La Maison des Rêves

Le Somail, Canal du Midi

La maison bleue au Somail

Sous les Volets Bleus, la Barque du Voyage, La Vie Coule en Paix.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

Sous les Volets Bleus,
La Barque du Voyage.
La Vie Coule en Paix.

* Photo prise au Somail, un petit port situé le long du bord du Canal du Midi.

69 réflexions sur « La Maison des Rêves »

  1. Absolument merveilleuse maison dans un décor idéal ! mon rêve !

    Silence, je tourne !

    Je savoure cette belle nature,
    Couleurs verte, bleue, symbiose,
    Les rayons du soleil délicatement se posent,
    Cette maison douce prône l’ouverture,
    Mon esprit s’y promène,
    Mon corps jure, un jour je t’emmène,
    La pelicule se finit,
    Mon rêve avec… Continue la vie.

    Ossiane passe une bonne semaine,
    Je t’embrasse,
    OLIVIER

  2. Bientôt les cigales se tairont
    et les odeurs de lavande
    ne seront qu’un souvenir.
    Mais moi,
    je garderai pour moi,
    le beau souvenir
    d’une Provence alanguie

  3. Ton Haiku Calligramme
    Est comme un «ajulejo»
    Je le mettrai
    À la porte de ma maison
    Aux volets
    Couleur de lavende,
    La riviére passe devant
    J’y ai laissé
    Ma barque au repos
    C’est l’heure de la sieste
    La vie coule doucement,
    Doucement et en paix!

  4. passage

    peu importe d’où il nous est venu
    il a navigué recueillant le silence
    il a délesté son bagage en chemin
    sa barque n’a même pas pris l’eau
    je crois qu’à la lueur de la lampe
    il a écrit quelques mots étranges
    la barque est restée au cas où
    il a préferé poursuivre son chemin
    peu importe où quand comment pourquoi
    depuis un palmier a lentement poussé
    étranger dans un sol qu’il veut adopter
    le jardin d’eden n’a pas de frontières

  5. L’élement végétal prédomine dans cette photographie, avec l’arbre dont le feuillage occupe les deux tiers de l’image. Pourtant, le sujet central est cette très jolie « Maison des Rêves » qui apparaît derrière.

    Pour l’atteindre, nous devrons donc écarter ce rideau végétal, puis avancer à pas feutrés sur la pelouse et nous approcher de la façade. Là, nous constaterons que le bleu des volets évoque celui du ciel immense qui claque comme un coup de fouet au-dessus des toits, comme si cette couleur servait d’antidote à l’immobilité de la pierre, nous rappelant que dans toute réalisation humaine, il y a une part de rêve…

    Comme les visages des inconnu(e)s que nous croisons dans la rue, les façades des maisons nous mettent à l’orée d’un mystère. Nous en sommes réduits à imaginer, à fantasmer ce qui se passe derrière, de la même manière que nous pouvons imaginer quel genre de pensées habitent l’esprit d’une personne en déchiffrant son expression.

    Celle de la maison – à supposer qu’une maison puisse avoir une expression – me paraît très sage. Lorsque j’écris « sage », je veux bien sur parler de la sagesse philosophique, qui découle d’une longue expérience et d’une connaissance approfondie de soi-même, et non de cette sagesse de façade – sans mauvais jeu de mots – qui sert souvent de masque à la résignation et aux espoirs brisés.

    Cette maison est « sage » car la vie de ceux qu’elle abrite est bien remplie, calme, sereine, harmonieuse. A l’intérieur, j’imagine des pièces pleines d’objets hétéroclites, accumulés au fil d’incessants voyages; une grande bibliothèque aux murs tapissés de livres, et peut-être même un atelier d’artiste à l’étage, où l’énergie créatrice vibre en se mélangeant à la lumière…

    A sa manière, la maison sert de point d’ancrage à tous ces rêves. Elle les entoure, les abrite, les protège comme une chrysalide, et leur permet d’éclore en son sein. Mais le Rêve s’abreuve aussi du Monde extérieur; l’imagination a besoin de voir, d’entendre, de sentir, de toucher, pour s’épanouir. Aussi, lorsque les murs deviennent trop pesants et que l’esprit, pour se régénérer, éprouve une soudaine envie de sortir et de voyager, ceux qui habitent là quittent la maison et montent dans la barque.

    Une amarre que l’on dénoue lestement, quelques coups de rames, et les voilà pris dans le courant des eaux miroitantes, portés, soulevés par elles vers de nouveaux horizons… Plus tard, ils reviendront à la maison, la peupleront des rêves et des images qu’ils ont engrangés, mais pour l’instant, ils se laissent simplement glisser au fil de l’eau, grisés par les rêves qui miroitent dans ses replis liquides.

    Du bord de cette image que tu nous offres, Ossiane, je les regarde s’éloigner, jusqu’à ce qu’ils franchissent les limites de ta photographie et disparaissent là où même mon imagination ne peut les rejoindre. Une fois de plus, je ne peux que te remercier pour ce très beau moment de poésie visuelle que tu offres aux visiteurs de ce carnet de route.

    Amicalement.

    Damien.

  6. La barque attend, déjà sur le départ…
    Le visiteur est venu le temps d’ une pause, le temps d’ un amour…
    Il est l’ unique lien avec la terre…
    Cette maison du terroir garde de ces incessants allers et retours une trace d’ Orient…
    Les passages sont lents, d’ année en année…
    Le temps nécessaire pour rejoindre les contrées lointaines se recueillir et en ramener une semence, une pierre, un écrit…
    Peu de mots sont échangés, juste goûter la présence aimée…

  7. La barque attend le départ, incertaine, immobile.
    L’eau poursuit son chemin, silencieuse, tranquille
    Les volets sont ouverts comme tes yeux, las-bas
    Je partirais quand tu les fermeras

    En attendant ce moment lointain
    Nous prenons le temps de vivre, sereins
    Appréciant le souffle du vent et les feuilles qu’il fait chanter
    Tissant nos vies ensemble de jolies mailles colorées

    Tous les deux. Notre amour précieux comme une bougie allumée
    Chaque instant se savoure, beauté de complicité,
    Savoir la barque prête à partir, mais attachée
    Nous obligent à l’intensité, à voir la vie fragile et sacrée

    Yo-cox

  8. Etrange ces barques sur ton blog et le mien en même temps! J’ai essayé de publier hier et ça n’étais pas possible…Alors que la tienne m’evoque un moment précieux,un amour à savoir apprécier,et le danger de le perdre,la mienne me rappelle un départ qui a eu lieu…Le temps est gris…Les commentaires plus roses seront pour plus tard…Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  9. >A tous :

    Pardonnez ce délai à vous répondre. De belles prestations poétiques aujourd’hui. Beaucoup de plaisir à découvrir vos écrits.

    >Daniel :
    Bonjour de très bon matin, Daniel. Tu es le premier à naviguer sur cette page en barque 😉 Merci beaucoup pour ce joli petit poème qui aspire à la liberté.

    >Marissé :
    Bonjour, sois la bienvenue ici et merci pour ton commentaire;-) Je suis bien d’accord avec toi. Pour moi, ce serait la maison idéale 😉 A bientôt peut-être.

    >brigetoun :
    Tu es en super forme aujourd’hui 😉 Trois délicieux haïkus d’un coup ! C’est cette maison bleue qui te donne des ailes 😉 C’est curieux, tu utilises des mots que je ne connais pas « un prtit » et « fuire ». Tu peux m’expiquer ? Merci beaucoup, poétesse de l’onde 🙂

    >Olivier :
    Tu as retrouvé l’inspiration, cher Olivier 😉 Quelle forme poétique ! J’aime beaucoup ce que tu as écrit notamment avec cette allusion au cinéma, à cette caméra qui tourne comme dans un rêve et à la pellicule qui se finit avec un retour au réel. Merci beaucoup pour ce beau poème. Bonne semaine à toi également. Je t’embrasse.

    >Guess Who :
    Enfin sorti de ton ïle magique, Tiago;-) Contente de te revoir 😉 Mémoire des parfums et des couleurs de ta Provence qui ressurgissent à travers le bleu des volets. Merci beaucoup pour ce beau poème nostalgique qui pressent la fin de l’été. Heureusement, les souvenirs sont toujours là.

    >L’œil vagabond :
    J’ai remarqué que tu changes ton style d’écriture en ce moment, même chez toi. De trois, tu passes à deux 😉 Il y a dans doute une raison. Merci pour cet instant poétique, Chris.

    >Cristina M :
    Merci pour ta comparaison, Cristina. Au Portugal, je crois comprendre que c’est une peinture bleue, non ? Merci beaucoup pour ce poème si paisible qui incite au farniente. On entend presque les abeilles bourdonner. Dommage que dans le coin de France où je me trouve, le soleil ne soit pas au rendez-vous 😉 Bises vers l’Australie.

    >Fabien :
    Oui, Fabien, les couleurs sont estivales mais j’ai pris cette photo dans une fin d’après-midi ensoleillée d’avril 😉 Profite bien du présent. Merci pour ta visite.

    >bouldegom :
    Un étrange poème avec cet inconnu de passage qui a laissé sa trace avec ce palmier incongru et cette barque. Tu nous invites à nous poser des questions sur ce visiteur. Qui était-il, où est-il allé? Tu pourrais presque commencer à écrire une histoire à partir de là. Merci à toi, poétesse de l’étrange 😉

    >Vi :
    Petit haïku idéal 😉 J’aime beaucoup ! Merci Vi pour ta douceur et ta fraîcheur.

    >Damien :
    Bonjour Damien. ! Contente de te revoir dans les parages après cette longue pause profitable 🙂

    Et tu reprends tes longues chroniques à cheval entre la perception graphique, poétique et littéraire. Je suis toute admirative devant la richesse de tes images, de tes mots qui coulent comme la source. Je te remercie pour l’énergie que tu as consacré à faire ce billet qui tient lieu de petite nouvelle.

    Tu nous invites à rentrer dans l’intimité harmonieuse de cette maison, à nous évader sur ce que représente la maison pour l’être humain et à réfléchir autour du thème de l’amarre. C’est très habilement composé.

    J’aime beaucoup ton image du ciel qui claque comme un coup de fouet au-dessus des toits ainsi que toutes tes réfexions autour de cette sagesse quasi-philosophique.

    Bien à toi, Damien. Merci de nous faire partager ton talent littéraire. Je n’oublie pas ce que je t’ai promis de t’envoyer. Bonne soirée.

    >Kaïkan :
    Une belle évocation à propos de cet autre visiteur venu cette fois d’Orient. Il est vrai que les couleurs du couchant et la présence de ce palmier évoquent cette atmosphère orientale. Allées et venues au fils des ans pour rejoindre ce petit coin de paradis. Laisser sa trace, prendre son temps, goûter la vie. On imagine ici aussi toute une histoire autour de cet homme. Merci beaucoup, princesse d’Orient 😉

    >Yo-cox :
    Cette fois, Yo-cox, je crois que tu prends ton envol. Rien à dire d’autre que j’aime beaucoup ce poème optimiste, léger et sensible. Tu as très bien évoqué tout ce qui tourne autour de cette barque sur le départ. Merci pour ce beau poème d’amour qui invite à vivre intensément face à la fragilité de la vie.

    Je viens de voir ton autre commentaire tomber. Dès que j’ai une minute, j’irai faire un tour chez toi pour voir ta barque ;-). Beaucoup de correspondances involontaires entre les blogs en ce moment. C’est très sympa.. Damien ne me contredirait pas 😉 Un grand merci. Je t’embrasse.

  10. le premier faute de frappe qui a entrainé le second haïku lequel en contient une autre – le second faute d’othographe, il est recommandé d’enlever le e

  11. >brigetoun:
    Désolée de t’avoir ennuyé avec tout ça. Mais comme tu avais écrit à la fin de ton troisième message « et pas de faute de frappe ! », j’ai pensé que je n’avais pas saisi quelque chose. Bises.

  12. Superbe !!
    Dans une telle maison on a l’impression que les problèmes n’existent pas. Une vie de rêve.
    Bises rêveuses
    Judith

  13. >Judith:
    Tu as raison Judith mais les apparences sont parfois trompeuses. Ses habitants sont peut-être bourrés de problèmes:-) A ne pas souhaiter bien sûr. Bonne soirée, je t’embrasse fort.

    >Jean-Louis:
    Moi aussi!!
    Quelle capacité de réaction tu as;-)

  14. Volets bleus ou verts…
    …sur un jardin imaginaire
    Jeu de couleurs dans mon coeur ouvert
    Sur la rive, une barque amère

  15. >Pierre b:
    Contente de te revoir ici, Pierre. Tu as donc retrouvé ton ordinateur;-)
    J’aime bien cette rivalité entre la barque et ce jardin imaginaire ainsi que ce jeu de couleurs. Le coeur s’ouvre aux sensations. Merci beaucoup pour ce joli morceau de poésie. Tu es le bienvenu dans le jardin de L’oeil Ouvert. Passe une bonne soirée.

  16. Derrière le désordre des arbres, là où le vent abat les feuilles, se dressent des murs d’hier, assemblages de pierres et de terre. Ils battent pavillon vert amarrés à un écrin perdu. Les fenêtres sont comme des mains tendues toutes prêtes à donner et recevoir. Surtout à recevoir. Mareva* a peint ses volets d’un bleu déjà délavé persuadée qu’une couleur vivre fait la vie heureuse. Elle se force.
    Elle cherche du rêve. Des rêves. Le rêve. Elle s’assoie alors dans sa barque ramant au couchant au devant d’un marchand de rêve. Il refuse. Sa quête est vaine, son rêve elle l’a ; elle le vit ; elle le possède. Le sien et celui de beaucoup d’autres mais elle n’en a pas conscience.
    Larguez les rêves, hissez les illusions !
    Larguez les amarres, hissez les horizons !

    * prénom tahitien signifiant « pirogue amenant des cadeaux d’île en île ».

  17. L’eau, la terre, le ciel. Une barque, une maison, un arbre. Oui… je la reconnais. Elle est là,volets bleus et lumière jaune, depuis toujours, dans mes jardins de nuit.

  18. j’ai retrouvé la grisaille et le tumulte parisien, le travail et les embouteillages. C’est violent, très violent. Mais j’ai aussi retrouvé ton blog et la sérénité et la beauté qui s’en dégage me fait du bien. Je vois que tu es toujours aussi productive et que ton oeil reste bien ouvert sur la poésie, la grace et le rêve. Mille merci pour ces pages que je vais prendre le temps d’apprécier.
    Je t’embrasse.

  19. Insomniaque
    *******************************

    Pas de chat à l’horizon
    Donc pas de rêve
    Le félin fait ses griffes

  20. Si je peux me permettre …

    Ossiane, tu as appelé la série « La Maison des rêves »
    Pourquoi t’étonnes-tu que Bouldegom nous raconte un de ses rêves ?
    (Très doux, d’ailleurs, ce rêve, Bouldegom)

  21. Ossiane ,
    C’est une maison bleue qui celle-ci n’est pas adossé à la colline , mais qui reste néanmoins éprise d’une certaine tranquilité. Bel endroit pour rêver !
    A bientôt
    Eric

  22. >A tous :

    Bien du retard à vous répondre en raison de l’impossiblité technique d’aller sur L’Oeil Ouvert cette nuit. Tous les blogs du Monde étaient incaccessibles. Pardonnez-moi.

    >Double-je :
    Oui, je me souviens que tu connais bien cette région. Ce petit port du Somail est adorable. Difficile de de ne pas repérer cette petite maison bleue. En revanche, je n’ai pas réussi à voir cette fameuse librairie de 30000 livres anciens car elle était fermée. Voici un lien pour la visiter.
    http://gourgues.julien.9online.fr/ Bonne journée !

    >Guillaume :
    Une belle entrée en matière, Guillaume, avec ce pavillon vert amarré à cette petite oasis. Ces fenêtres aux volets bleues qui s’ouvrent sur la vie sont prêtes à accueillir les rêves de passage. Cependant, cette quête de rêves est impossible car on les porte en soi.. Il faut savoir les trouver et les faire jaillir. Tu as fait un habile parallèle entre les amarres de la barque et le larguage de nos rêves intérieurs. Merci beaucoup pour ce joli morceau de prose poétique plein d’optimisme. Je t’embrasse.

    >Fugitive :
    Belle image que ces jardins de nuit dans lesquels on ancre ses rêves et ses racines. La maison et la terre sont des symboles forts. Merci Fugitive, j’ai bien du plaisir à te lire.

    >alaina :
    J’ai gardé le « a » ;-)) Ca te va bien « alaina » comme nouveau prénom 😉
    Où au Somail ? Tu habites dans cette région ? Néanmoins, vos rencontres sont toujours au sud. Pas toujours facile de s’y rendre, tu sais, surtout quand on a repris le travail. Bises du nord.

    >James :
    Bien contente de te retrouver, James 😉 Ta longue trêve a donc porté ses fruits si tu ressens cette grande violence urbaine. J’ai connu ces moments-là lorsque je vivais à Paris et je te comprends. Garde précieusement au fond de toi tout ce que tu as engrangé de beauté et de sérénité pendant tes vacances et n’hésite pas à venir te ressourcer dans ces mots et images. Je ne t’oublie pas et je vais passer te voir. Je suis sûre que tu nous as concocté de belles surprises photographiques pour cette rentrée. Merci pour ta visite. Je t’embrasse également.

    >Patricio :
    Merci, Patricio pour ce poème décalé 😉 Je reconnais bien ta plume 😉 Est-tu embusqué comme ces félins ?
    Tu peux te permettre bien sûr et tu as bien fait de me reprendre. Je me suis relue et j’ai relu le poème de Bouldegom. Je crois que je me suis mal exprimée en parlant d’étrange comme si je n’aimais pas ce que Boudegom avait fait. Je voulais davantage parler du domaine de l’étrange… J’espère qu’elle n’a pas pris ombrege de ce que j’ai écrit; mon commentaire est mal ficelé. Bonne après-midi !

    >L’œil vagabond :
    Tu as raison, mais pas assez grande pour tous nous accueillir 😉 Il faudrait dormir à la belle étoile dans le jardin. Pas mal aussi comme perspective. Bises à toi également.

    >Eric :
    Comme tu peux le remarquer Eric, j’ai craqué tout de suite pour cet endroit 😉 Les berges de ce canal sont constellées de petits jardins du bonheur. Je t’envoie plein de rêves pour l’après-midi 😉

    >Bruno (1) :
    Hello amigo ! Comment vas-tu ? Tout le monde rentre en ce moment ! Bien du plaisir à te revoir sur mes terres 😉 Bises du sud puisque tu es définitivement remonté au nord 😉

  23. Je reviens du sud ou j’ai eu froid et je suis au nord ou j’ai chaud lol.
    je sors sous le soleil, à trés bientôt.
    Demain je vais reprendre le temps de revisiter les blogs et de me remettre dans le bain tout doucement!!!!

  24. Froid dans le grand sud? C’est le monde à l’envers! Dans mon ouest qui est au sud pour toi;-) il fait froid et il pleut depuis le début du mois. J’ai bien fait de faire provision de soleil avant;-) En tous cas, bonne balade pour te réchauffer.

  25. Maison de rêves…
    oui, elle est charmante, paisible, dans son écrin de verdure… pour l’été

    mais trop près de l’eau,
    en cas de crue … ? … l’hiver,
    je serais angoissé.

    Maison de vacances d’été.
    Pour des rêves d’été
    et des angoisses d’hiver.

    Amitiés,

    Francis

  26. la maison des rêves…

    j’ai eu tendance à voir, en miroir, la maison de ma réalité source de tracas sans fin…
    désolée d’avoir manqué d’enthousiasme à la vue de cette maison…
    😉

    les raisons d’un envol sont parfois bien terrestres…

    et qu’on me dise « rêves » et hop!…je ne me fais pas prier..
    j’ai préféré m’évader…je n’ai vu que ce qui m’intriguait …le palmier (je jure que ce n’est pas moi qui l’ai mis là!…) et les éclats jaunes bien au centre de la photo…difficile de ne pas les remarquer…

    ……………………………
    la maison de mes rêves

    la maison de mes rêves
    j’ai passé tout mon temps
    à la consolider
    repeindre les volets
    remplacer les tuiles
    refaire tous les joints
    isoler les mansardes
    démolir les vieux murs
    récupérer les pierres
    et rebâtir ensuite
    j’y ai passé des nuits
    à concocter des plans
    j’y ai passé des jours
    à pousser la brouette
    sans compter les amis
    qu’il faut encourager
    qu’il faut ravitailler
    pour tenir le chantier
    c’est parfois je le dis
    maison de cauchemars
    maintenant c’est conclu
    la maison de mes rêves
    je préfère celle des autres
    qui ne manqueront pas
    de la faire visiter
    ils m’offriront la nuit
    et en remerciements
    je leur dirai ma prose

    (y a du vécu mais ce n’est pas auto-biographique quand même…vous pouvez avoir des doutes sur l’histoire des brouettes..et sur…) 😉
    …………………………

    bon…le visiteur…?
    c’est un poète, bien sûr,
    qui écrit des mots étranges
    et je veux bien qu’il ait
    un chat sur ses genoux
    ou étalé tout du long
    sur la page blanche
    ou occupé à saisir la plume
    ou blotti dans un tiroir…

    ou bien il y a une dame
    seule à l’interieur
    elle a perdu son chat
    elle ne sait pas
    qu’il s’est caché
    tout en haut du palmier
    et qu’il veille sur elle…

    bonne nuit
    faites de beaux rêves…
    😉
    …………………………
    merci, patricio, de veiller sur mon univers poétique

  27. >fran6 b:
    Sans doute, je rêve trop Francis et ne vois pas bien les inconvénients d’un tel emplacement. L’avantage du virtuel, c’est qu’il y fait toujours beau, été comme hiver;-) Disons donc que c’est ma maison de rêves numérique:-) Bien à toi. Je te souhaite une bonne nuit.

    >bouldegom:
    Quelle répartie! J’ai eu beaucoup de plaisir à te lire;-) Tu n’as pas à te justifier sur cette réserve. L’intérêt de nos rencontres réside aussi dans le fait qu’on n’est pas tous bâtis pareil et qu’on ne pense pas la même chose.

    Tu as raison de souligner que c’est notre vécu qui guide nos choix. C’est bien que tu n’aies pas abandonné la partie et que tu aies préféré emprunter des chemins de traverse plus originaux. Comme quoi une simple maison peut nous entraîner fort loin.

    Ton poème sur ta maison de rêve en travaux m’a beaucoup amusée sauf toi sans doute;-) euh… pardon… je te taquine;-) C’est terrible à gérer ces chantiers qui durent des années. Difficile de se la couler douce dans ces conditions.

    J’aime bien ton visiteur du soir poète. Et si son chat traversait ton écran et que la dame frappait à la vitre de ton ordinateur? Que dirais-tu?

    Patricio est un bon ange gardien:-) Bonne nuit bouldegom. Merci pour ton humour et tes bons mots.

  28. Ossiane,
    si tu vas suivre le conseil de L’Oeil Vagabond et tu vas préparer des couettes, sépare la mienne; je voulais la bleue farcie de lavande.
    Je ne veux déranger personne.
    Si, sur le toit de la Maison, le ciel, à la nuit, est parsemé d’étoiles, je peux bien rester à la belle étoile, je resterai à l’aise parce que j’aime regarder les étoiles.
    Je vais chercher ma Carte Celeste et rendre une visite à chacune.
    Je sais qu’une étoile filante viendra au rendez-vous.

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
    Ossiane,
    Au sécours!
    LOL, que veut dire? Je n’ai réussi à comprendre.
    Deux amis du Blog ont écrit ce mo: jlhuss et Bruno1.
    Merci.
    Bises

  29. Tu es bien rêveuse ce soir, Neyde. D’accord pour la couette bleue garnie de lavande (on dit « farcie » pour parler d’une garniture qu’on met à l’intérieur d’une volaille;-)) Je vais préparer une petite terrasse sur le toit rien que pour toi;-) et tu me diras ce que t’ont dit les étoiles. Il ne fait pas encore nuit à Sao Paulo.

    Pour ce qui est de la signification de LOL. Ce sont les initiales anglaises de « laughing out loud » qui veut dire « rire aux éclats ». Tu vois, c’est gai sur L’Oeil Ouvert;-)

  30. >fran6 b:
    >Sans doute, je rêve trop Francis et ne vois pas bien les >inconvénients …

    en plus, vu le niveau de l’eau,
    tu ne pourrais très probablement pas faire de cave en sous-sol…
    alors …

    ;o))

    mais non, mais non, tu ne rêves pas trop,
    c’est moi qui pour te taquiner
    ai accentué le côté fonctionnel…

    :o))

    Bien amicalement,

    Francis
    rustre pour taquiner

  31. Chère Ossiane.
    C’est vrai, c’est gai sur L’Oeil Ouvert;-)
    Et moi, j’ai contribué à la gaieté.
    T’imagines une couette “farcie” ?
    Farcie de quoi? Lol.
    C’est chouette.
    Nous avons, dans la littérature brésilienne, un grand poète – Olavo Bilac – 1865-1918; il nous dit, un beau sonnet, qu’il souvent se lève pendant la nuit et ouvre les fenêtres, pâle d’étonnement, pour entendre et comprendre les étoiles.
    Les autres lui disent : Tu as perdu les bon sens!
    Mais, il replique : il faut aimer pour pouvoir entendre et comprendre les étoiles.
    Bien sur, tu peux les entendre et les comprendre, n’est pas?
    Elles aiment bavarder avec moi.
    Ossiane,
    Toi et les amis du Blog, vous marchez plus vite que moi.
    J’ai fait un poème sur la Maison des Rêves.
    Et maintenant … vous êtes déjà au Bleu, oú peux-je la poster?

  32. >Neyde:
    C’était mal pas trouvé le terme de couette farcie;-)) De quoi? De poésie bien sûr;-))

    En tout cas, tu retiens bien les leçons de français et d’anglais que je te donne;-)) Tu as le sens de la répartie. Beau rebond!

    Tout comme ce grand poète, je suis sûre que tu seras une très bonne compagne de nuit avec les étoiles qui te confieront leurs secrets;-) Il fait beau et chaud à Sao Paulo en ce moment?

    Prends le temps qu’il te faut pour écrire tes poèmes. peu importe que tu sois en retard. Voici ce que je te propose. Si tu composes une poésie en retard, viens la mettre sur la note précédente et sur la dernière note en précisant que le poème était pour quelle note elle est. Il faut bien faire partager à tout le monte toute ce bouillonnement créatif, non? maintenat, les visiteurs te connaissent et apprécient ta présence et ta capacité à écrire de la poésie.

    Voilà Neyde ce que j’avais à te dire ce soir. Sinon, j’espère que tout va bien de ton côté et de ta famille. je t’embrasse bien fort depuis la France.

  33. Ce canal du midi est décidément plein de richesses. Il est vrai que derrière que le côté carte postale, on ne peut s’empêcher d’etre attiré par une maison si idéale… des rivages aussi accueillants. Ne nous posons pas de question surtout, et laissons-nous attirer pour rêver ! merci Ossiane.

  34. Je sais que tu connais bien ces berges. Il est parfois difficile de résister au charme de ces petits écrins de verdure malgré cet aspect un peu carte postale. Alors, comme tu le dis, je me laisse porter aussi au gré de mes envies:-)

  35. >Bén:
    Cette photo n’était pas si facile à décliner poétiquement parlant:-) Tu t’en sors très bien. J’aime beaucoup cette image des soupirs et de ce temps suspendu. Merci beaucoup Bén. Je suppose que tu es toujours dans le nord. Que le soleil accompagne ton week-end.

  36. Ossiane,
    étonnamment, je suis fascinée par cette « maison des rêves », mais je reste mutique… et c’est sur « Bleu » que l’inspiration s’est faufilée !
    Je suis effectivement aux Pays-Bas, avec un temps de novembre… Je fais un saut de puce à Paris pour le WE… avec un peu de chance, il restera encore du soleil !
    Bon week-end à toi

  37. Peu importe le rivage, laisse la maison dans ses nuages bleus, et le rêve libre d’aller et venir… peu importe le port d’attache ou le port d’arrivée, puisqu’il nous faudra toujours repartir… seul le voyage compte et nous porte vers ce que nous voulons devenir. SVEN

  38. >Sven:
    Je vois que tu commences à remonter en arrière:-)Il y abeaucoup de vrai dans que tu as écrit. Il faut un point de départ et d’arrivée mais ce qui est important c’est le mouvement de la vie qui se construit. Ca fait longtemps que tu écris?

  39. >Emma:
    Pourtant, c’est une chance de pouvoir cotoyer ceux qui la créent. Ca reviendra peut-être plus tard. Pouvez-vous vivre de votre travail artistique, toi et Raphaëlle ou êtes-vous obligée d’aavoir un travail alimentaire à côté?

    >Domie:
    Bonjour Domie, je te souhaite la bienvenue ici;-) Merci pour ton commentaire qui me fait plaisir. Tu as bien de la chance d’être en Toscane. Profite bien de ton séjour. Bien amicalement.

  40. Je ne sais pas depuis combien de temps j’écris car la vie la vraie vie de l’écriture se vit au présent… SVEN

  41. … et puis pour tout ce qui est de l’authenticité,je pars toujours du plus profond de moi pour remonter à la surface et non l’inverse… Je ne sais pas si c’est clair, cela se ressent plutôt que cela s’analyse…

  42. >Sven:
    Ce que tu dis est très clair. C’est comme cela que je l’avais ressenti;-) J’aime bien ta façon de voir les choses. Bonne nuit.

  43. La barque ondule au fil de l’eau
    Eux sont muets
    L’eau chante doucement
    Eux écoutent la romance
    La barque accoste
    Eux se dirigent vers la maison
    Pas de valise
    Eux en Amour
    C’est leur précieux bagage

  44. un cours d’eau, une barque, un brin d’herbe, des branches de palmier, un rosier, une vasque, un volet bleu….

  45. Brassens

    Quand Margot dégraffait son corsage
    pour donner la gougoutte à son chat
    tous les gars,tous les gars du village
    étaient la la la la la
    étaient la la la la

    Et Margot qui était simple et tres sage
    pensait que c’était pour voir son chat
    que tous les gars,tous les gars du village
    étaient la la la la la
    étaient la la la la

  46. hihi,

    tu me fais rire Roméo,

    Je suis plus à l aise ici pour écrire…

    cette petite maison, avec son petit cours d eau et son bâteau,
    on arrive à petits pas, en se serrant la main,
    et puis, on ressent ce si fort,
    cet odeur d’e très bien,
    tout est paisible et libre,
    de laisser dégraffer son corsage,
    on peut s’Aimer si fooooooooooort!

  47. >Roméo:
    Tiens Roméo, te voilà de retour mais dans les anciennes notes du blog;-) Tu sembles d’humeur bien joyeuse. Et Annick t’accompagne avec bonheur;-) Bien à toi.

  48. Dommage, nath, il n y a pas la page de Richard que j apprécie bien fort, ses photos et ses textes si grands…

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