Lecture du Haïku Calligramme: verticales, courbe
Un homme debout
sur la courbe des vagues
cueilleur d’étoiles
◊ Photo prise sur la plage de Galéria en Corse. Voir la Carte de Corse …
◊ 漁師 signifie « pêcheur » en japonais
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: verticales, courbe
Un homme debout
sur la courbe des vagues
cueilleur d’étoiles
◊ Photo prise sur la plage de Galéria en Corse. Voir la Carte de Corse …
◊ 漁師 signifie « pêcheur » en japonais
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite, haut
Du froid vers le chaud
des ballons de lumière
page blanche à remplir
◊ Aux visiteurs fidèles, aux lecteurs silencieux, aux passants d’un jour, j’adresse mes meilleurs voeux de santé, d’amour et de partage pour ces fêtes du Nouvel An. Que l’année 2008 soit plus humaine, juste, sociale, pacifique, généreuse, artistique et poétique ! Merci pour cette belle année de poésie et d’émotions partagée avec vous. Toute mon amitié.
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Elle ouvre ses bras
elle ondule son corps
elle donne son coeur
Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut
Caresse de l’eau
un souffle dans les cheveux
flottent les pensées
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Rêve de papier
coquille de porcelaine
sur le miroir
◊ 藻 mo = algues. Les noms d’algues en japonais comportent tous le suffixe 藻 « mo » qui se prononce « sô » à l’intérieur des mots.
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
Tiède et lisse
petit nombril des sables
rond comme la lune
◊ 砂利 signifie « petit caillou » en japonais
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Soleil pleureur
une traînée de poudre
sur le ruban noir
◊ L’Aventure m’a tendu les bras… j’ai pris une route de traverse… j’éprouve le besoin d’explorer d’autres univers à thèmes… le voyage corse s’étire en continu dans le temps… il fait une pause pour reprendre plus tard en pointillés…
◊ A la vitesse d’une cométe, cette lumière dorée a saupoudré tous vos écrits de superbes étincelles poétiques. Nigra et Bernard se sont faits pélerins de l’amour et de l’esprit de façon très originale. Merci à vous tous.
Il fait si noir autour
Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi
Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre
Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude
Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs
Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…
Si je plonge
Je fonds
Si je reste
Je coule
Lumière,
Reste
Tu m’es vitale
Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante
Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut
Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)
◊ Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.
Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.
Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur
Un parfum de mandarine
Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.
Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.
Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.
Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.
Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.
Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre
De fleur en treille
de fil en passerelle
les ombres portées
◊ Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de Belgodère … Voir la Carte de Corse …
◊ Un beau florilège de sensations à fleur de peau autour des murs, de l’ombre et la lumière, des entrelacs de fils et de ruelles étagées grâce à Annick, Pierre b, CéliaK, Pierre (2) et Marc.
Les murs par le grain de leur peau, viennent respirer à la surface du ciel, pour se vivre chauffer et murmurer de jolies ondes. Ils sont les confidents du temps qui passe dans les ruelles, et dans leurs entrailles la mémoire se fige, s’empreinte du goût de chaque jour, inlassablement, les vieux murs leurs oreilles sont la mémoire du monde.
Plus tard je veux être « Porteur d’ombre »………..Je veux passer de « fleur en treille et de fil en passerelle »…me poser sur des endroits mystère…à la lisière de la féminité…sous une voile légère…Je veux passer de paupière en paupière…pour un clin d’oeil éphémère…ou un simple eye liner..Je veux offrir de la fraîcheur en plein désert…pour éviter qu’on se désespère…me promener sur les plages et offrir de la tendresse à la lumière…Je veux passer de feuille en feuille…me reposer sur un lit de mousse..découvrir ..avec douceur..les arbres et les clairières..Plus tard…
Fils d’humanité
reliant
ombre et lumière
De fil en aiguille
un lacis de ruelles
escaliers et traverses
murs blancs et lauriers roses
haute terrasse
treilles et figuiers
jouent à la courte-échelle
à qui le plus haut
grimpera
Monter tout en haut
Etre au bord du précipice
Embrassé la fresque de la vie
Puis lentement se retourner
Marche après marche
revivre les âges de la vie
au travers de l’ombre
au travers de la lumière
des chemins tous tracés
des chemins en impasses
des chemins dérobés
des chemins oublier
s’arrêter un moment
regarder une belle fleur
Que l’on n’a pas touchée !
Que l’on n’a pas abîmée !
Juste une lueur du cœur.
longer les murs du passé
ses traces indélébiles
ne pas pouvoir se cacher
passer à nu sans se voiler
Affronter ce passé.
se tenir debout, droit,
monter,
s’accrocher,
au fil invisible de l’amour
haubans de la vie.