Pointillés

Lac de Vaccarès

Lac de Vaccarès

Virgules en suspension, turquoise et bleu marine, parenthèse

Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut

Virgules en suspension
turquoise et bleu marine

parenthèse

Le Lac de Vaccarès en Camargue…

146 réflexions sur « Pointillés »

  1. Le regard arrêté
    Devant l’immensité
    Par des simples bouts de bois
    Qui se sont posés là

  2. Par le langage des signes
    Le lac se fait entendre
    Et pour qui tend l’oreille
    Il vibre ses gouttes d’eau
    Il paraît immobile
    Mais son coeur il se vit
    En tout dedans de lui
    Dans ses sables mouvants

  3. Annick Comme ils voguent jolis tes mots sur l’eau bleue de la mer, belle page d’écriture.

    Points de suspension
    L’essentiel dans le silence
    Entre parenthèse

  4. Parenthèse dans la vie..sur la mer..dans le ciel…C’est une larme…ou une vague..un baiser..on ne sait pas…C’est salé..en couleur…ou très froid…on ne sait pas..Parenthèse dans les coeurs…pour un mot…une humeur…C’est un cri..une page..un regard..on ne sait pas…C’est demain…sur une joue…en hiver…on ne sait pas..Parenthèse….suspension..une virgule…pointillés..C’est le vent qui soupire..et les phrases qui délirent…c’est le temps qui navigue ..et les rêves qui s’étirent..Parenthèses..juste pour dire..souligner…préciser…protéger..et le temps..et la vie..et les corps..et l’avenir…C’est une île..dans un coeur..sur nos lèvres…un murmure…Parenthèses…au pluriel..pour deux mains qui se serrent..et des mots qu’on libère…

  5. A man in the mirror …
    Black or white is Human nature …
    Remember the time : Billie Jean … Beat it …
    Can you feel it Rock with you …
    Pretty Young thing You are not alone …
    I just can’t stop loving you…
    Bad i’m bad …
    Une libellulle tri l’air …

  6. Merci Monique, j’ai pensé en souriant à toi ce matin, de la musique classique m’a réveillée tranquillement, sans connaître le morceau, quelle douceur!
    Belle journée.
    J’aime beaucoup, PierreB, une douce respiration d’écriture, unsouffle tendre, une caresse jolie, c’est fort agréable, merci.

  7. Vestiges d’une cité engloutie
    Dans le bleu infini
    La vie entre parenthèse

    Ce bleu -turquoisement apaisant, Ossiane
    Pensées marines
    AA

  8. En pointillés

    Traduire le mouvement
    Avec des points et des virgules
    N’est pas une évidence
    J’ai trouvé la formule

    Pour que deux corps balancent
    Sans perdre l’équilibre
    Lorsqu’un pied s’avance
    Un autre pied recule

    Chaque pas doit être libre
    léger comme une bulle
    irisé comme une anse

    A chacun sa cadence
    Car la vie est une danse
    Et l’homme un funambule

    Alain

  9. Attention, amis
    La Bèstio dóu Vaccarés
    Est imprévisible

    Il faut gagner son amour au prix de la peur et du danger….c’est écrit à la surface de l’étang, quelques signes, quelques pictogrammes qu’il faut savoir déchiffrer.

  10. Pointillés

    Pour qu’une pierre sans vie se mette à briller
    Comme ces étoiles la nuit que l’on voit scintiller
    Non comme les feuilles de l’automne qui par milliers
    aux premiers coups de vent iront s’éparpiller

    Il faut d’abord se taire et apprendre à tailler
    Mais comme un lapidaire son vouloir détailler
    Etre un temps solitaire et beaucoup travailler
    Puis calmement la vie s’écrit en pointillés

    Alain

  11. Lac ouvre toi
    Accueille moi dans tes eaux
    Abreuve moi ma soif de vie
    Nage moi en balancis
    Laisse moi flotter ton courant
    Si calme de temps arrêté
    Viens mon lac
    Reçois moi
    Avec tares et beautés
    Je suis à toi
    Mon lac de vie
    Vis moi

  12. à fleur d’eau
    jamais aimé
    frissons d’eau
    points titillés frivoles envolés
    au fond des marais

  13. Le poème d’Alain, me fait penser à un joli petit livre « le secret des pierres » de Marie Chastel (petite célébration du monde minéral) dans la collection – petite philosophie du voyage – où il est question bien sur de sculpture et forcément d’écriture non pas à la surface de l’eau mais dans la chair de la pierre.
    _______

    Ces quelques signes sur la ligne de l’eau ont ils une autre signification que celle donnée par notre imaginaire qui voit en cet endroit ses mythes, sa vie intense, un milieu étrange richement habité d’une importante faune, survolé d’un grand nombre d’oiseaux qui sans doute sur les hampes de cette écriture sauvage viendront se poser pour ajouter à ces signes, quelques notes de musique.
    C’est une écriture étrange au milieu de l’eau, mystérieuse, insolite, témoin silencieuse de l’histoire de l’étang ou bien alors c’est un petit poème délicatement posé à la surface de l’eau, faisant corps dans sa beauté avec ce paysage si élégant dans sa nudité et qu’il appartient à chacun de décrypter.
    _____

    Bonne fin de soirée à tout l’équipage et amis de passage et bonjour à Lou et Neyde
    Je suis allée sur le lien de LeÏla, le détour en vaut vraiment la peine, quelles splendeurs j’y ai rencontrées. Merci et bravo à toi Leïla. Je t’embrasse.

  14. C’est juste en POINTILLES…
    Et sur la pointe des pieds…
    Que je passe ce soir…

    (gros concours de dressage à Toulouse, jusqu’à dimanche soir ! Et pas trop le temps de m’attarder… demain lever 6 h !)

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  15. sur l’étendue bleue
    l’homme trace en suspension
    des lignes éphémères
    ********************************************************

    Magnifique ton texte, Monique .

  16. Petites touches

    Qu’on la murmure ou qu’on la joue
    Sur un clavier à la trompette
    A pleine bouche ou sur la joue
    En la sifflant ou dans sa tête
    La musique nous touche

    Chantée grattée tirée pincée
    A vent à cordes à percussion
    Entre les doigts sous un archet
    D’où que nous vienne l’émotion
    la musique nous touche

    Alain

  17. c’est joli Alain et Sophie,
    belle journée,
    bon week, christineeeeee….

    Du bleu
    Encore du bleu
    Il vise cette couleur du temps
    Pour la pêcher son épuisette
    Et s’en colorier les yeux
    Pour qu’en regard en infini
    Il navigue son espérance

  18. (((((((((((((° ° °°°° °°°°° °°°°°°°°°°°°° ))))))))))))))))))))))))))))))

    Tellement longue cette parenthèse …
    Les pointillés pointent souvent les poings
    Echos des thèses des parents
    Qui ont forcé à taire leurs enfants
    Au nom d’un modèle unique
    L’appât rance …

    Ne point me sentir morcelée
    Ecrire afin que le flot rejoigne un horizon
    Léger où on peut vraiment partager
    Sans se sentir diminuée

    Rêve du bleu
    Caressant les blessures
    Ce bleu multiple aux yeux de papillons
    Aux ailes de dorures
    A l’odeur de douces saisons.

    Croire à cet horizon
    Où il possible de vraiment RIre
    Dans l’EAU d’une maiSON
    Où volent des mots d’ailes.

  19. Point de tillac pour ces semblant de mats
    juste de minces filets
    et leurs flotteurs komboloï
    qui comblent l’oeil
    donnent l’impression d’une suite
    d’un lien discontinu
    et de ces arrangements discrets
    autant que discrétisés
    et dans ces « bracket »
    le vide à combler
    juste par la pensée
    et de citer Hugo
    « la vie, sorte de parenthèse énigmatique entre la naissance et l’agonie »

    factorisation des émotions
    pour expressions sinon remarquables
    du moins resserement des liens

    Dot line sans chorus,
    interrompu mais pas rompu,
    en filigrane
    la trame invisible et risible

  20. Comment détacher …du pointillé…son regard…sans retard
    on en est tout émoustillé
    et Sartre de dire finement « pas de frontière non plus: elle avait horreur des pointillés »
    alors avancer mais pas staccato, pas à pas, par un glissement d’essence
    masquer la trace et interrompre la piste pour mieux la souligner
    et c’est dans ce piqué avec ces piquets qu’on ancre quelques incertitudes
    de plus
    entre continuité et finitude
    trouver du point la solitude
    décentrer et recentrer par habitude
    oublier la spirale comme plongeon dans l’infini
    patiemment unitairement articuler
    dans une suite… l’infinitésimal
    ressaut, tressautement de la plume
    entre marteau et enclume
    soupir, silence et bien des impressions séches

  21. La note bleue

    quelques mots au stylo sur une carte postale
    comme un chapelet d’îles sur le bleu de la mer
    quelques gouttes d’anis qui parfument l’eau claire
    quelques notes échangées entre deux instruments

    Alain
    merci annick monique …..

  22. et tendu
    au milieu de l’étendue
    vide et pleine
    je vide ma peine
    pas de vide mulet
    tous les effets annulés
    des anneaux en beauté
    des maillons en filet
    des anchois sans choix
    par hantise le vent attise
    le bleu marine dans la patûre narquoise
    et c’est sans entretoise
    que sans dériver ni dévider
    le ret s’effrange
    le cret s’arrange

  23. Merci nath de ces analogies pas anthologies
    qui nous parlent de maintenant
    c’est toujours magique
    l’ouverture
    quelle fenêtre
    Bonne journée à tous
    il va falloir briquer le pont mais à ce jeu là jeandler
    est le champion, car de la brique rien ne lui est inconnu 😉
    souvenir et témoignage, Tabarly dans des images d’archive
    sur un quatre mat barque russe et ces matelots qui
    pour ne pas faire les anguilles sur le pont, qui brique
    sans piler ni désemparer
    bonnes séances à toi ossiane
    la distance n’efface rien

  24. Points de suspension
    A l’horizon une frontière
    Deux mondes parallèles
    le virtuel et le réel
    Malhonnêteté

    Et pour jouer de la paraphrase , je vais me faire plaisir en citant Hélène Cadou
    « Voir
    Outre-bleu
    Outre-miroir
    l’autre du ciel
    l’autre soi  »

    Pensées Ossiane, où que tu sois ..

  25. Le bleu ne sature pas
    mais aime à tome
    pas tranché ni clanché

    bourrache, irrésistible 🙂

  26. Avec le pointillé et le tireté on amorce le morse
    mais c’est un moindre appât qui fait bomber le torse
    et quand le poisson s’agite alors là ça se corse

  27. Jolie parenthèse, ….en pointillés…Une pensée émaillée de ciel bleu pour toi, Ossiane…. avec en pointillés de violentes rafales de mistral sur la Provence…

    Les ailes du désir
    En vol plané sur le lac
    Intermède bleu

    Amitiés..et un coucou spécial à Alix

    Belle fin de journée à tous!

  28. Suspension ou épars ……sur les pensées que l’on pose..dans les rues de paris..le réel on traverse.. Le virtuel on caresse..croisée des couleurs..la tendresse que l’on vole..le coeur en suspension.en pointilles…pour écrire ou pour dire..se laisser deviner..virtuel et réel ..dans le creux de la main..a la lisière de demain..dans une ville ou un rêve ..dans les mots que l’on offre..dans un mail ou un ciel..en soirée ou l’ete..

  29. Point y est comme un point sur un i,
    Point y est comme la couturière sait en faire,
    Point y est comme à la fin d’une phrase,
    Pour la suite, point y est comme des points de suspension les uns à la suite des autres, des pointillés en quelque sorte……………………et là, ce n’est pas fini tout continue, allez savoir pourquoi, un point y est et tout s’arrête, des pointillés c’est à dire bon nombre de points et là, entre chaque point, on trouve tous les mots que l’on a pas su dire, ou qu’on a pas voulu dire. Bizarre non ? Point final ou point barre ou point tout court, il se suffit à lui-même, point y est c’est l’essentiel !

  30. Un intrus sur la ligne
    Des mots me manquent
    Pense tu à ton bonheur ?

    Un intrus sur la ligne
    Des pointillés sans ombre
    Panse tu tes blessures?

    Sans intrus sur la ligne
    Des ondes Inviolables volent

  31. Turquoise ou bleu marine..une mer ou la Pierre..c’est trop vague ou reel..pourquoi mal si honnete..et ces points qui s’etirent..dans un verre ou sur terre…la terrasse est trop pleine…c’est Paris qui deborde…les pensees emportees…les baisers devines…turquoise dans le ciel..une Pierre ………

  32. Coucou aussi Claudie et…Pierreb… ( en suspension …)
    Quand l’air est libre et léger comme une hirondelle
    le ciel est bleu…et les jeunes femmes sous la tonnelle
    boivent du thé…glacé… 🙂

  33. _

    J’aime bien les rêves en pointillés de la Pierre … et son orange sur le toit.

    Hello, Alix…

    A vous deux (trois ?) trop rares, clin d’oeil et sourire.

    Et biz à tous.
    _

  34. Heureux d’être ici alix…terrasse ou page blanche..c’est d’accord pour un the glacé..sourire…sans sucre..et avec des mots confies ..

  35. Et pour bourrache..sur la terrasse..un verre offert..et mes reves decouverts..c’est une jolie soirée …j’aime……

  36. Elle lance un petit caillou
    Après l’avoir tendrement serré
    Dans sa paume de vie
    Qui ricoche ses mots
    Avec tendre silence
    L’élu du coeur peut lire
    Et lui seul peut comprendre
    Les signes de son coeur

  37. En des rêves turquoise au fil de l’eau dormante
    Surgissent d’on ne sait où, des mots qu’on aime entendre
    Engloutis dans les eaux, ils émergent un soir
    Et nous disent tout bas, ce qu’on attendait plus

    Oubliés si longtemps, chassés de la mémoire
    Enfouis dans les ténèbres au fond de l’inconscience
    Ils reviennent en surface sans n’avoir rien perdu
    Leur beauté est intacte, leur puissance troublante

    Les eaux qui les emportent leur ont fait un radeau
    Le ciel les enveloppe dans ses effluves d’azur
    Ils voguent en silence, vers un jardin secret
    Entre points et virgules, vers une renaissance.

    ___

    Belle soirée à tous dans la douceur de l’été et bonne fin de week-end

  38. Les nuages remplissent l’air
    D’oreillers de duvet pour avions cheminant
    Entre points suspendus et virgules amerries
    Le temps ponctue l’envol, pose ses pieds à terre
    Et allonge son corps régénérant les heures
    Temps étang se reposent…

    Bel été l’équipage et bisou la captain et Monique
    Love …

  39. C’est le jour …sur un drap..une broderie dans le ciel..les nuages sur un fil..grain de peau…grain de mot…le soleil qui se leve..les pieds nus …sous le vent..les caresses passees…point de jour..pointilles…c’est le jour dans la chambre..pour des reves froisses…et les ombres portees..les couleurs devinees..se lever et chiner..dans Paris reveille..la maison endormie..doucement la quitter..

  40. Point titillé et de ces belles amarres apostillées
    qui ponctuent onctueuses les lignes émerillonnées
    et de citer Gautier « l’épervier…, noire virgule du ciel clair »
    alors pointilleux de suivre de loin les élans pastillés
    mettant au suspens le bleu de l’angoisse
    pas question de porter poisse
    et nul n’est appointés pour guetter
    des filets la dérive
    avant que d’une rive
    la délivrance ne vienne
    qu’à cela ne tienne

    content d’avoir de tes nouvelles lou

  41. Combien de verges ont battu du coutil bleu la mesure
    comme d’un vergé qui montre ses ligatures
    ce n’est plus vergues qui attendent balancines
    comme les coutures qui doucement dessinent
    et si sont rassemblés comme un signe
    donnant face au courant la consigne

  42. Dame blanche sous les eaux
    Dans ses filets nylon
    Accueille ses victuailles

    Le pécheur a péché, en violant les entrailles
    Le pêcheur a pêché dans les eaux la ressource
    Surpêchant cétacés, saumons ou crustacés.

    Dame blanche sous les eaux
    Dans ses filets nylon
    Pointe ses bâtons de bois
    Autour des points, les maux
    Halieutique dans le lac
    Des eaux douces qui frémissent…de peine.

    Des caresses sous le vent
    Le temps les a froissées
    C’est le temps qui passait
    De ces instants pressés
    Pointillés sur la ligne
    De la main horizon
    Que devine….le jour.
    Dame blanche est passée
    Dans la danse des filets
    Le lac des signes.

    http://www.youtube.com/watch?v=CUhWA81dRnU

  43. Pointillés

    Les découvreurs de mots ces pêcheurs de formules
    Jardinent au fond des mers au mépris du danger
    Cherchant la perle rare ils vont près des rochers
    Entraînant derrière eux tout un cortège de bulles …..

    Alain

  44. Bien vu alain
    de quoi instiller plus que distiller
    au goutte à goutte
    l’esprit vient en le séparant du corps
    mais en fractionnant
    on obtient de meilleurs résultats
    colonne ou vigreux
    c’est vigoureux
    quand le coeur de chauffe
    gentiment nous réchauffe
    au bal des flotteurs
    sommes acteurs
    très affairés
    reste à ferrer
    et la surprise
    dans la prise
    sans jus d’eau
    mais pas sans verjus
    quand au vermout
    c’est pour le doute

  45. Effacés, gommés ou barrés
    Tes mots turquoises en suspension

    Pulvérisés, explosés ou atomisés
    Mes mots bleus en lévitation

    Insipides, inodores ou incolores
    Des mots sans âmes en progression

    Dieux du vent, de la terre ou du feu
    Ecoutez moi hurler
    A genoux je vous implore

    Agitez ces roseaux,
    Secouez ces eaux,
    Embrasez ces terres

    Je ne veux
    Point de parenthèse
    Mais des points d’exclamations

  46. Petits textes progressifs
    en pointillé , le soulagement
    dans le grand matin calme.
    Je m’entraîne à chasser lueur d’angoisse
    bleu flanelle, à poser sur une étagère
    la houle natale des ondes claires.
    Il te sourit
    le monde est sauf
    A peine la constante
    venue d’un bleu lointain
    tranché à vif dans le noir.

  47. _

    Nigra : rien que pour toi :

    Ohhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Miam !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    _

  48. Que seraient ce les points d’exclamation sans les moments de respiration..les pointilles..rien..ou peut être des larmes..des cris……….puis après !!!!!!!!!!! L’imaginaire et le reve..priment sur la colere..peut être…on ne sait pas..on ne sait plus….

  49. _

    Ci-dessus, un moment de silence … de respiration … sans cri …

    Mon rêve … (si je savais dessiner, là) … ça s’rait un mouton … ou une rose.

    _

    ^ _ ^

    _

  50. Comme c’est joli, Bourrache….

    Je passais déposer quelques mots…

    La bise embrasse l’air doux
    Caresse en ondes belles
    Le lac bel endormi
    Il se frissonne d’elle
    Encore en corps encore

  51. La douceur de sa main
    S’approche du rebord
    Elle se penche son cou
    Frôle de sa paume l’eau
    Et l’oeil s’onde bel tendre
    Avance à pas menus
    Pour atteindre l’autre rive
    Et l’embrasser si douce
    De fort belle tendresse

  52. Quand l’air du temps se pose
    C’est pour se vivre encore
    Au plus profond de l’âme
    Qui se vit en dedans
    Le corps au lac vivant
    Il remercie le temps
    Qui le laisse se poser
    Lui permet de souffler
    De s’embraser le silence
    Frissonner l’ immobile
    Se naviguer les veines
    De bel amour aimé

  53. …..@@@@@………….@@@@@….
    ….@@@@.°,)………..(,°.@@@@…
    …..@@@@………………@@@@….
    ….. I.I..I.I………………..I.I..I.I….

  54. _

    … nappez d’un filet d’huile d’olive, de vinaigre de framboise, une pincée de sel, deux tourniquets de moulin à poivre, quelques brins de persil, de ciboulette et parsemez de deux, trois fleurs de … bourrache.
    _

    Bon ap’ à tous !
    _

  55. Mettre cela entre parenthèse,
    laisser de côté avant d’y revenir
    et ensuite compléter la synthèse

    //////8888888888888888888888888888888888///////

    aligner des points comme des coeurs
    chercher l’unisson avec ferveur
    accepter l’impossible moiteur

  56. pointillés, suite, vide, point et ainsi de suite
    une répétition qui n’en finit mais
    et une raison arithmétique

    une position régulière
    une succession sans surprise
    une succion sans emprise

    plus que trois petits points
    qui ne s’en vont pas
    des taches en coin

    ainsi accastillés
    mais pas pastillés

  57. A la virgule près il enroule la bouée
    pas besoin d’envoyer il s’est embossé
    alors sondant le fond il a tracé

  58. Poser une parenthèse
    (
    dedans y poser que des douceurs, de la beauté, des émotions, un bel silence, si doux baisers, tendres caresses, encore encore exploser le nombre de saveurs, parfums délicats, et seulement, fermer la parenthèse
    )
    et savourer sa parenthèse dans le bel de soi, si belle cueillette, avec des oh et puis des ah, sans modération, poser les points d’exclamation,
    !!!!!!
    aux oh!!!!!!!!aux ah!!!!!!
    se lâcher prise, se sentir bien, être léger, se savourer cet instant mis entre deux parenthèses du temps,
    et puis en oh!!!!!ou bien en b’ah!!!!!
    rouvrir sans cesse cette parenthèse, doux souvenir, si bel vivant,
    cueillir cueillir sa parenthèse pour se préserver, être en santé, bel exister!
    et se naviguer avec ses () et puis ses !!!!!!
    sans oublier les
    – – – – — – – –
    pointillés
    douce romance, yeux vases mi clos, tendres roulis sur le clavier qui aime écrire
    ses
    ()!!!!!!!!!!!!!– – – —- -() !!!!!!!!!———————

    clin d oeil de (oOooOoO)!!!!!————(oOooOOooO se sont enfuis sans parenthèses à l infini douceur de s’être!en pointshéhé!

    y’a fait choOoOOoo de bel jour, il en reste quelquechose, si tendre parenthèse d’instants cueillis avec des !!!!! et des ———-

  59. _

    Ossiane : pas b’zoin de Dafalgan …

    nous sommes sages comme des images…

    j’parie même que nous aurons 20/20

    (de points)

    sur notre bulletin

    de fin juin !

    Pensées vers toi …
    _

  60. Quand il part en thèse
    il entend bien tout expliquer
    il suffit pourtant d’observer
    et rester dans l’ascèse

    minimal mais pas pronominal

  61. La musique

    Comment naît la musique c’est un profond mystère
    lorsque dix doigts agiles maîtrisent son langage
    la musique réveillé sort de son sarcophage
    Les notes s’éparpillent tout autour de la terre
    c’est un langage universel qui parle au cœur
    sans faire de discours en troublant le silence
    A la façon des fleurs par touches de couleurs
    Des notes comme un jardin où se mêlent les essences
    elle distrait la pensée comme de simples balades
    à travers la campagne soignent le corps malade
    à l’esprit sourd les sons portent la guérison

    Les notes cristallines viennent chasser les plaideurs
    comme une huile de massage élimine les raideurs
    L’âme est aux anges et sort des murs de sa prison

    Alain

  62. De la musique des mots
    pour ponctuer l’été
    de douceurs suspendues
    dans l’air frais d’ ondes bleues
    bouts de bois martelés
    ne laissant que des points
    auxquels s’accrochent les notes
    par le vent rapportées

    bises Thierry

  63. La lettre à Elise

    Placé devant la feuille l’esprit idéalise
    Il est comme un nageur que les mots électrisent
    Mais j’avoue avoir peur ignorant les balises
    de devoir dire adieu et de faire mes valises

    Comme un bon interprète je fais mes vocalises
    Je mesure mes paroles sans perdre ma franchise
    En pesant bien chaque mot afin qu’ils s’égalisent
    Car ce que le cœur dicte il faut que l’art traduise

    Dans ce monde de brutes où règne la marchandise
    Où tout écrit suspect peut déclencher une crise
    Où l’amour est soumis à de la matière grise

    C’est une belle utopie de chanter comme la brise
    De faire sonner des mots comme l’océan se brise
    Afin d’être applaudi par ceux là qui les lisent

    Alain

  64. Un dimanche d’été, une escapade, beaucoup de rêve, une grande bouffée d’air, Signal de la « Sauvette » dans le Massif des Maures, des souvenirs sans doute pour toi aussi Ossiane, à moins que tu ne sois encore rentrée de ces endroits idylliques d’où je reviens à peine.
    ____

    Sur un grand cahier bleu
    J’ai colorié l’eau de l’étang
    Pour faire aux signes en détresse
    Un joli fond d’écran
    Les mots se sont cachés sous l’eau
    Pour trouver la fraîcheur
    Peur du soleil, peur du vent
    Peur tout court, pourquoi ?
    Qui peut savoir ……….
    Il ne reste à la surface à voir
    Que quelques points, quelques virgules
    Seules traces de leur présence
    Entre les parenthèses et les pointillés
    Sur le grand cahier bleu.
    ______

    Je m’en vais lire les mots de ce dimanche, juste éfleurés, ils m’invitent à poursuivre, Annick, Lou, Thierry, Alain, Maria-D, Bourrache, Nigra , Pierre B, amichel hum!!!!

  65. La partie de pétanque avait débuté sous une chaleur torride.

    Les équipes avaient été constituées après tirage au sort. Certains scrutaient leur partenaire avec méfiance et circonscription. D’autres s’envoyaient de grandes tapes amicales dans le dos en ponctuant leur geste d’un rire sonore.

    Les heures passèrent. Les hommes avaient retiré leur chemise et arboraient pour l’occasion leur « marcel ».
    Les femmes, subjuguées par cet habit hautement sexy, regardaient leurs hommes avaient envie.

    Quelques équipes avaient déjà rejoint les femmes mais d’autres s’affrontaient dans une lutte sans merci. Soudain l’un d’eux cria :

    Mais vas-y ! vas-y donc ! Pointe ! ti y’es !

    Ami(e)s du soir, bonsoir (sourire)

  66. je comprends pas tot, Rachel, déjà c’est quoi un Marcel? hein?
    et puis, l’été, cela me rend pas penseuse, l’esprit est en zen de vacances…
    sourire!
    bels bels tes mots, Monique…
    BISES DU SOIR, y’a fait tout chaud, hein?!

  67. La brume au loin
    Trouble l’oeil ouvert

    Les bouts de bois
    Tout au milieu
    Lignes de vie
    Ils se vivent eux
    Des flêches d’arc
    De Cupidon
    Qui de son ciel
    Souffle de l’amour
    Sur ce lac calme
    Qui s’ennuie tel

    Le clair devant
    Il fait du bien

  68. Un « marcel » c’est un maillot de corps ou un maillot sans manche Annick. En plus j’ai écrit « avaient » au lieu de « avec ».

    oui oui je sais ! il est temps de prendre des vacances (sourire)

  69. okok, alors va pour les Marcel, les tenues de leurs vacances, cela me fait sourire, heu, c’est rien, c’est comme ça!
    j’avais vu pour avaient, mais c’était pas mal non plus, j’aime les dérapages de vie, avec erreurs, pas de calculs, juste comme ça, c’est beau de vrai sorti naturel! c’est bon de vrai tel!
    je relis ton texte, et je souris,
    allez c’est déjà les vacances, ici, hein? Ossiane?! houhou!

    et pour sourire encore! c’est si bon! j’suis présente fort souvent!

  70. _

    … cherche désespérément un Marcel sans tatouwâge

    … mais j’ai les boules…

    (= « je crains !)

    ^_ ^

    _

  71. …………………………………..
    ……….^^…………..^^………..
    ~~(……….°.s……s.°………)~~
    …..w…w……………..w…w……

  72. ###################
    ####..####..########
    ###…0…0…#######
    ###…..x….###..####
    .###………###..####
    ###……….###..####
    ###………..##..####
    ###…………..######
    ###################
    Ceci n’est pas un chat !

  73. L’eau se repose en lac
    Immobile jolie bleue
    Le soleil la caresse
    L’oeil ouvert elle se mire
    Dans le miroir du ciel
    Qui papote ses vues
    Il en a vu le ciel
    Des tant de tout ce temps
    Le lac ému l’écoute
    Puis s’endort apaisé

  74. Ceci n’est pas……eh oui Jean , Christine, Magritte savait qu’en posant le problème du réel et du représentatif, il, allait pousser la réflexion bien au delà , qu’est exactement la chose vue ? Quelle vision avons nous du monde, le même pour tous et pourtant différent pour chacun, une question de regard mais pas simplement, à méditer. Ceci dit ce petit chat qui n’est pas un chat mérite sa petit caresse aussi.
    Sur le dos de l’étang, entre virgules et suspension, turquoise et bleu marine plus de 100 commentaires entre parenthèse, c’était plus qu’un étang d’eau bleue et quelques morceaux de bois, c’était mille façons de voir cette note en pointillés selon le ressenti de chacun.

  75. Et oui et oui, Monique, et c’est tellement le secret du monde,
    qui ne se laisse pas saisir par tous les bouts, par un chacun,
    alors il manque toujours des bouts du bout, à chacun,
    et le monde reste une énigme,
    juste l’instant présent révèle, et tellement des milliards de ressentis, si cet instant vécu au même instant dans le même lieu, même heure de seconde, juste par un des milliards d êtres différents…

    On ne peut donc jamais savoir ce que pense quelqu’un au même instant que soi, c’est impossible,
    c’est très impressionnant,
    la communication fort impossible pour ressentir à deux, un même instant,
    juste penser échanger sur un moment de vie dans un instant de vie,

    mais y’a pourtant les ondes qui parlent près, sans rien se dire,
    elles se rencontrent, échangent, se plaisent….
    la magie de vie, l instant partagé bel!

  76. A dire vrai, Jean,
    je me suis dit,
    bon, Jean dessine, et quoi au juste?!
    et il écrit ce qu’il dessine?!
    ou brouille la piste?!

    je donne ma langue au chat! sourire!

  77. Jean
    j’ai vu les chats, les trois.
    Annick
    j’aime ce que tu as écrit.
    Tu as déjà pensé
    que la même personne, en differents moments,
    en differents états d’esprit,
    peux voir un fait de mille façons

    Je vous ai lu,tous et toutes,et
    je pense que j’ai appris ce que c’est pointillé.

    ……………………………………………………

    Pointillé, c’est bien ça?

    ……………………………………………………

  78. ……^..^…..
    …… x ……
    ……___…… …..^..^…..
    _____________….. x ……
    _____________…..___…… …..^..^…..
    _________________________…… x ……
    _________________________……___…..

    Trois p’tit chat chat chat
    Chapeau-paille chapeau-paille paille paille
    Paillasson-son son son ………………………………………….miaou!!!miaou!!

  79. hum ! les surprises de l’ordi, en fait les trois p’tits chats se reflètent dans le miroir déformant de l’étang……………………………

  80. Qui a cherché à être pointilleux sur pointillé
    c’eut été appuyer un peu trop sur un trait
    et sauter de l’un à l’autre avait d’autres conséquences

    dommage rachel d’une fausse manoeuvre
    j’avais relancé la mécanique pas sur edith et marcel
    mais sur marcel et ginette et leurs formidables aventures
    au camping , mais voila j’ai tout perdu, for l’honneur

    chaleur épouvantable en toulousain
    manque un orage qui dégringole
    demain en bordelais mais pas le temps
    d’aller faire trempette

    bon courage ossiane pour ce séjour au bas débit
    mais sans dépit car tu dois te régaler

    vite de l’air ou juste un petit daumas blanc
    particulièrement agréable et à la rare typicité 😉

  81. Neyde, bonsoir , il y a des tas de façons de concevoir le monde, il y a ce que nous voyons et qui n’est pas forcément vu de l’autre, ou comme tu le dis vu différemment, il y a l’angle de vue, différent pour tous, il y a ce que l’on ne voit pas ou l’on ne veut pas voir, il y a ce que l’on ne dit pas ou qu’on ne veut pas dire ou qu’on ne sait pas dire il y a tout ça dans les pointillés comme à la fin d’une phrase qui peut-être n’est pas finie, il y a des pointillés entre deux groupes de mots pour laisser au lecteur le temps de respirer ou encore de rêver ou encore de réfléchir, c’est ce que fait si bien PierreB dans ses écrits enfin il y a des pointillés pour ce qui ne peut s’écrire mais qui peut se deviner et…………………………………etc……………………………oui Neyde cette petite suite de points les uns à côté des autres sont bien ce qu’on appelle des pointillés ils peuvent avoir le sens que l’on veut bien leur donner. Il est vrai Thierry que l’on peut être très pointilleux sur le sens à donner aux pointillés, mais il fait trop chaud je vais m’arrêter là brutalement et sans pointillés aller me rafraîchir après cette phrase qui n’en finit plus. Bonsoir à tout l’équipage du capitaine aux moussaillons et à tous ceux qui sont sur les quais et regardent passer le navire-;).Neyde je t’embrasse contente de t’avoir lu ce soir tout comme Annick qui tient bon la barre du bateau et courageusement navigue en dépit des courants quelque fois agités de la vie.

  82. Cela sert à quoi d’avoir l’oeil ouvert,
    si tant de vie échape,
    cela permet devoir un peu,
    heureusement que les mots d’autres sont là pour voir avecleurs yeux,

    c’est quand que je revois l’ophtalmo?! pour des milliards de foyers de binocles A VIE?!

    je t envoie du frais, me spieds sont venyilés ici par le petit bois, il manque la pluie; pas plus de 30 houttes cer après midi, le temps de fermer les fenêtres en pensant un orage est reparti son bruching en sèche cheveux fait!

  83. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
    . Point t’y es?Ouf!

  84. Leïla bonsoir alors Vacances ?
    Point final à cette année scolaire ne saurait tarder.
    Est-ce que je me trompe ?

  85. je te lis Leila et je me pouffe, déjà de m être relue avant,
    mais je suis excusée, j ecris dans le nolr devant le petit boie fenêtres ouvertes et j allume pas pour les mosquitos …SOURIRE

  86. Vous me faites rire Monique et Annick, je ne pensais pas du tout à la fin de l’année scolaire)) mais à l’alignement de pointillés stoppé par un point et ça m’amuse toujours l’interprétation spontanée d’une pensée par un autre regard, c’était un beau texte écrit, Monique à 21h53.J’aime bien vous lire mais je n’écris pas toujours.
    J’aime bien les poésies d’Alain Hannecart et les longues promenades de Thierry et et et et et et et mais j’aime tout ce jardin poétique quoi!Salut à Ossiane quelque part en Navarre))

  87. Oui, il est très beau le texte de Monique,

    je recite une phrase: « il y a ce que l’on ne dit pas ou qu’on ne veut pas dire ou qu’on ne sait pas dire il y a tout ça dans les pointillés comme à la fin d’une phrase qui peut-être n’est pas finie, il y a des pointillés  »

    mais peut on tout dire quand il s’agit, pour rester vrai de vrai, de dire des mots sur d’autre’s’ pour être compris au plus près, soi?! parfois au risque de mourir en soi, d’incompréhension, et d’injustice dans le regard d’autres sur soi, on préfère ne rien dire, pour ne pas dire le vrai sur d’autres, par respect, pudeur, amour, même si on souhaite rester vrai de vrai…

  88. Le lac nage sa brume délicate
    Il se retrouve en pointillés
    Si douce respiration
    Cet arrêt sur belle pause
    Paisible et beau il est posé
    Là devant les yeux
    Sous le regard du ciel
    Qui apprécie cette trouée d’eau
    Aux gouttes qui se laissent happer
    Par la chaleur torride
    Brouillard de gouttelettes en suspension
    La machine à écrire du temps
    S’est bloquée sur la touche pointillé

  89. Les pointillés des limites
    A la surface des choses
    Il y a le dessus visible
    Et le dessous fort invisible
    Qui parfois vaut le coup
    De fatiguer ses efforts
    Pour penser toucher
    La beauté intérieure
    Que peu d’oeils voient
    Si belle grâce invisible

  90. .

    Bonjour à tous !

    Médusée je suis devant le grand nombre de vos messages !!! Pas de temps ralenti du côté de chez vous ni de pointillés suspendus 😉 Joli petit salon de conversation et de poésie toujours de grande qualité!

    Gros problèmes d’ordinateur et de connection d’où ma disparition momentanée … problème d’intense chaleur et de fatigue après des heures passées sous le soleil. Et puis aussi quelques jours de trêve une fois le travail terminé, histoire de profiter un peu de cette magnifique région et de se poser un peu pour récupérer.

    Enfin merci pour vos pensées chaleureuses, vos mails auxquels je vais prendre le temps de répondre et votre belle amitié.

    Un peu de patience pour la nouvelle note, le temps de remettre tout en ordre de marche.

    Belle journée d’été !

    Ossiane

    Nouveaux commentaires sur:
    https://blog.ossiane.photo/2008/12/24/aujourdhui/#comments
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    .

  91. Pointillés

    L’été c’est le beau temps c’est le temps du voyage,
    sur le devant du ciel les petits nuages perle
    s’assemblent tous en rangs comme font les écoliers
    Ils apparaissent d’un coup comme un rêve familier
    Et disparaissent d’un cou comme ferait un collier

    Merci Leila
    As tu reçu mon courriel Ossiane ?

    Alain

  92. Ossiane Virgule
    Merci pour ton coucou Virgule
    et surtout prends ton temps Virgule
    nous on est sur notre île
    où il fait bon se vivre
    nos mots donnés reçus Point
    Ici c’est canicule Virgule
    le bois cherche de l’air Point
    Pourtant il offre encore ses ombrages si tendres
    et le petit jardin gazouille dessous son ombre Point
    C’est l été deux mille neuf Point
    Un été tout de neuf Virgule
    qui sent son goût d’été Virgule
    il nous a tant manqué
    ces dernières années Point

    Et déjà je t’embrasse Point
    On prend soin de ton lac
    en y mettant chacun
    des gouttes de soi Point

    Je colle un timbre d’ici
    en couleurs de l’été Point

    Ps: mon bonjour à chacun qui poétise de vie et me tendre simplevivre Point

  93. J’étais venue pour mettre Pointillés,
    et vois là, il n’y en a pas! hughdehugh!

    je recommence…..

    Des murmures glissés——–dans le creux de ton oreille—–un chuchotis délice——de belle intimité——-des frissons belles caresses dans l’âme tout de Là…des fruits sucrés et lourds….de cet été si mûr….un petit coeur mes délices…sur un bel plateau blanc…des ondes pures jolies…dans la beauté d’aimer…une rose posée…nos coupes de champagne…pour pétiler nous deux….dans la pudeur nos yeux—-belle grâce que ce temps—que nous confie le tant—

  94. Bonsoir Ossiane, entre Toulouse et Bordeaux, en passant par Agen, bien sûr, chaleur éprouvante et vent nul, attention à toi et aux coups de chaleur, à la déshydratation aussi ! Bonne suite à ton séjour dans un registre moins rude.

    L’activité de l’équipage serait il dopé selon Arrhenius par une activation thermique et aurions nous atteint un seuil où l’agitation thermique se déchaîne
    pas sûr mais ça phosphore sec tout de même, et certains mouillent le maillot et la plume dans un bel enchaînement, ça nous raméne au marcel !

  95. L’orage guettait, la sueur était dans mes mots et toutes ces gouttes qui perlaient donnaient sur ce carrelage une suite ininterrompue de points presque invisibles.

    Il aurait été si facile de rester bien tranquille dans son coin et d’attendre les vagues de nuages salvatrices qui auraient fini par déferler dans le couchant, au lieu de ça il avait fallu courir en Aquitaine et revenir dans la hâte d’une de ces chaudes journées, j’avais été à la fête et ne faisais presque plus la tête, mis à part un mal de tronche et quelques énervements plus loin.

    Le gaspacho était à mon goût et les filets d’air qui filtraient mainteant donnaient un semblant de rafraîchissement qui ne pouvait qu’adoucir mon humeur rogue.

    L’étranger c’était moi, celui que parfois je ne reconnaissais pas, celui que camus m’avait montré il y a longtemps, celui que la chaleur du soleil exaspérait tellement qu’elle pouvait porter à l’incandescence son esprit fusible et volcanique, presque irascible quand il se croyait pris pour cible et que les hasards et les vicissitudes avaient eu raison de sa patience.

    Aspiration et direction mon hamac dans cette discrétion sans objet !

    Bon séjour en Navarrre Leïla , Egun denerri

  96. Pointillés
    ……………………………..
    . . . . . . . . . . . . . .
    . . . . . . .

    « L’amitié qui parvient à s’interdire les patrouilles malavisées auprès d’autrui, quand l’âme d’autrui a besoin d’absence et de mouvement lointain, est la seule à contenir un germe d’immortalité. C’est elle qui admet sans maléfice l’inexplicable dans les relations humaines, en respecte le malaise passager. Dans la constance des cœurs expérimentés, l’amitié ne fait le guet ni n’inquisitionne. Deux hirondelles tantôt silencieuses, tantôt loquaces se partagent l’infini du ciel et le même auvent. »

    René CHAR
    « Recherche de la base et du sommet », Poésie/Gallimard.

  97. Ô rage, orage enfin s’apaise
    Pour vous retrouver tous
    Ce soir les mots se taisent
    Pour lire vos pensées douces

    Ô rage, orage le ciel en pleurs
    Trois gouttes d’eau, sans parapluie
    Pour abriter mon coeur
    Des larmes de joie, des larmes de pluie.

    L’ orage s’est tu
    Le sais tu
    Sur le rivage
    D’une page

    Ai bien failli ne pas pouvoir vous dire bonsoir, l’orage venant troubler mon planning
    Coups de tonnerre, éclairs et pluie venant laisser à la nuit un peu de fraîcheur pour bercer mes rêves.
    Bonsoir et bises à toi Ossiane

  98. Jacline , Joli choix de citation. L’Amitié est un mot qui cache tant d’insoupçonnables richesses, qu’il pourrait bien être le poème caché entre les parenthèses, ponctué de virgules, de points de suspension, une véritable amitié ne peut avoir de point final, René Char lui confère un germe d’immortalité, cela se passe de mots.

  99. Soufle d’air, gazouillis des oiseaux et murmure du vent
    loin de la mer d’intranquilité commence la journée
    bon courage à tous, en ce moment tout est décalé
    pourtant cette douceur matutinale nous trouve agissant
    avant que le plomb calorique
    ne nous rende éventuellement colérique
    il faut s’activer en tâches ordinaires
    et d’abord ventiler
    pour faire de la nuit
    apparaître tous les effets
    dans les trilles vespérales
    un oracle se dit
    l’été consacre
    et si quelques gouttes
    nous devons affronter
    la mine pas effrontée
    ni surprise mais grisée
    nous tendrons le nez
    pour recueillir goulûment
    ce don qui s’annonce

  100. Dans le monde des fidèles
    Il y a du bleu
    Aux tonalités infinies

    Mais en synthèse additive
    Pour parvenir à la pureté du blanc
    Il faut du rouge et du vert aussi

    Pour apporter le rouge
    Tu aurais pu choisir
    Des fraises ou des cerises juteuses

    Mais non, tu as choisi la gifle
    Pas celle qui rosit les joues
    Celle qui perfore le cœur.

    Pour ajouter le vert
    Tu aurais pu choisir
    L’herbe tendre ou la pomme

    Mais non, tu as choisi le serpent
    Celui qui est craint
    Celui qui est une menace

    Dans mon monde des fidèles
    Il a plein de fruits
    De toutes les saveurs
    Les gifles les gâtent

    Dans mon monde des fidèles
    Je ne suis pas serpent
    Juste une bête
    Farouche et inoffensive

    Mais passionnée
    Point de suspension

  101. Bleu comme le bleu de l’étang
    Marine ou turquoise, immobile miroir
    Reflet d’un ciel désert sans nuage
    Dans la chaleur suave de l’été
    Dans la brume légère du matin
    Aucune ombre ne ternit l’espace
    Seuls voguent au milieu de l’eau
    Les rêves en suspension discrètement posés
    Une phrase immaculée aux mots divins et légers
    Glisse au fil de l’eau vers l’horizon
    Navire en partance vers des terres accueillantes
    Que le vent pousse dans une douceur bleutée
    Là ou le rêve et le réel se confondent en sublime .

  102. Eh oui Annick j’ai le bonheur et la chance de connaître l’Amitié celle qui n’a besoin d’aucun qualificatif, elle les contient tous. C’est la plus grande richesse qu’un être puisse avoir.

  103. Une page blanche!
    Quelques mots posés;
    Seuls ou en couples;
    Parfois plus!
    Accolés; espacés !
    séparés?
    Sur la ligne;
    en équilibres sur le fil invisible;
    Etonnent ! surprennent !
    Déstabilisent !
    Exclamation !Interrogation!
    Respirations !
    Inspiration!
    Au final !
    Quelques points!
    Trois!
    Puis, c’est le silence!
    L’ avenir en suspension…

  104. Merci beaucoup, Monique, d’avoir rebondi sur cette citation forte de René Char. Nous avons tous des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie. Celle-ci en est une qui forge une belle exigence en amitié. Comme tu l’as bien dit, « cela se passe de mots ».

    Bonne soirée et merci de tes (vos) échanges qui enrichissent chaque note.

  105. Jacline, merci fort pour cette citation,
    ils me semble, à mon sens, que « des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie », je te cite, perdent leurs sens quand le chemin se marche.
    La clé ouvre des portes insoupçonnées, et il faut douloureusement jeter sa clé de règle de vie, pour ne pas mourir et se vivre encore.
    Belle soirée.

  106. Merci à ton tour Annick, de rebondir sur mon propos délivré sans nuances. Je comprends très bien le gros bémol qu’il t’inspire à chaud. Rien de pire que de se laisser « dicter » la règle au risque de ne pas marcher sur son propre chemin. Je ne l’avais pas formulé dans ce sens. J’avais d’ailleurs pensé mettre « définitives » entre parenthèses. Simplement, je pense que les poètes visionnaires décochent des paroles si justes que l’âme, l’esprit ou le coeur se les approprient, chacun avec son expérience de la vie, des autres, de son bout de chemin… Cette citation me paraît contenir assez de force pour ouvrir justement des voies insoupçonnées aux relations humaines. C’est en tout cas en ce sens qu’elle m’a marquée.

    Bonne et douce nuit

  107. hasard…
    Quelques mots posés sur une feuille blanche, non pas par hasard mais par un poète dont les mots résonnent comme l’onde portée à la surface de l’eau. Musique à peine audible mais si douce qu’elle fait d’un poème un chant mélodieux.
    Juste pour un petit bonsoir.

  108. Le petit caillou blanc lancé vers l’horizon
    Il ricoche ses ondes sur le lac douce ligne
    Et ne sait pas vraiment où ses rebonds le guident
    Sa destinée le mène il se vibre l’invisible
    Sans un bruit dans des silence vapeurs
    Les particules d’eau elles se donnent la main
    Et mènent le caillou sur son chemin sa trace

    jacline, merci pour tes mots, je nuance mes mots aussi…
    Je pense aussi tellement que l’âme le coeur l esprit peuvent lire au plus près, mais sans doûte parfois mes mots sont reçus dans un autre sens, une fois mis sur papier les mots appartiennent à l’oeil de chacun qui les lit…c’est le risque à prendre quand on écrit, on dit, que d’être mal interprété…

    Je reprends mes mots avec nuance…
    « il me semble, à mon sens, que “des pensées clés, définitives, qui valent règles de vie”, je te cite, perdent ( PARFOIS) leurs sens quand le chemin se marche.

  109. Quelle délice
    En repas simple
    Cette table de hauteur
    De la première fois
    Devant le lac de Savenay
    Un peu plus bas
    L’eau calme
    Temps suspendu
    Souffle paisible
    Bulles d’émotions
    Pour marcher ensuite
    Sur les racines des arbres
    Vivants sur son pourtour
    De l’air du temps

  110. .

    Je reviens peu à peu dans le fil de mes notes…
    Merci à tous pour vos mots gentils à mon égard mais aussi pour vos poèmes. A l’ouest, il fait bon ce soir et j’envoie un peu de fraîcheur à tous les amis du sud et du centre qui souffrent en silence ou pas;-)

    >Bienvenue à hasard que j’invite à revenir. Merci pour le poème en suspension!

    .

  111. Merci de ton petit mot, Annick. Nous sommes d’accord dans la nuance. Nous prenons tous le même risque à nous jeter à l’eau en quelques mots sur le site … Mais c’est aussi ce qui fait sa force, cette interactivité entre nous, qui nous incite à dialoguer, à communiquer, à nous impliquer, à échanger… Tout émetteur prend le risque du récepteur à l’autre bout de la ligne… Ce qui compte, c’est l’échange qui, à tous les coups, nous enrichit et nous conduit à ouvrir plus nos fenêtres… En ce sens, « l’œil ouvert » démultiplie sans cesse ses trésors de vie.

    Merci à toi aussi, à travers tes mots et tes poèmes, de manifester un aussi bel amour de la vie envers et contre tout…

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