Traces

Sur les Chemins tout Tracés, des Cicatrices Imprimées, Des Accidents de Parcours, des Appels au Secours, des Empreintes Capricieuses sur des Routes Sinueuses, Mémoire Douloureuse de nos Vies Hasardeuses.

Sur les Chemins tout Tracés, des Cicatrices Imprimées, Des Accidents de Parcours, des Appels au Secours, des Empreintes Capricieuses sur des Routes Sinueuses, Mémoire Douloureuse de nos Vies Hasardeuses.

* Lecture du Calligramme: de gauche à droite.

Sur les Chemins tout Tracés, des Cicatrices Imprimées,
Des Accidents de Parcours, des Appels au Secours,
Des Empreintes Capricieuses sur des Routes Sinueuses,
Mémoire Douloureuse de nos Vies Hasardeuses.

* Photo prise sur la plage de Carcans en Gironde.

35 réflexions sur « Traces »

  1.  » A tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
    A tous les masques qu’il aura fallu porter
    A nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs Aux peurs impossibles à échanger
    A nos actes manqués… »

    JJ. Goldman

  2. Sur le sable comme sur la neige, les traces éphémères, soufflées par le vent, la plage de Carcans recèle des richesses visuelles que je n’avais pas pris le temps de découvrir…

  3. traces

    traces d’apres les volcans noirs et hurlants de fureurs rougeoyantes
    d’apres les terres en feu
    d’apres les terres gelées
    violettes et dures
    traces des évolutions farouches
    traces des migrations obstinées
    squelettes calcinés de sauriens
    enfouis dans le sable des millénaires
    traces du passage d’oiseaux cruels et fabuleux
    des temps anciens
    parralleles filant vers l’infini
    rien absence silences
    le vent du grand large
    lavera toutes les blessures sauvages
    alors
    une fleur d’ innocence
    pourra eclore des marécages noirs
    alors
    la mer reprendra le grand oeuvre
    arrachant au livre de la vie
    une nouvelle page vierge
    à vivre
    et l’homme naitra
    et son pas incertain assuré orgueilleux
    laissera son empreinte
    sur la plage nue
    le temps d’un sablier
    et le vent du grand large
    à nouveau
    effacera tout

  4. bien imprégnée
    bien empreintée
    bien accidentée

    quel chemin !!

    baumer
    recoudre
    cicatriser
    comprendre
    avancer
    évoluer

    quelle vie
    quelle lutte

    ces traces sont devenues mémoire
    mémoire de notre chemin

  5. « j’ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
    Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
    Des visages et des voix qui ne me quittent pas
    Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
    Une ville que la nuit rend imaginaire
    Une route qu’on prend comme on reprend de l’air
    Et les papillons retournent brûler leurs ailes
    Pour toucher la lumière
    pour énerver l’hiver
    Pour un peu d’éphémère… »
    « DES BOUTS DE MOI » encore de J.J. Goldman

    Je trouve ta note un peu tristounette…
    Bisous,
    OLIVIER

  6. quelque soit la trace , je te suivrai
    quelque soit le chemin ,je le prendrai et qui que tu sois au terme je te saluerai , continuerons nous ensemble ?

  7. « Traces » est une réponse vivante aux interrogations récentes.
    Point de couleurs. Un seul gris, modulé seulement en valeurs.
    La marque très présente de l’être humain – par des pneus de voiture, pas n’importe quel objet… sur ce qui est t’es cher, Ossiane, : une plage.
    On ressent de l’accablement. Que celà n’aille pas vers l’affliction ! 🙂
    Non plus les pavés, mais « Sous les traces la plage », et une voix qui sussure : je suivrai la route que j’ai déjà tracée.
    Amitiés fidèles.

  8. >Jean-Louis: Merci d’être passé si tôt 😉

    Ravi: JJ est à l’honneur aujourd’hui.
    Comme un air de tristesse qui plane sur le blog aujourd’hui. Merci à toi.

    >Piment Rouge: Ca n’a l’air de rien une plage à première vue. Mais si on prend le temps de la découvrir, on peut y passer des heures. Merci pour ta visite.

    >Fred: Ces traces de pneus sont bien sûr évocatrices. Amitiés de nuit.

    >Marc: C’est très juste ce que tu dis. Ces traces font rêver car elles sont éphémères tout comme notre passage sur terre. Pas gaie Ossiane aujourd’hui ;-( Merci à toi.

    >Michel: Tu me laisses sans voix 😉 Visblement ces traces t’inspirent au plus haut point. Tu as bien du talent. C’est un art que tu pratiques souvent?
    J’aime bien ton idée de nouvelle page.
    Merci de m’offrir tous ces mots.

    >Mais bien sûr, j’aurais dû y penser;-) Merci Philippe de t’étre déclaré.

    >Lilly: Pas facile la vie. Une lutte permanente pour trouver son chemin. Je t’embrasse. Fais-moi un petit signe 😉

    >Merci à toi Olivier et désolée de ne pas te rendre plus gai. Je le sens car tu n’as pas mis tes points d’exclamation aujourd’hui 😉 File vite et ne te laisse pas imprégner. Demain sera un autre jour. Je t’embrasse.

    >Pierre: Certainement un petit clin d’oeil qui est tombé à point.
    Je sens une pointe de morosité ce matin qui va vite s’estomper tout comme ces traces qui vont disparaître à la prochaine marée. Merci pour ton amitié et fidélité.

    Bonne journée à tous.

  9. Quel sillage emprunter ?plus que des traces mémoires j’y vois, cette fois, des combinaisons multiples de choix…

  10. Voix d’eaux
    Voies d’O……

    Fidèle au rendez-vous sur la toile,Ossiane
    Déroule pour nous son léger fil d’Ariane
    Invite chaleureuse à suivre ses Traces
    Dans une aveuglante lumière d’espace
    Paupières closes oeil ouvert
    Pour mieux voir des choses l’envers

    Ce sont ici traces de passages
    Abandons d’énigmatiques messages
    Rides griffures usures blessures
    Des laisses hermétiques écritures
    Signes lignes pistes sentes
    Absences errances fuites attentes

    Portées vides sur le cahier de sable
    Ardentes promesses d’opéras ineffables
    Dont la musique sourd à nos oreilles
    Du fond d’un coeur qui s’éveille
    Aux chants des sirènes aux mystères des eaux
    Aux secrets révélés par la magie des mots
    …..et le choc des photos ;>))

  11. Haïku du lundi:
    Traces de la vie,
    Marques profondes du destin
    S’effacent au vent…

    Oreillette, amichel>> Votre apport poétique m’a énormément touché… Vous rendez-vous compte que ce n’est déjà pas facile de gérer l’émotion de la note quotidienne d’Ossiane, mais si vous y mettez du vôtre en plus… J’en peux plus moi ! Enfin, si, au contraire, contnuez ! (et c’est sincère)

  12. Je vois que la reprise ce matin apporte un peu de tristesse et mélancolie …
    Bon, moi, chaque fois que je vois une image comme celle si, je pense tout de suite à voyage, aventure, désert, départ … elle me rend heureux donc !

  13. Nous avons quitté la mer. Nous voici sur le sable. Un désert. Une trace éphémère. Algue de vent. Quelques pas légers. Souffle du temps. Magnifique et grande idée qui me rappelle le sahara. Image au coeur de l’espace. Grain de patience. Merci Ossiane.

  14. >>haik’uu
    toutes de graines de vie
    sont dans la main du vent
    labours et semis

    il est normal cher uu que le bord de mer
    soit lieu de vagues..à l’âme !
    cela dit il est vrai qu’Ossiane déroute
    apres ce qui semblait être une approche sensuelle une sorte
    de blason du corps feminin:
    hanches sein ventre (tu n’as pas oublié le délicat robert..uu)
    elle renonce à l’origine du monde de Gustave que tu connais n’est-cepas ?
    c’est ainsi Ossiane va à uu et à dia..bles
    c’est son choix
    un peu contrainte dans son carcan peut-etre
    elle donne le la
    suivons la musique
    aime..uu

    sans rancune c’est pour rire ces bétises

  15. Notes éphémères
    Empreintes du mystère
    Des pas de hasard

    Volent sur la partition
    Et jouent à l’unisson
    Une fugue de l’espoir

    Elles s’enrubannent sur le chemin
    Malgré les heurts du destin
    dans une longue mélopée

    Musique des sphères
    Qui, d’ici bas, nous éclaire
    Pour nous rassurer

  16. amichel>> Quelle sensibilité ;o)
    Je suis ravi et touché. C’est bien sUUr sans rancUUne…

    Quant au fait qu’Ossiane déroute, tu ne crois pas si bien dire. Je me pose éternellement cette question et elle nous surprend à chaque changement de séries photgraphiques.

    [« robert uu » : on ne me l’avait plus fait depuis sa disparition de la scène politique :o)]

    [oui, bien sûr, l’Origine du monde, de Courbet… Evocation puissante, subliminale sûrement dans ma note de vendredi.]

  17. Ossiane comment fais-tu… ? Une nouvelle fois je trouve écho dans ce blog et j’en ai le coeur réchauffé parce qu’aujourd’hui triste nouvelle pour moi, on vient de m’apprendre le départ d’une amie très proche… mais elle laisse de belles traces derrière elle… Merci

  18. Nous ne sommes pas seuls à traverser des déboires, d’autres sont passés par les mêmes couloirs… Après ce noir, l’espoir… Merci Ossiane 😉

  19. >Fabienne: De nombreuses opportunités mais quel est le bon sillage à emprunter? J’espère que je ne te perturbe pas trop 😉 Bises.

    >Olivier: J’ai vu ton blog. Quel bel hommage tu rends aux femmes! Tu vas mieux; tu as remis tes points d’exclamation 😉 Merci.

    >Michel: A nouveau scotchée devant tant de talent et de gentillesse 😉 Je comprends donc que c’est ta réponse à ma question que tu as peut-être trouvée indiscrète. Amitiés.

    >Merci UU pour ton bel haïku un peu plus optimiste. Tu veux dire que tu écriras sur ce blog un haïku chaque jour? Bien du talent aussi dans ta plume. Très touchée par ton geste.

    >Guess Who: J’admire ton optimisme. La route et les grands espaces. Mais il est vrai que tu es un grand voyageur 😉 Amitiés.

    >Ma pauvre Sonia, je n’ai pas beaucoup changé d’endroit. J’espère que tu n’es pas trop déçue. Merci également de remonter le niveau d’optimisme puisque tu fais référence au désert et au désir d’évasion. Bonne soirée.

  20. >Michel: Je m’amuse de tes échanges avec UU. Comme on est lundi, j’essaie de faire une rupture avec ce qui a précédé, histoire de vous réveiller car je commençais à sentir un certain assoupissement;-))
    Tu as peut-être remarqué que j’essayais tant bien que mal de suivre un fil pendant une semaine et de passer à autre chose la semaine suivante. En ce sens, je donne le la;-) Libre à toi de le suivre. Merci et bonne soirée, belle plume.

    >Florence: Que de beaux poèmes aujourd’hui! A ce rythme, ce blog va devenir un véritable carnet de poésies. Vraiment très chouette et original ce que tu as écrit. Ce n’était pas facile de parvenir à mélanger les notes de musique et ces destinées sinueuses. Merci à toi.

    >Belle répartie UU toute en humour et en finesse. Sinon, je crois que tout le monde aime bien être dérouté sinon, on tombe dans la routine, non? Bonne soirée.

    >Nina: Je ne fais rien de spécial. Je me laisse porter tout simplement. Je suis désolée pour le départ de ton amie. Tu la reverras certainement, non? Sinon, j’espère que l’éclat au fond de ton coeur brille toujours;-) Je t’embrasse.

    >Sonia: Il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ce compliment. Je fais ce blog sans prétention mais avec plaisir. Reviens quand tu veux. Amicalement.

    >Leslie: Bonjour, contente de te revoir;-)
    Bien sûr, toutes ces fêlures et fractures concernent chacun d’entre nous. La vie n’est pas une ligne droite. C’est bien de mettre une note optimiste. Amitiés.

  21. Par « départ », j’entendais autre chose, de plus définitif… Mais après tout, qui sait ?
    Oui, merci, le petit éclat de lumière brille toujours doucement, j’en prend soin… 😉
    Bonne journée
    NINA

  22. Très joli ce calligramme.

    Me rappelle le joli aphorisme de René Char :  » Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver « .

  23. >Jean-Marc:
    Bonjour et bienvenue sur le blog, Jean-Marc;-) J’aime vraiment beaucoup cette belle citation de René Char qui laissera des traces elle aussi;-) Rêve car les traces sont éphémères tout comme l’homme est de passage. Merci de l’avoir déposée sur cette note. A bientôt peut-être. Bon week-end à vous.


  24. B’jour, M’sieur, M’dame,

    Oui, oui, que c’est du chagrin
    De perdre son chien

    De ranger ses gamelles, ses draps
    Ses souvenirs

    Pour la dernière fois.

    Oui, oui, M’sieur, M’dame,

    Le chagrin, ça rend un peu fou
    Avec ces regards jetés sur le passé

    Surtout.

    On voit des ombres où il n’y en a plus
    Et les chambres sonnent creux

    Du pas des absents, des disparus.

    Oui, oui, M’sieur, M’dame,

    A cinquante ans révolus,
    Les soirs, les nuits de grand désespoir

    Se jette encore le cri « Maman ! »
    J’vous le dis.

    Oui, oui, M’sieur, M’dame,

    Les larmes se tarissent, d’autres naissent
    De l’aujourd’hui. C’est la Vie !

    C’est vous qui le dites.

    Oui, oui, M’sieur, M’dame,

    Mais ça fait peur de regarder vers l’avant
    Tout en écrivant

    Son testament.

    Au revoir, M’sieur, M’dame,

    Votre temps presse.

    Je le comprends.

  25. bô bourrache…

    parole arrangées de Bénabar

    Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais d’un gentil fantôme. D’os et de guenilles que les gamins savent voir, de pleurs et et d’aboiement , et de quart d’heure de folie , “finis ta gamelle », “il est trop tard pour jouer « , “laisse tranquille mes chaussons « , “allez l’indéfectible : on sort ! »

  26. j’aime bien votre humour, avec vos mots partagés, tous les deux…

    et la toto se vaporise d’une goutte de parfum, et sa trace elle sent bon….

    SOURIRE!

  27. oui, c’est d’une étonnance, une vie, ses traces de vie,
    c’est fort bizare de s’avancer, en visant ses traces peut être,
    c’est juste quand elles sont dans le dos, qu’on sait qu’elles sont, les traces
    oui!

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