Arbre de Judée

Arbre de Judée

Arbre de Judée

Arbre de Judée

Rose d'orient, des coeurs tendres à tes larmes, gouttes de lumière

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Rose d’orient
des coeurs tendres à tes larmes

gouttes de lumière

Sur les petites routes de Provence…

55 réflexions sur « Arbre de Judée »

  1. Le ciel a parfois ses chagrins
    Et quand ses larmes coulent l’arbre
    Ensuite se sèchent des mille senteurs
    Des fleurs si tendres couleurs pastels
    Puis la coulée de son coeur doux
    Glisse le tronc saoûle les racines
    Puis quand le vent coquin se lâche
    Tout fou de son éternuement
    Les fleurs tombent tapis de l’arbre
    Douce collerette nostalgique

  2. Le printemps parle le langage des fleurs
    et de cette feuille à l’ autre il entraine ses couleurs
    l’iris attendri goutte l’exquise fleur d’orient
    et répand comme rumeur une parure mauve ou rose
    Dans les ramées gazouille l’allégresse du matin
    tons doux et sons s’allient pour habiller les branches
    d’enchantement tissé dans une toile voyageuse

  3. Ô terre boisée de nos aïeux
    De Béthel à Jérusalem
    Désert de Judée
    Route humaine.

    Pour quelle tribu, à quel royaume
    La Terre Promise, Jérusalem?
    A Saül, David et Salomon
    A l’Assyrie ou Babylone?
    A quelque Macchabée ou Romain?

    Que le temps passe sur les royaumes
    La terre conquise et malmenée
    Montagne aride
    Royaume humain
    Désert des collines et des mont
    Avance comme avanceraient les Hommes
    D’Hébron jusqu’au seuil de la mer……morte.

    Arbre de Judée, fleurit le pourpre,
    Judas pendu à ses regrets
    D’avoir trahi l’Emmanuel.

  4. Quand fleurissent les arbres de judée au printemps cela me rapelle une anedocte .
    Un de nos proche avait été prisonnier durant la dernière guerre et libéré par les russes qui l’avaient lui et ses compagnons promenés à travers l’europe de l’Est pour finir par les faire embarquer à Odessa pour rejoindre enfin Marseille.

    Quand ils ont traversé le Bosphore ils ont tous été émerveillés par le spectacle des arbres de judée en fleurs et ils se sont tous portés sur le meme bord du bateau qui s’est mis à pencher dangeureusement .
    Voila pour moi je rattache tourjours les arbres de judée en fleur à cette histoire insignifiante.

  5. Quand certains jouent à Judas
    Quand certains se métamorphosent en hyènes
    Quand certains puent la haine

    Toi, tu rassembles tes troupes
    Toi, tu leurs balances tes loups
    Toi, tu rends coup pour coup

    Un jour, ils comprendront
    Que leur guerre nuit à leur bonheur
    Que leur lutte alimente leurs pleurs

    Un jour, tu comprendras
    Que l’indifférence est arme redoutable
    Que la solitude sera le seul trophée de leur combat

    Ce jour, moi je crois
    En la puissance de l’amour

  6. Avec un esprit pourpre
    Il sort de sa gousse
    Rosit le mois de mai
    Fleurit les amants de soleil
    Avec une valse tendresse
    Soulevée de plumes vertes

  7. >C’est joli, Annick et Lou!

    L’arbre de Judée

    Lorsque Mai rougissant rassérène les cœurs
    Et que sourit à tous la terre fécondée,
    Quand sur les verts gazons Chloris mène des chœurs,
    Il fleurit dans le parc un arbre de Judée.

    C’est un arbre tout rose, et sans feuilles d’abord,
    Un tout harmonieux que rien autre n’égale.
    Ses longs rameaux, groupés dans un parfait accord,
    Ont l’air de supporter des roses du Bengale.

    Quand la feuille leur met son beau satin ouvert,
    Ils sont plus doux encore au regards de l’artiste;
    La pourpre s’adoucit près du feuillage vert,
    Et la tendre émeraude encadre l’améthyste.

    Puisque c’est à présent que mon arbre fleurit,
    Je veux, couché sur l’herbe, oubliant toutes choses,
    Dans ses vivants écrins égarer mon esprit,
    Et pendant un moment faire des songes roses.

    Voyez comme l’azur est calme et reposé,
    Comme on se sent heureux sans en savoir les causes,
    Comme l’herbe frémit sur le sol arrosé,
    Comme le ciel couchant est riche en fleurs écloses!

    Sous ces bosquets charmants, épanouis pour eux,
    Pleins d’ombrages secrets et de faibles murmures,
    Voyez ces beaux enfants, ces couples amoureux
    Qui vont en écartant les épaisses ramures.

    C’est toi, belle Rosine! Hélas! le vert rideau
    Nous dérobe tes pieds, les plus charmants du monde.
    C’est toi, folle Rosette avec ton Orlando!
    Pauvre morte amoureuse, est-ce toi, Rosemonde?

    Quel est ce bruit de cor qui passe dans les bois?
    C’est la chasse qui vient: salut, blanches marquises!
    Mettez les cœurs en flamme et le cerf aux abois,
    Vos paniers de satin ont des façons exquises.

    Près de ce rocher blanc taillé comme un autel,
    Ainsi qu’un lévrier l’eau folâtre et se dresse.
    Pardieu! c’est la marquise, avec son air cruel,
    Qui se baigne là-bas en nymphe chasseresse.

    Il manque un Actéon, ce sera le mari:
    Il a tout ce qu’il faut, et pourrait en revendre.
    Abbé! votre musique est un charivari!
    Vous soupirez, Églé! Que vous a fait Silvandre?

    C’est ainsi que je rêve aux temps des Pompadours.
    Et lorsqu’un bruit aigu, conne un cri de cigale,
    Fait envoler le rêve, il me reste toujours
    Mon arbre de Judée aux roses du Bengale.

    Théodore de Banville

    >C’est joli, Annick et Lou!

  8. L’arbre de Judée

    l’afflux de sève qu’exerce la nouvelle saison
    amène chez certains êtres d’abondantes floraisons
    soit par l’abus d’alcool qui cause des rougeurs
    soit par l’afflux de sang qui suit une grande frayeur

    soit par l’excès de fièvre qui cause des lésions
    Ainsi voit t’on les joues se colorer rose
    Des larmes fondre comme des gouttes de cire chaudes
    Ainsi voit t’on la sueur déperler sur la peau

    Et le corps tout entier être en proie aux frisons
    Et comme la poésie succède à la passion
    L’âme habitant le corps exhale des soupirs
    et comme la buée transpire sur les carreaux

    Alain

  9. Merci Lou et Claudie,
    et merci à chacun pour le partage de sa plume, c’est émouvant de lire du sang vivant posé sur une feuille.

  10. Bonjour à l’équipage !

    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    L’Arbre de Judée
    Fait exploser dans la campagne
    Un merveilleux ROSE FUSHIA
    En feu d’artifice de lumière
    Ou le parme et le mauve
    Se conjuguent à l’infini
    Au milieu des branches épanouies

    Du coup tombent sous le charme
    Les petits cœurs frémissants
    Sous le souffle tiède de l’air ambiant
    Ils palpitent de bonheur
    Au milieu de ces si jolies fleurs

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

    PS / Et c’est vrai que les feuilles ressemblent à de petits cœurs :
    http://www.ordina13.fr/midev/images/herbier/arbre-de-Judee.jpg

  11. « Notre univers est une tonnelle de roses. Nos visiteurs sont les papillons. Nos musiciens sont les rossignols. Quand il n’y a plus ni roses, ni feuilles, les étoiles sont mes roses et ta chevelure est ma forêt. »

  12. Rien ne m’intéresse plus. Lève-toi, pour me verser du vin !
    Ce soir, ta bouche est la plus belle rose de l’univers…
    Du vin! Qu’il soit vermeil comme tes joues,
    Et que mes remords soient aussi légers que tes boucles !

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

    L’aurore a comblé de roses la coupe du ciel.
    Dans l’air de cristal s’égoutte le chant du dernier rossignol.
    L’odeur du vin est plus légère. Dire qu’en ce moment des insensés rêvent de gloire, d’honneurs !
    Que ta chevelure est soyeuse, ma bien-aimée!

    غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري

  13. Ce n’est pas de la monnaie de Judas, on n’est pas à quelques deniers près dans une trahison, c’est le geste qui compte, avec Judée s’amarrie et s’apparie la mer morte et la méditerranée.
    Après le retour de captivité de Babylone qui enrichit la Bible de quelques chapitres
    peut s’épanouir pleinement en territoire hierosolomitain une végétation pas en demi teint.

  14. Doit on redouter d’un tel arbre un quelconque baiser,
    pour sûr non puisqu’il fait éclater les limites
    nous ouvre tout grand ses bras
    au point d’avoir envie de l’embrasser

  15. Sur la branche la fleur
    de l’arbre de Judée
    dépose son baiser
    avant que la feuille échancrée
    lui donne un cœur
    où déposer
    son fruit d’oblongue gousse

    du vieux tronc tourmenté
    égorgé
    semble jaillir une pluie de roses vermeilles
    en gouttes sans pareilles
    dont l’été s’éclabousse

    quand sous le vent léger
    ses éclats d’améthyste ont volé
    et sur l’herbe sont tombés
    dans les bras l’un de l’autre
    s’endorment
    les amants fatigués
    sur un lit de soie pourpre

    sous un soleil de feu
    s’en va heureux
    sur son chemin
    le bon samaritain
    qui à son ombre se repose

    la nuit venue
    quand tout se tait sommeille
    que l’angoisse s’éveille
    c’est l’arbre des regrets
    d’avoir trop avide
    l’amour perdu
    ses fleurs sont larmes de douleur
    pleurs et sang mêlés
    dans des mains vides

  16. Superbe claudie
    théodore de banville mériterait qu’on parle plus souvent de lui
    je ferme le ban mais en suis encore tout ébaubi

  17. excusez moi, mais j’ai envie d’écrire que je commence ma lecture, et déjà, je me tressaute, comme c’est joli, Thierry, comme c’est joli Tonnelle, allez je continue à lire,
    merci Christineeeeee, because ton image, en me garant ce soir devant le magnifique jardin du point de ramassage, je pense avoir vu un arbre de judée, de loin, because ses feuilles en coeurs,
    à me garer depuis septembre, la dame aux mains vertes, m’a invitée ce jeudi pour un café, je lui demanderai si c’est bien un arbre de judée….
    belle soirée!

  18. Viens ,
    soeur amie,
    Ame soeur,

    Viens t’assoir.

    Avec moi ,
    Avec elle ,
    pas entre ,
    Moi et elle.

    Sous l’arbre.

    Viens
    Mon ame soeur

    Avec moi ,
    Tu t’es levée.

    Ni clairon ,
    Ni cor ,
    Ni trompette.

    Pour sonner,
    La charge.

    Juste nos ondes
    Mon ame soeur,
    Ma soeur d’ame.

    Amazone ,
    Rugissante,

    Pour défendre
    un danseur sur une corde
    Pour défendre
    L’idée de nos reves.

    Ma soeur d’ame
    Ma soeur d’ame,

    Viens t’assoir
    Te reposer
    Sous cet arbre.

    Je vais prendre,
    Mon tour,
    De guet…

  19. c’est rigolo, amichel, en fin de journée, en partant en toto, me venaient des mots, mais l’écran pas encore sur le volant….sourire….et mes mots voyaient ceci…

    L’arbre pleure belle élégance
    Digne de lui il reste droit
    Il sème ses pleurs avec des fleurs
    A la ronde pour qui le regarde
    Un chagrin c’est bien trop intime
    Pour le confier à qui veux tu
    Le vivre serrer dedans son vase
    Rempli de pétales doux de soi
    C’est bel de temps Ô tant de tant
    Et fort joli de garder ses larmes
    Penser donner le meilleur de soi
    Dans des sourires des perles de joies
    A pulvériser dans les airs
    Il y a des détresses plus grandes que siennes
    Et s’éclater de couleurs
    En se gardant le noir en veines
    C’est un bien bel tableau de vie
    Que donner de la vie son précieux
    En se balladant petites cueillettes
    Dans ses paniers d’osiers à trous
    Pour laisser un tapis magique
    Se pousser après son passage

  20. mille flocons pourpre
    le jardin est dans le ciel
    ombrelle tendre

    ******************************************************
    Quelles plumes ! Toute mon admiration pour toutes les beautés que ces nuées de pétales « aux éclats d’améthyste » vous ont inspirées…

  21. En Purpura,
    en murmura
    le vent dans les branchages,
    du plus pur et plus dur des mûrs,
    tandis qu’erre la rose
    empourprée jusqu’au Caire.
    Rosaire de la merci
    et du contentement.
    A peine voit on les feuilles
    mais de cette folle prodigalité
    sont ce là les seules armes
    qui portent à l’effervescence… le charme

  22. Des papotis des papotas
    Jouent si bellement de l’harmonica
    De mauves tendres
    Des coeurs se fendre
    S’enlacent en l’air
    Ils ondent un joli courant d’air
    Une fleur syncope
    Le gazon écope
    Et l’escargot parti fort tôt
    Arrive bientôt
    Dans ces soleils violets
    Qui le laissent tout déboussolé
    Sa coquille grimpe le tronc de dur
    S’envole le ciel il fait le mur

  23. Sous les jeunes cyprès que les oiseaux peuplaient
    D’une musique ailée la violette inscrivait
    Son message au gazon du domaine
    En ce jardin dessiné pareil à l’Éden
    S’énamourait la nature et ses merveilles
    Un rossignol chantait sur l’arbre de Judée
    La grâce d’une belle au rire de miel
    A l’œil plus aigu que la flèche acérée
    Qui éveille l’amour et quand il nous surprend
    S’éteint la raison sous les charmes du printemps

  24. Générosité

    L’arbre déborde de fleurs
    Flamboiement de couleurs
    Offrande de vie
    Les feuilles viendront aprés
    La raison attendra

  25. Une pluie de roses impalpables et mystérieuses
    A ,ce matin envahie mon âme en chagrin
    Merveille!! les gouttes de miel au frais soleil
    Ont illuminé mon être tout entier
    Douces pensées des retrouvailles Ossiane notre Muse , Amis et Amies
    Au fil des jours au gré du temps …..images -imagine
    AA

  26. Des teintes qui reposent
    De jolis brilles de vie
    Le temps bel suspendu
    Remue sa balançoire
    Ses jambes s’allongent jolies
    Fléchissent bel l’équilibre
    La douceur fait du bien
    L’oeil gâté vit encore
    La légèreté en ailes
    Embrasse cette saison
    Couleurs de bel printemps
    Qui tourbillonne ô temps

  27. Que cet arbre me pardonne si je n’ai pas su le dire comme je le devais dans les mots d’un poème. Ce qui m’était si proche, si familier, je pensais pouvoir m’en emparer sans pudeur, le modeler à ma guise, le délaisser dès lors que j’en aurais épuisé la substance, délimité les contours. J’avais des yeux, mais je n’avais nul besoin de voir, je savais déjà. J’avais pour moi les noms, les verbes, une grammaire. Cette langue qui m’avait donné tant de mal pour que je la possède, c’était elle, à la fin, qui me permettait de posséder tout, de surprendre un insecte dans l’inviolable de la terre, de figer le vol d’un oiseau. Je m’étonnais que d’autres tâtonnent, se trompent, balbutient devant les spectacles du monde. J’écrivais que j’étais au centre, que j’étais, moi seul, le sujet. J’avais mes ruses toutefois. Si quelque chose me résistait, je me faisais plus modeste, j’affichais une humilité de façade, je me prosternais devant l’immense ou l’inconnu. Le mensonge est le recours des consciences obscures, celles qui prétendent ne douter jamais. Qu’ai-je à craindre maintenant que la nuit tombe ? Mes livres sont achevés, peut-être dureront-ils un peu, mais les signes vieillissent déjà sur la page et cet arbre qui se perd dans le noir, il est plus neuf que moi, plus généreux dans la surabondance de la sève et je voudrais seulement qu’il protège, de tout le poids de ses branches, celui qui l’a dénudé dans les mots.

    Claude Esteban, La mort à distance , p80

  28. Bonjour à tous

    >Thierry…je partage ton point de vue..Théodore de Banville mériterait d’être remis à l’honneur…Beaucoup de charme également dans tes vers!..

  29. De judée pas de jubé, pourtant la galerie est très ornée, un trésor né n’est ce pas ?
    Comment séparer le coeur de la néfle ? Et imaginer plus belle parure pour les contours de la nef qui en son fief est fière et richement dotée.
    Pas de jujube non plus, pourtant ce serait un atout, et avec tout ce trèfle, pardon cette extase de densité et d’harmonie, où rien n’est surchargé mais ou l’abondance régne.
    Alors le jus des jus est il si léger que son ascension en est facilitée comme une scansion de la beauté ?
    Trop de questions tuent le plaisir de seulement observer sans plus de mots sans prévention et sans alarme la merveille que voilà.

  30. des cœurs tendres à tes larmes
    un peu d’acide qui s’y cotoient
    subtil amalgame
    dans la douceur de tes bras

    Bisou à ma Lou préférée. Bises à tous avec une pensée particulière pour le capitaine

  31. L’étape était longue et il n’était pas encore rendu.

    Le soleil avait passé son zénith et bien qu’il fût haut dans le ciel, il ne se faisait pas ardent. Le pays ne souffrait pas encore de manque d’eau. Les guerres passaient par là et, entre les guerres, les coquins ne manquaient pas. IL fallait donc un peu de chance pour éviter celles-là et ne point rencontrer ceux-ci.

    Il avait posé son bagage. Avisant, tout près, le tronc accueillant d’un arbre du Judée, il se dit qu’un petit repos à l’ombre de ses fleurs lui ferait le plus grand bien. Il se plaça donc là, oublieux de tout, ses sandales délaissées, sa chemise ouverte et l’esprit en paix.
    Alors le sommeil le gagna.

    Il faut croire que la contrée fut épargnée et que les détrousseurs de voyageurs, oublieux comme lui, étaient partis pour d’autres rapines en quelque lieu plus avantageux car bien que les jours, les ans et puis quelques siècles ont défilé, lui est toujours là. Toujours dormant d’un sommeil enfantin, son visage replet affichant un sourire d’ange, il ne voit rien du temps qui passe.

    L’arbre s’est épaissi, le tronc s’est fait chapelle, les fleurs, à chaque saison nouvelle, emplissent le ciel et Yacoub dort. Ses hôtes ne l’attendent plus depuis longtemps. On a raconté que, voyageur égaré, il aurait fini dans un ventre d’un leu.

    Ha ! Oui ! Il n’est pas donné à tous de le voir mollement étendu, la tête soutenue par une racine, les sandales flottant à trois toises de haut accrochées à une branche mutine. Qui le verrait ne voudrait pas le réveiller, surtout pas. Comment expliquer que sa robe du bure serait bien dépassée… Quoi que ! Quoi que… !

    Laissons-le sortir tout seul de son repos disent les sages observateurs. Quant il sera temps, ce qui doit être sera.

  32. Merci Arbor Perindex, hello Rachel et Phil. It’s so good to see you )
    Bonne soirée capitaine, belle nuit à tous.

    La lumière est la feuille
    sur laquelle se déroule la vie
    de chaque côté
    L’arbre de judée prend racine dans la nuit
    Ses grains tombent un à un
    pour l’enfanter encore

  33. Phil a le secret
    de ces récits elliptiques
    qui sucitent la curiosité,
    un vrai conteur
    pour notre bonheur
    merci

  34. .

    Juste un petit bonsoir pour vous remercier de vos derniers écrits si beaux, si doux ou si forts;-)

    Ce lien qui expliquera un peu mieux le sens de mon haïku mais Christine la vive l’a déjà trouvé;-)
    http://leroux01.club.fr/arbre_de_judee_1_10_04_2001.jpg

    Bienvenue et merci à vous Ladoux pour cette anecdote émouvante. Oui c’est vraiment un beau spectacle au printemps. Il faut savoir que cet arbre ne supporte pas une température inférieure à 5°C; il est donc cultivé dans le midi.

    Merci pour de Banville Claudie, tu connais bien tes classiques;-)

    Merci Olivier;-)

    Jacline, la nature m’a tendu les bras;-)

    Coucou à arletteart de retour de campagne;-)

    Magnifique Esteban, merci mathilde!

    Pensée à rachel

    Décidément Emma, tu as toi aussi beaucoup de faiblesses provençales, je te découvre un peu plus chaque jour;-)

    Bravo phil, tu te fais beau conteur toi aussi;-)

    Déguisements en tous genres, cher pâtre grec;-) C’est bien parce que c’est toi;-)

    Sans jujuber, je vous salue bien bas, n’est-ce pas thierry;-)

    Allez, je file, la bise à demain!

    Ossiane

    .

  35. Où s’en va donc le printemps?

    Printemps

    T’es pas sitôt venu que passé
    Je me demande si à l’été
    Je me souviendrai de tes bourgeons
    Dans les feuilles vertes et cassées
    Chassées par le vent dans les ronces

    Printemps

    Tu m’appelles et puis je t’entends
    Tel le murmure des fleurs aux abeilles
    Dans les arbres où tant de merveilles
    S’apprêtent à naître dans le temps

    Printemps

    Dis-moi où je peux voir
    L’orange mûr à l’aurore
    Aide-moi à trouver le temps
    Pour te montrer le ventre dedans

    Tout s’efface, je sais
    À l’ombre des plaies
    Écorces éclatées
    Au pied de l’allée
    Des troncs rongés par la sueur

    Céline Poirier

  36. l’homme dit de sa vie qu’elle est semblable aux quatre saisons…
    or, je ne connais pas l’été…
    je suis des saisons de transition…
    Entre le printemps et l’infortune, n’y a-t-il pas le passage clair des mots?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *