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Le Journal de L’Oeil Ouvert:
Ma poésie évolue; j’abandonne les rimes qui m’emprisonnent pour me lancer dans l’écriture de haïkus (5-7-5 pieds) grâce à UU et Tiago qui m’encouragent. Il me faut exprimer en peu de mots l’intensité d’un instant unique face à mes photos. Je dois laisser filer mes émotions de l’intérieur et les accorder avec l’expression de mon calligramme. J’écris mon premier haïku pour Rose des Sables.
L’Oeil Ouvert bascule dans la poésie grâce au premier poème d’amichel déposé le premier septembre sur Passage et celui de Catherine écrit le sept septembre sur Echappée. Aurélie, UU, Tiago, Olivier et quelques autres amis les rejoignent avec enthousiasme. Une page se tourne et le nombre de commentaires poétiques augmente.
Ce voyage est un peu moins bien équilibré que le précédent car il manque deux transitions.
Les éclats de soleil sur la mer permettent d’amorcer une longue série sur le sable, une matière chargée de symboles (sensualité, traces, rêve, fêlures, désert). Passage vers la Cathédrale de Bayeux et ce qu’elle inspire pendant sept notes. Je vous emmène ensuite sans transition vers l’eau de la Gironde avec ses carrelets, ses pieux, ses captures puis c’est l’incursion vers la campagne, ses herbes folles et le clocher de Saint-Estèphe pour aboutir au final sur une joyeuse série de cinq billets sur la vigne, les vendanges et le vin.