Trajectoire

Trajectoire

¨Par monts et par vaults, le large en pente douce à bicyclette

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut

Par monts et par vaults
le large en pente douce
à bicyclette

140 réflexions sur « Trajectoire »

  1. .
    2222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
    .
    >>>> A tous:

    Bonsoir,

    Je suis obligée de m’absenter de mercredi à jeudi pour raisons professionnelles. Je suis désolée mais je ne pourrais pas vous commenter d’où je serai. Je sais que ce n’est pas vraiment le moment de vous abandonner mais je ne peux pas faire autrement. Je pourrais cependant lire vos commentaires et vos messages privés. Je ne publierai la prochaine note que vendredi soir.

    A très bientôt, faites que cet espace continue d’être vivant , j’ai confiance en vous tous.

    Toute mon amitié, je vous embrasse chaleureusement.

    Ossiane
    .
    8888888888888888888888888888888888888888888888888888888
    .

  2. un trait descend avec allant,
    d’une précision verte, un peu jaunie,
    à l’infini bleuté –
    filer de la nature
    au rêve.
    Ponctuations comme des ancrages
    d’arbres sombres et de leurs ombres douces
    qui font faire le gros dos
    au chemin –
    des petits frissons
    qui me freinent et me relancent

  3. J’arpente l’impossible
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Les cimes des grands arbres
    Il me reste en mémoire une douceur de vivre
    Des rubans de lumière et des matins dorés

    Je sens les brumes tièdes et des voiles bleutés

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Tu as le regard rose
    ^^^Epris de ton élan
    ^^^^^^^^^^Et de poudre d’orange de joie illuminée

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Est-ce nonchalamment
    Intuitive promesse
    ^^^^^^^^Nos rires se rencontrent
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Où tu te laisses aller

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^La croisée des chemins
    Là-bas
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^Dans la forêt

  4. Coucou, Ossiane

    Aujourd’hui, tu nous invites à nous évader…..
    Bonne journée à toutes et tous
    Bises, Ossiane

    Croisée des chemins
    L’aventure me sourit
    Grande évasion

    L’envol vers l’ailleurs
    Sortir des sentiers battus
    La ruée vers l’or

  5. Trajectoire ( acrostiche )

    Tracer une ligne en spirales,
    Raviver la flamme de ses désirs
    Altérer sa soif d’aventure en couleur de verdure
    Jaillissant dans les prés tels coquelicots en liberté
    Emerveillée par le chant des oiseaux,
    Contre vents et marées, s’évader
    Tourniquet vers l’espoir du bonheur retrouvé
    Ornières et embûches surmontées, par delà les forêts
    Irradié par les doux rais du soleil, le coeur en cavale
    Rejoins moi, dans le val, à la croisée des chemins
    Et peut-être, l’aventure de l’amour refleurira demain

  6. entre deux
    ——————————
    Après un détour
    Sur une voie de traverse
    Illusions et promesses

    Désillusion et désenchantement

    Abandonne là et tout de suite
    Cette voie sans issue
    Et reprends ta trajectoire

    Droite et obligatoire !

    —————————–

    C’est quoi cet ordre?
    Tu en sais quoi de cette voie?
    Ordonne toujours…
    Je pouffe…

  7. Bon, aujourd’hui, c’est décidé, je me lance !

    Trace
    d’une Route
    Au dessin
    Juste
    Evoqué,
    Curieuse
    Trajectoire
    Oubliée
    d’un Itinéraire
    Rarement
    Emprunté

  8. routes toute tracées
    routes sinueuses
    routes bosselée
    le destin…
    routes ensoleillées
    routes pluvieuses
    routes glissantes
    les jours…
    le paysage
    les rencontres
    les les arrêts
    l’amour…
    la vie: le destin , les jours, les arrêts …
    accidents
    pannes
    usures
    la mort…

  9. Mmmmmhhh..
    Qu’il est tendre
    Ce chemin
    A travers
    La Nature
    Je saute
    Sur mon vélo
    Et m’élance
    Te retrouver
    Cheveux au vent
    Mmmmmhhh..

  10. Ton petit monde sur les épaules
    En souffrance mais fier
    Fort et volontaire
    Tu marches…

    Tu es leur guide
    Pas après pas
    Tu les enmeneras là-bas
    Dans la lumière…

  11. superbe photo! Comme je les aime. LA FRANCE…
    on y sens la pluie qui reverdit sans cesse ce paysage,
    de normandie je suppose.

  12. Les arbres mourront, par d’ autres remplacés
    Les paysages changeront au gré des siécles accumulés
    Le chemin demeurera, jour après jour, pas à pas tracé.

  13. Les chemins de traverses,
    Souvent,
    Sont encombrés,..
    Ornières,
    ronces,
    épines,

    Pas d’éclairage,
    Sauf,
    Cette lumière,
    La vie
    ,
    qui réunit,
    point ne sépare.

    Les chemins de traverses,
    eux-mêmes
    disent ce qu’ils veulent dire :

    Ils ne sont pas forcément ,
    praticables,
    Pratiques,
    Mais , ils vont au plus court.

    Petite lumière,
    Dans mon coeur,
    Je ne t’oublies pas.
    Ne t’oublies pas.

    Tu a guidé mes pas, en t’oubliant,
    dans le chemin de traverse.
    J’y ai retrouvé ma trace,
    derrière la tienne.

    Et j’avance,
    J’avancerai vers la lumière,
    Ou,
    Je serai ,
    terrassé,
    Par elle.

    Pure light

  14. Pour une fois…

    Et bien je me relis…
    Ne vois personne, derrière moi.

    Pas grave,
    Je sais , les gens avec moi.
    Sans besoin de démonstration.

    Pure morning…
    P’tite loute aussi.

    Et je suis satisfatit …
    de ce que j’ai écris

    Je trouve ça …
    Juste

    Je n’y suis pa&s arrivé tout seul.
    Ne te sousestimes pas , belle

    Et voila…!!!!!

  15. Bonsoir à tous, après ces quelques jours d’absence, le mistral lundi, avec des rafales à 197km/heure, vous joue de bien vilains tours quand il vous arrache les fils électriques…ce soir tout est rentré dans l’ordre. Je vous retrouve et vous lis avec plaisir.

    Quelle belle promenade à bicyclette dans cette verte campagne, bonne bouffée d’air, merci Ossiane.

    j’emmène mon rêve
    Sur les chemins verts
    Ce n’est plus un paysage
    Mais un décor de théâtre
    Le bonheur entre en scène
    Tout est calme
    Clair, doux, si beau
    Comme le chant de l’oiseau

  16. Le chemin frais coule ses jours
    A l’ombre des primevères.

    Il ne le sait, je l’en informe :
    Le chemin haut de coeur
    Enjambe un à un mes souvenirs d’enfant :
    Le ciel de l’été immense comme un avenir aux étoiles,
    Le charmant soupir des violettes
    Que l’on ose à peine cueillir
    Et les aventures picaresques
    Des géants trois-pommes
    A cheval sur chaque saison,
    Pourchassant feuilles et nuages.

    Et puis, le bel ami,
    Chemin, il s’en souvient,
    De nos baisers de roses,
    De nos morsures de jeunes fous,
    De nos larcins d’amours vagabondes.
    Oui, bien sûr,
    Il s’en souvient.

    Vents et soleils passent
    Et les années, et les amants,
    Mais lui est toujours là
    Gardien des cœurs et des fougères,
    Le chemin frais qui coule
    A l’ombre des primevères.

    Bonne soirée 🙂

  17. Avec Annick, Bourrache, Fauky et tous les autres, je vous donne la main dans une grande farandole de l’amitié, suivons ensemble cette belle trajectoire.
    A bicyclette, cela risque de demander une organisation trop importante,file indienne et voiture balai….

  18. La poésie de Johal me fait penser à Garonne de Philippe Delerm, à ses souvenirs d’enfance , notamment à bicyclette, il en parle à merveille
    « …… le goudron fondu, les longs méandres de la côte Saint Paul, l’ombre du bois sec, les champs de blé, de tabac……….l’incarnation d’une forme de liberté………A bicyclette une fuite en avant vers le désir, vers les collines…… »
    Il est vrai que ces grandes balades, et ces si belles petites routes ont un parfum de jeunes années d’insouciance et c’est peut-être pour cela que nous prenons tant de plaisir à les réitérer quand le besoin s’en fait sentir.

  19. FAUKI
    Les chemins de traverse en fait, ce n’est pas le plus court …J’en sais quelque-chose …Tant pis, si c’est pour être au plus près de soi-même…

    Le calligramme : Des couleurs proches de l’ocre …
    PrincesseOcre
    Au ralenti
    Pas écrit

    Bonne soirée à tous

  20. ___

    L’heure -vingt-quatre-
    La semaine -sept-
    Mois -douze-
    An -maintenant-
    Age -sans-

    Temps-étau
    Et tant et tôt
    Ou tantôt
    Plus tôt que plus tard
    Et phare, étang d’eau

    Sans heurt, sang me mène, sens-moi, cent ans

    Pause d’emplâtre
    Cueillette de violettes
    Promesse perlouze
    Advient le temps
    D’un possible présent

    Un chemin s’offre à nous
    ___

  21. ……………__…………………………………………………………….
    …………….__……………………………………………………………
    ……………..___…………………………Tracé lumineux………………
    ………………____……………………….Dans sa belle trajectoire……
    ………………._____……………………..Route aux reflets d’or………
    ………………..______……………………………………………………
    …………………._________………………………………………………
    …………………..___________…………………………………………..

    Bonsoir et bonne nuit à tous.

  22. Comme des paralléles
    à l’infini
    nos trajectoires
    se sont trouvées.
    Si diverses
    la mienne
    la tienne
    (l’eau et le vin!)
    sur l’équilibre
    d’um mince fil.
    Nos trajectoires
    un jour
    assemblées
    pour le destin,
    l’équilibre perdu
    le fil rompu,
    separées
    pour le destin
    pour toujours.

  23. Une comète quand traverse le ciel,
    dessine une ligne de lumière.
    Il y a des gens comme les comètes :
    laissent une trace d’amour.

    ===========================
    Bonne nuit Ossiane,
    Bonne nuit mes amies, mes amis
    Que les rêves peuplent votre sommeil!

  24. Pour Neyde :
    ___

    L’humain a inventé
    Des carrés
    Des coins
    Où il se terre
    Des lignes
    Où il écrit

    A la verticale
    A l’horizontale
    La tête penchée
    Sur la diagonale
    De sa vie

    La nature nous offre
    L’oeuf qui donnera l’oiseau
    Déploiera ses ailes

    Une lune blonde et ronde
    En quartiers
    Ou pleine
    Ou sombre
    « O » qui tourne

    Nous ne sommes ni divins,
    Ni devins
    Juste …
    Funambules …
    Sur notre fil …

    D’humains …

    Attendons demain.

  25. au tape-cul des amortisseurs qui grincent
    je tends les bras par la fenêtre
    et caresse de vent et de verdure
    je fais mes emplettes
    au marché de dame Nature

  26. Elle s’en va son chemin
    Les feuilles de bord de route
    Xylophonent ses murmures
    Elle s’en va son chemin
    Son pas après son pas
    L »air du temps se respire tendre
    Elle s’en va son chemin

  27. Je rêve un fleuve rose.

    Et bleu.

    Si léger…

    Il coule dans ma tête,
    Peut-être dans mes yeux…

    Tout l’univers chuchote,
    Un monde jus d’orange.

    Oui c’est un monde être ange!

    Comme un bonheur pastel…

    Il sourd à la lisière
    Juste entre ciel et terre.

    ….o
    _./ \
    .O>Ô……..

    Mon coeur bat la campagne
    Un cheval au galop
    Envie de pédaler grisé par la vitesse
    Et se laisser glisser entre haies et halliers…
    A la bosse il décolle,
    Aïe la route est mouillée!
    Dans ces fourrures d’arbres
    Il fait bon se vautrer,
    Au bout de ce chemin
    Ma vie s’en est allée……..O…/_ …
    …………..>….
    …………………………..\…..Ô….
    ………………………………………….o….

  28. le vent me caresse la peau
    la peau des nuages se lie et se délie
    délice de formes et de couleurs
    couleurs changeante au grès des heures
    heures ralentissant leurs coursent
    coursent folle de la vie
    la vie chantent dans les prés
    près de vie je ferme les yeux
    carressé par la douceur du vent

    belle journée

  29. Sur mes chemins de moi
    A bicyclette
    Je t’ai couru derrière
    Je t’ai marché devant
    En campagne si belle
    A me souffler les côtes
    Cheveux au vent descentes
    A le stopper souvent
    Le vélo pour le beau
    Mettre un pied sur le barbelé
    Ou le pôteau de bois
    Et regarder se vivre
    La vie en plein état
    Du vivre plein de grâce
    Dans la beauté de soi
    Qui aime la pureté
    Le paisible horizon
    La bise quand il fait chaud
    Et traverser les gouttes
    Quel beau chemin derrière
    Que celui de mon vélo
    Il m’a donné de tant
    Tout son temps à rouler
    Et moi tout juste assise
    A contempler marcher

  30. Merci Bourrache
    j’aime bien ton poème.
    Il faut réfléchir sur notre condition humaine.
    Il y a de fois
    que nous exigeons beaucoup de nous même.
    « Ni divins,
    ni devins,
    Funambules …
    Sur notre fil …
    D’humains … »

  31. Je vous rejoins….à bicyclette…et je sifflote les paroles d’Yves Montand…..A bicyclette….

    Bonne promenade à toutes et tous…..à défaut de ballade à bicyclette, je suis en stage….alors, à demain

    Belle après-midi….aux promeneurs….à bicyclette

  32. Où va donc le chemin?
    En suspension..Faisons le point
    Courir le risque
    D’attraper l’ancre
    Trop loin
    Plonger sur le jour
    Qui s’éclipse
    Frileux …..
    Est-il simple diagramme
    De vagues ensorcelées
    Ou ruban de ficelle
    Accroché au bleu lisse
    Du ciel ?
    Mystère énigme
    A partager
    J’y verrais bien plus loin
    Une forêt émeraude
    Et des petits lutins
    Jouant à l’arc en ciel
    Avec le vent grognon
    Et vous … ?
    (for there is no sea
    it’s all a dream
    on wich we all turn
    turn and thresh
    and disappear…)

    Bonne journée à vous tous

  33. chemin de liberté
    malgré les barbelé
    qui épouse les courbes de la terre.
    la bénédiction du soleil et de l’air.
    ou mène cette trajectoire ?
    divin déambulatoire!
    ou l’âme s’envol vers les cieux ,
    presque touchant les dieux!

  34. *******************************************

    Au sommet du crâne
    La raie bien consistante
    Tranche ma pensée

    *******************************************

  35. Je dis vert
    Et l’horizon s’ouvre devant moi
    Et mille vallées flamboient
    De rives, rires, rêveries et joie

    Oui je dis vert
    Et l’envers devient roi
    L’envers s’éclipse pour l’endroit
    Au moins une fois ?

  36. Je crois bien que, sur notre bulletin, nous allons avoir un 10/10 en comportement.

    Qu’est-ce qu’on a été sages … à bicyclette.

    Biz et bonne soirée à tous.

    Et, sourire.

  37. Riding my bike
    In the rolling hills
    For that activity
    Who needs skills ?

    Riding my bike
    In the rolling hills
    Is all I need to get
    Loads of thrills !

    Merci Ossiane pour cette photo que je trouve très très belle. Dès que je l’ai vue j’ai pensé « vélo » avant de voir ton calligramme.
    Comme on dit outre Manche :
    « Great minds think alike »

    Grosses bises de mon pays pas trop vallonné.
    Judith

  38. Allez! on y va! Lâchons les pédales!
    Les pieds sur le guidon
    Ca roule et tes cheveux flottent dans le vent.
    Et quand nous êtions au bas de la pente et que ça remontait
    Nous reprenions notre effort
    Et tes cheveux toujours éparpillés
    Et moi dans ton sillage
    Te laissant ouvrir la route
    Pour tes cheveux qui me grisaient.
    Ah! qu’elle était belle la route!
    Toute droite vers notre bonheur
    Par les champs et par les près.

  39. >>>Bonsoir à tous,
    Petit détour par L’Oeil Ouvert pour savourer vos poèmes à tête reposée, je suis bien rentrée et je suis contente de vous retrouver à mes côtés. Merci pour toutes vos belles contributions qui me font chaud au cœur et me donnent bon espoir pour la suite.

    >Brigetoun :
    Bonjour Brigitte, tes deux poèmes sont doux, charmants et rêveurs, j’aime beaucoup l’image des petits frissons de la route 😉 Merci, je t’embrasse.

    >Martine :
    Bonsoir Martine, aïe aïe aïe 😉 Amusante transposition vers la réalité d’octobre 😉 Merci beaucoup.

    >Pierre :
    J’entends les rires de l’envolée buissonnière insouciante et ça fait du bien 😉 Attention à l’arrivée ; il n’y a pas de matelas de réception 😉 Beaux souvenirs d’amour grisant dans ton tout dernier poème. Merci pour tes mots joueurs. Tu as raison, il faut lâcher les pédales et se laisser aller. Bises.

    >Kirikino :
    Bonsoir Kirikino, oui l’esprit de ton haïku nous invite à prendre le temps de vivre dans ces vertes campagnes. Bises et merci.

    >Bonbonze :
    Bonsoir Bonbonze, en te lisant, je me pose justement la question 😉 A avancer plus droit peut-être… Merci pour ton passage et bonne soirée !

    >Bernard :
    Bonjour Bernard, tes petits accents circonflexes alignés ne pourraient-ls pas représenter les creux et les bosses de la route… Belle ascension de l’impossible enveloppée de lumière irisée et rosée qui irrigue également ta deuxième chevauchée. C’est superbe ; ça fait rêver! Bises et merci.

    >Claudie :
    Coucou Claudie, envie de soleil et d’évasion ; ces rubans d’asphalte déroulés dans la campagne invitent à toutes les aventures. Tu l’as bien compris d’ailleurs avec tes beaux poèmes plein d’élan. J’aime beaucoup le deuxième avec cette idée de spirale. Quelle énergie dans ta plume vivante ! Bises et courage pour le stage !

    >Marc :
    Bonsoir Marc, tu démarres en pointillé au rythme des accros de la route qui évoquent les difficiles épisodes de la vie puis ta plume se fait plus lègère pour tout simplement profiter de ces instants de plénitude offerts avec beauté. C’est tout un cheminement intérieur que tu nous proposes. Merci pour ta sensibilité poétique. La bise.

    >Nigra :
    Bonsoir Nigra, beaucoup d’humour dans ton premier poème 😉 Merci pour tes deux approches sensibles de la trajectoire et de la traverse. Bises.

    >Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee :
    Bonsoir Christine, c’est la première fois que tu t’exprimes sur le blog alors je te souhaite la bienvenue 😉 Tu te lances en poésie comme dans cette descente de côte à bicyclette ; c’est bien parti ! Tu laisses venir à toi les premiers mots qui te viennent à l’esprit ; c’est comme cela qu’il faut faire pour commencer. Je t’encourage à continuer si l’envie d’écrire est en toi. Bonne soirée et à bientôt.

    >Annick :
    Hello Annick, tu connais bien ces sensations de dévaler une pente à vélo ; il me semble que tu faisais beaucoup de randonnées cet été. Merci pour la douce musique de tes mots. Je t’embrasse affectueusement.

    >Tay :
    Superbe arabesque de mots, bravo à toi ! Bises.

    >Salade :
    Bonsoir, tu connais bien la France et tu l’aimes, je crois. Ce sont des paysages simples de campagne bocagère paisible qu’on ne montre pas souvent et qui ont beaucoup de charme. Oui, cette photo a été prise prise dans l’Orne. Bonne soirée à toi.

    >Andrée :
    Bonsoir Andrée, la petite côte s’est acheminée vers la pente douce du gosier et des saveurs grâce au calligramme;-) J’ai vu que le plaqueminier correspond au kaki , c’est très bon. Merci et bonne soirée à toi.
    http://images.google.com/images?hl=en&q=plaqueminier&gbv=2

    >MTO :
    Bonjour, ton amour et souci pour l’environnement transparait dans ton poème. Paysages transformés mais parfois très défigurés. Je pense notamment à l’opposé de cette photo de bocage, aux grandes plaines où toutes les haies ont été anéanties. Merci pour ta visite, je t’embrasse vers l’ouest.

    >Feu roméo :
    Merci pour ton poème orbital qui nous fait changer de dimension 😉 Bises.

    >Bourrache :
    Beaucoup de jeux de mots dans tes poèmes 😉 Beaux poèmes , Bourrache ! Prendre son temps, régler ses pas ; tu es toute en douce sérénité pour ces belles réflexions sur la vie, le temps qui passe, la diagonale qu’on trace. J’aime beaucoup le dernier.
    Oui Bourrache, tu es toute mignonne 😉 10 sur 10 sans hésitation ; et peut-être que j’irai jusqu’à 20 sur dix d’ici à la fin de la semaine 😉 Merci d’avoir été sensible à mon appel. C’est vraiment sympa de m’aider à ce que tout reparte dans de bonnes conditions. Bises chaleureuses vers toi.

    >fauki :
    Pure light est en toi, guide tes pas et ne te lâchera pas 😉 Merci pour ton évocation sensible à propos de la trajectoire de la vie et de ce désir d’avancer tout droit. Bonne soirée à toi.

    >Monique :
    Bonsoir Monique, je ne savais pas que le Mistral pouvait être aussi violent. J’espère que les dégâts sont réparés.
    Tu respires à nouveau 😉 Insouciance, légèreté, humour guident tes mots, j’entre dans la farandole avec vous. Petit essai calligraphique réussi avec les signes orthographiques ; un chemin lumineux s’ouvre à nous 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.

    >Johal :
    Belle plume ! Ton chemin de poésie coule et glisse au pays des amours chantants. Nostalgie, doux souvenirs, merci pour ta superbe évocation des amours vagabondes. Je t’embrasse.

    >Maria :
    Jolies interprétations de mon calligramme avec ce ruban de lune ! La vie est douce. Bises du soir.

    >Neyde :
    Un premier poème sensible ! Trajectoire fragile, funambules que nous sommes, nous pauvres humains, équilibre rompu, ton premier poème est triste mais c’est sans doute un peu le reflet de la vie. Il faut toujours garder espoir malgré tout. Ton deuxième poème est tout à l’opposé. Il est très beau et fulgurant ; j’aime. Bises vers ton Brésil.

    >regard :
    Bonsoir, il me semble qu’on s’est déjà croisés ici mais y a très très longtemps 😉 Bienvenue à nouveau 😉 Voilà un poème très revigorant et plein d’entrain 😉 Je vois bien une bonne vieille 2CV faire cette virée 😉 Merci à toi.

    >Alix :
    Bonsoir Alix, je disparais avec toi dans la forêt verte pour aller trouver le magicien ; tu es d’accord ? Merci pour ta jolie rêverie suspendue à un fil de bitume. Je t’embrasse.

    >Patricio :
    Bonsoir Patricio, contente de te voir ici 😉 Ta route a pris ses ailes et sa liberté pour s’envoler en pensées dans les circonvolutions du cerveau. Je reconnais bien ton style tranchant et détonnant 😉 Merci de ta visite, bonne soirée.

    >Nath :
    Toi qui doutais, tu vois ta plume s’est finalement envolée libre et légère à travers champs. Jeux de mots et de sens qui interpellent. J’aime beaucoup ta deuxième strophe. Merci Nath, je t’embrasse.

    >Judith :
    Hello Judith, thanks a lot for your rolling poem 😉 Oui, je suis d’accord avec les sensations intenses qu’on peut éprouver à faire de folles randonnées à vélo. Pentes vettigineuses parfois. Intense sensation de liberté aussi. Contact direct avec les éléments aériens qui énivrent tout comme avec la réalité du terrain parfois 😉 Bises chaleureuses vers toi.

  40. Je venais faire un petit tour sur le blog et suis heureuse de te retrouver Ossiane, avec ton petit mot personnalisé à chacun, c’est très agréable. Oui c’est très rare une telle violence pour le Mistral, il y a eu pas mal de dégats dans la région avec parfois des réparations provisoires, c’est notre cas pour le tel.

    Je reviens à ce thème de la trajectoire, je reste persuadée que notre vie est toute tracée à l’avance, à cause d’une multitude de circonstances qui font que nous sommes en quelque sorte programmés, bien sur nous avons une toute petite influence comportementale, et encore pas pour tous, mais nous sommes le plus souvent dépendants de notre histoire qui n’est pas celle de l’autre et n’aurait jamais pu l’être, puisque nous sommes « unique »
    ___

    Chemin de la Vie
    Trajectoire toute tracée
    La fatalité.
    ___

  41. Ouverture et légéreté
    allégresse et suavité
    douceur des contours

    pas besoin de compte tours
    juste se laisser aller dans la pente
    glisser lentement
    et s’imaginer rebondir

  42. >Monique:
    Contente de te retrouver et que tu aies de nouveau ta connection.
    Je lis avec attention tes mots sur la trajectoire et ce destin programmé. Je suis d’accord pour dire qu’une génération transmet toujours à la suivante sa propre histoire avec ses joies et ses douleurs et qu’elle influence beaucoup le cours de la vie. En revanche, je pense qu’il est possible de quitter cette trajectoire « programmée » aliénante pour se construire autrement et tel qu’on l’entend. Je ne veux pas croire que notre destin soit inscrit à l’avance sinon il n’y aurait plus de désir, plus d’aventure de la vie. Le hasard a toute sa place tout comme chacune des décisions que l’on prend. Je veux croire que chacun peut changer le cours de sa vie même au prix de ruptures et de fractures. Bien à toi.

  43. Ossiane
    Tu as raison de penser ainsi, cependant je ne suis pas convaincue, cela ne m’empêche pas d’essayer d’ y croire , c’est le fondement même de l’espoir, n’est-ce pas utopique pourtant. Cet espoir qui dit en le faisant croire que le bonheur existe, le hasard qui n’est pas forcément hasard mais qui le laisse entendre. J’espère (et j’utilise le mot volontairement) que c’est toi qui est dans le vrai, mais dans l’absolu, j’en doute ; regardons certains enfants nés dans certains pays, je ne prendrai que cet exemple, il y en a beaucoup d’autres, leur chemin est malheureusement tout tracé avec bien peu de possibilités de quitter cette trajectoire, j’extrapole certes mais pense que toutes nos décisions aussi importantes qu’elles soient si elles peuvent nous éviter de sombrer plus vite elles sont malgré tout inhérentes à nous-mêmes. Ce n’est pas pessimiste comme idée, il faut seulement faire avec et ne pas trop rêver.

  44. Monique,
    Je vois sur la photo une longue route rectiligne qui me fait un peu peur, par son côté « tout tracé »…
    Mais… je respire en découvrant un petit chemin qui part à droite et à gauche, que j’ai la possibilité de prendre ou de ne pas prendre, d’un côté, ou de l’autre…
    Si je le prends, d’un côté, ou de l’autre, je rencontrerai sûrement un petit sentier qui partira à droite et à gauche, que j’aurai la possibilité de prendre ou de ne pas prendre, d’un côté, ou de l’autre
    Et si je ne le prends pas, par delà les monts et les vaux, il y a sûrement des centaines de petits chemins, invisibles pour le moment, mais que je pourrai prendre le temps venu, d’un côté, ou de l’autre…
    Enfin… j’espère!
    Et, si je change d’avis, j’essaierai de faire demi-tour…

  45. je vous lis,
    coucou à chacun,
    je partage tes mots Ossiane,
    au prix de douloureuses fractures et ruptures de vie, on peut se penser être, rien qu’ÊTRE, et c’est fort bon de le tenter au plus près d’être, car sans son être qui est on?….le robot de soi.. programmé..
    Il me plait de souhaiter être, si tant de tant rêvé, qui à présent se vivra!

    Monique, je pense que ce n est pas rêver que de se penser être, c’est bien au contraire souhaiter être au plus près du vrai…

  46. Annemarie

    Bonsoir et merci pour ta réponse pleine de promesses et d’espoir, j’essaierai de prendre une petit chemin de traverse si la route est vraiment trop austère à moins que je me sente capable de l’affronter.
    Mais oui, j’ai la possibilité c’est vrai, mais cette possibilité qu’est-ce qui fera que je la prendrai ou ne la prendrai pas ? That is the question !
    Il y a beaucoup de paramètres .

  47. Celle que je suis
    C’est moi
    Ma route choisie devant
    Peut être pas des plus simples
    Je choisis
    Une moins simple encore
    C’est moi de moi encore
    Pour me vivre au plus près
    A Être
    Je suis née
    Pour me vivre
    Et pas me mourir
    Juste en point final
    Un autre jour de vie
    Demain
    Dans ma seconde d’après
    Ma seconde je suis
    Sur cette route tranquille
    En vélo de me suivre
    En amour de ma vie!

  48. Mon enfant

    Sur ce beau tapis de nuages
    D’or et d’argent,
    Les traces de ta vie sont sages
    Pour le moment…
    Mais qui dit qu’après l’horizon
    De la jeunesse,
    Ne choisiras pas l’évasion
    Et la hardiesse ?
    Au-delà de ce trait visible,
    C’est l’inconnu…
    Les fruits y sont-ils comestibles
    Ou défendus ?
    Qui peut le dire, ni toi, ni moi,
    Va donc savoir…
    Comment t’aider à faire tes choix
    De trajectoire ?

  49. >Thierry :
    Bonsoir Thierry, je préfère cette poésie là que je trouve plus simple, légère, ressentie, plus vraie. Se laisser aller dans la pente pour faire jaillir les émotions. Bonne fin de soirée.

    >Anne-Marie :
    Judicieuses remarques sur ces petits issues bien attirantes 😉 Je vois les choses comme toi.
    Merci pour ce beau poème ouvert sur le champ des possibles d’une vie future.

    >Annick :
    Etre oui mais à condition de s’affranchir le plus possible des entraves et de trouver son chemin de liberté.

    >Monique :
    « Qu’est-ce qui fera que je la prendrai ou ne la prendrai pas ? » Ton audace, ton désir de liberté, de rébellion, de curiosité et peut-être nous Monique 😉 Everything is possible !

  50. Annick

    Etre au plus près du vrai, je suis bien de ton avis et penser être, tout à fait d’accord aussi ; là où je mets un bémol c’est sur cet « Etre » et sur ce « près du vrai », quelle peut être notre influence sur cet Etre et sur ce Vrai si ce n’est essayer de se connaitre au mieux pour faire le moins d’erreur de parcours tout en se préservant et en essayant d’allier le possible et le « Bien-Etre » justement pour ne pas être ce robot de soi dont tu parles.
    C’est bien en tous les cas, d’essayer de croire qu’on a la possibilité de changer le cours des choses, si l’on abandonnait cette idée ce serait la question : à quoi bon vivre ?
    Dis donc Ossiane, cette promenade sur cette jolie route dans l’Orme nous inspire de bien grandes questions philosophiques, tout en roulant à bicyclette!!
    Je vous embrasse.

  51. bonsoir a tous

    bise de nuit a ossiane

    me revoilà parmi les visiteurs de l’oeil ouvert
    j’ai délaissé mon ordi ces temps ci
    plus envie…
    les troubles de mon coeur m’ont guettés au croisement de mes pensées
    et là j’ouvre le blog et je prend cette belle ligne droite
    dans cette nature luxuriante!
    la tristesse ne se prévoit pas et elle s’abat comme ça sans prévenir
    la solitude et le manque de celle que j’aimais tant- ma soeur – me pousse vers des jours chagrin
    je sais que j’ai la force en moi pour pousser cette porte là et la fermer a double tour
    mais le diable est un malin et connait la combinaison pour réouvrir la serrure!!

    bonne nuit a ceux qui ne sont pas sous la couette
    jane

  52. Heureusement, la vie nous réserve des haltes, des jalons, des croisées de chemins, des rencontres…qui nous permettent parfois deprendre notre temps pour faire nos choix.
    J’écris cela après un petit tour sur Pêle-Mêle, le blog de Pierre (Jeandler)

  53. >Monique:
    Rien de tel que le grand air pour se sentir vivre pleinement. Je te sens un peu plus convaincue par nos arguments;-)

    >Jane:
    Bonsoir jane, contente de revoir;-) J’imaginais que tu étais appelée ailleurs par ton travail. Marche au gré de tes envies et de ton coeur. Ce que tu éprouves est sans doute normal… le contrecoup de ce terrible choc. Il va falloir laisser passer un peu de temps pour tu retrouves une certaine sérénité. Ce qui t’est arrivé est encore tout récent. Ne te replie pas trop tout de même. Viens boire un café avec nous de temps en temps. Je t’embrasse bien fort et t’envoie mes chaleureuses pensées.

    >Anne-Marie:
    Il est bon de faire des pauses pour prendre du recul et ne pas faire les mauvais choix. Bises.

  54. Jane

    Bonsoir, contente de te retrouver parmi nous et tu as bien raison, nous trouvons ici de réels mots de réconfort et nous en avons tous besoin à certains moments de notre vie, surtout lorsqu’elle nous joue de cruels tours, je pense au départ de Lili, on a beau vouloir être fort, cela dépasse quelque fois notre volonté. Aujourd’hui c’est sur cette page, un vrai bol d’air, qu’il faut respirer à pleins poumons.
    Bonne soirée et bonne nuit Jane de tout coeur avec toi.

    😉 merci Ossiane et bonne nuit

  55. Je suis ok avec toi Monique, si on pense que tout est tracé.. à quoi bon vivre??
    et oui de oui, quel beau parcours philosophique, que de rouler en vélo, en bicyclette, on apprend tant sur un vélo qui roule et découvre ets e découvre et nous découvre….

  56. >Monique:
    Je ne parle pas de bonheur, Monique car je pense qu’il n’existe pas à part dans les films ou la publicité où tout le monde est heureux. Je dis simplement qu’on peut essayer de ne pas subir son histoire afin de créer la sienne, de sortir du moule, d’inventer sa propre trajectoire, et de croire qu’on peut encore changer le monde. Ceci dit, tu as bien évidemment raison sur les destins tout tracés de ces pauvres enfants. Cette capacité à rêver d’autres mondes plus justes incite peut-être à vouloir créer des mondes meilleurs dans des temps où ne parle que de rentabilité et d’efficacité économiques.

  57. Comment t’aider à faire tes choix
    De trajectoire ?

    je te cite Annemarie, quelle belle question, yaouhhhhhhhh tant de rappels, telles tortures,
    juste laisser ouvert le dialogue, tenter d’écouter, ouvrir le dialogue encore, accepter que l enfant se perde, puis se remonte, ne pas l influencer, le conforter et le soutenir en valeurs profondes, lui faire confiance, il se trouvera.. LUI.. sans le parent…… et tant pis si cela se scrache un temps…..les valeurs remontent un bel jour, quand il remonte au jour à son jour à son heure.. faut prendre patience et accepter le temps qui passe un jour à la fois……..
    j ai eu ce soir, je suis gâtée ce soir, d’imense satisfactions en vrai avec mon fils et ma fille en vrai vécu, et ma fille ainée au téléphone au loin,
    des bonheurs immmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmenses de vie! comme je suis heureuse humblement d’être leur mère!

    Mes tendresses, Jane, douce nuit.

  58. je te lis Ossiane, ta réponse à Monique,
    et c’est du vrai de cru vécu ce soir en téléphone avec ma fille…..

    Il y a six jours , elle me présente un gars de sa promo, il retourne au Congo en fin d’année, si chouette de lui, et plus encore…..
    et voilà que ce soir, elle me parle de son projet, un stage juste pondu en affichage ce jour au Congo fin avril et en partenariat entre le lieu de futur boulot de ce gars superbe, et le lieu de l’école de Lille avec son prof d’économie,
    un hasard? un destin? je lui dis… fonceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, réfléchis pas, fonce!!!!!!!!!!!!!!! et elle s’éclate si soutenue de moi!

    et on parle de ce gars deux ans loin de son épouse, ses deux enfants, et on parle de son copain du cameroun pas retourné chez lui depuis 18 mois , pas certain d y aller l été prochain, car un billet si cher, et même si son père gagne bien pour son pays dedans, impossible de payer le billet..

    alors oui de oui, certains sont campés dans leurs destins, et je m incline devant eux, impuissante,
    et je leur montre mon admiration à ceux qui arrivent sac à dos sans un centime, en france, pour renverser le cours de leur vie, et
    et aussi comme pr ce gars superbe pour penser renverser son congo de son enfance, il y a tant à faire..

    recueillements,
    sur ces chemins de vie si forts de vie dedans!

    excusez moi, cette photo est forte, vos mots sont forts, et je ne peux me retenir…………..MES EMOTIONS DE VIE…..j aime le monde, j aime la vie, j aime qu un enfant ait sa chance de vie dans sa main!

    alors si un destin tracé, peut être?!
    mais si une perche se tend, si on sent une force intérieure,
    alors oser foncer, oser se vivre soi sa vie de soi, se vivre!

  59. Ossiane Un petit mot avant d’éteindre

    Tu sais qu’on le veuille ou non on la subit son histoire. Il y a vraiment des moments de découragements quant à vouloir créer des mondes meilleurs, les peuples se maudissent, se jalousent, il n’y a pas d’égalité de chances pour tous. Je sais on ne peux porter toute la misère du monde et les mots ne sont pas bien lourds dans la balance mais ce que l’on fait chacun à son échelle c’est de l’eau apportée au moulin c’est la seule consolation que l’on puisse avoir, celle d’avoir au moins essayé de faire quelque chose.
    Ca fait plaisir, je ne suis pas la seule à penser que le bonheur n’existe pas, à moins d’être égoïste, il n’y a que des tous petits et courts instants de bonheur, juste pour que le mot existe! Comme Annick ce soir avec son fils, et avec sa fille au téléphone, ça oui, je le pense et c’est déjà beaucoup.
    Je t’embrasse.

  60. Les chemins de ballades
    Nous mènent en promenade
    Si le cœur nous en dit
    Sur la route de vie
    On ira jusqu’à Compostelle
    Dormant sous les estelles
    Allant par monts et par vaults
    Passant villages et champs
    En suivant de l’alouette le chant
    Et les paysans dans leur travaux
    Il n’est pas de bonheur plus simple
    Que de marcher à son pas
    Sans penser à ceci ou cela
    Sous l’immense ciel bleu
    Sous le soleil fiévreux
    Où les averses quand il pleut
    Vers l’auberge accueillante
    Pour le repos de nos âmes errantes

  61. Â Monique
    À Annick
    …………..
    Au Destin …

    À la paume de ta main
    Des lignes tracent
    ta trajectoire

    Jour à jour,
    tu fais la route
    de ton histoire

  62. Je me souviens à présent de cette route. J’avais dix-sept ou dix-huit ans peut-être, et surtout encore beaucoup de rêve et d’imagination. Je menais la vie réglée d’un adolescent qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Bien sûr, il y avait les fricotteries habituelles avec la jeunesse de Charleville et la découverte récente de Paris. Mais je me sentais à l’étroit dans cette ville, persuadé que son climat m’achèverait un jour ou l’autre. Je cherchais un ailleurs. J’ignore toujours lequel mais j’espérais avoir une idée prochainement. Un ailleurs fait de nouveauté, d’apprentissages et de découvertes. Je me lasse vite, vous savez ? Je venais d’écrire une lettre à mon ami Paul Demeny. Nous étions aux environs de mai, quelques couleurs commençaient à apparaître dans les paysages froids et désolés de Charleville. Je ne sais pourquoi ce jour là plus qu’un autre, une impulsion soudaine, un trop plein de tout m’a submergé. Mon baluchon sur l’épaule, quelques sous en poche, j’ai emprunté cette route sans fin. Elle menait à Paris. Je me suis mis en route sans trop savoir vers quoi. Enfin, mes pas sautaient de nuages en flaques d’eau vers Paris ; mais pour quelle vie ? Je ne m’interrogeais pas vraiment préférant laisser voguer mon instinct et m’en remettre à quelque hasard. Mon paletot imbibé d’humidité et de résolutions reflétait au mieux ma condition ; pauvre condition. Au gré des vallées ma tête dodelinait, tant le regard sondant mes souliers, tantôt égaré dans l’immensité de la mer de coton qui faisait office du ciel dans cette région d’horreur. Mes pupilles se tournaient rarement vers l’avant, comme pour éviter de faire face à ce qui m’attendait sur cette route. Marchant, zigzaguant et titubant sur cette route, je sens encore la rosée geler mes pieds, les odeurs bovines se mêlant à celle des herbes humides. Tout un univers de senteurs à rendre ivre un bateau. Un jour que le soleil était clément, je m’allongeais dans un fond de vallée à même les blés sauvagess. Je restais là des heures contemplant mes pensées se perdre dans l’infini beauté du monde. Finalement, je ne le haïssais pas tant que ça ce monde ingrat. J’avais invoqué un voyage ou des études je ne sais plus trop pour échapper à la conscription. Ma mère craignait que l’on me mette en prison. Elle recevait toujours des missives de l’état-major. Je m’y refusais soigneusement. Vous savez, le soleil d’Abyssinie et mes conditions de vie toutes ces années ont altéré mes souvenirs. Londres m’attirait. J’avais lu la critique désastreuse d’un nouvel artiste ayant peint le parlement, du moins il semblait davantage s’agir d’une impression que d’un tableau. Ça me parlait. J’aime la vie que nous y avions mené, explorant chaque ruelle, chaque repère de peintres et d’artistes. Nous y donnions aussi quelques leçons de français avec mon ami Paul ; l’autre Paul. Il ne comprenait d’ailleurs pas toujours mes aspirations au vrai des expéditions lointaines et aux expérimentations. C’est sans doute pour cela que nos vies se croisaient sur des chemins qui menaient à des endroits différents. Tout était question de trajectoire.

  63. Vous aurez bien entendu tous compris « blés sauvages » au lieu de « blés sauveurs » et « qui menaient à des endroits » au lieu de « qui menaient des à des endroits »…
    je m’excuse bien bas mes amis 😉

  64. Ne reprenez, Dames, si j’ay aymé :
    Si j’ay senti mile torches ardentes,
    Mile travaus, mile douleurs mordentes:
    Si en pleurant, j’ay mon tems consumé,

    Las que mon nom n’en soit par vous blamé.
    Si j’ay failli, les peines sont presentes,
    N’aigrissez point leurs pointes violentes:
    Mais estimez qu’Amour, ê point nommé,

    Sans votre ardeur d’un Vulcan excuser,
    Sans la beauté d’Adonis acuser,
    Pourra, s’il veut, plus vous rendre amoureuses :

    En ayant moins que moy d’occasion,
    Et plus d’estrange et forte passion.
    Et gardez vous d’estre plus malheureuses.

    Louise Labbé – Sonnet XXIV

  65. je vous lis et vous livre ma vision

    Riche ou pauvre, jeune ou vieux
    L’amour impulse la trajectoire
    Force d’espoir ou de désespoir
    Jusqu’au départ pour les cieux

    L’amour reçu pendant l’enfance
    Ouvre les ailes d’un géant des airs
    L’amour rencontré pendant l’errance
    Nous fait planer au dessus des terres

    Survienne les accidents de la vie
    Et la trajectoire soudain dévie
    Départ vers une autres directions
    Terminus ou autres destinations

    Pouvons nous changer la trajectoire ?
    Nous aimerions beaucoup le croire
    Peut être prendre le temps de s’asseoir
    Et regarder très loin vers le soir.

  66. Mon téléphone a sonné hier soir. Une âme en peine.
    Coïncidence ?
    Nous avons discuté pendant deux heures des mêmes questionnements que vous avez déposés sur le blog…
    Je dois avouer que j’ai surtout écouté … et mesuré l’abîme d’impuissance devant lequel je me trouvais à lui répondre.

    Moi non plus je ne crois pas au bonheur mais profondément aux »moments de bonheur ».
    J’en ai connu. Beaucoup.
    Mais je les ai vécus trop benoîtement.
    Ils n’ont pris le nom de « petits bonheurs » que lorsqu’ils ont été derrière moi.

    Dur, dur le passage vers l’hiver cette année, je trouve. Pour beaucoup.

    Biz à tous.

    Bonne nouvelle quand même aujourd’hui : Ingrid Bétancourt est toujours en vie…

  67. mon fils apprend une poesie pour l’école

    texte d’HUBERT MINGARELLI

    qu »y a t’il au-dessus de l’oiseau?

    qu »y a t’il au-dessus de l’oiseau?
    demande l’enfant
    il y a le ciel
    répond l’aviateur

    et au dessous de l’oiseau?
    demande l’enfant
    il y a la mer
    dit le marin

    Qu’y a t’il dans l’oiseau?
    demande l’enfant
    il y a le coeur
    dit le savant

    et dans le coeur?
    la liberté
    répond le prince
    derrière les grilles de son palais

  68. et je te lis Bourrache,
    et je viens de m’écrier yaouh tout de fort de vrai, je n ai pas écouté les infos ce matin,
    et je me souffle, yaouhhhhhhhhh, pour la famille,

    comme je souhaite un tel bonheur pour chacun, car ne pas savoir de la vie en vie ou de la vie morte ou de la vie en douleurs atroces d’un aimé, une telle torture de tête.

    mes tendres pensées, bourrache. bises à chacun et mes souhaits de beau jour.

  69. Retour de Paris…toujours par monts et par vaults… pas le temps de vous lire « consciencieusement » ni d’écrire plus longuement… juste le temps de vous déposer un mot.
    A la semaine prochaine…bonne continuation, amitiés.

    Le mot déposé…

    Mes doigts sont tellement gelés
    que je ne pourrais vous toucher
    alors, ce n’est qu’avec mes lèvres
    que je viens déposer un baiser…

    la douceur des mots s’entre-mêle
    à mes désirs les plus charnels
    je vous sens couler dans mes veines
    jusqu’au coeur… pour vous dire…

    je vous aime.

  70. Où donc se trouve la lumière ? …
    ___

    Le chat ouvrit les yeux
    Le soleil y entra.
    Le chat ferma les yeux,
    Le soleil y resta.

    Voilà pourquoi le soir,
    Quand le chat se réveille,
    J’aperçois dans le noir,
    Deux morceaux de soleil.

    Maurice CAREME
    __

    Je vous souhaite d’avoir un chat … la mienne s’appelle « Chipie » …

  71. ..et même si on a un rat…!!!

    le mien s’appelle Pollux…
    il a une robe couleur vison… et des yeux de boutons de culotte frippons !… bise, Bourrache.

  72. … Sven, te manque plus qu’un Castor, alors …

    J’arrête tout de suite, là … j’ai la note de mon bulletin qui va dégringoler …

  73. Bonjour à tous

    Vois , déjà tous chemins que tu suivais se ferment,
    Il ne t’est plus donné même ce répit
    D’aller même perdu. Terre qui se dérobe
    Est le bruit de tes pas qui ne progressent plus.

    Pourquoi as -tu laissé les ronces recouvrir
    Un haut silence où tu étais venu?
    Le feu veille désert au jardin de mémoire
    Et toi, ombre dans l’ombre , où es-tu , qui es -tu?

    Yves Bonnefoy « Hier règnant désert » Ed. Mercure de France

    >OSSIANE: Pour la petite histoire , j’ai vu dans ta photo , non pas une petite route bitumée..mais un sinueux chemin de terre qui se carapate au loin..>)
    Alors je t’offre le mien:

    http://expo.artactif.com/sebillotte/exp02.htm

    Bon week end..

  74. Le choix

    Ou l’on va tout droit
    et rebondit en montagnes russes
    d’un grand huit
    Ou l’on suit le chemin
    à droite
    le chemin d’ Alix
    qui nous conduit vers un charmant bocage.
    Il y a toujours sur la route
    que l’on croit droite
    une bifurcation
    où il fait bon s’égarer un instant.

  75. Marc : très beau le poème que ton fils doit apprendre.

    Jane : quelques pensées-fleurs de moi pour toi parsemées sur ton chemin

    Alix : superbe ton lien. Il y a un petit côté « art naïf » … du moins, c’est ainsi que je l’ai ressenti. Je ne m’y connais pas beaucoup en « art ».

    Annick : pensées-bougies-café pour toi.

    Ossiane : merci d’être là.

  76. Jane
    je t’embrasse.
    heureuse de te revoir.

    Bourrache,
    C’est la première fois qu’une chatte habite chez nous.
    Elles s’appelle Nina,
    ses yeux sont bleu-ciel pour mieux prendre le soleil.
    Elle est si douce, si charmante.
    Quand je reviens du parc (où je vais marcher), elle m’attend pour manger le brin d’herbe que je lui apporte.
    J’aime les vers de Maurice Careme.
    Je t’embrasse.

  77. Qui es-tu
    Par ton prénom Silence?
    Ce mot qui te précède,
    Cachette d’existence.
    Oubli où porte l’ombre et le sommeil parfait,
    Est-ce bouche muette?
    Et pourtant familière la voix se reconnaît!
    De chemins du désert s’éveillent les mirages,
    Les paroles éclosent.
    Je les vois voyager, silhouettes impalpables.

  78. fusée blanche vers l’ailleurs,
    que dévalent mes yeux et les vélos,
    et, eux ,ils me frolent de leur souflle,
    cependant qu’à pas menus,
    freinant le poids du corps,
    je détaille et savoure,
    lentement, trop longuement.
    Interminable est la route,
    je la fractionne.

  79. Verdoyante perspective du trajet
    jamais ne provoque de rejet
    attirance éclatante des genêts
    quand l’éclat tente et dépasse…nos attentes
    avec un point de vue pareil
    on fait des projets
    on se lance
    à fond

  80. Bonjour à tous
    J’aime le bonheur simple d’AMICHEL. Se promener, l’esprit libre en toute quiétude, je suis une adepte de la balade à pied.
    NEYDE si les lignes de la main ont un sens ce qui me paraît bien improbable, elles seraient bel et bien tracées à l’avance,ainsi que notre vie ? ….
    Beaux écrits MARC, toi aussi tu te poses la question, peux-t-on changer la trajectoire, forcer le destin ? Pour beaucoup d’entre nous il semblerait que oui. Elle est très belle la poésie du prince derrière les barreaux, je choisirais la place de l’oiseau.
    BOURRACHE, j’adore ce poème de Maurice Carème, c’est fou comme il écrit des choses merveilleuses, simples et vraies. Papyrus, mon chat.
    a elle aussi du soleil plein les yeux.

    Quelle est ma destinée
    Une simple randonnée
    A travers un siècle
    Heureuse ou malheureuse
    Sotte ou ingénieuse
    Mortelle assurément
    Seule égalité des êtres vivants.

  81. >Annick :
    Merci pour ton témoignage. Je pense davantage au hasard heureux, aux opportunités, aux perches tendues qui peuvent jalonner un parcours de vie et qu’il ne faut pas hésiter à saisir. Il est toujours possible de faire demi-tour si ça ne va pas. Tu as bien fait de l’encouragegr à foncer. Bises vers toi.

    >Monique :
    Monique, je sais qu’on subit son histoire. Il faut apprendre à l’accepter, apprendre à vivre avec pour mieux s’affranchir de ce poids parfois lourd afin de mieux s’envoler vers ce qui nous ressemble. Au bonheur illusoire avec un grand B, les petits bonheurs à glaner au quotidien rendent vivant et vrai. Bonne journée !

    >Guillaume de Washington :
    Coucou Guillaume, quel texte ! Belle trajectoire de vie ! Tu démarres comme si tu allais écrire un roman 😉 18 ans, l’âge de tous les possibles et beaucoup d’interrogations qui surgissent sur ce que l’on va faire de sa vie. Paris qui a fait tant rêver de gens d’un avenir meilleur… Prendre la route, partir à l’aventure, expériementer et s’arrêter en chemin pour contempler la beauté du monde. L’âge où on embrasse la vie. Merci pour ton beau texte à la recherche de cet ailleurs. Maybe London for the next trip … Je t’embrasse par delà l’Atlantique. Pensées chaleureuses.

    >Bernard :
    Beau poème en vieux français, merci Bernard de nous le faire partager. Des mots cachés, tus ou oubliés. Un poème voyageur sur ce que peut signifier le silence. Je t’embrasse.

    >Marc :
    Super poème Marc qui soulève bien des questionnements. Il est bon d’avoir devant soi une piste d’envol qu’on la prenne ou pas, qu’on y croit ou qu’on n’y crois pas plutôt que de voir l’horizon plat et désert. Très chouette le poème de Mingarelli. Il donne un bon départ dans la vie. Belle réflexion également entre la propulsion et la révulsion que provoque l’amour ou le manque d’amour. Bises chaleureuses vers toi.

    >Bourrache :
    Je suis sur la même longueur d’onde que toi, Bourrache. Tiens ces petits bonheurs bien au chaud au creux de ton coeur, il n’y a pas du tout de quoi en rougir.
    Superbe poème de Maurice Carême ! Le 1 a légèrement vacillé puis il s’est redressé tout d’un coup 😉 Ouf ! le 10 est toujours là ;-))

    >Sven :
    Bonjour Sven, belle déclaration d’amour au blog et aux visiteurs qui le fréquentent. Touchée pour ma part. Courage pour tout. A bientôt, je t’embrasse.

    >Jane :
    Coucou jane, on ne va t’oublier pas comme ça , tu sais 😉 Tout plein d’amitié vers toi.

    > Jeandler :
    Bien Pierre, ce parallèle avec le grand huit et les montagnes russes que je ne pourrai jamais empreinter car j’ai le vertige 😉 Merci à toi, je t’embrasse.

    >Alix :
    Oui Alix, très jolie petite route qu’on pourrait prendre pour un chemin de randonnée vagabond. Le choix de ta peinture est très parlant 😉
    Très beau poème de Yves Bonnefoy avec à nouveau la référence au silence. Merci Alix, boon après-midi !

    >Brigetoun :
    Superbe ! Cette pente douce semble t’inspirer beaucoup. Tu la savoures par petites gorgées et tu nous en fais profiter. Bises à toi.

    >Monique :
    Bonjour Monique. Toujours en réflexion sur cette trajectoire programmée ou pas 😉 Egalité dans la mortalité certes mais pas toujours les mêmes conditions pour tout le monde. Merci pour ton poème inspiré. La bise sans mistral 😉

    >amichel :
    Merci Michel pour ce poème plein d’entrain ; je te nomme chef de randonnée 😉 On te suit d’un bon pas. Quelle chanson faut-il chanter ? Bises vers toi.

  82. MONIQUE vaste sujet que cette question
    alors je reviens a la promenade

    partir sur ces chemins de randonnées
    respirer enfin l ‘air de la liberté,
    s’allonger à même la terre.
    écouter le rythme de l’univers
    et y accorder le rytme de son corps.
    l’oeil délicieusement picore
    tout ce qu’il apercoit sur son passage.
    cet oeil étonnant qui n’a pas d’âge…

    bonne soirée a tous et a toi Ossiane

  83. En suivant cette route
    Attirée par tant de beauté
    Confiante dans le but à atteindre
    Imprudente et naïve
    Clopinant tout au long du chemin
    J’ai laissé venir le soir
    La nuit est tombée
    C’était une voie sans issue

    Ne vous inquiétez pas
    Je ferai demi tour demain matin…

  84. ___

    « Le merveilleux est un mastic qui nous sert à boucher les petites fissures de l’existence ».

    Frédéric Dard.
    ___

  85. Bourrache.. »sans naïveté point de beauté » selon Diderot:)

    Jeandler : n’oubliez pas d’emporter une boussole

    Bernard…

    Les mots parfois
    Brodent en silence
    Quelque chemin secret…

  86. MARC, très beau  » l’oeil picore tout ce qu’il perçoit sur son passage », encore faut-il savoir regarder, j’ai remarqué que les enfants sont très observateurs, il y a une fraicheur dans le regard que peut-être nous perdons en vieillissant.

  87. Regard attentif que nous gardons si nous nous promenons à pied en quête de belles images comme sait si bien le faire Ossiane.
    OSSIANE Bise à toi aussi, tu as raison c’est mieux sans Mistral même s’ il chasse les microbes et refraîchit les idées.

  88. vos silence m’inspirent

    je me rappelle…
    nous étions tous les deux sur ce chemin…
    silencieux… nos mains se balancaient au rythme de nos pas..
    nos yeux par moment croisaient le même chemin…
    et se détournaient aussitôt…
    nos doigts se frolaient comme des ailes de papillon dans l’air
    des ondes invisibles …indicibles.. s’embrassaient dans le murmure
    de cet après midi d’été…

  89. Un mot à l’envers
    Un mot à l’endroit
    De trame en chaîne
    Fils invisibles du silence
    Des pensées se faufilent
    De layons en rubans
    De sentes en venelles
    Et cavalent
    Les mots sont à cheval…

  90. ___

    Maille après maille
    Tricot d’hiver
    Recto verso
    Divers les mots
    Trot
    Galop
    Sous le sabot

    Chemin d’émail
    Chemins des maux
    ___

  91. Le son de tes pas ne résonne plus
    Les traces de tes semelles ont séché
    Déjà

    Juste un dernier regard
    Par-dessus mon épaule
    Avant de reprendre la route…
    A contre sens

    Déjà je ne te vois plus
    A l’envers de la pente
    Je te devine

    Une loi
    Disent ils
    Loin des yeux loin du coeur
    Bien sur, eux ils savent

    Moi je ne sais rien
    Je cherche encore
    De ne pas y croire
    J’ai mes raisons

    Déraison de ma raison
    « Where is my mind ? »

  92. Quand tu es né,
    j’imaginais pour toi un joli chemin,
    pas l’autoroute que certains souhaitent.
    Non,
    je ne te voulais pas formaté
    pour l’individualisme, ni pour la vitesse, ni pour la folie des prétentions,
    ni pour une société de consomation .
    Je souhaitais pour toi
    juste un joli chemin de liberté et de douceurs ;
    un chemin où on apprend à penser par soi-même.
    Mais voilà, on ne choisit pas toujours !
    Quelle prétention de le croire !
    Très vite
    avec toi
    il a fallu explorer d’autres sentiers
    des sentiers pas faciles
    des sentiers où j’ai chialé
    mon ignorance et l’ordinaire qui foutait le camp.
    Des sentiers où j’ai dû apprendre
    qui tu es et comment tu fonctionnes
    et j’ai vu des paysages glauques
    sous l’apparence de visages humains
    qui n’avaient d’humains que le nom.
    Et j’ai traversé les peurs
    marqués en points d’exclamations dans les regards des autres
    mais j’ai appris à leur faire face
    comme une lionne protège son lionceau.
    J’ai pu comprendre certains de tes sentiers
    et t’aider à en sortir
    pour d’autres c’est beaucoup plus compliqué
    alors dans mon impuissance, je te vois les affronter seul
    et ça me déchire les tripes de ne pas savoir t’aider dans l’immédiat ;
    il me faut le temps de comprendre pour te rejoindre
    puis être capable de battre les herbes qui t’empêchent d’avancer,
    et qui te bloquent dans l’incompréhension.
    Je n’avais pas prévu,
    avant ta naissance
    que tu n’aurais pas pu prendre le chemin
    que je souhaitais pour toi,
    C’est toi qui m’a entraînée vers tes sentiers
    vers tes différences
    vers les sentiers difficiles
    où la priorité est d’apprendre la vie
    et de respecter l’être humain quel qu’il soit,
    où la priorité est de savoir tendre la main
    même à une autre main qui ne comprend pas
    et reste fermée.
    Oh comme j’ai retenu mes larmes de chagrin
    quand tes poings restaient fermés
    mais comme je les ai laissées couler de joie
    quand enfin ta main a répondu à la mienne.
    Je l’ai prise tout doucement
    sans t’affoler
    et je t’ai dis c’est bien
    maintenant on va y aller,
    on va traverser les sentiers
    on va peut-être errer
    mais je te promets que toujours
    j’essaierai
    de faire en sorte que tes sentiers
    rencontrent le chemin des autres,
    ces autres qui ne savent pas
    tous les efforts que tu fais pour aller vers eux
    quand eux t’ignorent
    et te prennent simplement pour un fou
    ou utilisent le nom de ton handicap
    juste pour faire des insultes
    ou pour croire qu’il faut juste remplacer le u par le r
    pour que tu deviennes artiste.
    mais c’est pas de leur faute à ceux qui confondent tout
    ils sont juste ignorants
    je t’expliquerai un jour
    que l’ignorance et le refus de savoir
    c’est aussi un handicap
    sauf que leur chemin à eux est un peu plus droit que tes sentiers…
    Allez viens,
    on avance.
    Un arbre couché fait barrière ?
    Ne t’inquiète pas,
    c’est l’occasion d’apprendre à sauter !

  93. je suis émue Catherine…

    Je me retourne
    Et je te vois
    Une larme coule
    Tu es enfin là
    Si las et Là
    Tu as marché
    Tes pieds fatigués
    En tête à ailes
    Je te donne la main
    On se serre
    Notre bout de chemin devant
    Il verra bien ce chemin
    Vers où il va

  94. Catherine

    Je viens de lire ton parcours pas toujours évident, avec cette impression d’incompréhension autour de vous, impression justifiée d’ailleurs. C’est un problème qui fait peur à certains, peur d’en parler, peur de prononcer certains mots.
    Le mot autiste (si proche d’artiste;-) ce qui est vrai d’ailleurs, ils ont une sensibilité au monde plus importante), le mot autiste gêne. Pourquoi ?
    Parce qu’ils ne connaissent pas et l’inconnu fait presque toujours peur donc ils n’osent approcher. Je pense qu’il ne faut pas leur en vouloir, ils ne refusent pas de savoir pour la plupart, ils ne savent pas comment savoir et craignent de se sentir indiscrets face à des situations difficiles.
    Moi-même je connais mal même si j’ai été, étant plus jeune, monitrice spécialisée. Ce sont des situations qu’il faut vivre je crois au quotidien pour bien les comprendre. Catherine peut-être que je me trompe, toi seule peut me le dire. En tous les cas c’est bon d’en parler.

  95. Annick,
    ton expression « en tête à ailes »…
    Alors ton fils aussi, il bat des ailes quand il est content ? Comme on dit dans notre jargon de mère de personne autiste !

  96. Bonsoir Catherine,
    je ne connaissais pas cette expression, Catherine, je la découvre..
    alors pr tout te dire,
    qd Jean Sé souhaite se rire de lui, cela lui arrive de le faire, fort rarement, il a cette possibilité à présent de bien se rendre compte de ses comportements, et c’est incroyable comme il peut en parler…

    c’est émouvant, hein? de parler de nos fils..
    à mesure que le chemin s’avance, arrive cette possibilité de trouver des chemins de traverse pour avancer son chemin à Jean Sé, il trouve des stratégies pour rejoidre notre monde à nous, il est incoyable, j’APPRENDS SANS CESSE AVEC LUI!

  97. Monique,
    J’ai appris a dépasser le regard des autres. Je ne souffre pas, j’ai appris aussi. Mais je gueule contre une France qui est le dernier pays d’Europe, je dis bien le dernier, à savoir respecter les personnes handicapées.
    Oui pour beaucoup, il y a une gêne, une difficulté, ce n’est pas facile d’aller vers la différence, je n’en veux pas à ces gens là d’autant que j’ai souvent constaté leur soulagement quand c’est moi qui allais vers eux. Moi-même pour d’autres situations difficiles concernant d’autres personnes, je ne sais pas si j’ai toujours bien agi et sûrement que sans le vouloir j’ai aussi blessé.
    Ce que je ne supporte pas c’est l’attitude de certains proches qui pleurent à ta place en gémissant auprès des autres qu’ils ont un neveu autiste et que c’est vachement douloureux pour eux, qu’ils peuvent parler du handicap parce que ils connaissent étant touchés dans leur famille. Mais moi quand j’entends ces gémissement de la part d’une tante de mon fils qui heureusement n’est pas ma soeur, quand je l’entends dire qu’elle connaît bien le problème, alors qu’en 16 ans et en habitant à quelques kilomètres de chez moi, elle n’a JAMAIS proposé d’emmener mon fils en balade une seule fois, qu’elle n’a JAMAIS proposé de le garder une soirée, j’ai pitié d’elle ! Cependant elle fait des prières pour lui et elle est bien sûr persuadée que c’est grâce à ses prières qu’il progresse !!!!
    Et là, je t’avoue que j’ai toujours vu le résultat immédiat de ceux qui m’aident dans le réel tandis que, malgré tous les cierges que certains ont fait brûler pour lui, les prières sont restées des prières !
    Qu’est-ce que c’est facile de faire des prières ! Heureusement que certains pensent d’abord à être efficaces !
    Et puis je t’épargnerai l’histoire du pouvoir de la psychanalyse pas encore séparé de l’état qui a empêché l’éducation des autistes en prônant l’émergence du désir quand il est si important d’éduquer et de leur apprendre à apprendre et à comprendre. Les psykk comme on les appelle ont envoyé un nombre inimaginable d’autistes vers des cellules où on ne mettrait même pas des chiens.
    Je n’en veux pas à ceux qui sont perdus mais j’en veux à ceux qui sur les sentiers déjà difficile à parcourir viennent vider des sacs de ciment.

  98. Catherine

    Ce que je viens de lire est boulversant, tu as raison c’est facile de prier et surtout ça donne bonne conscience, enfin facile pour ceux qui y trouvent un sens, c’est bien que tu dises toutes ces choses, c’est important de parler ainsi, tu sais c’est aussi facile de verser son obole et de tourner la tête pour ne pas voir ce que l’on ne veut pas voir avec la conscience tranquille d’avoir fait ce qu’il faut. C’est autre chose que de donner un peu de son temps et de son amour et cela dans bien d’autres domaines aussi. C’est important de savoir comment des gens sensés être respectables et tournés vers les autres trouvent des solutions si hideuses, si atroces, ils en sont un peu moins respectables, la gorge me serre de lire tout ça. Il faut vraiment que ces choses là soient dites si l’on veut que ça change. Je peux comprendre ta révolte.
    Merci vraiment très fort à toi Catherine de ne pas laisser tout ça sous silence.

  99. >Marc, Monique, Bourrache, Bernard, Nigra, Fauky:
    Un grand merci d’avoir tissé tout au long de cette note de si beaux fils de poésie. Grande inspiration chez vous tous. Je vous emnbrasse et vous souhaite une bonne nuit.

    >Anne :
    Merci pour ton passage, Anne. Ces lignes de fuite traduisent certainement une forte envie d’évasion inconsciente de ma part 😉 Merci à toi et bon week-end !

    >Catherine :
    Bonsoir Catherine, contente de te revoir ici et très émue bien sûr de lire ton émouvant poème. Tu as mis beaucoup de toi dans ce texte avec tes fêlures, tes doutes, tes cris de douleur et de rage. Mais tu fais place aussi à la complicité et à l’amour que tu vis chaque jour à ses côtés. Comme je comprends tout ce que tu ressens. Beaucoup d’essais, d’approches différentes, d’expériences pour tenter d’avancer avec à la clé des petits pas mais pour lui des pas de géants qui vont l’aider grâce à toi à devenir de plus en plus autonome. Tu donnes tant de toi pour ton fils et ce qu’il va devenir. Cet arbre couché illustre parfaietement bien ce que tu fais et vis au quotidien pour lui. Bien à toi, je t’embrasse et te remercie.

  100. On trouve souvent l’expression « s’inscrire dans une trajectoire » comme si la cinématique et la ballistique étaient les deux seuls domaines concernés et qu’y vivaient la notion de prédestination, de prédétermination , comme si les paramètres étaient tous connus, fixés, réglés et que le reste en découlait mécaniquement.

    Comme si les inflexions, les rencontres, les inflexions, les infléchissements, les influences n’étaient pas possible et n’allaient pas modifier la courbe de cet orbe décrit dans l’azur.

    Depuis la découverte par Kepler des principes de la mécanique céleste
    c’est vrai que la prédicatibilité et l’immuabilité de certains mouvements est vérifiée, encore que la conjecture de Poincaré sur les trois corps soit venue bouleverser ce bel ordonnancement.

    Mais dans l’humain, l’inné et l’acquis sans être en compétition concourrent tous les deux à amener chacun vers son destin et pas sur ce chemin si bien balisé que plus aucune surprise ne viendrait nous étonner …au milieu du gué.

    Pas plus qu’il n’y a de fleuve tranquille, le tumulte de notre sang, la fougue de notre coeur viennent emporter la raison pure qui se charge
    des scories du temps, des effluves du voyage, des expériences du partage.

    Aussi serait il vain de prétendre dans une causalité parfaite les événements car il en est qui nous dépassnt par leur grandeur, leur soudaineté, leur briéveté mais qui durablement modifient ce trajet.

  101. ___

    « Si tu veux tracer un sillon droit, attache ta charrue à une étoile »
    ___

    Proverbe de je ne sais plus où.

  102. Je vous lis, émue, Catherine et Monique,

    en ce qui me concerne, je pense que c’est après avoir posé mes bagages dan sla nouvelle région, que me viendront les mots pour dire vrai.

    Et je redis,
    le plus douloureux à VIVRE, ne fut pas la traversée en autisme avec mon fils autiste qui a 21 ans à présent,
    mais ce fut l’ABSURDITé, , la DéMENCE, l’INDIFFéRENCE, l’INHUMANITé, le TOUT SAVOIR de certains qui ont été sur ce parcours,
    MAIS IL Y A EU les VRAIS, les Humains aussi…

    Et penser parler d autisme pour moi, cela va bien plus loin, c’est parler au nom du respect du handicap quel qu’il soit….

  103. Parler au nom du respect du handicap quel qu’il soit je suis tout à fait d’accord avec toi Annick mais aussi se sentir tous concernés, respectueux, solidaires et responsables, même si l’on est parfois un peu maladroit et surtout que cela ne reste pas de vains mots dépourvus de sens ou pire encore. Vous avez des messages forts à faire passer, à nous de savoir les entendre et d’agir.
    Bon veek-end et respirons la vie à plein poumons, tu m’encourages souvent dans ce sens .merci Annick

  104.  » …Ce petit chemin… qui sent la noisette
    Ce petit chemin… n’a ni queue ni tête
    On le voit
    Qui fait trois
    Petits tours dans les bois
    Puis il part
    Au hasard
    En flânant comme un lézard
    C’est le rendez-vous de tous les insectes
    Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes
    Les lapins nous invitent
    Souris-moi, courons vite
    Ne crains rien,
    Prends ma main
    Dans ce petit chemin ! …  »

    Paroles et chanson de Mireille.
    les moins de x20 ans d’entre vous s’en souviennent-ils (- ou elles) ?

    Amitiés,

    Fran6
    PS. Enfin, c’est mon resenti à première vue de cette jolie et paisible photo pastorale.

  105. Bises Monique,

    mmmmmhhhhh, je me souvine si bien de ce petit chemin de MIreille qui sent la noisette, merci, Franc6 B…

  106. >Fran6:
    Bonsoir Francis, tu connais bien tes classiques;-) Ce texte de Mireille est un condensé de fraîcheur et de spontanéité. Il est parfait pour ma photo;-) Merci de nous le faire partager. Bises vers l’est, au pays des bulles;-)

  107. je relis, cette page,
    avec émotions,

    et je remercie chacun de sa présence!

    car sa présence au monde
    c’est vraiment quelquechose
    tellement de bel chaud
    cela serre de vrai!

    je vous embrasse chacun!

    QUELLE AVALANCHE DE POEMES,
    sur tes pages, Ossiane,
    que je n’en reviens pas,
    que la plume du monde,
    si jolie à se frissonner l’oreille,
    devant ce bel vivant!

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