morne plaine
aiguilles du spirituel
pointes d’humour
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dull plain
needles of spirituality
points of humour
◊ … ! Bon 1er Mai aux Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme ! …
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
morne plaine
aiguilles du spirituel
pointes d’humour
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dull plain
needles of spirituality
points of humour
◊ … ! Bon 1er Mai aux Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme ! …
poumon vert
cathédrale intérieure
respiration
les heures chaudes
un fil tombé du ciel
s’envoler
boule qui roule
les heures se déroulent
la cloche sonne
là-haut nichent les aigles
suspendue dans le vide
accroche-toi
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite
Lueurs du jour
délivrée de ses démons
la nuit s’efface
◊ Pour en savoir plus sur la Cathédrale d’Orléans…
Je dédie cette note à Noisette, Brigetoun et leurs souvenirs douloureux.
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Le ciel déchiré des ombres fugitives la nef d’un vaisseau
◊ Orléans by night…
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
Un autre monde
la vallée des merveilles
les portes d’un jardin
◊ Nous descendons de la montagne escarpée avec ses petits villages suspendus… Panorama sur la vallée du Reginu qui fut autrefois surnommée Jardin de la Corse pour l’abondance de ses récoltes et la fertilité de son sol. Au loin, le lac barrage de Codole. Voir la Carte de Corse …
◊ Aventure… quel mot n’ai-je pas prononcé là! Ce fut La grande évasion pour vous tous! L’Aventure vous a fait vagabonder sur de multiples chemins d’écriture … Vous y avez projeté de beaux rêves à votre image. J’ai choisi le voyage des songes de Bruno, l’exploration intérieure de amichel et la rencontre d’un inconnu de Bourrache.
Si les anges puisent mes rêves en taciturne rosée
Je pleure mille poètes en sublime voyage
Où l’horizon vainqueur de l’azur élancé
D’un ciel bleu limpide des êtres posés
Lutte funèbre des remous des ténèbres
Et si la clef nous ouvre la porte des songes
Pénètre la lumière de mon âme cafarde
La houle est si forte que mes larmes chavirent
Partir au loin
Où le ciel à la mer se mêle
Donner sa fatigue aux requins
Boire à la source des fontaines
Ecouter le chant de l’alouette
Et suivre le vol de la mouette
Que caresse le vent
Déchiffrer le poème de l’hirondelle
Partir au loin
Suivre la caravane des nuages
Cueillir la rose du désert
Chercher l’ombre des palmes et l’oasis
Suer à la chaleur des braises
Et dans la neige se rouler
Partir au loin
Dans le sourire d’un enfant
Dans les chemins de vie de la main d’un(e) ami(e)
Aller s’il faut à cloche cœur
Dans le pré clair où le bonheur se cache
Se parer d’un collier de perles de pluie
Et des étoiles à ses oreilles
Partir au loin
Dormir dans le soleil couchant
Et se lever avec l’aurore
Partir au loin
Dans le pays du jardin bleu
Où le cœur se repose
Ouvrir la porte à l’inconnu
L’inviter à sa table
Le regarder poser son baluchon avec précaution
Accepter la poussière des terres du monde
Que tracent ses godillots
Scruter l’océan de ses yeux
Où planent des tempêtes
Ecouter les mains qui racontent
Tous les chemins parcourus
Le sang, les cailloux, la mouette
Les lèvres dansent la chanson du vent
Du temps qui tourne sur lui-même
Et avalent goulûment
Quelques miettes
Eparpillées par les absents
Ne pas dire un mot. Le regarder s’en aller.
Refermer la porte. Humer les effluves
D’aventures qu’il laisse derrière lui.
Se coucher dans un lit, clore les paupières
Accueillir le rêve où se mire l’infini.
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Querelles de clochers
réunion de familles
sous l’oeil du balbusard
◊ Les petits villages escarpés et étagés se succèdent, Belgodère, Occhiatana, Costa, Speluncato. Voir la Carte de Corse …
◊ Quatre beaux regards d’aigle frôlent les montagnes et petits villages de Balagne. Ce sont ceux de Monique, Tay, Claudie et Marc.
Je voudrais être un oiseau
M’élever dans le ciel
Dans ce ciel sans nuage
Au-dessus des roseaux
Avoir de grandes ailes
Et le plus beau plumage
Je voudrais atteindre
L’espace de la vraie liberté
Là où nulle contrainte
N’obscurcit ce ciel d’été
Je voudrais être un oiseau
Pour voir combien
Petit est le roseau
Petits sont les humains
Donner à chaque chose
Sa propre dimension
Et qu’en mon coeur repose
Un bonheur sans condition
Son ombre frôle
Les pierres et les feuillages
L’oiseau sentinelle
Protège le village
Vol plané de mots
Cancans et caquetages
Babil de l’oiseau
Seul dans le ciel
il scrute l’horizon
son oeil aux aguets
il scrute fouille
toujours en quête
il s’approche
il s’éloigne
fonce
hésite
approche la lumière
descend dans les ténèbres
se mêle aux bruits de la ville
mais s’enferme dans son silence
il est là
de sa belle présence
mais survole sa vie
regardant sans cesse
Derrière lui.
suivant les traces
qui disparaissent
dans cet espace évanescent
sa vie est une mosaïque
Qu’un malin a mélangé !
pourtant il sait
Qu’il ne sert à rien d’explorer ailleurs !
ce qu’il cherche se situe à l’intérieur
il ne le verra pas de ces yeux
Il le sentira au fond de son cœur.
alors peut être pourra t’il enfin
reconstituer ce puzzle déconstitué
pour réaliser une mosaïque lumineuse.
Lecture du Haïku Calligramme:de bas en haut.
Des yeux qu’on lève
couleurs tendues de la vie
l’art d’être perché
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Toujours plus haut avec Bourrache, Krikino, Brigetoun, Marc, Bruno et Sven qui nous font passer en beauté des toits dentelés et du firmament étincelant jusqu’au mystère de l’inspiration poétique.
Dentelles de tuiles
Les solitudes ocres
Se dorent au soleil
Gravir les marches
S’élever, border le ciel
Bleu, d’un drap de lin
face pelée, mais belles formes,
le front ceint d’une couronne sobre,
étendard hissé dans la brise,
je hisse avec moi la beauté simple,
la vie de l’île et de ses hommes,
face au ciel où nous baignons
Toujours plus haut
Assis sur le toit du monde
Aucune limite
Alors là-haut …
… dans le miroir du soleil, l’horizon des poussières de lune orneraient mes étincelles d’argent comme une note ou le sablier du vent donnerait la direction du temps pour me perdre dans les méandres de vos tourments, au plus beau des myriades qui étincellent la douceur de l’amour présumé dans l’antre des anges amoureux…
ça cool de source !
Pour trouver l’inspiration
je lève les yeux tout là-haut
juste au-dessus des sourcils
j’essaie d’trouver mon style…
Parfois j’manque d’imagination
alors j’prends tous mes stylos
pour qu’ça cool, pour qu’ça rime
et même si ça cool de source…
je n’suis pas un rappeur de mots
j’épluche pas le dictionnaire
j’ai toujours la tête en l’air
du côté de la grand’ours…
j’suis pas devin,
même pas marabout,
m’arrive de m’planter comme un clou,
et comme le dit zazou…
la poésie c’est comme le train,
parfois ça devient chelou,
parfois t’es chetou,
même qu’parfois ça déraille…
Mais j’veux bien lever les yeux
me prendre encore le chou
m’appliquer encore un peu
avec les rimes et les refrains
je sais que ça vaut le coup
faut que j’écrive mon chemin…