Avec le temps

Avec le temps

boule qui roule

les heures se déroulent

la cloche sonne

29 réflexions sur « Avec le temps »

  1. le temps d’une boursoufflure
    amenée vers l’église aux clochers pyramides
    la fleur se prête à qui sait la saisir

  2. « Avec le temps », eh oui Leïla chacun fredonne cette merveilleuse chanson de Léo Ferré, avec un brin de nostalgie du temps où sous le bras du microsillon tournait le disque Vinyle…
    ____

    Trouver dans la forme arrondie
    Un ordre sphérique naturel
    Sous la coupole céleste
    Rechercher la perfection du cercle
    Reproduire dans la nature
    Cette forme douce et parfaite
    Arrondir les angles, adoucir les lignes
    Gommer les aspérités disgracieuses
    Avec le temps, modeler non sans risques
    Au regard des croyances ancestrales
    Ce monde qui nous entoure
    Vers une autre beauté plus ronde
    Celle qui se veut douce et harmonieuse
    Et tourne la terre, et roulent les cailloux…
    Mouvements incessants sous la voûte des cieux.
    ____

    Bonne et belle soirée à tous

  3. J’entends le temps qui passe
    A la cloche il résonne mais ne s’arrête
    Elle porte au loin déjà le passé
    Et le son roule dans l’écho

    Je sais le temps qui passe
    A l’horloge il pousse les aiguilles
    Elles tournent autour du cadran
    Et grignotent les heures

    Je vois le temps qui passe
    La lumière du ciel le suit pas à pas
    Elle éclaire la terre dans la ronde du jour
    Et dessine les ombres jusqu’au déclin

    Je sens le temps qui passe
    Au sang qui coule dans mes veines
    Il abreuve mon corps en une course sans fin
    Jusqu’au jour où le temps continuera sans moi

    Ainsi passe le temps comme un fil qu’on déroule
    C’est la marche du temps, toujours la même
    Qui nous pousse et nous entraîne sans répit
    Dans l’ignorance de la durée vers l’escale finale

  4. Autour des cadrans
    Minutes après minutes
    Le temps s’enroule

    Chez le vieil homme
    L’unique horloge arrêtée
    Où donc est le temps?

    S’est-il envolé léger
    Auprès de la fenêtre?

    Ou bien s’est posé
    Déroulant les souvenirs
    Au fil de mémoire?

  5. La roue tourne
    Le chemin se tortille
    Et puis c’est ébloui
    Qu’anec le temps
    Tout revient
    Dans sa grâce légère
    D’aimer son bel de vie

  6. Attends-moi demain
    Nous irons sur les chemins
    Arrêter le temps

    Voler les secondes aux heures
    Distraire le temps dans sa course

  7. Je reviens sur ce chemin qui semble entrer au coeur des monts après avoir caressé leur ventre dodu et salué au passage l’arbre, sentinelle des lieux, dans son costume sur mesure.
    ____

    Graviter sur les chemins
    Dans des contrées si belles
    Et se dire qu’il en existe tant
    Qui lui valent en splendeur
    C’est vouloir voyager encore
    Tourner autour de cette terre
    Faire mille fois le tour du monde
    L’entourer d’itinéraires en tous sens
    Comme une pelote de laine
    Qui s’arrondit au fur et à mesure
    Que se détricotent les paysages.
    C’est rêver de pouvoir parcourir
    Tous les chemins possibles
    C’est imaginer une terre de partage
    Où les hommes seraient libres
    D’explorer toutes les contrées du globe
    D’en connaître toutes les merveilles
    Mais les hommes n’ont pas permis cela
    A eux la faute de ce rêve corrompu
    Ces mêmes hommes qui osent prétendre
    Conquérir l’espace, faut-il en sourire ?
    Où est-ce vouloir honorablement
    Comprendre l’Univers tout entier ?

    _____

    Belle fin de semaine à tous, promeneurs ou sédentaires en cet automne ensoleillé.

  8. Avec le temps pour allié
    il n’y a pas de juste cause
    qu’on ne put aisément rallier
    on peut bien railler la facilité
    dans laquelle certains tombent
    mais la patience ne vient
    qu’à ceux qui ne courent pas
    les arbres eux prennent leur temps de grandir
    et ont de hautes aspirations à ne point périr

  9. Au bout du chemin
    La paix en cocon
    Une home bien être
    Un silence son fort bon
    La vie à l’état pur
    Libérée de son fardeau
    Juste respirer son souffle
    Et se ressentir en vie

  10. Comme c’est beau et intellgent tout ce que vous écrivez à propos du temps…

    Êtres vivants…petits vecteurs-temps… se chargeant ici bas d’information.. Mais d’où venons-nous? et où allons-nous?

    Bonne fin de semaine à tous!

  11. Avec le temps
    les choses s’arrondissent

    Avec le temps
    le coeur battant
    plus lentement va

    Avec le temps
    prendre son temps
    de grimper le chemin

  12. l’arbre-boule
    fait une sombre-boule
    sur le chemin en courbe
    les heures se déroulent
    mais aussi
    la vie se déroule
    rapidement
    tu dis que le cloche sonne
    mais
    je n’écoute rien …
    Mon âme est loin
    sur les montagnes
    qui grattent le ciel

  13. De la lumière vers l’ombre
    L’ombre vers la lumière
    Et on en finit pas de descendre de grimper
    Sur son yoyo de vie
    Qui décide Tellement
    On a si peu de choix
    Quand on naît sur la terre
    Tout choix un composit de matière de vécu
    Qu’il en faut de la distance
    Pour tenter y voir clair
    Déjà un peu tellement
    C’est moins que rien de rien
    On en fait des erreurs
    On est aveugle souvent

    C’est noytre sort sur terre
    Sur son chemin de vie
    Qui avançant, Eclaire

  14. Un parcours de vie
    Tout en faisant le dos rond
    Laisser faire le temps
    Quand rien n’y peut changer
    Mais saisir à tout moment
    La beauté sur le chemin
    S’en désaltérer jusqu’à plus soif
    Avancer sans se retourner
    Poussé par ce désir de voir
    L’autre côté du monde
    Celui que le soleil inonde
    Vouloir l’atteindre. Il existe.

  15. Qui pourrait nous faire croire que ça roule tout le temps.
    on amasse pas mousse en permanence dans la cité
    les expressions à froid du genre « ca roule » ou roule ma poule »
    nous entraînent sur une pente dangereuse
    celle de croire au bonheur facile
    alors sans jeter la pierre à personne
    je préfère parfois glisser sur certaines choses
    où me laisser glisser, selon la gravité du moment
    non pour freiner une ardeur sans borne
    et échapper aux frottements du temps qui passe
    mais par l’impression de mieux contrôler
    un point d’appui en lien avec le sol
    et ne pas être entraîné culs par dessus tête
    dans une bulle qui s’affole et s’accélère
    peut être les frottements ne mentent ils pas
    sur la vrai nature des choses
    dépendants certes de notre vitesse
    de la surface de contact et du type de sol
    mais au moins on atteint une limite
    alors voilà où me conduit cette réflexion
    terre à terre

  16. 8 888
    Au quartz du nouvel âge
    Numérique affichage
    Ressemblait à la fuite

    J’ai bloqué la pendule
    Aiguilles sans rappel
    Aux piqûres sans suite

    J’ai crevé la clepsydre
    Partagé au cellier
    Maintes bolées de cidre

    Les sabliers cassés
    Ont plein le bac à sable
    Où je fais des pâtées

    L’espace raisonnable
    Savait mesurer l’air
    Au printemps des saisons

    J’ai vissé sur mon front
    Un beau cadran solaire
    Le compas de tes jambes

    A la fourche du tremble
    je redeviens la bête
    Sous l’axe de la lune

    Ma polaire déroge
    Pour ton étoile aimante
    Bel amer de fortune

    Seconde où mon or loge

  17. balancier équilibré qui décompte pulsations
    et cet art équanime qui ranime les secondes
    ancre a double échappement et mouvement
    pris dans un tourbillon sans fin comme les vis
    on se plait à contempler des hélices
    le remontoir n’a pas besoin de présentoir
    l’Attique attaque fort dans un verseau
    on met à notre débit ce qui s’écoule
    on voudrait pouvoir se fondre dans le moule
    clepsydre helvète mais sans aucun coucou
    c’est en abattant le cadran
    qu’on découvre le mouvement
    les rubis ne se trahissent pas

  18. Nous pouvons mesurer le temps, et ce depuis longtemps mais sur le temps lui-même sommes impuissants, le temps par contre a un impact incroyable sur nous même et sur ce qui nous entoure.
    « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
    ____

    Tic-tac de l’horloge
    Dans la cadence du temps
    Tout un engrenage
    _____

    Quand tout nous échappe
    Ne pouvoir rien retenir
    Reste la nostalgie
    ____

    Rien n’est immobile
    Car le temps est mouvement
    La feuille d’automne
    ____

    Bien utiliser le temps, ce temps qui passe si vite car il n’y a pas de reprise possible , au début de ces commentaires, Leïla faisait référence à la chanson de Léo Ferré « avec le temps, va tout s’en va, je pense également à la chanson de Barbara « Dis quand reviendras-tu ? »

    Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
    Voilà combien de temps que tu es reparti,
    Tu m’as dit cette fois, c’est le dernier voyage,
    Pour nos cœurs déchirés, c’est le dernier naufrage,
    Au printemps, tu verras, je serai de retour,
    Le printemps, c’est joli pour se parler d’amour,
    Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
    Et déambulerons dans les rues de Paris,
    Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
    Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu, Ne se rattrape plus,
    Le printemps s’est enfui depuis longtemps déjà,
    Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
    A voir Paris si beau dans cette fin d’automne,
    Soudain je m’alanguis, je rêve, je frissonne,
    Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
    Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
    Ton image me hante, je te parle tout bas,
    Et j’ai le mal d’amour, et j’ai le mal de toi,
    Dis, quand reviendras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu, Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère,
    Que tout le temps perdu,
    Ne se rattrape plus,
    J’ai beau t’aimer encore, j’ai beau t’aimer toujours,
    J’ai beau n’aimer que toi, j’ai beau t’aimer d’amour,
    Si tu ne comprends pas qu’il te faut revenir,
    Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,

  19. ….. suite de la chanson de Barbara :

    Je reprendrai la route, le monde m’émerveille,
    J’irai me réchauffer à un autre soleil,
    Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
    Je n’ai pas la vertu des femmes de marins,
    Dis, quand reviendras-tu, Dis, au moins le sais-tu,
    Que tout le temps qui passe,
    Ne se rattrape guère, Que tout le temps perdu,
    Ne se rattrape plus. »

    Barbara

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *