Descente

Descente

escalier de l’ombre

un songe au bout des yeux

l’île lumière

48 réflexions sur « Descente »

  1. JE SOUHAITAIS DEPOSER MES MOTS SUR VOTRE BLOG, HADDON,
    Mais impossible d’y entrer!

    celadevait être:

    je vous ai lu
    en silence
    je vous relis encore
    en déposant des mots

    je vous embrasse

    désolée, Ossiane, j’use de ta bonté!

  2. Un île
    Notre île
    Rien que toi
    Moi et toi
    Parfois
    Dans le bonheur
    Son simple
    La beauté
    D’être ensemble
    Et se ressentir être
    Dans sa chair de son corps
    De sa palpite douce
    Ou son volcan bel tendre

  3. Encore quelques pas
    On y est
    Donen moi la main
    Gambade
    On rit
    Heureux
    C’est si bel bon
    Le bonheur
    De se trouver ensemble
    Sur le chemin de vie
    Qui descendant son cours
    Emporte vers le haut ciel
    Dans un silence tiède
    Des meloutés murmures
    Dans tes bras je suis tienne

  4. Des sentes comme celle la on en voudrait des milliers
    qui aboutissent à une perspective illuminée
    décente elle est pleinement et point trop pentue
    car les gradins rimeraient avec gadins elle était pointue
    bien sur l’eau peut toujours dévaler sur le côté
    sans disjoindre et déchausser tous les pavés
    il y a de l’élégance dans cette courbe amorcée
    puisque rien dans le profil n’en est vraiment trop cassé

  5. L’escale y est et rien n’est encore plié
    il ne s’agit pas de sombrer dans l’abime
    même si nous ne venons pas des cimes
    je n’irai pas les yeux fermés sans ciller

  6. Etait-ce à Rio , était-ce à Tanger?
    La course contre le temps
    Dans le dédale des rues, des escaliers usés
    Dans l’ombre et dans le froid
    Vers la lumière du port
    Etait-ce en Italie?
    Te souviens -tu nos rires et nos souffles coupés?

  7. Conjuguer le verbe descendre
    afin que dans descendons
    apparaisse clairement le don
    dans la lumière du rivage
    et qu’il n’y ait pas de cendres
    dues aux flammes éclatantes

  8. Dédale triste
    pour une issue lumieuse
    « Happy end », sur l’écran noir
    de mes nuits blanches…

    (merci Ossiane pour tes photos, merci Nougaro, pour tes mots!)

  9. Pour toi Thierry le pro du verbe, cette petite citation de Fermine dans ce si joli roman NEIGE:

    « Le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe. »

  10. Merci Monique mais je ne suis qu’ un dangereux équilibriste parmi tant d’autres, qui retient son souffle à chaque instant et puis l’équilibre c’est peut être un idéal de perfection, puisque tout est instable alors suspendre le cours des choses, pour un bref instant, un qui se tend tandis que défilent les images d’enfants que nous projetons vers les étoiles.

    Tu m’as touché Monique mais je ne serais jamais qu’un amateur un peu éclairé , un apprenti qui balbutie, car je ne me consacre pas assez à cet art, à cette folie de la culture des mots et puis comme on dit j’ai des potes âgés qui le manient encore mieux.

    Pour avoir du fun sur le fil des mots c’est un défi permanent
    un défilé des Thermopyles
    mais si le cheminement est tout en tension et en attention
    même sans les lunettes de la pub
    il faut se répéter que la seule façon de s’en sortir c’est d’aller de l’avant
    les indiens d’Amérique du nord parlaient du télégraphe comme du fil parlant
    mais il peut même être chantant en se rappelant que bardes et aèdes étaient proches
    en d’autres termes il faut rester dans un état hi et pas low, un état excité
    qui permet de rayonner et de transmettre des messages avec du sens
    suivez le fil et vous verrez qu’il vous conduira quelque part, dans un pays de rêves
    mais aussi dans d’autres galaxies, ainsi spiralent les mots qu enchantent la vie

  11. la vie pleine et entière
    simplement la vie
    me semble possible d’être poésie
    poésie en marche
    en faisant de la poésie
    aux marches de la poïésis

    l’écriture est un média
    un moyen d’expression
    un entre-deux
    un interlude
    une tension à être au plus juste avec ce que l’on est
    qui peut être poésie
    tout comme les autres arts
    ou le simplement faire ce que l’on a à faire
    mais en conscience

    la poésie c’est la tendresse
    d’un regard d’enfant
    qui d’un rien
    d’un brin d’herbe
    d’un bout d’allumette
    met le feu aux habitudes
    aux convenances
    aux connivences
    aux violences
    à l’égoïsme
    au platement beau
    pour rire
    sous la cendre des destructions et constructions mêlées
    piour naître au monde

    et puis
    la poésie c’est tellement plus que tout ça
    puisque qu’elle est liberté ardente
    commémorative du vécu
    et annonciatrice de l’à venir

    à l’ombre de ses yeux
    l’le
    de toutes les déraisons
    le chemin de lumière

  12. On crie haut et on se met en danger
    le criollo nous fait marron
    pourtant il nous faut bouger
    ne tournons pas en rond
    dévalons cette ruelle
    elle n’est pas plus cruelle
    qui sait où nous aboutirons
    le chemin est plein de surprises
    nous faisons nos expériences
    elles nous grandissent parfois
    nous nous éduquons par nous mêmes
    sans gros mots dans le silence de notre vérité
    du moins celle que sans relâche nous cherchons
    ne poussons pas trop loin le bouchon
    il flotte encore mais c’est précaire
    au bout l’âme son de la vie
    on appâte ou on épate
    on a toujours un fil à la patte

  13. Les marches d’ombre
    Descendent vers le soleil
    Et j’ aime y lire
    Vos poésies de pastel
    Bleues comme le bleu de vos yeux

  14. Oh gravir les marches

    Qui mènent jusqu’à cette île inondée de lumière

    Oh franchir, tout essoufflée

    L’ultime degré et arriver, enfin,

    Pour ravir l’île de ton coeur !

  15. Bonsoir et bon week-end à tous.
    ___

    Descendre jusqu’à l’intime de soi
    Vers ce petit soleil qui brille tout au fond
    Poser sur chaque mot un pied fébrile
    Autant de petites marches sur une pente raide
    Pour atteindre les points lumineux de l’âme
    Sans pour autant mettre à nu ce cœur qui bat
    Mais voir naître et fleurir les mots
    Les faire chanter, les façonner, les aimer
    Pour qu’ils deviennent des reflets de vie
    Qui parlent de beauté de sincérité et de tendresse
    Devenir un artisan du verbe, timide sans doute
    Comme le sont tous les amoureux sans trop savoir s’y prendre
    Apprivoiser les mots sans les blesser ni les défigurer
    Apprendre à les connaître danser avec eux.
    _____

    « Les mots sont les passants mystérieux de l’âme » Victor Hugo

  16. Tout schuss ou sur les fesses,
    des impressions qu’on ne confesse
    à l’avant de la schlitte pour freiner le convoi
    des merveille qu’on ne voie qu’au dernier instant
    surfant sur la vague des marches
    et la baie là bas comme une grande arche
    le nez des marches n’est pas à contre
    il nous fait sentir la bascule et l’équilibre instable
    le nez dans le vent c’est réjouissant
    on vient de l’ombre et on va baigner dans la lumière
    il y a bien quelques dangereuses ornières
    à nous de les éviter par des pas de côté
    sans être des cabris on se croirait presque à Capri
    les seules caprices ne sont pas caprins
    il y a rire sous cape puisque le voilier lent
    nous attend l’ancre est jetée
    à nous de la lever
    en se laissant entraîner
    dans une spirale aimantée
    nous laissons à la gravité du moment
    toute sa force innée
    ne soyons pas des forcenés
    et gardons un pas allègre
    celui qui allège les pensées
    et projette dans de bonnes dispositions
    l’aventurier que nous sommes resté

  17. La descente au port ne passait pas par un portique
    pourtant de mon point de vue elle était unique
    ce n’était pas un belvédère et ça manquait de réverbères
    mais on imaginait y accostant les berbères
    point sublime et perspective sensationnelle
    on était dans une logique ascensionnelle
    sans être captif de rien ni de personne
    puisqu’il fallait juste se laisser aller en somme

  18. Des cent et des mille, aux marches du palais
    plus de trente neuf pour un mystère qui s’éclaircit
    une nef, une nave qui ne me navre pas
    un havre qui m’attire et jour qui s’étire
    et me voila félin qui fait l’un et puis l’autre
    pas besoin de se reposer quand on se sent un apôtre
    l’appel du large et ces vastes barges fait le reste
    depuis cette éminence qui ne fait pas grise mine
    je trouve bien que la pente ravine
    mais ce qui me ravit le plus c’est être dépassé
    par les événements
    puisque rien n’est obstacle
    et tout est plaisir

  19. Qu’il en fallu du travail …pour caler ces pierres qui s’adossent à la pente… et composent avec elle
    Qu’il est long le chemin…pas à pas, quand happé par le vue…on ne s’est pas râpé… qui une manche ou un genou…
    Que c’est beau et bien bon…de courir allègre…avant que ça ne vire à l’aigre…un pansement , pas une plaie… puisque on jouera replay
    Que relevant le nez…pour humer les senteurs…et s’ôter tout le pois …et sauter la rambarde…comme un barde qui voltige
    Que presser la cadence…sans tourner à la tarentelle…que nous pique épique…l’envie soudaine du beau rivage
    Que ne laisser en arrière…pour bien se projeter…lâcher la proie pour l’ombre…en proie au désir…pas celui de la lamproie…avant le lamparo

  20. Si proche est ta maison
    et si douce est ton île
    pour ravir ma raison
    mon cœur immobile
    Je veux fuir la montagne
    et dévaler la sente
    me bloquera la mer
    au bout de la descente
    Je graverais au sable
    l’amour inaccessible

  21. Il n’est pas de saison où je n’aime emprunter
    de ces rues qui louvoient sans embardée
    pour allegro filer et me rapprocher d’une de ces iles
    il n’y a pas de file qui tienne et rien ne me retient
    je courre, je vole et voila que je décolle
    par le rêve je fus déjà mille fois transporté
    et cette fois c’est d’aise et dans une traversée

  22. Ah, dévaler à perdre haleine,
    les marches qui mènent
    jusqu’à l’île éblouissante de lumière
    où repose ton coeur !
    Ah, arriver et ne pas craindre
    de te brusquer, te débusquer
    dans la forteresse de ton empire.
    Te retrouver à tout jamais…

  23. Une petite citation qui semble être partagée par beaucoup d’entre nous :
    « Je crois aux mots, en leur pouvoir, je choisis ceux qui sont porteurs de lumière »
    Christian Bobin
    ____

    Un drap blanc recouvre le lac
    Projetant sur le flanc des monts
    Une belle et douce clarté
    Paysage immaculé qu’un soleil inonde

    Sorti de l’ombre dévalant les marches
    Aspirés par cette lumière vive
    Notre regard plonge et se noie
    Dans cette étincelante beauté

    Facettes rayonnantes d’un diamant
    Vers lequel tout converge
    Perle rare au milieu des eaux
    Objet de rêve et de convoitise

    Quelle est cette scène de théâtre antique
    Au cœur de ces montagnes italiennes
    Où nous pourrions voir surgir une déesse
    Qui ne saurait nous surprendre en le faste de ces lieux ?
    ____

     » Nous ne pouvons vivre que dans l’entrouvert, dit René Char, exactement
    sur la ligne hermétique de partage de l’ombre et de la lumière. Mais nous
    sommes irrésistiblement jetés en avant. « 

  24. Or fée il est frappant qu’une baguette m’agite
    heure idyllique il est vrai que la beauté m’habite
    mais sans penser à mâle ni encenser de devoirs
    je voudrais me faufiler bien au dehors du boudoir
    pour m’avancer sur l’avant scène pas telle une bête
    mais dans l’ombre des dieux partir à la conquête

  25. Or fin qui descend en motif filigrane
    pourquoi fait tu vibrer à ce point ma membrane
    tu sais que je ne retiens les rênes qu’avec peine
    car au bord de la rétine je suis dans l’arène
    combien de poussière faudra t il soulever
    pour décaper du chemin les vestiges
    pour décupler ma force et mon envie
    sans annihiler totalement ces restes de vertige
    qui me maintiennent dans un état de survie

  26. Souvenir Tolèdan où l’éclat de l ‘acier le dispute aux enjolivements
    pas dans l’étau les dents mais la tolérance au bout du glaive
    et puis le musée du Greco et la descente du Comte d’Orgaz
    pas un franc orgasme mais une tonalité bien sombre
    pour un grand d’Espagne même plus habillé d’un pagne
    un fier Hidalgo qui succombe dans les formes
    et encore l’Alcazar forteresse imprenable qui domine tout
    dans la plaine du Tage combien y avait il d’otages
    après que le vizir ait remplacé les wisigoths

  27. A fleur d’eau s’étire
    Un voile de lumière
    L’éblouissement
    __

    A nos pieds surgit
    Une coupelle dorée
    Boire à la beauté
    __

    Une boule de cristal
    Au cœur de la montagne
    Faisceau rayonnant
    __

    S’asseoir un instant
    Sur la margelle d’un puits
    S’inonder de rêves
    __

    Les yeux baissés
    Sur le miroir de l’eau
    Pour voir les étoiles
    __

    L’espace est splendeur
    S’ouvre à l’œil comme une rose
    Au parfum d’élégance
    ___

    Le beau est étrange
    Se réclame du silence
    Fort comme l’amour.
    ___

  28. Le paysage tout baigné de lumière sourit au petit matin d’un jour ; le regard embrasse la beauté en une étreinte corps à corps ; le visage resplendit de clarté et dans les yeux une étincelle jaillit ; au loin la montagne dans son silence reçoit toute cette splendeur ; c’est un matin comme tant d’autres, le soleil au rendez-vous fait don de ses largesses dans la pureté du levant ; la journée sera belle.

  29. Tu peux me donner
    la main
    Pour m’aider
    dans l’escalier?
    Je ne peux plus
    faire seule
    cette descente
    je peux tomber.
    Et je veux
    oui, je veux,
    mouilleur
    mes pieds dans l’eau!

  30. Tout d’abord contente de te retrouver et de te lire Neyde

    Te donner la main Neyde
    Oh combien d’accord
    Que nos pas ensemble
    nous conduisent
    Vers ce lieu sublime
    Où la beauté, la lumière
    La fraîcheur nous accueille

    Pour ce qui est de tremper nos pieds, elle risque aujourd’hui d’être un peu fraîche malgré l’été de la St Martin -;)

  31. Avec Monique à tes côtés Neyde, il y a de grandes chances que vous arriviez les premières au bord de l’eau. A toi maintenant de la convaincre que mouiller ses pieds dans l’ eau à la mi-novembre c’ est super! je vous embrasse toutes les deux …. Je vous suis lentement … j’ admire le paysage quoi….

  32. Merci une nouvelle fois de tous ces beaux commentaires. Que toute la lumière de ces mots de poésie baigne la canopée céleste. Bienvenue aux petits nouveaux, remerciements à ceux qui commencent à se sentir bien ici et bien sûr, reconnaissance profonde aux anciens qui maintiennent le navire en belle vie:)

  33. Merci Monique
    Merci May
    Maintenant je me sens sûre
    pour descendre
    J’ai oublié le froid tant l’endroit est beau.
    Et tu sais ici nous sommes au Printemps
    et il fait chaud.
    Bises pour les deux
    Bises pour toi, Ossiane

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