Point de vue / Point of view

Point de vue / Point of view

morne plaine

aiguilles du spirituel

pointes d’humour

 

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dull plain

needles of spirituality

points of humour

 

… ! Bon 1er Mai aux Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme ! …

33 réflexions sur « Point de vue / Point of view »

  1. Deux Monts Saint Michel ?
    Premier Mai Premier Muguet.
    Et tous les Espoirs…

    Bons muguets parfumés à tous…

  2. L’immense plaine qui vit naître et vivre mes ancêtres
    Grenier de la France disait mon livre de géographie
    Quand grenier et aïeux me semblaient des mots concordants
    Dans ma petite tête d’enfant naïve mais curieuse
    Puis un jour j’ai vu le grain dans les silos des fermes
    Puis j’ai entendu et écouté parler les grands parents
    Et puis et puis un jour dans mon livre de français
    J’ai vu cette image de la cathédrale au milieu des champs de blé
    Alors les images, les lectures et les paroles devaient m’apprendre
    Ce que représentaient cette immense plaine, ce désert de céréales
    Et ces deux immenses clochers qui transperçaient les nuages
    Le long poème de Charles Péguy ne pouvait pas ne pas être lu
    « Etoile de la mer voici la lourde nappe
    Et la profonde houle et l’océan des blés
    Et la mouvante écume et nos greniers comblés,
    Voici notre regard sur cette immense chape…… »
    Aujourd’hui mon imaginaire m’emporte vers d’autres pensées
    Si le regard reste le même, image de la mer, image des vagues
    Vagues du temps, strates de l’histoire par couches si différentes
    Ces deux points d’exclamation au loin m’interpellent
    D’un autre point de vue et d’une toute autre manière-;)

  3. A tous un petit brin de muguet virtuel et symbolique aux senteurs printanières porteur d’espoir, sans oublier qu’il est aussi symbole d’amour et d’amitié porteur de bonheur.
    Ils sont encore fort nombreux Ossiane les Travailleurs qui n’ont pas perdu leur âme, je l’espère.

  4. Toujours au travail Ossiane et de toute mon âme. Merci pour cette très belle photo minimaliste , bonjour à tous!

  5. Une chute libre lourde, il y deux jours,
    puis la pente se remonte…
    on ne peut toujours être sa pleine forme,
    la lassitude immense de solitude extrême,
    parfois abat son être!
    C’est si dur un parcours en mère d’un autiste,
    depuis vingt cinq ans!

    Dressés
    Ils pointent la lumière
    Se regarder le ciel
    Et devant
    Fermer les yeux
    Pour voir un peu

    je vous embrasse, vous, ceux, du navire de nous de ton toit, Ossiane.

  6. comme punaisée
    sur le mur de ma chambre
    l’image carrée aux quatre coins noircis
    grand angle et cache soleil afférents
    emporte au loin
    la fureur des batailles
    que somme Charles Péguy
    d’accompagner en grondements sourds
    jusqu’aux flèches cathédrales
    d’une possible remise
    d’une possible échancrure
    entre nos rideaux de velours
    ceux même que nous achetâmes
    ma soeur
    lorsque mère morte
    passèrent les oies sauvage
    en remontée vers le nord

    oh !
    esprit de la plaine
    viens à ma rencontre
    grise de tes nuages bas
    le morne de ces lieux
    pour que s’élèvent
    un dernier cri
    le reflux de la vie
    l’altière effluve
    des errances passées
    le correctif sagace
    des suintantes effusions
    pour que s’élèvent
    le babil des enfants de mai
    la course maladroite
    d’un bambin de 18 mois
    houle emportant
    en ses replis de chair
    les caresses échangées
    au guichet de cette prison
    advenue
    un soir où
    lumière se faisant rêve
    ma douceur
    mon vivre-ensemble
    nous nous pelotonâmes
    sous l’édredon de plumes

  7. les cornes du diable
    ne nous font pas encore de peine
    pointes de vue, à la vue de tous
    mais dans la platitude horizontale
    rien ne peut faire plus plaisir
    que de pouvoir saisir
    cet orthogonal

  8. Deux pointes fines
    se détachant sur les champs
    saisissent mon oeil

    Deux pointes fines
    interpellant mon esprit
    en l’interrogeant

    Deux pointes fines
    attirantes en mon âme
    telles des aimants

  9. ne ce n’est pas une danseuse qui a posé ses pointes si fines
    la juste au milieu où le regard ne s’égare pas encore
    pourtant sur ce plateau on imaginerait bien une ballerine
    nous avons dans le viseur cet horizon qui accroche
    et de ces éminences nous ferions l’objet de la providence
    heureusement il n’y a pas de ces brumes de chaleur qui déforment
    et nous auraient fait voir d’oscillantes perspectives

  10. A chacun son point de vue
    Le vrai, le faux, l’ambiguïté
    Le regard scrute le lointain
    Cherche un sens à l’image
    Invente, imagine, s’interroge
    Qui a la certitude de ce qu’il voit ?
    Chapeaux, flèches, cornes, voiles de bateau
    Ou deux silhouettes de pénitents en procession
    Deux taches venues troubler la terre nue
    Une fuite, un voyage au delà du visu
    Sur une mer de nuages, un océan de terre
    Deux points qui s’accrochent à l’horizon
    Navire qui s’éloigne, n’en finit pas de disparaître
    Laissant les poètes à leurs rêves
    Les comiques à leur humour
    les conteurs à leurs histoires
    Les religieux à leurs prières
    La Beauce à ses cultures
    Et chacun de nous à ses pensées.

  11. Ossiane,
    pour toi le poème des mots d’Avril.
    Coucou Monique,
    coucou tout l’équipage :

    Un MAUVAIS RÊVE
    ballotte mon âme
    d’ombres fantômes;
    tremblante,
    j’arrive au SEUIL
    du bâtiment 11,
    où demeure la mémoire
    d’arlequin, pierrot et colombine
    Je sors
    et je tombe dans le PARC,
    sous l’arbre de printemps
    plein de fleurs
    Mais, moi,
    une ombre de plus,
    je chemine comme les autres
    vers les bancs d’automne.
    La PEINE OMBRE de la fin de jour,
    m’attend
    sous le saule mélancolique.
    À l’INTERIORITÉ de mon coeur
    je reste à l’écoute, en silence,
    comme le nuage qui AU BOUT DE SOI
    ne connait pas sa destination
    et se laisse emporter,
    douce folie,
    en DIVAGATION pour l’infini!

  12. Point de vue,
    image de sonde,
    un coup d’oeil à la ronde
    il ne s’agit de clocher sans que réel il soit
    et ce qui écorne la platitude
    n’aspire pas au rituel du tricotage
    le cottage n’est pas apparent

  13. C’est en écoutant Moustaki que je découvre ton texte Neyde et il me séduit très profondément tant il est sensible, des mots légers comme un nuage dans le ciel de notre vie, merci, il me semble en plus l’avoir lu au bon moment, c’est-à-dire à un moment où j’étais très réceptive pour ce langage qui s’adresse à l’intériorité justement.

  14. cloche est donc placée bien haut pour que sonne le carillon
    mais bien sur il faudra d’abord monter en silence ce raidillon
    moi qui pensait ne plus avoir à affronter d’ardillon
    mais ce lieu n’en est pas une et c’est sans botte que j’arrive
    attendez moi jumelles qui m’en mettez plein la vue
    je tends vers vous des bras explorateurs et me rue
    un avantage c’est que ces hampes pas trop dressées
    me signalent bien malgré tout la direction à emprunter
    j’arrive au pas à peine empesé par des chemins de traverse
    sans craindre le vent de basse pleine ni l’averse sereine
    je n’en suis pas encore à vous tutoyer pour mieux vous distinguer
    mais nul besoin ni envie de franchement vous rudoyer
    je ne sais encore à qui vous payez un loyer
    je vous espère accueillante comme un vrai foyer

  15. Point de vue
    Méfie toi fort de toi
    Tu ne vois que sous un angle
    Celui de toi
    Et des milliards de facettes
    Restent des invisibles
    Il reste si vrai de vrai
    Que lire pour entendre
    Est tellement impossible
    Et que écrire pour se dévoiler
    Est message voilé

    Le bruit des ondes de vraies
    La douceur de ton geste
    Un sourire joli
    La beauté de la vie
    Tout cela est bien bon
    Fait du bien où cela passe
    Le monde est un spectacle
    Et être sa marionnette
    Est d’un triste son clown

    Mais certains peuvent entendre
    Tout ce qui ne se dit pas
    Et cela met le coeur en joies
    Dans son tiroir secret
    Au double fond son vrai
    En Là tout de Là si Là


  16. Pic et pic et …

    mais où est donc passé

    colégram ?

    A notre Hirondelle du Brésil : très, très bô. Un peu triste mais si vrai.

    Ici, en plus du parapluie, il va me falloir sortir le kayak et le gilet de sauvetage si je veux mettre le nez dehors !!!

    Bon dimanche à tous.

  17. les piliers de la terre ont donc été semé
    qui poussent rapprochés et s’épaulent mutuellement
    pas d’épeautre et encore moins d’apôtres
    l’ecclesia est rustique et la vue romantique
    combien de sueur et de sang furent donnés
    par ces bâtisseurs du temps , des attiseurs de foi
    mais dans ce paysage manquant de relief
    ils ont su prodiguer des talents et se faire pardonner
    les bras joints et tendus l’affaire est entendu
    de bien loin puisqu’il s’agit de donner l’heure
    pour les prières et c’est là que le miracle s’accomplit
    de laudes à complies
    venez de toute part
    et ne cédez pas à la peur
    la vie est dans les champs d’honneur
    mais le coeur s’élève bien au contact des tours du seigneur

  18. Vous voulez mon point de vue
    Alors en vlà un bout
    Sourire et se rire
    Dès que cela possible
    Et c’est un bel programme
    Quand la vie le permet
    Pépites en indicibles
    Jolis les invisibles
    Plumes d’ange son vol

    bon dimanche pour chacun, le hamac se papillotte, les pas découvrent, l’oeil brille en regardant le ciel….DE MON AILLEURS D’ICI!

  19. des pousses qui se dressent
    et repoussent l’horizon
    des pouces qui progressent
    et donnent la vie
    l’avis sur du sens bien lointain
    épaulement de sacristain

  20. « Père » Thierry, vous me paraissez bien dominical dans vos Ecritures.
    Faites-vous lE pître aux Ossianiens ?

    (hé, c’est pour rire, hein !!!)

  21. Ah oui Bourrache je suis bien oecuménique d’un seul coup mais c’est exceptionnel et peut être affaire de circonstances 🙂 mais j’aurais pu tout aussi bien me dire oecuménisque avec mon genou gauche en capilotade, alors tous sous la même bannière ? je ne suis pas pour l’enrôlement et pas sergent recruteur ou chargé de missions apostoliques, l’engagement est volontaire et en conscience, en confiance même aussi quand c’est possible.
    Père qui aide aux dieux (ou qui êtes odieux pour les plus dévergondés et hors de leur missions) quand le domini cale il bute sur la leçon mais mes écritures ne sont jamais sanctifiées, peut être scarifiées et sacrifiées , alors oui le pitre mille fois puisque le rire est mon allié permanent comme l’aimant qui m’autorise.

  22. Mon point de vue…c’est que sourire et rire encore…après des chocs de vie terribles…cela semble improbable…allez on verra bien…à serrer tellement son désespoir en mère d’autiste…que même si de la liberté, en paix…le coeur à rire n’y est pas…on ne peut se forcer à rire ou à sourire…c’est la vie qui décide de…Tellement!

  23. S’extraire du désespoir
    Ne signifie pas toujours
    De serrer des faux espoirs
    Mais c’est déjà prendre
    De la belle distance
    Voir l’oeil ouvert
    Avec moins de négatif
    Des ondes positives
    La vie n’est pas que blanche
    Comme elle n’est pas que noire
    Le gris son va et vient
    Avec ses hauts ses bas

  24. Pointe d’humour:
    Je pars en Hollande car Cosy est l’habitat.Bon je file me coucher!

  25. L’humour indispensable
    Son essentiel de vie
    Pour rester en surface
    Agit comme un flotteur
    Qui donne de l’oxygène
    Des bouteilles d’air précieux
    Quand la vie moments rudes

  26. Deux carillons au loin
    Chantent en odeurs de foin
    La campagne paisible
    Se nourrit d’indicibles
    Le ciel son confident
    Fait belle confiance au temps
    Et l’être couché Là
    Se suffit d’être las
    Son coeur respire palpite
    Ses deux yeux belles pépites
    Remontent la clé des sens
    De toutes ses essences
    Et le seau se remplit
    De cette petite vie
    La vie douceurs se vole
    Une mouche bourdonne son vol
    Cette petite vie s’affaire
    Il lui reste tant à faire
    Le bel travail du temps
    Se traverse les tant

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