Héron blanc

Grande Aigrette

Grande Aigrette

Grande Aigrette

Le grand échassier, un guetteur immobile, l'oeil de la lagune

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Le grand échassier
un guetteur immobile

l’oeil de la lagune

Sur l’étang de Vaccarès, la grande aigrette au bec jaune, aussi grande que le héron cendré. Pour en savoir plus… je vous avais présenté l’aigrette garzette au bec noir, il y a quelques semaines. Pour en savoir plus

37 réflexions sur « Héron blanc »

  1. Dis-moi
    Explique-moi
    Grande sœur

    Pourquoi est il parti ?

    Petite sœur
    Écoute-moi
    Tu l’as laissé libre

    Voilà pourquoi il est parti

    Mais …
    Grande sœur
    Je ne comprends pas

    Devais-je lui mettre des chaines ?

    Non…
    Petite sœur
    Tu lui as fait le plus beau des cadeaux

    Tu lui as laissé sa liberté

    Mais…
    Je ne souhaitais que son bien
    Ce n’est pas juste !

    Dois je lui arracher les trippes et les couilles ?

    Non …
    Juste ou pas
    Il a choisi

    Il n’a pas voulu assumer la pureté de tes intentions

    Accepte son départ petite sœur
    Garde le cœur pur
    Sans haine

    Ne te retourne pas
    Ne guette pas son retour

    Vas à ton tour
    Là où personne ne sait
    Si il fait nuit ou si il fait jour

    Le soleil est dans ton cœur !

  2. Hello la compagnie !

    Aujourd’hui nous aurons
    A nous mettre sous la dent,
    A défaut de bec,
    Un bel héron blanc :
    Ne négligeons pas
    Ce cadeau
    Sinon nous ferions
    Comme le héron de
    Monsieur de la Fontaine…

    Plus rien à nous mettre
    Sous la plume !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Le grand Héron blanc :

    Long sur pattes
    Long de cou
    Long de bec
    Long
    !
    Longue envergure
    Longue voilure
    Long vol
    Long
    !
    Long coup d’oeil
    Longue attente
    Longue vue
    Long
    !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Et pour le plaisir
    Avec le son, s’il vous plait !

    http://www.editions-du-heron.com/2_la_fontaine_fable_le_heron.htm#hautfontaine

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeee

  3. Coucou Christineeeeeeeeeeee, ton héron au rire sarcastique m’a tiré de ma rêverie
    ____

    Comme le héron blanc sur la branche de l’arbre
    Mon regard glisse au loin vers le ciel sans nuage
    Tout est calme et serein et l’esprit se repose
    A l’inverse de l’oiseau, je ne guette rien à l’horizon
    Je laisse aller mes pensées et savoure le silence
    Il n’est pas tristesse ni même mélancolie
    Il enveloppe mes rêves, garde mes secrets
    Je le tiens pour complice de mes plus belles errances.
    _______

  4. Je plonge à l’aplomb
    d’un jour

    Dans l’espace infertile
    des rives de l’été

    Vers l’espoir d’un ciel
    (peut-être )
    encore imaginé

    Une musique m’appelle

    « Il y aura du soleil
    et sans doute au loin la forme
    vague d’un nuage  » *

    * A Rimbaud

    Belle poésie visuelle Ossiane , merci

  5. Si la muette choisit un pieu
    Pour se garder au sec
    Le héron en échasses
    Vole et marche sur l’eau

    belle journée pour chacun.

  6. il est fort délicat, le calligramme.

    Monsieur héron
    Bel élégant
    Marche avec grâce
    L’eau de l’étang
    Ses pattes palmées
    Remuent la vase
    Belle transparente
    Au ralenti
    Il s’avance l’air

  7. Beau calligramme Ossiane, où les mots se confondent avec les tamaris ou autre bocage

    Le héron se posera-t-il sur la branche des mots ?
    Quelques vers à dévorer n’en veut-il pas ?
    Qui va chercher bien loin un si joli repas
    Tout simplement dressé
    Au milieu des branchages de l’étang.

  8. Haut perché il n’aurait pas de lacunes
    surveillant du plus loin les recoins de la lagune
    immaculé sa robe de taches n’en a aucunes

    encore un qui en guise de leçons de maintien
    n’a certes pas besoin de cours de soutien
    sa pitance au bout de son bec il obtient

    comme tant d’autres mais lui déploie
    pour ce faire une grande habileté
    pour manier ce qui lui sert de crochet

  9. Il trace sur l’azur
    Des signes inconnus
    que seules connaissent
    Les fées des marais
    Et guette alors .. une improbable réponse
    Au loin passe l’oie sauvage

    Belle à tous

  10. Un vairon de vif argent
    Vit un goujon fort impudent
    Friser les moustaches d’un silure
    Et puis s’enfuir à toute allure
    Entre les pattes d’un héron blanc
    Et dans le gorge de l’échassier
    Le poisson chat échut tout cru
    Qui l’eut cru, il faut l’avoir vu.
    Une ablette bien maigrelette
    Vit un vairon bien fanfaron
    Faire une queue de poisson
    A une anguille d’avalaison
    Vers le héron entre ses pattes
    Le voilà qui se carapate
    Il avait avalé des couleuvres
    Et en fit donc sitôt son hors-d’œuvre.
    Notre ablette par ricochet
    S’en alla narguer un brochet
    Et s’en vint vers l’oiseau blanc
    Mais il avait déjà son content
    Et du menu fretin
    Il acheva son festin.
    Quand on est petit poisson
    Faut pas pousser le bouchon …
    Héron héron petit patapon !

  11. Un héron sans trait, pas tireté, qui étirait ses longs segments
    dans son bec cet échalas cliquetait du matin au soir
    faisait ses gammes prenant quelques grammes
    dégingandé le dandin très droit se tenait
    mais à la vue des proies le cou se tordait
    parfois se donnait il un peu d’air
    battant des ailes sur place
    un faux air de celui qui décolle
    en fait il trompe son monde
    et si jamais il ne s’y cogne
    c’est pour éviter la cigogne
    le longiligne animal
    se raccrochait à un fil
    celui du faible espoir
    d’ingurgiter force bombance
    pas embouché comme un entonnoir
    il aimait le faste et la brillance
    surtout quand il éclaboussait
    de sa présence malaisée
    se dandinant d’une patte à l’autre
    et fouaillant dans cette vase
    quand lui vient la tête rase
    pourtant propret
    il est plus qu’aux aguets
    et sa crête se distingue
    pas comme une ralingue

  12. le héron

    il attend,
    il sourit devant le ballet des mouettes rieuses
    il frémit sous la brise légère
    il s’apaise sous la chaleur des rayons solaires
    il attend
    il prendra son envol
    il rejoindra le miroitement de l’eau
    il guettera sa proie dans l’onde
    il attend
    il choisira le plus beau poisson
    il en fera un repas de roi
    il repartira dans les branchages, repu
    il attend
    il admire les couleurs chatoyantes , fin de jour
    il s’amplie de la sérénité retrouvée de l’étang

    il s’endort sous un nuit étoilée…………..

  13. Peau blanche et vol au vent dans un ciel de juillet que dessinent les nuages…et les mots que l’on pose sur la page d’un étang ..les reflets dans les rêves et la brume soulevant…

  14. Hier comme aujourd’hui, notre héron est toujours là
    Perché sur la haute branche d’un frêne
    Chaque matin, lorsque je vais au bord du lac
    Je sais le retrouver en cet endroit
    Incroyable comme ces oiseaux ont leurs habitudes
    Il est beau, il est blanc le regard tourné vers l’est
    Fier, immobile, majestueux
    Il est toujours seul, calme et silencieux
    J’avance sans bruit afin de ne pas le déranger
    Que fait-il chaque jour en ce poste d’observation
    Est-il comme moi amoureux de ces lieux
    Où règne le calme loin de toute agitation
    Vient à passer un groupe de canards sauvages
    Notre héron d’un bond se déploie, s’envole
    Rase la surface de l’eau avant de prendre de la hauteur
    Dans un battement d’aile ample, lent et magistral
    Il a l’élégance d’un danseur de ballet
    Je le regarde s’éloigner dans le ciel
    Je le retrouverai demain près du lac
    Sur la haute branche du frêne
    A l’heure où le soleil est déjà au rendez-vous.

  15. Le héron rêve:
    Les rizières ondulantes,
    Les montagnes sous la brume,
    Les lotus juste éclos.
    Une barque à la dérive…

  16. .

    Bonjour à tous,

    Début des vacances mais je vois qu’il reste quelques passagers;-)

    >bienvenue Bambaurea, une belle plume libre et vivante tu as;-) Force des mots!

    >sophie, un joli peitit poème plein de profondeur, merci !

    >Christine, tu n’as pas oublié tes classiques ni les élongations humoristiques;-)

    >Monique, merci pour tes beaux poèmes sur le grand oiseau blanc qui n’a pas l’âme d’un voyageur;-) Tamaris, sans doute;-) En tous cas de beaux arbres à cet endroit qui avait attiré quantité d’oiseaux.

    >Merci angeline, le poème de rimbaud est superbe;-)

    >Bonjour le sid et bienvenue;-) Adorable ton haïku! Merci à toi!

    >Coucou annick, ta plume posée, sereine et élagante, merci à toi.

    >Thierry, les aigrettes font partie de la famille des hérons;-) Que de vocabulaire tu as pour décrire le grand échalas ! Merci beaucoup.

    >maria, beaux haîkus circonflexe et oeil sépia d’une peintre, belle vie à toi aussi;-)

    >oui pierre, il est raide comme la justice, vraiment un grand et gros oiseau sur des branches si frêles; il ne manque pas de panache et toi non plus;-) Merci!

    >Beau poème et belle aproche avec cette écriture tracée dans l’azur arletteart. J’ai des photos de lui en vol, on dirait le Concorde;-)

    >Bonjour Olivier, l’aixois, merci pour ta chronique provençale de haute tenue;-)J’ai tout bien noté pour une prochaine fois. Plein d’endroits que je ne connais pas. Je suis sûre que tu pratiques le vélo;-) Bravo à toi!

    >Coucou Jean, bravo un très beau poème plein de vie et d’humour! Je vois les poissons bouger, quelle plume !

    >Bonjour JoS, superbe évocation avec cette reprise « il attend ». Ton héron est poète comme toi;-) Le deuxième et très beau également, il nous fait voyager ailleurs. Merciii!

    >Coucou pierreb, ta plume devient pinceau et lavis dans cette courte évaocation… nuage et brume laiteuse, c »est beau.

    Belle journée à vous, je vous embrasse!

    Ossiane

    .

  17. tapie derrière rideau,
    dentelle folle
    de plantes,
    je le regarde et j’attends
    que cesse son attente
    ou sa vacance,
    son vide,
    son absence, je ne sais.
    lui, dressé
    tel blanc point d’interrogation,
    qu’est ce qui décide en lui ?

  18. Le lien n’a pas l’air efficace!
    Rechercher: Musee De Lodeve Hotel du Cardinal de Fleury
    Bonne journée

  19. Héros ce héron hiératique et mutique
    héraut aussi qui embouche
    les trompettes de la destinée
    hé rond dans l’eau en amuse bouche
    pour servir de pierre de touche
    le héron ronronne t il
    qu’il fredonne incontinent
    palmé et plaqué il a répliqué
    totalement centré
    pour ne pas divaguer
    alors d’un bond dance
    c’est aussi d’abondance
    qu’il rêve in petto
    pas impétueux
    mais vertueux

  20. Parmi les pics dont l’émeraude touche au ciel,
    Vous vivez librement, oubliant les années.
    Jécoute les nuées pour chercher la route ancienne,
    Je m’appuie aux arbres pour écouter les sources.

    Dans la tiédeur des fleurs, les boeufs noirs sont couchés.
    Sur les pins élevés, les grues blanches s’endorment.
    Tandis que nous parlons, le crépuscule est tombé sur le fleuve;
    Et seul je redescends dans le froid et la brume.
    Li Po (VIII ème s)

  21. J’envie l’oiseau qui frôle les nuages
    Qu’il soit héron blanc ou milan noir
    Qui se laisse porter à loisir
    Balancé entre le ciel et l’eau
    Caressé par les vents
    Libre d’aller, libre de se poser
    Dans un monde sans frontière
    Dont il est le seul à méconnaître l’existence

  22. Du garde à vous au garde boeuf,
    bien haut mais sans garde boue
    comme l’aigrette
    jamais il ne décréte
    ses rendez vous
    et son cou en S
    ne laisse à désirer
    pas plus qu’à dériver
    ancré comme Tancréde
    il a cette allure un peu raide
    échassier pas échoué
    où donc s’est il emmanché
    effilé pas défilé
    à ses proies il a prouvé
    toute son efficacité
    si chez lui tout est long
    il courre peu
    préfère la marche
    pas celle du crabe
    qu’il grappille
    et se délecte
    sinon des nautonectes
    du moins de larves d’agrion
    pas vasouillard
    ni scribouillard
    pas embêté par le brouillard
    il cherche un peu de repos
    unijambiste d’occasion

  23. pignon sur rue
    lagune
    fragile terre prise sur la vasière
    il veille s’éveille guette
    le temps
    l’échassier
    tout blanc
    dégustant
    son poisson frissonnant

  24. Sur la lugane ouatée
    S’ébattent des oiseaux de passage
    Mirage ou voyage?
    Allers et retours, migrations sauvages
    Froissements d’ailes
    Dans ce bleu immortel
    L’oeil de la lagune veille
    Le héron blanc trône
    Au-dessus des ajoncs
    Enlacés d’un doux frisson
    Le silence parle aux oiseaux
    Les ajoncs dansent
    Une valse où s’effleurent
    Les plumes du temps

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *