Embarquement

Barque de pêche

Un Dernier Billet pour la Nuit des Etoiles, Tout le Monde à Bord!

Un Dernier Billet pour la Nuit des Etoiles, Tout le Monde à Bord!

* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.

Un Dernier Billet,
Pour la Nuit des Etoiles
Tout le Monde à Bord !

* Un petit clin d’oeil amical à Neyde, une brésilienne de Sao Paulo aux multiples talents. Elle a rejoint L’Oeil Ouvert cet été et vient y écrire de la belle poésie en français car elle aime la France, sa langue et sa culture. Elle parle très bien l’anglais et l’italien et sait également recevoir les confidences des étoiles ce qui n’est pas donné à tout le monde. Neyde illumine cet espace de ses mots, de sa bonne humeur et de sa gentillesse.
Toute mon amitié vers toi. Merci de bien vouloir rester avec nous.

34 réflexions sur « Embarquement »

  1. Les savants ont décidé hier de ramener à 8 le nombre de planètes solaires..Pluton n’est plus « qu’un » astre…

    Décision dérisoire
    Pouvoir illusoire
    Quitter ce monde de terre
    Rejoindre les étoiles et la lumière

  2. Deux images gorgées d’ humour ce jour!
    Il me tarde de voir cette barque enfin libérée de ses amarres…
    Et j’ imagine une pièce de théâtre dont les canards seraient les acteurs…
    Je plonge dans ton illustration et y devine même un être sous-marin qui applaudit…
    Les étoiles au ciel et sous eaux…
    Le rideau se lève, la vague se déroule, la barque s’ éloigne…
    Que le spectacle commence…

  3. A l’heure douce
    me pare de bleu
    de flots à plumes

    Chère Ossiane, peux-tu me glisser stp, ton adresse sur ma boite, ai petite chose à t’envoyer et te faire partager..Joli vendredi à toi.

  4. Le soir
    À la nuit tombée
    Une petite étoile
    Illuminera plus
    Que toutes les autres
    Dans un ciel magique
    Et qui viendra
    Tous les soirs
    Illuminer
    Les beaux chemins
    Pleins de rêveries
    Et de poésies:
    Ce sera un beau voyage
    Aux pays des rêves
    En attendant ton retour…

  5. Embarquement

    Un peu de brume s’étend au loin
    s’étire comme un rêve sur le matin
    une fenêtre ouverte sur l’horizon
    pour que s’échappent de nos mains
    les oiseaux bleus de nos rêves endormis
    vers l’absolu, la lumière, l’infini…

    bonjour à Pierre b. SVEN

  6. C’est bien là un délire d’humains
    Qu’d’imaginer qu’on ait besoin
    Pour s’envoyer dans les étoiles
    D’bateaux à rames ou même à voiles
    Besoin de rien pour barboter
    Dans la lumière, dans la lumière
    Besoin de rien pour barboter
    Dans la lumière d’éternité.

  7. Fonts baptismaux
    ***********************************************

    Un, deux, trois débarquements
    Vient entre mes bras
    Mon jeune canard américain

    Quatre, cinq, six forces d’interposition
    Ce n’est pas la mer à boire
    Mais où est passé Pluton ?

    Sept, huit, neuf, dix
    Dans mon panier à cerises
    Pêche miraculeuse

  8. mort à la tâche…

    ami canard nous te pleurons
    tirer une barque amarrée
    quelle drôle d’idée !?
    mort alité c’est préférable
    mais un canard, ça aime l’eau
    alors, aux étoiles nous confierons
    que toujours tu as ramé
    pour pouvoir les caresser

    coin coin coin coin coin…

  9. Sous la soyeuse lumière de la lune
    Que reste -t-il de la caravelle légère
    Toutes voiles dehors
    Tirée par quatre albatros immaculés ?
    Au douzième coup de minuit
    Quatre petits canards frangés de blanc
    Et une barque bleutée parée de son amarre,
    Au gré de la vague, poursuivent l’enchantement.

  10. OUPS…Peux tu mettre « poursuivENT « .
    .. Ah que j’ai fait une grosse faute de français !
    Mea maxima culpa….

  11. >Sounya :
    Bonjour Sounya, sois la bienvenue ici 😉 Merci beaucoup pour ce poème en apesanteur qui rend tout léger. J’ai visité ton site. J’aime beaucoup ce que tu écris et peins. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Pierre b :
    Je vois que tu es toujours fidèle au poste et de bon matin 😉
    Merci pour ce clin d’œil amusant aux étoiles puisque la planète la plus petite les rejoint. Ce doit être terrible de se faire rétrograder ainsi sans explication. Je vais demander à Neyde d’aller reccueillir son sentiment 😉 Bien à toi, Pierre.

    >Kaïkan :
    Ecoute Kaïkan, tu as un sixième sens qui décèle très bien mes intentions 😉 La présence et le comportement incongrus de ces canards ont bien sûr attiré mon attention. Merci d’avoir écrit la pièce et d’avoir tiré sur la ficelle pour lever le rideau. Je t’embrasse, Magicienne des Ames.

    >Jean-Louis :
    Merci pour ce gentil petit mot. Sois le bienvenu ici. Bien amicalement.

    >Véronique :
    Merci pour ta franchise, Véronique.

    >Vi :
    Tu as l’art d’associer les mots et les images. Alors ça donne de superbes poèmes décalés et pleins de fantaisie.
    Ok, je te l’envoie. Tu m’intrigues vraiment, tu sais 😉 Bonne fin de journée.

    >Cristina M :
    Merci pour cette évasion poétique et stellaire. Le ciel étoilé envoie ses feux et invite l’œil à s’y perdre et à y chercher la présence de l’être aimé en attendant qu’il se manifeste. J’espère que ton ciel australien t’offre de belles rêveries. Bises du ciel.

    >brigetoun :
    Amusant ce petit clin d’œil coloré entre les canards et la barque 😉 Les canards veillent au grain. Merci à toi.

    >SVEN :
    Beaucoup de petits nouveaux aujourd’hui 😉 Bienvenue sur la terre de L’Oeil Ouvert. Une bien belle entrée en matière avec ces deux poèmes d’amour.
    Superbe idée cette âme passionnée qui plonge dans le puits de l’ombre aux yeux bleus.
    Comme ce désir d’absolu est gracieusement exprimé dans le second poème. Ca fonctionne très bien avec la photo. Tu sembles déjà avoir une certaine pratique de l’écriture. Je vois aussi que cette terre ne t’est pas complètement inconnue 😉 Merci beaucoup pour tes mots. Au plaisir de te revoir ici.

    >Daniel :
    Tu es très fidèle maintenant à ce rendez-vous poétique et je t’en remercie. Ton poème m’a bien fait sourire 😉 Que vont donc chercher nos imaginations vagabondes 😉 Juste un peu de fantaisie et de liberté. Alors barbotons en cœur 😉 Merci Daniel pour tes bons mots. Je t’embrasse.

    >Patricio :
    Je continue à barboter avec plaisir avec ton poème délirant, Patricio )) Humour noir, absurde, fantaisie, ce poème est irrésisitible de drôlerie 😉 Merci à toi ; je t’embrasse.

    >Fred :
    Continuons donc ce joyeux barbotage poétique avec toi Fred 😉 Ce tir à la corde à la mode canard est très amusant également 😉 En plus, tu arrives à retomber très bien sur tes pieds palmés avec cette confidence aux étoiles 😉 Merci de cancaner aussi bien, Fred. Plouf !

    >MTO :
    Revenons à des choses plus sérieuses avec toi MTO 😉 Quelle belle idée que cette caravelle tirée par des albatros qui redevient barque à minuit. Beaucoup de grâce et de légèreté dans tes mots même avec le plâtre de ta jambe cassée ;-). J’aime beaucoup. Merci pour ce beau souffle de poésie. Je t’embrasse.

  12. >Fabien:
    Merci pour le regard que tu poses sur ces images, Fabien. Ca me fait plaisir car j’ai quelques doutes. Bonne nuit.

    >Alain de la Communauté:
    Tu voles de plus en plus vite depuis que tu es allé à Bazoches, angel;-)Attention à ne pas te crasher;-) Merci pour ton amitié, Alain.

  13. Plonger dans l’eau d’un arc en ciel
    Des mots en notes couleur
    Dialogue au clair de lune
    D’une symphonie picturale
    Pour la nuit des étoiles…
    merci pour ton mail!! bises

  14. rêves féeriques solitaires
    chaleur humaine des nuits glaciales
    solitude des insomnies
    goût acide de la mémoire encyclopédique
    larmes sucrées de la révolte
    ampleur du phénomène récursif
    résonances cacophoniques
    seul
    capitonné
    en apnée
    trajectoire courbe du silence
    scrutant mon prochain
    dubitatif
    accro à la dépendance
    dépendant à l’indépendance
    regards complices
    rires
    pensées qui s’éloignent sans fin
    qui reviennent à l’infini
    petit coin de verdure
    une fleur
    une rivière de songes
    odeur de miel
    espace * étoiles * dièse #

  15. >Bruno 1:
    Merci beaucoup Bruno pour ce bel arc-en-ciel de mots colorés en cette triste fin d’été. C’est bien apaisant. Bises vers tes étoiles.

    >Fred de Toulouse:
    Lecture, regard et sourire complice avec toi, Fred.
    Ton poème est formidable et m’a complètement scotchée à mon fauteuil. Ce n’est pas souvent que tu te lances dans des poèmes aussi longs. Celui-ci est traversé par quelque chose de profond qui vient de l’intérieur. L’émotion est à fleur de ligne et tu termines sur une belle chute poétique avec cette fleur des songes aux diverses facettes. C’est tout simplement magnifique. Pourquoi as-tu écrit « dièse # » ? Tu devrais poursuivre dans cette nouvelle voie; tes associations de mots sont originales et très belles. Merci beaucoup. Je t’embrasse.

    >Fabien:
    Merci Fabien pour la citation de ce grand penseur chinois. Elle peut également se rapporter à l’humain à savoir s’accepter tel qu’on est né, non? Bises.

  16. Où sont les rames que je m’en aille ?
    Là où je vais
    Je n’ai nul besoin de mes cannes
    Là où je vais, je n’aurai besoin de rien.
    Rien pour nulle part,
    C’est parfait.
    Je veux juste partir
    Le plus loin possible sans revenir
    Sans regarder en arrière
    De peur de regretter mes pairs.
    Là où je vais, il n’y aura pas de larme
    Seul l’infini
    Seul l’horizon
    Seule ma bien mauvaise compagnie
    Seule ma déraison
    M’empêcheront de rêver.
    Ne pas m’assoupir
    Pour ne pas partir
    Dans des mondes qui n’existent plus
    Rêver des heures qui ne seront plus.
    M’empêcheront de penser
    Ou de me projeter
    Dans cet avenir qui ne sera pas.
    Je le vois là-bas, tout là-bas
    La brume le cache mais il est là.
    Le bout du monde,
    L’oubli, l’utopie.
    Le fond bleu de ma barque
    A absorbé mon regard,
    Mes yeux,
    Et le bonheur qui s’y trouvait.
    Ni le froid,
    Ni les lames,
    Ni le sel,
    Ni le soleil,
    Ne m’empêcheront
    De noyer ces larmes
    Qui couvent
    Qui débordent.
    Il va falloir que j’écope !
    Là je suis roi,
    L’océan est à moi,
    Au moins lui, ne partira pas !
    Elles sont bien loin mes amarres,
    Larguées comme un regard perdu
    Reflet d’un cœur éperdu.
    Il est bien loin ce temps
    Où je ne quittais jamais la côte de vue
    C’était juste avant.
    J’ai ramé, ramé, ramé,
    Jusqu’à ne plus sentir mes membres
    Jusqu’à ne plus voir la moindre parcelle de vie
    Ou de terre.
    Je peux à présent abandonner mes rames
    Je ne compte pas faire demi-tour.
    J’attends la dérive,
    Le hasard ?
    Le destin ?
    La fatalité ?
    C’est à peu près tout ce qui dirige nos vies.
    J’attends las et patient.
    Je ne veux pas qu’elle s’arrête cette dérive.
    Mais j’ai peur de m’y complaire…
    Et de m’enfermer là où personne
    Ne viendra me chercher.
    Pourrai-je seulement lire dans les étoiles
    Où elle me conduira ?

  17. >Guillaume:
    Peu de poètes pour écrire aujourd’hui mais alors quels beaux poèmes vous m’avez déposés! Tout comme avec Fred, je suis médusée devant ta belle écriture et cette réflexion poétique sur le sens de l’existence. Départ pathéthique et droit devant vers l’infini, vers un idéal qui se cache et qu’il faut savoir trouver. Tu réussis formidablement bien à mettre en parallèle cette quête éperdue avec cette barque prête à partir, ces rames qu’il faut maîtriser. Partir, se laisser dériver et attendre quoi? Ne pas s’enfermer dans ce shéma? Beaucoup de questions, Guillaume auxquelles l’être humain est seul en mesure de donner des réponses. Pour ma part, je ne crois pas au destin et à la fatalité qui programmeraient l’existence à l’avance. Je pense qu’un parcours de vie est jalonné d’actes pleinement assumés mais aussi de hasards heureux ou malheureux. Certains sont plus accablés que d’autres et en ce sens, le hasard est profondément injuste. J’espère que tu vas bien au moins? Merci beaucoup pour ton implication dans le blog. Il me semble que tu composes des poèmes plus rapidement et plus souvent qu’avant. C’est une très bonne chose si tu as retrouvé le plaisir d’écrire. Passe une bonne soirée. Je t’embrasse bien fort.

  18. Pardonnez moi..je vous ai détroussé..les poésies étaient si belles …droles…émouvantes…
    Pour Ossiane…
    De ce blog « je ne m’en lasse pas »..En me glissant dans l’oeil ouvert  » je savais qu’à la seconde sans hésiter » je plongerais , « avec un gout acide de la mémoire encyclopédique » dans le reve et la fantaisie.
    « J’imagine une pièce de théatre dont les canards seraient les acteurs »…
    « Dans un ciel magique », « flots à plumes » ou « oiseau bleu de nos reves endormis », « quatre petits canards frangés de bleu »
    « plongent dans l’eau d’un arc en ciel »… »Ami canard nous te pleurons »…
    Mais « ce n’est pas la mer à boire » me diriez vous…. »Alors aux étoiles nous confierons » que « c’était bien la un délire d’humain »..une jolie histoire ou se melent… la mélancolie de Guillaume et l’humour de Patricio..
    Mais Neyde…toi qui sait recueillir les confidences des étoiles..raconte nous la suite….

  19. >Pierre b:
    Effectivement Pierre, je vois que tu ne lâches plus le blog ;-)) Jusqu’à détrousser les autres poètes;-) Voyons;-) Merci beaucoup pour ta remarque. Ca me fait très plaisir que tu te sentes si bien ici;-) Je lis les petits morceaux de poésie que tu as relevés et je me dis que tu es touché par la fantaisie, la légèreté, la grâce, la profondeur, l’humour qui résident en chacun de ces mots. Petits coins de ciel bleus épars et précieux, déposés très généreusement par nos amis les poètes. Neyde manque à l’appel alors que je lui ai fait un clin d’oeil mais je suis sûre qu’elle surgira à un moment donné. On attend effectivement la suite. Bonne fin de soirée, Pierre. Peut-être à tout à l’heure. N’oublie pas d’aller dormir à un moment donné;-) Je t’embrasse.

  20. Quelle chance Ossiane as-tu eu de voir ce spectacle de canards devant une barque !
    De quoi faire naviguer l’imagination jusqu’à l’envol ! 😉
    Joli clin d’oeil à NEYDE qui navigue et s’envole si bien d’une langue à l’autre… Et qui nous souffle comment briser les frontières… Merci à elle de sa volonté à venir jusqu’à nous par l’apprentissage de notre langue mais merci à elle surtout pour ses poésies.

    —————————————
    Une barque et des canards…

    Viens,
    les canards sont déjà là.
    Devant la barque
    ils attendent que nous y montions.
    Ils nous guideront
    là-bas où la mer touche le ciel,
    là où on ne sait plus rien
    Que le désir de vivre
    parce qu’on a touché l’impossible
    et qu’alors toutes les vagues
    deviennent des possibles.

    Viens,
    n’aie crainte.
    Lorsque tes songes
    n’auront plus rien à inventer
    les canards t’emmèneront sur leurs ailes
    dans les pages du ciel…
    Alors à l’encre des nuages,
    tu traceras de nouveaux chemins,
    tu survoleras les frontières
    où les certitudes te bloquaient.
    Et tu verras les forces de la vie s’ouvrir
    comme des sourires d’accueil
    sur des visages humains.
    Tes chemins vus du ciel
    se graveront sur l’écume de l’océan
    où les canards te redéposeront
    et plus jamais tu n’auras peur
    de traverser les écumes.

    Viens,
    embarquons.
    La barque a la forme d’un oeil
    d’un oeil ouvert
    pour rencontrer la force
    des ailes d’un canard
    à caresser le ciel.

    Viens,
    là comme tu es, sans valise,
    comme si le passé n’était qu’un mensonge
    à encombrer l’avenir.

    Viens,
    à l’aventure de ta vie
    dans le seul souhait de tes sourires.

    Viens,
    les canards t’attendent…
    Et tes rires aussi !

    Catherine

  21. Ossiane,
    Hier, vendredi, au petit matin, nous sommes allés rendre une visite à mon neveu, Frère Bernardo. Il est moine et il habite loin de chez nous. C’est à la même ville, mais le monastère est à la région sud de la ville et nous habitons la région leste.
    Deux heures de chemin, en voiture, et nous arrivons au Monastère.
    Là, nous sommes déjà à la Mata Atlântica, près des montagnes; il y a des arbres, des fleurs, des bêtes, des oiseaux. Il y a un lac natural ou nagent les canards, les grands et les petits. C’est très joli.
    Y a une atmosphère de paix, de joie, de silence, ne casse que pour le “chant” de la cloche, qui nous éveille, nous invite à prier, à manger, à étudier, á tout.
    Mon neveu, est le prieur du monastère et souvent, nous y allons, pour lui rendre une visite et aussi à sa mère, ma belle-soeur. Ces visites nous font très bien.
    Mon neveu a fondé l’Ordre que est nomée “Servos da Esperança” (Serfs de l’Espoir), et que déjà se déplie pour tout le Brésil.
    Ils travaillent pour aider les “plus pauvres, les sans espoir”, les dépendents de la drogue et de l’alcool.
    Le Monastère a un site http://www.mosteirodaesperanca.com.br ; vous pouvez rendre une visite au site et parler avec mon neveu Frère Bernardo. Il parle français aussi.
    Aujourd’hui, Samedi, nous sommes juste revenus à chez nous et je suis allée lire ton blog.
    Moi, je venait déjà heureuse avec mon panier plein de paix, de serenité, beaux cadeaux cueillis au Monastère et, voilà, tout d’un coup, en lisant l’Oeil Ouvert, je reçois, sur mon Coeur, un autre merveilleux cadeau, ton amitié. C’est beaucoup d’emotion.
    À mon âge il faut faire attention!
    Je te remercie la note sur la tête de ton blog et tu peux croire que je suis fière de mériter ton amitié et de lire tous les beaux mots dictés pour elle.
    Je suis très émue, aujourd’hui.
    J’apprends beaucoup avec toi et aussi avec les amis du Blog. Je remercie à tous.
    Pardonnez-moi les fautes, je suis très émue.
    Bises pleins d’amour, de São Paulo (25ºC!), vers la France.

  22. “Quelle drôle d’idée” Pierre b!
    Moi, une étrangère, racconter la suíte …
    Bien, “ce sera um bon voyage aux pays des rêves”, “une fenêtre ouverte sur l’horizon”, “pour s’envoyer dans les étoilles” et leur dire de notre angoisse de savoir “où est passé Pluton”.
    Je vais vous avouer que “Sous la soyeuse lumière de la lune” “je n’ai nul besoin de mes cannes”; Il ne me faut que “les pensés que s’éloignent sans fin” “et le bonheur qui s’y trouvait”. Certes, qui s’y trouve.
    Pierre b m’a démandé la suite , ce n’est pas facile, mais “Ni le froid, ni les larmes, ni le sel, ni le soleil, ne m’empecheront” de continuer l’histoire.
    “Ja ne compte pas faire demi tour” mais “pourrait-je seulement lire dans les étoiles”?
    Tu le peux aussi, Pierre b.
    “Viens, n’ai crainte” “les canards t’emmeneront sur leurs ailes” dans les pages du ciel” “et plus jamais tu n’auras peur” “d’un oeil ouvert”.
    Tu rencontreras tous les poètes du Blog qui te racconteront tant de chapitres de notre histoire.
    Viens, Pierre b termine-toi l’histoire, toi qui l’as si bien comencé.

  23. >Catherine:
    Coucou, c’est le grand retour des vacances;-)) De très belles choses sur cette note! J’ai hésité à mettre cette photo avec ces canards mais finalement, leur présence a engendré des poèmes plein d’humour et de grâce. Et je vois que ça te plait puisque tu nous fais ce beau cadeau ailé de mots et d’images;-) Un poème superbe dont la forme change par rapport à ce que tu fais d’habitude. Récurrence du mot « Viens » qui scande son appel tout au long de la poésie, ces deux premières grandes strophes qui concernent l’envol et les chemins tracés à deux, puis des strophes plus intimistes qui s’amenuisent jusqu’à devenir presque chuchotantes. Bravo à toi Catherine pour cette rentrée en sensations. J’ai un grand plaisir à te lire à nouveau. Un clin plein de tendresse depuis mon Oeil Ouvert.

    >Neyde:
    Je me doutais que tu surgirais au milieu de ma nuit;-) Merci de nous raconter cette visite qui t’a tant charmée et émue. Il va falloir que je sorte ma carte du Brésil maintenant que je te connais;-) J’irai voir le site de ton neveu et irai lui écrire un petit mot en français. Je ne connais pas cet ordre mais ce que ton neveu fait pour les déshérités de ce monde est très utile. Les problèmes sociaux sont-ils si aigus à Sao paulo qu’à Rio avec ses bidonvilles?
    Ton panier est plein de paix et d’amitié à ras bord maintenant;-) Ca m’a paru naturel de mettre en lumière ta démarche poétique ainsi que le temps qu’il te faut pour écrire tous ces textes en français. Pas moins de six messages sur le blog depuis cette nuit;-) Où trouves-tu donc cette énergie à écrire et presque sans fautes? Ce n’est pas tous les jours non plus que la France est à ce point aimée depuis l’étranger. Ta présence lumineuse sur le blog me touche vraiment beaucoup. Je ne suis pas la seule à le penser. Voilà, Neyde ce sont des partages et des échanges par-dessus l’Atlantique pleins d’intensité. Je t’embrasse bien fort et te remercie.

  24. Quatre canards
    Se lavent les plumes
    Et se font beaux
    Pour une procession
    Ils accompagnent
    Le doux voyage

  25. L’embarquement pour Cythère

    A mour gracieux qui met le monde en mouvement
    U sant de quelle magie de quel charme secret
    R avis tu les humains qui se prennent en tes rets
    E n quelle île enchantée gardes tu les amants
    L oin de la société de sa méchante police
    I vres de poésie comme d’un vin divin
    E n quel discret jardin se cachent or et lys

    Alain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *