Moisson

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le grand panoramique de l’Estuaire de la Gironde.
Les Blés sont Coupés, Les Vendanges vont Commencer, Terre Féconde.

Les Blés sont Coupés, Les Vendanges vont Commencer, Terre Féconde.

* Lecture du Haïku Calligramme: orange, vert foncé, brun, vert clair.

Les Blés sont Coupés,
Les Vendanges vont Commencer,
Terre Féconde.

* Photo du domaine de Sociando-Mallet qui domine l’Estuaire de la Gironde (Médoc).

26 réflexions sur « Moisson »

  1. Ossiane,
    Mon état s’améliorant, ma fièvre s’échappant, voila mon esprit plus léger !!!
    Du bon vin, nous en avons aussi dans le Roussillon !!! j’en bois mais toujours une bonne bouteille en famille ou avec des amis !!! et exclusivement du rouge qui tâche !!!
    Là je viens d’acheter une cuvée spéciale pour mon association, du Minervois 98, fûts de chêne. Je te dirai mon avis. Quand mon rhube sera fini !!!

    Vagabonde pas trop dans les vignes !! les beaux fruits se font souvent croquer !! 🙂
    Belle journée,
    Bises,
    OLIVIER

  2. Chaque jour je moissonnerai
    Ton coeur des épis d’amour poussés
    Chaque jour je labourerai
    Ton coeur et j’y replanterai

    Toutes ces graines d’amour
    Que tu m’as données
    Pour que chaque jour
    Je puisse à nouveau recommencer

  3. J’aime bien ton association du pain et du vin. Sans oublier l’eau de la purification qui coule doucement au fond.
    Bien vu, belle image.

  4. >Guess Who: C’est toi qui ouvres le bal ce matin avec ce superbe haïku en couleurs qui laisse augurer de moments délicieux au creux de ces vagues. Merci beaucoup.

    J’ai eu pas mal de problèmes pour publier cette nuit. la plateforme du Monde était par terre.

    >Olivier: Je suis contente de savoir que tu vas mieux avec cette envolée légère vers le plaisir des sens. Tu as accès à beaucoup de vins différents dans le Roussillon. Il y a de belles choses en Minervois. Mais se méfier quand même des fûts de chêne qui ne sont pas forcément un critère de qualité s’ils sont mal utilisés. Trop de bois masque les autres arômes du vin mais ce n’est peut-être pas le cas de celui que tu vas goûter. Tout dépend ce ce que souhaite faire le vigneron. Tu me raconteras.
    Quel humour Olivier ce matin! Tu croques les raisins de la vie;-) Je t’embrasse.

    >Florence: Un bel hymne à l’amour et à la vie pour bien démarrer la journée. Un éternel recommencement. C’est Philippe qui en a de la chance ;-)) Je t’embrasse.

    >Tu es mignonne Aurélie;-)) Tu sais que je t’aperçois en train de me faire signe. Nouhitsu te renvoie ses baisers plein d’espoir et pense beaucoup à toi. Affection.

    >Salade: Je vois que j’ai affaire à un connaisseur. En effet, c’est un vin digne des grands crus mais qui ne fait pas partie du classement. Merci et bonne journée.

    >Charly: Bonjour et merci pour cette belle interprétation. On a en effet le vin, le pain et l’eau représentés sous forme de bandes qui s’échelonnent. Cet agencement horizontal est plus évident si on regarde le panoramique. Merci. Amitiés.

    Petite question:
    A tout hasard, tu n’es pas Charly Grosse? Car je reçois des mails de cette personne mais ne parviens pas à lui envoyer mes réponses. Son adresse est bizarre.

  5. la moisson nous donne le pain
    les vendanges nous donnent le vin
    aux enfants les femmes donnent le sein
    d’heure en heure la nature créée la vie en ce jardin

    caresse du soleil sur la peau
    j’aime l’automne quand il est chaud
    brise légère qui tourbillonne
    senteurs magiques qui carillonnent

    l’esprit musarde au gré du paysage
    à la recherche de quelques fabuleux ombrages
    quelles merveilles nous respirons
    dans ce décor somptueux et fécond

  6. Panoramique superbe.Des lignes tendues, parfois, et des valeurs qui me font penser aux paysages du Tibre de Claude Lorrain.
    Le pain, le vin, et encore une maison blanche, pour nous accueillir. La belle vie, en somme.

    Bises sêchées comme les chaumes.

  7. je ne sais pas quoi te répondre , ai je bien compris en attendant je trinques à la santé de tous les poètes que tu accompagne tendrement .

  8. >Pierre: Je trouve comme toi ce paysage plein de promesses. Je vois bien ce que fait Claude Lorrain mais je n’ai pas trouvé ces paysages du Tibre. Tu peux me donner des références de tableaux? Bon après-midi.

    >Alain d’Emmaus: Il suffit que tu parles pour que je reçoive ce fameux message de renvoi de ton commentaire alors que je ne l’ai jamais d’habitude;-) Tu as changé quelque chose à ta config de Typepad? Les mystères de l’informatique sont parfois insondables. Je trinque avec toi également puisque tu fais également partie de ces poètes. Bonne fin de journée.

  9. La cène des champs
    ——————

    Les blés sont coupés
    ……nous en cuirons le pain
    Les vendanges vont commencer
    ……nous en presserons le vin

    La meule broie le grain
    ……du froment
    Le pressoir broie le grain
    ……du sarment

    Les pieds s’écorchent
    …..aux éteules rugueuses
    Les mains s’accrochent
    ….aux grappes vineuses

    Adieu! la houle des moissons
    ..quand le vent est en fête
    voici du raisin la saison
    …qui fait tourner les têtes

    la caille et le perdreau
    …apeurés se blotissent
    le merle et le moineau
    …s’énivrent avec délice

    Au grenier sous le toit
    …les sacs replets sont conservés
    Dans la cave tout comme autrefois
    …les tonneaux pleins sont mis à cuver

    grains de levin ou grains de vin
    …l’épi au moulin
    …la treille au chai
    Les trésors des champs sont cachés

    Apres l’épi coupé reste la paille
    le vin bu reste la bouteille
    Aussi pas de bonheur qui n’aille
    Sans revers de médaille

    Dans la vie vaille que vaille
    Le désir la douleur nous tenaillent
    la joie la peine nous travaillent
    les jours s’en vont sans que la peur s’en aille

    mais le bon grain chasse l’ivraie
    le jus de la treille est un plaisir vrai

    l’espoir est un guetteur qui veille
    après la nuit l’aube s’éveille

  10. l’or de la moisson qui brille
    l’émeraude de la vigne qui scintille
    le lapis de la rivière rafraichit
    comme l’ébène des ombres du midi

    d’un hâle d’or se couvre la peau
    qui apprécie ce temps si beau
    une brise un peu volage
    rafaraîchit doucement le visage

    fécondité des sens apaisés
    d’amour se laisser ruisseler
    de bonheur se laisser inonder
    de joie se mettre à rayonner

  11. >Michel: Merci pour cette belle cène avec ces astucieux allers et retours entre les thèmes du pain et du vin. Ces deux plaisirs en devenir sous forme grains passent des entrailles de la terre aux mains des hommes qui les transforment et les consomment avec délectation. Petite pointe de nostalgie quant ces nourritures terrestres s’épuisent. Mais le cycle de la nature reprend ces droits pour un éternel recomencement. Amitiés. Je t’embrasse.

  12. Ossiane si tu peux si tu veux
    serait-il trop exagere de te demander d’ajouter à la fin de mon precedent envoi ces derniers vers :
    (suite et fin)
    ———-
    Dans la vie vaille que vaille
    Le desir la douleur nous tenaillent
    la joie la peine nous travaillent
    les jours s’en vont sans que la peur s’en aille

    mais le bon grain chasse l’ivraie
    le jus de la treille est un plaisir vrai

    l’espoir est un guetteur qui veille
    apred la nuit l’aube s’eveille

    ———–

    merci

  13. Merci Ossiane,
    Sublime panorama… Où je vois ceci :

    Toute l’offrande de la terre
    Où l’homme a vu son vrai trésor
    S’il y mêlait tout son effort…
    La raison se comprend l’hiver.

    Douce suggestion du présent.
    Aider à naître la surprise,
    Honneur sué dans la chemise…
    L’heure fertile du printemps.

    La pluie et le soleil guettés.
    Espoir lu sur rides de mains
    Qu’un poète nomma chemins…
    Promesses devinées l’été.

    Douce union de nature et d’homme.
    Accord d’exigences communes
    Pour dépasser les infortunes…
    Les fruits s’en cueillent à l’automne.

    Faims, plaisirs, désirs…Suspendus
    Au parfum d’une chevelure,
    Au travail d’homme et de nature…
    Les quatre saisons confondues.

    Catherine

  14. >Double-Je: Certains domaines ont fini les vendanges; d’autres désireux d’obtenir une belle maturité de raisin n’ont pas encore commencé mais ils ont plus rares. Je crois que pour les photos, ce sera pour une autre fois car je n’étais pas disponible; dommage.

    >Catherine: Superbe cette déambulation intime de l’homme au coeur de saisons. La raison, la surprise, l’espoir et l’harmonie se mêlent à ce dur labeur qui marque les corps. Fusion de l’homme et de la nature pour en retirer le meilleur sans l’abîmer. C’est ce que ce devrait être mais on en est encore loin. Merci beaucoup et bonne soirée.

  15. Ossiane, pardonne puisque tu as compris
    Passant, passe car ceci n’est pas pour toi :

    Chaque jour je te donnerai
    Tout ce que mon coeur contient
    Chaque jour je m’ouvrirai
    Aux caresses de tes mains

    Les graines ne sont rien
    Sans ton amour si fort
    Que, chaque matin,
    Tu rallumes plus fort.

  16. >Philippe: Pas facile de ne faire que passer d’autant plus que ta belle en a écrit autant ce matin. Je jette juste un oeil sans commenter mais je n’en pense pas moins :-)) Bien à toi.

  17. les blés de tes cheveux
    poussent chaque nuit
    ta tete comme une terre
    féconde l’esprit
    vendange du coeur
    pour le plaisir de tous
    vivons
    pendant que c’est encore possible.

  18. >Michel: Nouveau ballon d’essai. Essai transformé 😉 C’est une belle image les blés des cheveux. Petite question: Ne serait-ce pas plutôt « ta tête comme une terre » à la place de « ta tête comme un terre »? S’il y a erreur, je peux corriger.
    Merci et continue sur ta lancée. A bienôt.

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