Précipice

Emportés par les Flots par l'Eau venue d'en haut, Fragiles Brindilles dans l'Abîme, Poussières Humaines qui S'Arriment, Abysse Géant qui Décime.

Emportés par les Flots par l'Eau venue d'en haut, Fragiles Brindilles dans l'Abîme, Poussières Humaines qui S'Arriment, Abysse Géant qui Décime.

* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.

Emportés par les Flots,
Par l’Eau venue d’en haut,
Fragiles Brindilles dans l’Abîme,
Poussières Humaines qui S’Arriment,
Abysse Géant qui Décime.

* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.

* Une pensée amicale au blog « Emmaus et moi » ainsi qu’à son propriétaire Alain Ternier qui tient une chronique pleine d’humanité au sein de la communauté d’Emmaus et parvient courageusement à s’arrimer à mon sable 😉

49 réflexions sur « Précipice »

  1. Héhé ;o)
    Quel honneur, quel effet euphorisant aussi de fouler cette plage vierge de commentaires…
    On y vient sur la pointe des pieds à cette heure-ci. Tout doucement pour ne pas glisser dans le prépicice…

  2. Oui, c’est la première fois que ça t’arrive 😉 Tu as raison de profiter de cette solitude car ça ne va pas durer longtemps 😉 Merci d’être passé si tard alors que tu pars aux aurores aux US. Enjoy yourself.

  3. Eh bien voilà qui m’inspire ceci :

    Dans un crépuscule agité
    Soudain les nuages pleurèrent,
    Et à la mer mêlèr’ la terre
    Pour confondre les vérités ;

    Puis tout à coup ce vide immense
    Qui vint happer les certitudes
    Qui vint obliger l’interlude
    Pour mieux comprendre les romances.

    D’un fouet de vent, coeurs en abîme
    Tentèrent l’appel aux brindilles
    Mais de trop de tourment, fébriles,
    Devinrent poussières ultimes.

    Nulle explosion ne fit lumière.
    La lueur était au profond
    De l’abysse d’un monde abscons
    Qui décime trop les mystères.

    Ô comme l’amour est fragile
    Quand il oublie les exigences
    Que nécessitent les prudences
    A suivre les détours utiles !

    Mais comme l’amour est plus fort
    Quand il ressuscite l’étoile
    Depuis la poussière viscérale
    Où deux mains caressent l’accord…

    Catherine

  4. dur dur (bravo catherine !)
    l’actualité a pesé sur le caligramme non?

    Déluges

    Sur la grève nue et tranquille pourquoi
    Mon coeur tant d’émoi pourquoi ?
    De vieilles ballades d’autrefois
    Pleurent au plus profond de moi
    La fin tragique d’Ys et de l’Atlandide
    Beautés languides chimériques Hespérides
    Mythiques cités à jamais disparues
    Où et comment on ne l’a jamais su
    Ce ne sont qu’antiques légendes
    Récits qu’en vers anciens on scande
    A ces contes qui encor y croit
    Pourquoi mon coeurs alors tant d’émoi !

    Le drame affreux de ces villes englouties
    Revit sous nos yeux aujourd’hui

    Ouragans déluges tornades
    Trombes d’eau s’abattant en cascades
    L’abime d’en haut entrainant aux abysses
    Bien des malheureux comme en un précipice
    Les éléments ont ouvert leurs tombeaux
    La boue sur eux a tiré ses funèbre rideaux
    Noyés et vivants ne sont que brindilles
    Qui lentement dérivent et s’éparpillent
    Combien d’hommes de femmes d’enfants
    Ont péri d’épouvante la panique aidant

    Cette lie sans fin nauséabonde et noires
    Stagnera à jamais dans nos mémoires

    Pourtant dans quelque coin
    Surmontant son chagrin

    Un vieil homme déjà

    Sur un air de trompette
    Accompagne sa plainte
    Un blues aux déchirants accents
    Larmes de la Nouvelle-Orléans

    Le temps du rêve reviendra l

    Arthur rimbaud :
    « Aussitôt que l’idée de Déluge se fut assise,un lièvre s’arreta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes,et dit sa prière à l’ancien ciel à travers la toile de l’araignée…………….
    « …dans la grande maison de vitres encore ruisselante les enfants regardèrent les merveilleuses images »

  5. dur dur (bravo amichel !… et catherine aussi)

    pour le coup, bienheureUUx d’avoir posté le premier commentaire de cette note, avec le haut niveau poétique qui se prépare dans ces commentaires. ;o)

    Oserai-je un haïku à l’aube du jour ? In-spiration, ex-spiration…

    Cris, isolement
    Dans le dédale aqueux.
    L’homme, dévasté.

  6. Précipice…
    Le vertige me vient,
    Ce vide déjà trop présent,
    Positivons ! Sirène ou fée, je t’attends,
    Mais je suis très patient,
    Des amis présents et aimants,
    Même si l’amour est absent,
    L’amitié m’encourage à rester gagnant.

    Beau Week-end, chère Ossiane,
    Bises,
    OLIVIER
    PS : je n’ai pas le talent de tes autres visiteurs… Au moins j’essaye !!

  7. quelle belle accoucheuse des poetes tu es quand je lis tous les commentaires de tes visiteurs et quels soin et attention tu leur portes bravo Ossiane

  8. Ossiane,
    Tu as raison de t’attacher à saisir le détail, tous les détails qui t’entourent. Garder l’oeil ouvert sur la poésie de ce qui nous entoure. Dévoiler et comprendre le monde en le saisissant dans ce qu’il a de plus beau, de plus infime. Grain de sable, poussière d’étoiles, nous sommes cette somme de petits infinis. Les précipices sont là… à chaque micro dune formée par la mer, par le vent.
    Oeil ouvert sur le sable, sur les couleurs de sable ou de vie… Finesse. Mouvement immobile du regard. Bravo Ossiane.
    Amitiés.

  9. fins sillons creusés
    résilience assurée
    des lendemains assumés
    Voguer d’une façon illusoire copiè
    d’une mer qui passe et repasse enchantée

  10. >Fred: Ce ne peut-être qu’un désert, non? Merci pour oeil de lynx 😉

    >Catherine, la noctambule: Quel cadeau tu me fais là! Michel a du souci à se faire;-)
    Ca fait longtemps que tu pratiques l’art de la poésie? On sent chez toi un grand plaisir à improviser sur un thème donné un peu comme en jazz. Que te dire si ce n’est un gand merci.

    >Au très matinal Michel qui reconnait sa dangereuse adversaire;-) En effet, l’actualité a pesé et j’avais envie de faire une note sur ce thème pour rendre un peit hommage à Emmaus qui venait d’en parler.
    Que te dire aussi si ce n’est que ton poème tout en rimes est plein de verve, de beauté et d’émotion. Que j’aime aussi les vers d’Arthur Rimbaud et qu’il te faut à tout prix rester sur L’Oeil Ouvert;-) Amitiés.

    UU: Tu trouves le moyen de venir dire bonjour juste avant de sauter dans l’avion;-)) Sans doute une envie de savoir ce que tes successeurs ont écrit.
    Tu me souffles également d’avoir été capable de créer ce haïku sur le malheur à 7h du matin. Tu es un bon aussi et tu as toute ta place ici. Bon voyage et merci.

    Guess Who: Merci également Tiago, tu es un bon aussi pour parvenir à faire émerger de ton cerveau un haïku si beau de si bonne heure 😉 Mais je crois me souvenir que tu as une belle vue qui doit t’inspirer. Tu as raison, ce blog est en train de devenir un livre de poésies de haut vol. Amitiés et bonne journée.

    >Olivier: Tu n’as pas de questions à te poser à ce sujet puisque tu parles avec ton coeur. Tout ce que tu dis dans ce poème me touche; c’est ce qui compte.
    Je tiens à ce que tout le monde puisse s’exprimer sans complexe, qu’on soit poète ou pas. Il n’y a pas de mauvais commentaire sauf si c’est pour proférer des insultes.
    Je t’embrasse et te souhaite une bonne journée.

    >Alain: Oui, il commence à y avoir pas mal de poètes maintenant et toi en premier puisque tu as publié des poèmes chez Jacques. C’est pour cette raison et pour ta note sur le drame de la Nouvelle-Orléans que j’ai voulu te faire cette dédicace.
    Quant à l’attention que je porte à mes visiteurs, elle est toute naturelle. Quand je lis tous les jours tous les cadeaux qui m’ont été déposés, je suis toujours très émue.

    >Sonia: Merci pour tous ces encouragements que tu déclines avec talent; il semble que tu ne te lasses pas;-) C’est vrai que je scrute ce sable au fond des yeux car il m’inspire pas mal de réflexions. Amitiés.

    >A toi Fabienne qui voit du positif dans ces petits sillons qui se régénèrent pour pouvoir tracer sa route. Un joli mot le terme de résilience qui doit redonner espoir à chacun. Bises.

  11. Ma chere Ossiane,

    Plus que de te remercier pour ton oeil ouvert sur les moindre detail, je pense que la remarque d’Alain d’Emmaus est excellente: Ton blog offre un espace ou l’on se sent suffisamment libres et reposes pour s’aventurer, proposer, partager des textes, des mots, des chansons qui, comme disait la chanson (de qui deja?) « colore le monde ». Et ceci est l’une des nombreuses grandes reussite de ton initiative. Bravo…

  12. > Ossiane. Merci de ton encouragement, je suis loin hélas d’arriver à traduire les sensations comme j’aimerais . J’aime les mots depuis toujours, j’ai surtout écrit dans mon adolescence et j’ai repris les tentatives à 40 ans… Mais je ne travaille pas suffisamment, je suis trop dans la facilité, peut-être un manque de temps m’empêche t’il de mieux écouter mes sensations pour mieux les traduire. Je déplore mon côté mécanique et désordre trop souvent.
    L’encre de Michel est plus fluide, il a dépassé le stade de l’apprentissage, il vagabonde sur des terres de liberté et c’est un vrai plaisir de le lire.
    Merci Michel pour cette danse des mots mêlant profondeur et légèreté, humour et pudeur puis évocations…
    Et pitié… Pas de rivalité !
    J’aime tous les traces des visiteurs de ton blog Ossiane. Alain te dit accoucheuse de poètes, je rajouterais accoucheuse de sincérité.
    Je ne suis noctambule que dans mes évasions… Mais c’est vrai que ce matin à 6 heures, le réveil fut difficile !!!
    Merci à toi Ossiane pour ces cadeaux plus virtuels qu’on pourrait le penser…
    Catherine

  13. >Alain du Mexique: J’ai été très touchée par la remarque d’Alain d’Emmaus. Je suis contente aussi que tu aies cette impression de liberté de ton et d’action. C’est vrai que depuis le début, j’avais envie de cet espace d’expression très libre qui accueille des gens de tous horizons sans complexe. Je trouve également que ça se passe bien et que l’on éprouve du plaisir à discuter entre nous dans une atmosphère conviviale. Je pense que c’est un échange entre les visiteurs qui me mettent en lumière par leur commentaires aux diverses formes et moi qui aime les lire, les mettre en lumière à leur tour, partager leurs émotions ou leurs interrogations et parfois leurs tourments. Tu fais bien évidemment partie de ceux qui m’encouragent toujours chaleureusement. Toute mon amitié.

  14. >Caherine: Tu es bien sûr très modeste dans la vision que tu as de ton exercice. Personne n’est parfait sinon il n’y aurait plus rien à désirer. Mais à te lire, on sent une longue expérience de l’écriture. J’ai beaucoup de plaisir à te lire. Ton métier t’entraîne-t-il loin de ces rivages littéraires?
    Tu comprends que je plaisantais quand je parlais d’adversaire. Ce qui est amusant, c’est que vous êtes apparus sur mon blog quasiment en même temps même si’il y a une petite avance pour Michel;-) Sa poésie dégage une grand profondeur aussi.
    Moi aussi, j’aime tous mes visiteurs et ce qu’ils laissent sur le blog. J’essaie de le leur faire comprendre avec amitié, simplicité et sincérité.
    J’aime la nuit également; elle conseille, inspire et apaise. Combien de temps t’a-t-il fallu pour écrire le poème de ce petit matin? Et encore merci de nous avoir brossé en quelques lignes ton portrait. Je te cerne un peu mieux 😉
    Amitiés.

  15. > Ossiane, Hélas, hélas, je n’ai aucune expérience de l’écriture. Mais l’écriture me fascine. Je suis amoureuse des jolis mots de leurs musiques, de leur possibilité de suggestion, de leur liberté. Que fait le mot ? Dit-il ? Suggère t’il ? Montre t’il ? A quoi fait-il appel chez l’autre ?
    Dès qu’il est dit, il s’envole. Gardera t’il sa signification première dans l’interprétation d’autrui ? Comment se transformera t’il ? Par quelle empathie ou manque d’empathie ? Par quel besoin d’écho ou de découverte chez l’autre ? Quelle persuasion ? Quelles connaissances communes seront-elles nécessaires à deux êtres en communication pour se comprendre ?
    Sait-on le risque des mots ? Sait-on toujours lorsqu’ils blessent ou lorsqu’ils réconfortent ? Le dictionnaire intime prime souvent sur le dictionnaire universel ! Quels efforts faudra t’il faire alors pour respecter l’autre et aller à sa rencontre ? La liberté d’expression doit-elle primer sur la liberté de réception ? Oreillette témoigne de la difficulté du mot « ensemble ».

    Est-ce un début de solution quand on offre poésie ? L’autre n’est pas brusqué, il prend ce qu’il peut recevoir, ce qu’il entend et chaque fois qu’il reviendra sur la poésie, il entendra des choses nouvelles parce que telle liberté lui a été offerte d’aller à son rythme.
    Sur ton blog, c’est fabuleux de voir toute cette liberté et ce respect que tu offres à tes visiteurs, en témoignent les commentaires. Et toi, le soir, quand tu lis tes visiteurs, lis tu, même si tu le gardes secret, ce que toi, tu as voulu dire ? N’es-tu pas émerveillée par toutes les idées différentes que tu as inspirées ? Mais si tu ne lis pas ce que tu as suggéré, n’es-tu pas frustrée quelquefois ? Ce que nous offrons au regard de l’autre n’appartient plus au nôtre. Ce qu’on donne s’enrichit, on passe dans une dimension où les mathématiques de base ne sont plus repère. 1 +1 =3 Parce que l’un, parce que l’autre et parce qu’une nouvelle unité s’y rajoute qui s’appelle ensemble. Et les 3 gardent leur unicité.
    J’aime cette générosité là qui ne vient pas du monde matériel.

    Ouh là là, je sens que je pourrais parler des heures là-dessus et finir par vous ennuyer…
    Que je suis bavarde !!! Quand je pense que les sages s’abstiennent de parole… Que j’en suis loin !

    bien à toi,

    Catherine

  16. OUPS….le sable semble effectivement activer la granulométrie des neurones….bravo aux poètes….cela doit t’encourager dans cette série Osiane….de toute façon le sable parle toujours de la mer…

  17. Je relis les commentaires du blog et les réponses d’Ossiane !
    Il y a toujours un petit mot pour chacun… et c’est cela la clé du succès de ce blog ! Il ne s’agit pas seulement du talent de son auteur (Ossiane, quand tu vas te mettre à cercher un éditeur ?) mais une profonde generosité envers tous ses visiteurs … qui va de paire avec sa vision attendrie d’une petite partie du monde qui nous entoure. Ces photos… sincèrement… en regardant bien… ce sont des images de notre quotidien !
    C’est bon de venir ici ! Ehhh le sable est chaud sous les pieds !

  18. J’espère, Catherine, que devenir sage ne te tente pas. 😉
    Merci pour tes généreuses réflexions qui m’ont apporté.

  19. > Pierre, chassez le naturel il revient au galop…
    Je suis incorrigible, emplie des défauts de la vie…
    Mon souvenir d’école ?
    Peut mieux faire !!!!
    Et jamais je n’ai mieux fait…
    Incorrigible te dis-je !!!
    J’habite toujours avant la frontière !
    C’est peut-être pour cela que j’aime le blog d’Ossiane…

  20. >Catherine: Merci de nous faire partager tes questionnements sur la signification, l’impact et l’évolution du sens des mots chez autrui. Tu sembles mettre en avant la réception sensorielle autour du mot et fais par conséquent l’éloge de la poésie qui apporte une grande liberté de ton et d’interprétation.
    Quans je lis les contributions des uns et des autres, je n’espère pas trouver particulièrement le reflet de ma pensée. Je suis toujours émerveillée par les multiples lectures que vous proposez d’où la richesse de nos échanges. C’est une très grande satisfaction aussi de voir que cette partie de moi qu’on trouve dans la photo et le calligramme débouche sur d’autres pistes inexplorées. A partir du moment où je publie, ce regard est démultiplié et ne m’appartient plus vraiment puisqu’il est vous est livré pour que vous y puisiez ce dont vous avez envie. Je suis d’accord avec toi pour dire que toutes ces réflexions sont impalpables et immatérielles et bien loin du monde réel dont on a envie de s’échapper de temps à autre.
    Je m’arrête là aussi; tu n’es pas la seule à vouloir échanger sur le sujet. Toute mon amitié.

    MTO: Oui, je pense que dans l’ensemble cette série sur le sable mouillé d’abord et ensuite sec a été bien appréciée. Il y avait pas mal de choses à dire, je crois. Merci pour ta visite.

    Guess Who: Tu m’analyses et me décortiques, Tiago;-) Tout cela n’est pas prémédité, tu sais. Je fais cela naturellement et je suis tout simplement contente de pouvoir bavarder avec toi. Je crois également que ces photos font appel au quotidien de chacun d’ou l’envie de réagir à ce qui est ressenti. Tu te sens comme à la maison, non? Dommage, c’est un peu tard pour l’apéro;-) Je t’embrasse et te remercie pour toutes tes gentillesses.

  21. Ossiane
    merci pour tes mots pas seulement ton oeil
    j’ai soufflé sur la poussière qui encombrait les étagères…en roue libre maintenant, les grains de sables sont envolés

  22. C’est tellement dommage que l’on soit tombé dans l’ultime précipice, sans pouvoir redonner aucune Vie à cet image, ces quelques lignes… Et que les commentaires se soient tus en septembre 2005.

  23. et si on y donnait suite? Une autre image? Et d’autres poésies? D’autres sourires, d’autres larmes pourraient en renaître. De l’ultime précipice, renaîtrait la Vie …

  24. >Myrrhe de la Vie:
    Bonsoir et bienvenue sur ce blog. Dommage que les commentaires se soient tus mais tu leur redonnes vie aujourd’hui;-) Tu peux continuer les poésies si tu as envie. En faisant cette note, j’avais pensé aux inondations de Louisianne. De ce précipice sont nées d’autres notes plus lumineuses. La vie du blog continue aussi 😉 Au plaisir de te lire à nouveau.

  25. Bonjour moi je suis une simple collegienne de 3eme qui par m’agard est arrivée sur ce blog.
    Je ne connais rien en poesie, seulement vos vers me parlent, j’ai comme l’impression qu’ils m’apellent.
    Je peux par-etre un peu simplette pour laisser un commentaire si inintéréssent, mais j’ai l’impretion d’avoir trouver une voix a suivre comme une sirene attirant un bateau de marin. Avec ses quelques vers luent j’ai l’impretion d’etre l’une d’entre vous même si moi je ne suis agée que de 15 ans et que je ne posède aucune metrise des mots.
    A vrai dire que tapais sur google quelque mots qui me trottes dans la tête; a chaque fois que l’on me parle de metier ( et oui car en 3eme on parle d’orientation ) je vois dans ma tête l’image d’un ciel etoilé posédant une lune et je vois un avion qui traverses se decor féerique.
    Vous me demandrez quelle rapport ? et bien j’en viendrais a la conclution que c’est grace a cette recherche que j’ai trouvée ce blog, peut-etre est-ce un signe ?
    Je ne sais pourquoi je vous parle de ces choses.
    d’ailleur je ne vous parlent pensant que vous avez des reponses a mes questions.
    je ne sais pas comment vous avez pu vivre votre adolescence mais moi je la supporte bizzarement. je deviens quelqun de reveur sans raisosn apparantes.
    Une sorte de SoS lancée sachant d’avance que vous ne pouvez par faire grand chose pour une ame aussi désorientée que la mienne.
    Je vous remercie par avance d’avoir lu ce texte jusqu’a sa fin peut-etre aurai-je reussie a vous faire rire, même si, comme toute grande personne, le temps vous cour après.

    camille

  26. >Camille:
    Bonsoir Camille, j’ai lu avec attention ton commentaire sincère et spontané et je t’en remercie. C’est une très bonne chose d’être rêveuse alors tu n’as pas à t »inquiéter. L’adolescence est un moment particulier de la vie où l’on construit sa propre identité. On se cherche, on s’interroge, on se rebelle, rien de plus normal;-) Si tu as envie de partager davantage tes émotions poétiques avec nous je t’invite à revenir nous voir. J’espère t’avoir un peu aidée et éclairci tes doutes. La vie vaut le coup d’être vécue, crois en elle tout simplement Je t’embrasse.

  27. Pour Camille

    Quel bonheur tes mots écrits là… quel régal… reste comme tu es tendre Camille… rêveuse et belle … aux douces pensées … j’étais ainsi à 15 ans et le suis encore… et je vis bien, après des orages et des chagrins et des pleurs et incompréhensions d’adolescence, des rébellions et tout et tout…
    Le hasard a bien fait les chose… ton arrivée en ce lieu va t’élever.. je t’embrasse

    Pour toi douce Camille

    Sur les chemins de la vie
    Préserve ton enfance
    Ne désapprends pas le rêve

    à bientôt

  28. Pour Camille, (qui n’a qu’un an de moins que ma fille ):
    Ossiane c’est un lien :  » L’Oeil Ouvert » mais j’ose ecrire aussi « l’oeil écoute »

    “petite fille”
    entre cette audace
    d’être à la proue du navire
    et le détournement des rires
    pour fuir l’enfance
    passe une crainte
    …volupté de se sentir partir
    de se sentir grandir
    et de se vouloir être
    dans le devenir…
    “petite fille”
    à la proue du navire

  29. à pieds joints

    précipite toi au devant du jour

    la brise est sur ta peau dorée
    les grains de vie sont à cueillir
    germination au coeur du désert

    vois fleurir une pluie de soleil

    andrée wizem

  30. Chère Camille

    Bienvenue parmi nous…Tu as bien fait de frapper à cette porte ci…car des rêveurs il y en a plein …et on s’y sent bien 🙂

  31. Pour Camille

    Viens donc rêver avec nous
    Plus on est de rêveurs,
    Plus on rêve bien !
    Et une nuit pleine de rêves
    fait que le matin, on se sent bien
    Pour attaquer la journée
    d’un bon pied !

    Bises
    Rêveuseeeeeees
    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeee

    (ah oui, les eee, c’est de l’énergieeeeee) !

  32. tu ne pouvais pas mieux tomber
    ici jour et nuit tu pourra rêver
    et pourquoi pas nous faire revêr
    laisse aller ton imagination
    parfois la vie fait que plus tard on en perd un peu
    mais ici chacun peut s’exprimer avec sa propre sensibilité
    sa propre histoire et partir en rêve quand bon lui semble
    bienvenue Camille

  33. je te serre fort, Camille,
    rien de plus beau, que de rêver la vie, de l’approcher doucement son rêve, de le serrer, cajoler, caresser..
    je t embrasse fort.

  34. Bonjour Camille et bienvenue parmi nous,

    Tout d’abord Camille, tous les commentaires pourvu qu’ils viennent du coeur sont essentiels, importants si tu préfères. Quant à la maitrise des mots, la poésie de l’émotion s’en charge et lorsque comme toi à 15 ans on a ce genre de questions, cela signifie que tu as une capacité de ressenti énorme et c’est le plus beau bagage que tu puisses avoir pour affronter la vie.

    L’adolescence est un bien grand mot tu sais, elle est tout simplement un passage obligé où l’on se rend compte qu’on a grandi, mais tu vois Camille, reste quelque part une petite fille avec ses fou- rires et ses rêves, c’est, je te le jure, le secret pour devenir celle que tu as envie d’être et garder la confiance en toi.

    j’ai comme l’impression que tu es sur la bonne voie en voulant passer par l’écriture, la poésie et l’échange, tu es sur un blog où tu trouveras de la poésie, des images splendides, beaucoup d’amour, beaucoup d’humour aussi, une écoute, un dialogue, c’est important, continue ainsi et je te dis à bientôt, je t’embrasse.

  35. Bonsoir Camille,

    Lorsque l’on est adolescent on se dit que les adultes ne peuvent évidemment pas nous comprendre. Pourtant même si les technologies évoluent les sentiments et le mal être restent les mêmes. Je crois que l’on n’oublie jamais cette période de sa vie.
    Ces instants où l’on aimerait que personne ne vous voit tellement on est mal. Mais cette période, si dure soit t’elle, construit le futuradulte .Elle sera un point d’encrage dans les périodes ou etre adulte n’est pas toujours facile à vivre.

    A bientôt Camille

  36. Bonsoir, Camille

    L’adolescence est un « mal de vivre » pour un « mieux vivre ». On se cherche, on cherche sa voie, on veut exprimer sa voix et exister et cela n’est pas facile ni pour les ados…ni pour les parents.Mais, c’est un passage obligé pour mieux se connaître et identifier ses choix de vie. Ne t’inquiètes pas si tu te sens un peu déboussolée et si tu as envie de « rêver ». C’est très positif..et puis, comme te l’ont si bien dit d’autres ami(e)es du blog, tu trouveras chez Ossiane une très belle écoute et un regard attentif de nous tous..Viens nous rejoindre au club d’Ossiane et exprimer tes états d’âme, les échanges t’aideront beaucoup à avancer et à « grandir ». Tu es sur la bonne voie, n’aie pas peur de la vie,et n’hésite pas à te confier à tes parents…ils pourront certainement t’aider..ils peuvent comprendre même si tu n’es pas convaincue, essaie quand même!

    je t’embrasse, Camille, et je te dis « laisse aller tes rêves!

  37. je vous embrasse chacun,
    et je t’embrasse, camille,
    au pays tout chaud de nous tous,
    il fait bon se serrer bien fort,
    et rêver bel et beau,
    et se laisser bercer,
    et verser ses larmes,
    et rayonner ses joies,
    bisous.

    BISES Ossiane si douce et généreuse.

  38. Merci Annick pour ta chaleur, le réconfort, c’est bien en effet ce que nous venons chercher sur ce blog extraordinaire de solidarité à travers les mots de chacun et les grandes qualités humaines d’Ossiane autour de la beauté, de l’art et de l’amitié. Comme tu sais dire les choses avec ton coeur. Je t’embrasse

  39. Un jour il s’est produit quelque chose.
    Un jour comme un autre je lisais mes mails s’en y faire vraiment attention, ce jour « ossian » apparut sur un mail. Je l’ouvris s’en y croire et j’y trouvais de doux mots, j’explorai ce blog qui m’avait quelques jours plus tot téléportée dans un autre monde. Et que vus-je, des commentaires s’adressant a moi, oui pour la premiere fois la gamine « humouriste » avait été prise au serieu.
    Je n’en revevient toujours pas, le hasard fait parfois bien les choses mais la, il fait en sorte de me faire croire au rêve.
    UN ENNORME MERCI a vous tous qui avez prit la peine de me lire et de me repondre, ces mots sont revelateur, oui je vous remercie de me faire croire en moi même et de me faire rêver. Quel acceuille, quelle gentillesse, je voudrai tant vous resembler. J’ai la naiveté de croire que même adulte on reste en partie enfant.
    Vous etes des personnes rares, y il a tellements d’adultes qui ne rêvent plus.
    Vous m’indiquez une voie, je la suiverai. Vous me dites de croire en moi, je croirai en mes rêves. Ne m’en voullez pas mais,je prend sa pour le signe le plus flagrant que je n’ai jamais vue. Alors peut-etre qu’avec vous je trouverai ce don je suis destinée.
    Qui sais, ce blog est peut-etre une bouée de secour? Mais avant de l’être je le preçois comme une famille de reveur a l’écoute de toute choses. C’est suremnt la votre qualitée.
    Je vous remercie je vous promet je viendrai me libérer l’espris avec vos lettre et à chaque fois que j’ecrirai je penserai a elles. =D

  40. Quel plaisir de te lire Camille, tu utilises le mot de « grande famille » oui c’est un peu ça, des rêveurs certainement, le rêve est indispensable et fait partie de la vie.
    Tu voudrais nous ressembler mais tu nous ressembles déjà et tes mots sont là pour nous le montrer, et j’espère que nous aurons la joie de te lire souvent, sur les notes d’Ossiane. Vraiment je te remercie de ton passage ce soir et je t’embrasse.

  41. BONSOIR CAMILLE, et belle nuit de rêves, nul rêve n est impossible, puisque nul ne sait l avenir, alors fais confiance à chaque jour, avanceton pas, brave les obstacles, garde courage, et rêve rêve de ton bel jour à venir et vis le meilleur du jour présent.

  42. >Camille:
    Bonsoir Camillle, très heureuse de te retrouver ici et de m’avoir entendue;-) Cela aurait été dommage que tu ne viennes pas découvrir tous les messges de soutien des amis du blog. Et déjà certains ont réagi à ton retour. Que tous ces mots généreux t’encouragent à embrasser chaque jour de la vie qui t’est offert et à rêvet bien sûr. Je t’embrasse bien fort et te dis à bientôt.

  43. camille tu trouvera toujours ici de la beauté du rêve de l’humour …
    cela fais plaisir que tu ai pu lire les messages qui t’ont été adressés
    profite bien de chaque jours, jusqu’au plus plus petits détails
    a bientot

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