132 réflexions sur « Charbon »

  1. Poudre de lumière
    Sur la route du bronze
    En pluie de poussière

    Belle nuit à toi Ossiane… J’aime

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    Bonsoir à tous,

    Je me suis volontairement mise en retrait pour faire le point, pour tenter de comprendre et de capter les vibrations qui passent entre vous.

    Je souhaiterais que L’Oeil Ouvert retrouve un rythme d’expression plus paisible pour lui permettre de retrouver son équilibre si fragile et pour apaiser des petites tensions latentes qui peuvent apparaître suivant la place que chacun prend sur le blog.

    Toute mon amitié vers vous.

    Ossiane
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  3. Y’a plus grand monde à cette heure-ci…

    Ossiane, tu rectifies ?
    __

    Charbon-lumière
    Etincelle et feu-follet
    De quoi se chauffer ?
    __

    Mon coin de feu pétille … pour toi.

  4. Le soir
    Sur toutes choses a jeté
    Sa grande cape noire
    La nuit
    S’en va à l’opéra des ombres
    Le rideau rouge est baissé
    La vie
    N’est qu’instruments désaccordés
    Les yeux
    Suivent le rêve en coulisses

  5. Non, Ossiane, l’équilibre de l’Oeil Ouvert n’est pas fragile.
    J’avais bien perçu ta mise en retrait et le souci que te causent les tensions mises à jour ces temps-ci. C’est la rançon du succès, ma belle. Le cercle s’agrandit, et tout le monde ne trouve pas aisément sa place. Je suis quelquefois abasourdie devant le nombre de contributions, les dédales d’ apartés, de connivences, de digressions, de dissensions, et j’ai alors du mal à placer quelques mots. Mais le clan est solide, accueillant, vigilant, ne t’inquiète pas. Je souhaite comme toi que tes hôtes, les anciens comme les nouveaux, comprennent qu l’Oeil Ouvert est et doit rester un hâvre de paix, de beauté, de rêve. Et que nous sommes entre adultes, pas dans une cour de récréation. Tu vas voir, la régulation va se faire.
    Je t’embrasse fort, fort.

  6. Une, deux, trois, quatre, cinq
    Bac à sable tôt fermé
    Mes rêves-errances
    ___

    Dormez bien les adultes …

  7. Les roses de Saadi

    J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
    Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
    Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.

    Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
    Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
    Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;

    La vague en a paru rouge et comme enflammée.
    Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
    Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

    Marceline Desbordes-Valmore

  8. Ocres rouges
    Terre de Sienne
    Pain Brûlé

    du plus bel effet Ossiane et comme on parle de Lascaux ces jours ci, ce je ne sais quoi de mystérieux proche du pariétal. Merci à toi

  9. NOIR!

    La couleur d’une absence
    D’une douleur que l’on cache
    Un éclat d’or sans son regard
    La nuit empoigne sa main
    la conduit vers un lendemain.

  10. Dans le Pré vert,
    De grands yeux noirs.
    J’essuie des larmes,
    Sur une épaule. Gris mots,
    A mon crayon;
    Sombre misère,
    En ville basse.
    De l’aveugle, lumière!
    En jeu de touches noires,
    Et chanson de Kosma.
    A la bouche le souffle,
    Il n’y a plus de roi.
    Tourne, tourne pour moi,
    Manivelle du temps.
    Elle est cassée la cage.
    Je te garde une fleur.

    « Un petit ramoneur
    de rien du tout… »

  11. Noir!

    lire : un éclat d’or dans son regard.

    bonne journée à tous et retrouvons la sérénité dans nos coeurs.

  12. ton visage s’éfface
    avalé par le trou noir
    de ma mémoire.

    reste le grésillement
    d’un enchantement passé.

  13. L’écho du passé ressurgit en éclair
    Mais ne m’éclaire
    Sur ton visage de fer
    Voiler par la honte et la terrible colère.

  14. Bonjour à tous,
    Belle image du reflet de l’âme, de ce ciel qui s’assombrit mais reçoit des millions d’étoiles d’amour.

    La plume du silence
    Dans la poudre noire de l’encre
    L’esquisse d’un sourire
    Dernière lueur du jour
    La naissance des étoiles

  15. Ossiane ,

    En pas posés de silence d’admirer ton calligramme , je me fais discret de regarder tes mots au dessus de la mêlée ou mes lettres se posent en rêve des songes …

    Je t’embrasse

  16. Les regards se troublent
    Dans la multitude : l’abîme
    Et l’on retourne au charbon

    L’encre de suie noire
    Exhume le signe effaré
    Des rêves enfouis

    Qui pourra le lire
    Sans haine et sans crainte
    Dans un souffle clair ?

  17. c’est beau Monique, coucou jeandler, je t’envoie des rayons de miel,
    et j ai apprécié ton comment dans Nourriture, oui, la main forte si tendre qui SAIT y faire.. moi j ai pas réussi…j’étais assez tremblante..

    Du noir
    Vous m’avez dit
    J’y glisse une étoile de blanc
    Une seule
    Une belle
    Et déjà c’est du gris
    Et puis cette étoile scintille
    Et le gris de gris
    Devient gris de blanc
    Blanc de gris
    Et tout au bout
    De son profond
    En soi
    Brille l’étoile si belle
    Qui rend le blanc si blanc
    Pur de soi

  18. Les yeux dans le noir…

    La terrasse du café vomit ses décibels
    des voix rauques, stridentes, crachent
    le miaulement de guitares heavy métal
    décoiffe les palmiers plus que les alizés…

    bedaines sanglées trop ceinturonnées
    jeans cloutés, santiags polychromées
    ils décapsulent des cannettes de bière
    entre leurs dents de requin aiguisées…

    la salle est surchauffée sous les néons
    la peau des visages burinés se repère
    dans le blanc immaculé des chemises
    les cheveux collent comme du carton…

    les silhouettes s’agitent dans un océan
    un spot tatoue leurs ombres dispersées
    c’est la terre de tous les métissages, tous
    les décalages, mais entre la résignation

    et les hurlements de guitares électriques
    quelque chose de poignant vient s’échouer…

    à Ossiane,
    (souvenir d’un voyage aux Antilles)

  19. l’éclats des cieux,
    de leurs fines lames
    brûle mes yeux
    et esquisse l’image
    de ton ombre visage
    scarifiant mon âme.

  20. Bonjour à tous…et que l’Oeil Ouvert ne s’éteigne jamais…
    Bises, Ossiane

    Tes photos et ton calligramme haïku resplendissent…

    Rêverie

    Dansent les étoiles
    Un ballet illusoire
    Dans les lueurs fantasmagoriques
    Des rêves crépusculaires
    Entre chien et loup,
    L’imaginaire hante les ombres
    Les désirs secrets surgissent
    Dans la pénombre
    D’un bond, je me hisse sur la scène,
    Je suis danseuse étoile
    Des éclairs de lumière
    Irradient tout mon être
    Les projecteurs lancent
    Des éclairs fulgurants
    La magie de la vie
    Se pare des couleurs d’infini
    Dans la salle obscure,
    Les spectateurs sont subjugués
    Je plane dans les airs
    Inondée par des phares de lumière
    Des ondes phosphorescentes
    En poussières de suie
    Brèzent mon corps
    Ivre d’allégresse
    Et de frénésie
    Je suis comblée,
    Mon rêve se remplit d’éternité
    J’atteinds enfin
    L’inaccessible étoile!
    Et, toi,
    Les yeux dans le noir,
    Tu me regardes,
    Inquiet,
    Sur des charbons ardents
    Pourvu que le songe
    Ne soit pas leurre
    Le rêve,
    Un astre égaré
    Dans le firmament
    Etoile à jamais
    Perdue dans le fil du temps

  21. un noir qui s’illumine,
    lumière qui semble sourdre
    de la matière transfigurée.
    Etrangeté.
    Je franchis la frontière
    et rentre coeur en attente
    au pays de la nuit.

  22. Bonjour à tous…et que l’Oeil Ouvert ne s’éteigne jamais…
    Bises, Ossiane.. je n ai rien trouvé de mieux que te copier, Claudie.. sourire…

    Hier dans le noir
    Comme déjà avant hier
    Puis ce matin dans le blanc
    Même pas dans le gris
    Que le blanc
    Tout me passe au dessus
    Je vole
    Je touche l’inaccessible étoile
    Qui me donne sa main
    Je reste humable
    J’ai réussi
    L’éjection
    Je me sens bien
    Juste encore un epeu
    Le passage du tant
    Je t’aime ma vie
    Mon amour
    Je t’aime

  23. Jamais, oui non jamais elle ne porte de noir, jamais acheté même pas pour un deuil, elle s’habille si souvent de bleu ou de jaune comme hier, ou de blanc encore, et puis en fin d’été, l’envie de sa première longue jupe noire, un col roulé noir et aujourd’hui, habillée ce jour ainsi, elle se sent bien, le noir c’était hier parfois de bleu vêtue, aujourd’hui dans son noir, elle est paisible et douce, la vie fut douloureuse, dans ses extrêmités, sa conscience si belle d’avoir marché autant, tout de noir de si nue, elle s’en va son sac à dos léger, elle marche vers elle plus encore toute de nue vêtue de l’air du temps, loin des envies de soutenir, d’accompagner, elle a cette envie folle de se laisser bercer dans les bras doux d’un homme qui sait l’aimer pour elle, elle si petite et si tendre, elle n’a aucun besoin, ou juste les essentiels, en Nature si belle…..si blanche, si éclatante, la Nature et l’Amour, la Paix sont des couleurs à se vivre tout de beau, tout de pur, tout de vrai.

  24. texte inspiré par celui de claudie

    sur le linceul de pluie
    la lune qui s’ennuie
    dépose en s’amusant
    des paillettes d’argent
    scene improvisée
    ou la nuit s’installe
    et se met à rêver
    de devenir unedanseuse étoile

  25. inspiré par l’évocation de lascaux par thierry

    Là où la lumière ne s’engouffre,
    Là ou les bruits sont feutrés,
    Isolé dans la nuit je souffre,
    et je m’émerveille calfeutré.

    Tu es incrusté sur mon crâne
    Graver comme ces taureaux
    De l’éternelle grotte de Lascaux
    tu regarde souriante mon âme.

    Suprême Gardien de ton gisant
    Je quitte le monde des vivants
    Et m’emmure à tout jamais
    Dans ce chimérique palais.

  26. Chère Ossiane,
    je comprends ta décision. Avec tous ces commentaires que tu reçois, tu peux, légitiment être fière de ton blog ! que les mécontents s’en aillent !

    Je t’embrasse fort et excellent week-end !

    J’embrasse Neyde, Annick, Monique, Claudie, Bourrache, Maria-D, Brigetoun, toutes ces talentueuses Dames !
    Amitiés à vous Messieurs !
    Et très bon week-end à TOUS !

    Noir rime avec Espoir,
    Croire,
    Vouloir,
    Pouvoir,
    Emouvoir,
    Exhutoire,
    Ecritoire,

    Au diable,
    Désespoir,
    Décevoir,…

    VIVE LA VIE !

    OLIVIER vous salue « Au plaisir de vous revoir »

  27. Ossiane,
    Un peu absente
    Un peu présente
    Je viens de trouver un petit moment,
    Pour venir te lire et regarder ces belles photos.

    Dans la poussiére du soir
    Je vois des petits points brillants
    Ce ne sont guére des diamansts
    Mais vos yeux brillants
    Pleins d’amour!

  28. noir habité,
    lumières qui s’éparpillent,
    qu’avec en son coeur,
    Ossiane qui se cache,
    de nous et par nous,
    rassemblées soient les lueurs,
    et qu’elle surgisse

  29. — clin d’oeil à Cristina M –
    Des « yeux brillants
    Pleins d’amour »
    Sont des poètes
    les plus divers,
    que viennent toujours
    poser ser mots,
    poser ses vers,
    dans cet endroit
    si doux, notre toit!

    — clin d’oeil à Olivier :
    Vive la Vie!

  30. ………………………………….
    lisière de l’asphalte
    à l’échographie du jour
    image nébuleuse

    envoyez moi la couleur
    sous la peau mystère en coupe
    …………………………………..

    andrée wizem

  31. Bonsoir Ossiane..
    Pour ce qui me concerne…je me mets également en retrait pour quelque temps…Je voulais dire à Annemarie que j’avais beaucoup apprécié ses mots déposés sur « Nourriture »…Je viendrai lire de temps en temps les poèmes offerts par tes visiteurs(euses) et me glisser dans tes photos et haïkus…comme dans une couverture de soie..
    Je t’embrasse fort et longue vie à ton Blog………..

  32. L’art doit découvrir et révéler la beauté que le préjugé et la caricature ont dissimulée.
    [Alan Locke] Extrait de Le Nouveau Noir

    Le noir est le refuge de la couleur.[Gaston Bachelard]

    Celui qui médite vit dans l’obscurité ; celui qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. Nous n’avons que le choix du noir.[Victor Hugo]

    Dans le noir, toutes les couleurs s’accordent. [Francis Bacon]

    Le poète doit faire un tableau noir avec de la lumière.
    [Olivier Py] Extrait du texte de présentation de L’Apocalypse joyeuse

  33. PIERRE.B
    j’ai apprécié tes mots déposés tout en douceur et délicatesse
    j’espère que j’aurais l’occasion de pouvoir te lire si un jour tu décide d’écrire a nouveau

    merci

  34. Dans le noir parfois
    Il y a la beauté du silence
    Patience, attente
    De l’éclosion des étoiles

    Dans le noir parfois
    Il n’y a d’autres frontières
    Que celles des étoiles
    Respect, création
    Liberté d’expression

    Dans le noir parfois
    Il fait si froid
    Qu’on y perd ses repères
    Et que l’on a envie de fuir
    Alors Action, Réaction
    Retrouver les lumières

    Dans le noir parfois
    La chaleur renaît
    Un petit rien
    Un grand tout
    Réchauffe les cœurs

    Juste…
    Garder l’œil ouvert

  35. C’est dans le noir…

    C’est dans le noir
    que brillent les choses
    que scintille l’étoile
    que migre le bleu
    que s’ancre la barque

    c’est dans le noir
    que les phrases
    dans leur chaos
    trouvent la grâce…

    c’est dans le noir
    que se frange
    l’écume de la mer
    c’est dans l’ombre
    des poissons verts
    que bruissent les sources
    que nos yeux ne peuvent voir

    c’est dans le noir
    qu’on entend souvent
    le chuchotement du vent
    c’est sur son passage
    que le désir de couleurs
    se glisse sur la page

    c’est dans le noir
    que l’être passe
    dans le paysage
    de la poésie…

    C’est dans le noir
    que la vie se délie
    arrache ses amarres
    délivre ses oiseaux
    alourdis de vase

    C’est dans le noir
    qu’elle ôte ses paillettes
    qu’elle souffle inlassablement
    sur les brindilles du rêve
    pour allumer ses feux

    et pour étancher notre soif
    sur les chemins poudreux
    prise dans les filets
    elle boit l’usure du temps
    et palpite encore…

    à Ossiane, Nigra,
    et l’Oeil Ouvert

  36. VIVE LA VIE !

    OLIVIER vous salue “Au plaisir de vous revoir” …..et vive la vie, j cite Olivier….

    Déjà PierreB me manque, et
    quel beau texte Christina M.

    Ce soir elle était vêtue de noir
    Pour voir sa fille en diplôme
    Mais le plus bel ciel sur papier
    Fut de la voir si belle si elle
    Elle était si épanouie
    De si belles valeurs en elle
    L’anorexie est loin
    Elle remercie la vie

  37. Bonsoir à tous

    Troublante angoisse,
    Insoutenable silence
    La poussière noire
    Envahit l’espace
    De cette nuit sombre
    Vienne l’aurore
    Délivrer les mots
    Redonner l’éclat.

  38. Je dis Noir
    Et l’encre se répand sur la page endormie
    Mes yeux captent ces instants fantaisie
    Les tâches composent des voyages indécis.

    Oui je dis Noir
    Et soudain les larmes de l’encre renversent mes yeux
    Me transportent vers des hasards joie-yeux
    Et au noir je formule un au revoir
    Pour un ailleurs free-vole.

  39. Around midnight

    La nuit s’étire doucement,
    Et sous ses pas mouillés
    Résonnent à cœurs perdus
    Les effluves d’un piano,
    D’une trompette, d’un saxo.
    La nuit s’étire doucement,
    Le gardénia de Lady Day
    Refleurit dans la rue
    Tapissée des lambeaux
    D’un blues à fleur de peau.

  40. Sont-ils d’ici ou bien d’ailleurs
    D’un monde d’hier ou de demain
    Parfois une clarté étrange
    les revêt de solennité
    on s’écarte sur leur passage
    pour préserver leur doux secret

  41. Ombres et reflets
    Les visages d’un passé
    Emprisonné.

    photo très riche
    à chaque vision j’y distingue de nouvelles formes, au gré de l’imagination
    bonne journée

  42. L’oeil s’écarquille le noir
    Et mille lueurs le vivent
    Aveugle rend le blanc
    Quand le noir offre la vue
    Et le noir douloureux
    Un bien bel jour donne vie

  43. >Nath: merci pour tes excellentes références, tu n’aurais pas un tout petit mot de Soulage pour soulager la peur de cette immensité si pleine et souvent méconnue.

    bises à tous

  44. lumière ombre noir
    noir ombre lumière

    cycle nycthémère
    du paradis à l’enfer
    éclipse de lumière

    la vie jaillit du noir
    hurlement d’espoir
    avant la tombé du soir

    une étoiles disparaît
    une autre apparaît
    change l’aspect

    lumière ombre noir
    noir ombre lumière.

    bon week end à vous

  45. bonjour sven
    très beau texte qui se mari bien
    de celui de nigra tout aussi beau

    bonjour annick
    je crois que l’oeil est mi clos

    du noir broyé
    la lumière jaillit
    elle était emprisonné

  46. Bonjour et Bon week-end à tous.

    quelques vers de Maria Rainer Rilke, à méditer au coin du feu.

    « Voici encore de l’heure qui s’argente,
    mêlé au doux soir, le pur métal
    et qui ajoute à la beauté lente
    les lents retours d’un calme musical

    L’ancienne terre reprend et change :
    un astre pur survit à nos travaux.
    Les bruits épars, quittant le jour, se rangent
    et rentrent tous dans la voix des eaux.

  47. Hello Maria-D toujours déposant de la douceur
    Clin d’oeil à Neyde, lutin de la forêt enchantée
    Merci Annick, il y a tant d’amour dans tes mots

    Ne changez rien
    Et moi qui n’aimait pas le noir
    J’ai appris que depuis
    Les couleurs avec le noir
    Devenaient plus joyeuses.

  48. Nous avons tous nos nuits, et celle ci est fort belle,
    merci Ossiane.., et pensées à tous les « compagnons » de l’oeil ouvert..

    C’est au creux de la nuit
    que la lumière parle
    Sur la peau de la nuit
    que la lumière danse
    et dépose sans bruit
    des souvenirs d’étoiles

  49. Thierry :
    C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. [Pierre Soulages]

    Ps : j’aime chercher et je cherche des citations sur evene.fr …
    Bises à tous

  50. Merci à chacun, encore ce jour, je vous lis avec plaisir,
    pourtant ce n est pas trop ma tasse de thé; le noir, quand il tombe c’est déjà bien assez, alors en plus en parler, mais en parler c’est aussi parler de vie, alors je vous lis…

    Noir
    Je n’ai jamais
    Trop aimé
    Ta présence
    Mais ne peux
    Te nier
    Tu es
    Aussi
    La vie

  51. .
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    .
    Bonjour à tous,

    Besoin de souffler, besoin de silence, besoin de calme, besoin de noir pour y voir plus clair.

    Je ne souhaite pas revenir sur l’incident entre Thierry, Fred et moi; j’ai dit ce que je pensais. La porte est ouverte ; c’est à eux de prendre leurs responsabilités en connaissance de cause.
    Je ne veux plus d’accrochage de ce genre. Je n’ai pas l’intention de passer mon temps à faire le gendarme. A chacun de mesurer l’impact de ses paroles, de la place qu’il prend sur le blog et de partir si besoin est.

    Je suis à l’écoute et je ne suis pas sourde aux critiques à condition qu’on y mette les formes.

    Ce que je propose sur L’Oeil Ouvert n’est pas un dû ; c’est entièrement bénévole. On aime ou on n’aime pas. On me suit ou on ne me suit pas. C’est aux visiteurs de s’adapter et non à moi.

    Pour ma part, je ne me sens pas en manque d’inspiration pour continuer et je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter. J’ai des tas d’autres voies à explorer avec toujours autant d’enthousiasme. C’est moi qui dirige le navire comme je l’entends; c’est ma grande liberté.

    Je souhaite tirer le positif de ce malencontreux épisode.
    Je n’ai sans doute pas su percevoir et prendre au sérieux certains signaux d’alerte.

    Pas question d’accabler ou de montrer du doigt qui que ce soit… j’ai de l’estime et de l’attachement pour tout le monde… je souhaite simplement faire prendre conscience de certaines petites tensions qui existent sur le blog. L’Oeil Ouvert a déjà connu par le passé d’autres turbulences dont il s’est toujours relevé.

    Après mûre réflexion, il semble qu’il y ait un rééquilibrage à faire dans le temps de parole, le nombre d’apartés, entre ceux qui interviennent beaucoup et ceux qui se manifestent moins ou plus du tout. C’est une question de dosage à trouver pour que tout le monde y trouve son compte. Il faut être réceptif et sensible aux vibrations des uns et des autres. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut plus se faire des sourires. Je compte sur votre compréhension et votre ouverture d’esprit.

    Je vais suspendre pour un temps les mises en lumière car elles semblent exacerber les tensions et faire émerger trop de compétition; ce n’était pas du tout mon but au départ. Il va falloir se recentrer sur mes photos et calligrammes.

    Je souhaite que le voyage reprenne sa route en douceur, en touches légères pour que notre petite communauté puisse retrouver la sérénité de voir, d’écrire, de rêver et de partager.

    Laissez-moi le temps de revenir progressivement dans le jeu à ma façon. Je ne vous oublie pas. Merci pour toutes vos belles contributions.

    Bon week-end.
    Amitié sincère vers vous.

    Ossiane

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  52. >olahus et villageampus83:
    Ce petit message de remerciement et de bienvenue à villageampus83 et à Olahus pour ses jolis haïkus venus de Bucarest. Au plaisir de vous revoir ici.

  53. En passant je me souviens des moments passés avec les amis .Cela fait plaisir en se souvennant des sympathies rencontrée,je sais tjs pas plus écrire mais j’ avoue que cela est bien utile pour communiquer ,mais tjs cette peur de mal exprimé le ressenti ,en réalité j’ ai peur des mots des maux =écrire pour ne plus connaitre ce sentiment bizarre.
    Bon week end et amitiée pour tous.Noisette.

  54. Complainte à ma reine

    quand son coeur se fut éteint
    elle s’en est allée un matin
    sans moi, dans un pays lointain…

    feuille d’automne au ciel étoilé
    ma main frissonne sur mon coeur désolé
    ma bien-aimée s’en est allée…

    puisque je n’ai plus personne
    personne à aimer, qu’on me pardonne
    je dépose à vos pieds ma couronne…

    N’ ayiez pas peur qu’on glose
    s’il n’a pas l’amour d’une rose
    un roi est bien peu de choses…

    A Ossiane,
    de la part de son chevalier servant…

  55. J’ai eu un peu peur … d’aller au charbon… mais en preux chevalier, je me suis lancé !
    Ossiane, je mets un genou à terre devant toi, gente damoiselle, je dépose les armes à tes pieds… mais fais moi un signe pour que l’espoir revienne et pour que je porte, moi ton chevalier, au plus haut tes couleurs…

  56. – Boule de charbon –
    bouts de doigts colorés d’ombre
    mais au sol : quel coeur !

    Bonsoir Ossiane, je débarque, je vois… Si je peux me permettre (et je me permets ;)) oui, sans doute un rééquilibrage. Enfin, tu sais.

    Je t’embrasse 🙂

  57. Belle page que tu as écrite, de clarté et de décision.
    Fondre dans l’ouvrage, émotions et tensions, et faire le pari d’un acte de beauté, en offrande mais aussi en écho: ne cesser d’être le disciple, apprendre de soi et des autres. Regarder pour voir, écouter pour entendre, lire et sentir pour dire et pour écrire. L’importance non pas d’être reconnu mais d’être.

    Que ton bel ouvrage soit encore plus solide et plus pur.

    Amitiés, Bernard

  58. Bonsoir Ossiane,

    Je n’ai pas tout lu, je ne lis pas toujours tout… . Des brides selon le temps, l’envie … et parfois je lie, relie des choses selon des mots, des perceptions, des souvenirs … Et parfois je relis …
    Je comprends ton retrait passager Ossiane.
    Toujours est-t’il que je perçois chez toi une grande exigence. Lire, répondre à chacun, avec ta sensibilité nécessitent une telle disponibilté … Je me demande toujours comment tu fais ?
    Mais n’est-ce pas être trop exigente, que d’essayer d’équilibrer la part des interventions de chacun ? Comment cela peut t’il se faire ? La nature est ainsi faite, qu’il y a des personnes différentes, qui évoluent selon des rythmes particuliers en fonction de plein de paramètres , et de ce fait, s’expriment en fonction de cela et de ce qu’ils sont …
    Moi, je vais continuer à picorer des mots, des perceptions …des idées à déposer des choses au gré de ce que je perçois et sans force- aimant tout lyre, à continuer à jouer et trouver du plaisir là où j’ai en-VIE d’aller …
    Je t’embrasse
    Bonne soirée à tous

  59. J’oubliais. j’avais déjà cité cette citation

    Il faut faire du noir une couleur de lumière.
    [Clémence Boulouque] Extrait de Mort d’un silence

    C’est bien ce que tu fais Ossiane, sur ton caligramme !

  60. J aime bien tes mots, Bernard,
    et merci Nath, pour les citations, je ne le dis pas assez pour ne pas envahir la page, mais j’apprécie les citations qui amènent à penser….
    et puis c’est bon de pouvoir prendre distance , de la hauteur, pour atteindre plus de profondeur encore..
    je me suis déjà tant régalée, Ossiane, au delà de mes rêves d’écrire car j’aime tant, alors je te fais confiance Ossiane. Je te souhaite un doux week.

  61. j aime beaucoup et je te recite Nath:

    Il faut faire du noir une couleur de lumière.
    [Clémence Boulouque] Extrait de Mort d’un silence

    c’est tellement le sens vivant de l’écriture libre échange, précieux partage.

  62. Le plaisir de vous renconter,voir que vous avez tjs le moralcela fait plaisir,nesachant ou vous joindre je profite de cet espace .Je vous souhaite de passer un bon week end et je vous embrasse.Noisette.

  63. Bonsoir Ossiane et merci. Si nous allions boire un bon café auprès des braises rouges de la cheminée.

    Trois petits mots sortis du noir……

    Un voile doré
    Dans la nuit noire envolé
    Des pépites d’or
    Sur le sol à la volée
    Un nuage s’est envolé.

    Bonne soirée et bonne nuit

  64. Merci Monique, j accepte, et avec un bon café, je m’endormirai paisible devant les braises chaudes, de petits yeux scintillants qui se vivent…

  65. Tu as raison, Ossiane, recentrons-nous tous sur tes photos et tes calligrammes.
    Tu nous offres tes oeuvres, elles sont génératrices d’émotion, de communication, de création. Et en tant que telles elles doivent rester le fil conducteur de nos échanges sur l’Oeil Ouvert.
    Tout le monde y trouvera plus aisément sa place, et ton objectif (sourire) sera respecté.
    Oui, c’est du respect, que l’on doit à un blog comme le tien, car c’est du respect que l’on y trouve.
    Je m’y sentirai mieux moi-même…
    Je vous embrasse tous et toutes et vous souhaite douce nuit

  66. Bonsoir

    De l’encre noire
    Une plume dorée
    Un calligramme moiré
    L’imaginaire en liberté
    Des poussières d’étoiles
    Vont illuminer la voie lactée
    Et dessiller les paupières
    De l’Oeil Ouvert
    Au crépuscule,
    Un nouvel envol
    Du papillon de l’espoir

    Bonne nuit à tous…et, à toi, Ossiane, une aurore de clarté

  67. Gris, mes cailloux
    Noir, mon demain
    Epine rouge de rose
    Soleil éteint

    Et pleine et blonde et ronde, ma lune de nuit.

  68. J’avais imaginé
    la femme que j’aime…

    Elle avait une voix étrange
    musicale de fée ou d’ange

    des yeux noirs sous la frange
    qui avaient bien trop de charme…

    Elle portait
    une longue robe étoilée
    quand soufflait le vent d’été…

    les oiseaux la couvraient
    d’une cape de plumes
    quand l’hiver frissonnait…

    On s’est quitté amis
    sans verser de larmes

    mais c’était comme si
    s’était noyé mon âme…

  69. J’ai lu des passages de René CHAR dans les matinaux :

    « La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais, dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos différences, notre passage, notre vérité, et ce peu de désespoir qui en est l’aiguillon et le mouvant brouillard ».

    « Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumières. Beaux yeux brûlés parachèvent le don » .

    Bon dimanche

  70. « La parole n’est qu’un bruit et les livres ne sont que du papier »

    (Paul Claudel)
    ___

    – i –

    Un arbre, la branche
    Une branche, la feuille,
    Une feuille, le point

    Sous le point
    Un nid
    ___

    Bon dimanche à tous.

  71. > Merci Bourrache de nous faire penser que c’est dans le nid que nait le sens et les sens.
    > Superbe nath : différence ne vaut pas indifférence mais toujours l’écoute et le respect devraient être de la partie.

    bises à tous et très bon dimanche

  72. Quand l’âge
    Se perd dans l’âge
    Rêves devenus trop sages

    Le regard épie
    Par l’huis
    Guette
    L’aile de l’oiseau

    Vieux os
    En cage
    Aujourd’hui
    ___

  73. Poudrée de gros sel
    Lumière inattendue
    Eclats d’étoile

    ___

    Des flaques de gel
    Rouges reflets d’incendie
    Cœur sous la cendre

    ___

    Bise vers toi fée de ces lieux
    Belle journée à tous

  74. « J’ai parlé à l’aveugle
    le sourd m’a compris
    le muet a dit ma secrète pensée
    plus haut que je ne puis »

    Yunus Emré (14ème siècle)

  75. a toi Ossiane a tous présent ou absent

    l’œil ouvert
    atome pas atone
    ou des électrons libres
    partagent l’amour des mots
    de l’infini petit
    a l’infiniment grand
    formant une matière poétique
    rêverie sur le monde
    autour d’Ossiane
    nuage de présence et d’absence
    emporté par les ondes du temps
    matière subtile
    aux couleurs changeantes
    aux éclats de crital
    illuminé de clarté
    l’oeil ouvert
    oeil de lumière.
    ouvert sur le monde

    belle journée a vous

  76. Noir, le charbon?
    Son âme est rouge,
    pourtant.
    pour se montrer
    Il lui faut
    l’aide du feu.

    Muet, le poète?
    son âme est là
    attendant
    le feu de la passion
    pour se montrer.

  77. Parents grands
    Assis sur un banc
    Cheveux blancs
    En bataille
    De confettis
    Contemplent leur marmaille
    A saut de mouton jouant
    Sur les barrières de la vie

    Sourires en écho des rires
    Clins d’yeux et connivence
    Eclats de cheveux blonds
    Se mirant dans les yeux gris
    Parties de jeux de parapluie
    En plein milieu de la pluie

    Quand leurs petits
    Ramènenet trois grains de sable
    Sur le couloir
    De leur nid
    Leurs pas crissent et glissent
    Tout en odeur de souvenirs

    Tant ou trop de sagesse
    Amène l’ennui

    Un brin de petite poésie
    Me sauve de mon dimanche gris
    ___

    Maria-D : facteur dans ta boîte de spam ?

  78. Maria D que c’est beau…
    “le muet a dit ma secrète pensée
    plus haut que je ne puis”
    Yunus Emré (14ème siècle)

  79. Merci pour ta poésie Bourrache, cela fait du bien…

    Les mains pleines de charbon
    De la terre fouillée
    Sur le chemin de la vie
    S’essuient les yeux
    Et en jaillissent des pépites
    Qui voient le beau
    Qui gobent le tendre
    Et les yeux s’attendrissent
    En douce poésie
    Encore et encorps

    Je t’envoie un rayon de soleil, Bourrache et à chacun, je tente de gober le moindre rayon pour m’évader fort haut en ciel, et brasser la paix tout en haut.

  80. … ce serait tellement triste
    que ton regard nous traverse
    sans nous voir…

    ….on voudrait bien que ça continue
    que ça continue encore
    cette joie d’être là et de te le dire…

  81. .
    22222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
    .
    >>>A tous,

    Bonjour,

    Je ne suis pas loin, je vous lis et je vous remercie pour vos messages d’amitié ainsi que pour vos beaux poèmes.

    Cet incident tombe mal car je suis en plein bouclage de projet professionnel.

    D’autre part, j’ai encore besoin de temps pour voir comment s’articulent les nouveaux commentaires et discerner s’il y a un mieux ressenti parmi les visiteurs.

    Je voudrais éviter le maximum de frustrations et continue de chercher une solution qui satisferait tout le monde. Les problèmes ne sont pas si simples à résoudre, croyez-moi.

    Pour l’instant, je vous demande d’être à l’écoute des uns et des autres, un peu à la façon dont Bernard et Anne-Marie l’ont exprimé.
    C’est vrai que ça demande beaucoup de subtilité mais c’est formateur aussi;-)

    Pour synthétiser ma pensée, je vous demande de marcher sur les pointes, comme dans une chorégraphie et de tisser un beau ballet poétique;-)

    Je vais revenir, ne vous inquiétez pas.
    Je dois faire passer en avant tout mon travail professionnel. Je dois rattraper le temps perdu.

    Bon dimanche à vous.

    Ossiane
    .
    5555555555555555555555555555555555555555555555555555555555
    .

  82. Juste quelqu’un de bien

    (Enzo Enzo)

    « Debout devant ses illusions
    Une femme que plus rien ne dérange
    Détenue de son abandon
    Son ennui lui donne le change

    Que retient elle de sa vie
    Qu’elle pourrait revoir en peinture
    Dans un joli cadre verni
    En évidence sur un mur

    Un mariage en Technicolor
    Un couple dans les tons pastels
    Assez d’argent sans trop d’efforts
    Pour deux trois folies mensuelles

    Elle a rêvé comme tout le monde
    Qu’elle tutoierait quelques vedettes
    Mais ses rêves en elle se fondent
    Maintenant son espoir serait d’être

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien

    Il m’arrive aussi de ces heures
    Où ma vie se penche sur le vide
    Coupés tous les bruits du moteur
    Au dessus de terres arides

    Je plane à l’aube d’un malaise
    Comme un soleil qui veut du mal
    Aucune réponse n’apaise
    Mes questions à la verticale

    J’dis bonjour à la boulangère
    Je tiens la porte à la vieille dame
    Des fleurs pour la fête des mères
    Et ce week-end à Amsterdam

    Pour que tu m’aimes encore un peu
    Quand je n’attends que du mépris
    A l’heure où s’enfuit le Bon Dleu
    Qui pourrait me dire si je suis

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien

    J’aime à penser que tous les hommes
    S’arrêtent parfois de poursuivre
    L’ambition de marcher sur Rome
    Et connaissent la peur de vivre

    Sur le bas-côté de la route
    Sur la bande d’arrêt d’urgence
    Comme des gens qul parlent et qui doutent
    D’être au-delà des apparences

    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien
    Le cœur à portée de main
    Juste quelqu’un de bien
    Sans grand destin
    Une amie à qui l’on tient
    Juste quelqu’un de bien
    Quelqu’un de bien »

  83. Je te souhaite une bonne soirée, Ossiane, et déjà je tire ma révérence, et tente quelques sauts de chat, pour penser vous lire bien plus, je m’éclipse avec le soleil d’hiver en laissant juste parfois quelques lignes sous une image, pour laisser place à chacun. C’est difficile de retenir ma plume parfois, mais c’est essentiel aussi pour laisser place à d’autres. Je t’embrasse et te souhaite courage pour ton travail personnel.

  84. la lune triste

    La lune a revêtu sa nouvelle robe blanche
    Composé d’une myriade de paillettes
    Et Couvrant le sol de sa traîne
    Ressemblant à une jeune mariée
    Elle c’est dépêcher pour se préparer.
    Elle est Arrivé la première
    Juste après que la lumière se fut éteint.
    petit à petit les étoiles sont arrivées
    mais Elle voulait voir le prince éternelle
    celui qui brille de mille feux
    mais la nuit jalouse ne l’a pas invité.

    Depuis Si on la regarde avec attention
    Chaque automne
    On peux distingué
    Une couronne de larmes pétrifiée.
    Dans le noir
    Elle attend le cœur solitaire.

    bonne soirée à vous tous
    et merci de vos moments de reves

    bon courage a toi ossiane

  85. Une peau de charbon
    Des lèvres rougies
    De cendre et de suie
    Etait son habit
    Terre labourée
    De nuits et de songes
    Dans le miroir rongé
    De clarté et d’ombre

  86. La lettre

    Ecrire une lettre
    sur internet
    c’est obsolette…

    En plus c’est pas très poli
    de déranger la nuit
    sans carton d’invitation
    ça fait un peu brouillon…

    J’espère que tu ne vas pas me gronder
    tu vois je ne viens pas en smoking
    j’ai juste un jean troué
    je n’ai pas de bouquets de fleurs
    je suis venu en rollers
    et puis,
    je ne sais même pas danser…

    Mais je suis bourré
    bourré de bonnes intentions
    même si j’habite pas un quartier chic
    tu sais, je suis bien élevé
    je cotoie dans ma cité
    des rebelles, des barjots, des rigolos
    y’a même des bouffons et des voleurs
    des gens qui triment non pas pour la frime
    ni pour la rime,
    d’autres qu’ont pas de boulot
    même que leurs rêves
    y’a pas de trêve
    restent toujours derrière les barreaux…
    y’en a de toutes les couleurs
    mais crois moi que peut-être
    c’est moi qui suis le moins honnête !

    Voilà je voulais te dire
    que la vie c’est pas toujours facile
    parfois on a du mal à trouver son style
    entre un mal être et le désir de paraître…

    Cette lettre
    même si elle n’est pas tout à fait
    poliquement correcte
    même si elle est remplie de fautes
    reflète mon style
    un style un peu trop direct
    pardonne-moi aussi
    de m’être senti parfois
    presque un peu trop
    comme chez moi…
    t’inquiète pour ça aussi
    cette fois j’ai bien compris
    ça ne se reproduira pas de si tôt
    sûr quand je reviendrai…
    la prochaine fois…
    je marcherai sur la pointe des pieds
    je ne sais pas si je serai un cadeau !
    en tous cas si je suis invité
    j’enlèverai mes gros sabots
    mais sûr, comme je suis bien élevé
    je garderai mes chaussettes !

  87. Bonjour, Ossiane

    Ce matin, il est impossible d’entrer des commentaires dans ton blog sur »Macadam ».

    Il est mentionné »Pas de commentaires » et « commentaires vérouillés »

    Est-ce normal?

    Bises et bonne journée

  88. est ce la grêve!
    alors je dépose cette note!

    le feu contre l’eau
    l’eau contre la pierre
    la pierre contre le coeur

    le bien contre le mal
    l’éternité face au présent
    la lumière contre l’ombre
    les mots contre l’oubli
    macadam combat

  89. « Pour moi, je sais que ma source est dans l’Envers et l’Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j’ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des deux dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction.
    La pauvreté, d’abord, n’a jamais été un malheur pour moi : la lumière y répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n’est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d’amour. Mais les circonstances m’ont aidé. Pour corriger une indifférence naturelle, je fus placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m’empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l’histoire; le soleil m’apprit que l’histoire n’est pas tout. Changer la vie, oui, mais non le monde dont je faisais ma divinité. C’est ainsi, sans doute, que j’abordai cette carrière inconfortable où je suis, m’engageant avec innocence sur un fil d’équilibre où j’avance péniblement, sans être sûr d’atteindre le but. Autrement dit, je devins un artiste, s’il est vrai qu’il n’est pas d’art sans refus ni sans consentement. »
    Albert Camus – Préface de l’Envers et l’Endroit – La Pléiade Ed.

  90. Bonjour, Marc

    Je dépose, comme toi, mes mots du jour…

    Reflux de la mer
    Algues qui se déposent
    L’amer de la mer

    Belle journée à toutes et tous

  91. Bernard .. Oui !
    « La musique est plus importante que nous »
    Selon une autre schématique Lionel Ray s’exprime ainsi : Pour célébrer notre commune appartenance à la langue, c’ est un mot qui fut naguère décrié auquel je pense, le mot « communication »
    Dans ce mot, ajoute t’il , je lis « com » (ou cum-), et « commun », mais aussi: « comme », et « uni » . Il y a là tout un programme , une poétique ; j’écris « cum » , c’est à dire: « avec » , en direction des autres , langue « commune » entre soi et les autres , le lien le plus sûr , en dépit des méprises et des incertitudes

    Les mots ne meurent pas
    même si dans le lointain
    ils ont l’air de s’éteindre.
    Nous sommes à leur fenêtre
    moitié dedans moitié dehors
    penchés
    en attente
    regardant.
    Parfois ils changent de place
    cherchant
    quelque chose en eux
    près d’eux
    qui restera inaccompli
    peut -être est ce une ombre
    qui les traverse
    forme secrète et grave
    qui nous ressemble.

    Agréable journée à tous .

  92. Bonjour,

    J’aime beaucoup le format vertical de « Macadam », il me rappelle celui des calligraphies chinoises qu’on enroule ou déroule.

  93. .
    2222222222222222222222222222222222222222222222222222
    .
    >>>A tous:

    Bonjour, pardonnez ce bloquage de commentaires sur la note Macadam. Ce n’était pas volontaire. C’est une erreur de ma part.

    Bonne journée!

    Ossiane
    .
    666666666666666666666666666666666666666666666666666666
    .

  94. dans les alizées humides de novembre, je vous lis « triste » comme le dirait affectueusement Notre Annick.
    dans la retenue mais avec tendresse, je voulais te dire Ossiane, mes pensées d’encouragements dans ton travail et dans les directions à prendre pour ce blog. de tout coeur avec toi.
    je continue de vous lire de l’autre côté de l’atlantique… un oeil attentif et tendre sur ce salon.

  95. >Fanou:
    Coucou vers toi de l’autre côté de l’Atlantique, tu es si loin; je suis très touchée de ton petit signe d’encouragement et d’amitié. Je vais mieux aujourd’hui et suis moins triste. Le blog a un oeil au beurre noir; il est un peu sonné mais j’ai confiance; il va reprendre du poil de la bête. Continue à nous suivre de ta tendresse. Belle aventure pour ce qui t’attend, je t’embrasse.

  96. Bonsoir Ossiane,
    Je n’avais pas perçu l’avis de tempête sur ton blog (un peu absente en ce moment) alors je te souhaite bon courage et toujours tête haute, les yeux grands ouverts. Je t’embrasse.

  97. j.e cherche des annciennes detenue comme moi , pour échanger amitiée et soutien
    c’est trop dur dehors apres 11 ans de détention
    merci de me répondre
    sylvie

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