75 réflexions sur « Macadam »

  1. Bonjour,

    J’aime beaucoup le format vertical de “Macadam”, il me rappelle celui des calligraphies chinoises qu’on enroule ou déroule.

  2. Des mots libres
    Des mots sincères
    Des mots chauds
    Des mots délicieux

    Des mots qui brillent
    Des mots qui sonnent
    Des mots qui tonnent
    Des mots qui résonnent

    Des mots incompris
    Des mots amers
    Des mots tristes
    Des mots durs

    Des mots qui brûlent
    Des mots qui blessent
    Des mots qui frappent
    Des mots qui tuent

    Des mots condamnés
    Des mots interdits
    Par qui ? Pourquoi ?
    Pour qui? Je sais.

    Mes mots
    Dans ce macadam
    Je les coulerai
    Rien ni personne
    Ne blesseront
    Désormais…

  3. Coucou, Ossiane

    Reflux de la mer
    Algues qui se déposent
    L’amer de la mer

    Belle journée à tous
    Bises, Ossiane

  4. [Premier degré]

    _________________________Marée noire,
    ________________________A la fin de la Terre,
    Apocalypse …

    ________Au coeur des Ténèbres__________
    __________________________Dents de la Mer,
    La pointe du Jour…

    [Second degré]

    Un cri dans le Désert
    ____________________________ Lame de scie,
    Folie du double…

    Effusion d’argent
    ______________________Mercure, oppression ,
    Tout son Corps de goudron…

    [Liberté (Degré de)]

    _________Chut!
    __________________L’Ange dort,

    _________________________En son âme, irisée.

  5. La mer d’argent
    souvent
    innonde
    la grève de macadam
    Y est interdit
    de marcher
    à pieds nus
    Le bord de la vie
    les morsures du jour
    affaiblies doucemente
    par mots d’amour.

  6. De bon matin
    Pour voir la mer
    J’ai pris le train

    Au bord de la route
    Je l’ai entrevue
    Je l’ai aperçue
    Et puis je l’ai perdue

    En espérant que tout un chacun ne prenne pas ce train.
    Bonne journée à toi

  7. Macadam à 4 voies

    Macadam à 4 voies
    Je pense souvent à toi
    De quelque pays que tu sois
    Moi je pars à tes côtés

    Macadam à 4 voies
    Mon sac mes rêves et moi
    Sur tes veines de goudron je m’enfuis
    Les soirs de mélancolie

    Macadam à 4 voies
    De Bangkok à Détroit
    Tes anges vagabonds sur la peau
    Font des signes aux autos

    Macadam à 4 voies
    Je pense souvent à toi
    Puis des phares transpercent la nuit
    Les soirs de mélancolie

    Yves Simon / album « Macadam » / 1976

  8. Il me semblait bien
    Que le Macadam

    Réfléchissait bien
    Les traits de mon âme

    Chaussée mouillée
    de tants de larmes

    Chaussée apaisée
    Dépot des armes

    Trottoirs mouillés
    On s’amusera
    Comme des bébés
    A pas glisser..

    Le macadam ce soir est doux.
    Tendresse, affection, surprise..

    La peine trébuche sur les cailloux.
    Que ta plume gentille, exquise

    a placée la,
    au macadam.

    La peine a mal,
    elle boite,
    elle tombera
    Elle tombera…
    Grace,
    Grace
    à la grace,

    de tes mots la…

  9. Juste en passant, je me permets :
    ___

    Les soucis d’aujourd’hui sont les plaisanteries de demain. Rions-en donc tout de suite.
    [ Henri Béraud ]

    (citation Evene.fr, aujourd’hui)
    ___

    Ossiane est au courant dans son arbre, branches offertes, le nez plongé dans ses feuilles de travail et dans son nid pas si douillet…
    __

    Y’a un certain temps que plus personne n’ose.

    J’ose :

    je vous embrasse tous très fort.
    ___

    Parce que maintenant, m’en vais rendre visite à un être cher parti vers les étoiles … j’ai tant postposé mon temps à lui dire que … et que je regrette de …
    ___

  10. « Je n’aurai pas tourné dans ma cage pendant un quart de siècle, et avec plus d’apiration à la liberté que les tigres du Jardin des plantes, pour m’atteler ensuite à un omnibus et trottiner d’un pas tranquille sur le macadam commun » –

    Extrait des Correspondances de Flaubert

  11. .
    22222222222222222222222222222222222222222222222222222

    >>>>A tous:

    Je redeviens beaucoup plus disponible aujourd’hui et reviens vers vous. Après la tempête, je vais tenter de faire repartir le navire et ses passsagers dans la bonne humeur, l’amitié, la légèreté, la fantaisie, la beauté. Que la parole redevienne naturelle, que les crispations et frustrations s’apaisent, je suis confiante dans la capacité du blog à se régénérer et à se réguler tout seul après ces difficiles mises au clair.
    A tout à l’heure pour mes commentaires que je reprends avec plaisir. J’espère tous vous retrouver ici comme avant.

    Amitié sincère.

    Ossiane
    .
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    .

  12. >BOURRACHE
    Une pensée affectueuse vers toi…..
    ce sont les » morsures du jour »

    >OSSIANE il faut lire » atteler » et non » attaler »

    Bonne fin d’après-midi à toutes et tous

  13. mon âme
    madame
    dame et redame
    nos pas sur la grève
    dans un grand dans ramdame
    concassant notre passé
    jusqu’a le broyer
    je mes à sac nos souvenirs
    les réduisant en fines traces
    emporté par le ressac
    sur ce noir macadam
    je vous damne
    de mon âme
    madame

  14. Comme si
    La lune
    Et si
    La mer
    Et si
    La terre
    Et si
    Le ciel
    Un soir
    Tard
    Un matin
    Tôt
    S’étaient donné
    Rendez-vous
    Chez moi
    Pour combler
    Mes yeux
    Pour combler
    Mon cœur
    Pour combler
    Mes rêves
    D’une infinie douceur…

  15. ombre ——–
    ——lumière–
    noir————
    —–blanc—–
    creux ———
    ——plein—–
    plein ———–
    ——creux—–
    flux————-
    —— refux—-
    fade———-
    ——brillant–
    eraflure———
    ——-point—–
    silence———-
    ——murmure–

  16. >Emmanuel :
    Bonjour et bienvenue sur le blog, Emmanuel. J’ai effectivement pensé à ces tentures asiatiques quand j’ai créé la note. C’est fou comme le macadam peut nous emporter loin. Au plaisir de te revoir ici.

    >Nigra :
    Bonjour Nigra, merci pour ton superbe poème percutant et ces mots frappés de multiples tonalités. J’aime ton idée de les couler dans le macadam. Bises.

    >Claudie :
    Coucou Claudie, voilà un très beau trio de haïkus qui illustrent bien les images. J’aime tout particulièrement le deuxième. Bel après-midi à toi.

    >Maria-D :
    Bonjour Maria, flux et reflux de ton bel haîku qui vient adoucir le rivage de cette note. Les sonorités de macadam inspirent de belles chansons. Merci à toi.

    >Bernard :
    Hello Bernard, merci pour le beau texte de Camus que tu as déposé sur la note Charbon.
    Tu sembles partir sur de nouveaux chemins de découverte poétique depuis quelque temmps avec ces lignes que tu apposes près de tes mots selon ce que tu veux dire. Belle recherche à trois niveaux. Un Ange passe sur le blog 😉 Merci beaucoup.

    >Neyde :
    L’amour toujours au coin de ta poésie pour apaiser les douleurs, Neyde. Merci pour ton beau poème argenté chatoyant. Je t’embrasse bien fort.

    >Pierre :
    La route, toujours le thème du voyage ; je n’avais pas pensé au train 😉 Merci pour ton poème émouvant. La bise.

    >Tay :
    Bonjour Tay, encore une autre interprétation que je n’attendais pas. Merci pour ton beau poème en fusion 😉

    >Fauki :
    Bonjour, te voilà donc de retour et en belle forme poétique. Ce macadam là n’était pas mouillé mais il est vrai que les reflets de la pluie sur le goudron sont toujours très beaux à contempler. C’est une belle idée que tu as eue de partir sur le thème de la chaussée mouillée. Merci beaucoup.

    >Marc :
    Les dents de la mer… curieux en effet les signes que tracent le goudron sur le bord des routes. Bel haïku !
    Jolie forme de ton deuxième poème (comme une pointe de flèche) qui joue sur les sonorités du macadam.
    Belle recherche de sens également dans ton troisième poème. La force de quelques mots mis en parallèle et qui sonnent fort. Merci pour tous ces cadeaux de mots.

    >Bourrache :
    Ca va mieux pour moi aujourd’hui et j’espère qu’il en sera de même pour tout le monde 😉 Je ne souhaite pas que tu nous quittes ; je t’embrasse bien fort.

  17. Ma Chère Bourrache
    Moi, j’ai aussi laissé tant de fois à rendre une visite à un ami, pendant il était vivant et aprés …
    et je regrette toujours
    Un jour j’ai rencontré, à l’aide de l’internet une chère amie que je ne voyais pas presque trente ans et j’ai promis de le rendre une visite.
    Le temps est passé et rien de visite, demain, demain.
    Un jour sa fille m’a dit : elle est déjà partie.
    La vie m’a donné le temps, mais je l’ai perdu.
    Je t’embrasse fort.
    Pardon pour l’histoire triste, mais il faut ne pas laisser le temps s’écouler sans …oser.

  18. Bonjour Bourrache,
    il y a longtemps que l’on sait… peut-être qu’on ne te l’a pas dit assez bien, combien tes mots nous touchent… tant ils sont vrais. Nous aimerions que tu emportes avec toi tout ce que l’on ressent contenu dans ce tout petit mot mais qui représente tant… on t’aime.

  19. J’ai claqué mes talons sur des macadams de bronze
    lustrés de soirs opulents. Leurs humeurs pourpres
    n’attiraient qu’amours pierres et feux.
    Le bronze est fatigué
    et les espoirs résilles ont fendu l’asphalte
    d’éternelles attentes.
    – Lassitude –
    Le bronze meurt
    mais parfois je devine sur ces nouveaux chemins
    des voiliers voguant au gré de mers d’étoiles
    et la lune, bienveillante, m’offre son sourire d’enfant.

    Belle soirée à chacun 🙂

  20. Merci, MARIA D, pour ces vidéos splendides! Où vas-tu les chercher? Tu en disposes pour presque chaque thème.

    J’ai enfin retrouvé l’usage de mon micro!!

    Bonne soirée à vous tous

  21. mais les commentaires se sont ouverts ! et les mots se sont déposés sous ma fascination du petit matin. Alors j’ose mettre les miens, brouillons :

    en deux mouvements –
    ressacs frangés,
    se superposant,
    les humidités dégradées,
    grains irisés et contrastés –
    et, d’un autre élan,
    ou le même,
    fuite claire vers l’horizon
    où les tons se noient

  22. Si je lis entre les lignes, ça peut donner ça ?

    http://fr.youtube.com/watch?v=f9Y6ARjIL-E&feature=related

    (ah, nostalgie quand tu nous tiens…)

    et pour les grands qui ont gardé un coeur d’enfant :

    http://fr.youtube.com/watch?v=n7P5jWu9JLo&feature=related

    Sourire à vous tous, bien sûr
    ___

    Mon intention n’est pas de vous quitter … juste un peu plus discrète … (vous représentez une bouée pour moi, pour le moment…)
    __

    Maria-D : j’ai essayé de t’envoyer un message hier. J’ai reçu une « notification » qu’il avait « failed » … ai supposé être arrivée dans tes « spams » (cela m’est aussi arrivé deux fois la semaine passée … suis pas douée !)
    Je t’y demandais juste de m’envoyer une petite chanson pour adoucir mon dimanche gris …
    ___

    Annick, t’es où ?

  23. Une craie
    Une main
    Le tracé de sa main
    Sur le macadam
    Pour se jouer
    A la marelle
    Sur la margelle de sa vie
    En petits sauts
    Courts
    Ou plus loin
    Hauts ou à plat
    Le carré de bois se lance
    Et vise un carré
    La marelle se sautille
    Se marche sa vie

  24. c’est rigolo, Bourrache, je viens relire mon texte et les nouveaux, et je te lis,
    dans le moment juste qui suit, je vais dire aurevoir à mon fils, je viens de lui dire que c’est l’heure, je suis en bas, un peu de relax,
    j’ai une telle impression de trois semaines si pleines…
    je me retrouve….Je te lis en redescends Bourrache, j ai juste lu Annick t es où? on a posté en même temps, on était au même instant, ensemble, émouvant de tant…

    merci à chacun pour les perles de vie déposées avec douceur…

  25. >Maria :
    Tu explores tous les recoins du bitume ; ça va même jusqu’aux odeurs d’essence 😉 Belle deuxième vidéo ! Bises.

    >Pierre :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci pour votre enthousiasme ! Au plaisir de vous croiser à nouveau ici. Bonne soirée !

    >Johal :
    Bravo Johal, quelle belle inspiration autour de ce bronze macadam. Superbe évocation qui nous conduit du trottoir vers toutes les mers. Merci pour la beauté de tes mots. Je t’embrasse.

    >Claudie :
    Alors tant mieux 😉 Bises.

    >Brigetoun :
    Oui Brigitte, quelle ne fut pas ma stupeur quand j’ai découvert que j’avais fermé les commentaires par inadvertance. J’ose à peine imaginer ce que les gens ont pu penser de moi ce matin ; ce n’était pas le bon moment pour faire ça 😉
    Tu as trouvé ton style en faisant ces descriptions mêlées de réalité et d’abstrait. C’est toujours très juste. J’aime ! Je t’embrasse.

    >Annick :
    Bonsoir Annick, tu en vois de belles choses sur ce macadam 😉 Eclatant comme le verre et les larmes, marelle où l’on joue sa vie, je n’avais pas pensé à tout ça. J’aime ton image de margelle entre deux mondes. Merci d’être là, je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Me voilà rassurée, tu m’as fait peur 😉 Merci d’avoir entendu mon message de modération; je sais que le blog est important pour toi comme pour d’autres d’ailleurs. Je suis sensible à ces arguments là. Je souhaite continuer la route avec tout le monde dans une approche plus équilibrée et espère de tout cœur que ça va marcher. Je t’embrasse bien fort.

    Très drôle ta deuxième vidéo 😉

  26. >Anne-Marie:
    Grande douceur de ton poème qui longe en vertical les formes de la plage de macadam. Incroyable que tes mots se soient posés si naturellement sur le bord de la grève. Bises et merci.

    >Maria:
    C’est un sacré compliment que tu me fais car j’adore les toiles de Zao Wouki;-) Un peu le même genre de palette, c’est déjà ça;-) Tu vis ce macadam au fil de heures de la journée;-) C’est vrai qu’il fait froid tout d’un coup;-)

  27. En écho à Maria-D … comme une musique :
    ___

    … Si je savais dessiner
    … je dessinerais un mouton

    … sculpter
    … un bouddha

    … rêver
    … le nirvana

    … peindre
    … une fleur, un soleil

    … chanter
    … le bruit du vent entre les feuilles

    … modeler
    … un chemin sans maux

    … ancrer
    … parfois un bateau

    … encrer
    … pas en noir

    … embrasser
    … tout l’espoir

    … boire
    … rien que de l’eau

    Et si je savais ne rien dire
    … j’arrêterais d’écrire

    Temps d’hiver, tant de gel
    J’ai froid …
    ___

    et … pour Pierre b.

  28. Heures feues et aussi puisque un soir pose au ponant sa langue orange
    Qui rajoute au drame des mots cloués en gorge ses yeux empourprés
    Comme un silence tristement enflammé sur cet asphalte immonde
    On marche jusqu’à extirper pleinement la dague des vieux souvenirs

    Le rythme et la danse
    Le vaisseau fantôme désaltère la soif

    Aux soleils ravis des élastiques soirs il faut de l’eau d’hier boire le miroir
    Cavale aux mots de chair et ange aux ciels emboîtent leurs moitiés précises
    Alors la valse des ombres s’avale sur les quais fleuris comme de sombres fruits
    Toujours étrange l’oubli est à reprendre pour s’envelopper d’ici et d’encre de chine

    Le rythme et la danse
    Le vaisseau fantôme désaltère la soif

    Voguant pleurant langue alouette léchant comme perle le vent du nord
    En bouche amère de croire cette ciguë maladive dans l’âme des féeries
    Au fond des vieux gosiers humides vont délavés les songes immenses
    Le vaisseau fantôme désaltère toute la soif et le rythme est là…. danse

  29. la marée chaussée
    sous les pavés la plage
    hissons les voiles
    ———
    heureux de retrouver ta bonne humeur ,une escarbille dans l’oeil ne peut assombrir le regard ouvert !

  30. « La route est long ruban
    Qui défile qui défile .. »
    Macadam marée
    Sous les pavés la plage
    Et même la voie lactée
    En poussières d’argent
    Où blanc et noir se mêlent
    On y use ses souliers
    A poursuivre ses rêves
    Sous la nuit étoilée
    Le bitume étincelle
    On a le cœur léger
    Au vent des caravelles
    La route ouvre la pensée
    Et on se perd de s’arrêter
    « La route est long ruban
    Qui défile qui défile .. »
    Vivre s’est se mettre à marcher
    Vers la dernière étape
    Où nous pourrons nous reposer

  31. L' »élite » m’effraie
    Telle l’effraie
    Qui vole trop haut

    Face en coeur ou ronde
    Yeux sombres
    Poitrine non rayée
    Vol léger
    Souvent sur place
    Forme pâle
    Blanche dessous
    Forme sombre
    Rousse dessous

    Chouette ou hibou…

    histoire d’oiseau, c’est tout …
    ___

    Me suis « inspirée » d’un guide naturaliste … « Oiseaux de France et d’Europe »

  32. Le volet se lève
    Sous la couette les rêves
    Macadam scintille
    L’oeil ouvert il brille
    La nuit il a plu
    Le noir se remue
    Une feuille se court
    Pour vivre son jour
    D’autres dans le caniveau
    Se taisent sans un mot
    Deux belles se poursuivent
    Douces tendres intuitives
    Mon oeil calme sourit
    Je t’aime mon chéri
    Alors je te nomme
    Tu es mon automne

  33. En mémoire de ceux que le froid insidieusement, silencieusement, tuent sur le trottoir…

    MACADAM

    Abandonné
    à ton cauchemar
    sur la terre battue
    sur le bitume noir
    dans cette enclave
    entre la vie et la pensée…

    tes yeux sous le masque
    cherchent l’ombre d’un soleil
    tes doigts décharnés
    jusqu’à la corde
    portent les brisures
    les éclats d’espoir…

    les mots pour le dire
    baillonnent les regards
    les mots sont des haillons
    en forme de plaies
    sur nos paroles vides…

    et quand le vent souffle
    il souffle en transparence
    sur un ciel sans étoile
    dans un ciel bitume noir…

    fumée grise
    s’échappe d’un oeil rouge
    plus rien ne bouge
    sur la bouche d’égout
    reste le vent qui souffle
    en silence, en transparence,
    sur un papier d’emballage
    sur un carton…

  34. ..sur un papier d’emballage… j’ai oublié – sur – … bonne journée Ossiane, et à vous toutes et tous bonne semaine.

  35. Prendre la route
    Sous les pieds le bitume
    En auto-stop

    Belle journée à vous tous
    Bises vers toi Ossiane

  36. …de rien Maria,
    c’était normal que j’écrive cela avec trop peu de mots et si peu de temps hélas.. mais tant que j’aurai les yeux blessés, je l’écrirai.
    merci pour le lien, je connais ce journal.

    Pas trop le moral aujourd’hui, ces images en vrai, ces photos noires distillent un peu d’angoisse…et trop peu de force pour lutter contre les idées noires…
    les mots doux, poétiques, en fait les mots qui nous portent nous abandonnent aussi parfois. Reste l’attente, incertaine, faut piocher au fond de soi, la lumière reviendra, c’est le cycle et c’est normal…

    bonne journée à toi, bonne semaine aussi, je ne reviendrai que la semaine prochaine…c’est lent et long la réparation, mais elle arrive toujours quand quelqu’un, quelque part, vous tend la main.

  37. Coucou Ossiane et tout le monde,
    Heureux que tu sois revenue !

    Macadam cow-boy,
    I am a poor lonesome man,
    Où es-tu ma Belle ?

    Voilà j’arrête un temps mon blog et mes visites.
    Je ne vous oublie pas pour autant !

    Ma chère Ossiane,
    Je t’embrasse et à bientôt ! Ainsi que tous ceux que je connais ici.
    OLIVIER
    Peux-tu me conseiller sur Copyright, ce que tu as choisi par exemple ? Merci !

  38. e n rapport aux évènements qui se passe dans mon département

    Macadam
    Geyser sous pression
    Ou suinte la violence
    Macadam
    Ou s’enfuit la vie et tous ces excès
    Excès de vitesse
    Excès de drogue
    Excès d’alcool
    Excès de sexe
    Excès de liberté
    Vie intense
    Avec ses codes que peut décode
    Quand vient la nuit
    Les Ombres fugitives
    Envahissent la ville
    Rois de la vie
    Rois de la ville
    Le macadam est leur royaume
    Insaisissable
    Inclassable
    impénétrable
    école de la vie
    école de la nuit
    ou l’on vie dés tout petit
    roi de la liberté
    sans aucune liberté
    liberté conditionnée
    liberté qui s’enchaîne
    et se déchaîne dans la haine
    ombre Qui font peur
    Chacun se taie
    Chacun se terre
    Mille lieu sous terre
    Impuissant devant ces ombres
    liberté enchaînée
    derrière les murs de la prison
    derrière les barres de béton
    liberté qui s’aveugle et se trompe
    la mort au tournant
    étincelle de vie qui s’éteint
    et qui met le feu a la ville.
    Macadam combat
    Combat d’un royaume
    Royaume de la nuit
    Ou la vie brûle
    Ou la ville brûle
    par manque d’amour
    Macadam.

  39. ____________ζη̃λος______________
    _____où la frontière s’incruste______

    ____empressement des mondes_____
    _______l’esprit se rompt ici________

    ___________grisaille_____________
    _____à la peau de souffrance_______

    ________image calcinée__________
    _______la brûlure d’argent________

    _________l’homme coi___________
    ___________s’exile______________
    ________en ses pensées__________
    __________αίνιγμα _____________

  40. Toutes les vagues de la mer
    Il faut les guetter passagères
    Et consentir à les rendre
    Du bout des doigts
    Nous finirions par y trouver
    Des matins sombres
    Et des plages désertes
    Sans chemin
    Pour changer les saisons
    Eté contre hiver
    Demi-jour contre ciel clair
    L’océan attend pour bercer le soleil
    L’eau minérale d’un chant
    Où s’abritent la forêt et les champs
    Un jour peut-être il se fera eau pure
    Et lentement glissera vers la terre ferme
    Plus besoin de preuve
    Et puis après…
    Qu’elle importance
    Dans une heure ou dans mille ans
    Il sera cendre et diamant
    Il suffit d’un peu d’imagination….

    Belle journée à tous .

  41. >Bourrache :
    Tout un programme devant toi dans ton premier poème, lié à la création et au rêve, deux bons compagnons de route. Une pensée de ma part aussi pour Pierre b qui nous manque mais qui peut-être continue de nous suivre.

    Et le noir bien sûr évoque la nuit et les oiseaux qui la peuplent. J’ai eu l’occasion de contempler les yeux d’une chouette effraie. Etonnant, comme son regard est humain. Bonne journée à toi Bourrache et merci pour tes mots.

    >Schawn :
    Bonjour Schawn, merci pour cette belle danse du vaisseau fantôme sur le macadam. Tu as un style d’écriture bien à toi, pas toujours facile à décrypter 😉 Bonne journée.

    >amichel :
    Bonjour Michel, fidèle compagnon de route, je suis heureuse de te voir à mes côtés pour redonner de l’élan 😉 Je ne sens plus l’escarbille ce matin ; la vision s’éclaircit 😉
    Merci pour ton beau poème à l’image des étapes de la vie, user ses souliers sur la longue route et se reposer au bout du chemin. Dur dur la dernière étape 😉 Je t’embrasse et te souhaite une bonne journée.

    >Annick :
    Beau poème Annick qui me touche particulièrement puisqu’il parle de l’œil. J’aime l’ambiance automnale que tu décris et ces petites feuilles toutes timides et silencieuses. Clin d’œil brillant vers toi, je t’embrasse.

    >Sven :
    Merci pour ce poème terrible et émouvant qui nous remet une fois de plus les yeux face à la réalité. Je me souviens d’un autre poème que tu avais écrit l’année dernière à peu près à la même époque sur ce thème; j’avais fait des notes sur le froid et les allumetttes. Je pense à toi et à tout ce que t ce que tu fais en ce moment pour sortir les gens de situations dramatiques; votre action est indispensable pour donner un peu d’humanité et de réconfort dans ce désert social. Bon courage à toi et aux amis qui travaillent avec toi. Essaie de chasser tes idées noires. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Maria :
    Sympa de rappeler l’auto stop 😉 Que de rêves projetés dans cette façon de voyager ! Merci, bonne journée !

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, merci pour ton accueil chaleureux 😉 J’espère que cet arrêt n’est pas lié à ta santé. Désolé de ne pas t’avoir répondu l’autre jour à propos du copyright, j’étais un peu trop accaparée par d’autres soucis. Bien sûr, je peux te conseiller. Je vais t’envoyer un mail pour te dire quelle formule j’ai prise. Je suis étonnée que tu veuilles en passer par là. Belle journée, je t’embrasse.

    >Marc :
    Tu vis dans quel département pour décrire de telles ambiances ? Ton poème est intense, poignant et bien observé. Il me rappelle des moments du même genre que j’ai vécus lorsque je vivais dans un quartier difficile de Paris; je pense notamment à ces ombres fugitives et inquiétantes qu’on distingue la nuit. Manque d’amour certainement pour la ville brûle ainsi.

    Toujours de nouvelles interprétations sur le macadam ; je pense à ces traces de pied et à Holywwod Boulevard qui ont fait tant rêver d’acteurs en herbe et qui sont si décevantes à découvrir. Merci pour tes belles contributions. La bise.

    >Emmanuel :
    Bonjour Emmanuel, contente de te revoir là 😉 … et en poésie 😉 Très beau poème riche d’idées notamment cette absence de reflets et ce vide qui fait peur. Merci beaucoup, amitié vers toi.

    >Bernard :
    Bonjour Bernard, je ne suis pas restée de marbre devant tes signes énigmatiques 😉 J’ai cherché et j’ai trouvé, euréka ! Le premier signifie « le zèle, la ferveur »… là j’ai tout compris ;-)…. et le deuxième signifie « l’énigme »…. Euh là j’ai iun peu moins compris… sourire Bernard, j’aime te taquiner 😉

    J’ai pensé à parler de la frontière quand je composais le haïku. Sur le bord de… fracture, basculement, exil, repli, j’espère que tu ne parles pas de toi. Merci pour ton poème également poignant. Je t’embrasse.

  42. Bernard,
    Je suis allée déchiffrer …
    mais Ossiane vient en notre sécours.
    Les pensées, non seulement de l’homme coi
    mais les pensées de tout le monde sont un énigme.
    Tant de fois chacun de nous s’éxile en ses pensées…
    Le secret de notre âme est si profond.
    Mon ami, j’aime tes mots.

  43. Sven,
    pour ce que je comprends de tes mots et des commentaires d’Ossiane, tu travailles avec de gens en situations dramatiques.
    Et les situations dramatiques on les voit au monde entier.
    Cette nuit un homeless (je ne sais pas en Français) a éte brulé pendant son sommeil…
    J’admire ton travail, c’est pas facile.
    Mon neveu (il est moine) travaille en aidant les dépendants chimiques.
    Je connais un peu les difficultés de ce travail.
    C’est très bon que ton coeur rêve et écrit tous ces mots que tu deposés ici.
    Allons, allons, je suis trop philosophe aujourd’hui.
    Allons, mes enfants, allons rêver!

  44. >Alix:
    Bonjour Alix, merci pour ton beau poème en abstraction qui invite à l’imaginaire dans ton océan de tes mots aériens. Pour écrire des choses comme ça, je suis sûre que tu as galopé le long du rivage marin avec ton cheval;-) Merci beaucoup. J’espère que tout s’est bien passé à Bercy? Je t’embrasse.

    >Neyde:
    Je ne peux pas bien sûr parler à la place de Sven mais je peux te confirmer qu’il travaille bien dans l’humanitaire et qu’il passe sa vie à remettre debout des gens en grande difficulté. Sa poésie émouvante mais non dénuée d’humour parfois n’est pas étrangère à ce qu’il vit au quotidien. Ce ne doit pas être facile de se mettre en condition chaque jour pour recevoir le malheur des autres et de savoir y répondre de façon appropriée tout en menant sa propre vie à côté. J’admire les gens qui travaillent et se dévouent dans le domaine social; il y a tant de choses à faire. Je suppose qu’à Sao Paulo, il y a aussi beaucoup de sans logis. Bises vers toi.

  45. Macadam en nuage
    Tu ne fais pas ton âge
    Traverse du temps
    Rail des doux moments
    Tu emmènes et emportes
    Sur ta chaussée bien forte

    Les totos t’éternuent
    Et toi tu les salue
    Oh toi le macadam
    Tu es cette jolie dame
    Qui ouvre l’horizon
    Transporte de pont en pont

    Macadam à rouler, à marcher
    Pour viser ses beautés
    A la vie sur le côté
    Dans toute son immensité
    Au dessus très loin
    Loin du foinfoin
    Paisse tranquille le macadam en ciel
    Au goût de l’éternel

  46. la marche

    Du matin au soir
    Très peu d’espoir
    Il marche sans fin
    Ce soldat de la faim
    pour sortir du bagne
    Armé de sa hargne
    D’un pas cadencé
    Il fuit les gelées
    Il fuit la nuit
    Il fuit la vie
    Sur le macadam
    Dam dam dam
    Chaque jour il lutte
    Sur une route sans but
    Sur la route des heures
    Ou Il à déposé le bonheur
    chaque jour se nourrir
    pour ne pas mourir
    dam dam dam
    sur le macadam
    Du matin au soir
    Très peu d’espoir
    Il marche sans fin
    Ce soldat de la faim
    comme un fantôme
    dans la ville atone
    transparent en passant
    au travers des passants
    sur les défroques de l’espoir
    il marche jusqu’au soir
    sur la macadam
    soldat de la faim
    les jours comme des flèches
    fendent saisons sèches
    de leurs pointes acérées
    ou l’amour à déserté
    il marche a pas cadencé
    dam dam dam
    sur le macadam

  47. Il est un homme-quoi…
    Un fils énigmatique, écossais de son clan.
    D’origine lointaine,
    Où commença sa vie et où finira-t-elle?
    Destinée émouvante,
    Tout en ligne brisée;
    Il va au gré des flots,
    Aborde les obstacles,
    Et souffre dans la nuit
    En rêvant des étoiles.
    Il n’a pas peur du jour
    Mais la lumière dure,
    Ardente vérité,
    Lui rappelle
    Une image:
    Etincelle d’amour,
    Mystère créateur.
    Et depuis dans son oeil
    Brille un désir de l’autre,
    Abîme de soleil.
    Comme il est bonne pomme,
    Ce n’est pas pour de rire,
    Il a donné sa côte;
    Oublie dans le whisky
    Le sort des Mac Adam…

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/73/God2-Sistine_Chapel.png

  48. Suite…
    « Encore maintenant, quand je vois la vie d’une grande fortune à Paris, il y a de la compassion dans l’éloignement qu’elle m’inspire souvent. On trouve dans le monde beaucoup d’injustices, mais il en est une dont on ne parle jamais, qui est celle du climat. De cette injustice-là, j’ai été longtemps, sans le savoir, un des profiteurs. J’entends d’ici les accusations de nos féroces philanthropes, s’ils me lisaient. Je veux faire passer les ouvriers pour riches et les bourgeois pour pauvres, afin de conserver plus longtemps l’heureuse servitude des uns et la puissance des autres. Non, ce n’est pas cela. Au contraire, lorsque la pauvreté se conjugue avec cette vie sans ciel ni espoir qu’en arrivant à l’âge d’homme j’ai découverte dans les horribles faubourgs de nos villes, alors l’injustice dernière, et la plus révoltante, est consommée : il faut tout faire, en effet, pour que ces hommes échappent à la double humiliation de la misère et de la laideur. Né pauvre, dans un quartier ouvrier, je ne savais pourtant pas ce qu’était le vrai malheur avant de connaître nos banlieues froides. Même l’extrême misère arabe ne s’y peut comparer, sous la différence des ciels. Mais une fois qu’on a connu les faubourgs industriels, on se sent à jamais souillé, je crois, et responsable de leur existence. »
    Albert Camus – Préface à « l’Envers et l’Endroit » – La Pléiade Ed.

  49. >Annick :
    Merci pour ton beau poème en macadam nuage qui invite à rêver et voyager au-dessus du réel un peu tristounet. J’espère que tu ne ne te sens pas trop frustée ; merci de suivre mes recommandations pour l’instant. Je t’embrasse affectueusement.

    >Marc :
    La marche ça use 😉 Le macadam ne te résiste pas puisque tu abordes le beau et triste thème de l’errance. Merci pour ton superbe poème poignant ainsi que pour ta retenue pour l’instant. Je t’embrasse.

    >L’Oeil Vagabond :
    Bonsoir Chris, merci pour ton soutien. La tempête se tasse un peu, je garde confiance. Je sais que L’Oeil Ouvert ne fermera jamais. Bien à toi, je n’oublie pas de passer te voir quand j’aurai un peu plus de temps devant moi. Bon voyage au pays du soleil et à bientôt.

    >Bernard :
    Tu t’envoles en émotion, originalité et humour une nouvelle fois. Merci pour la beauté de ton écriture et pour ce bele extrait de Camus que tu sembles admirer beaucoup, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Merci à nouveau pour tes belles explorations. Terrible le poème mais presque vrai. Bises de nuit.

    >MTO :
    Bonsoir MTO, ça faisait longtemps que tu n’étais pas passée 😉
    Contente de retrouver ta poésie dentelée souvent à base de références au tissu ; tu vois je me souviens bien de toi 😉 Merci pour ton beau poème, la bise d’après minuit.

  50. Au macadam des chinoiseries, j’ ai déployé le panneau des suies enneigées … l’ écume s’ en est venue lécher l’ encre des mémoires ensablées et là, je dis chapeau, cette photo est de grande délicatesse …

  51. >Kaïkan:
    Bonsoir Kaïkan, je ne suis pas très étonnée de te voir réagir à propos de ces ambiances sombres chinoisées que tu affectionnes;-) J’ai été étonnée dans ce que ce contre-jour a révélé comme graphismes incrustés et sculptés dans le sol. Comme quoi il faut aussi regarder à ses pieds;-) J’espère que tout va bien de ton côté. Je t’embrasse et te remercie de ton passage.

  52. >Bonsoir à tous, vous m’avez manqué mais j’étais parti.

    contrastes soutenus
    zones contenues
    alternances revenues

    noir dans blanc et blanc dans noir
    le bitume n’avale pas que les pas
    et dans cet entre deux sans entrechats
    se faufilent en contretype
    des complémentaires pas sectaires.

  53. concassé, piétiné, asphalté
    les fragments épars en liserés
    jamais n’enlisent la pensée
    ils élisent domicile à la croisée
    marient richesse des bas côtés
    où s’amassent et s’entassent
    rebuts, déchets, rejets

    Oui ossiane c’est très beau mais le cri n’est pas sorti
    tout est rentré en ce moment

  54. >Thierry:
    Bonjour Thierry, Il ne faut surtout pas crier de douleur mais laisser le temps passer; les émotions fniront par jaillir en douceur sans que tu t’y attendes. Le goudron n’est peut-être pas le bon endroit pour ce que tu attends 😉 Merci à toi.

  55. Finitude sans finition
    inachevé déjà gelé
    limite du perceptible

    >Ossiane : oui la plume et le goudron c’est ce à quoi je pensai avoir droit, et bien mérité, mais le goudron est trop visqueux pour ma plume, trop collant et il faut le chauffer pour qu’il accepte en nappe de s’étaler. 😉 grosses bises à toi

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