette.

    Du préambule du premier poème, tu nous invites sur la piste de danse sur laquelle la magie des gestes et des pas fait éclore des sentiments méconnus jusqu’à présent. Amusantes les images que tu utilises pour traduire cet état amoureux.
    Une belle poésie mêlée d’innoncence et de sensualité. J’aime beaucoup.

    Comment fais-tu quand ce n’est pas une petite réponse ;-)) En tout cas, merci de me donner la réplique. J’adhère tout à fait à ce que tu dis. J’ai bien senti que ce que tu as écrit est arrivé très vite mais ce n’est pas bancal pour autant. Tu te sous-estimes. De temps en temps, tu as raison de te laisser à un peu d’écriture quasi automatique, de laisser filer tes émotions et souvenirs. C’est aussi fait pour ça l’écriture. Cet exercice est très physique chez toi. Je suppose donc que tu écris le poème d’un seul trait. Laisse-moi faire pour ce qui est de le relire;-) Bonne fin de soirée fraîche effectivement. La fin de l’été est là. J’espère que tu as fait de bonnes escapades. Je t’embrasse bien fort.

    >Luc:
    Bonsoir Luc. Ta visite me fait vraiment plaisir:-)) Je ne m’attendais pas à ce que tu viennes tenter tes premiers pas de poésie aussi vite;-) Ecoute, franchement, ton premier poème est pas mal du tout. J’aime bien ton idée de tapis qui déroule ses couleurs. Même chose pour les reflets comparés au verre. Je pense que tu t’y prends de la bonne façon. Laisse venir en toi les mots qui te viennent à l’esprit en t’immergeant bien dans la photo. Viendront ensuite des images, des sentiments pour exprimer poétiquement ce que tu as ressenti. Merci beaucoup de m’accorder ta confiance et n’hésite pas à revenir faire tes ballons d’essai. Sache que tu n’es pas tout seul à faire cela si ça peut te rassurer;-) Bonne nuit, je t’embrasse.

  21. « s’est déguisé » –
    Passé composé –
    Verbe Pronominal –
    auxiliaire être.
    Se plonger,
    plonger
    n’ont pas le même sens.
    Si les fautes de français font aussi partie de mon charm,
    je suis très charmante.
    merci Ossiane
    bises de São Paulo

  22. Lumière, prisonnière de l’air
    Lumière, prisonnière de l’eau
    Lumière, tu nous appelles
    Dans un dernier halo !

    ps : très belle image que « les notes de piano  » !
    bonne journée

  23. Nuit, dit-elle
    ******************************************************

    Ils sont blancs comme la neige
    Roux comme le feu
    Gris comme le ciel en automne

    Ils viennent de l’Égypte dit l’histoire
    Non, de la Lune, affirme un certain
    Howard Phillips Lovecraft

    Je les vois partout
    Ils se chamaillent, se querellent
    Ou se font des caresses

    Ils respirent, ronflent et ronronnent
    Ils dorment, roupillent et s’étirent
    Peu importe la race et la classe

    La nuit bien sûr
    Ils sont tous noirs
    Les adorables chats

  24. Ces lumières qui s’étirent ,comme pour faire durer cette nuit…
    Cette nuit de notes vaguelettes floues et tellement précises
    De moments qui s’étirent …jusqu’à s’oublier
    Tangage du balancé , du plaisir d’être
    D’être là ! Maintenant et un peu à jamais…

  25. >Neyde:
    Pour ce qui est du verbe plonger, on dit:

    – Je plonge dans l’eau, dans le sommeil ou je plonge mon regard dans le tien. C’est actif.

    – Mais on dit « Je me plonge dans la réfexion, la lecture » c’est donc pour exprimer ses pensées profondes.

    – Mais si tu dis « je plonge dans le livre », cela signifie que tu le dévores, que tu le lis d’une seule traite.

    J’espère avoir répondu à ton interrogation, charmante Neyde. Bises de France.

    >Martine:
    Dis donc Martine, tu te lances en pleine lumière dans la nuit;-) Et pouquoi pas. Elle laisse des traces sur les surfaces. Merci beaucoup pour ton joli poème et ton enthousiasme.

    >Patricio:
    Je crois déceler à travers ton poème amusant un amour et une fascination pour les chats, non? Nuit = noir = chat. Et puis de fil en aiguille, tu passes en revue leur origine, leur comportement, leurs manies. Chats de tous horizons et de toutes couleurs, je vous aime! Merci beaucoup Patricio de sortir des sentiers battus. Je t’embrasse.

    >Véronique:
    Oui, vous avez tout deviné;-) Pas trop le mal de mer;-) Bonne journée.

    >Michel (2):
    Les envahisseurs! Je sens que ça décolle, Michel;-) On est en plein film de SF. N’oublie pas ta combinaison de protection!

    >Virgile:
    Coucou Virgile;-) Contente de te retrouver! Ca faisiait longtemps que je ne t’avais vu ici! J’espère que tu vas bien dans ton île de La Réunion.
    Une belle évocation poétique centrée autour du temps, de la lumière qui dure, de la nuit qui s’étire, des notes de musique qui se perdent. Un moment inoubliable dans lequel on s’oublie et s’abandonne au plaisir d’être vivant à ce moment plein d’intensité. Merci à toi, grand poète des îles australes. Je t’embrasse.

  26. mmhh..
    comment décrire, écrire, le plaisir de retrouver
    sur cet écran de biens belles photos cosmiques
    des mots si délicats posés en entremet étoilé
    et puis la traîne des mots de vous tous
    que j’adore lire avec beaucoup de plaisir
    comme des poêmes sont beaux, si pleins d’Amour
    que j’Aime
    si sensibles, raffinés, vaporeux, romantiques
    et déjà mes écrits sont de trop

    « juste l empreinte digitale
    tapote la surface de l eau
    et derrière
    une onde de bien être
    soupoudrée d essence colorée
    le rouge monte aux joues
    la tension se fait douce
    quoique?!?
    l onde parcourt l empreinte
    directement encore
    jusque la moelle épinière
    qui carcasse ce bel de VIE »

  27. LA NUIT

    « la nuit n’est pas ce que l’on croît,
    revers du feu
    chute du jour
    et négation de la lumière,
    mais subterfuge fait pour nous ouvrir les yeux
    sur ce qui reste irrévélé, tant qu’on l’éclaire »

    Philippe Jaccottet
    Ala Lumière d’hiver

    Belle définition de ce qu’il y a de plus profond en nous
    et qui reste dans la nuit… SVEN

  28. La nuit, je ne suis pas comme lui.
    La nuit, je ne suis pas gris.
    Le chat persan
    Y avance à pas feutrés, doucement,
    Il gomme ses contrastes,
    Il joue avec le silence.
    Moi, je ne cache pas ma présence.
    J’accroche à mes yeux des lampions,
    Des chandelles à mon sourire.
    Lorsque je me pare de hublots verts
    On dirait cinq phares en délire.
    La nuit, j’ai les yeux comptent double.
    Mes lumières miroitent le paysage,
    Et lorsque je les cligne et fronce mon visage,
    Comme le brouillard, il se fait flou.
    A la tristesse venue, les yeux humides
    Se répandent comme un nuage de lait dans le thé,
    A la joie revenue, des feux d’artifice
    Pétillent en robe de soirée.

  29. >Annick:
    Bonjour Annick, j’espère que tu as passé de bonnes vacances;-) Je vois que tu es fidèle au rendez-vous;-) Merci pour tes mots affectueux et pour ce poème tapoté doucement à la surface de l’eau avec le bout du doigt. C’est de la peinture en couleurs qui fait monter le rouge aux joues et apporte une sensation de bien-être ou de « bel de VIE » comme tu dis;-) Bien à toi. Je t’embrasse.

    >SVEN:
    Heureuse de te revoir ici;-) Merci d’avoir eu l’idée de déposer ce poème qui nous « éclaire » d’une autre manière sur ce que recouvre le mot « nuit ». Eteindre la lumière et s’enfoncer dans le noir pour mieux se trouver. Il y a sans doute du vrai là-dedans. Je suis bien d’accord avec toi. Bonne fin de soirée.

    >Mrs O:
    Ton passage n’aura pas servi à grand-chose;-)

    >Guillaume:
    Cette fois, tu pars en poésie sur un tout autre registre, celui du chat tout noir aux yeux verts qui s’allument, clignent, pleurent ou pétillent de joie. Il vit tout simplement au grand jour. Trop gris et terne pour toi le chat persan;-) Amusantes les images que tu as utilisées pour décrire ce regard perçant. Lampions, hublots, phares, chandelles; je regarde la photo d’une toute autre façon maintenant;-) J’ai essayé de faire ce que tu dis et ça marche;-) Finalement ce chat noir est très humain surtout à la fin du poème où tu ajoutes une touche d’émotion avec ce nuage de lait. Te rends-tu compte que c’est ton troisième poème sur cette note? Merci beaucoup. Bises du noir.

  30. Les reflets, source inépuisable de rêverie… En rentrant de vacances, je me suis régalée de tes photos du mois d’août toutes plus belles les unes que les autres!

    Merci pour ces voyages au fil de l’eau et du vent
    amicalement

  31. Ah « le lac de Côme » justement, un des rares morceaux qui me restent du répertoire pianistique de mon enfance !!! Je peux presque le jouer… au moins les premiers arpèges (peut-être?)…

  32. >Christine:
    Contente de ta visite;-) J’espère que tu as pu profiter pleinement de ces vacances et que tu as ramené de nouveaux trésors photographiques. Les reflets ne laissent pas indifférent et font marcher l’imaginaire. Bien à toi Christine. Je t’embrasse.

    >Emma:
    Peintre et l’âme musicienne, Emma;-) Je ne connais pas ce morceau. De qui est-ce? Il semble t’avoir beaucoup marqué. Bises du lac.

  33. Bonsoir Ossiane!!!!

    et oui, troisième sur la même note, c’est louche…;-)
    qui sait, peut-être y en aura-t-il un quatrième?…

  34. Au creux de la nuit j’ai glissé des mots doux,
    Au chaud sous la couette j’ai déposé un bisou
    Sur sa peau tremblante comme un coucher de soleil
    Puis j’ai posé ma tête contre son corps frêle
    Pour me sentir encore plus près de ses rêves…

  35. >Guillaume:
    Bonsoir Guillaume ;-)) Je n’ai jamais dit que c’était louche;-) C’est intriguant. Je crois que tu aimes particulièrement cette note. Et le quatrième est venu comme il se devait;-) Je te taquine; surtout fais comme il te semble bon.

    Très beau ce petit poème d’amour. Plein de tendresse et d’émotion, fragilité d’un instant précieux à préserver. J’aime beaucoup tes images. Merci beaucoup Guillaume.

  36. Il m’a beaucoup marqué et suivie de longues années, mais je ne me rappelle pas son auteur… désolée. Quant à la musique je suis passée du côté de ceux qui la « consomment » avec bonheur, bien que cotoyant quotidiennement ceux qui la font… l’un nourrit l’autre sans aucun doute.

  37. >Feuille:
    Bonsoir, sois la bienvenue ici. Merci d’avoir pris la peine de donner ton sentiment sur cette note. Je suis assez fascinée par les « o » 😉 Sourire en retour et en musique;-)) Au plaisir de te revoir.

  38. j’aime votre poésie. c’est très belle. j’aime la peinture aussi. c’est très bon. vous avez beaucoup de talent.
    -Nicole

  39. La nuit

    N uit douce, nuit de lucioles qui porte les je t’aime
    O ù la guitare résonne comme un bâton de pluie
    E t les vagues s’enlacent en reprenant le thème
    L es amants font de même sous la lune qui luit.

    Alain

  40. La nuit

    Nuit douce constellée d’astres pâles comme du lait
    Nuit habillée d’étoiles comme un arbre de fruits
    Où coule une rivière qui s’écoule sans bruit
    Dont les astres étincelles comme les ors au palais

    Tu portes la lumière d’un soleil posthume
    Et t’habilles pour le deuil sous un sombre costume
    Orné de diamants comme la mer écume
    Nuit d’encre où une à une les étoiles s’allument

    Ô belle nuit où l’écrivain trempe sa plume
    Quand sur ton cœur de mère le soleil va descendre
    Tu t’emplis de clarté comme une urne de cendre

    Tes abeilles divines fournissent des fruits d’or
    Tes bras où l’on s’endort sont plein de pierreries
    Et ta voix féminine berce nos rêveries

    Alain

  41. Y’a pas de quoi!

    et puis si peu de monde sur le pont,
    pour ouvrir la voile,
    quand un écrit se pose,

    pourtant,
    de bien jolis textes,
    ici,
    encore,
    en ce début d’année
    *comme ils disent

    moi j’y vois pas de différence
    entre un trente et un d un décembre
    et un un d’un janvier…

    SOURIRE!

  42. La nuit

    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
    Où les chants solennels montent avec la fumée
    Où les chœurs fraternels par l’amour inspiré
    Aiment à louer l’éternel par la gloire éclairé
    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés

    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
    Où un orchestre joue par le jazz animé
    Où des êtres adorables aux lèvres carminés
    Aiment à donner le rythme de leurs doigts parfumés
    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés

    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
    Où les êtres radieux dont la bonté rayonne
    Répandent leur clarté qui tombe en essaim
    Et l’esprit saint pareil au papillon de mai
    La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés

    Alain

  43. La nuit

    La nuit est un salon éclairé par des lustres
    Les femmes en robe légère les hommes en pantalon
    un pas sur chaque temps font tourner leur talon
    La nuit est un parquet où les couples s’illustrent

    La nuit est éclairée par les constellations
    Les cavaliers se pressent dans un gracieux tournois
    Les jambes s’entrecroisent et les robes tournoient
    Les couples de danseurs font une exhibition

    La nuit est là propice aux êtres hésitants
    Sur le parquet vernis la musique intercède
    Tout au long de la nuit les valses se succèdent
    Les étoiles sont complices des amours débutants

    Alain

  44. La nuit

    La nuit sert de décor à toutes les mises en scène
    Des amis de toujours sans raison se déchirent
    Le spectacle cocasse déclenche des rires obscènes
    Comme trop souvent sur terre le malheur fait rire

    Les comédiens artistes que la foule idolâtre
    Avec des mimiques évoluent sur une scène
    Ils portent des costumes des masques de théâtre
    Entrecoupés de pauses les dialogues s’enchaînent

    Le spectacle fini on croit avoir rêver
    Les mots sortis du cœur ensoleillent la vie
    La nuit garde les étoiles qui nous ont fait rêver
    Et les enfants toujours ont les yeux plein d’envie

    Alain

  45. La nuit

    La nuit à un parfum ce parfum à un nom
    La poésie ces mots qui réfléchissent l’âme
    Des chansons qui célèbrent un visage un prénom
    Les paroles d’amour d’un homme pour une femme

    des écorces de fruits des pétales de fleurs
    Des essences de poèmes des mots simples en mélange
    Dans un flacon de vers que des rimes enrichissent
    Composent cette musique qu’interprètent les anges

    Alain

  46. La nuit

    La nuit est une ruche bourdonnante d’abeilles
    Qui produisent toutes ensembles abondance de miel
    Pour que jour après jour chaque enfant au réveil
    Trouve sa tranche de pain tartinée de soleil

    Alain

  47. Dans le joli petit monde d’Hubert Reeves :
    « EST-IL VRAI QUE SI LES ABEILLES DISPARAISSENT, L’HUMANITE EST EN DANGER ? »

    Les NOUVELLES sont en effet très inquiétantes un peu partout dans le monde. Nous constatons que les populations d’abeilles diminuent très rapidement. Les raisons de cette diminution sont encore mal connues. Il y a assurément plusieurs facteurs et bien sur encore une fois, l’humanité est totalement impliquée.
    Il y a tout d’abord les pesticides dont on asperge les champs. Les insectes qui butinent des fleurs sont éliminés.
    La pollution des écosystèmes, l’urbanisation, le fait que l’on supprime de plus en plus d’espaces naturels, cette fragmentation du territoire entraîne une diminution des surfaces où l’on peut trouver des fleurs.
    Il y a probablement d’autres facteurs que l’on ne connaît pas encore très bien avec par exemple le rôle des espèces invasives, comme le bourdon qui représentent un danger pour les populations d’abeilles.
    Alors pourquoi faut-il se soucier de la diminution du nombre d’abeilles ?
    Les abeilles font du miel, certes mais nous n’avons pas besoin de miel pour vivre ! Les abeilles et les insectes se sont vu attribuer un autre rôle dans la nature : celui des pollinisateurs, c’est-à-dire qu’ils transportent la semence mâle des fleurs vers la semence femelle et permettent ainsi l’apparition de fruits. Or il se trouve que les arbres fruitiers et la végétation des végétaux sont une fraction importante de la nourriture des êtres humains et l’on s’aperçoit que dans certains cas, les arbres fruitiers ne produisent plus, car il n’y a pas suffisamment d’abeilles.
    Voici donc un autre exemple de réaction en chaîne.
    On élimine une espèce, résultat : des conséquences sur tout un système influencé par l’espèce. »

  48. La nuit

    C’est une barre d’immeubles ajourée de fenêtres
    tel un vieux colombier emplis d’oiseaux jaseurs
    Qui se nourrissent des graines picorées dans les champs
    ou des miettes de repas qui tombent des assiettes
    Tous ces oiseaux du ciel s’expriment par des chants
    Les pigeons de toutes races à la gorge bleutée
    Les espèces rares multicolore les gris ramiers
    Et les blanches colombes semblables au paraclet
    S’y rassemblent le soir pour y passer la nuit

    Alain
    les filles la vie est belle !

  49. La nuit

    La nuit est un verger plein de fruits défendus
    Plein d’airelles et de mûres par la ronce défendues
    De grappes de raisins sur les ceps tordus
    Pommes poires abricots aux branches suspendus
    La nuit est un verger plein de fruits défendus

    La nuit est un verger où les arbres s’alignent
    Où les fruits s’arrondissent et mûrissent au soleil
    Des fruits ronds et dorés qui plaisent aux enfants
    Aux joues rouges rebondies qui pendent aux oreilles
    Et dont la peau se fend sous les piqûres s’insectes

    La nuit est un verger que visitent les abeilles
    Aux fruits doux au toucher à la pêche pareils
    Des fruits qui fondent en bouche à nul autre pareil
    Couleur de satin rose et autres fruits vermeils
    La nuit est un verger que visitent les abeilles

    Alain

  50. La nuit

    C’est le grand magasin où l’on aime faire les courses
    Au rayon des planètes où jardinent les poètes
    On y vend l’air du temps un peu de la grande ourse
    Dans la nuit sidérale favorable aux écrits
    Des astres en mouvement la belle horlogerie
    Donnent naissance aux poèmes qui charment les esprits
    Ce sont des perles rares des parfums de grands prix
    Des êtres passionnés y dépensent leur fortune
    La vendeuse à la boucle d’oreille c’est la lune

    Alain

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