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Grotte

Grotte

Grotte

Grotte

Grotte

Des racines et des rêves, ballet dans le jardin bleu, hommes en marche

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Des racines et des rêves
ballet dans le jardin bleu
hommes en marche

“Le jardin des arbres bleus”
VO’LE : Christine O’Loughlin, Catherine Villefranque,
et Michel Euvé (EBSG Architectes). France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Sur le site de Reporters sans frontières, vous pouvez participer à la manifestation virtuelle devant le stade olympique. Pour manifester avec une vraie pancarte et un slogan de votre choix, cliquer sur ce lien:
http://www.rsfbeijing2008.org/ftp/cybermanifPekin/

CaméLéon

Caméléon

Caméléon

Caméléon

Je vois rouge je bouge, j'en vois de toutes les couleurs, j'ai une peur bleue

Lecture du Haïku Calligramme: bas en haut

Je vois rouge je bouge
j’en vois de toutes les couleurs
j’ai une peur bleue

“1001 paysages”
Laureline SALISCH et Seung-Young SONG,
étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design (ESAD) de Reims.
Professeurs : Patrick NADEAU et Konrad LODER France, Corée
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

échOs

Echos

Echos

Echos

La graine échouée, dans le chaos du monde, son chant résonne

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

La graine échouée
dans le chaos du monde
son chant résonne

“Le Jardin Echo”, Angleterre, France, Suède.
une création de William RAE-SMITH, Gaspard LAUTREY,
Jean-Claude GOURVENNEC, Will MENTER et John TIZZARD.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

mobiLe

Mobile

Un oiseau, une main, un souffle, une goutte, graines aux quatre vents

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, verticale

Un oiseau, une main
un souffle, une goutte
graines aux quatre vents

Petit fragment de “Prenons-en de la graine”,
une création de Marc Vatinel, Cécile Pinon et Danielle Roose.
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

PerceptiOn

Perception

Perception

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Perception

Fenêtres en damier, cases de la mémoire, paysage en fragments

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut bas

Fenêtres en damier
cases de la mémoire
paysage en fragments

« Le jardin fragmentaire »,
une création de Mélanie Crespin et Emmanuel Lemoine.
« Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement »
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

haMac

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Hamac

La voile se gonfle, balançoire de toile, les yeux bandés

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

La voile se gonfle
balançoire de toile
les yeux bandés

« Du vent dans les voiles », une création de Sonia GROS et Sonia KERAVEL.
« Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement »
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Rêveur

titre

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Senteurs des jardins, parfum de clémentine, bouquet de bohème

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut

Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)

Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.

Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.

Alix

Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur

Neyde

Un parfum de mandarine

Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.

Claudie

Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.

Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.

Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.

Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.

Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.

Catherine

Murs

Château de Centuri

Château de Centuri

Château de Centuri

Derrière le portail, à l'ombre du château fort, Hortensia soupire.

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Derrière le portail
à l’ombre du château fort
Hortensia soupire

Le château du village de Centuri dans le Cap Corse. Sur la première photo, on perçoit sur les hauteurs le Belvédère du Moulin Mattéi d’où j’ai pris les photos de la note « Confidences ». Voir la Carte de Corse

Les murs… Les murs qui protègent ou qu’on traverse; ce sont ceux d’Olivier le téméraire. Les murs d’un labyrinthe qui emprisonne; ce sont ceux de Sven, le vagabond des rêves; les murs douloureux de l’incommunicabilité et de la solitude, ce sont ceux de Nigra dont la poésie brute m’a transpercée dans cet appel au secours.

Un mur ne m’arrête pas,
Tel un chevalier,
Franchi cet obstacle à la force des bras,
Traversé ces longs couloirs,
De ce chateau bien protégé,
Evoluant presque dans le noir,
J’ai voulu la délivrer,
Hortensia envolée,
Repris mon chemin,
Avec ma fidèle monture,
Le coeur avec une blessure,
Quand arrivera la fin ?

Olivier (son blog)

De mon rêve je reviens à peine
de ce voyage toujours le même
d’une ville ancienne déshabitée…

Des rues serpentent entrelacées
je marche sans jamais m’arrêter
ni ombre, ni lumière, en chemin…

des murs tels des âmes abimées
toujours devant moi se dressent
forteresse, je suis ton prisonnier…

je marche sans jamais m’arrêter
perdu dans le dédale de pierres
je porte en moi le coeur de l’aube…

Sven

Mur

Ca a commencé
Comme dans un conte de fée

Ecoutez cette histoire

Lui, un roi
Ne vous en déplaise
Le monde l’a transformé

Lui, mon aîné de quelques années
Plein de vie, doux, sensible et passionné

Lui, écrasé par le poids de la sacro-sainte
‘bonne éducation’
Tabassé par un père ne voulant que
‘son bien’

Lui, blessé, paumé
S’est révolté

Lui, mon dieu, mon idole
Que dis-je, mon frère, mon père !
Spirituel…
…Attachement jusqu’au plus profond du coeur

Lui, déterminé
S’est sauvé
A vécu ses rêves
Jusqu’au bout des ongles

Drugs soft
Perfect life
Drugs hard
Droit dans le Mur

Lui qui m’a initiée
Lui qui m’a conseillée
S’est perdu

Personne n’a bronché
Ils ont tous regardé
‘Pauvre jeunesse’

Moi, déchirée, écoeurée
Je l’ai ramassé
Je l’ai porté

Lui, fort mais en souffrance
A viré le hard
Lui, paumé
S’est battu contre le mur

Moi, impuissante
Je l’ai vu changer

Lui, rebelle,
Est devenu Anarchiste de salon
Voire extrémiste

Lui en vie…
Moi, triste…

Je lui ai dit au revoir
Le monde avait tué mon Roi

Aujourd’hui
Moi, un autre Lui
Un nouvel attachement profond…

Déraisonnable, incompréhensible
Inexplicable, indicible, inqualifiable…

On souffle à mon oreille
Que L’histoire se répète …

Naaaaaaaaaaaaaaaan !
Je ne veux pas !
Help !

Nigra

Duel

Sculpture

Un corps à corps, le théâtre d'un combat, le choc des armes

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, gauche, droite.

Un corps à corps
Le théâtre d’un combat
Le choc des armes

Combat, match, parade amoureuses; telles sont les trois approches de Maria-D, Pierre (2) et amichel.

Match de polo
Sur un gazon anglais
Remise en jeu

Maria-D

Epreuve Il Elle
Unis une maille
A l’endroit à l’envers
Parade amoureuse

Pierre(2) (son blog)

C’est le combat des étreintes sauvages
Des beautés cannibales des champs
La mante religieuse veut tuer son amant
Ainsi que Marguerite ses galants
Après les plaisirs de la tour de Nesle

C’est le combat de rage et de fureur
Des guerriers Achille et Hector
Devant les remparts de Troie
Que la ruse d’Ulysse brûlera
Pour les beaux yeux d’Hélène

C’est le combat des frères ennemis
Qui dans l’arène vont se battre
Gladiateurs soumis au maître
Qui peut décider de leur vie
Jeux cruels de l’histoire

C’est le combat du jour et de la nuit
Les flèches du soleil
Contre les lianes du sommeil
La mémoire contre l’oubli
La guerre du temps à la vie

Mais c’est peut-être aussi
Des saisons de l’amour
La parade nuptiale …

amichel

Photo prise dans un jardin de Côme.