Bleu

Bleu

Points de Suspension, Sieste de l'Après-midi sous les Platanes

* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.

Points de Suspension,
Sieste de l’Après-midi
Sous les Platanes.

36 réflexions sur « Bleu »

  1. Silhouettes solitaires
    Journée agréable mais ordinaire
    Désir de fulgurance et d’émotions
    Quitter le rivage emporté par les frissons

  2. ponctuation

    points de suspension
    j’en use dans l’écriture
    c’est une repiration
    pour rêver à la suite
    c’est une belle astuce
    pour ne jamais finir
    c’est un joli trio
    pour relier les mots
    c’est comme un galop
    un rythme de cavalcade
    points de suspension
    j’en use dans l’écriture

    points d’exclamation
    tu dis si j’en abuse

  3. Fidèle au poste dés le matin , on reprend ses bonnes habitudes. Sieste l’après midi sous les platanes , cela me rappel qlq chose.
    En point de suspension, je guette le temps qui passe afin de cueillir le bonheur quand il passe.

  4. coucou
    bon, je l’ai lu à l’envers ( forcément ), mais des vagues de la torpeur, aux points de suspension de l’endormissement, finalement il me va comme cela aussi 😉

  5. Le Monde à l’envers
    ****************************************

    Je me mets sur mon trente-six
    Tu dis Bleu, je vois Rouge

    Tu dresses des platanes
    Je reconnais quelques palmiers

    Tu me parles de sommeil
    En me poussant vers l’éveil

    Il n’y a point de suspension
    Mais trois points d’exclamation

    Passe ton rêve comme chemise de jour
    Mène tes couleurs d’esprit à ta manière

    Vive les congés payés
    Et gloire à la Marine Marchande

  6. Douce suspension
    à l’ombre des flots
    de bleu bercée.

    Sourire tendre,vers toi Chère Ossiane, nostalgie de plus en plus grande du bleu,de l’eau, de la sieste….ciel si bas sur plaine….

  7. >Pierre b :
    Je vois que tu poursuis ton expérience poétique et que tu sembles te plaire ici 😉 Lance autant de fils de poésie qu’il te plaira.
    Une journée simple et sans histoire, une envie de connaître de nouveaux rivages et de laisser filer les émotions. C’est un peu ce qui t’arrive ici, non ? Merci pour ce joli poème et bonne journée.

    >bouldegom :
    Ces termes de ponctuation t’accrochent mieux ce matin et tu en parles très bien 😉 J’aime le terme de respiration que tu utilises car ça ouvre le champ au lieu de le fermer. Quant au galop, quelle belle image avec ces points qui s’enchaînent dans un parcours d’écriture ! Continue à abuser, bouldegom ! Merci pour cette belle évocation. Je t’embrasse.

    >Bruno 1 :
    J’espère que tu es en pleine forme après ce break ! Petite paresse de l’après-midi, quand tu nous tiens 😉 Pas de doute sur ton art de capter ces instants, Bruno tout au moins en photographie. Bises.

    >Martine :
    Hello, te voici de retour 😉 Une curieuse idée que tu as de lire mes poèmes à l’envers alors que j’essaie de faire quelque chose qui tient debout à l’endroit ;-)) Tu as de la chance pour celui-là car ça fonctionne aussi dans l’autre sens 😉 Je te taquine bien sûr… Merci pour ta visite et bonne rentrée.

    >Daniel :
    Merci pour ce petit poème à question que tu pourrais enchaîner avec un autre en imaginant la suite. Remarque, je te rassure, les eaux du Canal du Midi sont plutôt paisibles. Point de naufrage mais plutôt des petits carambolages 😉 Bonne journée Daniel et merci d’être fidèle à mon rendez-vous.

    >Patricio :
    ;-)) J’adore ton monde à l’envers ! Quel esprit de contradiction !! Pas de points de suspension, tu auras des points d’exclamation ! Et pourquoi pas des points d’interrogation. ? Je suis sûre que les aimes aussi … euh pardon !! Et vive la ponctuation !

    >Vi :
    J’aime beaucoup les haïkus que tu écris, Vi. Ils résument toujours très bien de façon condensée et poétique l’essence d’une photo. Ca fait longtemps que tu en composes ?
    Déjà la nostalgie… Douces pensées aquatiques vers toi, chère Vi. Ne sois pas si chagrine et profite de ton soleil intérieur.

  8. Trois points de suspensions…
    Ce sont les rêves de voyage de l’ arbre centenaire et de la maison sédentaire…
    Ils partiront vers d’ autres rivages, vers d’ autres visages…
    La maison et l’ arbre se feront quant à eux havres de passage pour voyageurs fatigués et volatiles migrateurs…
    Poits de suspensions… Le temps de la rencontre et du partage…
    Trois petits points et puis s’ en vont…

  9. Comme ce morceau de prose poétique est bien troussé et pensé! J’aime bien ce parallèle entre maison et arbre avec leurs voyageurs de passage respectifs. Jolie pirouette à la Kaïkan à la fin! Trois petits clins poétiques vers toi, reine des mers!

  10. Ma chère Ossiane,

    Avant toute chose, je réponds, toujours avec un une barque de retard et avec beaucoup d’imprécision à ta réponse à mon commentaire su ta note délicieuse « cygne »… Sergio Larrain est incontestablement un grand des grands. Si tu me permets une autopub, j’avais écris une note à son sujet en juin 2005 sur « miradas »: http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2005/06/sergio_larrain.html . De quoi s’informer un peu.
    Qu’en est-il aujourd’hui? Il continue sa vie retirée, mais reçoit beaucoup de visites. Il lit beaucoup, écrit aussi, mais quand on lui rend visite, le thème de la photographie ne peut être abordé. Je ne sais ce qui s’est passé, s’il y a eu une « bronca » (problème)comme on dit en espagnol, avec l’agence Magnum dont il était l’un des membres les plus éminents, ou si lui-même s’est senti à court d’inspiration, ou si le contexte mercantil qui entoure le monde de la photographie l’a dégouté de cet art, ou s’il y a une autre raison plus secrète… C’est le grand mystère.
    Il a été critiqué. Moi qui ne le connaîs pas bien, je respecte ce type de décision: un homme doit exercer sa liberté. On peut regretter qu’un artiste de cette qualité ait décidé de mettre prémturément un terme à sa « carrière », mais qu’est-ce qui nous permet de juger que ce soit comme public ou professionnel une décision parfaitement assumée?
    J’aime beaucoup ta photo, même s’il y a un petit quelque chose que je n’arrive pas à déterminer qui temporise mon appréciation dans la composition. Peut-être parce qu’il y a beaucoup d’éléments dans cette photo, éléments matériels et symboliques qui juxtaposés provoquent pour moi une étrange confusion. Pourtant l’atmosphère, les couleurs, ces petites barques « mirant » dans le même sens, cette maison qui rappelle des rêves… Peut-être ne devrais-je pas te dire ceci, mais tu nous as tellement habitué à des photos très épurées, que je suis surpris (je ne dis pas déçu:)) et je dois prendre le temps de m’y habituer. La transposition de l’image et le calygramme sont très réussis.
    Je reprends de ce pas ma petite barque, mon petit train train, pour voler vers des destinations correctives qui ne m’enchantent guère. Bises sincères,

  11. re coucou 😉
    à vrai dire ce que j’aime dans ton travail c’est l’association image / poème / mouvement
    alors je jette un coup d’oeil à la photo et je cours vers l’image / haiku et là .. cela fonctionne pour moi .. pas
    aujourd’hui c’était super, mouvement, texte, couleur tout s’harmonisait .. sauf, et je le réalise maintenant, que

    Sieste de l’Après-midi
    Sous les Platanes
    Points de Suspension

    ce n’est plus un haiku !
    tant pis, c’est beau ! 😉

  12. Coucou Alain,
    Tu m’écris une bien grosse bafouille aujourd’hui;-) Quelle énergie! Merci de nous donner ces infos sur ce photographe. Comme toi, je respecte ce genre de décisions et je dirai même que c’est tout à son honneur. S’il ne sent plus en harmonie avec ses aspirations, sa ligne de conduite ou de pensée, il a bien de se retirer plutôt que de renier son engagement et son idéal photographique. Quand on met sa pensée en accord avec ses actes, n’est-ce pas là une grande source de satisfaction quitte sans doute à perdre un certain rayonnement.

    A propos de photo, as-tu lu dans le Monde d’hier je crois, ce nouvel article sur Depardon?

    Quant à ma photo, je suis contente que tu me donnes ton avis; ça me fait avancer. Franchement. N’hésite pas à poser ton regard de photographe éclairé sur ce que je fais. J’aime bien les analyses graphiques qui décortiquent le pourquoi et le comment d’une image. Je la trouve effectivement moins épurée, plus confuse avec moins de lignes de force qui la soutiennent. Le background est un peu fouillis; c’est vrai. Ce sont ces barques bleues qui m’ont guidée vers ce choix et puis aussi les tables de ce petit café désert qui incitent à paresser et rêvasser. Peut-être un peu trop sans doute;-) Merci pour ton passage mexicain et bon courage pour ces corrections, amigo! Je t’embrasse depuis cette rive alanguie.

    >brigetoun:
    Voilà une poétesse qui s’est bien immergée dans cette atmosphère méridionale;-) Tout s’étire tranquillement dans ton petit haïku, un peu comme le temps qui s’écoule doucement. Bon j’arrête sinon, je vais finir par m’endormir;-) Bonne fin de soirée et merci!

    >Martine:
    re re coucou;-)
    Tu veux dire que tu accordes plus d’importance à la transformation de la photo et au haïku qu’à la photo originale? J’en conclue que tu as aimé ce que j’ai fait aujourdh’hui, non?

    Tu as effectivement réécrit le haïku à l’envers mais ce n’est plus un haîku si on veut chipoter sur le nombre de pieds;-) Mais est-ce vraiment important? L’essentiel n’est-il pas dans ce qu’on veut faire passer ou dans les émotions que l’on ressent? Merci de m’avoir expliqué tout ça. Ca m’amuse de voir comment vous réagissez par rapport à ce que je propose;-) Il y a mille et une façon de s’approprier une note et c’est très bien comme ça;-) Bonne soirée!

  13. Maman les petits bateaux ont-ils des jambes…la la la….
    En tout cas, je n’en ai plus qu’une…. pour encore deux semaines…. et je galère et je rame !!!!

  14. >MTO:
    Tiens te revoilà, tu bouges beaucoup depuis que tu habites la Bretagne;-) Tant que tu te casses la jambe ( à prendre avec un grand sourire;-)) Que t’est-il donc arrivé? Pas facile de se déplacer dans ces cas-là. J’espère que tu as quelqu’un pour t’aider un peu. Je compatis à ton sort, Marie-Thérèse. Bientôt, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Bonne nuit à toi et merci de revenir toujours me voir.

  15. Enfin il était seul ! Enfin il allait pouvoir ouvrir cette lettre bleue qui brûlait dans sa poche depuis que le facteur la lui avait donnée. Il n’avait pas voulu l’ouvrir dans la précipitation de sa joie, il n’avait pas voulu l’ouvrir sous le regard trop curieux de ses amis. Il en avait tant rêvé de cette lettre…
    Il choisit de s’installer sur la terrasse de l’auberge à l’ombre des platanes, au bord du canal, là où seulement l’eau donnait un mouvement au paysage…

    Que lui avait-elle écrit ?
    Il sourit, elle savait tellement bien faire naviguer les mots !
    Il ouvrit la lettre bleue.
    Rien, elle n’avait rien écrit, le papier était transparent comme les larmes qui s’échappèrent de ses yeux, comme l’eau du canal qui coulait là à côté de lui.
    Mais soudain, il vit, tout en bas de la page, trois points de suspension bleus…
    Et ce fut comme trois petites barques qui attendaient là devant lui, prêtes à partir.
    Ses rêves s’illuminèrent et un fleuve coula en lui.
    Jamais il n’avait reçu plus belle lettre d’amour.
    Il pouvait tout imaginer, il pouvait tout inventer, elle lui offrait la suite de leur histoire et il comprit le mot silencieux, le mot bleu des rêves, le mot bleu comme le ciel de la vie, le mot liberté…
    Catherine

  16. Ossiane
    tu veux savoir sur le temps ici.
    Nous sommes à l’hiver, mais il y a du bon soleil.
    Pendant le jour il fait chaud et à la nuit vient le froid.
    Cet hiver n’a été rigoreux, nous avons eu un « veranico » (petit été) bien chaud, plus de 30ºC et une secheresse terrible.
    Je vais te dire l’heure pour savoir la décalage:22:30h
    Bonne nuit.
    PS. La maison des rêves, il faut la reconstruire.

  17. Oupss je t’ai repondu chez moi , suis désolé, distrait comme d’habitude la tête dans mes songes et à force de faire des textes dejantés suis à l’ouest lol!!! On ne me changera pas.

  18. J’ai froid…
    Et pourtant le soleil
    Ce matin était au rendez-vous,
    Mais la pluie est venue
    Rafraîchir les jardins.
    Et moi je viens
    Prendre un peu de soleil
    Mais à l’ombre
    De ces beaux platanes,
    Où il y fait bon rêver…

  19. Coucou Catherine! Ravie de te revoir ici! Merci pour cette petite nouvelle très agréable à lire. C’est un très joli texte dans lequel on retrouve les mots clé de la photo et du haïku. A partir d’une simple enveloppe bleue, tu as recréé une histoire très poétique et surréaliste. C’est une histoire dans l’histoire de la lettre bleue. Pas besoin de longs discours, les trois points se suffisent à eux-même pour donner le signal du départ. Merci beaucoup pour cette belle lettre d’amour dans laquelles tes mots bleus coulent très librement et avec émotion. Toutes mes meilleures pensées vers toi.

  20. >Neyde:
    Mais oui bien sûr pour cette idée sur la sieste des canots! Merci pour le haïku!

    Finalement, on peut comparer le climat que tu as à celui du sud de la France dans lequel la sécheresse sévit également. Tu as donc 6h de décalage avec nous comme pour New-York! Tu ne t’es pas trompée;-)
    Bon début de journée qunand tu me liras! Je t’embrasse avec mes 20°C.

    >Fred de Toulouse:
    Et oui, tu en sais quelque chose toi qui connais si bien ce canal. Je me demande combien d’années ont les plus anciens platanes car certains sont immenses. Les premiers platanes plantés par Riquet sont-ils toujours là? Merci pour ce haïku un peu nostalgique. Je t’embrasse.

    >Bruno1:
    Je commence à bien te connaître Bruno;-) Tu m’amuses beaucoup avec ta tête dans les nuages mais pas dans le cirage 😉 Mais en attendant, tu as effacé mon commentaire, non mais:-)) J’ai lu chez toi comment ça s’est passé;-) Tu t’appelles bien Bruno et pas Ossiane? Tout ceci est à prendre avec un grand sourire depuis la Belgique, of course.

    >Cristina M:
    Belle entrée en matière pour ce poème Cristina! Là où tu vis, il y a de la sécheresse, sans doute. Tu pars de l’Australie et tu retombes sur tes pieds avec élégance sous les platanes du midi avec un seul clic de souris. Merci pour la fraîcheur de tes mots. Je t’embrasse.

  21. Très très belles photos qui donnent un blog très réussi. Je passe ici par hasard et je ne suis pas déçus.
    Bravo!!!!
    A bientot

  22. Des platanes ça et là
    Des barques mises en panne
    Un ruisseau immobile, comme las,
    Un hameau tranquille de campagne.
    C’est tout ! C’est ici, c’est partout.
    Ah non ! Un soleil, un ciel bleu,
    Un horizon un peu flou.
    Voilà ce qui s’offre aux yeux.
    C’est réel, c’est dans nos rêves.
    Bien présent mais on se l’imagine
    Quand la folie fait une trêve,
    Aussi précieux qu’une mine.
    C’est obscur mais sibyllin,
    Je ne dissocie jamais les deux,
    Rêve et réalité comme s’ils ne faisaient qu’un
    Voilà la clé d’un regard heureux.

  23. Emouvant,
    cela me fait penser à des triplés de la maman maison bleu.
    (la photo précédente)

    Aussi, Ossiane,
    pourqoi il n’y a pas de moteur de recherche sur ton blog…
    je cherchais tes photos 2005 aux embruns salés et iodés de Tatihou et de St Vaast la Hougue…
    j’ai dû aller chercher chez Mr. Google.

    Tu envisages d’établir un moteur de recherche,
    pour qu’on puisse retrouver des photos désirées ?

    Amitiés,

    Francis
    depuis début août,
    il pleut ici,
    qu’on se croirait en Normandie … ;o)

  24. « J’aime bien les analyses graphiques qui décortiquent le pourquoi et le comment d’une image »… tu te dévoiles, Ossiane… moi, j’aime tes images pour l’emotion… la force avec lesquelles elles remuent notre histoire intime, l’evocation de je ne sais quoi… mais pas d’analyse, pas de pourquoi ni de comment… juste l’emotion

  25. >Lolo:
    Bonsoir et bienvenue. Merci pour ces gentils mots d’encouragement. A un de ces jours peut-être.

    >Guillaume:
    Merci beaucoup Guillaume pour ta belle plume dans ce morceau de poésie bien hardi sur le rêve et la réalité. Un tableau tout simple du présent mais qui se projette également dans le futur. Une trêve pour se poser. Un souffle unique où les deux sont mêlés. Equilibre de la vie. J’espère que le regard heureux dont tu parles parcourt également tes yeux. Bonne nuit dans les étoiles, grand rêveur endormi;-)

    >fran6 b:
    Amusante ton histoire de triplés;-) Il est vrai que je suis toujours dans le bleu et qu’en principe mes photos s’enchaînent les unes aux autres.
    Je n’ai pas de moteur de recherche, Francis; peut-être un jour viendra si les demandes affluent ce qui n’est pas le cas pour l’instant;-)Tu es le premier à me mentionner ce besoin:-) Pour faciliter la navigation dans le blog, j’ai créé de nombreuses catégories à gauche et je crois que c’est une bonne façon de faire des visites plus approfondies et différentes. Pour trouver ce que tu cherches, mis à part G**gle, tu pouvais aussi aller dans « La Mer », « La Normandie ».
    Temps très maussade également chez moi depuis début août. Je m’en suis fait une raison;-)

    >jolicoeur:
    Tiens bonjour, te revoilà;-) Aïe, qu’est-ce que je n’ai pas dit là;-) Tu dois sûrement penser que j’ai une vision technique et froide du contenu d’une photo. Je voudrais te rassurer. J’adhère parfaitement à ta pensée à propos de l’émotion que peut dégager une photo.

    L’analyse graphique m’intéresse et elle se fait de manière plus ou moins inconsciente lorsque je fais le tri de mes photos et que je me demande laquelle je vais choisir pour la note du blog. Parfois, ça s’impose tout de suite. D’autres fois, c’est moins évident et ça peut prendre longtemps avant d’arriver au choix final. Je pèse le pour et le contre, pourquoi une photo fonctionne mieux qu’une autre, pourquoi le message est plus fort ici ou là etc… Tu vois, ça concerne surtout cette phase de sélection. Mais l’émotion est toujours le sentiment qui m’anime.

    Quand Damien ou Alain font dans leurs commentaires une analyse picturale de mes photos, ça m’intéresse de voir comment ils les perçoivent. Leur regard extérieur me fait avancer. Alain m’a parlé de photo moins épurée dans la note précédente. Je garde sa remarque en mémoire car elle est en partie fondée.

    Voilà jolicoeur, tu sais tout. T’ai-je un peu rassuré et convaincu?

  26. Devant nous s’étendait le chemin de la vie
    en silence je t’ai suivi, sans comprendre
    près d’un puit, là où l’ombre a les yeux si bleu
    près d’un puit, je me suis arrêté…
    et mon âme, béante nuit,
    et mon âme… dedans est tombée.

  27. Ossiane
    J’ai découvert Tomas Munita, suite à l’annonce du prix Leica Oskar Barnak 2006, qu’il a reçut à Arles,en juillet dernier, et j’ai décidé de lui laissé un message.
    En dialoguant avec Ami Vitale, j’ai appris qu’ils étaient amis.
    C’est donc naturel, s’y l’on retrouve l’influence de cette photographe, qui est une personne merveilleuse.
    Avec Tomas, on voyage aussi entre la dure réalité et la poèsie,et quel bonheur d’entendre des nouvelles de Sergio Larrain, qui est une figure de la photographie oublié.
    Bien à vous.
    Roland

  28. >Roland:
    Bonsoir Roland, c’est amusant que tu répondes à mon commentaire sur Miradas chez moi;-) Je suis très contente de ne pas m’être trompée quand je faisais le parallèle avec Ami Vitale. Je suis en progrès;-) J’aime beaucoup ces deux photojournalistes que tu nous as présentés. J’apprends beaucoup de choses avec toi et Alain. Continuez aussi passionnément votre travail de vulgarisation de la photographie car il n’est pas vain. Reçois mon amitié, Roland.

  29. que c’est joli Catherine, toujours autant de plaisr à te lire……

    j aime tres points de supension bouldegom surtout quand ils sont tous bleus……

    trois…
    trois arbres
    trois canots
    trois …

    deux …
    deux arbres
    deux canots
    deux …

    un …
    un arbre
    un canot
    un …

    un c’est un bien joli chiffre pour un canot, un arbre, deux couers dans le canot, deux âmes autour de l’arbre…..

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