Sillage

Carapace Vulnérable, Ecailles Inséparables, Miroir de nos Blessures, Echo  de nos Fractures, Fragments d'Ecriture, Reflets d'Aventure, Empreintes d'un Passage, Photographie d'un Sillage.

Carapace Vulnérable, Ecailles Inséparables, Miroir de nos Blessures, Echo  de nos Fractures, Fragments d'Ecriture, Reflets d'Aventure, Empreintes d'un Passage, Photographie d'un Sillage.

* Lecture du Calligramme: du bas vers le haut.

Carapace Vulnérable,
Ecailles Inséparables,
Miroir de nos Blessures,
Echo de nos Fractures,
Fragments d’Ecriture,
Reflets d’Aventure,
Empreintes d’un Passage,
Photographie d’un Sillage.

* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.

* A mon ami tireur photographe Marc B.

18 réflexions sur « Sillage »

  1. Sillage…

    Que j’aime ce mot ! Il est beau dans sa sonorité comme il est beau dans sa signification de suivre quelqu’un lorsque le tout est mêlé à la confiance…

    Ce soir, tu me renvoies un écho Ossiane.
    Et je me souviens, émue, de ce soir là où j’ai tenté une poésie qui se terminait ainsi :
    « Elle aimait et faisait fi de tous les sillages… »

    Pardon, ce soir, de ne pas faire d’effort et de profiter égoïstement de tes évocations…
    Et merci aussi !

  2. C’est drôle, on dirait du sucre roux, qui aurait un peu desséché, formant une belle croûte craquelante.
    C’est que j’ai probablement un peu faim, ou besoin de quelque sucrerie !!
    Bon week-end.

  3. la plage comme une main ouverte dont une bohémienne (ossiane) nous lirait les lignes de vie
    un sonnet pour ossiane pour catherine et tous les ami(e)s qui gardent l’oeil ouvert
    de nuit et de jour ;>))
    ———————-
    IN FINE

    Bruléé par le soleil comme dans un grand four
    La plage à ciel ouvert craque de toutes parts
    On croirait voir révélés au grand jour
    Des boucliers d’écaille éclatés et épars

    Lourdes carapaces echouées tortues mortes
    Sur le sable epuisées par leurs nages lointaines
    Carcasses vides que la mer plus ne porte
    Images de nos vies aux courses incertaines

    Souvenirs morcelés d’anciennes aventures
    Mosaiques brisées éclats de nos blessures
    Dont l’empreinte durcit au fond de nos
    mémoires

    Que nous ayons été ardents ou très sages
    Forceurs de passages ou suiveurs de sillages
    Une photo nous en donne à voir tout
    l’illusoire
    ————————————-
    >>Annie-Claude prends garde aux sucreries
    ça gate les dents et alors comment mordre dans la pomme
    le prince des anges ..rebelles aurait-il séduit Eve avec un sucre d’orge
    « la femme est l’avenir de l’homme « peut etre mais alors seulement des confiseurs!

  4. Un superbe calligramme qui donne une presque entière définition de l’Etre Humain.
    Tous les jours un sillage est laissé pour Ossiane, ses photos et ses superbes calligrammes.
    Bises,
    OLIVIER

  5. Ca me rapelle des jeux d’enfants sur la plage où on jouait à la marchande de gâteaux…oui moi aussi j’y vois un croustillant gourmand …bon appétit et bon WE à tous.

  6. >Catherine: Oui, ce mot très évocateur émet une belle musique et fait parler l’imagination. Il s’agit de toi quand tu as écrit ce poème?
    Tu as beaucoup donné de ta personne ces derniers temps. C’est un peu normal que tu penses un peu à toi. Je t’embrasse.

    >A Annie-Claude, la gourmande;-) tu penses sans doute à un beau croustillant au chocolat qui t’attend. Pas de problème, il faut savoir se faire plaisir. Merci et bon week-end également.

    >Marc: Je m’interroge sur le sens de ta phrase. Sans doute veux-tu dire que sous cette carapace, on découvre une tout autre personne? Amitiés.

    >Michel: La bohémienne a tiré les cartes;-) Elle te souhaite longue vie et te dit merci à nouveau pour ce beau sonnet créé à partir de mes calligrammes dont tu suis le sillage avec talent et enthousiasme. Te faut-il beaucoup de temps pour faire émerger du fond de toi toutes ces beautés?
    Je t’embrasse.

    >Olivier: Oui, en fait cette photographie est constituée d’une multitudes de sillages qui font qu’on est humain. Bien vu Olivier et merci encore!

    >Christine: Tout à fait, belle définition. Merci.

    >A MTO, la deuxième gourmande du jour;-) Doux souvenirs d’enfance, un air de vacances, belle récompense. Bon week-end à toi également.

  7. Merci Michel.
    Ossiane, J’ai pris ta photographie dans mes songes et j’ai voyagé un peu, jusqu’à entendre ceci :

    La mer facteur de l’ineffable
    Toujours rapporte sur le sable,
    Retrouvés en ses profondeurs,
    Les messages des voyageurs…

    Qui saura lire tous les oublis,
    Tous les secrets, tous les non-dits ?
    Qui saura voir tous les espoirs
    Et ouir la plainte des longs soirs ?

    Les fils d’or du soleil craquellent
    À sortir d’un trop long sommeil,
    Les songes froids venus s’échoués
    Quand ils cherchaient l’éternité.

    Qui devinera l’aventure ?
    Comprendra toutes les blessures ?
    Qui séparera les écailles
    Et décryptera les batailles ?

    La carapace est si fragile
    Où toutes les frayeurs s’empilent.
    Sous la fracture, la douceur
    Ecrit un fragment de bonheur.

    Qui envolera la poussière
    De mer à rêver le mystère ?
    Qui empruntera le passage
    Et confiant suivra le sillage ?

    Là-bas, le naufragé attend
    Par le retour de l’océan
    Le chercheur de rêves perdus
    Qu’ étoile fait briller des nues…

    Catherine

  8. >>ah délicate catherine !!
    >> »jirai revoir ma Normandie oui « je est un autre » arthur
    >>ossiane.comment répondre ?
    il faut le temps qu’il faut
    quand on aime on ne compte pas
    mais le scherlock futé doit bien avoir une petite idéé
    le papillon de nuit prend son vol à minuit
    à 3h30 son vol a laissé des traces déduction facile mon cher watson !
    quelques confidences du mentir vrai:
    « je suis le prince d’aquitaine
    « a la tour abolie
    « ma seule étoile est morte
    « et mon luth constéllé
    « porte le soleil noir de la mélancolie »
    apres le pauvre gérard s’est pendu à un soupirail rue de la lanterne
    c’est pas mon cas!
    >>ossiane:
    « Enfloco mi paraulo e douno-me d’alen
    « ..tu toujour quihes quauco branco
    « ..ounte l’aucèu de l’èr vèn leva la fam
    « ..iéu la vese ,aquelo branqueto
    « ..fai que posque avera la branco dis aucèau… »
     » E zou li camello de sablo,
    « brulanto mouvènto ahissablo !
    « e zou la grand sansouire e sa crousto de sau
    « que lou souleu boufigo e lustro
    « e que cracino e qu’escalustro
    « e sou li plantasso palustro
    « li caneu li triangle estage di mouissau
    « ..o blanqui flour de la sansouiro
    s’es de pas que ié nfau,de pas emplissès là! » »
    tu auras reconnu Frédéric !
    >> ton intêret (qui gonfle mon ego de baudruche!) me fait penser au commandement de ce cher léo (mais pour de toutes autres raison) « Poëtes vos papiers! » et pan dans l’oeil!!
    mais non je plaisante chère Ossiane ne te fâche surtout pas
    où tu vas je vais
     » heureux comme avec une femme » arthur

  9. >Catherine: Quel beau voyage tu nous offres! C’est très émouvant de donner le « la » et de voir toutes les décinaisons qui s’ensuivent.
    Beaucoup de fragilité et de sensiblité dans tous ces vers. Du souffle. Merci Catherine.

    Michel: Cette fois j’ai compris la première partie de ce que tu as écrit;-) Tu veux dire que tu viens voir ce que j’ai publié à minuit et qu’aussitôt après, tu te lances dans cet exercice de style qui te prend pas mal de temps et d’énergie. Je suis soufflée et bien sûr très touchée une nouvelle fois! C’est donc un véritable challenge que je vous offre;-) Merci de t’être livré un peu.
    En revanche, je n’ai pas compris la deuxième partie. Ne serait-ce pas un poète portugais? Décidément, tu cherches à titiller ma curiosité. Bonne soirée.

  10. il y a le photolangage , tu proposes la photopoésie ,en ouvrant les yeux vers la lumière dégagée par chacune de tes photos.
     » tu ne verras que ton ombre si tu tournes le dos à la lumière  » Kalhil Gibraal .à la lumière de tes photos répond celle du coeur du poète en chacun de nous .à plus Ossiane

  11. La mer brode la plage de sa houle
    Ourle la terre de ses flux
    Sculpte le sable de son écume

    Petits icebergs éphémères
    Belle mosaïque
    Iles vierges perdues

  12. tu n’as pas reconnu le grand Frederic (rien avoir avec le prussien)ni la langue occitane
    ça sert à quoi que ducros y se décarcasse ?
    et les senteurs de la provence ??
    et tout ça en occupant manu photographie les plages d’aquitaine ??
    c’est le grand frederic Mistral …gagnant
    puisqu’il a ete prix nobel
    l’humble écolier du grand homère
    « umble escoulan doù grand oumèro »
    et les vers de.. MIREIO (Mireille)son grand oeuvre!!
    portugais portugais non mais !!tous les félibriges de provence vont se retourner dans leur tombe.. sous les micoucouliers
    ah ossiane ossiane !!;>O))tu me fends le coeur!
    >> dans le décompte du temps faut compter
    celui de la rumination ,du cigare ,du ratafia,faut trouver l’amorce qui fera feu

  13. Je pense au cimetière marin de Paul Valéry (magnifque) et à ce vers :

    « La mer, la mer, toujours recommencée… »
    Bonne nuit

  14. >Alain d’Emmaus: Je suis très touchée de ce ce que tu me dis et ne sais plus où me mettre;-) Je te promets, j’essaierai ne pas tourner le dos à la lumière. Tu as été pendant ces 15 jours de sable un visiteur très attentif et attentionné. Merci.

    >Florence, l’autre fine plume de l’Oeil Ouvert. J’aime beaucoup ce que tu as écrit là un peu à la manière des haïkus (dites-moi si je me trompe) Cette idée d’îles vierges perdues est très séduisante. Merci pour ton cadeau.

    >Michel: Je connais le nom mais n’avais jamais rien lu de lui. Désolée, mais j’ai des lacunes à combler. Je ne t’en veux pas de me charrier avec humour. Tu habites dans cette région?
    Je comprends bien qu’il faut te mettre en condition pour une telle épreuve. Alors courage pour ce soir.

    >Catherine: Pensée brève mais concise. Repos bien mérité.

  15. J’aime beaucoup votre poeme! Je pense que les mots que m’ont plu le plus c’etait « Carpac Vulnerable. » Tres bonnes images!

  16. Le sable m’a donne l’impression que je suis tres petite, mais je sais que les choses la plus petite peut écrase le sable.

  17. L’estampe

    pour créer une image les poètes usent de mots
    la planche de bois ou la plaque de métal
    utiles aux peintres sont remplacées pas du papier
    le fer par une plume le vernis par de l’encre

    Qu’ils soient graves ou aiguës tous les mots sont chantant
    leurs belles sonorités viennent frapper l’oreille
    de l’auditeur gavé de sons soûlés de bruits
    ou chantent en silence dans la tête du lecteur

    chacun suivant son art vit dans son univers
    le peintre dans le bois grave son monde à l’envers
    les hommes de talent s’appuient sur des revers

    Le poète qui s’exprime sait bien que par endroit
    Tout en suivant des lignes qui semblent aller tout droit
    Il rencontre des rimes qui le rendent maladroit

    Alain

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