Accent grave

Sur le lac de Vaccarès

Sur le lac de Vaccarès

Un cri rauque, sous le signe de l'envol, rieuse

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche

Un cri rauque
sous le signe de l’envol
rieuse

Le lac de Vaccarès en Camargue…

Sur les traces de Nath et de Leila, une belle surprise poétique et musicale … il s’agit du poème « Adagio » qu’Alain a écrit sur la note « Lac » et que son ami guitariste a superbement mis en musique et récité. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

64 réflexions sur « Accent grave »

  1. Les mouettes

    ce sont ces grands oiseaux
    clairs voyants et sereins
    qui suivent les marins
    sur les gouffres amers
    et qui rient de concert
    quand elles sont dans les airs

    Ce sont ces grands oiseaux
    aux longues ailes blanches
    Qui suivent les bateaux
    dont les mâts se balancent
    et se donnent en spectacles
    en montant sur les planches

    Alain

  2. Comme c’est bon de s’envoler son ciel
    En faim de vie la plus tendre
    Délicatement cueillie dans le vide de soi
    Si bien d’être choisi par la paix en bonheurs
    C’est si bon de se vivre LIBRE
    Sans attendre sa fin de vie

  3. Bonjour à l’équipage !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ribambelle de Rieuses
    A l’heure du repas
    Pour mieux épier
    L’évolution aquatique
    De leur futur déjeuner !

    Prix du piquet très élevé,
    Les premières arrivées
    Seront les mieux servies !
    Les autres se contenteront
    D’un bouchon rouge ou blanc
    Comme poste d’observation

    Et puis, c’est la ruée,
    Toutes les affamées
    Se sont précipitées
    Sur les petits poissons
    Egarés sous les piquets… :
    Fait pas vraiment bon
    De nager dans cette région !

    L’estomac bien garni
    Rieuses enfin parties…
    Toutes sauf une… !!!

    Celle-ci, la moins maline,
    Se retrouva sans plus rien
    A se mettre sous le bec !

    Se contenta, comme le héron,
    Non pas d’un limaçon,
    Mais de quelques sardines…
    Qui restaient dans le fond !

    http://daniel.gerber1.club.fr/catalog_3d/franquin1/images/ld_gaston_mouette.jpg

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  4. Grave est le départ
    pour mieux revenir, rieuse…..

    « l’oiseau fend le nuage
    En sa barque de vent »
    Li Bo

    pensées envolées vers vous Ossiane et amis
    AA

  5. Quand le lac sent la grave, hier comme aujourd’hui
    c’est bien que le galet rebondi se décompose osmose
    crieuse en suraigu, crayeuse en gras surligné
    ces infatigables éboueuses traquent
    troquent et croquent
    pas résolument maritimes
    elles intiment de leur vibrionnantes présences
    un cadence d’estime
    entre graves et aigus
    elles trouvent un équilibre
    cherchent des angles
    nouent des sangles
    et volent tout azimut
    sans peur du scorbut
    grisées par la vitesse
    du piquet sont l’hotesse

  6. Assailli par ses ennemis
    D’un coup
    J’ai perdu sa confiance

    Limpide

    Gagné par l’ennui
    D’un coup d’aile
    Il a pris son envol

    Fluide

    Quel envol !
    Je ne peux qu’admirer

    Respect

  7. Très belles images Ossiane, qui sous entendent attente, patience, talent et un oeil d’artiste car les oiseaux ne sont pas toujours des figurants coopérants.
    __

    Qu’ils soient du nord ou du midi
    Sur le lac de Vaccarès ou sur l’Océan
    Qu’ils soient mouette ou goëland
    Aigrette ou canard sauvage
    Héron Cormoran ou fou de Bassan
    Ils gardent leur accent
    Grave ou guttural
    Strident ou cristallin
    Aigu ou roucoulant
    Ils se posent sur l’eau
    Fendent les airs
    Prennent leur envol
    Vont et viennent
    Du nord au sud
    Ne leur parlez pas d’accent du terroir
    L’accent du midi ou l’accent du nord
    Ne change rien à leurs chants
    Ils ont leur langage et peut-être même
    Qui sait, leur propre poésie
    Mais leurs cris et leurs chants
    Aux accents graves ou aigus
    Embellissent nos rêves
    D’une musique qui nous parle de voyage
    De vacances et de farniente.
    ___

    Très bonne nuit à tous et bon week-end
    _

  8. .

    Bonsoir à tous dans la fraîcheur d’une nuit estivale;-)

    Bienvenue à Scarlett qui fait une entrée en scène fort remarquée;-)

    >Alain, ta plume est vraiment fertile; la poésie coule en toi à l’infini;-) Quel est ton secret?
    D’ailleurs voici le lien où tu as déposé trois beaux poèmes. merci beaucoup
    https://blog.ossiane.photo/2008/01/28/chateau/#comments

    >coucou annick, je te sens plus sereine et lègère comme l’air;-) Bises.

    >Inénarrable Christineeee, contente de te retrouver, toi et ta forme d’enfer;-) Tu ne restes pas le bec dans l’eau au moins;-)

    >birgitte, j’adore ton décollage et ce haussement d’épaule associé;-) C’est tout toi;-)) Rieuse tu es toi aussi;-)

    >Bonsoir ami pierre, zone de transit hors de danger et en toute tranquilité, tu l’as bien compris;-)

    >arletteart, je crois me souvenir que Li Bo fait partie de tes poètes préférés. En tout cas, je découvre grâce à toi. Rieuse tu es toi aussi;-)

    >sophie, vraiment sympa le parallèle entre les plumes de l’oiseau et l’écriture. Humour de ta plume grave et rieuse;-)

    >thierry, tu es bien à ton aise avec ce thème… j’imagine tes neurones en ébullition entre graves et aigus. Ca croque et ça grave du côté de chez toi;-)

    >nigra, j’admire avec toi, respect pour moi aussi;-)

    >maria, bien vu; je me demande ce que tu aurais fait en peinture à partir de cette photo;-)

    >Olvier, vous avez une façon toute personnelle et talentueuse de faire la chronique de mes notes;-) J’en suis toute circonflexe, aigue et amusée aussi;-)
    Ci-joint le lien vers votre autre chronique à découvrir… merci à vous
    https://blog.ossiane.photo/2008/04/20/embruns/#comments

    >Bonsoir monique, attente pour vous aussi, je prends mon temps et ne veux pas me stresser pour ne pas perdre le bénéfice de cette petite pause;-)
    Quant aux aux oiseaux, il faut effectivement être patient, attentif et rapide;-)
    Ton poème fleure bon l’observatrice attentive de la nature que tu es;-) Ces cris d’oiseaux là nous emportent loin et ailleurs. Il y en avait pas mal quand j’y suis passée mais il m’aurait fallu davantage de temps pour explorer… une autre fois peut-être;-)

    Bonne nuit à tous, amitiés noctambules;-)

    Ossiane

    .

  9. .

    Rebonsoir les amis,

    Des jolies surprises arrivent dans ma boîte à lettres, ce soir. Je veux vous en faire profiter.

    Première surprise… une autre se prépare …

    Vous trouverez sous mes haïkus sur les notes « Lac » et « Accent grave » le poème intitulé « Adagio » qu’Alain a écrit pour la note « Lac » et qu’un de ses amis guitaristes a récité et mis en musique de façon superbe. Mes photos s’en trouvent toutes embellies et je vois bouger les roseaux;-) Belle écoute sous la brise de Camargue!

    Merci à toi Alain et à ton ami dont je peux mentionner le nom si vous le souhaitez. On en redemande si vous avez envie de continuer dans cette voie;-)

    .

  10. Que ces piquets qui font tiquer et les oiseaux cliqueter
    soient sans hoquet et sans conteste les gardiens d’un secret
    qu’ils aient servi à délimiter quelque ancien marais salant
    qui trouverait à redire de ces vestiges, abris des galants
    qui font parfois assaut de courtoisie et se poussent du col
    dans l’arc compassé qu’ils ont composé réside en instantané

  11. Thierry Très cliquetant dans sa sonorité ton écrit de ce matin, bel effet de style, j’aime bien.

  12. Oui monique, ce n’est pas du kalahari, aux confins de la Namibie
    que cette langue à cliquet me vient, mais bien du besoin de peser
    sur le rythme et les sons, s’asseoir du sens en même temps qu’avance
    le phrasé couperet parce que du mot d’après, sans apret et sans le faire exprès
    jaillit une nouvelle émotion.
    merci de tes encouragements sincères qui me touchent et me stimulent.

    je ne réagis pas souvent ces temps ci aux écrits, non par nonchalance, désintérêt ou quelque autre sorte de raisons, mais bien parce que parfois
    seule le silence peut faire à des merveilles écho et que je je ne suis pas du genre flagorneur à bailler aux corbeaux préférant à la poupe la proue qui éprouve le flot avant que du sillage ne se dégage l’écume et la mousse
    les embruns comme les emprunts sont nobles et vivifiants, mais c’est sur mon aventin, que je me refais un avant teint parfois, quand au tain jamais autain
    et pas en voyeur je ne coche ni ne décoche, tout juste ricoche pour garder cette dynamique, à mimique car taquin toujours je reste, et de ma muse surtout !

  13. Scarlett…au ras des flots, je n’avais pas encore vu cette starlette, mais si le temps est moite qui nous met en émoi, et que le temps des bulles en autant
    se revient, il y a toujours dans ces images un trouble qui m’envahit car cette scénographie ose et suggére, pas pudique je suis, juste respectueux des femmes en général !

  14. Très chère Ossiane
    oh que oui les aléas météo conditionnent les comportements
    et pour l’ébullition les hautes pressions jouent pleinement leur rôle
    mais quand la gravité donne de la pesanteur une idée farfelue
    moi qui suis plus familier de la micro gravité qui favorise la diffusion
    plus que la convection, dans le vide s’entend, et que la conduction
    suivez le fil ou pas, nous améne sur des rives nouvelles où l’observation
    attentive est féconde et pui ensuite laisser la plueme s’envoler
    comme toujours dans un nuage léger mais pas austère, car le sérieux
    jamais ne gage la sincérité et engage suelement à suivre les voies du coeur

  15. Belle idée que cette mise en musique de l’Adagio D’ Alain et puisque l’occasion s’y prête , je mets en lien un site poétique , qui laisse le champ libre aux poètes , sous le patronage de l’Unesco , afin de faire découvrir à un large public la poésie sous toutes ses formes ( à travers lectures, débats et performances )
    Des concerts y sont programmés avec notamment Arthur H , Jane Birkin et Cesaria Evora .
    Cela se passe à Lodève (34) du 18 au 26 Juillet 09 ( source revue Lire )

    http://www.voixdelamediterranee.com/html/intro_flash.html

    Bon Week end

  16. Accent grave sur l’aile..pour un oiseau..mouette ou mesange..c’est etrange..les accents sur les oeufs ..c’est plus ordinaire..qu’ils soient graves.. aigus..ou chantants..les accents sont attirants..Accent grave sur l’L..c’est etrange..surtout ces L en plein ciel..il y a peut être un message..un objectif..Mais avec des L on ne peut ecrire une lettre..Alors..? alors je ne sais pas .. C’est une enigme..sans accent sur le..il s’est pose sur l’aile…

  17. PierreB, ,Les mots s’envolent, les mots s’amusent en quelques battements d’ailes avec ou sans accents ils nous parviennent sous forme d’enigmes

    Alain, Superbe présent fait de tendresse, de délicatesse et de poésie et si joliment accompagné à la guitare. Bravo au poète et au musicien pour cette nouvelle version de ce beau poème « Adagio »

  18. Un jour, Il y a longtemps – 26 juin 2006 – devant la photo d’une muette là haut dans l’infini, j’ai écrit sur le Blog :
    “Je me suis rappellé de Fernão Capelo Gaivota (Jonathan Linvingston Seaguell) de Richard Bach. Je l’ai lu en Portugais et je ne sais pas le nom en français.”
    Fernão Capelo Gaivota volait là haut, plus haut que les autres.
    Aujourd’hui, une fois de plus, en regardant ta belle photo d’une mouette, je me rappelle de Fernão Capelo Gaivota, et jusqu’aujourd’hui je ne sais pas Le nom em Français.
    Quelqu’un ou quelqu’une a lu ce livre?

  19. Ma plume barbotte de bien être, elle vous lit, chacun, avec émotions. Parfois elle sort de l’encrier pour se laisser câliner par une douce fraiche bise, et replonge bien vite pour se masser tendresses, les gouttes dans le flacon, la remuent d’aises, dans une paix jolie.

  20. Pour Neyde :

    JONATHAN est un goéland ! J’ai relu ce livre quand j’ai fait ma série sur les « JONATHAN »… oiseau rigolo avec qui j’ai passé un bon moment !

    http://christineeeeeeee.blogspot.com/search/label/Jonathan

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    4 mouettes avaient ricané…
    Un peu trop fort…
    Au gout de leur chef de groupe :

    « Pour la peine, vous irez… au piquet ! »

    Ce qui fut fait !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  21. Manquant d’ubiquité, j’aimerais être un oiseau
    Pour que le vent me porte à tire-d’aile
    Loin là bas au pays des possibles
    Survoler en toute liberté
    Lacs, océans et forêts
    Faire escale au grès de mes envies
    Pour me nourrir et m’abreuver de mots
    Ceux qui chantent, font vivre et font grandir
    Pouvoir crier si fort au delà des terres
    Que le son de ma voix retentirait au loin
    Et porterait mes espoirs en ces contrées lointaines
    Me sentir légère comme l’oiseau, libre comme l’air
    Je ne sais quel sorte d’oiseau je serais
    Mais je sais que son cri, lui, serait déchirant.

  22. just a song …
    « I’m thinking of you
    In my sleep
    And i could talk
    The worst kind of sound
    I’ve noticed things
    Can not be repaired
    When i wake up
    I’ll be in despair
    Cause i know i’ve got to say
    I know i’ve got to say
    Goodbye
    Baby goodbye
    Goodbye
    Baby goodbye
    You’re my sweetheart
    Goodbye
    You’re my sweetest
    Goodbye
    I know i’m gonna look
    So so so so bad
    But there’s no easier way
    For me to have to walk away
    But i don’t wanna hear this no more
    And i don’t wanna feel this no more
    And i don’t wanna see this no more
    And i don’t wanna experience this no more
    Cause i know i ‘ve got to say
    I know i’ve got to say
    Goodbye
    Baby goodbye
    Goodbye
    Baby goodbye
    You’re my sweetheart
    Goodbye
    You’re my sweetest
    Goodbye
    Goodbye
    Goodbye
    Goodbye (you’re my sweetest) »
    Archive Goodbye

    http://www.youtube.com/watch?v=Xim4qvw_n4A

  23. Quel petit oiseau es-tu Ossiane, pour être si rapide. Ou me suis-je sans m’en rendre compte métamorphosée en oiseau dont le cri « aïe » t’es vite parvenu, merci. Je t’embrasse et bon dimanche.

  24. accent ou virgule
    la mouette ponctue la vie
    en apesanteur

    *************************************************
    Quelle verve ! Tu es un acrobate des mots, Thierry ! Tu tricotes le verbe avec la même facilité que goélands et mouettes enchaînent planés et loopings…

  25. Quand il vient le temps de l’envol
    Après avoir trempouillé tellement
    S’être posé sur son bâton de pélerin
    De belle grâce les ailes se libèrent

  26. Quand john attend, l’égo est lent mais le diamant brille, car neil est un génie musical 😉

    Jacline

  27. Fausse maneuvre du matin, pas assez bien réveillé

    jacline: accroc sans doute aux mots et aux sons, bate pourquoi pas, mais pas comme les dendrobates qui secrétent de leur peau le curare qui fait les amérindiens des chasseurs redoutés

    L’hilarité des laridés est telle que les mouettes qu’elles soit braillardes ou pillardes sont de sacrées gaillardes qui piquent et qui repiquent penant part au festin

    et de citer Proust  » la mer calme où des mouettes éparses flottaient comme des corolles blanches »

  28. Pas harpies elles mettent en charpie
    ce ne sont pas les pires des chipies
    mais quand le chipiron tourne en rond
    elles le remettent dans le droit chemin
    pas des mauviettes mais peu discrétes
    elles ne ménent pas des vies d’ascètes
    et quand le ras de flots n’est plus tenable
    elles jettent leur dévolu dans les bacs à sable
    tridactyles font elles le tri dans ce fatras
    sénatrices qui leur demande de se magner
    élégantes et futées quand à rameuter
    c’est une spécialité
    que de se mouvoir en masse
    à la recherche de quelque nasse
    pour des poissons en mauvaise passe
    faire le tour à la manière des rapaces
    avidité et agilité , au vol ou au posé
    d’un coup d’un trait s’est bien fendu
    et apparaît toujours détendue

  29. Merci bourrache
    je ne l’avais pas entendu depuis si longtemps
    pas oublié, juste enfoui, comme ce passé enfui
    ma jeunesse, mon adolescence
    ce rêve de liberté
    l’appel du large
    la beauté simple
    l’harmonie construite
    l’espoir d’un ailleurs
    l’esprit vagabond
    les vagues à bond
    le rebond des embruns
    un enchantement
    et…tellement de frissons ce matin
    pas que le petit souffle
    et la fenêtre ouvert
    non le souvenir pregnant
    merci encore

  30. Ces photos seraient,
    dans un temps reculé
    dans un pays lointain:

    « une peinture chinoise
    propice à la méditation »

    Merci, Ossiane, pour ces photos pleines de poésie.
    Bonne journée à tous.

  31. Là posé
    Le regard fixe les oiseaux
    Il suit leurs mouvements
    L’un s’envole
    Et l’oeil part gambader
    Sur le petits nuages

    Je souhaite à chacun, une fort belle journée, c’est fort calme sur le pont, les hamacs se balancent au gré de la respiration de l’air.

  32. Oiseaux

    Gais rossignols oiseaux siffleurs merles moqueurs
    Mouettes rieuses grands albatros et vous les aigles
    qui tracez dans le ciel des signes avec vos ailes
    Descendez des hauteurs vous les grands voyageurs

    Qu’ils naissent dans les îles ou dans les environs
    ils saluent le soleil qui trône dans l’azur
    en déployant leurs ailes comme des avirons
    Ils quêtent l’amour et leur projet est d’envergure !

    Dans leurs habits de plumes ce sont des souverains
    Ils ont des nids de feuilles comme les écrivains.
    Ils modulent leurs chants pour réchauffer les cœurs

    Les chants qui viennent du cœur seuls charment les esprits
    Des mots doux des mots tendres qu’on peut chanter en chœur
    Des mots simples et touchants qui mettent le cœur en train

    Alain
    A+ Quelques jours de Congés bonne continuation à tous

  33. Dessous la couette
    voltigent les plumes
    dessus la mouette
    qui n’en a cure écume
    entre les deux un monde
    entre silence et piailleries
    pourtant face au vent malin
    pas plus de voile de satin
    que de berniques
    aux abords des abers
    plus de sabords
    rien que des vers
    dans ce regard avisé
    passe bien des risées
    guettent les boucles d’onde
    celles qui d’un rien abonde
    alors faussement statique
    s’enfle démesurément
    le parcours
    elle est pas chouette
    la vie de mouette
    qui conjugue vue
    et prouesses
    hardiesse et culot
    elle s’enhardit justement
    en bande
    la force du nombre
    pas armée des ombres
    rase et arase
    ratisse et tisse

  34. Renversant est le vol de la mouette
    virage sur l’aile, rivage sur elle
    tonneau, cabré, piqué, cendrée
    pas girouette, toujours alignée
    bien profilée elle va défiler
    quelle ligne, quelle allure
    encore une …qui à l’appeau dure

  35. « Je suis une feuille » comme c’est joli Bourrache, je découvre , écoute deux fois, cela me plait beaucoup, s’il existait le cercle des feuilles de papier recouvertes, il y manquerait toutes celles qui se sont vues déchirées et brûlées et qui jamais plus ne pourront nous confier leurs secrets.

  36. Les mouettes rieuses
    ricanent
    les mouettes joueuses
    cancanent
    la mer se lasse de leurs cris
    et ses vagues d’assaut en furie
    les chassent jusqu’au ciel
    avec des jets cruels
    d’écume et de sel
    mais les mouettes
    s’en moquent
    rien ne les choquent
    elles n’en vont qu’à leur tête
    sauvages harengères
    elles criaillent à tout vent
    insolentes mégères
    aux aigus effarants
    car la mouette
    est guerrière
    c’est pour elle une fête
    un sabbat de sorcières
    que danser au dessus des flots
    fondre sur une proie dans l’eau
    et s’en alller à tire d’aile
    si blanche et si belle
    mouette volant
    légère
    dans le vent
    altière
    un rêve
    de grêve
    qui ment

  37. O))) du lac que de beauté tu inspires
    Que ce calme et sérénité propice à la rêverie
    enchante des mots qui s’envolent à l’infini
    l’écho logique des mots légers traversent l’esprit

    la plume dessine le ))) i ((( mage de ces lieux
    la ligne d’horizon croise le doux regard bleu
    battements d’ailes les mouettes rieuses se mêlent
    roseaux balancent soudain rieurs, musique aérienne

    la plume et le roseau entre dans la danse
    brin de silence en transparence
    accent grave d’expression libre ))) ! (((
    vogue vague le souffle de l’âme

  38. Pour une feuille qui murmure..et mes reves sur la branche..un oiseau en plein ciel..et cette plume qui s’envole..Sur mes levres qui murmurent..on retrouve la Belgique..la chanson de Ronan..et les mots de bourrache..

  39. Alain je rectifie, j’ai réentendu et réécouté, c’est bravo auX musiciens car il y a deux guitares.

  40. Bonsoir, c’est plus calme, au loin les orages s’en sont allés, les cigales ont repris leurs chants sans perdre la mesure.
    _______

    Les mouettes aux accents graves

    Leurs cris n’ont pas l’élégance de leur envol
    Ni la beauté de leur plumage
    Lorsqu’elles fendent et déchirent le ciel
    Les mouettes, ces oiseaux étranges
    Gourmandes et omniprésentes
    Intriguent plus qu’elles ne font peur
    Leur accent grave s’allie aux forces de la mer
    Nous ne sommes plus dans le domaine des cui-cui de nos jardins
    L’ampleur de leurs cris nous le rappelle
    Comme la meute des chiens sur leur terrain de chasse
    Les mouettes se font entendre dans leurs cris de ralliement

    _____

    Ces oiseaux communs des bords de mer dont on ne se méfie pas, ont un comportement ambigü dans leur être et leur paraître, les poissons en savent quelque chose ! serait-ce là une réponse à la question de savoir pourquoi Tchekhov a choisi la Mouette comme tître de sa pièce de théâtre, car ses personnages sous des apparences anodines ont en eux force et caractère, sauf que la mouette de Tchekhov a une fin bien triste hélas.

  41. Deux sont dans le filet
    Semblent s’être prise au piège
    C’est oublier bien trop
    Que leurs ailes pour l’envol
    Quatre hésitent encore
    Un peu beaucoup à la folie
    La baroudeuse se lance
    Elle a soif de sa vie

  42. Sortie de ses filets
    Délivrée et heureuse
    Elle rejoint son arbre
    Qui la guide en plein ciel
    La vie lui avait pris
    Ses deux bels joyaux d’être
    Mais elles ont repoussé
    Ses ailes coupées sur terre

  43. Merci pour ce beau CADEAU ce matin : cette magnifique voix accompagnée à la guitare ! Je pourrai y revenir …
    Merci Alain et son ami.

  44. .

    Tant de retard que je ne peux faire de commentaires à chacun mais je lis attentivement et déguste derrière mon écran;-) Ca barbote et tricote doux entre vous;-)

    Un simple hasard Monqiue si je t’ai corrigé si vite;-)

    So long, Alain, merci pour le beau poème en rime, en chant et en coeur!
    Alain et son ami seront contents que vous ayez apprécié le bel adagio;-)

    Un petit signe ému à Neyde que j’embrasse.

    Un petit coucou à amichel et à son beau ballet de sorcières des mers;-)

    Un autre coucou amical à véronique qui revient en beauté légère et en signe grave;-)

    Bienvenue à Ytrium et son petit poème tout en sonorité;-)
    Bienvenue à Nina;-)

    Il y a deux guitares Monique mais je crois qu’il n’y a qu’iun seul guitariste. Les deux pistes ont été imbriquées après coup, je pense.

    Merci à tous, vraiment de la belle lecture à croquer pour chacun, vous êtes bien émouvants, je vous embrasse

    Ossiane
    .

  45. panache
    joie jolie
    ramage
    plumage
    héron
    bruyant
    dans l’étang
    frison des ondes
    rumeurs d’ailes qui fait s’envoler le vent
    un noir cormoran

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