110 réflexions sur « Evasion »

  1. Prem’s ! (hé hé hé)

    Trop trop beau…
    Juste trois mots (mo ?)
    Avant d’aller « dodo »

    La nuit portant conseil
    On y verra plus clair demain !

  2. La petite algue en quelques jours
    Est devenue femme, et l’amour
    Ebourriffe sa chevelure
    Quand elle s’offre, alanguie, sur
    Le sable d’or, à son amant
    Le vent.

  3. Bonjour Ossiane,
    touché et ému par ton dernier message, un petit poème juste avant ce temps de retrait pour rester fidèle à ce que j’aime dans la vie…l’espace, le village, l’enfant et …les chemins de traverse…

    Les chemins de traverse…

    On se noie dans le moelleux, le rugueux des verts
    Dans la nonchalence et l’ondulation de la lumière…

    Au-delà, c’est l’inconnu, l’envers du décor, la mer
    la mer infinie et le ciel peint de larges couleurs
    et les plages qui à jamais vous tatouent le coeur…

    Dans des embarcations de fortune qui font frémir
    des pêcheurs pour survivre et pour fuir la misère
    partent au péril de leur vie pourfendre la haute mer…

    Leurs enfants dorment devant leurs portes en rêvant
    et sous leurs paupières dorment quelques rêves amers…

    Nous, voyageurs, on ne laisse rien sur notre passage
    on plonge d’un bateau puis on s’allonge sur les plages
    en évitant les chemins de traverse, mais pourtant…

    Bonne journée à tous, et bonnes fêtes de fin d’année de tout coeur.

  4. ……………………………………………

    danse au fil de l’eau
    les enlacements des formes
    le monde médusé

    ……………………………………………

    andrée wizem

    …………………………………………

    bon noël et bonne nouvelle année …

  5. c’est beau annemarie,

    Doucement tendrement
    Elle revit son amour
    Et son pinceau du tant
    Trace de jolis traits purs
    Si fins et bels de vie
    Tout de vert si joli
    L’espoir dedans ses mots
    En tracés si légers
    Qui respirent l’amour

  6. En lettres douces
    Belles hors housse
    Et si belles vertes
    Tendres muettes
    Les lettres d’amour
    Trouvent leur jour

  7. Yaouh, comme c’est beau, Pierre,
    j ai bien fait de repasser ici, pour une dernière lecture avant de vivre le matin,
    je viendrai me poser, me reposer cet après midi devant vos mots si beaux,
    et cette photo repose, Ossiane, le haiku et le calligramme fort tendres aussi et émouvants…

    le calligramme..

    Une tendre boucle
    Si délicate pure
    Qui se laisse aimer

  8. Je n’ai de toi qu’une impression furtive
    Comme un clignement d’oeil
    A peine perceptible.
    Tes cheveux au vent,
    Une démarche aérienne
    Tu semblais flotter dans les airs.
    Un parfum léger mais tenace
    Dont je sens encore les effluves
    Nos regards se sont croisés
    A la vitesse de l’éclair
    Mais le tonnerre résonne encore dans mon cœur
    Nos corps se sont frôlés
    Je suis entré dans ton champs d’attraction
    Provocant de fortes vibrations
    Mon corps aimanté.
    Tu t’es retournée, tu m’a souris
    Et tu as disparue au milieu de la foule.
    C’étais hier c’était demain
    Un instant incertain
    Une prison de l’illusion.
    Je t’ai couru après ;
    Je t’ai cherché des heures ; des jours ;
    Empruntant le même chemin ;
    Comme un rendez vous implicite.
    Je t’ai attendu aux même heures.
    Guettant la moindre chevelure ;
    Le moindre corps ;
    Respirant tous les parfums.
    Tu as jeté l’encre sur mon coeur
    Tu t’es amarrée dans mon âme.
    Et ton ombre continu sa route
    Sur la mer des possibles.
    Un jour peut être arriverais je à vous réunir.

    bonne journée a chacun
    et a toi Osssiane déesse des mers

  9. ……….Poissons………
    ………Embrasant……..
    …….Le fil de l’eau……
    …Danses de l’amour….
    … Embrassant l’infini…
    Déchaînant les passions
    Transparence des corps
    ….Ne faisant qu’un…..
    ……L’un et l’autre……
    ………Avec l’eau……..
    ………Ensemble………
    ……….Sur le fil……….
    …………De l’o………..

  10. Au gré des vagues
    Chevelure ébouriffée
    Volutes de pensée

    Belle photo et haïku-calligramme en osmose….une belle journée
    Bises, Ossiane

  11. Ossiane, bravo pour ce calligramme tout illuminé, tout ensoleillé.

    Notre princesse de la mer
    Se fait belle pour les fêtes,
    Un ruban dans les cheveux,
    L’eau caressant sa chevelure.
    Ses longues mèches blondes,
    Ondulantes en pleine lumière
    Sous les feux des projecteurs,
    Nous transporte en pleine féerie
    Vers des pensées lumineuses.

  12. Pour Marc, les passantes
    Une de mes chansons favorites de Georges Brassens

    Je veux dédier ce poème
    A toutes les femmes qu’on aime
    Pendant quelques instants secrets
    A celles qu’on connait à peine
    Qu’un destin différent entraîne
    Et qu’on ne retrouve jamais

    A celle qu’on voit apparaître
    Une seconde à sa fenêtre
    Et qui, preste, s’évanouit
    Mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette
    Qu’on en demeure épanoui

    A la compagne de voyage
    Dont les yeux, charmant paysage
    Font paraître court le chemin
    Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
    Et qu’on laisse pourtant descendre
    Sans avoir effleuré sa main

    A la fine et souple valseuse
    Qui vous sembla triste et nerveuse
    Par une nuit de carnaval
    Qui voulu rester inconnue
    Et qui n’est jamais revenue
    Tournoyer dans un autre bal

    A celles qui sont déjà prises
    Et qui, vivant des heures grises
    Près d’un être trop différent
    Vous ont, inutile folie,
    Laissé voir la mélancolie
    D’un avenir désespérant

    Chères images aperçues
    Espérances d’un jour déçues
    Vous serez dans l’oubli demain
    Pour peu que le bonheur survienne
    Il est rare qu’on se souvienne
    Des épisodes du chemin

    Mais si l’on a manqué sa vie
    On songe avec un peu d’envie
    A tous ces bonheurs entrevus
    Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
    Aux cœurs qui doivent vous attendre
    Aux yeux qu’on n’a jamais revus

    Alors, aux soirs de lassitude
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir
    On pleure les lêvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l’on n’a pas su retenir

    _______

    Nath, quelle belle petite scène aquatique!


  13. Et, le lendemain :

    Nuit assez courte…

    Se plonger
    Dans le Grand Vert
    De la mer
    Bain d’émeraude verdoré,
    Bain du matin salin
    Pour commencer la journée.

    Se laisser flotter
    Calmement, doucement,
    Et savourer cette langueur
    En état d’apesanteur.

    Longue chevelure, verte parure
    Ondoyant
    Dans le courrant,
    C’est la toilette secrête
    Des Sirènes
    Qui nous fascine
    Et nous obsède.

    Entendez-vous les chants
    Des Sirènes
    Qui remontent lentement
    Du fond de l’Océan ?

    Emportés par le Vent,
    Ils nous parviennent,
    Ils nous atteignent
    Sons lancinants
    Incessants
    Au creux de nos oreilles.

    Méfiez-vous du chant des Sirènes
    Distribué par ce Vent,
    Ce Vent qui souffle et se déchaîne,
    Ce Vent de chez nous
    Qu’on appelle :
    Le Vent d’Autan.

    Et le vent souffle toujours…

  14. Coucou Ossiane et à tout le monde,

    EVASION…
    J’en rêve…
    Au Pays du Soleil Levant…
    Au bras d’une jeune femme…
    Nous perdre dans l’empire des sens…

    A TOUTES ET TOUS,

    JOYEUSES FETES DE TOUT MON COEUR 8

    GROS BISOUS,

    OLIVIER LE DERNIER SAMURAI

  15. la mémoire de l’eau retirée…
    Devant tes mots couchés sur le papier, je me délecte de les comprendre dans le tourment de mon imagination

    Sublime Ossiane!

    Je t’embrasse

  16. Poisson bondissant
    Tu virevoltes cent mille volts
    Désinvolte, dans l’écume du temps
    Tes écailles scintillantes
    Attirent les sirènes ondoyantes
    En doux effleurements
    Petits battements de tes cils
    Tu fais vaciller les plus dociles
    Poisson bondissant
    Le vent taquin de l’avent
    Te donne, au soleil levant
    Des ailes, pour survoler le temps

  17. >OLIVIER, le dernier samouraî

    Coucou, quand j’ai lancé mon poème, je n’avais pas encore lu le tien. Nos « soleils levants » se rejoignent…curieuse coïncidence…..

    Bonnes fêtes à toi aussi ainsi qu’à toutes et tous les fidèles du blog!

  18. >Christine :
    La nuit a porté conseil ; tu n’as jamais écrit un aussi long poème 😉 Ta plume se délie de plus en plus en beauté et sensations! Envie d’évasion ondoyante sans doute 😉 Merci pour ton beau texte, je t’embrasse.

    >Bourrache :
    Oui laisser flotter ses pensées, ça fait du bien tu sais 😉 Bises.

    >Anne-Marie :
    Et la belle histoire d’amour continue de note en note 😉 Bravo pour ta belle suite !

    >brigetoun :
    Très beaux poèmes, Brigitte. Beaucoup d’imagination et d’images dans ta tête 😉 J’aime beaucoup cet enfant sauvage bondissante. Bises du vendredi.

    >Sven :
    Bon voyage là où tu vas, Sven. Et toujours cette discordance entre nos rêves de beauté et d’évasion avec la triste réalité d’un monde où tout n’est qu’injustice. Merci pour ton poème sensible qui en dit long. Vive les chemins de traverse sur lesquels rien n’est tracé. Je t’embrasse.

    >Andrée :
    Pointe d’humour très marine dans ton troisième vers 😉 Merci pour tes bons vœux que je te retourne sincèrement. Bonnes fêtes à toi et aux tiens.

    >Annick :
    Tu es gâtée en ce moment avec mes images ; l’Amour avec un grand A emplit ton cœur en générosité et beauté 😉 C’est bien, tu as remarqué la boucle… ou autre chose d’ailleurs 😉 Bises vers toi.

    >Pierre :
    Deux commentaires et deux noms différents, tu n’es pas encore habitué 😉 Très beau poème que le premier avec ce peigne à lisser les cheveux. Bises.

    >Marc :
    Magnifique premier poème d’amour autour de cette apparition ondoyante et fugitive! C’est émouvant et bien écrit. Beauté festive de ton deuxième texte. Merci pour ces belles illustrations de mes images.

    >Nath :
    Un bel envol calligraphique de mots pour toi ! C’est joliment exprimé et fait. J’y vois comme une flamme. J’aime beaucoup ton évocation de la transparence Merci pour cette danse aquatique sensuelle. Bises.

    >Claudie :
    Oui, tu as vu mon poisson 😉 Je te sens plus à l’aise sur cette note 😉 Elle te va comme un gant 😉 Images ondoyantes, frémissantes et lascives pour tes premiers poèmes (j’aime tout particulièrement celui avec ton rêve de lotus) tandis que le dernier est tout en énergie, bondissement. C’est beau ! Bonnes fêtes, Claudie, je t’embrasse bien fort.

    >Sylvie :
    Eh oui Sylvie, cette espèce d’algues mouvantes est particulièrement fascinante à observer. Bises vers toi.

    >Monique :
    Beau poème chatoyant et lumineux empreint de magie.
    J’aime aussi beaucoup cette chanson des passantes tant sur le plan des parles que de la mélodie. Que Marc aille l’écouter sur Dailymotion s’il ne la connaît pas. Merci pour ton enthousiasme chaleureux qui me touche, je t’embrasse.

    >Olivier :
    Coucou Olivier, tu termines fort l’année avec ce vœu charnel 😉 Je te le souhaite de tout cœur, grand samouraî 😉 Bonnes fêtes avec tes proches, je t’embrasse affectueusement.

    >Bruno :
    Mes mots sont très paisibles Bruno 😉 Juste une envie d’évasion très simple en cette fin d’année un peu chaotique. Bises vers toi.

  19. La vie verte s’enrubanne
    Fille de l’eau
    Se peigne
    mal
    Et s’émerveille
    Des mares blondes et des clairières
    Et douce heureuse
    végétale
    D’ombres solaires
    Et séfarades

    Où vont les vents et les visages?

    Au gré des sables et des rivages?

  20. Evasion

    J’en rêve
    J’en bave
    Depuis si longtemps

    Evasion

    Tu me l’as promise
    Tu me l’as offerte
    Avec tant de fougue

    Et moi
    J’ai fuis
    J’ai refusé
    J’ai déguerpi

    Et toi
    Tu craches ton venin
    Et moi
    Je t’offre mon âme

    Vends la au diable
    Ou possède la

    Mais accepte
    Au moins
    Ce présent

    Cheveux au vent
    Peau en éruption
    Cœur en déroute
    Juste un smile

    Accepte le
    Ce smile
    Il est sincère…

    Barre toi
    Et laisse moi
    Couler à présent…

    Couler
    Au gré des flots…

  21. parfums des mers…la fleur…..des vagues océanes…BRETAGNE…

    lente passion des saisons
    vague éprise de frissons
    la crainte et le vent donnent aux caresses
    toutes les formes aux pierres de ton jardin
    elles invitent les rêves à venir
    j’entrouvre mes yeux
    et dans les lueurs des fleurs
    j’y découvre l’alliance de l’arc-en-ciel
    dans la lente passion des saisons…

    (il faut découvrir à la basse saison, les îles de GROIX, et de BATZ quand le vent glisse dans les embruns des parfums de songes,)…

  22. Dans ce fouillis inextricable
    je me suis emmélé
    ces lianes vives
    m’ont capturé
    j’aspirais
    à de plus grands espaces
    mais sur ce fond doré
    les jeux d’ombres mouvantes
    m’ont captivé

  23. « […]
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens gorge bleue des suicides
    Que je traîne un peu sur tes bords
    Cette manie de mort liquide

    […]

    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    […] »

    Léo Ferré /La mémoire et la mer

  24. le sol
    Nu
    réverbération de la pierre
    attente verticale
    passage
    vibrations des gloires
    sans indifférences
    le jour intact
    s’incline vers la mer
    et le sable s’efface
    dans l’océan
    soluble et inégal

  25. C’est si profond qu’il faut tout donner…Ne pas couper LEO…

    La marée, je l’ai dans le cœur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
    Un bateau, ça dépend comment
    On l’arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années lumières et j’en laisse
    Je suis le fantôme jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baiser
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts de sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l’écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au raz des rocs qui se consument
    Ö l’ange des plaisirs perdus
    Ö rumeurs d’une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu’un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    Ö parfum rare des salants
    Dans le poivre feu des gerçures
    Quand j’allais, géométrisant,
    Mon âme au creux de ta blessure
    Dans le désordre de ton cul
    Poissé dans des draps d’aube fine
    Je voyais un vitrail de plus,
    Et toi fille verte, mon spleen

    Les coquillages figurant
    Sous les sunlights cassés liquides
    Jouent de la castagnette tans
    Qu’on dirait l’Espagne livide
    Dieux de granits, ayez pitié
    De leur vocation de parure
    Quand le couteau vient s’immiscer
    Dans leur castagnette figure
    Et je voyais ce qu’on pressent
    Quand on pressent l’entrevoyure
    Entre les persiennes du sang
    Et que les globules figurent
    Une mathématique bleue,
    Sur cette mer jamais étale
    D’où me remonte peu à peu
    Cette mémoire des étoiles

    Cette rumeur qui vient de là
    Sous l’arc copain où je m’aveugle
    Ces mains qui me font du fla-fla
    Ces mains ruminantes qui meuglent
    Cette rumeur me suit longtemps
    Comme un mendiant sous l’anathème
    Comme l’ombre qui perd son temps
    À dessiner mon théorème
    Et sous mon maquillage roux
    S’en vient battre comme une porte
    Cette rumeur qui va debout
    Dans la rue, aux musiques mortes
    C’est fini, la mer, c’est fini
    Sur la plage, le sable bêle
    Comme des moutons d’infini…
    Quand la mer bergère m’appelle

    Et doucement je pleure de bonheur d’écouter cette voix qui traîne sa poésie

  26. […] et ses boucles rebelles se relèvent indomptées,
    noyant les rubans dans un flot d’ondes enchevêtrées ; […]

    IMROU’L-QAYS, mort vers 540

  27. Monique,merci
    Maria-D,merci pour LEO,
    il est en moi, souvenirs d’avoir pu l’approcher (deux rares fois seulement) lorsqu’ adolescent je le découvrais…Et que j’ai compris combien il comptait déjà pour moi…

    Pourchassant des tramways gris dans les ruelles d’une ville en bord de mer…
    Vin délivrant l’ivresse des chaînes aux mensonges des mémoires.
    Soleil âpre aux souffrances
    L’énigme est insensée
    Rouge-gorge perché sur un fil d’Ariane
    Les lumières trompent les attitudes équivoques et se déchirent dans la conscience des passants
    Aménager des quais pour des cyclistes ignorants, briser les chaînes des mémoires
    En plaçant haut la couleur de vos peaux …

  28. Merci Maria-D, j’ai profité du cadeau fait à ASPE, et écouté également les poètes, quel grand bonhomme Léo Ferré. Bonne nuit

  29. ASPE.
    Il y a très peu de gens comme lui en effet qui marque notre existence. Je l’ai vu qu’une seule fois hélas, cela ne s’oublie pas.

  30. Comme tu as bien fait Monique !!

    Et je m’en vais toujours ainsi
    Errant sans but dans l’ombre verte
    Heurtant les mers et les ciels de pluie
    Avant d’entrevoir l’issue offerte

  31. Tu as raison Monique cela ne s’oublie pas … jamais… je garde en moi cette vive émotion que j’eu à chaque fois que je le vis…

  32. Difficile de redémarrer après du Ferré…

    A vous, magnifiques brodeurs et dentellières des mots, je souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année avec une pensée particulière pour ceux qui feront face à leur solitude.

    Soyez prudents lorsque vous déposerez vos cadeaux sous le sapin. Par chez moi, il existe certaines croyances :

    on n’offre pas de mouchoirs, cela fait pleurer l’amitié; pas de couteaux, de ciseaux, cela coupe l’amitié; pas de cactus, cela pique l’amitié.

    Mais il existe un moyen de contrer le sortilège … demandez en contrepartie une piécette (ne fut-ce que 10 centimes…). C’est comme si on vous « achetait » le cadeau que vous offrez.

    Je vous embrasse toutes et tous très fort.

  33. Bonjour Poisson !

    Mignon Poisson
    Caméléon
    Entre les
    Algues
    Se fond
    Se fon
    Se fo
    Se f
    Se
    S
    .

    Bourrache l’écrit si bien, alors,
    je dirai même plus,
    Je vous souhaite de très joyeuses fêtes aussi !

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

  34. Christineeeee : je fais partie du club des Verseau.

    Mais un poisson
    Dans un verre seau
    Avec de l’imagination
    Cela me paraît bien beau

    Bon, j’arrête, là. Bonne journée.

  35. Petit clin d’oeil du jour
    __
    Le poème peut être une bouteille jetée à la mer,
    abandonnée à l’espoir- certes souvent fragile-
    qu’elle pourra un jour être recueillie sur quelque plage,
    sur la plage du coeur peut-être.
    Les poêmes, en ce sens également, sont en chemin:
    Ils font route vers quelque chose.
    __
    Paul Celan

  36. Me détendre un instant sur cette plage déserte mais enrubannée, aux couleurs apaisantes afin d’y rencontrer quelques déesses aquatiques.
    ____

    Belle séductrice
    A la chevelure flottante
    Qui de vous
    Dame des Ondines
    Ou Mélusine
    Danse au fil de l’eau.
    ____

  37. Pas facile de se mettre d’accord…de trouver le bon moment…de franchir le pas…mais c’est décidé..Mes pensées…mes mains…mes émotions..mon regard…mes rêves…on s’évade…tous ensemble…Oui…partir mais ou…? Souvenirs d’hier….caresses de l’instant…lumière du présent…vertige de l’avenir…? On fait partie du même corps…mais on n’est pas d’accord…Désir d’évasion…mais pour quelle destination…? Peut on lier l’enfance à demain…vieillir sans mourir…se poser sur ton sein…se perdre dans un regard…rêver en marchant…? On est la..tous les 5…dans le coeur de l’hiver…on entend ses battements…on compte les secondes…On va s’envoler…on s’envole…Ciel de pluie…parapluie de glace…lumière dans la ville…nacelles de lumière…foule en fusion…On les quitte…Mes pensées ..mes mains…mes émotions..mon regard..mes rêves…A chacun..à chacune..votre voyage…Plus tard..vous raconterez …J’ai retrouvé la douceur d’un être cher…j’étais dessinateur…écrivain…j’ai lu sur ses lèvres…j’ai caressé le monde…j’ai perdu l’équilibre…j’ai découvert mes larmes…je me suis noyé au fond de toi…j’ai connu le vertige…j’ai aimé te découvrir…baiser après baiser..Et le temps qui glisse…comme une étoffe de soie….

  38. Et je passe ma main dans la douceur de tes cheveux, et je te frissonne , et tes yeux se ferment et s’abandonnent aux ondes si belles,et déjà tes mains rejoignent les miennes…..

    Je venais poser quelques mots,
    et avant de les envoyer, je lis les précédents,
    comme c’est…et plus encore…PierreB,et je redis que j aime intensemment te lire.

    Belle soirée à chacun.

  39. Je m’étais égarée avec les paroles de Pierre B. Evasion si douce à travers le temps. Ces moments où l’on se rappelle sont peut-être les plus beaux, idéalisés, sublimés sans doute mais qu’importe ils font naître ou renaître de grandes sensations.Et Perre B dans sa façon si belle de s’exprimer nous permet cette Evasion, joli mot en soi d’ailleurs qu’Ossiane nous a proposé dans cette note.

    Bonsoir Pierre, bonsoir Annick je te laisse à tes douces rêveries.

  40. bonsoir Monique,
    j aime bp cette page si douce avec des si beau mots mots posés profonds et ceux de L. Ferré, difficile de me concentrer max, après un raz de marée de vie encore,
    mais je rêve encore unpeu,
    c’est comme si la vie m empeêche toujours de me vivre, * quelquepart…

  41. Heureusement Annick que la vie nous laisse toujours une part de rêve, même toute petite qu’importe si elle permet que le rêve soit intense.
    Je t’embrasse, bonne nuit et la forme pour demain.

  42. Je t’embrasse Monique, merci de ta gentillesse,
    mes rêves sont plus au fond du puits qu en plein ciel, ce soir…
    Allez, je vais me coucher, je suis lasse..
    BISES à chacun, cela ira mieux demain peut être.

  43. Qui aurait pu se douter
    Qu’en faisant ton chignon sévère tous les matins,
    Qu’en figeant tes lèvres sans sourire devant le miroir
    Pour affronter ton quotidien,
    Qui aurait pu se douter
    Que tu n’avais qu’un seul rêve ?

    Celui qu’il vienne vers toi
    Lui, lui de ton coeur,
    Et que de ses désirs
    Il te caresse les cheveux,
    ton visage abandonné sur son torse,
    qu’il y mette du désordre.

    Ta chevelure ébouriffée dans les paumes de ses mains
    Comme des algues annonçant la mer
    C’était ton seul sourire,
    C’était ta seule évasion
    Ce moment où ta vie
    Caressait le bonheur.

  44. Bonsoir à tous, beaucoup de retard dans mes commentaires… je passe en coup de vent…

    >Annick :
    Pensées vers toi ce soir ; j’espère que ce petit spleen ne sera qu’un mauvais souvenir demain. Merci pour ton beau poème.

    >Christine :
    Magnifiques ces chants ; c’est une bonne idée d’y avoir pensé !
    Adorable petit poème fondant… tu as bien fait de rajouter des « e ». Grande forme pour cette fin d’année 😉 Merci beaucoup.

    >Bernard :
    Merci pour la belle fluidité de ton poème. C’est beau ! Je t’embrasse.

    >Nigra :
    Et toujours ces duos pleins de force et d’émotion que tu affectionnes. Des mots simples, parfois bruts, un mélange d’anglais, des belles images de générosité ou de retrait. Tu as un style bien à toi. Merci pour le partage.

    >aspe :
    Bonsoir Aspe, je vois que tu es revenu en force cette fois et en beauté 😉 Merci pour toutes ces belles inspirations partagées.

    >Maria-D :
    Merci pour ton bel haïku et ces échanges autour de Léo Ferré. Bonne nuit.

    >Emmanuel :
    Merci pour ce partage ; je ne connaissais pas 😉 Bon week-end !

    >Monique :
    Joli poème ondoyant, Monique ! Bises de nuit.

    >Bourrache :
    Bon Noël Bourrache et merci pour tes vœux. Je n’oublie pas non plus. Pas facile à passer pour certains cette période malheureusement malgré tout ce qu’on essaie de nous faire croire. Chaleureuses pensées.

    >Mathilde :
    Et voici toute fraîche notre petite friandise du jour si délicatement déposée 😉 Très bel extrait qui interpelle Tu sembles beaucoup aimer ce poète. Belle nuit à toi.

    >Pierre b :
    Et voici l’autre friandise du jour à savourer en prenant son temps 😉 Tes proches ne doivent pas s’ennuyer avec toi si tu leur fais part de toutes ces tendres réfexions fort justes et bien ressenties. C’est doux comme la soie. Grand merci à toi, je t’embrasse.
    >Catherine :
    Tu es très attachée à ce thème des cheveux 😉 Voilà une belle façon d’aboutir à ces cheveux libres et emmêlés de l’amour à partir d’une coiffure rigide. Beaucoup de douceur dans tes deux dernières strophes. J’aime beaucoup. Bises de nuit et merci.

  45. pensées enrubannées
    souffle d’amour chocolaté
    émergent des eaux ensoleillées.

    pour échouer jusqu’à vous
    souhaiter le merveilleux
    et toujours recommencer.

    l’amour en tranche d’orangette ….
    à déguster sans modération…..
    tendresse au salon,
    paillottes à partager.

  46. Entre les doigts des eaux
    Les fins cheveux du temps
    Doucement se balancent
    Rien n’a plus d’importance
    Et rien n’est aussi beau
    Que se lent mouvement
    Au quel le cœur accorde
    Ses propres battements
    Comme un chant monocorde
    Berçant mélancoliquement
    Les rêves des jours passés
    Le souvenir des trépassés
    Que la mer garde à jamais
    Dans ses profonds palais
    Mélopée triste des sirènes
    Que la vague au loin entraîne

  47. je m’évade de ce pays
    comme un prisonnier.
    loin de mes racines
    vers une longue errance.
    emportant avec moi ma valise de souvenirs
    et quelques photo de mes parents.
    ce pays que j’aime.
    ce pays au embrun d’enfances
    ou soufflait le vent du bonheur.
    avant ..bien avant tout ceci…
    mon enracinement est ici
    pourtant je suis obligé
    de m’arracher a moi même.
    de mutilé mon passé…
    fuir comme un bagnard
    vers une marche forcée
    vers la liberté ..
    liberté…
    liberté de pensée liberté de circuler..
    vers ses libertés fondamentales..
    mais c’est vers ce pays que j’aimerais retourner.
    évasion prison ou mon corps et mon esprit
    se séparent.. pour un jour, un an ou une vie…
    je part et je m »enchainer à cette liberté..

    je vous souhaite malgré cet écrit grave
    de bonne fêtes à tous

  48. Ossiane
    je te remercie
    car ce fut un vrai bonheur d’avoir croisé le chemin de ton blog
    et tous ces humains oui humain car il s’agit d’humanité sur ton blog.

    merci à tous
    que je ne connais qu’au travers de noms de mots d’émotion
    d’humour, au travers de la beauté . et aussi parfois de la douleur.

    A très bientôt

  49. >amichel: superbe et touchant, à bout touchant, quel beau poéte tu fait
    somptueux et grave, merci c’est un texte total

  50. __
    Nous n’avons rien retenu
    des leçons de l’ornière et des taches
    Du rythme et du calcul
    L’oreiller des ressemblances
    A beau se creuser sous notre tête

    Nous n’avons rien perdu
    Il n’y a pas de quoi nous tenir quittes
    C’est exprès que nous ramenions nos cheveux
    Sur notre front

    Nous n’avons rien été
    Nous portions les sacs de charbon du malheur
    Devant la lanterne magique

    Nous ne nous sommes jamais éveillés
    ___
    « Attention travaux » Tryptique Breton/Eluard/ Char

  51. Coccinelle..

    Pour m’évader,
    Je voudrais être,
    une coccinelle.

    Je passerai entre tout les barreaux..
    Je me poserai sur sa peau.

    Pour ne pas la chatouiller,
    je choisirai,
    son chemisier.

    Elle ne me verra pas,
    je ferai ce qu’il faut pour ça.

    Et puis ,
    Doucement,
    je voletterai,
    jusque son épaule,

    Je la regarderai dormir,
    Ou,
    Je la regarderai rêver.

    Moi, je n’aurai plus besoin de rêver,
    J’aurai gouté,
    le sel,
    De sa peau.
    Je resterai caché.

    Je l’écouterai pleurer,
    Je l’entendrai s’arrêter,

    Je resterai caché.

    Jusqu’a ,
    ce qu’elle sourie..

    Peut-être,
    Elle verra, me verra,

    Elle sourira vraiment,
    Normal
    Elle sait pas que c’est moi…

    Et elle se dira:

     » Que c’est beau la vie..!
    Même une simple coccinelle..!
    Que c’est beau la vie !.. »

    Alors , je prendrai ,
    mon envol.

  52. Amichel, quelle belle mélodie ce poème à lire et à relire, merveilleux .
    Fauki, très romantique, cette petite coccinelle.
    Annick, comment vas-tu mieux 😉 ?

    Bien peu de temps consacré à la poésie aujourd’hui, je me suis occupée des plaisirs du palais, c’est un tout autre registre, j’ai bien croisé dans ma cuisine les cheveux d’anges mais j’étais bien loin des nymphes et des sirènes. Bien peu de moments d’évasion ce jour, bien que, en décorant le sapin j’ai songé au calligramme tout enlluminé d’Ossiane.

    Bonne soirée à tous, merci à Bourrache pour tant d’amour partagé et pour Marc à bientôt.

  53. Et voilà trop pressée, Ossiane je vais être obligée de te faire effacer le commentaire qui risque de venir vers 21h35 , tu m’en vois délolée, excuse-moi.
    Je t’embrasse

  54. Bonsoir

    >Monique, je suis d’accord avec toi, un joli morceau de nostalgie que nous offre Amichel, un poème très bondissant avec cette sauterelle de Fauki…

    .et un témoignage très bouleversant de Marc..une jolie attention de Bourrache!

    Je reviendrai vous voir tout à l’heure…

  55. ___

    un mur
    ne pas l’escalader
    ne pas le contourner
    ne pas le détruire

    devant lui
    se planter
    y lire
    les « je t’aime »
    à l’infini
    des langages
    du monde

    espérer
    follement
    maintenant
    peut-être
    demain
    pas plus
    longtemps

    « thème » :
    paix
    partout
    ___

    Maria-D, je ne connaissais pas ce mur … t’es une petite perle …

  56. Plongeon dans le vert
    Tentacules de poulpes
    Le vent en poupe

    Exquis alizés
    Sirènes nonchalentes
    Silence de la mer

    Vois le ballet
    Des sirènes qui dansent
    Susurre la mer

    Bonne soirée…

  57. >MARC, tu as beacoup d’imagination. Mais, peut-être as-tu été inspiré par une histoire vécue de quelqu’un de très proche..?

    >OSSIANE et tous les amoureux(euses’ du blog. Joyeuses fêtes de noël!

  58. Et je vous lis, ravie,

    merci Bourrache,
    c’est un si joli sens de vie, ‘je t’aime’

    c’est beau ce mur, Maria…
    Ah si seulement, le monde..

    Monique, c’est mieux
    et puis ma fille me demande si…un ami du Congo qui a fait ses études en france, peut être là à Noël, il repart cette fin d année…déchiré, arraché, car il aime le congo car il aime la france…
    Alors ma story est very small..d angoisses bêtes..mais bon, parfois on peut se sent terriblement seul, même si on sait que d autres sont là, et nous aiment….
    C’est mieux ce jour..

    Je vous serre de merci de vos présences si fortes riches et chaudes…

    On s’allum’not’tit’bougie, Bourrache?: clin d oeil!

  59. ___
    Claudie : ne te tracasse pas trop, heureusement que les poètes font preuve d’imagination … cela fait parfois déborder la nôtre !
    (note que je commençais aussi à me tracasser pour Marc …)

    Allez, biz à tous.
    ___

  60. ___

    Annick : m’en veux pas … ai allumé mes bougies vers 18 H 00 … vais bientôt souffler dessus … pas parce que c’est mon anniversaire … mais parce que je vais aller faire dodo …

    Sourire et clin d’oeil.
    ___

  61. tes lèvres…
    … Et dans le silence bleu du matin, tes lèvres en attentes sur mon rêve…
    Caresses du bout des doigts l’objet de ta tentation, désir absolu de tes sens,
    Parfum de coriandre à la sève de ton ventre…

    http://www.lesjetaime.com/
    même au bout du bout du haut du coin tout là bas sur le mur :
    …, C’est superbe à dire; à rêver, à espérer, (ça vous met le coeur en étincelles), à vouloir partager , les : »je t’aime »; et si difficile à vivre…
    Bon noël et bonnes fêtes à tous…
    ASPE

  62. >Fanou :
    Coucou fanou, mmmm…. 😉 Je ne sais d’où tu écris mais avec paillottes ou papillottes, ton souffle chocolaté et orangé est arrivé jusqu’au salon. On savoure sans modération. Bises vers toi, bonnes fêtes.

    >amichel :
    Je me joins bien sûr au concert de louanges autour de ce doux balancement accompagné du beau chant triste des sirènes. Merci beaucoup, c’est très beau. Je t’embrasse depuis les abysses 😉

    >Marc :
    Bonsoir Marc, désolée pour ces problèmes de commentaires, je ne sais pas ce qui se passe.
    Tu as pris la fuite vers l’autre évasion que je vous avais offerte 😉 Il y a en effet un double sens que tu as fort bien utilisé dans ce poème. Les racines de l’enfance s’opposent aux arrachements de la vie adulte. On a sans doute un peu besoin des deux.
    Grand bonheur également pour moi de t’avoir rencontré et de te voir t’épanouir en poésie au fil des mois. Toute la palette des sentiments s’exprime sur le blog, je suis d’accord, c’est un signe d’humanité à protéger chèrement. Equilibre si fragile… Bises du dimanche.

    >Mathilde :
    Beau tryptiuqe ! Merci pour cette nouvelle découverte poétique qui se passe au niveau de la tête, des cheveux, des émois, de la vie. Bonne nuit à toi.

    >Maria :
    J’aime ton idée de tension vers l’ailleurs, c’est ce que je ressens vis-à-vis de la photo avec ce mouvement aspiré en oblique. Découverte également pour moi du mur des je t’aime 😉

    >Sylvie :
    Bon Noël à toi aussi et à ta petite famille 😉 Chaleureuses pensées vers toi.

    >Bourrache :
    Pensées généreuses de ta part en cette fin d’année. Bises.

    >Claudie :
    Trois beaux haïkus d’un coup ! J’aime tout particulièrement le premier et le dernier. Bien cette idée de tentacules 😉 Joyeux Noël à toi et tes proches. Je t’embrasse bien fort.

    >Annick :
    Bises affectueuses vers toi !

    >Aspe :
    Belle suite sensuelle au mur des je t’aime ! Un grand merci à toi !

    >Monique :
    J’ai retrouvé ton commentaire dans mes spams. Je lui ai rendu la liberté comme à ces cheveux dans le vent 😉 Bises.

    >Fauki :
    Ton poème est plein de fantaisie et de fraîcheur. Un joli rêve de printemps en plein hiver avec cette discrète coccinelle et ces vêtements légers;-) Beau final avec cet envol pour trouver la liberté à travers les barreaux! Mes meilleures pensées vers toi.

  63. « Eau qui se presse, qui court

    Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse
    que la distraite terre boit,
    hésite un petit instant dans ma main creuse,
    souviens-toi !

    Clair et rapide amour, indifférence,
    presque absence qui court,
    entre ton trop d’arrivée et ton trop de partance
    tremble un peu de séjour. »

    Rainer Maria Rilke / Vergers

  64. >Maria:
    Nouvelle découverte ce poème de Rainer Maria Rilke. On y sent le mouvement, la vivacité de l’eau qui file, hésite et repart de plus belle. Merci, je t’embrasse.

  65. je vais doucement poser le petit chapeau à ma bougie, la border tendre, remonter sa couette pour qu’elle ne prenne pas froid, la regarder s’endormir sur son petit oreiller et faire comme elle… Bises Bourrache.

  66. S’en aller dormir avec un poème de Rilke dans la tête, tu sais Maria, j’adore ça.
    Bonsoir aux « couche-tard » et Bonjour aux « lève-tôt »

  67. Les fils de laine verte

    Au fond d’un tiroir
    Cachés dans une boîte
    Quelques fils de laine
    Verte comme tes yeux.
    Il y a longtemps
    J’ai tissu, en tricot,
    Un sweater pour toi.
    Le sweater est fini
    Et ton amour aussi.
    J’ai gardé les fils de laine
    Verte comme tes yeux.
    Le tiroir je vais ranger
    Et les fils de laine
    Je les vais jetter
    À la mer …
    Verte comme tes yeux.

  68. La lyre

    Autour de l’instrument qui supporte la voix
    Pas de copeaux de bois nulle matière nul éclat
    pas d’empreintes de doigts comme celles qu’on voit
    Sur la pâte argileuse ou la glaise malléable

    Nul bruit de marteau dû au tailleur de pierre
    pas de trace de flamme et nulle cri de scie
    Pas d’odeurs méphitiques sortant d’une fournaise
    Pas de métal hurlant jaillissant de la braise

    Nul ciseau tranchant n’entame le marbre dur
    Nulle pointe de diamant ne vient rayer le verre
    Aucune plume acérée ne vient tracer des lettres

    Sur la feuille de papier que la blancheur défend
    La musique invisible se déplace dans les airs
    Comme les flèches d’argent que décoche l’amour

    Alain

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