Lecture du Haïku Calligramme: diagonale, droite, horizontale
au bout du fil
sous la caresse du vent
mes oiseaux de feu
◊ Agréable surprise de fin de semaine … de la poésie en musique … « LA SONATE AU CLAIR DE LUNE » … un poème qu’Alain a écrit sur la note « COURIR ». Son ami le guitariste JMD, (vous souvenez sans doute de « ADAGIO » que je vous propose de réécouter sur ce lien) l’a mis en musique et le chante pour vous. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.
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Petit coucou du soir
Un grand merci pour les riches et beaux poèmes déposés sur Courir. Je continue sur l’enfance avec de vol plané de feu;-)
Les poèmes d’Alain déposés ça et là;, à pied cette fois…
https://blog.ossiane.photo/2008/06/09/bain/#comments
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Toujours étonnant cette forêt en plein ciel…ce cerf qui s’envole..et un fil a la patte..et la voile en couleur..et le vent dans la ville..dans le bleu de l’enfance..C’est une aile sur la plage..et les cornes de brume..sur la tête que l’on serre..et des mots decouverts..sous une plume de couleur..Vraiment attachant ce blog de verre..le chat qui s’étire ..volant dans le ciel..le fil de soie..
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Une petite douceur musicale et poétique vous attend sous mon haïku !
Prem’s, Pierre, ce n’est pas souvent que je te vois en première position 😉 Bien à toi !
Ossiane
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Laisse le cerf volant emporter les rêves d’enfant
Les souvenirs au bout d’un fil dans les nuages blancs
Comme un papillon s’envole et flotte dans le vent
Et disparait au loin se perdre au firmament
Laisse le cerf-volant s’éloigner dans les cieux
Comme un mouchoir sur le quai des adieux
L’enfance disparaît, s’efface de nos yeux
Emportée par le vent là haut dans le ciel bleu
Laisse le cerf-volant voler près des oiseaux
Survoler la plage, bien au-dessus des flots
Lâche la ficelle et cherche le repos
Pose ton regard doucement sur les eaux
Bonsoir Ossiane, Bon Week end , je t’embrasse
Le cerf volant c’est la poésie exquise du vent
nous derrière et lui devant
l’esthétique en est parfois sommaire
pourtant le bambou en fut longtemps
un indispensable accessoire
remplacé par la fibre de carbone
pour qui a la fibre batailleuse
et veut faire la pige à la mouette rieuse
rien de tel que de se coltiner
dans le jour les plus belles risées
sportif et jouissif , bien accroché
avec de multiples poignées
on commense un ballet endiablé
on joue ou plutôt on essaie
car le vent nous fait subir ses caprices
pour débuter le lever est déjà une gageure
mais l’éblouissement dans le regard de l’enfant
est lui une sacrée récompense
la maîtrise ne s’acquiert
qu’avec beaucoup de pratique
et encore si il s’agit de figures
faut il un solide entraînement
et pourtant voir filer fière et droite
une toile colorée qui s’emboîte
provoque des ondes de plaisir
car c’est bien du vent à saisir
au pas du vol au vent en guise d’entrée
mais dans ces fils empétré
on voudrait chanter
la simple et douce beauté
J’ai choisi la mer bleue et à l’envers le ciel
pour prendre la liberté et voler à tire d’aile
un fil tenait ma patte que je ne voyais pas
Je tentais de filer loin mais je restais là
ah mer que ne suis-je gai ou geai pour mieux partir
un e pour possession et un v pour le dire
un envol véritable pour une vie inconnue
la folie d’un départ qu’un cerf volant voulut
Ils ont regardé
S’éloigner le cerf-volant
Dessiner le temps
Relié au fil de mémoire
Des jeux de leur enfance
J’ai arrêté le temps l’espace d’un coup de fil
le cerf-volant glissait dans le ciel amoureux
puis il s’est endormi dans le creux de ma main
les murmures du vent ayant tu leur babil
Des petits bâtons
Et des plus grands
Du papier léger
Des fixations
Une ficelle
Et puis on court
Fort très très vite
Le papier vole
On court encore
La ficelle glisse
Entre deux doigts
On se part un bout
Un bout de soi
Et puis on monte
Si haut son ciel
Les pieds posés
Le coeur en haut
Et on regarde
Autour de soi
Dans le bel bleu
Comme un oiseau
Libre et joyeux
On se vole libre
Libre d’être soi
Alors on aime
Le coeur pépite
A perdre haleine
On crie
Je t’aime
Mon bout de vie
Ma vie à moi
Puis les petits yeux
Tous étourdis
Se rangent l’étui
Dans sa coquille
De chair vivante
Alors on remarche
Mais plus léger
Se sentir libre
C’est tout dedans
L’âme est si belle
Toute vivante
Ses valeurs pleines
De bel amour
belle journée pour chacun.
rupture
il pense voler de ces propres ailes
en oubliant l’inextricable filiation;
il se sent libre de tous cordons,
pourtant, le lien brille au soleil!
pourvu que la chute ne soit pas funeste!
pourvu que l’on puisse un jour renouer
afin qu’il puisse à nouveau s’envoler,
plus libre, plus haut, plus leste!
pourvu qu’il puisse se retourner
pour observer avec une plus de hauteur
la beauté du monde, et partager
enfin quelques moments de bonheur
merci Ossiane et alain de ce partage
tu devrais peut être regrouper ces poèmes en paroles
dans un endroit de ton blog
bonne journée à toi et à chacun
MERCI Ossiane
Le cerf-volant
Je voyage par le monde attaché à un fil
Comme la plume au vent je vole et ma vue fait songer
A quitter cette terre pour vivre sur un île
Que suis-je ? Un peu d’étoffe sur un cadre léger
Alain
Parfois il faut beaucoup de temps
Un temp nécessaire plein de tant
Pour démêler les fils mêlés
Conserver Là le goût d’aimer
Serrer son bel de liberté
S’aimer vivant tout doux serré
Enfin un simple jour du temps
S’envoler en quittant le tant
Un si bel temps que l’essentiel
c’est encore fort joli, Alain. Merci pour tous tes poèmes,
et merci à chacun pour ses partages.
Merci à toi Annick et Marc merci à tous
Le bambou
Beaucoup d’artistes peintres aussi quelques auteurs
Avec des artifices des mots mis bout à bout
S’en sont pris au bambou non sans quelque hauteur
Tout sert de modèle en art rien n’est tabou
Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
Sans un peu de folie l’art est artificiel
L’art est un cerf-volant dont on tire la ficelle
Et lorsque les mots dansent il touche à l’essentiel
Alain
Au bout du fil
de mes pensées
ton coeur me parle
et je l’écoute
au loin,si loin,
comme un cerf-volant
qui touche le ciel
Alain
Bravo! Bravissimo!
http://pagesperso-orange.fr/Leila/cerfvolant.html
ô lucane pas besoin de lucarne avec tout ton vacarme
de tous ces bois tirer en l’air les raisons d’un exploit
de cette ramure extensible et sensible toucher l’azur
osier ou bien balsa, joncs et scions assemblés
entoilés ou tissés les voilà montrant de vives couleurs
et ce visage de grandeur qui prend de l’altitude
au moindre souffle sans changer d’attitude
pourtant il en effectue des figures
certaines au ras du sable font des ratures
tandis que s’érige en monture piaffante qui se cabre
quand l’aurige du ciel le force et le sabre
reprend-t il son ascension comme suspendu
que sa queue et ces tortillons comme des cotillons
volent de tous côtés mais ne soyons pas tatillons
Prendre l’air, prendre le vent, suspente qui se tend
et quand ce carré de tissu se sustente,
bec cloué par tant d’attrait
suivre des yeux quand on le peut
les circonvolutions et les inflexions
virage serré, rase motte, plein gaz
il jaillit et explose au dessus de nous
pique et fend l’air vient se planter
parfois ses torsions n’en finissent pas
il déroule à sa main des nappes de ruban
et déroute par ses foucades
Qui n’a pas rêvé de poser sur l’horizon un autre regard
passer du losange au delta et à bien d’autres formes
une aile, un foil, des caissons de voilure
et dans le regard amoureux de ces ciselures
qui gomment un temps presque toutes les normes
et donnent à voir un spectacle fabuleux à maints égards
Un brin de vent et il s’envole…
Envol puis course folle
Papier de soie
Et tiges de bambous
Flamboyant et poétique
Aérien et voltigeur
Il semble autonome
Un fil si ténu
Le lie à la réalité
Les regards le suivent dans ses vire voltes
Les coeurs le suivent dans son ascension
Plus haut, toujours plus haut.
Rompre les amarres et vivre sa vie, enfin libre……..
Bonsoir à la compagnie !
Le cerf volant
Ai-je eu la berlue
Quand dans les cieux roses
J’ai vu un cerf volant
Attaché par la queue
Pour ne pas s’échapper
Et ces bonnes dames
De s’exclamer :
« Oh notre beau cerf
Qui vole dans les airs
Bientôt sera le champion
Des loopings
Au-dessus de l’horizon ! »
http://www.avezard.com/PD/Le%20cerf%20volant.jpg
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
Une autre :
Le « cerveau lent »
C’était une histoire de shadocks
Qui pompaient,
Pompaient
Pompaient,
En se demandant
Quelle était la recette
Pour voler au firmament !
Il y en a qui essayèrent
De respirer plus d’air
Histoire de voir
S’il allait devenir
Fils de l’air !
Rien
D’autres essayèrent
De battre de leurs petites ailes
Désespérément
De plus en plus vite
Ils restèrent sur le carreau
Toujours rien
Un shadock plus malin
S’attacha un fil
Au bout de sa patte
Et fit le grand saut :
Il s’écrasa comme une crêpe
Rien
Alors le shadock
Tout rouge à force de réfléchir….
Eut enfin
Le dernier mot
Et émis cette devise :
http://milomoi.m.i.pic.centerblog.net/gpz7jqax.jpg
Rebiseeeeeeeeeeeeeeees !
Merci pour ces partages !
Quelle vois magnifique ! J’aime beaucoup
Merci Alain de nous offrir ce merveilleux moment de poésie à travers tes mots, ta voix et le son d’une guitare, je t’écoutais à travers cette sonate au clair de lune et j’avais une pensée pour Barbara, j’aimais la voir jouer sur son piano , quel communion entre les mots et la musique quand ils peuvent se rencontrer.
oiseau de papier
l’indicible esprit du vent
dans le ciel solitaire
——
nuage flottant
une pluie de couleurs
l’inéluctable chute
—–
bonsoir monique
—
bonne soirée
je n avais pas vu tes mots, Ossiane, merci Monique de me guider….
Beaucoup d’émotions à entendre la vois d’Alain et les cordes de JMD…
Merci à tous deux.
c’est joli, Marc..
Bonsoir à tous les deux Marc et Annick et à tous
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Je ne voudrais pas être un oiseau de papier
Tributaire du vent, fragile et asservi
Jouet des humains en quête d’imaginaire
Je ne voudrais pas être une toupie
Qu’on lance et qu’on tourne
Pour le seul plaisir de la voir tourner
Je ne voudrais pas être une marionnette
A qui l’on dicte les mots et les gestes
Je ne voudrais pas…la liste serait longue !
Je voudrais être un oiseau de plume
Capable de vaincre la force des vents
Libre comme l’air d’aller où bon lui semble
Avoir pour ami, un oiseau libre comme moi
Partageant nos voyages et nos pures folies
Petits oiseaux d’amour, petits oiseaux de feu.
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Qu’il est bon après une grande journée, de jouer avec les rêves en regardant voler les cerf-volants.
Je te tiens par ton fil
Mon cerf volant d’amour
Voilà que tu me prends la main
En côte à côte sur cette plage
Nous en amour en ciel pour nous
Dans notre baiser douce étreinte
Posé sur l’étagère
Tout au fond du garage
Tu es bien bel mélancolique
Mon cerf volant du vent
Attends un peu pour t’envoler
Que la bise vive t’envole haut
Et que tous deux nous deux
On galope le sable des rêves
Dans un grand fracas tu t’écrases
Alors je cours te ramasser
Et je te serre t’es pas blessé
C’est que je t’aime mon bel de moi
Couleurs, êtes-vous prête-nom,
Paroles essaimées?
Qui renaissent d’un souffle,
Les matins s’épanouissent?
Vous êtes fleurs offertes,
Aux regards éveillés, aux parfums envolés.
Rouge
vous êtes des milliers.
J’ai choisi l’hibiscus à l’aube ensoleillé!
Jaune
Peinture des étés.
Ce sera le cytise dont j’ai l’âme embaumée!
Bleu
Vous êtes nuit et jour.
Du vieux jacaranda je garde le secret!
Vert
Epris de liberté.
Au fond de la forêt se cache une orchidée, innocente araignée!
Alors j’ai sur la toile aperçu le serpent.
Il se joue de la mort, donne couleur au fruit.
Est-ce bien, est-ce mal, d’avoir ouvert les yeux?
A l’orient du jardin, jouent de doux chérubins.
Leur épée flamboyante vole haut dans les cieux.
Un cerf-volant dans les airs
c’est un coeur d’enfant qui s’envole
et monte vers le ciel
un rêve d’ailes et d’espaces
qui vibre dans l’azur
un oiseau de paradis
aux vives couleurs
que la main apprivoise
et enchante les yeux
il joue avec le vent
sa liberté nous entraine
comme on voudrait
se laisser emporter
par le lien
qui le retient
et s’en aller au loin
en suivant la route des nuages
Un cerf-volant dans les airs
c’est un coeur d’enfant qui s’envole
Juste ravi de trouver..au petit matin..sur le givre de mon écran glace..les arabesques laissées par bernard et amichel…
Perdu mon commentaire, envolé sans ficèle dans les entrailles de l’ordi, écrit au fil des mots comme passent les nuages et s’effacent aux rayons du soleil.
Reste le plaisir que j’ai eu à lire Amichel, ses mots ont la douceur et la grâce d’un « coeur d’enfant qui s’élève dans le ciel » en toute beauté.
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Ne pas essayer de recomposer, laisser libres les mots s’envoler…
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Un joli texte de Soseki
« Le monde est affairé
Sans trêve l’homme est exposé
Au vent d’ici bas
Dans la limpidité du ciel d’automne
Je m’aperçois que mes cheveux ont blanchi
La maladie m’a affaibli
Je rêve du temps de mon enfance
A suivre le vol d’un oiseau
Mes yeux se perdent dans l’infini du ciel
A voir les nuages qui flottent tristement
Il m’apparaît que le chemin ne connaît pas de fin
J’ai le bonheur d’être encore en vie
Je vais prendre garde
De ne pas user mes os
Aveuglément »
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La plume
Quand la musique sort du piano
Imitant la rivière
De gais frissons courent sur la peau
En ondes légères
cerf-volant volant au vent
la musique tourne en s’élevant
La plume tombée sur l’eau
ne modifie le cours de la rivière
mais en lisant ces mots
Tes yeux se font plus clairs
Alain
Mon âme mon fil de moi
Tu m’envoles là haut
Tire pas trop ma ficelle
Je suis de chair et d’os
Pour garder ce bel fil
En me marchant le sable
Un jour
Mon fils
Tu as tenu son fil
De tes mains de ton toi
Et ton regard à toi
Il a suivi le fil
Pour regarder
Le cerf volant
C’était un grand moment
Sur une plage
De bord de manche
Tu les vois ces instants
Ils sont Là
Mon amour
Un cerf volant
pour s’envoler
tout simplement.
belle journée pour chacun’e’.
Ossiane..Peux tu faire en sorte que sur cette page j’évite de begayer et dans le même temps corriger la faute d’ortho..
Pensées..
Pierre
Si le bonheur d’un possesseur de cerf-volant
N’était rien d’autre que de vouloir maîtriser le vol d’un oiseau
Comme un enfant le petit canard à roulettes au bout de sa ficèle
S’il voulait bâtir autour de lui toute une histoire extraordinaire
Imaginer une aventure qui parlerait du ciel, des nuages
Des planètes, du vent et des orages
S’il se laissait transporter sur une toile de couleur
Pour un tour du monde en solitaire au dessus des océans
Devenir l’astronaute d’un petit vaisseau spatial
Maîtriser les déplacements de cet oiseau bizarre
Lui épargner les pires catastrophes d’atterrissage
Ou être encore l’ange gardien d’un oiseau de passage
Et s’évader avec lui te temps d’un grand voyage imaginaire
Si son bonheur n’était rien d’autre, nous devrions voir dans le ciel
Voler des milliers et des milliers de cerf-volants
Des milliers de petits bonheurs de toutes les couleurs.
Je vais me faire gronder par Bourrache, un cerf-volant des cerfs-volants-;)
baiser dans le ciel
oiseau venu de Chine
porté par le vent
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Petit coucou tout gris sous la pluie!
je rejoins Pierreb pour dire que j’apprécie également les arabesques retrouvées de Maria, amichel et de Bernard et puis bien sûr celles de ceux qui écrivent ici régulièrement. Soyez sûrs que je suis sensible à cela!
Christine, tu as le don pour trouver les illustrations;-)
Bonne fin de dimanche!
Ossiane
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Nouveaux commentiares sur:
Jean-marie, l’ami guitariste d’Alain et le poème de thierry
https://blog.ossiane.photo/2009/10/07/courir/#comments
https://blog.ossiane.photo/2009/09/02/respire/#comments
un nouveau venu Raphaël qui propose quantités de choses autour de la lune; merci à lui !
https://blog.ossiane.photo/2009/08/31/haiku-calligramme-aout-2009/#comments
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La métamorphose du cerf-volant
Je regarde le ciel et je me dis
Qu’il est beau cet oiseau
Plumes de feu, tête d’or ;
Mais il m’a l’air attaché
Qu’a-t-il donc ?
En gestes retenus
Il vole d’un côté de l’autre
Comme un ours en cage.
Sur la plage un enfant crie
Du lest, du lest il va tomber,
Juste le temps de le dire,
L’oiseau s’est écrasé sur le sol
Les os brisés.
Sur la plage, un enfant, l’espoir déçu,
Pleure sur les ailes de son rêve.
De l’autre côté des dunes
Un autre oiseau de feu
Survole le sable doré,
Mille couleurs dans le soleil
L’exotisme a son paroxysme.
De plus grande envergure,
Une grande aisance de vol,
L’enfant y devine l’oiseau du paradis.
Un autre rêve, plane au dessus de sa tête
Un nouvel oiseau, une nouvelle chance
Là-bas, de l’autre côté des dunes
L’oiseau de personne vole pour lui
S’approche, s’éloigne, joue avec le vent,
Brille et resplendit dans le soleil couchant
Puis disparaît au loin à l’horizon de ses rêves.
le rire d’un enfant
quelques volutes dans le ciel
le lien se casse, larmes
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Marc, j’avais oublié de te dire qu’il existe depuis un certain temps, la catégorie Poésie à voix haute qui se trouve dans la rubrique « Jeux poétiques » (voir colonne de gauche de ma page) Bises.
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Le cerf-volant
Soulevé par les vents
Jusqu’aux plus haut des cieux,
Un cerf-volant plein de superbe
Vit, qui dansait au ras de l’herbe,
Un petit papillon, tout vif et tout joyeux.
– Holà ! minable animalcule,
cria du zénith l’orgueilleux,
Ne crains-tu pas le ridicule ?
Pour te voir, il faut de bons yeux
Tu rampes comme un ver…
Moi je grimpe je grimpe
Jusqu’à l’Olympe,
Séjour des dieux.
– C’est vrai, dit l’autre avec souplesse,
Mais moi, libre, à mon gré,
je peux voler partout,
Tandis que toi, pauvre toutou,
Un enfant te promène en laisse.
Jean-Luc MOREAU
Mon cerf-volant
Emporte moi, mon cerf-volant !
Emporte moi, haut dans le vent !
Je veux tourbillonner dans l’air
Avec les feuilles du hameau
Et m’en aller jusqu’à la mer
Escorté de grand vols d’oiseaux.
Emporte-moi, mon cerf-volant !
Emporte-moi, haut dans le vent !
Je veux faire le tour du monde
Et descendre où il me plaira
Pour entrer dans toutes les rondes
Où rient des enfants comme moi
Emporte-moi, mon cerf-volant !
Emporte-moi, haut dans le vent !
MAURICE CAREME
Ils dansent, ils tournent, ils sautent, ils se cachent dans les nuages, se mêlent aux oiseaux, ils sont l’attraction des petits et des grands.
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Tous les cerfs-volants
Sont les complices du vent
Parade du ciel
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Adieux cerfs-volants, la nuit est tombée, le fil est tiré, les enfants dorment et je vous dis à tous bonsoir et bonne nuit.
Cerf-volant
Il n’est pas étonnant que les hommes s’y attachent
N’a t’il pas les attraits d’une jeune houri
Qui fascine les hommes en remuant son nombril
dans ses déplacements dans ses évolutions
ne fait t’il pas courir d’agréables frissons
Par tout le corps comme en connaissent les amants
N’exerce t’il pas sur l’homme un pouvoir d’attraction
comme la lune lointaine qui brille au firmament
N’enchante t’il pas les mots pour que l’esprit s’envole
Comme la voix d’un instrument nous arrache du sol
S’aidant du vent ne tourne t’il pas haut dans l’espace
En se fiant à ses ailes comme l’aigle rapace
N’atteint t’il pas du chat au bout de son filin
La grâce et la beauté naturelles aux félins
Alain
CHANSON DE L’ OISELEUR
L’oiseau qui vole si doucement
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur
L’oiseau qui soudain prend peur
L’oiseau qui soudain se cogne
L’oiseau qui voudrait s’enfuir
L’oiseau seul et affolé
L’oiseau qui voudrait vivre
L’oiseau qui voudrait chanter
L’oiseau qui voudrait crier
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau qui vole si doucement
C’est ton coeur jolie enfant
Ton coeur qui bat de l’aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc.
Prévert