55 réflexions sur « Funambule »

  1. Accompagnant le cheval d’acier
    le fil parlant
    plein de mots se répand
    dans les collines et les plaines
    il peut nous faire sauter de joie
    provoquer notre rapide rétablissement
    annoncer les pires maux

    entre écrit et oral il y a place pour l’allégorie

    « Parole et risque »

    Au risque de surprendre, je vois la parole comme une marche de funambule qui dans le grand cirque de la communication nous renvoie à la recherche de sensation, à une autre appréhension du monde quand, sans filet, on se lance dans le vide du discours à construire à la rencontre de son auditoire.

    Pas de retour en arrière possible, pas de renbobinage ;
    Il faut avancer et sentir les aspérités du filin sous son filet de voix.
    Il faut sentir le léger balancement qui rythme l’avancement et les bruissements épars.
    Cette gymnastique demande entraînement et souplesse, capacité de réaction aussi car on peut se faire surprendre.

    C’est que l’exercice d’oralisation, sans préparation particulière, est délicat à pratiquer.
    La spontanéité est un moteur qui permet d’enchaîner des mouvements connus. Mais en même temps on peut surprendre et même se surprendre car au-delà de la fluidité il y a le cheminement parfois un peu aléatoire d’un discours qui file.

    Ce qu’il faut trouver ce sont des charnières pour pivoter et articuler le discours, c’est un liant efficace qui doit nous recoller au fil de ce même discours pour ne pas perdre cette belle unité qui donne cohérence et harmonie.

    Mais il faut être attentif car la parole symbolique, celle qui rassemble, est fragile et on peut soudain perdre pied, basculer et sans plus de contrôle se laisser entraîner vers l’abîme de la perte du sens, de la perte du lien, se désunissant dans la dernière longueur, glissant sur une maladresse.
    C’est que la parole est traîtresse et elle ménage parfois des surprises insoupçonnables comme une allusion perfide ou trop plein d’à propos.

    On est surpris au détour d’une phrase par la tournure que peuvent prendre les événements.
    Un écart de langage et hop au tapis.

    C’est donc que le contrôle est une chose exigeante qui mobilise concentration et attention pour ne pas s’éloigner d’une trame qui définit le chemin balisé. Les fantaisies sont autorisées, dans des limites strictes, et la digression peut rapidement nous égarer sur des chemins de traverse.

    Aussi il faut favoriser la concision et ne pas se piquer au jeu du beau parleur, car tandis que l’horloge tourne, les forces nous manquent et l’équilibre est des plus précaires.

    Rester en ligne, le cou dégagé, pour une expression libérée mais retenue, voila le secret pour éviter les chutes fatales, inopinées là où une seule chute est autorisée mais celle là tient tout autant du dégagement que de l’envoi et c’est magistralement qu’il la faut exécuter.

    Belle journée à l’équipage et merci à toi ossiane pour ce ruban d’asphalte surligné.

  2. Rêve dans la nuit , un aller retour

    Le silence est d’or
    Courant dans un fil d’Ariane
    M on amour vers toi

  3. Fils de lumière
    Un ange se profile
    Nuit d’or et d’encre

    ***

    Un fil de lune
    Funambule de brume
    La pluie murmure

    Alors là… j’aime infiniment surtout ton calligramme où tombe la pluie … belle vie à toi belle Ossiane

  4. Quelle splendide photo lumineuse, Ossiane..et ton haïku défie le temps..Merci pour toute cette beauté!

    Dans la nuit profonde et secrète
    Je te cherche, mon tendre amour

    J’erre comme un âme en peine
    Prisonnière de ton coeur

    Mais, sur la route qui file, déserte
    Tel un funambule en proie à la peur

    L’espoir renaît comme dans un rêve
    L’aube affabule l’espoir d’une lumière

    Dans le dédale obscur de mon labyrinthe
    La vie tisse des fils d’or et d’ambre

    L’écharpe veloutée du ciel est messagère des dieux
    La passerelle du temps ouvre ses pans d’argent

    Le voyage dans l’infini se fait guirlandes de frénésie
    Et sur les ailes du temps, je suis emportée loin du néant

    Mon corps zigzague telle une danseuse euphorique
    J’abandonne mon être à ce plaisir indolent

    Je sors du tunnel le coeur frémissant
    Telle Ariane comblée, mon rêve est devenu réalité

    J’ai tissé des liens puissants avec le passé
    Mon présent, je le vois sur un nuage blanc

    Belle journée à tous.
    Je t’embrasse, Ossiane

  5. Interlude

    Sur l’eau claire qui ondule
    Comme les funambules
    Tu joues les interludes
    Demoiselle des étangs
    Où la bleue certitude
    de tes ailes s’étend

    Alain

  6. Tombe la pluie
    Demoiselle de l’étang
    Dans le sous-bois des ombres
    Auréoles de printemps
    A la fraîcheur des bulles
    D’une Nuit guettant l’aurore.

    Tombe le cœur funambule
    Dans les abysses du rêve
    Dès que la Nuit achève
    De tamiser le jour
    Voilà l’âme qui se lève
    Amoureuse du rocher
    Et son soleil déploie
    La caresse de la dune
    La larme de l’émoi.

    Moi qui écris la houle
    Sur la mer qui dérive
    Les festons de l’écume
    Vers les pieds du volcan
    J’ai le cœur funambule
    Suspendu dans un songe
    Entre prairie et colline
    Et l’Amour qui frissonne
    Murmure entre mes doigts
    La tendresse par les mots
    Pour un Regard d’acier.

    J’ai le cœur funambule
    Toi le cri du silence
    Toi mystère et absence
    Montagne face à la plaine.

    Tombe la parole douce
    Au creux de ton oreille
    C’est pour toi le baiser
    De la pluie funambule
    Dont le bruit chante la dune
    Amoureuse d’un rocher.

  7. Claudie, je relis ton poème et le trouve très beau, plein de rêve et d’espoir.
    Leïla, un coeur « funambule » plein de douceur et tendresse lorsque pointe l’aurore.
    Ossiane, encore et encore matière à rêver, tes images aimantent les mots.

  8. bonjour à chacun,
    j’ai toujours plus de mal, avec une image sombre, c’est ainsi, mais cela n’enlève rien, à la beauté de cette image impressionnante par sa force, du calligramme sombre aussi, et à vos mots qui me troublent…
    le haiku si bel, plein d’espoirs comme l’image avec se fils lumineux sur cette route sombre…

    Le chemin et long
    Sa vie
    Et quand la rampe du temps
    Lui serre fort la main
    Et béquille sa vie
    C’est un moment sublîme
    Qui serre fort de fort
    Qui nous fait bel de vie
    Malgré tout
    A travers tout ce destin
    Qui parfois est si rude
    Une guirlande de sourires
    Sur les bas côtés
    Et la marche se fait légère
    Le pas sautille déjà
    L’envie de s’envoler
    Tous ensemble
    C’est bon de ne pas rester seul
    Sur son chemin à marcher
    Echanger partager aimer
    Donnent le goût du vivre

    belle journée de soleil de juin pour chacun’e’..
    qu’un bel rayon mielle votre coeur et vous frissonne de joies…
    BISES Ossiane, et chacun, et tous..

  9. Oiseaux bels d’infortune
    Façonnent avec leurs becs
    Un sillage de lumière
    Sur les pôteaux du temps
    Qui se posent à mesure
    Le temps il prend son temps
    Se marche son instant
    Et comme c’est bon si fort
    La chaleur de la lumière
    Le sombre rend trop triste
    Et ce fil doux d’Ariane
    En longueur infinie
    Avance sa révérence
    Pour se pouffer de la vie
    C’est ainsi qu’est se vivre
    Danser chanter sourire
    Même sur des notes graves
    Et même si cela dérange
    Tant pis pour les croque morts
    La vie c’est bon la vie
    Bel cap dans la lumière
    Des âmes d’amour dedans

  10. Au fil de l’eau

    Pour que la mélodie s’installe durablement
    Au fond de nos cerveaux ainsi qu’un tatouage
    Qu’elle s’écoule à nouveau dès la première mesure
    Et comme l’eau du bain qu’elle vous caresse la peau

    Il lui faut des élans et des temps de repos
    il lui faut partagé entre chaque instrument
    la durée nécessaire à tout le mouvement
    Donner le rythme à la mesure le bon tempo

    Alain

  11. Je la vois avec une autre vue que ce matin, l’iamge,
    elle est tellement émouvante, ahlala….

    En braves et en courages
    Ils ont affronté les précipitations
    De ce Sieur tout puissant
    Qu’est monsieur Ô le temps
    Mais les fils sont restés là
    Ils ont tangué pleuré flageolé
    Mais ils sont là
    Et ils relient un être à un être
    Comme c’est grand d’Humanité
    Comme c’est bel se vivre
    Comme c’est
    Comme
    Et plus encore
    Je t’aime les fils pour eux
    Je t’aime

  12. Dans le noir
    Cette guirlade
    Délicate
    Pleine d’amour
    Si belle à voir
    A se ressentir
    De belles aises
    C’est si bon
    D’aimer
    Se laisser aimer
    En aimant
    De tout son petit vivant
    Sur les ondes des fils
    Qui ondulent le temps
    Dans un voyage si grand

  13. Le grand voyage

    Au fil du temps, scandé des jours et des nuits
    Je brode ma vie en suivant le chemin
    Celui qui me conduit là où chacun va
    Funambule en équilibre, le regard au loin
    Visant dans l’appréhension du vide
    Ce point, celui-là du non retour.
    Aux heures du jour, éblouie de soleil
    Aux heures de la nuit, dans le noir redouté
    Je marche à petits pas, profitant de l’instant,
    Guidé par la soif de vivre, d’aimer et d’apprendre
    Et de ce fil tendu qui matérialise l’espace
    je dessine dles mots qui parlent d’amour
    Et laisseront sur le chemin
    Des fleurs pour les papillons.

  14. Et de fil en aiguille
    De point d’amour
    En vague d’âme
    L’étoffe du temps
    Se dévoile belle
    Comme il est grand
    Ce tricot du temps
    Aux points d’étoiles
    Deux petits coeurs
    Quel bel travail
    Sur le métier à tisser
    D’un bel amour profond
    Sur un réel fil si précieux

    et avant de déposer mon texte,
    je remonte, et te lis, Monique, comme c’est joli, j’aime beaucoup, yaouh!!!
    quelle douceur tendresse, quel bel écrit si délicat…MERCI.

  15. Un feston doré
    Aux dernières heures du jour
    L’oeuvre du soleil

    Les rayons s’étirent
    Douce pénombre du soir
    Lumière naturelle

    Instant délicieux
    Dans l’éphémère clarté
    Du jour qui se meurt

  16. Message à Clotho, Lachésis et Atropos.
    Cette image les ferait-elles peut-être
    et pour une fois fléchir ?

    Des lignes de vie
    Vies qui ne tiennent qu’à un fil
    Parques, patientez !

  17. A la fraîche a t on besoin d’un feston ou d’un veston
    à ne pas se couvrir risque t on de se faire enguirlander
    il n’est pas trop tard pour voir les cables se faire illuminer

  18. Cablés, tendus, à bloc
    aucune distance ne met plus de recul
    il ne s’agit que de la danse des électrons
    qui libres s’agitent et parfois s’orientent
    ce conducteur les canalise
    et ils ondulent doublement
    d’un poteau à l’autre

  19. Broderie lumineuse
    Tout au long de ma route noire
    Les rêves gambadent
    Tout au long de mes pensées
    Funambules de ma vie

    Belle idée Ossiane pour faire rebondir les idées et les beaux textes que je viens de lire plus haut

  20. Accablée la lumière se pend à un fil
    Nuit étirée avec toi je communique
    Peur des orages je me courbe
    Puis me soulève emportée
    Par un relais
    Peur du sombre de l’ombre je me faufile
    Dans la force du tronc arborescent

  21. Bonsoir à la Compagnie !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Guirlande lumineuse
    Dans la nuit suspendue
    Ourle la route sombre
    D’un collier multirangs
    Savamment épinglé

    Et les petites lettres
    Luisent sur leurs fils
    Se balancent,
    Comme des oiseaux perchés
    Comme des perles,
    Bien installées…

    Mais si le fil
    Vient à casser,
    Mille lettres
    Sur la route
    Vont choir
    Sans crier « Gare » !

    Et bientôt
    La Toto
    Roulera
    Sur
    Les
    Mots
    Mélangés…

    Lettres perdues
    Eparpillés…
    Au fond du fossé
    L’Equipe devra
    Aller les ramasser
    Et les renfiler
    Dans le bon ordre
    Sans faire de fautes !

    Il faudra ensuite
    Attendre la lumière
    Et un peu de vent
    Pour voir danser
    Le long de la route
    Les mots et les lettres
    Qui accompagneront
    Encore un bon moment
    Les voyageurs de la nuit
    A la poursuite…
    Du soleil levant !

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  22. Oui ChristineeeeeeeeeTrès joli le thème de Funambule de Martine Delerm comme beaucoup de ses livres, j’ai beaucoup aimé « la petite fille incomplète » une petite splendeur tant dans le texte que dans la présentation du livre (chez albin michel.) une « petite fille qui voyage sur le papier » j’ai un faible pour la littérature enfantine, où une place large est faite à la poésie , il s’en dégage une fraîcheur et bien souvent une belle façon de comprendre le monde.
    Sous la pluie de tes mots, point n’est besoin de parapluie, je les reçois comme des poèmes à construire.merci pour cette belle couverture.

  23. La milonga (danse argentine)

    Afin que les soucis s’annulent
    Pour faire avaler la pilule
    Pour accueillir les noctambules
    L’orchestre joue sans préambule

    La poésie fait des émules
    on voit les couples qui circulent
    Sur l’air de danse on se bouscule
    Pour voir danser les funambules

    Danser c’est simple même pour les nuls
    Quand l’un avance l’autre recule
    La femme se cambre l’homme fait la mule

    Quand l’homme avance la femme bascule
    Aucun des deux n’est ridicule
    C’est comme un vin qui fait des bulles

    Alain

  24. Le soleil

    Que suis-je dans le vaste univers un diamant
    Une simple pierre qui roule poussée vers le néant
    Un grain de blé resté de la dernière moisson
    Qui dort pendant l’hiver dans un étroit sillon ?

    L’étroite lueur dans la pupille d’un chat
    une marguerite exfoliée un éclat ?
    je suis rond comme un œil et brillant comme l’or
    il me fallait un nom qui ne parle que de moi

    un nom qui retentisse à l’oreille des hommes
    un nom pour me nommer chaque fois qu’il me voit
    qui me couvre d’étoiles comme un manteau de roi

    un nom de funambule pour marcher dans le ciel
    qui cristallise les sept couleurs de l’arc-en-ciel
    un nom de libellule sur l’eau bleue des étangs

    Alain
    PS :merci annick

  25. Monique :

    C’est drôle comme le hasard fait bien les choses !
    En fait, je ne connais pas du tout ce livre, mais j’ai trouvé que cette illustration allait comme un gant… à la pluie de lettres !

    Biseeeeeeeeeeees à toi !

  26. Le pied

    c’est le pied d’un poète qui marche au clair de lune
    il marche sur une corde comme les funambules
    en composant des vers bien souvent ridicules
    Que transporte le vent dans l’océan des dunes

    Alain

  27. C’est dans cette recherche délicate de l’équilibre
    qu’il faut chercher à avancer toujours
    ne pas se retourner pour éviter la chute
    attentif aux aguets, le regard en coin
    canaliser cette énergie, ce trop plein
    au doute ne jamais être trop en butte
    car si on en est la proie à rebours
    peut on glisser souplement, la cheville bien libre

    Dans ces paraboles jointives qui se prolongent sans fin
    il y a du monde la découverte avec une telle faim
    dans ces noeuds et ces ventres une logique vibratoire
    entre énergie et messagerie courre la force
    et si du cable assoupli, à la surface cette écorce
    est comme une seconde peau qui ne demande
    à protéger son âme bien qu’on y tende
    c’est entre corpusculaire et ondes
    pas crépusculaire à coup de sonde
    que vient l’effluve du jour finissant

  28. La proprioception ne fait pas toucher le fond
    elle commence par le bas car il faut construire
    et depuis la base édifier une être debout
    qui tient par les deux bouts entre ciel et terre
    dans l’éther à peine étoilé
    il se tourne vers sa destinée
    et si on passe de la voute plantaire
    à la voute étoilée, ce n’est pas par réflexe uniquement
    la mise en tension du corps passe par des appuis
    action et réaction se combinent, la statique
    est à ce prix dans un polygone de sustentation
    qui paraît sans ostentation
    mais résulte d’un long apprentissage
    un sacré accéléré de l’évolution
    donnant à la bipédie
    ses avantages et ses contraintes
    dressé vers le lointain
    en quête d’avenir
    vers des horizons nouveaux
    alors l’extéroception
    va lui conférer cette intelligence de la main
    en fait un reflet de cet outil
    prolongement de soi même
    qui donne à faire et à penser
    et quand l’interéception est dominée
    et que le plexus et le diaphragme
    sont domestiqués
    commencent alors
    le long cheminement
    vers la civilisation
    toujours recommencé
    jamais terminé
    la quête n’est pas conquête
    puisque si je suis ce que j’ai de plus cher
    je ne suis rien sans ce qui est alentours
    mère nature est ma chance
    ma révélation, mon épanouissement

  29. Ossiane, il y a bien longtemps que je n’ai pas déposé quelques mots chez toi. Je passe toujours en spectateur émerveillé par la qualité des intervenants que je salue, et la justesse de tes thèmes. Bonne journée.
    Juste un haïku, pour m’y remettre.

    Funambule hésitant
    Sur le fil de l’eau claire
    Fulgurante envie

  30. Un long fil d’or se débobine
    Tout au long du chemin qui nous sépare
    S’enfonce dans la nuit, sans se perdre pour autant
    Il va de ville en ville , fil d’Ariane courant le long des routes
    Conducteur imperturbable d’un rayon de soleil qui envahit mon coeur
    Et le silence qui l’accompagne est porteur des plus jolis mots du livre de la vie.

  31. Hôtel de ville

    Place de l’hôtel de ville au fond rien n’a changé
    S’ils discutent des lois qui règlent la commune
    Les habiles courtisans en habits de laquais
    Fêtent toujours les princes à l’heure des banquets
    Les ouvriers grévistes n’arpentent plus les quais
    Pour trouver un emploi comme des funambules

    Alain

  32. Des fils magiques
    Si lumineux
    Qui donnent la vie
    Car tant pleurer
    Dans un secret
    Par la distance
    En n’osant pas
    Faire le moindre signe
    Des ans des ans
    En traumatisme
    Qui paralyse
    Et rend muet
    Comme c’est bon
    Des fils magiques
    Mon bel amour
    Si bel d’Humain

  33. Le funambule met son harnais
    Les fils si souples faut les marcher
    Il peut tomber à tout moment
    Mais avancer est son défi
    Alors sa tête son équilibre
    Berger de l’être et son bâton
    Tentent tous deux cet exercice
    C’est un vrai travail de se vivre
    En aimant bel sur son chemin

  34. Le ciel est haut très haut
    Clair de son bleu fort tendre
    Les fils se jouent les ondes
    A la corde à sauter
    Le chemin chante de vie
    Les arbres applaudissent
    Ce petit monde heureux
    Se vit de doux esprits

  35. Il y a des poèmes où l’intime se lit en transparence,
    Quelques mots ébauchés pour à peine suggérer,
    Quelques fleurs au dessus d’une clôture
    Et c’est tout un jardin qui s’entrouvre.
    Les mots timides doucement prononcés
    Se hasardent sur le fil, se laissent apprivoiser,
    S’harmonisent, s’offrent en partage.
    En funambule ou colporteurs de mots
    Qu’il est bon de dire, qu’il est doux d’écrire,
    De donner à découvrir les étapes du chemin
    De chanter la beauté, de crier sa douleur
    Au crépuscule des jours, sur la route des poètes.

  36. Qui est paré pour tout affronter
    sans avoir une mine effrontée
    il est prêt à la route tailler
    sans pour autant les poteaux pailler
    alors harnaché ou panaché
    pas en panne d’une idée
    il se déméne de trouble en fauteur
    qui toujours prend de la hauteur
    nos âmes noires il va dérider
    et dans sa fougue débridée
    laisse cours à nos imaginations
    toujours centré dans l’action
    avançant d’un point fixe à l’autre
    tandis que l’îlot balançant
    son horizon il ne quitte
    et le regard au sol évite
    il lévite pourtant joliment
    et suspend du temps l’envol
    comme on trouve et console
    d’une envie sans vertige
    qui pourrait donner du prestige
    et cette mince tige
    qui soutient et conduit
    la peur il éconduit
    sa grandeur est ailleurs
    du spectacle il est orpailleur

  37. Merci Alain et Claudie pour votre petit clin d’oeil matinal qui, avec modestie, me touche.

  38. .

    Bonjour à tous!

    Trop trop de retard de commentaires pour répondre à chacun… je veux simplement vous remercier pour ce beau flux de poésie qui a coulé sur cette note en liberté le long du fil de lumière.

    Bienvenue et merci à Bonet, chasseur et Dom A;-)

    C’est avec la penne au coeur que je vous laisse momentanément, je file préparer mes bagages;-)

    Merci à tous les funamabules de ce lieu paisible.

    Ossiane

    Nouveaux commentaires sur:

    Tiago et l’expo
    Jean
    Alain
    https://blog.ossiane.photo/2009/06/15/lien/#comments

    .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *