Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur
Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre
Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur
Village dans le noir
deux phares dans la nuit rouge
chaleur du foyer
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Un autre monde
la vallée des merveilles
les portes d’un jardin
◊ Nous descendons de la montagne escarpée avec ses petits villages suspendus… Panorama sur la vallée du Reginu qui fut autrefois surnommée Jardin de la Corse pour l’abondance de ses récoltes et la fertilité de son sol. Au loin, le lac barrage de Codole. Voir la Carte de Corse …
◊ Aventure… quel mot n’ai-je pas prononcé là! Ce fut La grande évasion pour vous tous! L’Aventure vous a fait vagabonder sur de multiples chemins d’écriture … Vous y avez projeté de beaux rêves à votre image. J’ai choisi le voyage des songes de Bruno, l’exploration intérieure de amichel et la rencontre d’un inconnu de Bourrache.
Si les anges puisent mes rêves en taciturne rosée
Je pleure mille poètes en sublime voyage
Où l’horizon vainqueur de l’azur élancé
D’un ciel bleu limpide des êtres posés
Lutte funèbre des remous des ténèbres
Et si la clef nous ouvre la porte des songes
Pénètre la lumière de mon âme cafarde
La houle est si forte que mes larmes chavirent
Partir au loin
Où le ciel à la mer se mêle
Donner sa fatigue aux requins
Boire à la source des fontaines
Ecouter le chant de l’alouette
Et suivre le vol de la mouette
Que caresse le vent
Déchiffrer le poème de l’hirondelle
Partir au loin
Suivre la caravane des nuages
Cueillir la rose du désert
Chercher l’ombre des palmes et l’oasis
Suer à la chaleur des braises
Et dans la neige se rouler
Partir au loin
Dans le sourire d’un enfant
Dans les chemins de vie de la main d’un(e) ami(e)
Aller s’il faut à cloche cœur
Dans le pré clair où le bonheur se cache
Se parer d’un collier de perles de pluie
Et des étoiles à ses oreilles
Partir au loin
Dormir dans le soleil couchant
Et se lever avec l’aurore
Partir au loin
Dans le pays du jardin bleu
Où le cœur se repose
Ouvrir la porte à l’inconnu
L’inviter à sa table
Le regarder poser son baluchon avec précaution
Accepter la poussière des terres du monde
Que tracent ses godillots
Scruter l’océan de ses yeux
Où planent des tempêtes
Ecouter les mains qui racontent
Tous les chemins parcourus
Le sang, les cailloux, la mouette
Les lèvres dansent la chanson du vent
Du temps qui tourne sur lui-même
Et avalent goulûment
Quelques miettes
Eparpillées par les absents
Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
Refermer la porte. Humer les effluves
D’aventures qu’il laisse derrière lui.
Se coucher dans un lit, clore les paupières
Accueillir le rêve où se mire l’infini.
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Querelles de clochers
réunion de familles
sous l’oeil du balbusard
◊ Les petits villages escarpés et étagés se succèdent, Belgodère, Occhiatana, Costa, Speluncato. Voir la Carte de Corse …
◊ Quatre beaux regards d’aigle frôlent les montagnes et petits villages de Balagne. Ce sont ceux de Monique, Tay, Claudie et Marc.
Je voudrais être un oiseau
M’élever dans le ciel
Dans ce ciel sans nuage
Au-dessus des roseaux
Avoir de grandes ailes
Et le plus beau plumage
Je voudrais atteindre
L’espace de la vraie liberté
Là où nulle contrainte
N’obscurcit ce ciel d’été
Je voudrais être un oiseau
Pour voir combien
Petit est le roseau
Petits sont les humains
Donner à chaque chose
Sa propre dimension
Et qu’en mon coeur repose
Un bonheur sans condition
Son ombre frôle
Les pierres et les feuillages
L’oiseau sentinelle
Protège le village
Vol plané de mots
Cancans et caquetages
Babil de l’oiseau
Seul dans le ciel
il scrute l’horizon
son oeil aux aguets
il scrute fouille
toujours en quête
il s’approche
il s’éloigne
fonce
hésite
approche la lumière
descend dans les ténèbres
se mêle aux bruits de la ville
mais s’enferme dans son silence
il est là
de sa belle présence
mais survole sa vie
regardant sans cesse
Derrière lui.
suivant les traces
qui disparaissent
dans cet espace évanescent
sa vie est une mosaïque
Qu’un malin a mélangé !
pourtant il sait
Qu’il ne sert à rien d’explorer ailleurs !
ce qu’il cherche se situe à l’intérieur
il ne le verra pas de ces yeux
Il le sentira au fond de son cœur.
alors peut être pourra t’il enfin
reconstituer ce puzzle déconstitué
pour réaliser une mosaïque lumineuse.
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)
◊ Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.
Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.
Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur
Un parfum de mandarine
Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.
Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.
Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.
Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.
Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.
Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
De fleur en treille
de fil en passerelle
les ombres portées
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un beau florilège de sensations à fleur de peau autour des murs, de l’ombre et la lumière, des entrelacs de fils et de ruelles étagées grâce à Annick, Pierre b, CéliaK, Pierre (2) et Marc.
Les murs par le grain de leur peau, viennent respirer à la surface du ciel, pour se vivre chauffer et murmurer de jolies ondes. Ils sont les confidents du temps qui passe dans les ruelles, et dans leurs entrailles la mémoire se fige, s’empreinte du goût de chaque jour, inlassablement, les vieux murs leurs oreilles sont la mémoire du monde.
Plus tard je veux être « Porteur d’ombre »………..Je veux passer de « fleur en treille et de fil en passerelle »…me poser sur des endroits mystère…à la lisière de la féminité…sous une voile légère…Je veux passer de paupière en paupière…pour un clin d’oeil éphémère…ou un simple eye liner..Je veux offrir de la fraîcheur en plein désert…pour éviter qu’on se désespère…me promener sur les plages et offrir de la tendresse à la lumière…Je veux passer de feuille en feuille…me reposer sur un lit de mousse..découvrir ..avec douceur..les arbres et les clairières..Plus tard…
Fils d’humanité
reliant
ombre et lumière
De fil en aiguille
un lacis de ruelles
escaliers et traverses
murs blancs et lauriers roses
haute terrasse
treilles et figuiers
jouent à la courte-échelle
à qui le plus haut
grimpera
Monter tout en haut
Etre au bord du précipice
Embrassé la fresque de la vie
Puis lentement se retourner
Marche après marche
revivre les âges de la vie
au travers de l’ombre
au travers de la lumière
des chemins tous tracés
des chemins en impasses
des chemins dérobés
des chemins oublier
s’arrêter un moment
regarder une belle fleur
Que l’on n’a pas touchée !
Que l’on n’a pas abîmée !
Juste une lueur du cœur.
longer les murs du passé
ses traces indélébiles
ne pas pouvoir se cacher
passer à nu sans se voiler
Affronter ce passé.
se tenir debout, droit,
monter,
s’accrocher,
au fil invisible de l’amour
haubans de la vie.
Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.
Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.
Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil
Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin
face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons
Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite
Alors là-haut …
… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…
ça cool de source !
Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…
Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…
je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…
j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…
Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, centre.
De rose et d’ivoire
clocher du belvédère
douleur en dedans
◊ Le petit village de Belgodère qui surplombe la vallée du Reginu jusqu’à la mer et l’église Saint-Thomas qui contient des oeuvres classées dont la statue « Notre Dame des douleurs ». Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère et la symbolique de cette statue … Voir la Carte de Corse …
◊ Entre rose chair, douleur, lumière et bonheur, voici cinq beaux poèmes sur l’arrivée à Belgodère, le passage dans l’église puis la sortie à l’air libre grâce à Claudie, Pierre (2), Jo, Pierre b et Annick.
BELGODERE
Quel somptueux bélvédère
Aux cîmes de mystère!
Surplomb de vertige
Dans une vallée de prestige
Un magnifique promontoire
Auréolé de gloire
S’y érige
Une église baroque
Ostentatoire
Façade pastel de rose
Et d’ivoire
Au clocher
Longitudinal
Dans son enceinte
Effroi et stupeur!
Une statue de splendeur
Empreinte de douleur
Sept poignards
Ciselés d’or
Empoignent son coeur !
Vous avez dit: baroque ?
En délire de mes sens
sept plaintes sept tristesses
seront-elles suffisantes
les sept heures du jour
pour dire et ma douleur
des sept plaies
et toute la douleur
des sept parties du Monde ?
Un chant hante les collines.
Le clocher perdu sur les croix du ciel
A jeté son écho ;
Des voix d’outre-chair, aiguës et tranchantes
Comme une mort d’enfant, griffent l’ocre et la chaux.
Au-delà,
Derrière les murs de cris,
Les cigales se pâment de soleil
Et l’azur lisse ses plumes d’éternité.
Les hommes sont sourds du vivant.
Ils s’égarent en transe de douleur.
Un chant
Les pleureuses par milliers essuient leurs voiles noirs
Sur le plâtre sanglant des statues.
Tour d’ivoire ou se posent nos songes…ou on cisèle nos rêves..ou on apprivoise sa solitude..
On suit du regard les chemins de lumière..on voyage de couleur en couleur..d’ouverture en ouverture..de vitrail en vitrail..L’atmosphère est peuplée de mystère..de légers courants d’air..d’ombres légères dessinées sur les colonnes de pierre…On choisit une chaise au « hasard »..on la veut solitaire mais..pas trop loin du « coeur »… Et on part..le corps immobile..
On va à la rencontre des êtres chers…des années d’hier…d’une soeur ou d’une mère..On échange avec une amie ou un frère..Un grincement..des pas qui chuchotent..la flamme d’une bougie qui nous porte…Les souvenirs qui s’agitent..les certitudes qui prennent le gîte..les projets qui s’invitent..sans prières et sans rites…
Une larme sur un rire..une porte qui s’ouvre..la lumière sur notre peau..la chaleur des dehors…les paupières qui clignotent..une voiture qui s’éloigne..
Dans le choeur..nos souvenirs…immobiles…
Elle quitte l’ombre de l’autel
Et ouvre la porte de la lumière
Le souffle du soleil caresse
Son corps tout blanc
Et elle s’élance
Ses joues deviennent rouges
Elle court elle court
Et s’élance dans le vide
Ses larmes de vraie chair
Pleurent des belles joies
Des cascades scintillantes
Et la vallée ruisselle
Des petits torrents charmants
Et elle rit de se vivre
Elle se vit liberté
Elle aime sa vie à vivre
Et elle s’enlace vivante
Ses bras de chair ils volent
Et ses pieds la sautillent
Elle se baptise Renaissance
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, centre, bas.
Petit noir et blanc doré
nieluccio et vermentino
un nectar subtil
◊ Le village et le vignoble de Patrimonio dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ Le vignoble corse existe depuis des millénaires. L’île compte neuf appellations contrôlées (patrimonio, muscat du Cap Corse, coteaux du Cap Corse, calvi, sartène, ajaccio, figari, porto-vecchio et vins de Corse). Plus de 800 vignerons y produisent du vin. Voir la carte du vignoble …
Les années 80 ont eu raison de l’utilisation de cépages plus productifs et de la viticulture intensive de la plaine orientale. Après une campagne d’arrachage, une nouvelle génération de vignerons les remplacèrent par des cépages traditionnels. Patrimonio est une superbe enclave argilo-calcaire (la seule de ce type en Corse avec la région de Bonifacio) qui donne sa spécificité à l’appellation la plus réputée des vins de Corse. De 500ha, elle regroupe une trentaine de domaines. En blanc, le cépage dominant est le vermentino ou malvoisie de Corse qui fournit des vins blancs fruités et aériens (aubépine, pommes, amande). Le niellucio (petit noir) donne des vins rouges d’une belle vivacité, aux arômes très riches (réglisse, fruits rouges, épices).
◊ Puisque vous insistez pour avoir de bonnes adresses de vignerons, voici tout d’abord un lien vers un petit reportage réalisé au mois de mai chez l’un des meilleurs vignerons de Corse, Antoine Arena et un autre lien vers toutes les dégustations de vins corses que j’ai pu faire pendant mon séjour là-bas.
◊ En cette période de vendanges, entre jeux de mots, jeux de sensations et de couleurs, voici les cinq approches poétiques du vin par Maria-D, Pierre (2) Johal, Fred et amichel.
Chaleur vermeille
Terre d’or et de sang
Le vin a coulé
Des ceps en terrasse
Un nectar en nos verres
Bacchus à la fête
Terre à vagues
Terre à vertiges où le sang coule des pierres
et enivre le vent
Les boucles du soleil s’enroulent sur les courbes
de nos chants et les parfums sont les rires
de nos mémoires
Terre à vagues
Vignes du ciel
Peu importe de boire il suffit de vous aimer
pour se perdre dans vos profondeurs
errance bucolique
au coeur des vignes
garden-party rouge
pique-nique à rosé
et blanc dans le buffet
terre à vent
je glougloute de plaisir
à l’heure du pénéqué
dans un bâillement jouissif
je fredonne le vin
qui dit vin dit divin
qui dit dix vins dit vin sans fin
qui dit vin sans faim dit vin en vain
et de vin en vin divin s’enivre enfin sans fin
hips !
Cliquez sur l’image pour lire le poème
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Le rose de ta peau
le jade de tes grands yeux
le bleu de ton âme
◊ Nomade, j’ai pris le large… mais j’ai pensé à tout pour que vous preniez du bon temps. Je vous dépose quelques jours en contrebas de la colline, dans la jolie marine de Centuri qui s’enroule autour de son petit port spécialisé dans la pêche à la langouste. Belle inspiration à vous sous les parasols en attendant mon retour et à très bientôt. Vous pouvez déposer vos commentaires et envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Prochaine publication… mystère… Voir la Carte de Corse