Sacré

Sacré

poumon vert

cathédrale intérieure

respiration

46 réflexions sur « Sacré »

  1. Bonjour à vous,

    Me voilà revenue à la surface … de multiples problèmes techniques sur mon ordinateur ont fait que j’ai été coupée du monde virtuel tous ces derniers jours. Ma connection semble bien vouloir tenir le coup pour l’instant, je croise les doigts!

    Un grand merci à vous pour les beaux commentaires déposés, les clins d’oeil, les coucous sous la canopée … bienvenue aux nouveaux venus ou aux passants d’un jour et un grand salut d’outre monde aux passagers indéfectibles de ce navire! Bises à tous!

    Ossiane

  2. Un père et ses petits
    Sur le chemin de la vie
    Que personne n’y touche
    Les grand palmiers aussi
    Veillent sur les plants jeunes
    Grandir accompagné
    De bel élan douceurs
    La tendresse d’un père
    C’est le sacré d’une vie
    Et les palmiers s’inclinent
    Merveille de la Nature
    Quand ses valeurs dominent
    Tanguent mais ne plient pas
    Une vie c’est du sacré
    Et ce n’est pas un jeu
    Dans son devoir de vie
    Quand on donne la vie

    La vie cette merveille
    Ce miracle des yeux
    Quand le souffle d’un coeur
    Les pépites d’un oeil
    Et faire de bels vivants
    De ses chéris enfants
    C’est un bel sens de vie

    coucou Ossiane, un clin d’oeil ouvert du tien, fait du bien, parfois…douce fin d’après midi.

  3. Palmeraie, oasis
    temple ouvert ,
    voute étoilée prête à paraître
    un tempo fort de vie qui bat
    chamade et coeur serré
    dans cette allée prodigieuse
    l’esence du sacré
    vient il du lieu ou de l’instant
    qui magnifie le moment
    les colonnes ne sont elles pas
    celle du temple
    mais en péristyle immense
    où l’on se perd
    depuis la colonne « le palmier » de Toulouse
    aux Jacobins
    on cherche la tranquilité et la fraicheur
    le recueillement aussi

  4. Merci Ossiane de nous conduire une fois encore dans ces lieux propices aux rêves, tu as l’art de les choisir et de nous les présenter à travers des images splendides. Ton petit passage est un rayon de soleil, j’ espère que tes problèmes ont trouvé solutions. Je t’embrasse.
    _____

    Le pas se fait lent, l’émerveillement suprême
    L’entrée est solennelle et magistrale
    Haie d’honneur faite aux promeneurs d’un jour
    Tentures déployées et tapis de sable fin
    On avance, on s’arrête, on se retourne
    On caresse les crinières des palmiers
    Sous les éventails géants qui se balancent
    On est ailleurs dans les allées du paradis
    Procession dans la grande nef d’une cathédrale
    Les feuilles de palmiers sur les colonnes
    Ont remplacé les feuilles d’acanthes
    Il y a là, un doux parfum d’orient
    Et la beauté d’un jardin du bout du monde.
    Le temps s’arrête pour nous laisser jouir
    En toute quiétude, de ce lieu de délices qui n’a d’égal
    Que le rêve que l’on se fait d’un jardin d’Eden.
    _____

    Dommage il nous faudra maintenant attendre le printemps pour aller s’y promener, le temps de qu’il hiberne en paix.

  5. Respiration profonde suivie d’une expiration toute aussi profonde , lire le haïku de Basho tout doucement pour entendre la musique des mots, cela ressemble à une prière, au domaine du sacré

    « Temple de Suma
    j’entends la flûte qui s’est tue
    dans l’ombre des arbres » Basho

  6. Sous la forêt des troncs
    j’ai déambulé plein de vide
    dans ce concert de colonnes
    j’ai écouté vibrer les troncs
    dans l’allée centrale j’ai vaqué
    ce n’était pas l’heure d’invoquer
    mais une grande respiration
    m’a pris de l’intérieur
    un second souffle communicatif
    un pas allègre et des travées
    sans fin allant au lointain
    une part de moi était ailleurs
    et la voute du ciel où s’entrecroisent
    en treillis les palmes retombantes
    une oeuvre de haut surplombante
    dans ce goulet étroit j’ai perçu
    la lumière qui montait au fond d’émois
    des souvenirs remontants
    du plus profond et cette sensation
    étrange d’être étranger mais familier
    dans ce monument végétal
    impeccablement aligné
    où règne ordre et sérénité
    je me suis retrouvé
    tourné et ouvert vers moi
    tout entier

  7. Merci Ossiane pour tes photos, si belles
    Merci à tous pour vos mots déposés, si beaux.

    Comme un mirage
    Montent les notes sacrées
    oasis de paix

  8. Bonjour la Compagnie,
    Bonjour Ossiane !

    eeeeeeeeeeeeeeeee

    Palmiers élancés
    Sous la voûte végétale
    Suivre son chemin

    eeeeeeeeeeeeeeeee

    J’espère OSSIANE que ta connexion se porte mieux maintenant, et te souhaite une bonne fin d’année !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

  9. Je n’ ai pas rêvé,j’ ai bien aperçu
    Sa blanche chevrette dans les herbes vertes
    J’ai bien entendu tinter ses clochettes
    Et dans l’ air gitan , je l’ ai vue danser

  10. J’aime beaucoup « les notes sacrées » dans un « oasis de paix » de Jo.S, le très jolis texte de Thierry (7h36) très inspiré dès le matin
    ____

    Habiter poétiquement un paysage
    En se promenant en ces lieux
    C’est entrer dans une certaine adoration
    Langage sacré peut-on penser
    Ou essence même de la poésie
    Si le mot dieu interpelle, le mot divin enchante
    Car oui la poésie se veut divine en soi
    C’est au contact de la nature que naît le poète
    Où le sacré s’inscrit au cœur même de tout ce qui l’inspire
    Et le plonge au plus profond de lui-même
    Ce n’est pas que du rêve ou de l’imaginaire
    C’est le beau qui transcende, qui émeut
    Le vrai, le palpable, le réel qui devient le sacré
    Celui qui entre dans l’âme du poète
    A travers les montagnes, la mer, le ciel, les arbres
    Les fleurs, les couchers de soleil,… la terre
    Et tout ce qu’elle engendre de merveilleux
    Qui propulse le poète dans la béatitude.
    _____

    Souhaite que le temps se calme là où souffle le vent et tombe la pluie en abondance.

  11. Des mots bien rangés
    Vivants, épanouis
    Pour tracer le chemin
    D’un langage souriant

    Des mots qui disent
    La beauté, la sagesse
    Chantent et résonnent
    Au crépuscule de ce jour

    Des mots qui s’épousent
    Pour enfanter la joie
    Dans le cœur des humains
    Trop souvent attristés

    Des mots qui éclaboussent
    Au soleil à la lune
    En des milliers d’étoiles
    Dans le ciel immense

    Des mots comme une prière
    Pour rompre le silence
    Plus abrutissant que le bruit
    Faut-il encore pouvoir les écrire

    Ces sacrés mots !

  12. Pour ces piliers du temps
    qui escortent et accueillent
    délivrent une ombre fraiche
    et n’assaillent pas la conscience
    il y a à perte de vue
    ces alignements pas de Karnak
    un ordre tranquille où l’on se faufile
    gare à se perdre comme l’écho
    et le doux bruissement
    du vent léger qui agite les tiges sommitales
    la palme raie et sans répartie
    mais il y a une contre partie
    il faut sacrifier à a béatitude
    qui chemin faisant vous envahit

  13. Palmier que oui mais dattier
    cela ne saute pas aux yeux
    dans un décor intemporel
    on perd vite tous ses repères
    pas un repaire de malandrin
    il produit encore tant de filins
    et si d’aventure rodait un félin
    il faudrait s’ensauver prestement
    mais là n’est pas la question
    mais celle du recueillement
    pour quelques ablutions rituelles
    trouver un point d’eau
    là où celle ci est partout
    sous nos pieds

  14. Palmer ou mais paumé non
    ce n’est pas micrométrique
    et sans vérin hydraulique
    que nous arpentons des allées
    au demeurant fantasmagoriques
    au départ on trouve allégorique
    de parcourir en tous sens
    cette colonnade sans colonettes
    bien trop heureux et puis honnêtes
    de ressentir cette jubilation intense
    qui monte de l’intérieur de soi
    le temple intérieur se construit il
    au fur et à mesure que l’extérieur s’agrandit
    un champs de vue pas un champs de ruine
    tout est levé et bien droit monte
    ce n’est pas en surplomb le toit du monde
    mais c’est d’une force et d’une beauté
    avec beaucoup de sagesse aussi

  15. De vertes alliances
    Tout le long de belle allée

    Somptueux mariage
    Au coeur de la nature
    De palmes,de bambous

    Lumière , brise invités
    Le soleil de la partie

  16. Il est doux de se remémorer ces moments sacrés où le bonheur accompagnaient nos pas en ces lieux divins.
    ____

    Quadrille des palmiers
    Les ombres dansent dans l’allée
    Volent les jupons

    La nostalgie de l’été
    Les souvenirs bien gardés.
    ____

    Hâte pour beaucoup que cette tempête prennent fin, que la lumière et la joie reviennent.

  17. Les siècles passant ,autour de la Sagrada Familia ,une épaisse forêt de palmiers , de fougères et de bambous avait poussé, les allées disposées en étoile autour de la Cathédrale des Anges formaient d’immenses chapelles végétales où les pélerins se recueillaient…

  18. cathédrale ! c’est le mot que je cherchais et que tu as trouvé !

    avancer le coeur battant
    dans la nef de verdure
    temps suspendu

    magnifique photo Ossiane dans un bel écrin de mots

  19. Explosion et apothéose
    La nature exulte en beauté
    Propulse inconsciemment
    Les passants envoûtés
    Vers un oratoire de verdure
    Immense cathédrale
    Sans autel, sans chaire
    Où le silence tient lieu de prière
    « Oasis des mystères » dit un poète*
    Lieu de recueillement et d’exaltation
    Où l’élévation permet d’accéder aux nuages.

    *le poète cité n’est autre qu’ aspe

  20. Cueillir l’émotion à chaque regard qui s’émerveille
    Au bord des yeux dégustant le nectar savoureux
    L’imprimant en la mémoire pour nourrir les rêves
    Goûter le délicieux, se délecter d’un plaisir
    C’est se mettre à la table des jouissances
    Des sensations offertes à chaque pas
    Qui nous conduit dans les allées de la volupté
    Qu’elles soient de palmiers, de bambous,
    De chênes, de bouleaux, de sapins, de fougères,
    D’herbes folles sur la falaise, de vignes sur la colline
    De pêchers, de pommiers, de poiriers dans les vergers
    Pourvu que ces allées nous mènent aux confins du bonheur
    Dans cette opulence que la nature nous offre généreusement
    Aux détours des chemins, longeant la mer
    Sillonnant les montagnes, parcourant la campagne
    Marchant dans les jardins d’arbres et de fleurs
    Nourrissant le corps et l’âme de ses largesses sacrées.

  21. Tout jardin est un lieu de ressourcement, j’ai souvenir du jardin de mon père, un lieu mythique sans aucun doute. Platon ne donnait-il pas ses cours de philosophie dans le jardin d’Académos ?
    ____

    Allée déserte sous la lune
    Les branches en leur sommet se rejoignent
    En une arcade au-dessus de la terre
    Nout, la déesse veille sur le monde endormi
    Cette déesse de la nuit qui n’eut jamais de temple
    Trouve en ce jardin sa demeure divine
    Où chaque branche de palmier dépose sur sa couche
    Un lit de feuilles et de nattes de fibres
    Au petit jour un souffle d’air venu des poumons de la terre
    Ouvrira cette nef laissant passer la lumière
    Déposant sur chaque arbre quelques gouttes de rosée
    Faisant entendre sa musique et le chant des oiseaux
    Afin de donner vie et beauté à ce jardin enchanté.
    ____

    En faisant de ce jardin un jardin enchanté, je pense au merveilleux livre de Maria Hofker pour qui son jardin était devenu un lieu extraordinaire, un royaume, une cathédrale où elle aimait se retrouver, méditer et y puiser son inspiration.

  22. Belle et douce nuit à tous j’espère et jolis rêves

    « Vues des Anges, les cimes des arbres peut-être
    sont des racines, buvant les cieux ; Rainer Maria Rilke

  23. Envie de balader entre les mots
    Pour que naissent des images
    Fleurissent les fleurs de l’âme
    S’élèvent les palmes du coeur
    Frétillent les idées de chacun et chacune
    Une promenade au centre d’un jardin
    Où pousseraient des tas de petites phrases
    Pour embellir le monde, le faire sourire
    Le consoler , l’inviter à chanter
    Sans ostentation, sans grandiloquence
    Chercher la petite pousse, la petite idée
    Qui germerait dans le coeur de tous
    Avec une poignée d’amour et un peu de chaleur
    Ouvrir la porte du jardin qui contiendrait tout cela
    Et pour que chaque mot semé ici et là
    Voit fleurir un bouquet aux senteurs de poésie
    Des allées somptueuses, des prairies de fleurs
    Sans entendre dire hihi fleur bleue ! ou pire encore Utopie !
    Comme elle serait belle la promenade dans l’allée de ce jardin.
    Un mot sur chaque pétale de fleurs, sur chaque feuille
    Un poème dans le vent sous la ramure
    Un chant qui s’envolerait sur le dos des nuages.
    Et du rêve, du rêve qui resterait du rêve
    Nécessaire car c’est en lui que se cache le bonheur.

  24. Ô les enfants
    Nichés au fond de soi
    Ou leur regard devant
    Cathédrale si sacrée
    Que le poids est d’un lourd
    Ses enfants pour sa vie
    A leurs vies les mener
    C’est un pélerinage
    Une marche si rude
    Quand on aime vraiment
    Se donner de son temps
    L’entier à ses enfants
    En pilier de leur être
    Pour qu’en cas de coup dur
    Résonne en leur dedans
    Un ‘je t’aime du parent
    Ingommable son intime
    Cela soutient leur vie
    D’un *je t’aime éternel

    Ô les enfants
    Du parent d’être

  25. « La promenade sous les arbres » de Philippe Jaccottet ce tître vient à l’esprit en regardant cette note bien sûr, mais aussi et surtout cette façon dont ce poète appréhende la poésie, le rapport qu’il a avec la nature et sa façon de dire ; alors oui se promener dans cette allée, s’arrêter et lire quelques mots de lui, relèverait du « sacré »

    Et dans cet esprit le haïku d’Ossiane est une splendeur :
    « Poumon vert
    cathédrale intérieure
    respiration »

    Jaccottet dans promnades sous les arbres.
     » Mais qu’est-ce que l’air ? : Ah! sûrement, j’adopterai un jour un langage plus vif et plus chantant pour m’y élever comme l’alouette et le conquérir dans l’allégresse de la poésie! On ne résiste pas à ces trouées! »

    Le temps me manque et j’aurais aimé approfondir mais je dirai seulement il faut lire Monsieur Philippe Jaccottet pour saisir la fusion qu’il peut y avoir entre l’ÊTRE et la NATURE;

  26. Merci May,
    mes mots sont simplement de ma vie,
    et mon coeur s’est ouvert pour vous de chacun, Aujourd’hui,
    mon fils autiste que j’aime énormément, en grosse crise ce matin,
    et en adulte,
    c’est encore autre chose,
    qu’en enfant,
    mais je l’aime, alors je suis pour lui!
    chaque jour le construit, et l’amour est un piment qui donne du goût, qui consolide, me semble.

    L’enfance me touche au plus profond, depuis toujours,
    et mon fils adulte de 25 ans, reste quelque part un enfant à vie, et pourtant à voir aussi en adulte.

    Je n ai pas lu P Jaccottet, mais tu donnes envie de le lire, Monique,
    OUI LA FUSION ENTRE LA NATURE ET L ETRE!
    la nature donne une force terrible,
    le petit bois derrière c’est une péninsule de lutteurs en âmes bonnes pour m’accompagner mon aventure de vie…
    ET JE LE REMERCIE LE PETIT BOIS QUI M APPORTE Ô temps! TEMPS!

  27. OUI, comme Monique, j aime beaucoup ton haïku, Ossiane, il me fait frissonner à le lire
    et cela c’est bon signe,
    C EST QU IL ME VIT!

    MERCI A TOUT ET CELUI QUI ME VIT ma vie!

    Encore dans des grands extrêmes aujourd’hui, mais c’est ma vie, et je l aime, et je regarde devant, derrière n’est plus à marcher, reste juste devant, ses petits sautillis plus sages, moins lourds, plus aérés de vie! c’est beau la vie, cela parle le langage de la vie et c’est sacré, vraiment!

  28. Un enfant
    Le désir
    Celui de le faire
    Et ensuite de le soigner
    De son meilleur de soi
    En forces et faiblesses
    Et en amour surtout
    La marche en enfance
    C’est sacré
    C’est intime
    C’est à ne pas voler
    Un enfant
    C’est respecter la vie
    Au plus profond de son être

  29. Ton cœur s’est ouvert Annick et c’est bien, il est important de dire, d’oser dire, savoir se tourner vers les autres pour trouver une écoute c’est déjà énorme et puis aussi se tourner vers la nature parce qu’il y a là de vraies valeurs où puiser certaines forces nécessaires pour continuer à avancer. J’aime lorsque tu parles du petit bois près de chez toi, c’est un livre grand ouvert et je sais que tu y trouves plus qu’on ne peut imaginer, la nature un lieu de ressourcement comme je le disais hier parce que c’est tellement vrai et sans faux semblants, j’en suis persuadée pour l’avoir expérimenté, qu’importe soient les circonstances dans lesquelles on se réfugie en elle, la nature est une alliée, une alliée véritable souvent d’un grand secours.
    Je ne faisais que passer, mais je n’ai pas voulu le faire sans t’adresser ce petit mot Annick et te souhaiter une bonne nuit de passage sur le pont où Ossiane, je le sais comprendra cet aparté, sans oublier de lui souhaiter également une bonne nuit.

  30. m’zi, Monique, en vie non stop deux jours en autisme, et encore demain matin, difficile de me poser en lectures, je te lis ce soir avec délice.

    Ô la Nature
    Tu es tant
    Et de temps
    Tu es là
    Toujours Là
    A offrir ta beauté
    Et le joli
    Il sauve

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