Couleurs

CouleursCouleurs

Jardin amarante, des tubes de peinture, expression libre

Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers l’intérieur

Jardin amarante
des tubes de peinture
expression libre

69 réflexions sur « Couleurs »

  1. Elle cueille sa couleur
    Tout au fond de son coeur
    Ecrase un peu la gouache
    Et doucement la mâche
    Avant de l’étaler
    Sur la toile aimée
    Afin que son parfum
    Comme ça son air de rien
    Embrasse l’air du tant
    Et offre son bout de temps

  2. Vie de Peul

    Je viens d’Afrique noire
    Ma peau couleur d’ébène
    Donne le LA aux couleurs
    Chamarrées des foulards
    Qui coiffent mes nattes frisées.

    Mon boubou aux couleurs de savane
    S’associe à d’autres tissus
    Elles chantent et à coup de fléau
    Les femmes Peul portent très haut
    La vasque remplie des grains de vie
    Le grain est pilé par saccades
    A coup de bâtons qui tapotent
    Puis dans des cuillères en courge brunes
    On offre à l’enfant sa bouillie
    Petit déjeuner africain
    De maïs et de lait caillé.

    Dans mon village du Sénégal
    Une file de femmes marche vers le Nil
    Les pieds nus foulent la pente d’argile
    Les Peuls reviennent à Moussala
    En équilibristes, abreuver d’eau leurs ouailles.

    http://www.youtube.com/watch?v=z4ASNCb6wLw

  3. très joli, Leila, merci,
    et puis cette toute dernière photo, cet homme, sn bâton, sa vie dans son regard, c’est fort, comme pour cette femme et cette autre…leurs vies…

  4. rouge d’une tomate écrasée,
    rouge comme sang,
    rouge comme la mort du soleil,
    rouge comme des pigments broyés,
    rouge, coeur du mélange,
    rouge de nos faces ébahies,
    rouge qui nous consume,
    rouge reflet de la vie

  5. Voyage de l’émotion dans la mer des couleurs
    Sculpture d’un cœur qui guide l’humain ou l’animal
    La force des paysages enfante le trait valseur
    Le bois du tronc cassé dans un mot de métal

    Je reviens de si loin et la douleur étreint
    Des actions qui remontent comme d’un puits refermé
    L’Afrique a pris le large et s’est coiffée de grains
    De sable mis en vitrine dans l’illusion d’aimer

    L’oiseau en liberté a repris son envol
    Et celui de la cage continue de chanter
    Les statues tourmentées recueillent la parole

    Dans l’action de marcher le refus d’un trépas
    Au centre de ces jeux nait ce gazouillis nu
    Le pinceau danse seul prisonnier de ses pas

  6. Occidental accidenté …
    Leurs enfants devenus des sculptures …etc
    ces mots forts et simples d’Hiver Peul , me font penser à J.M.Le Clézio dans Désert
    Merci Leila, Maria pour ces évocations douloureusemnt « princières « 

  7. Choeur à l’unisson
    vibrations de lumières
    palette des voix

    Léïla, Maria: c’est superbe.

    ces figurines pétries de terre d’ocre touchantes, en palabre.

  8. Fais chanter la dune
    Qui te parle en demi-lune
    Face au courant de l’Atlantique
    Sur la côte de Namibie
    Miraculeuse et salée.

    Océan, la vague m’emporte
    Elle aussi a ses propres vacarmes
    Elle va revient, le flux rompu
    Par la peau noire que l’eau caresse
    Vient s’étaler à mes pieds nus
    Sans me toucher.

    Merci à vous tous.Les figurines, du pain d’épice à déguster…?

    http://www.deezer.com/track/197899

  9. Pourpre cardinalice qui tantôt me hérisse et tantôt me hisse
    me décompose à vue d’oeil comme un spectre
    et fait surgir du moindre de mes regards ce feu mortel.
    Toucouleurs, magie du mélange et beauté étrange
    ce port de tête altier, ces traits si fins
    une prestance naturelle, une allure de princesse
    Oui ces pasteurs sont loin d’être la risée du Sahel
    sans frontiéres, mais pas sans mémoire
    ils tissent au large une longue histoire

  10. Je l’ai déjà déposé, mais encore une fois ne fait pas de mal.
    Bon WE

    Il n’y a réellement ni beau style, ni beau dessin, ni belle couleur : il n’y a qu’une seule beauté, celle de la vérité qui se révèle.
    [Auguste Rodin] Extrait de Propos recueillis par Paul Gsell

  11. Bon anniversaire à tous les verseau de passage, la note du jour nous offre un bouquet de couleur, d’amour et de beauté.
    ___

    LES COULEURS DU TEMPS de Guy BEART

    La mer est en bleu, entre deux rochers bruns.
    Je l’aurais aimée en orange
    Ou même en arc-en-ciel, comme les embruns,
    Étran-an-ge.

    REFRAIN:
    Je voudrais changer les couleurs du temps,
    Changer les couleurs du monde,
    Le soleil levant, la rose des vents,
    Le sens où tournera ma ronde
    Et l’eau d’une larme, et tout l’océan,
    Qui gron-on-de…

    J’ai brossé les rues et les bancs,
    Paré les villes de rubans,
    Peint la Tour Eiffel rose chair,
    Marié le métro à la mer.

    Le ciel est de fer entre deux cheminées.
    Je l’aurais aimé violine
    Ou même en arc-en-ciel, comme les fumées
    De Chine.

    REFRAIN

    Je suis de toutes les couleurs
    Et surtout de celles qui pleurent.
    La couleur que je porte, c’est
    Surtout celle qu’on veut effacer.

    Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit,
    Je les voudrais multicolores
    Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
    D’aurore.

    Je voudrais changer les couleurs du temps,
    Changer les couleurs du monde.
    Les mots que j’entends seront éclatants
    Et nous danserons une ronde,
    Une ronde brune, rouge et safran
    Et blonde.

    __

    En attendant de revenir vous voir, de vous entendre et de vous lire ce soir

  12. Apprenez à penser en couleurs et vous verrez le monde autrement ! Voilà la jolie leçon du professeur Pastoureau; autrefois, on disait aux enfants qu’il y avait un trésor caché au pied de l’arc-en-ciel. C’est la vérité: là-bas, dans le ceuset des couleurs, est un miroir magique qui, si nous savons le flatter, nous révèle nos goûts, nos dégoûtes, nos désirs, nos peurs et nos pensées cachées; en somme des choses essentielles sur le monde et sur nous -mêmes.

    Un petit livre à lire, celui des couleurs de Michel Pastoureau, chez Points , ludique et riche à la fois.

  13. J’ai mangé le Y juste avant le verbe avoir, et entre voici ou voilà, faites votre choix !
    Si vous pouviez corriger mes fautes Ossiane, merci d’avance bon week end.

  14. La palette des petits artistes.)

    Tout est bleu; bleu ciel, bleu clair ou bleu foncé
    Bleu marine ou tout lavande
    C’est du rouge; vermillon, vif ou carmin
    Rouge pâle rose ou corail
    Et du jaune clair ou tout paille
    Jaune citron, ocre ou soleil
    Bleu et jaune, vert d’automne
    Vert pomme ou bien olive
    dit poireau ou épinard
    Vert sapin et vert bouteille
    Rouge et bleu c’est si violet!
    Rouge et jaune petite orange
    Noir et blanc comment dit-on?
    Eh bien nuances de gris!
    Gris taupe, fer ou souris
    Gris perle ou gris foncé
    Gris ardoise et anthracite
    gris clair ou tout fumée
    Rouge, jaune et bleu
    Les maîtres du jeu
    Violet, vert orange
    Magie des mélanges.

  15. Elle est belle
    La couleur du temps
    Quand une tribu
    De petits bonsHommes
    Regardent la vie tout simplement
    Et la partagent simplicité
    Dans le bel regard beau d’aimer

  16. et je vous lis,
    et oui, c’est peut être bien ça, un artiste,
    le mélange des couleurs,
    sur sa palette de lui,
    qu’il use de son vivant,
    pour quà la fin de sa vie,
    sa palette soit pure,
    et ses couleurs de lui,
    disséminés par tout,
    pour faire entendre la vie,
    de toutes ses couleurs,
    du peu, du tant, du temps.

  17. O
    o
    O
    oOoOOoooOOoO
    Et les coeurs des bouches
    Toutes rondes
    Elles se palpitent
    Sur la page du temps
    Qui de sa plume
    Chatouille l’être
    Et le fait arrondir bien fort
    Ou si doucement
    Des nombres d’O
    Qu’Ô temps de jours
    oOoOOoooOOoO
    O
    o
    O

  18. .

    Bonsoir,

    Je remets le lien vers la photo de Neyde qui m’a donné son accord pour mettre le petit texte explicatif.

    http://www.ossiane.eu/images/neyde6.jpg

    « Moi, je n’ai pas l’habitude de photographier, mais chez moi il y a une photographe. C’est ma petite fille Raquel.
    Pour me mettre dans le jeu, je t’envoie la sixième photo qu’elle a fait avec son portable neuf. La photo est du 06 de décembre de 2008.
    Elle lui a donné le nom: Fête de Iemanjá – Étoile guide.
    Les personnes font la fête sur le sable à côté de la mer, à la fin du jour.
    Iemanjá est Notre Dame de la Conception.
    Le melange de noms de saints avec les dieux d’autres croyances
    est dû au synchretisme religieux qu’on voit au Brésil et d’autres pays aussi.
    IIemanjá, c’est la reine de la mer pour ceux que y croient.
    C’est ma contribuition pour le jeu qui a du succès.
    Bises. Neyde »
    .

  19. Bonsoir la tribu !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    A l’école de peinture
    Tous les enfants
    S’étaient retrouvés
    Avec les poches
    Bien garnies
    De tubes et de pinceaux
    Pour fabriquer
    Un joli tableau

    Du lot,
    Une couleur a jaillit
    Comme par magie
    Le rouge
    Riant aux éclats
    S’étale,
    Prend toute la place
    Se vautre
    Avec délectation
    Sans attendre
    La moindre finition

    Les enfants ravis
    Pensent que ce n’est
    Jamais finit !
    Encore un peu de rouge
    Dit l’un
    Une pointe de bleu
    Dit l’autre
    (Celui qui n’est jamais d’accord)
    Et un soupçon de vert !
    Ajoute un troisième
    Mais la vague de rouge
    Aujourd’hui la plus forte
    Dévale la pente,
    Envahit la toile entière !
    Rébellion du bleu et du vert…
    Pour gagner une petite place
    Qu’est ce qui ne faut pas faire !

    « Maîtresse, on a finit ! »

    La toile terminée (enfin !)
    Est mise à sécher

    Demain,
    Ça sera la revanche…
    DU BLEU !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees coloréeeeeeeeeeeeeeeeees

  20. Merci, Monique…à toi aussi…

    Couleur frénésie, flammes d’espoir, bonheur rubicond, rouge passion, intenses émotions, le rouge est une couleur qui vibre dans nos coeurs!!

    Grappes d’amour
    Rouge sang et de feu
    Eden ou enfer?

    Et voici, dans un autre registre, Le petit oiseau de toutes les couleurs de Gilbert Bécaud

    Ce matin je sors de chez moi
    Il m’attendait, il était là
    Il sautillait sur le trottoir
    Mon Dieu, qu’il était drôle à voir
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
    Un petit oiseau dans ma rue
    Je ne sais pas ce qui m’a pris
    Il faisait beau, je l’ai suivi
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Où tu m’emmènes, dis
    Où tu m’entraînes, dis
    Va pas si vite, dis
    Attends-moi!
    Comm’ t’es pressé, dis
    T’as rendez-vous, dis
    Là où tu vas, dis
    J’vais avec toi

    On passe devant chez Loucho
    Qui me fait Hé! qui me fait Ho!
    Je ne me suis pas arrêté
    Pardon, l’ami, je cours après
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Un p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Sur l’avenue, je l’ai plus vu
    J’ai cru que je l’avais perdu
    Mais je l’ai entendu siffler
    Et c’était lui qui me cherchait
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Où tu m’emmènes, dis
    Où tu m’entraînes, dis
    Va pas si vite, dis
    Attends-moi!
    Comm’ t’es pressé, dis
    T’as rendez-vous, dis
    Là où tu vas, dis
    J’vais avec toi

    On est arrivé sur le port
    Il chantait de plus en plus fort
    S’est retourné, m’a regardé
    Au bout d’la mer s’est envolé

    J’peux pas voler, dis
    J’peux pas nager, dis
    J’suis prisonnier, dis
    M’en veux pas
    Et bon voyage, dis
    Reviens-moi vite, dis
    Le p’tit oiseau de toutes les couleurs

    Bon voyage!
    Reviens vite, dis!
    Bon voyage!

    Belle soirée colorée à vous! bises, Ossiane..ainsi qu’à tous les passagers de l’Oeil Ouvert!!

  21. Coulent les heures
    Sans les couleurs
    C’est une vie d’ombres
    mi-claire mi-sombre

    Un jour sortir
    Au grand soleil
    Se réjouir
    Des merveilles

    Encore quelques jours
    A se nourir d’Amour
    Puis enfin partager
    la lumière sacrée

    Eclore !

  22. Il y a sa peau,
    douce,
    belle,
    orangée.

    Il y a son sourire,
    plein,
    vrai
    renaissant.

    Il y a
    derrière,
    la mer.

    Il y a
    devant elle,
    moi.

    Il y a,
    entre elle ,
    moi,
    et la mer,

    un tableau à faire.

    Une belle à faire.

    J’ai trouvé le bonheur,
    j’en cherche la couleur.

  23. http://www.prints.co.nz/Merchant2/graphics/00000001/7275_Giallo__Rosso__Blu_Kandinsky_Wassily.jpg+++

    pantin derrière la vitrine
    je n’en crois pas mes yeux
    je regarde étonné le monde!

    il est de toute les couleurs!

    c’est une si belle illusion
    que j’aimerais y croire !

    avec mon coeur en bois
    je briserais la glace
    pour partir à sa rencontre
    et découvrir tous ces secrets

    alors peut être comme pinocio
    je deviendrais de chair et d’os

    bonne soirée a chacun

  24. Masques antiques
    Paroles envolées
    Dans le fracas étincelant
    De mes délices

    Ces rires et ces mines étranges que disent -ils encore ????
    Quels mots inconnus ? quelle prophétie annoncent-ils ???
    Ou tout simplement
    Salut les Amis……………..

  25. Marc, Bourrache, Arletteart,
    et je vous lis, et je suis désolée, mais j ai un peu de mal à être au max d’écoute ces derniers jours, de la fatigue, des maux, et j ai vu vite le doct ce matin et voir que je réagis à présent, à exprimer, me fait du bien….

    alors sans me prendre la tête, je me pose sur la première image et, je découvre mes doigts….

    Et quand le manque d’envie d’être momifié
    D’être transformé en mannequin
    C’est bon de se courir les vues
    De cueillir des roses, et des bleus
    De se marcher en tapis vert
    De cueillir des fleurs blanches et mauves
    Et de ramasser des galets, des blancs, des noirs
    De remuer tous ses trésors
    De les retrouver fort longtemps
    Avec le même plaisir chaque fois
    C’est beau de la vie à fleur de peau
    Qui donne de l’amour à gogo
    C’est bon de s’aimer en vie
    Et de semer ses petits bonheurs
    Pour donner de la vie à d’autres

  26. Dans la vitrine
    Une femme décapitée
    Un balcon pour sauter
    Mais elle a choisi
    Une toile
    Une pas trop grande
    Juste sa taille
    Pour se lancer dans la peinture
    A seaux avec des dés à coudre
    Et elle trempouille son cil
    Et le danse et le marche
    Puis l’endort tendre sur sa toile
    Qui restera vivante bien après elle
    La seconde reste la touche vivante
    De la peinture du temps
    Sans tronc juste en esprit
    C’est lui qui a vécu, vit et revit
    En détestant aimant son tant
    De palettes en paillettes de pluies d’étoiles

  27. Voyelles

    A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
    Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
    A, noir corset velu des mouches éclatantes
    Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

    Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
    Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
    I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
    Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

    U, cycles, vibrements divins des mers virides,
    Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
    Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

    O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
    Silences traversés des Mondes et des Anges ;
    – O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

    A. Rimbaud

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/voyelles%2Brimbaud/video/x7udkg_voyelles-par-arthur-rimbaud_creation

  28. Cher frère blanc,
    Quand je suis né, j’étais noir,
    Quand j’ai grandi j’étais noir,
    Quand je vais au soleil je suis noir,
    Quand je suis malade je suis noir,
    Quand je mourrai, je serai noir…

    Tandis que toi homme blanc:
    Quand tu es né tu étais rose,
    Quand tu as grandi tu étais blanc,
    Quand tu vas au soleil tu es rouge,
    Quand tu as froid tu es bleu,
    Quand tu as peur tu es vert,
    Quand tu es malade tu es jaune,
    Quand tu mourras tu seras gris…
    Et après cela, tu as le toupet de m’appeler

    « homme de couleur »!!!…

    Léopold Sédar Senghor

  29. Merci Maria pour ces très beaux textes.
    Je souhaite à chacun, une fort belle nuit, avec des pluies de poussières d’étoiles toutes jolies qui remplissent vos ramasses poussières, juste ceux là méritent d’être remplis, pour se baigner voler dans ces poussières vivantes….

  30. La Nuit a convié l’arc-en-ciel à un tête-à-tête lumineux
    Elle souhaitait secrètement lui dérober des longueurs d’ondes
    Pour faire de son noir du rosé réfléchit sur un lac de pluie.

    Intime nuit au siècle vingt, s’écoutait des flots des poèmes
    Clapotis de gouttes magenta sur cyan de l’eau au clair de lune
    Surprise au crépuscule en fuite, une chandelle frissonnait sa flamme
    Tournoyait le rêve et le jour se couchait en pleine féerie.

    La nuit magnétique raccourcie, les heures couraient, peu de repos
    Jour de couleurs où l’arc-en-ciel se courbait d’amour pour une Nuit
    Jour de banquet où Zinzolin faisait le pitre pour les faire rire
    Des danseuses ornées de saphirs dansaient la danse des rubis
    Certaines parées de voiles safran dansaient des danses de Cachemire
    D’autres ondulaient en corps d’ébène sous le roulis de deux djambés
    Des mots, des voeux de noces de jade avec le temps le moins de bleus
    La Nuit avait pris l’arc-en-ciel pour son époux, son arche prune.

    Quand le jour paré d’arc-en-ciel décida d’ épouser la Nuit
    Pour l’homme blanc, pour l’homme noir, c’était mariage de couleurs!! C’était là les raisons… d’aimer….
    N’est-ce pas Maria? )

  31. Bonsoir , je viens de passer un agréable moment sur le blog entre tous ces mots offerts, ces chants et ces images, et lorsque je ferme les yeux je revois les plus belles couleurs de mon jour.
    ___

    Ce soir en Avignon
    Le ciel était rouge et or et très beau
    Le Rhône était très gros et très gris

    Là bas dans mon pays natal,
    Sur les bords de Loire, je sais que
    Le sol était tout blanc très blanc.

    La nature en « expression libre »
    Offre ses couleurs
    Au ciel, à la terre aux fleuves
    Et s’octroie le luxe des nuances
    Au gré des saisons

    __

    Un petit bisou Annick , et te souhaite de retrouver vite la forme. Bonne nuit.

  32. dans le jour orangé des fuites en avant
    grand bon filant
    sur l’ocre et les vermillons luisants
    la nuit glisse dame bleutée d’illusions
    joie rire escapade
    festival des jaunes-rosés de grenades mures éclatées
    je me souviens d’un sable à Amalfi
    ruelle accrochée aux sentes des citronniers en fleurs
    tonnelles luisantes d’un soleil
    de méditérrannée
    couleurs de vie
    couleurs des cris
    enfants
    pêcheurs
    le vieil imprimeur
    sur le pas de sa porte
    qui nous a invité
    couleurs des drapeaux
    des maillots des footballeurs
    les flots
    et ce soleil
    couleurs sourires du bonheur…

  33. Bonjour du matin !

    Cette nuit, j’ai eu une idée !!!

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Plantons le décor…

    Un atelier d’artiste peintre….
    Un peu déjanté !

    Musique

    La peinture rouge ça dégouline
    Ca coule coule sur le pinceau
    Ca passe par le trou d’la toile fine
    Pourquoi y’a-t-il un trou au tableau

    Bien sûr on peut avec d’l’enduit
    Le trou, on peut bien le boucher
    Mais pourquoi moi je vous le dit
    Çar ça coule toujours à côté

    Faudrait contrôler votre toile
    Si jamais elle s’incline de trop
    La tenir bien horizontale
    Coule peinture rouge, youpi bravo

    Et ça vous coule sur le manche
    Et ça vous longe le long des mains
    De l’avant bras jusqu’à la hanche
    Quand ça ne descend pas plus loin

    Au moment de passer l’éponge
    On en met plein ses vêtements
    Plus on essuie plus on allonge
    Plus on frotte et plus ça s’étend

    C’est pour ça qu’yen a qui préfère
    Utiliser d’la peinture marron
    Ça colle la toile, c’est sans mystère
    C’est bien plus sombre mais ça tient bon

    On fait l’école d’art buissonnière
    De retour on prend l’escabeau
    Pour peindre plus haut, mais c’est plus cher
    Que d’tourner autour du tableau

    Qu’elle soit Rouge Feu ou Amarante
    On l’étale avidement
    La peinture est bien trop marante
    On l’aime clandestinement

    Puis un jour, on est bien en place
    On mène la vie de château
    Dans les musée, dans les palaces
    On vous expose sur un tableau

    La peinture rouge qui dégouline
    Qui coule coule sur le pinceau
    Qui passe par le trou d’la toile fine
    Pourquoi y’a-t-il un trou au tableau

    Bien sûr qu’avec l’enduit
    Le trou, on peut bien le reboucher
    Ça sert à rien, je vous le dit
    Car ça coule par tous les côtés

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Bon petit déjeuner !!

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees tartinéeeeeeeeeeeees

  34. OH!OH!! Christieeeeeee
    Déjà de bon matin !! et un Dimanche !! quelle verve !! ciel!!
    Serais -tu peintre à tes heures intimes pour en parler ainsi !!!! avec pourtant …..une pointe d’ironie ….attention L’art contemporain te surveille dans tes délires
    Merci , Maria pour Donovan et les mots si forts de chacune hier soir

  35. merci Monique, belle journée pour chacun’e’,
    un après midi à conduire mon fils à sa première surprise party entre handicapés adultes, alors c’est encore quelquechose, loin d’être rien, encore une page de vie qui s’écrira cet après midi.

    oui, quel poumon d’écritures, Christineeeee, belle journée.

  36. Colores, dolores, mater dolorosa, color furiosa
    qu’est ce qui m’anime donc ainsi de bon matin
    sinon les couleurs de la vie qui affluent
    et dégorgent sur ma robe de satin
    en longs jets et en éclaboussures
    celà ne me donne pas un goût sûr
    qu’est ce qu’elle a ma rente
    pas de mise en vente
    le marché de l’art se contracte
    aussi je me rétracte
    besoin d’un entracte
    bravo à christine
    avec ou en sans spatule
    elle les fait vivre devant nos yeux
    même si j’ai toujours préféré la peinture allo
    pas parce que c’est téléphoné
    ni même que ces halos en grandes auréoles
    me font gonfler les malléoles
    Bon dimanche à tous nos passagers
    Merci à ossiane de nous jeter sur la toile
    pour des glissades colorées
    dans coloriages il y a mariage…des couleurs
    et si le fond est dense alors commençons
    la sarabande des pinceaux

  37. Magnificus Christineeeeeeeeeeeeeeeee! Bonjour à tous.

    Art contemporain

    Jeu, blanc, bouge

    La couleur s’invita vert pastel
    Sur des visages griffonnés
    La cordelette étirée
    Le scotch, un amas séparé
    De son rouleau confusément
    Se déposa sur des surfaces.

    Les planches qui claquaient
    Contre plaqué dans l’espace
    Et papier translucide
    Sur des croisillons de bambou
    Le papier froissé balançait
    Suspendu tel des linges blancs
    Lavés au début du printemps.

    « Lisez donc l’art différemment
    Il vit, bouscule nos sentiments. »
    L’artiste s’invita dans la salle
    Tactile, mobile, menant des fils
    En des sentiers aléatoires
    Son corps semblait une signature
    Un zeste d’espace, une pointe de temps.

    Il y eut des mots, tout un langage
    Qu’elle murmurait tout en dansant
    La jeune femme aux fils et bobines.
    Elle griffonna des vers,
    Des lignes, des mots, des écritures
    A même le sol en palabrant.

    Elle parlait la tour de Babel
    Espiègle, révoltée, mystérieuse
    Je l’écoutais sans la comprendre
    L’instant attirant mon regard

    Je ne compris rien à ses dires
    J’appréciais d’elle ces moments
    Ils se croisèrent, s’entortillèrent
    Les fils déroulés dans la salle
    Emplie d’ombres inconnues.

    La grosse bobine se déroula
    Les chemins se complexifièrent
    Leur reflet plaqué à l’écran
    Sur l’écran blanc lardé de noir.

    « Vie! sont-ce tes sinuosités
    A lire dessus ces corps gracieux
    Ceux assis, ceux déplacés?
    Est-ce l’équilibre recherché
    De la tige portée
    Et toutes les révoltes emportées
    Par la colère d’un papier
    Qu’on déchire
    Assis? »

    Elle portait un bâton sur sa tête
    La jeune femme aux yeux bridés
    Son sourire sut dérider
    Les visages dubitatifs
    Qui se questionnaient
    Qui cherchaient la voie.

    La voix brouillant les pistes
    La lumière éblouissant
    Le noir et le blanc
    Et toutes les couleurs tourmentées
    S’en reviendront habiter
    Les ombres animées, fugitives…

    Oscille mes doigts sur l’herbe rousse
    Oscille mon corps entre ses bras
    Oscillent mes musiques dans mon coeur
    Oscillons, Ossiannement
    Oscillez aux couleurs d’antan
    Un peu de noir, une touche de blanc
    Un liseré, pont des soupirs
    Pont, deux esprits
    Course mon blanc, je hais ton noir.
    OOooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
    « La lumière m’éblouit
    Fermez les huis. »

    Ps:dur, dur l’art contemporain, je l’ai écrit sur place dans la pénombre pendant un spectacle pour ne rien oublier comme détail, c’est fou non? mais je préfère la peinture « classique. »

  38. Subtil enchevêtrement de couleurs et de silences
    Des mots qui se balancent
    Des visages qui font naître des sourires
    Le jardin amarante donne du bonheur à la rue

  39. Silence on tourne
    Chaque artiste en son lui
    Et que se déversent leurs gouaches
    Que s’usent les poils de leurs pinceaux
    Les pellicules de l’appareil photo
    La plume si douce à s’écrire
    Et que l’encre de toutes les couleurs
    La fasse vivre la vie
    Telle qu’elle est
    Et de bels rêves aussi
    Car un rêve cela se réalise
    Ou tout au moins
    Cela vaut le coup de s’essayer
    De se le peindre en habit de soi
    Pour que le rêve se vive
    Haut en couleurs de vie

  40. Chantent les passagers
    De L’Oeil Ouvert
    Le choeur
    En DO-uceur,
    sous le RE-flecteur
    le MI-neur,
    de sa voix aigué
    et le majeur ,
    de sa voix grave.
    Sans FA-veur
    Tous sont chanteurs
    De tout leur coeur
    Ils sont comme
    Une corbeille :
    Le tourne-SOL
    LA Violet
    Et d’autres fleurs
    SI charmantes
    Si élégantes
    Melangent leurs voix
    Et leurs couleurs
    Un choeur
    Un coeur

  41. Bon, pour ce soir,
    Bourrache m’a commandé quelque chose de plus… gratiné !

    Du genre :
    Ravioli sauce tomate gruyère !

    Ce qui nous donne, après mélange :

    La sauce tomate, ça dégouline…
    A travers l’trou du ravioli
    Mais avec le gruyère, c’est sublime
    ça fait des fils, une vraie bobine !

    Bon, j’arrête là, sinon, mon gratin va cramer !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees du soir !!!!

  42. Tu me fais sourire, Christineeeee, mais où tu vas chercher tout cela?! Heureuse de vous lire!

    Quand on est tout petit
    On apprend les couleurs
    Puis les chiffres les lettres
    C’est pas de repos
    De vivre en Homme
    Mais y’a ce truc qu’on n’apprend pas
    C’est les ondes de l’amour
    Car c’est son soi qui les remue
    Car la vue de l’autre vraiment
    Toutes ces ficelles ces craquotis
    Aimer c’est être vivant tellement
    Être plein de couleurs
    Dans sa petite tête

  43. ça va déjà mieux, merci Leila, t en fais jamais pour moi, j’ai de la chance d’avoir une nature qui me laisse peu dans le fond, longtime..

    alors on écrit?
    c’est mieux, j’ai eu une fatigue de lassitude si forte, mais c’est mieux,
    et puis après midi si belle en après midi dansante organiseé par l APEI à Pontchâteau, entre Vannes et Nantes…
    beaucoup de belles émotions du coeur, tu sais, Là, dans le coeur, au plus profond!

  44. Allez un texte sans queue ni tête mais ça m’amuse!!

    L’Orange aime l’abricot
    L’Acajou aime la boue
    Le vert préfère l’absinthe
    L’amarante, l’améthyste
    L’ardoise veut l’anthracite
    L’asperge veut l’avocat
    L’azur et l’azurin
    Le bistre et le bitume
    Se chamaillent pour des prunes.

    Blanc crème et blanc cassé
    Se sont un peu fâchés

    Bleu charron bleu charrette
    Bleu paon et bleu sarcelle
    S’amusent à la marelle

    Brou de noix et Cachou
    Cannelle et caramel
    Concoctent une bonne gadoue

    Carmin et capucine
    Grenadine et glycine
    Paradent à la piscine

    Havane et Isabelle
    Papier bulle et platine
    Paradent sur la colline

    Sanguine et clémentine
    Violine et zinzolin
    Bein c’est les plus malins
    i font rien………

  45. Violine et zinzolin
    Bein c’est les plus malins
    i font rien………
    mais…
    qu’est ce qu’i sont biens…

    Clin d oeil, leila.
    et puis j aime bien les textes sans queue ni tête, j’aime bien la bise du vent

  46. Belle nuit douce pour chacun’e’…

    Dans la vitrine de son coeur
    Une plume douce
    Malgré les tant
    Qui s’éternue des bises tendres
    Doucement et tranquillement
    Le temps n’aura pas sa peau tendre
    Car une des cygnes parle son âme

  47. Leila
    C’est beau, très beau!
    Moi, j’ai traversé l’Ocean
    et je suis là parmi tous les autres!
    Merci machérie.
    Bises

  48. .

    Bonjour à tous !

    J’ai un retard fou à rattraper face à vos belles toiles du week-end 😉

    J’en suis BA-BA éblouie 😉 La peinture a dégouliné à plein tubes de vos plumes et de jolis échos se font entendre entre vous. Lundi, jour de séchage pour l’huile;-)

    Impossible de rester insensible à ce que toutes ces matières de pigments et de terre vous inspirent en images, en chansons et en musique. J’aurais bien voulu garder ces petites figurines;-)

    Incontournable Pastoureau, tu as raison Perline; il est sur ma table de chevet;-) (corrections effectiuées;-)

    Leila, tu es peintre sans le savoir, Christineeee aussi;-) Les enfants et élèves doivent adorer;-) Merci claudie, monique, maria pour toutes ces belles références. Coucou à phil en phase d’éclosion;-) Superbe fauki, annick, marc, aspe, arletteart qui parle en connaissance de cause, thierry, amichel, bourrache, neyde la musicienne ! La couleur vous va si bien;-)

    Bienvenue francis, merci pour cette citation pleine de sens;-)
    Merci Abeille pour cette déclinaison poétique bien sentie.

    Pourquoi « Yeeeeeeeeeeeeeeeeeees ! » Christineeee ?

    Le vent commence à se lever, il va encore falloir s’accrocher ce soir;-)

    Bises.
    .

  49. Parce ce que : Oui, la composition de Leïla est très jolieeeee !

    Clin d’oeil et sourire, comme dirait…. notre amie Bourrache !

    Bon, maintenant, va falloir « plancher » sur les pinceaux !
    A tout à l’heure !

    Biseeeeeeeeeees !

  50. Le carnaval de Venise

    Toute la ville se déguise chacun fait à sa guise
    Au bord de la lagune aux marches des églises
    Les masques magnifiques ce font photographier
    Venise ville née de l’onde aime à se glorifier

    Sur la piazza Roma quel charivari
    Près d’un masque qui pleure un autre masque rit
    Comme jaillissent des flammes de la lave en fusion
    Il sort des cris des rires de cette confusion

    Dans la cité des doges c’est la révolution
    Les fusées les étoiles éclatent à profusion
    L’argent se mêle à l’or les poils avec les plumes
    Un soleil éclatant dit bonjour à la lune

    On se croirait au halles au milieu des haleurs
    Les fruits avec les fleurs se mélangent aux étales
    Ou devant la vitrine d’un marchand de couleurs
    Qu’un peintre impressionniste étale sur sa toile

    Alain

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