Baroque

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Belgodère

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

Notre Dame des sept Douleurs

L'Eglise saint-Thomas de Belgodère

De rose et d'ivoire, clocher du belvédère, douleur en dedans.

Lecture du Haïku Calligramme: haut, gauche, centre.

De rose et d’ivoire
clocher du belvédère
douleur en dedans

 Le petit village de Belgodère qui surplombe la vallée du Reginu jusqu’à la mer et l’église Saint-Thomas qui contient des oeuvres classées dont la statue « Notre Dame des douleurs ». Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère et la symbolique de cette statueVoir la Carte de Corse

Entre rose chair, douleur, lumière et bonheur, voici cinq beaux poèmes sur l’arrivée à Belgodère, le passage dans l’église puis la sortie à l’air libre grâce à Claudie, Pierre (2), Jo, Pierre b et Annick.

BELGODERE

Quel somptueux bélvédère
Aux cîmes de mystère!
Surplomb de vertige
Dans une vallée de prestige
Un magnifique promontoire
Auréolé de gloire
S’y érige
Une église baroque
Ostentatoire
Façade pastel de rose
Et d’ivoire
Au clocher
Longitudinal
Dans son enceinte
Effroi et stupeur!
Une statue de splendeur
Empreinte de douleur
Sept poignards
Ciselés d’or
Empoignent son coeur !

Claudie

Vous avez dit: baroque ?
En délire de mes sens
sept plaintes sept tristesses
seront-elles suffisantes
les sept heures du jour
pour dire et ma douleur
des sept plaies
et toute la douleur
des sept parties du Monde ?

Pierre (2) (son blog)

Un chant hante les collines.
Le clocher perdu sur les croix du ciel
A jeté son écho ;
Des voix d’outre-chair, aiguës et tranchantes
Comme une mort d’enfant, griffent l’ocre et la chaux.
Au-delà,
Derrière les murs de cris,
Les cigales se pâment de soleil
Et l’azur lisse ses plumes d’éternité.
Les hommes sont sourds du vivant.
Ils s’égarent en transe de douleur.
Un chant
Les pleureuses par milliers essuient leurs voiles noirs
Sur le plâtre sanglant des statues.

Jo

Tour d’ivoire ou se posent nos songes…ou on cisèle nos rêves..ou on apprivoise sa solitude..
On suit du regard les chemins de lumière..on voyage de couleur en couleur..d’ouverture en ouverture..de vitrail en vitrail..L’atmosphère est peuplée de mystère..de légers courants d’air..d’ombres légères dessinées sur les colonnes de pierre…On choisit une chaise au « hasard »..on la veut solitaire mais..pas trop loin du « coeur »… Et on part..le corps immobile..
On va à la rencontre des êtres chers…des années d’hier…d’une soeur ou d’une mère..On échange avec une amie ou un frère..Un grincement..des pas qui chuchotent..la flamme d’une bougie qui nous porte…Les souvenirs qui s’agitent..les certitudes qui prennent le gîte..les projets qui s’invitent..sans prières et sans rites…
Une larme sur un rire..une porte qui s’ouvre..la lumière sur notre peau..la chaleur des dehors…les paupières qui clignotent..une voiture qui s’éloigne..
Dans le choeur..nos souvenirs…immobiles…

Pierre b

Elle quitte l’ombre de l’autel
Et ouvre la porte de la lumière
Le souffle du soleil caresse
Son corps tout blanc
Et elle s’élance
Ses joues deviennent rouges
Elle court elle court
Et s’élance dans le vide
Ses larmes de vraie chair
Pleurent des belles joies
Des cascades scintillantes
Et la vallée ruisselle
Des petits torrents charmants
Et elle rit de se vivre
Elle se vit liberté
Elle aime sa vie à vivre
Et elle s’enlace vivante
Ses bras de chair ils volent
Et ses pieds la sautillent
Elle se baptise Renaissance

Annick (son blog)

83 réflexions sur « Baroque »

  1. Tôt ce matin , je suis subjugué par tes photographies qui m’amènent une grande sérénité .Je reviendrai

    Aujourd’hui je mets ma nouvelle connection Wifi . D’ ou ma note à du retard .

    Je t’embrasse et passe une très bonne journée

  2. simples hommes et dieux
    épouse la coline
    entre ciel et terre

    entre passé et présent
    un baroque mariage

  3. Vous avez dit: baroque ?
    En délire de mes sens
    sept plaintes sept tristesses
    seront-elles suffisantes
    les sept heures du jour
    pour dire et ma douleur
    des sept plaies
    et toute la douleur
    des sept parties du Monde ?

  4. Ossiane

    Aujourd’hui, tu nous offres encore des photos d’une grande beauté et majesté!

    BELGODERE

    Quel somptueux bélvédère
    Aux cîmes de mystère!
    Surplomb de vertige
    Dans une vallée de prestige
    Un magnifique promontoire
    Auréolé de gloire
    S’y érige
    Une église baroque
    Ostentatoire
    Façade pastel de rose
    Et d’ivoire
    Au clocher
    Longitudinal
    Dans son enceinte
    Effroi et stupeur!
    Une statue de splendeur
    Empreinte de douleur
    Sept poignards
    Cisélés d’or
    Empoignent son coeur !

    A toutes et tous, une journée de sérénité
    Bises à toi, Ossiane

  5. Coucou Ossiane,

    Devant cet autel, j’ai prié,
    Ouvert mon coeur déchiré,
    Une femme, des femmes, m’ont délaissé,
    Les hommes aussi m’ont trompé,
    Elle le sait, Marie,
    Une phrase suffirait, « Je t’aime mon chéri ! »
    Rendons grâce à la vie.

    Ce n’est pas la stricte vérité, heureusement ! Je suis formidablement entouré même si je trouve la vie injuste quelques fois et pas seulement pour moi.
    Et comme disait Lamartine :
    « un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

    Bon week-end à tous !
    Bisous Ossiane,
    OLIVIER

  6. Devant l’immensité
    A l’autel de sa vie
    Elle s’est mise à je nous
    Par’s’ ses deux mains
    Accueillent ses perles
    Si précieuses
    Qui bullent son regard
    En murmures si tendres
    Comme les âmes
    De ses fleurs

  7. Tour d’ivoire ou se posent nos songes…ou on cisèle nos rêves..ou on apprivoise sa solitude..
    On suit du regard les chemins de lumière..on voyage de couleur en couleur..d’ouverture en ouverture..de vitrail en vitrail..L’atmosphère est peuplée de mystère..de légers courants d’air..d’ombres légères dessinées sur les colonnes de pierre…On choisit une chaise au « hasard »..on la veut solitaire mais..pas trop loin du « coeur »…
    Et on part..le corps immobile..
    On va à la rencontre des êtres chers…des années d’hier…d’une soeur ou d’une mère..On échange avec une amie ou un frère..Un grincement..des pas qui chuchotent..la flamme d’une bougie qui nous porte…Les souvenirs qui s’agitent..les certitudes qui prennent le gîte..les projets qui s’invitent..sans prières et sans rites…
    Une larme sur un rire..une porte qui s’ouvre..la lumière sur notre peau..la chaleur des dehors…les paupières qui clignotent..une voiture qui s’éloigne..
    Dans le choeur..nos souvenirs…immobiles..

  8. Magnifique, Pierreb, j aime beaucoup. Que de beaux textes encore ce matin. Merci à vous, ma toto galope son sabot, elle m’attend avec ses paniers d’osier,

    Tout en haut
    Vu d’en bas

    De délicieux moments
    Qui frissonnent son être
    Et le murmurent vivant

    La Nature d’ici bas
    Porte le coeur du haut

  9. Douleurs intimes tues et détournées
    Pour les dire la Pythie s’avance masquée
    et son geste de théâtre subjugue les esprits
    éveillant en nous des élans inconnus.
    La douleur cachée
    se révèle en d’autres voies
    Elle chemine s’épanouit
    se perd et renaît
    en cri figé sur les lèvres
    dans le geste de la main
    le regard éperdu
    le pied égaré
    en toubillon de gloire.
    Transfiguration
    au-delà du dicible.

  10. Léger comme un oiseau, ballotté tel un roseau
    Je vole librement, dans le firmament
    Suspendu au vent, j’admire ce présent
    Ce merveilleux joyau, fruit de durs travaux

    A la lueur du soir, je nourris ma mémoire
    De ce moment immaculé, instant d’éternité.
    J’embrasse du regard, les valons, les terroirs.
    Sous mon corps ailé, la terre m’est tissée.

    Maille par maille et vaille que vaille,
    L’homme tisse sa toile, touchant les étoiles,
    Saignant ses entrailles, recouvrant de corail
    Ce caravansérail, en somptueux sérail.

    J’entends la voix de verre, jaillissant de terre
    rejoignant l’éther, sous l’œil du vicaire.
    voix aux mille couleurs, résonnant en douceur
    Sous la rumeur palpitante de mon cœur.

    Puis à tire-d’aile je quitte mes ailes,
    Et me livre à l’unisson compléter ces maillons.
    Suspendu au roc, je plonge dans cette époque
    Des siècles baroques, quittant mes défroques.

  11. Mère des sept douleurs
    Je vous implore à genoux
    Pour un signe de celle
    Dont le regard si doux
    A blessé mon cœur
    D’une flèche mortelle

    Marie de mes amours
    Marie de Belgodère
    Qui tant me désespère
    Et la nuit et le jour

    Marie aux noirs cheveux
    Qui va dans les collines
    Légère rieuse dès matines
    Cueillir l’ancolie bleue

    Mère des sept douleurs
    Les glaives du désir
    Me traversent le corps
    Et je n’en peux dormir
    Et près de vous en pleurs
    Je cherche réconfort

    Marie dont un bandit
    A ravi l’âme fière
    Libre et prisonnière
    Cachée dans le maquis

    Marie qui m’a quittée
    Pour courir l’aventure
    Rendue ma vie obscure
    Par un beau jour d’été

    Mère des sept douleurs
    Mère du bon secours
    Donnez moi je vous prie
    Le ciel de mes amours
    Apaisez mon malheur
    En me rendant ma mie

  12. Bonbonze

    Où va-t-il chercher son humour « de circonstance »?

    Image pieuse
    Une vierge adorée
    Le coeur déchiré

  13. La route qui monte à Belgodère est splendide, on quitte la mer et ses ambiances salines pour serpenter à travers le maquis et les jardins ou les oliveraies.
    Puis tout d’un coup au détour d’un virage, le village apparait tel que tu le restitues de façon magistrale dans les deux premiers paysages-villages archétypaux.
    Mais la route ne s’arrête pas à Belgodère et tu as du pousser le chemin plus loin…
    Ahahttendons ensemble cette route sinueuse du baroque de la Balagne.

  14. je n’étais pas satisfait de ce que j’ai envoyé
    je l’ai modifié

    Léger comme un oiseau, ballotté tel un roseau
    Je vole librement, dans le firmament
    Suspendu au vent, j’admire ce présent
    Ce merveilleux joyau, parsemé d’émaux

    De ce promontoire, je nourris ma mémoire
    Sentiments immaculés, instant d’éternité.
    J’embrasse du regard, les vallons, les terroirs.
    Sous mon corps ailé, la terre m’est tissée.

    Maille par maille et vaille que vaille,
    L’homme dans sa bataille, Conquiers la rocaille,
    Saignant les entrailles, recouvrant de corail
    Ce caravansérail, en somptueux sérail.

    Dans l’aube clair, j’entends la voix de verre,
    Pur, Emplissant l’air, jusqu’à l’éther,
    Voix aux mille couleurs, résonnant en rondeur
    Sous la rumeur palpitante de mon cœur.

    je plonge dans cette époque, Des siècles baroques
    Suspendu au roc, , je quitte mes défroques.
    Mes ailes de chiffons, comme de vulgaire haillons
    Et me livre à l’unisson , écoutant cet unique son.

    bonne journée à tous

    pierre b texte tout en respiration en méditation merci

  15. La vierge immaculée dans son vitrail
    Ne nourrit point de cruelle vengeance
    En statue pétrifiée, les bras en évantail
    Elle hurle et dénie sa souffrance
    Où sont donc passées ses ouailles!
    Pourquoi ces sept glaives
    Dans son coeur déchiré?
    Pourquoi Dieu l’a-t-il abandonnée?
    L’église de silence ajoute à son tourment
    Les archanges n’ont pas su la protéger
    Les vitraux de lumière dessillent ses pupilles
    Où ruissellent des larmes amères
    Cruel destin! son coeur, dans un ultime battement
    S’éteint

  16. Elle quitte l’ombre de l autel
    Et ouvre la porte de la lumière
    Le souffle du soleil caresse
    Son corps tout blanc
    Et elle s’élanc
    Ses joues deviennent rouges
    Elle court elle court
    Et s’élance dans le vide
    Ses larmes de vraie chair
    Pleurent des belles joies
    Des cascades scintillantes
    Et la vallée ruisselle
    Des petits torrents charmants
    Et elle rit de se vivre
    Elle se vit liberté
    Ell aime sa vie à vivre
    Et elle s’enlace vivante
    Ses bras de chair ils volent
    Et ses pieds la sautillent
    Elle se baptise Renaissance

  17. Belgoder

    Derrière
    Tes monts et merveilles
    Tu dissimule en son coeur
    Notre Dame des sept douleurs

    Du haut de ce promontoire
    Chaque mère peut entrendre
    Cette complainte silencieuse.

    Chaque mère peut comprendre
    La force de cette douleur
    Aucun glaive
    Aucune arme
    Ne pourra être plus douloureux
    Que la perte d’un enfant

    Du haut de ces cîmes
    Jusqu’au profondeur de la terre
    Une mère peut suporter toutes les douleurs
    Mais il en ai une qui la détruira à jamais.

  18. Un chant hante les collines.
    Le clocher perdu sur les croix du ciel
    A jeté son écho ;
    Des voix d’outre-chair, aiguës et tranchantes
    Comme une mort d’enfant, griffent l’ocre et la chaux.
    Au-delà,
    Derrière les murs de cris,
    Les cigales se pâment de soleil
    Et l’azur lisse ses plumes d’éternité.
    Les hommes sont sourds du vivant.
    Ils s’égarent en transe de douleur.
    Un chant
    Les pleureuses par milliers essuient leurs voiles noirs
    Sur le plâtre sanglant des statues.

  19. Une chaise l’asseoit, lasse, elle se repose un peu, et puis elle apprécie le silence, et ferme les yeux, et se relève, reprend le petit train vers le bas pour s’asseoir la chaise qui l’attend devant un bon café qui l’aime si vivante.

  20. Il y a ces jours, où je m’imagine connaître de vrai tout le monde ici, d’avoir parlé avec chacun, échangé un peu ou beaucoup, j’ai ce doux ressenti de vous voir de tout vivant, d’avoir déjà marché un chemin, une allée ou un bout de route.

  21. (photos 6 et 7)
    _______

    En son prore choeur
    L’église ouvre de grands yeux
    Paix intérieure
    _______

    Belle soirée à tous.
    Pour moi, elle se passera sous la couette. Ce soir, l’expresso je le troque contre un bon grog !

    Sourire.

  22. Miel..rhum et citron mélangés..
    Eau frémissante doucement versée
    Boire assise au bord du lit..fortement conseillé..
    Pyjama en pilou et oursons..invités..
    Sous la couette avec délice se glisser…
    A « l’oeil ouvert » ne pas trop penser…

    J’ai trouvé sur le lit un brin de soleil…

  23. Doux parfum du grog…
    Quelle guigne !
    à bon abbroche il s’enbuit !!!!
    (trad. litt. : à mon approche il s’enfuit)

    Bonne soirée tout de même Bourrache 😉 (and co)

  24. quand je vois mon petit nom, je sursaute, et puis je me niche auprès des délicats mots de claudie pierreb, pierre2 et jo….bonne soirée pour chacun.

  25. J’ai grand plaisir à faire partie du cortège d »élus » de cette fin de semaine auprès de Pierre2, Jo, Pierreb et Annick
    Bonne soirée et merci à Ossiane pour son choix très « baroque »!!

  26. En quelle compagnie me places-tu, Ossiane!
    Annick, en mots de vie, Pierre b, mon frère en médiatation, Jo, au périple du temple assisté de Claudie qui nous ouvre la porte du ciel! Compagnie baroque, aux accents contrastés, comme il se doit, où l’humain ne perd pas ses droits.
    Merci, Ossiane, de ce lumineux voyage.
    Bonne soirée à toutes et à tous.

  27. Tout en haut de ce lieu
    La lumière est magique
    Envie de se poser
    S’allonger désirer
    De se laisser aller
    A la beauté de l’être

    Merci Pierre2jeandler et Marc, Merci à chacun pour ce lumineux voyage, comme tu dis si bien, Pierre.

  28. Lumières différentes
    regards croisés
    des vitraux de mots
    Merci Ossiane, et merci à chacun, très heureuse et honorée de partager vos couleurs 🙂

  29. Regards croisés
    bouquets de lumières
    pour vitraux de mots

    Merci Ossiane et merci à chacun. Heureuse et honorée de partager à tous vos couleurs 🙂

  30. je suis contente de voir des mots de toi, céliak, je souhaitais mettre un comment sur tes beaux mots dans ton blog, et les comments ne semblent pas ouverts. Elle est très belle ta phrase sur ‘vieillir et saisir l invisible.. ‘, j aime beaucoup!

  31. L’arrivée sur Belgodère est absolument magnifique, j’ai un faible pour la deuxième photo. « Magistral » François le jardinier a le mot juste.

    Ossiane c’est un voyage au pays des merveilles, un rêve de petite fille devant « la grande maison toute rose » un conte de fée où se mêlent le fantastique, le merveilleux et la magie – les sept douleurs- sept nombre sacré.

    A pied de cette vierge chacun aimerait déposer son fardeau … ah si c’était si simple!!! mais par contre s ‘asseoir dans la fraicheur et la sérénité de ce lieu et frémir en écoutant à l’orgue un morceau de musique baroque . Hum!

    C’est vrai Annick, nous nous connaissons mieux au fil des jours, cette expérience est toute nouvelle pour moi mais non dénuée d’intérêt. Claudie utilise aujourd’hui le mot « masque »et les mots de chacun, la façon de percevoir et de sentir les choses font que nous nous démasquons un peu.

    Bonsoir à tous .Monique

  32. Ma nuit fut longue et reposante. Merci à vous.

    Au petit matin : ciel d’un bleu pur (ciel de Vierge) et quelques broderies blanches evanescentes, dans le lointain un peu de brume, le premier gel habille mon jardin de dentelles et un brin de soleil orange timide.

    Avant de partir, j’irai déposer une belle grosse poignée de graines de tournesol dans ma mangeoire à wazeaux pour mes mésanges, mes sittelles…

    Sourire et bonheur à tous pour cette journée qui s’annonce belle…

  33. Chère Jane
    Je sais qu’ici chacun nous apporte
    De douces phrases qui réconfortent
    Je sais qu’ici je rencontre une sorte
    De mots qui m’encouragent.
    Mon amie,
    Merci de tes mots,
    Merci de tes vers
    Peu à peu,
    L’hirondelle éssaye
    De prendre le vol
    Voltiger dans le bleu
    Et faire le nid
    Au coeur des amis.
    Merci de partager avec moi les pensées
    De notre chère Lili.
    Bises

  34. bonjour à tous

    Dentelle de vie
    A flan de collines
    Divine conception…

    Dans le ciel
    Se détache une croix
    Je pense à l’effroi…

    Je grimpe au roc
    Blanc et ocre
    L’Eglise baroque…

    Décor de cinéma
    Trace du passé
    Lieu de prière…

    Les trois à la foie…

    Douce lumière
    Au travers des couleurs
    Le bruit de mes pas…

    Notre dame des Sept douleurs
    Auréolé
    Transpercé…

    L » onde du temps
    Brise mon cœur de verre
    Je m’agenouille…

    Les larmes coulent
    Au rythme de l’orgue
    sous mon âme endolori…

    bon week end à vous tous
    sous le soleil de vos mots

  35. Ossiane,
    en regardant la première et la seconde photo-paysage me vient au coeur la certitude de rencontrer là-bas la Crèche de l’Enfant avec sa mère toute joyeuse.
    Mais, à l’approche, dedans l’église on rencontre la Vierge Mère en pleine souffrance…
    Beau ton voyage, je continue la route avec toi, connaissant, apprennant beaucoup.

  36. Clin d’oeil a Pierre (Jeandler)
    J’ai bien aimé ton poème
    Vous avez dit : Baroque?
    Pour ça j’ai éssayé de faire
    la traduction d’un tout petit poème
    que les enfants disaient pendant
    ses jeux.
    Voilà!

    Sept et sept font quatorze
    Et plus sept, vingt et un
    J’ai eu sept passionnés
    Mais je n’en ai aimé aucun.

    J’embrasse Claudie, Pierre (2), Jo, Pierre b et Annick,
    les amis mis en lumière.

  37. Marc, cette phrase m’a beaucoup émue, au delà des mots..
    « L” onde du temps Brise mon cœur de verre Je m’agenouille… »
    …qui répond en bien plus beau à ce que j’essayais de dire chez moi… (Annick merci d’être passée ;-).
    ..En fait tout est beau, vos mots font une cathédrale avec un cœur tellement vivant et chaud dedans.
    pensée vers toi Ossiane;-)

  38. Pierre (Jeandler)
    Je n’ai pas traduit le 14,
    je l’ai écrit en portugais.

    Ossiane,
    feu vert
    catorze = quatorze
    (le son c’est le même!)

  39. En haut là haut
    De tout là haut
    Je suis tombée
    En Amour
    Et depuis
    Ses perles d’Amour
    Me gouttent
    De Vie préciseuse
    Sur un fil tout doré
    Là haut là haut
    Encore plus haut

  40. En haut là haut
    De tout là haut
    Je suis tombée
    En Amour
    Et depuis
    Ses perles d’Amour
    Me gouttent
    De Vie précieuse
    Sur un fil tout doré
    Là haut là haut
    Encore plus haut

  41. J’aime tant les pays du Bas Rein,
    Les hôtes de ces régions y sont si chaleureux.

    Lorsque la rencontre est établie et la confiance sainement ancrée,
    Les terroirs du Bas Rein vous réservent de vierges sensations à chaque voyage.
    Les eaux de leurs crus vous mettent inévitablement l’eau en bouche,
    Et, fait exceptionnel, vous devenez l’explorateur unique de sentiers peu fréquentés.
    Quelques légendes désuètes disent que ces grottes-là sont inadéquates aux visites car sales, iniques et malodorantes, que sais-je d’autre…
    Laissez-donc les fabulateurs persifler ; il est des us et coutumes étrangers aux profanes mais bien établis pour rendre hommage à ces lieux divins.
    Et puis, une fois en leur intérieur ce qui est tellement merveilleux,
    C’est cette sensation de consistance au sein d’une niche de velours, bien à l’étroit sans pour autant étouffer.
    C’est l’érubescence naissante en ces passages enluminés, vous réservant des jouissances impérissables.
    Si vous avez la chance d’y être convié un beau soir, prenez soin d’en honorer et aimer l’hôte avec tendresse et douceur.

  42. Beaucoup de retard à vous répondre ; pas beaucoup de temps pour commenter en ce moment …

    >Bruno :
    Merci Bruno, moi qui pensais que ces photos intérieures pouvaient vous faire peur 😉 Bises.

    >Marc :
    Tu m’épates ! Que te dire Marc, chaque jour, tes poèmes s’envolent de plus en plus haut, avec sensibilité et beaucoup de passion. Je crois que cette fois les portes de l’écriture se sont défintivement ouvertes 🙂 Un grand bravo à toi !

    >Kirikino :
    Oui, ces campaniles sont de véritables amers dans la montagnes. Un beau tanka pour toi ! Je sais où je vais mais je ne sais toujours pas comment m’y rendre 😉 Bises.

    >Claudie, Pierre, Jo, Pierre b, Annick :
    Merci pour cette belle promenade qui va de l’extérieur vers l’intérieur pour ressortir ensuite à l’air libre!

    >Annick :
    Tu m’épates aussi 😉 Tus fais preuve d’une telle dose d’optimisme, d’amour et de beauté dans tes écrits même quand c’est douloureux. Beaucoup de vie dans tes mots.

    >Pierre (2) :
    Belle audace ! Tu attaques en poésie sous tous les angles; tu ne manques pas d’inspiration mais aussi de réflexions intérieures. Merci beaucoup !

    >Claudie :
    Quel cri du cœur pour Belgodère ; ça se sent que tu connais bien 😉 Toi aussi, tu tournes autour du sujet commme un photographe pour en tirer le meilleur. Bravo aussi !
    Il s’agit bien d’une église baroque ; c’est un mot qui doit vous inspirer en principe 😉

    >Olivier :
    Coucou Olivier, il est vrai que cette statue m’a particulièrement frappé par sa cruauté 😉 Merci pour tes justes réflexions sur le sens de la vie et sur le prix qu’on lui accorde. Bon week-end à toi.

    >Salade :
    Je ne pense pas être passé par Montemaggiore qui se trouve sur une autre route ; je ne doute pas que ce soit très joli aussi. Tous ces petits villages suspendus ont un charme fou. Bien à toi !

    >amichel :
    Bravo Michel, tu sais tout faire, écrire sur la vie, la mort, l’amour, la souffrance. Ce n’était pas du tout évident du tout d’évoquer cette Marie des Sept douleurs. Je suis bien consciente que parfois je vous donne beaucoup fil à retordre mais ô surprise, vous vous en tirez tous extrêmement bien;-) Bises.

    >chère Agathe / Feu roméo :
    Agathe continue de laisser des traces 😉 A toi de me dire pour le reste 😉

    >bonbonze :
    A chaque fois tu trouves quelque chose d’amusant 😉 Cette petite écglise est baroque à sa façon mais pas tant bien sûr que d’autres édifices plus prestigieux. On se croirait en Italie quand on les visite. Bon week-end !

    >François :
    Tu me suis à la trace 😉 Cette route est effectivement splendide et je l’ai suivie toute une journée pour terminer le soir à Calvi. Dommage que la lumière d’après-midi soit un peu dure mais bon, il faut faire avec 😉 Bises au jardinier.

    >Bourrache :
    Oui, Bourrache, comme toi j’ai vu ces deux yeux ouverts mais je n’ai pas réussi à en tirer quelque chose comme tu l’as fait 😉 Atchoum ! Clin de soleil vers toi !

    >Neyde :
    Oui Neyde, c’est un peu ce que j’ai voulu montrer. Ce joyeux clocher rose chair en apparence contre ce bleu intense et toute cette souffrance sombre à l’intérieur. Ca m’a fait un peu peur, je l’avoue. Pressée de ressortir vivante comme Annick 😉 Merci de nous accompagner, petite hirondelle du Brésil !

    J’ai corrigé quelques petites choses dans ton commentaire dont le quatorze 😉

    >Céliak :
    Oui Célia, ça rebondit fort dès les premières heures du matin. En tout cas, tu as une belle façon imagée d’exprimer ton ressenti. C’est beau cette cathédrale de mots en vitrail. Merci à toi. Pensée retournée 😉

    >Monique :
    Oui tu as bien deviné mon sentiment sur cette maison rose éblouissante 😉 L’orgue ne frémissait pas à cette heure-ci malheureusement, les ruelles étaient étrangement vides. L’heure de la sieste, je suppose 😉
    Ta présence sur le blog est vraiment la bienvenue ; tu vois bien que j’ai bien fait de t’encourager à venir t’exprimer 😉 Bises.

    >Sparafucile :
    Bonjour et bienvenue sur le blog ! J’entends bien vos impressions sur le Bas Rhin que je ne connais mais je crains que vous fassiez erreur puis qu’il s’agit ici d’un voyage en Corse 😉 Bien à vous.

  43. Simples maisons posées
    En toute modestie
    La main serrée timide
    Par l’ église solennelle
    Le couloir des ruelles
    L’allée qui mène au choeur
    Ici s’embrassent tels
    La chair et le spirituel

  44. Des bougies,
    Un bouquet de roses,
    Des vitraux,
    Un banc,
    Des pas feutrés,
    Un orgue,
    Des yeux vers la Lumière,,,,,,,

    L’église d’une âme Humaine…….

  45. > Neyde, merci pour le clin d’oeil et la comptine. Sept est un chiffre magique, impair, mais pas toujours gagnant! La preuve, tu n’en n’as aimé aucun. Le huitième aura-t-il cette chance ? Je t’envoie sept bises.
    Bon week-end à tous et bises à notre hôtesse.

  46. changement par rapport aux autres écrits

    Ma meilleure amie m’avait donné rendez-vous à l’église saint Thomas de Belgodère.
    J’avais mis sept heures pour arriver là. Sous le désert de nuage.
    Sous mes yeux s’étalait une mosaïque de petites maisons
    Pas une âme dehors. seul je parcourais les ruelles
    Le bruit de mes pas raisonnait sur le pavé.
    Par moment j’entendais les persiennes se fermer.
    Des chuchotements m’agaçaient tel des moustiques
    Tournicotant autour de mes oreilles.
    J’arrivais près de l’église Saint Thomas de Belgodère. Personne
    Le soleil éclairait la façade couleur chair de ses rayons ardents..
    Aucune ombre ne pouvait s’immiscer.
    Je poussais la porte. Je rentrais. Mes yeux mirent quelques secondes avant de pouvoir distinguer clairement le décor.
    Au fond, Les peintures du cœur se détachaient des murs crèmes de la nef.
    J’avançais peu rassuré. Devant moi deux vitraux me regardaient de leurs grands yeux lumineux. Mes poils se hérissaient comme le campanile de cette église
    Tout à coup je la vis. Notre dame aux sept douleurs se détachait et m’accueillait les bras grands ouverts. Transpercée de sept poignards. Le visage implorant. J’entendais au fond de mon âme le spectre de ces cris de douleurs.
    Je frissonnais dans la moiteur de l’été.
    L’orgue se mis à jouer tout seul
    Des voix baroques se firent entendre à l’extérieur.
    Je me retournais et prestement sortait d’un pas rapide.
    Je poussais la porte et trouvais là tous mes amis tordus de rire.
    mes joues prirent la couleur des flammes. honteux d’avoir eu s i peur.

  47. Méditation dans ce coin paisible
    Le petit coeur bat tout dedans
    L’esprit se pose ici son temps
    Et finalement voyage le monde
    En marche le tour et les détours
    Tout est si calme que réfléchir
    Se passe ici ce bout du monde

  48. Notre amour s’asseoit un instant
    Et remercie le temps d’offrir autant
    Il s’enveloppe de silence gorge serrée
    Et puis il ressort bien vivant
    Sautille en courant
    Et s’élance de vie
    Je te tiens la main, délicate
    Ressens la force d’être toi
    Et nous deux on quitte le lieu
    Apaisés et heureux

  49. merci de ta pensée Ossiane;-)
    Pour moi ce n’est pas qu’une image, pour moi les vraies cathédrales ce sont les gens,..cet endroit de soi où l’homme est moins « sourd au vivant » pour reprendre la belle phrase de Jo.
    Le bel vivant….si affaibli de n’être pas entendu.
    Ton site est un lieu où « ça se laisse arriver »,… ce qui est aussi la preuve vivante, que si le vivant le veut, il fait bien fi de tout..même des contraintes « internetiques » …et c’est bien beau que de voir ça. 😉

    et..les belles images d’Yves sur la magie du vivant
    http://macrocosmic.over-blog.com

  50. >Annick:
    Merci Annick pour tes mots doux et paisibles. Belle journée à toi.

    >PIerre (2):
    Bon dimanche, Pierre, je t’embrasse!

    >Marc:
    Toujours autant d’imagination;-) Je ne m’attendais pas du tout à cette fin;-) Merci beaucoup!

    >Feu roméo:
    Je te laisse maître de tes paroles;-) Bises.

    >Céliak:
    Beau message profond sur le sens de cette cathédrale vivante. Tout ce qui se passe sur cet espace émane de vos regards croisés, du fruit de hasards, du vécu et du respect de chacun. Un mélange sensible et harmonieux qui m’étonne chaque jour. Bon dimanche à toi!

    >Maria-D:
    Tu as fini par retrouver la liberté;-) Belle idée que tu as vu de nous faire partager ce splendide stabat mater! Merci beaucoup, je t’embrasse.

  51. douleur

    Héloïse m’avait dit : n’y vas pas !
    Mais je ne l’avais pas écoutée.
    J’ai attendu que la messe soit finie.
    Que les ruelles se vident ! Je voulais être seule pour me recueillir
    Je voulais que le silence enveloppe à nouveau cette église baroque !
    Saint Thomas de Belvédère.
    Je voulais partager sa douleur.
    Ma douleur…
    La chair de ma chair !
    Je suis rentrée… j’ai fermé la porte..
    Je marchais doucement jusqu’au cœur..
    Jusqu’à Notre dame des sept douleurs…
    Je m’avançais fébrile. Mais je voulais aller au bout de ma démarche.
    Quand je la vis ! Une force irrésistible me mis à genoux.
    Une force m’obligeait à regarder ces poignards
    Une force guidait mes yeux vers cette souffrance aux sept poignards.
    Une force… Cette force… Cette force qui s’appelait la douleur.
    Les deux premiers poignards s’enfonçaient dans mes yeux. Ceux qui ne peuvent plus te voir.
    Ce qui me rendent aveugle au monde.
    Deux autres s’enfonçaient dans mes tympans.
    Moi qui n’entendais plus que le fantôme de ta voix.
    Un autre transperçait mon nez. Libérant l’odeur de ta peau prisonnière depuis ta mort.
    Un autre me transperçait le ventre. Ce ventre qui t’avait gardé près de neuf mois.
    Ce ventre qui garde la trace indélébile de ton passage.
    La dernière transperçait mon cœur. Laissant couler des larmes de sang.
    Ton sang. Mon tendre enfant…

  52. > Annick: tes mots de vie pour reprendre cette expression
    rythme le blog tout au long de la journée
    je voulais te remercier de tous ces beaux et tendre mots
    Auquel tu donne vie !
    « Une belle cathédrale Humaine » pour reprendre ta phrase
    ou chacun pose ses mots les uns après les autres
    les uns se répondant aux autres
    et l’ensemble représente ce bel édifice
    conçu par l’architecte Ossiane
    tant de couleurs différentes,
    tant de matières différentes
    tant de passés différents

    Ossiane tu nous emmènes dans
    Un beau et drôle de voyage.

    Merci à toi et merci à tous

  53. Merci Marc.L’album d’Ossiane, je le ressens comme un lieu solennel, plein de grâce, de sensibilité, d’amour, de partage, d’échange, de paix, de silence, de mots, de simplicité tendre, d’Êtres.. c’est un bien bel endroit de belle Humanité dans la délicatesse du penser vivre beau.

  54. A Maia-D je voulais vous remercier pour ce petit extrait de concert. J’arrive, je m’ installe, et surprise ! super acoustique, belles voix ! C’est très agréable.
    Eh oui Ossiane, j’aime bien rêver, c’est pourquoi un blog comme le vôtre m’enchante, par les mots de chacun les petits clins d’Oeil,philosophiques, les images, les poèmes variés et soignés comme le sont ceux de Marc. Oui merci de m’avoir invité, je suis finalement contente d’être avec vous tous. Bonne nuit à tout le monde.

  55. Oui, merci Maria,
    Leurs voix si limpides qui emmènent si haut, la vie de chaque instrument qui se parcourt dans cette église, c’est un fort moment qui vole vers le haut. Merci.

  56. MERE EN DOULEURS

    La soirée s’annonçait paisible
    Lorsque la boîte noire
    S’est mise à grésiller

    (noire) Sans méfiance
    (noire) J’ai décroché
    Noire comme le cauchemar

    La voix d’un enfant
    Qui a coulé de mon ventre

    Mots terribles, flèches empoisonnées
    Me reviennent en boucle
    De manière lancinante

    L’enfant s’est enfin trouvé une mère
    En la nouvelle compagne de son père
    En 25 ans, je n’ai « servi » à rien …
    ………………. …

    Deux mois, deux petits mois
    Auront suffi à cette … autre
    Pour me voler une vie

    Disparus, mon ciel, ma terre
    Je me noie dans un désert
    Je me sens … « monstre » …

    Nuit perturbée

    Pas envie de petit déjeuner

    J’ai la nausée
    ________

  57. Quand à la nuit tombée les douleurs
    Lasses de courber l’échine
    Regardent grandir les cimes
    Le ciel se met à nu derrière l’ourlet blanchi
    D’un nuage hasardeux et le détour
    D’un invisible tourment accapare la terre
    La lumière –elle recherche le néant
    Et se laisse couler en flaque écarlate
    C’est là que tu veilles
    Puisqu’il te faut porter le sceau
    De l’indifférence et de ses rois tremblants
    La musique du monde, soudain sans rime
    Ou seulement un hymne pour une couronne
    D’or, celle de l’orgueil et du mépris des hommes
    Que font les nœuds de l’existence
    A tes mains tuméfiées ?
    Le tumulte de la foule égarée sur le parvis
    Incandescente est l’avidité des vaincus
    Et les armes plantées
    Pour tailler la poussière et résister encore
    Tu auras entendu ces voix élémentaires
    – Le désespoir étendu sur la corde
    Qui ne savent plus l’âpreté du soir
    Si lourde est la montagne
    Qu’elle assombrit jusqu’à la source
    Reste à la nuit millénaire de respirer encore
    La métaphore aveuglante des arbres
    Si dormants sont les soleils moqueurs..

    >Ossiane bonjour..J’ai un peu remodelé ce « texte » retrouvé dans un tiroir, selon l’expression consacrée
    Je te souhaite une bonne journée;)
    Et à tous les écrivains du blog itou.

  58. Désolée Bourrache, j’ai posté ce texte , sans avoir lu ce qui précédait et ce que vous veniez d’écire.
    Bon courage à vous 😉

  59. Bourrache

    La vie est une vague capricieuse
    parfois nous naviguons sur son faîte
    et alors bel l’horizon nous est offert
    parfois nous descendons au creux
    alors un mur epais voile le futur
    parfois nous montons
    nous descendons
    cette vague tumultueuse
    mais jamais nous ne restons au fond
    un jour prochain la puissance de cette vague
    t’emmenera vers son faîte

    courage

  60. >Marc:
    Merci pour tous ces beaux poèmes plein d’émotion. TU nous emmènes en voyage aussi. BIses à toi.

    >CéliaK:
    Oui j’ai beaucoup aimé ces deux couleurs; je vois qu’elle t’inspire beaucoup aussi:-) Merci Célia!

    >Bourrache:
    Mes pensées les plus chaleureuses vers toi à la lecture de ce poème émouvant qui te remue beaucoup. Je comprends ta douleur, Bourrache mais je peux te garantir que tu n’es pas monstre. Tu es tout simplement humaine. Je t’embrasse bien fort et t’envoei ma sincère amitié.

    >Alix:
    Remodelé, il m’impressionne grandement;-) Tu as vraiment une façon si particulière de ressentir les choses que j’ai souvent du mal à te mettre en lumière avec d’autres poètes autour d’un thème;-) Bravo Alix, je t’embrasse et espère que tout s’est bien passé pour toi.

  61. Je m’en voudrais de t’empressionner , Ossiane 😉 Même si je devine qu’il t’en faille plus que ça!!
    Pour les mises en lumière, aucun problème , je viens là pour jouer avec l’écriture, le reste n’est qu’accessoire ou cerise sur le gateau , il reste le dessert , et là est l’essentiel !
    Sinon, mon week end a été magnifique et même plus>))
    Merci de ta gentillesse
    A+ tard

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *