28 réflexions sur « Impasse »

  1. Un fil
    Pour échapper
    A l’envahi
    A la force des mains
    Grimper
    Monter son ciel
    Vers la lumière
    Et pas lâcher son fil
    Le bout de vie qui sauve
    De la vie

  2. Qu’ils soient éphémères et provisoires ces portions de vie qui semblent nous conduire nulle part et dont il faut sortir à tout prix pour ne pas foncer droit dans un mur…
    _____

    Chemin sans issue
    Bien sûr je n’en crois rien
    Il suffit d’une liane
    Et vouloir la saisir
    Pour qu’au loin
    Entre terre et ciel
    Elle nous entraîne
    Vers les rêves les plus fous
    Il n’y a pas d’impasse pour les poètes
    Les pensées n’ont pas de frontières.
    ____

    « La poésie exprime ce que l’homme a en lui de plus intime…..
    ….. là où les mots s’arrêtent, la pensée se prolonge indéfiniment. » François Cheng dans l’anthologie des poèmes de Tang (L’écriture poétique chinoise).

  3. Je ne sais pas si c’est cela saisir sa chance ou tout simplement être assez opportuniste pour essayer d’être heureux, c’est vrai que ce mot opportunisme est parfois mal compris mais lorsqu’il s’agit de ne pas reporter une promenade en forêt un jour d’automne quand il fait beau, c’est tout simplement ne pas vouloir prendre le risque de ne plus pouvoir admirer la beauté des couleurs, vous savez celles qui vous mettent le cœur en joie, quand des arbres pleuvent des pépites d’or dont le cours se base sur notre faculté de nous enrichir de la beauté qui nous entoure .
    ____

    Pourquoi faire l’impasse
    Quand le bonheur se présente
    Ephémère comme l’automne

    Ne pas attendre demain
    Car demain sera trop tard
    ____

    Entre les interdits, entre les murs qui s’élèvent, entre ces horizons bouchés, ces barrières qui se dressent que de fois nous avons envie de forcer le passage de ces impasses abusives.

  4. Mon impasse
    Ma vie
    J’y vois un peu plus clair ce soir
    Un jour de ses cogites
    Essentielles nécessaires
    Il n’ira pas en hopital psy
    C’EST PAS LA PLACE D’UN AUTISTE
    Le psychologue me soutient
    Une trouvée arrive
    Puf de ouf de vie
    Mais ce livre à écrire
    Pour en sauver tant d’autres
    Mais qui veut bien l’écrire
    Il me suffit de dire
    Les horreurs de la vie
    De cette année 2011
    De la médecine qui casse
    Ce soir je te bénis
    De mon amour de braise
    A rester belle sa vie
    Et à apporter le meilleur
    Ce pourquoi on se nait
    un jour
    un jour de vie

    mes amis!
    mes matelots en herbes douces!
    la folie c’est la vie:
    dans ses extrémités
    car c’est si bon d’aimer
    à se perdre bel être!

  5. Quel combat Annick
    Combien d’impasses,
    De temps perdus, de luttes
    D’acharnements
    Pour trouver l’issue
    La vraie remplie d’amour
    De temps récompensé
    De mots pour dire
    Pour ouvrir les yeux
    De ceux qui ne voient pas
    La vie la vraie vie
    Celle de tous les jours
    Auprès d’un enfant autiste
    Qui a grandi et devient un adulte
    Dont la société, notre monde d’égo
    N’a rien prévu pour l’accueillir
    Lui et tous les autres
    Dire, écrire, expliquer
    Dénoncer quand il le faut
    Lever le voile des tabous
    Rompre le silence
    Sortir de l’impasse.
    Merci Annick

  6. Je découvre ce Blog .
    Des photos extraordinaires …
    Le noir et blanc sublimé par la couleur des Haikus …!!!
    Excellent …Admiration totale…

  7. Pareil… Découverte. Je ne vais pas bouder mon plaisir face à cette sensibilité.
    D’autant que les commentaires renforce le sentiment d’omniprésence poétique.

  8. Bonjour Ossiane, cette fois les inondations nous ont épargnés, juste quelques conséquences sans gravité, merci. Pour beaucoup dans le midi les dégâts hélas sont immenses, une fois encore l’eau a fait des victimes et c’est bien là le plus dramatique.

  9. Les Contemplations- L’âme en fleur – Victor Hugo

    II

    Mes vers fuiraient,doux et frêles,
    Vers votre jardin si beau,
    Si mes vers avaient des ailes,
    Des ailes comme l’oiseau.

    Ils voleraient,étincelles,
    Vers votre foyer qui rit,
    Si mes vers avaient des ailes,
    Des ailes comme l’esprit.

    Près de vous,purs et fidèles,
    Ils accourraient, nuit et jour,
    Si mes vers avaient des ailes,
    Des ailes comme l’amour.

    VICTOR HUGO

  10. Bonjour,
    je n’étais pas passé depuis longtemps, et cette dernière série m’a pris par surprise. Le noir et blanc rappelle les tirages des années où le moyen format était de règle, et donc les blancs soyeux, les gris délicats. La technique replonge dans le passé, mais au service d’une vision assez moderne du paysage, où la beauté n’est pas seule à nourrir la vision.

  11. Entre les murs de pierre
    Où s’est blottie ma vie
    Du ciel bleu je ne vois
    Volant vers quelques émois
    que les fils des nuages
    s’étirant au lointain
    Les murs des promesses
    Si doux si rassurants
    N’empêchent pas mon coeur
    D’aller vers son destin

  12. Murs de pierre certes mais pas trop hauts pour un chemin qui conduit quelque part.

    ______

    Entre les murs trop hauts
    Je cherche la lumière
    Un coin de ciel bleu
    L’évasion nécessaire
    Une perche tendue
    Où pouvoir s’accrocher
    Qu’elle soit de fil
    De mots ou de simple regard
    Pourvu qu’elle soit un lien
    Entre un monde fermé
    Et celui qui ne demande
    Qu’à s’ouvrir aux autres
    Entre les murs trop hauts
    Où s’engouffre la chaleur moite
    Laisser passer un courant d’air
    Porteur d’idées nouvelles
    De fraîcheur et de beauté
    Un regard vers ailleurs
    Un regard vers plus beau
    Sortir de l’ornière
    Vers des chemins ouverts
    Où passe la lumière.
    _____

    Le site d’Ossiane n’est-il pas une perche tendue vers le partage, la beauté, la poésie, un chemin ouvert, un immense parcours sans impasse avec toujours à portée du regard ce fil tendu comme le fil d’Ariane pour que chacun s’y retrouve jamais seul ni perdu ni ignoré.

  13. Ces petits passages sombres
    Où se chuchotaient nos secrets,
    Ces murs que nous longions
    A l’abri du regard des grands
    Ces venelles où nous nous partagions
    Bonbons et chewing-gum
    Lorsque nous étions enfants,
    T’en souviens-tu ?
    Ces ruelles tout près de la maison
    N’étaient-elles pas pour nous
    Les boulevards du bonheur ?

  14. Un peu recherché Ueda Akinari en lisant sur l’encyclopedia universalis, je découvre un écrivain dont on pourrait dire que sa vie fut une suite d’impasses qui le conduisirent en raison des circonstances, du monde du commerce au monde de la médecine sans pour autant aboutir car pour lui ces voies se referment. Seule l’écriture aura fait de lui « un grand conteur, savant philologue, moraliste misanthrope et pessimiste….un grand homme de lettres »
    « le plus authentique de la littérature japonaise du XVIIIème siècle » malgré toutes les embûches de son existences et cette impression décourageante de se trouver bien souvent dans des impasses au point de détruire nombre de ses manuscrits, mais finalement de poursuivre son oeuvre jusqu’à sa mort.
    Je me suis permise de parler de cet auteur cité par Haddon même si je ne sais de quel oeuvre est tiré son bel extrait, parce qu’il me semble être un exemple du chemin de vie que chacun en son domaine poursuit avec des hésitations, des hasards, des imprévus, des impasses, des découragements puis en fin de compte la volonté de trouver ce « fil » qui nous sauve, qui nous permet de poursuivre notre chemin malgré tout, de trouver sa propre voie, un labyrinthe fait de détours et d’impasses dont on parvient à sortir.

  15. Impair et passe, impasse et pair
    il faut une bonne paire d’yeux
    pour distinguer tous ces détails
    sans pour autant sauter la muraille
    mais commettre un impair
    et être jugé par ses pairs
    ce n’est pas seulement être
    dans une impasse
    comment va t on dans une impasse
    au point d’être le dos au mur
    c’est quand on vous met au pied du mur
    qu’il faut alors retrousser ses manches
    c’est au pied du mur qu’on voit le maçon
    qui va bâtir mais pas de ses mains seules
    et saura bien utiliser les outils ad hoc
    et quel deus ex machina fera venir
    l’échelle de sauvetage
    qui ne nous rend plus otage
    un dénouement qui évitera le dénuement
    mais la surprise et l’épouvante
    souvent très éprouvantes
    qui ne permet pas de se tailler
    pas un franc succès en tout cas
    contraint de rebrousser chemin
    de quitter cette brousse
    de s’acquitter de son destin
    sans avoir la mort aux trousses
    laisser de côté une sacrée frousse
    en sortir enfin, à toute fin
    la truelle et la règle,
    l’équerre et le compas

  16. Oui Monique un fil conducteur mais pas un script puisque tout reste à écrire en parcourant ces clichés si inspirants , un fil dans un labyrinthe de mots qui éreintent aussi , mais surtout très symboliquement un fil vertical qui fait se dresser, se redresser, et pas que les cheveux sur la tête
    un étonnement permanent, une source de respiration constante, un ressourcement d’abondance
    pour danser avec les mots autour d’un feu de joie qui éclaire les visages, et puis une ascension spirituelle et une ascèse étymologique dans l’exercice et dans l’effort dans le travail sur la feuille
    dans la fixation des idées, l’éclairage des contextes, la symbolique des agrégats qui réunissent et convertissent des énergies.

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