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Mer calme à peu agitée … des entrées, des sorties, des retours … c’est l’été … le temps ralenti … L’Oeil vit sa vie.
Bienvenue aux nouveaux voyageurs et un grand merci aux visiteurs fidèles qui continuent d’ensemencer avec générosité et beauté ces pages de papier virtuel !
– Articulation du Voyage: Un voyage de ci de là … MESSAGE du printemps … l’oiseau fait son NID. L’AIGRETTE intrépide nous transporte dans un jardin de Provence. La robe VIOLETTE de l’iris nous conduit vers les fleurs mauves de l’ARBRE DE JUDÉE au coeur de la MONTAGNE SAINTE-VICTOIRE. Passage de la vague végétale à la HOULE minérale dans laquelle se scelle le LIEN entre Picasso et Cézanne. En FUNAMBULE, nous suivons le fil de lumière vers la Camargue aux effets VAPOREUX. L’or des roseaux mène au LAC de Vaccarès et à ses repères en POINTILLÉS.
Nath sur le fil de sa belle plume, ce mois-ci !
FUNAMBULE je l’ai vu
Sur la MONTAGNE SAINTE GENEVIEVE
Il errait demi nu
Sur le fil ténu
De bien tristes trottoirs
Il errait demi-nu
Sous la tempête folle
Le LAC déchiré
Semblait le bouleverser
De sa rage free-vol
Funambule je l’ai vu
Titubant de fatigue
Il cherchait son chemin
La VIOLETTE suintait
Une odeur de jasmin
Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?
La solitude le glaçait
De mille servitudes
Son visage ruisselait
De ridules profondes
Sur sa tête une AIGRETTE
Recourbait l’aube de certitudes
Il errait demi-nu
Le regard VAPOREUX
La HOULE le bousculait
Sur son fil fragile
Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?
Sa route était longue
Il continuait en vain
A chercher son chemin
Soudain sous l’ARBRE DE JUDÉE
Il s’est effondré
Il s’est agenouillé
Et j’ai vu son sourire transpercer
L’immensité de l’humanité
Le fil en POINTILLÉS
S’était solidifié
Le LIEN avec son âme
Il avait retrouvé
Des racines l’encerclaient
De bien tendres baisers
Etait-ce là sa route ?
Etait-ce son chemin ?
La violette fredonnait
Le goût de la VICTOIRE
Eh bien nath voici une promenade revigorante
quand on sait que les contreforts de sainte victoire
échapperont à l’emprise des engins
et que la ligne de chemin de fer tirera plus au sud
bravo ossiane, ce n’est qu’après coup comme toujours
qu’on a une vue d’ensemble et qu’on en voit les effets
belle journée à toutes et à tous
la dernière longueur…pas de bassin…pas en pointillé non plus
Belle errance Nath, elle finit toujours par mener vers la félicité
Espérons-le calme, cet été qui vient…
Les orages passés
des odeurs de terre mouillée
un peu de fraîcheur
du vent dans les voiles.
Bel été Ossiane.
Sommaire
Mais plus beau que des mots de sable
Ni tien ni mien
le regard s’est épris des lueurs
qui frappe la montagne
De mots et d’ images en fuite sur les pages
Comme si le temps coupé s’écoulait de l’encre en fuite
Eparpillé où vole l’insaisissable.
Merci Ossiane pour votre accueil chaleureux et votre mail
Belle idée que celle d’associer photos et poésie , comme le firent à une autre époque peintres et poètes si justement indissociables .
En vous souhaitant un agréable week end
Oh, je viens de m’apercevoir que j’ai oublié le mot ‘nid’ …
Ca ne doit pas être un hasard …
Bon, quand j’aurai le temps, je vais tenter de modifier le poème …
Bonne journée
Nath avec le poème du sommaire de juin nous invite au voyage
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Vacances, , insouscience
Voyage et nouveaux rivages
Trève pour le rêve
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et une petite citation de Fermine pour croquer la vie à pleine dent…..
« Ceux qui vivent avec la nostalgie du passé ou dans l’espoir d’un futur meilleur seront condamnés à errer indéfiniment dans les couloirs du temps (…) car à trop penser au passé ou au futur, on en oublie de vivre au présent, on vit comme si on n’allait jamais mourir et on meurt sans jamais avoir vécu. La seule façon d’échapper au sortilège est de vivre l’instant présent »
et ceci dans le même esprit de Alan Watts
« Comme la vie est éphémère !
Chaque minute est précieuse, le temps n’attend personne. »
L’été étant plus favorable à cette philosophie, bonne journée avec pour chacun des petites plages de bonheur avec ou sans la mer.
Belle écriture Angéline et quel bien joli nom.
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>Vive Fermine Monique, je me sens toujours en parfaite osmose avec ce qu’il écrit;-)
>Coucou Pierre, oui de belles senteurs hier soir, violent orage du côté de chez moi aussi;-)
>Merci pour ta gentillesse, Thierry. Le voyage du mois de juin était un peu en dents de scie, je vous ai pas mal baladés;-)
>Vraiment une jolie plume dlécate, Angeline! Contente que vous vous posiez sur mes pages;-) Merci pour vos mots gentils.
>Je n’avais pas remarqué pour le nid, Nath. Tu es toute pardonnée;-)
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Nath,
Bravo!
J’aime ton poème.
La route, le chemin, c’est difficile le trouver.
Au moins, il avait le parfun de la violette.
Très bien
Je t’embrasse
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Et voilà le poème du mois de Neyde qui a réussi à reprendre les mots de tous mes haïkus et à leur donner une nouvelle vie. Merci et bravo à toi, chère Neyde du Brésil;-)
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Vous avez vu?
Ossiane a posé, subtilement, un questionnaire sur Le Blog, pendant le mois de Juin.
Je vais y répondre.
Voilà!
Mon NID?
– Caché dans les branches
D’un saule d’argent,
Dans l’or de son feuillage
Et je me blottirai
Mon oiseau du coeur?
– L’AIGRETTE,
Blanc héron au long bec
Fendant l’onde obscure
Vif et intrépide
Signe d’opale
Ma couleur préferée?
– VIOLETTE
Le refuge d’iris
comme un jardin de provence
au détour d’un cabanon
où nous voulons habiter,
moi et mon amour …
Mon arbre aimé?
– L’ARBRE DE JUDÉE,
Éclat de fleurs
Rose d’Orient,
Gouttes de lumière.
Mon lieu d’âme?
– La MONTAIGNE SAINTE VICTOIRE
Un Serpent de pierre
Tapi dans les brumes
Qui comme un chat s’étire
Provoquant la HOULE
Des doux sentiments,
Vagues serpentines
Les plis de mon âme.
Quelque LIEN établi?
– Oui,
avec Le château d’un géant
Sous la montagne du maître,
bien sûr,
Le Père et le fils,
Là haut
Je fait le FUNAMBULE,
Danse d’ariane,
Sur Un fil de lumière,
Un voyage en festons
VAPOREUX.
Je sens sur mon visage
Un souffle indécis
Un frémissement de plumes
D’ambre et de flou,
POINTILLÉS
des virgules en suspension.
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(Une parenthèse :
Si vous avez
Des coeurs tendres à des larmes
Ne lisez plus…)
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Lá-bas
Bâti
De calcaire et d’argile
Un lac,
doux et tranquille,
Les eaux
En turquoise et bleu marine,
Nous invite à plonger
Et je plongerai …
.
De biens émouvantes histoires sur le fil de tes mots, Ossiane.
les formes printanières du verbe cèdent absolues aux tentations de l’été
elles vont se cacher dans les corsages dégrafés
de la grammaire
le passé composé peut exprimer aussi une action
qui s’est passée à un moment déterminé, mais ce moment est acquis et compris dans un espace temps qui n’est pas encore achevé
LE PRINTEMPS EST C’EST DEJA L’ETE
beau site