Sommaire de juin 2009

Nid
Nid

Aigrette
Aigrette

Violette
Violette

Arbre de Judée
Arbre de Judée

Montagne Sainte Victoire
Montagne Sainte Victoire

Houle
Houle

Lien
Lien

Funambule
Funambule

Vaporeux
Vaporeux

Lac
Lac

Pointillés
Pointillés

Nombre de billets : 11

Mer calme à peu agitée … des entrées, des sorties, des retours … c’est l’été … le temps ralenti … L’Oeil vit sa vie.

Bienvenue aux nouveaux voyageurs et un grand merci aux visiteurs fidèles qui continuent d’ensemencer avec générosité et beauté ces pages de papier virtuel !

Articulation du Voyage: Un voyage de ci de là … MESSAGE du printemps … l’oiseau fait son NID. L’AIGRETTE intrépide nous transporte dans un jardin de Provence. La robe VIOLETTE de l’iris nous conduit vers les fleurs mauves de l’ARBRE DE JUDÉE au coeur de la MONTAGNE SAINTE-VICTOIRE. Passage de la vague végétale à la HOULE minérale dans laquelle se scelle le LIEN entre Picasso et Cézanne. En FUNAMBULE, nous suivons le fil de lumière vers la Camargue aux effets VAPOREUX. L’or des roseaux mène au LAC de Vaccarès et à ses repères en POINTILLÉS.

Nath sur le fil de sa belle plume, ce mois-ci !

FUNAMBULE je l’ai vu
Sur la MONTAGNE SAINTE GENEVIEVE

Il errait demi nu
Sur le fil ténu
De bien tristes trottoirs

Il errait demi-nu
Sous la tempête folle

Le LAC déchiré
Semblait le bouleverser
De sa rage free-vol

Funambule je l’ai vu
Titubant de fatigue

Il cherchait son chemin
La VIOLETTE suintait
Une odeur de jasmin

Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?

La solitude le glaçait
De mille servitudes

Son visage ruisselait
De ridules profondes

Sur sa tête une AIGRETTE
Recourbait l’aube de certitudes

Il errait demi-nu
Le regard VAPOREUX

La HOULE le bousculait
Sur son fil fragile

Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?

Sa route était longue
Il continuait en vain
A chercher son chemin

Soudain sous l’ARBRE DE JUDÉE
Il s’est effondré

Il s’est agenouillé
Et j’ai vu son sourire transpercer
L’immensité de l’humanité

Le fil en POINTILLÉS
S’était solidifié

Le LIEN avec son âme
Il avait retrouvé
Des racines l’encerclaient
De bien tendres baisers

Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?

La violette fredonnait
Le goût de la VICTOIRE

Nath

14 réflexions sur « Sommaire de juin 2009 »

  1. Eh bien nath voici une promenade revigorante
    quand on sait que les contreforts de sainte victoire
    échapperont à l’emprise des engins
    et que la ligne de chemin de fer tirera plus au sud

    bravo ossiane, ce n’est qu’après coup comme toujours
    qu’on a une vue d’ensemble et qu’on en voit les effets
    belle journée à toutes et à tous

    la dernière longueur…pas de bassin…pas en pointillé non plus

  2. Espérons-le calme, cet été qui vient…
    Les orages passés
    des odeurs de terre mouillée
    un peu de fraîcheur
    du vent dans les voiles.

    Bel été Ossiane.

  3. Sommaire
    Mais plus beau que des mots de sable

    Ni tien ni mien
    le regard s’est épris des lueurs
    qui frappe la montagne

    De mots et d’ images en fuite sur les pages
    Comme si le temps coupé s’écoulait de l’encre en fuite

    Eparpillé où vole l’insaisissable.

    Merci Ossiane pour votre accueil chaleureux et votre mail
    Belle idée que celle d’associer photos et poésie , comme le firent à une autre époque peintres et poètes si justement indissociables .
    En vous souhaitant un agréable week end

  4. Oh, je viens de m’apercevoir que j’ai oublié le mot ‘nid’ …
    Ca ne doit pas être un hasard …
    Bon, quand j’aurai le temps, je vais tenter de modifier le poème …
    Bonne journée

  5. Nath avec le poème du sommaire de juin nous invite au voyage
    ___

    Vacances, , insouscience
    Voyage et nouveaux rivages
    Trève pour le rêve
    _____

    et une petite citation de Fermine pour croquer la vie à pleine dent…..

    « Ceux qui vivent avec la nostalgie du passé ou dans l’espoir d’un futur meilleur seront condamnés à errer indéfiniment dans les couloirs du temps (…) car à trop penser au passé ou au futur, on en oublie de vivre au présent, on vit comme si on n’allait jamais mourir et on meurt sans jamais avoir vécu. La seule façon d’échapper au sortilège est de vivre l’instant présent »

    et ceci dans le même esprit de Alan Watts
    « Comme la vie est éphémère !
    Chaque minute est précieuse, le temps n’attend personne. »

    L’été étant plus favorable à cette philosophie, bonne journée avec pour chacun des petites plages de bonheur avec ou sans la mer.

  6. .

    >Vive Fermine Monique, je me sens toujours en parfaite osmose avec ce qu’il écrit;-)

    >Coucou Pierre, oui de belles senteurs hier soir, violent orage du côté de chez moi aussi;-)

    >Merci pour ta gentillesse, Thierry. Le voyage du mois de juin était un peu en dents de scie, je vous ai pas mal baladés;-)

    >Vraiment une jolie plume dlécate, Angeline! Contente que vous vous posiez sur mes pages;-) Merci pour vos mots gentils.

    >Je n’avais pas remarqué pour le nid, Nath. Tu es toute pardonnée;-)

    .

  7. Nath,
    Bravo!
    J’aime ton poème.
    La route, le chemin, c’est difficile le trouver.
    Au moins, il avait le parfun de la violette.
    Très bien
    Je t’embrasse

  8. .

    Et voilà le poème du mois de Neyde qui a réussi à reprendre les mots de tous mes haïkus et à leur donner une nouvelle vie. Merci et bravo à toi, chère Neyde du Brésil;-)

    .
    Vous avez vu?

    Ossiane a posé, subtilement, un questionnaire sur Le Blog, pendant le mois de Juin.

    Je vais y répondre.

    Voilà!

    Mon NID?

    – Caché dans les branches

    D’un saule d’argent,

    Dans l’or de son feuillage

    Et je me blottirai
    Mon oiseau du coeur?

    – L’AIGRETTE,

    Blanc héron au long bec

    Fendant l’onde obscure

    Vif et intrépide

    Signe d’opale

    Ma couleur préferée?

    – VIOLETTE

    Le refuge d’iris

    comme un jardin de provence

    au détour d’un cabanon

    où nous voulons habiter,

    moi et mon amour …

    Mon arbre aimé?

    – L’ARBRE DE JUDÉE,

    Éclat de fleurs

    Rose d’Orient,

    Gouttes de lumière.

    Mon lieu d’âme?

    – La MONTAIGNE SAINTE VICTOIRE

    Un Serpent de pierre

    Tapi dans les brumes

    Qui comme un chat s’étire

    Provoquant la HOULE

    Des doux sentiments,

    Vagues serpentines

    Les plis de mon âme.

    Quelque LIEN établi?

    – Oui,

    avec Le château d’un géant

    Sous la montagne du maître,

    bien sûr,

    Le Père et le fils,

    Là haut

    Je fait le FUNAMBULE,

    Danse d’ariane,

    Sur Un fil de lumière,

    Un voyage en festons

    VAPOREUX.

    Je sens sur mon visage

    Un souffle indécis

    Un frémissement de plumes

    D’ambre et de flou,

    POINTILLÉS

    des virgules en suspension.

    ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

    (Une parenthèse :

    Si vous avez

    Des coeurs tendres à des larmes

    Ne lisez plus…)

    ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

    Lá-bas

    Bâti

    De calcaire et d’argile

    Un lac,

    doux et tranquille,

    Les eaux

    En turquoise et bleu marine,

    Nous invite à plonger

    Et je plongerai …

    .

  9. les formes printanières du verbe cèdent absolues aux tentations de l’été
    elles vont se cacher dans les corsages dégrafés
    de la grammaire

  10. le passé composé peut exprimer aussi une action
    qui s’est passée à un moment déterminé, mais ce moment est acquis et compris dans un espace temps qui n’est pas encore achevé
    LE PRINTEMPS EST C’EST DEJA L’ETE

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