Kallisté

Désert

Désert

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Neige

Mer

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L'esprit du désert, la neige dans le regard, la mer sous son aile.

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.

L’esprit du désert
la neige dans le regard
la mer sous son aile

Les Grecs appelaient la Corse « Kallisté » c’est à dire « la plus belle ». La Corse est avant tout une montagne qui plonge dans la mer. Les sommets de plus de 2000 mètres sont nombreux. Le plus haut s’appelle le Monte Cinto; il fait 2706 mètres. Les habitants se sont toujours installés dans les montagnes et collines pour se mettre à l’abri des pirates. C’est le tourisme qui a donné son essor au littoral. A la sortie du Désert des Agriates, près de l’Anse de Peraiola, trois paysages très contrastés, le désert, la montagne et la mer. Voir la Carte de Corse

Maria-D, Pierre (2), Brigetoun, Marc et Claudie nous offre un joli florilège de sensations autour de ces trois univers. De l’embrassement à l’embrasement, il n’y a qu’un pas;-)

Edredon de roc
Pour un rêve de pierre
Sur un lit de mer

Maria-D

La mer en toi bat
je l’entends et je la vois
en tes yeux de neige

Pierre(2) (son blog)

nos croupes pelées,
là où la vie s’agrippe,
Nous faisons monde,
plongeant dans le bleu acre,
embrassant la mer,
tirant les yeux vers les monts

Brigetoun (son blog)

j’embrase
avec le feu du regard
la terre et l’eau

Marc

Kallisté

Blancheur des cîmes
Mer vaporeuse de volupté
Splendeur et beauté

Claudie

94 réflexions sur « Kallisté »

  1. Bonsoir Ossiane
    Tendre calligramme et subtil haïku
    J’aime cette douceur câline
    Bonne nuit à toi

    —-

    Les lignes du temps
    Funambules du désert
    Dans la mer s’ébrouent

  2. Oh, Ossiane … tes photos … ton haïku …
    ________

    J’écoute en boucle, depuis une heure, « Hey, thats’s no way to say goodbye » de Léonard Cohen…
    c’est dans l’air de mon temps…
    _________

    De rien, faire un tout
    De l’air, du temps, de l’eau …oh !
    La terre inconnue…
    _________

    Merci à toi d’être là.

  3. >Annick :
    Riche idée d’opposer la jeunesse et la vieillesse, l’ombre et la lumière. Ta fin est forte et tragique ; il y a du vrai dans tes mots. Merci, je t’embrasse.

    >Alix :
    Bonsoir Alix, contente de te retrouver 😉 Tu as de la chance d’éprouver ces joyeux sentiments en ce début d’automne et tu en parles bien. En ce qui me concerne, les débuts d’automne me font l’effet contraire et me rendent mélancoliques. Puis je finis par m’habituer au bout de quelques semaines 😉 Ta balade au Château de Chantilly me donne envie d’y aller. Bonne nuit à toi.

    >Jean-Louis :
    Je vois que tu es un fin jardinier vu toutes les plantes que tu cites. Je viens de découvrir ce qu’est un tibouchina. http://www.aujardin.info/plantes/tibouchina_urvilleana.php
    Merci pour ton beau poème plein de ssaveurs et de senteurs. Je t’embrasse.

    >Ann :
    J’espère que tu as fait une belle randonnée photographique.

    >Marc :
    Merci pour ton accueil vraiment chaleureux et pour ce joli ballon d’essai sur le bonheur;-) J’aime bien ta dernière strophe car elle est optimiste. Parfois, il suffit simplement d’y croire pour que tout s’embellisse dans notre esprit. Dans ces instants, il faut se laisser happer. Bonne nuit !

  4. Choisir au hasard
    Où poser le regard:
    Là-haut, sur la neige,
    Là-bas, sur la mer,
    Ou rester au désert?
    Faire le choix
    C’est difficile pour moi.
    Mais, etonnée,
    Toujours
    Je peux dire,
    En sourire:
    Corsa,
    mon amour:
    Kallisté! Kallisté!

  5. … j’ai apprécié de très belles photos de Corse, ces étendues sauvages sont propice aux rêves de voyages très lointains et peut être aussi à l’intérieur de soi, des mots déposés avec poésie. j’espère aussi que Swen reviendra bientot. CALI

  6. nos croupes pelées,
    là où la vie s’agrippe –
    Nous faisons monde,
    plongeant dans le bleu acre,
    embrassant la mer,
    tirant les yeux vers les monts

  7. KALLISTE

    Corse d’envie
    Corse de jalousie
    Aux multiples visages
    A l’unique paysage
    Toi, mon île de beauté
    Au regard d’ouate blanche
    Neiges éternelles
    Dans des cîmes immortelles
    Au goût de mystère
    Au caractère fier
    L’esprit du désert des Agriates
    Une terre austère
    Chemins de transhumance
    Les nerfs à fleur de terre
    Tu protèges comme une mère
    La mer,
    Tes tours génoises
    Secrètes,
    Gardiennes inébranlables
    De ces villages escarpés
    Où le silence se fait
    Douce torpeur
    Devant cette immensité
    Dans sa majesté
    Impériale
    Kallisté,
    La mer sublime
    Dans ses échancrures
    Où la transparence
    De ses eaux
    L’éclat de ses joyaux
    Se fait volupté
    Kallisté
    Devant ta magnificence
    Comment résister
    A ta somptueuse beauté!

    Une belle journée à tous………..et bon retour, à toi, Ossiane!

  8. Kallisté

    Ile de beauté, ton regard d’ouate velouté, par delà tes cimes enneigées, offre plusieurs visages, ta somptuosité fait rêver, Terre envoûtante aux senteurs ennivrantes de garrigues, tu as forgé ton caractère fier et altier dans la solitude du Désert des Agriates, tu gardes jalousement ta mer, dans ton jupon serré , cette splendeur qui nous embrasse dans ses flots de volupté et nous emporte dans un frisson troublant pour un voyage vers l’éternité

    Ossiane. J’ai envoyé un premier commentaire qui n’est jamais arrivé.

    Belle journée

  9. divine beauté

    mirifique kallisté

    Je te vis, à saint florent,
    vêtue d’un voile féerique
    Ne voulant pas impudique
    Te dévoiler dés cet instant.

    Désirable kallisté

    Mon regard fixait impudent
    Tes douces courbes sensuelles.
    Tes généreuses mamelles
    Désirable, mon cœur haletant

    Flamboyante Kallisté

    Le soleil apparu Doucement
    sertissant cette précieuse pierres
    d’une myriade de diamant
    irisant la mer de douce lumière

    Fantastique Kallisté

    Ton voile sur ta peau disparu.
    Une multitude de sentiments
    Impétueux bouillonnant
    trop inavouables, apparue

    Magnifique Kallisté

    impatient de découvrir
    du haut de tes faîtes
    ton corps entouré de saphir
    ta kyrielle d’anses secrètes

    chimérique Kallisté

    visiter tes gorges profondes
    m’imiscer dans ton ombre
    parcourir à pied ton désert
    embrasser, insatiable, ta terre

    inaccessible kallisté

    conserver authentique
    ton monde impénétrable
    des rêves sataniques
    divine Kallisté inoubliable

  10. Il y a sur le jour
    Des contrastes de lumière
    Un épi de ciel rouge
    Sur le vert du maquis
    Et la griffure des vagues
    Imaginons le ciel comme la
    Saveur d’un fruit..
    Il faut prendre le temps
    De suivre les couleurs
    Arpenter le grain riche
    Des orgues rhyolitiques
    Sur la déclinaison des heures
    C’est l’automne qui s’installe
    Sur la cambrure des îles
    Et le reflet des cistes
    La tristesse d’une source
    Où s’abreuvent des pierres ,
    La patience sereine d’un volet
    Et le chaos des vagues brutes.
    Au-delà de Septembre
    Les fils s’enroulent sur le rayon
    D’or pâle d’un soleil hésitant
    Et ses cachettes fumeuses
    Désert montagne et terre secrète …
    La mer et sa mousse impatiente
    Sur le seuil d’une plage claire
    Une pétale qui se froisse
    Sous l’odeur des buissons,
    Le battement de l’ombre…
    Il y a sur le jour
    Des horizons meurtris
    Une source au gré des oliviers
    Et cette étoile parfaite
    Qui s’émeut des marécages
    Derrière les roseaux.
    C’est enfin l’heure de ces destins
    A l’alibi sanglant
    Le dernier pas du papillon
    Sur la métamorphose des ronces
    La lueur captive
    Sur l’étreinte d’une toile d’araignée
    Ensuite viendra la pluie et l’alerte
    Du vent, le sillage d’une poussière
    L’accalmie d’une terre labourée.
    Il y a sur le jour
    Quelques rimes sans refrain
    Un peu de vague à l’âme…

    Joli texte Claudie !

  11. Pour Pierre et Maria-D

    Dans le grand lit du ciel
    Sous l’édredon de roc
    La mer en toi bat
    Pour un rêve de sable
    Je l’entends et je la vois
    En tes yeux de neige

  12. Bien du retard aujourd’hui, peu de temps disponible et beaucoup de soucis techniques pour faire la mise en lumière…

    >Maria, Pierre (2), Brigetoun, Marc et Claudie :
    Vous avez bel et bien embrassé et embrasé le paysage avec vos mots bien à vous pour tenter de décrire l’essence même du désert, de la montagne et de la mer. J’ai essayé de faire cela dans le calligramme que j’ai réalisé à partir de trois photos. Bravo à tous les cinq !

    >Maria et Pierre 2:
    Merci également pour vos autres poèmes qui font rêver.

    >Marc et Claudie :
    Quelle verve poétique tous les deux, on ne vous arrête plus ;-)) Vous deux poèmes sont éblouissants.
    Claudie, ton premier poème a séjourné dans ma boîte à spams, je ne sais pas pourquoi…

    >Bourrache :
    Merci pour ton attachement, vice versa pour moi 😉
    Bonne ambiance musicale pour écrire de la poésie. Tu as choisi de rester avec ton petit bonheur du week-end entre tout et rien ; tu es parvenue dans l’espace temps ; on ne va plus réussir à te rattraper;-) Bises dans soleil malheureusement.

    >Neyde :
    Belle réflexion, Neyde mais faut-il nécessairement faire un choix, l’essentiel est d’aimer comme tu le clames 😉 Je t’embrasse petite hirondelle du Brésil.

    >Cali :
    Bonsoir Cali et bienvenue sur le blog ;-)Merci de nous faire partager tes impressions sur ce voyage qui donne lieu effectivement à des explorations intérieures et extérieures. Tu l’as bien compris et ça me fait plaisir car j’ai envie que le voyage géographique puisse susciter aussi des rêveries poétiques. En ce qui concerne Sven, nul doute qu’il revienne, c’est un grand voyageur lui aussi. Au plaisir de te revoir ici ; bonne soirée.

    >Annick :
    Désolée Annick que cette note te bloque ainsi 😉 La bise.

    >François :
    Ouf, je ne me suis pas plantée dans mon analyse ; tu sais que tu me fais trembler avec ton œil d’expert géographe du paysage ;-)) Contente que tu continues à nous suivre. Bises à toi.

    >Alix :
    Je suis éblouie par ton poème et ne sais plus quoi dire tant c’est beau. Dis-moi, quelle est ta recette pour te mettre dans un tel état d’apesanteur poétique ;-)) Quelle fluidité d’écriture et d’inspiration ! Chapeau Alix !

  13. >Ossiane … je suis très touchée 😉 Mais je ne sais quoi répondre si ce n’est que j’aime les mots et suis une vraie contemplative !
    Bravo à nos cinq nominés du jour, et pour ton haïku Ossiane que je trouve magnifique !
    Belle soirée à tous :>)))

  14. >Alix:
    Oui tu as raison, c’est un réel atout d’être une vraie contemplative. Savoir se mettre en état d’observation et s’imprégner, peut-être après tes longues galopades dans la campagne;-) Bises à toi et merci!

  15. L’avantage que l’on a d’être parfois à 1m70..au garrot (pas besoin d’avoir les pieds sur terre.!!) Allez cette fois je me sauve vraiment 🙂
    Je t’embrasse Ossiane.

  16. >Alix:
    Et oui, c’est cela! Il n’y a plus à chercher maintenant! Cette inspiration particulière vient de cet état de lévitation que tu entretiens avec ton cheval;-) Quelle chance tu as!

  17. Quand tu auras tout mangé, tout brûlé,
    Oublie vite les bergers.

    Monte des murs de peur autour des champs
    Qu’aucune pierre ne s’échappe.

    Oublie les neiges des montagnes
    Fondues comme vieux souvenirs
    Les cimes bleues d’antan
    Noyées dans les nuages.

    Là où la roche nue
    S’effrite
    Et meurt d’un sable rêche,
    Ne croit pas que l’eau vive cimentera les ans.

    L’avenir est limpide
    A force de repeindre, et la chair et le temps,
    Même le son tranquille s’épuise de nuances.
    Seulement sur sa joue
    La triste larme avance.

  18. « Hypnos saisit l’hiver et le vêtit de granit.
    L’hiver se fit sommeil et Hypnos devint feu.
    La suite appartient aux hommes. »

    René Char/ Feuillets d’Hypnos (1943 – 1944)

  19. Ossiane

    c’est un plaisir renouvelé chaque jours

    tu es toujours génereuse dans tes commentaires
    c’est aussi grace a cela que l’on trouve cette inspiration

    c’est aussi grace aux ecrits de toutes et tous
    ou je puise des images, ou je me nouri de mots
    pour en faire un monde personnel

    bonne soirée a tout le monde

  20. Délires des mots
    Imagination en pluie
    Vérités ou pas
    ****************************

    Des écrits libres

    Oser le vrai
    Oser le faux
    Juste laisser aller les mots

    Imager le réel
    Imager l’irréel
    Juste libérer l’imagination

    Jouer le mystère
    Jouer l’implicite
    Juste prendre plaisir au jeu

    Libérer les sentiments
    Libérer les sensations
    Juste laisser faire les sens

    Jeter des messages à la mer
    Jeter des idées au vent
    Ne pas en justifier le sens

    Pour que chacun y trouve
    Sa part de rêve
    ou pas
    Pour que chacun s’y reconnaisse
    ou pas
    Pour que chacun s’y délecte
    ou pas
    Pour que chacun y trouve une issue
    ou pas

    Just …
    Act your Freedom

    ********************************
    vieux proverbe bourchnique:

    « Quand un chat va très mal,
    il n’écrit pas
    Quand un chat écrit
    Il va bien… »

    Et quand un chat n’écrit pas
    alors? ….hein?

    Mystère !

    I want to be a Kat…
    Na !
    :o)

  21. Nigra,

    Etrange…

    Marrant…
    Je viens de laisser une note dans  » vent « …

    Les chats sont des animaux attachants, mais farouches, indéchiffrables.

    Content de te relire.
    Savoir que,
    Nous ne sommes que des rayons de lumière,
    Parfois imaginaires, parfois non.

    Pure morning….

  22. Les Yeux grands Ouverts sur tant de merveilles, beauté rayonnante inspiratrice ; quel beau voyage nous faisons tous ensemble d’images en images. Tous les regards se croisent avec quiétude en dépit des talents et des âges. Contrastes dans ces images d’Ossiane et dans nos coeurs J’aime l’atmosphère ouatée que nous offre Claudie, les vers délirants de Marc, la douce poésie d’Alix.

    Parfum d’Oasis
    A ta source Kalisté
    Je me désaltère.

    Monique

  23. Un quintette à cordes, ce soir. Enlacements, entrecroisements en ces lieux de feux, de braise et de mer mêlés.
    Je ne dirais pas le premier violon, ni le second, encore moins l’alto ou le violoncelle. Tous, autour de l’aile d’un grand piano noir, ne font qu’une seule voix pour dire les images d’Ossiane.
    Merci Ossiane de ces trois univers corses où flottent tant du monde méditérranéen et des souvenirs grecs.
    > Annemarie, merci pour ces regards croisés avec Maria que tu offres à tous.
    > Merci à Alix de son mot gentil.
    Bonne soirée à chacune et chacun.

  24. Corse
    Toboggan
    De l’amour
    Qui se plonge
    Du froid du haut
    Au chaud du bas
    Et inverse
    L’amour
    Qui se vit
    Chaud tout haut
    Sans les bas
    Corsés

  25. Kallisté
    Cette femme
    Désirée
    Désirante
    Aux courbes douces
    A l’apparence froide
    Du haut des cimes
    Quand son oasis
    Doucement tendresse
    Appelle à la caresse

  26. Sur la rive
    Le regard qui se rive
    Illusion en plein ciel
    Plénitude émotion
    De l’enfance solitaire
    Et des grands silences de la mer
    Vibration des flocons
    Des colonnes de lumière
    Instant fragile et volé
    Un envol de brindilles
    Un arôme de sel
    Et dans l’air
    Le bonheur attrapé en plein vol
    Ne rien laisser fuir
    Et ne rien retenir
    Dans le creux de la main
    La beauté qui respire
    Brin d’écume et de sel
    Un rocher sur la grève
    Et le corps de la crique
    Qui s’éveille et s’étire
    En un signe qui fascine
    Les chevaux dans l’écume
    Un message du grand large
    Au-delà de la peine
    Impossible à décrire
    Témoins venus d’hier
    Du plus loin de la vague
    En ces terres d’absence
    De naufrages et de ciels
    Dilatant la grand-voile
    Frémissante dans le vent
    Dans le cœur de l’enfant
    Et ses rêves de nuages
    Les paupières gonflées
    Des sommeils tranquilles
    De ces regards lointains
    Poudrés de sel marin
    Emanant des visages
    Embrassant les grands soirs
    De mille éclats d’étoile
    Du regard qui se rive
    Sur la rive
    Qui dérive

  27. Lassée d’être baignée longtemps
    Bien trop longtemps pendant des ans
    Kalisté se laisse tenter un jour
    Le soleil attire sa tête ce bel jour
    Et elle sort de ses eaux, de ses songes
    En toute vérité sans aucun mensonge
    Elle confie son corps de pierres
    Polissé par les écumes d’hier
    Et elle se laisse aller sur son rivage
    La bise lui caresse le visage
    Et les oiseaux viennent se poser
    Sur la bien belle kalisté

    Merci Ossiane d’effacer mes deux textes précédents, mais pas encore bien réveillée de ma soirée d’hier soir , et je fais un coucou à Catherine qui comprendra fort bien.

    De beaux mots encore, j ai eu plus de mal à décoller cette fois, mais pas à cause des photos, juste à cause du réel ….

  28. Je me disais ce matin en marchant que la nature est « dans le secret des Dieux » et que parfois un peu de ce secret nous est murmuré, et ce murmure vient flotter, Ossiane, dans ces photos, ces haïkus, ce partage de poémes. Merci Pierre pour tes magnifiques Don Quichottes. Quelle matinée, que d’émotions.
    Merci les petits loups

  29. Euh..confuse de quoi ? merci Brigetoun, décidémment envie de me ballader encore, et quelle ballade…au milieu des moutons et pigeons de ton site quel grand plaisir encore..Je suis un peu « stone ».N’en jetez plus la cour est pleine;-)) il va me falloir la journée pour digérer tout cela…
    J’aime la folie de Cyrano qui depuis le bout de son nez nous fait voir le monde.

    « .c’est un pic c’est un cap, c’est un roc c’est une péninsule… »
    ( dans le désordre..?) Quelle belle chose que d’être si différents…

  30. aujourd’hui un peu de mélancolie
    je n’ai pas les yeux rieurs

    automne

    A la lisière de l’automne
    La bruine voile les chemins
    M’enveloppant de mélancolie

    elle Diffuse sa douce mélodie
    Sur la fenêtre du passé
    Sur les jours ensoleillés

    Sur mes joues perlées
    Coule le souvenir lointain
    Du bonheur aux contours incertains

  31. J’aimerai prendre un peu de cette mélancolie et me perdre dans la lumière irrisée qu’elle prendrait en la laissant partir doucement au fil de l’eau…

  32. >Bernard :
    Beauté émouvante de ton poème, Bernard. J’aime ta dernière strophe. Voilà une manière subtile de parler du temps à partir de ces terres brûlées. Merci beaucoup pour ce partage, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Merci pour ce bel extrait de René Char qui fait sans doute partie de tes poètes favoris.
    Bravo pour ton deuxième poème qui est d’une grande sensibilité. Tu as le paysage à fleur de peau et de mots. C’est magnifique ! Belle journée à toi.

    >Marc :
    Je ne me vois pas restée muette devant vos poèmes 😉 J’essaie de réagir le plus naturellemnt possible et surtout de ne pas dire trop de bêtises 😉 Je suis ravie que ça te stimule.
    Mélancolie d’automne quand tu nous tiens et pourtant il va falloir s’y faire. Joli poésie brumeuse et rêveuse, Marc, merci à toi.

    >Nigra :
    I want to be a Kat too 😉 Thanks a lot for your Act of freedom.

    >Monique:
    Bonjour Monique, ce sont bien ces contrastes qui s’accordent que j’ai voulu montrer, un peu comme sur notre navire où tant de voix différentes se croisent, se rencontrent et se mêlent.
    Merci pour ce tout premier bel Haïku !!! Comme il te ressemble ! Puis-je te tutoyer ? Bonne journée et merci.

    >Pierre(2) :
    Bravo pour la belle description de votre quintette harmonieux 😉 Comme toi, ce paysage de mer m’évoque la Grèce. Pas besoin d’aller au bout du monde, il suffit de venir en Corse pour voyager dans mille pays à la fois. Bises à toi.

    >MTO :
    Alors là, je ne sais que répondre, il faut faire appel à François, notre spécialiste du paysage. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Du désert d’écriture, tu es passé progressivement dans tes poèmes à une chaleur tendre et généreuse. D’abord, la froideur des cailloux et de la neige puis la glace fond pour laisser émerger tes sentiments en beauté. J’aime tes textes sur Kallisté. Pensées vers toi, le soleil brille à nouveau dans ton cœur, ce matin.

    >Michel B :
    Calme oui, peu de monde au mois de mai; saison idéale pour y aller. Merci de ton passage.

    >Pierre b :
    Merci pour ton joli cocktail de sensations très différent de d’habitude;-) Bises à toi.

    >Kinloch :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue 😉 Je vois que tu n’es pas en terre inconnue puisque tu connais Pierre et Brigetoun 😉 J’aime ta vision murmurante de la nature qui pour moi est un cadeau du ciel ; à protéger donc précieusement. Bon vagabondage. Au plaisir de te croiser ici à nouveau.

    >Brigetoun :
    Confuse ??? Mais pourquoi donc Brigitte ? Si tu es dans cette mise en lumière, c’est que j’ai aimé. Pas de discussion, non mais 😉 Sourire vers toi.

  33. Dors
    Et dehors

    Morte feuille, la plus belle

    Sois-tu soeur hirondelle
    Ensommeillée de miels et de délires errants

    Iconoclaste ruse
    Du palais alléchant
    Enserre sensuelle
    De ces cerises rouges aux crêtes insolites

    Peint le discours alerte
    Les globes épinards
    De myriades d’ermites accrochés aux panthères

    Frasques rectangulaires où coulisse l’épeire
    Ellipse magnanime
    L’orbe hégémonique
    Titube
    Immatériel

    Vibrisse
    Une vie brève

    Inextricable sang
    Faribole
    L’haploïde bolide
    L’idole
    Innommable

    Virevolte

    Quadrige

    Extravertit le vent.

    (Vaghjimu, e penne di u Monte Cintu, settembre 2008, cù a cumpagnia da Maria è Nigra)

  34. Je suis de votre avis Marc et Nigra, nous puisons images et inspiration au travers des photos, haîkus et calligrammes d’Ossiane et de tous ces mots offerts par chacun d’entre nous ; j’utilise dans le même ordre d’idée le mot « Source », elle est inépuisable et désaltérante, pour certains même, elle a un doux pouvoir sur l’imagination et le rêve, que jamais elle ne tarrisse! Et de surcroît, quelle splendide ballade sur la côte Corse. Je suis comme MicheB, cela me donne vraiment envie d’y aller.
    Oui biensur Ossiane tu peux me tutoyer, je le prends comme une marque d’estime. Bonne fin de journée à tous. Monique

  35. >Monique:
    Je suis contente que la balade corse te plaise. Je me pose des questions en ce moment. Je me dis que je n’ai pas beaucoup avancé sur le pourtour de l’île et qu’il me reste tant à faire et à montrer. Je crains toujours la lassitude de votre part et je me demande s’il ne faut pas faire des pauses avec autre chose et continuer ce voyage de façon alternée. Donnez-moi votre avis en privé si vous n’osez pas le faire sur blog. Ca m’intéresse vraiment. Bonne fin d’après-midi.

  36. Bonsoir Ossiane , je vais t’envoyer un petit mot;) Ce sera l’occasion…

    Il n’y a plus de reflet
    Sur le passage
    D’un cercle
    L’été s’est esquissé
    Et les branches s’évitent
    La clef est sur la porte
    Le sablier se vide
    Qui saura le retour
    Des feuilles sombres
    Et des bulles de fraîcheur
    Sur le jardin des sens
    Des bosquets se dispersent
    Au gré d’un égarement
    L’insouciance d’une bougie
    Et si affinité
    Servitude du vent
    Pour une caresse hâtive
    L’automne est indécis
    Il n’aime pas les adieux

  37. un peu paresseux amichel aujourd’hui
    aussi je recopie (qu’elle me pardonne) le si beau texte de claudie :

    Kallisté

    « Ile de beauté, ton regard d’ouate velouté, par delà tes cimes enneigées, offre plusieurs visages, ta somptuosité fait rêver, Terre envoûtante aux senteurs ennivrantes de garrigues, tu as forgé ton caractère fier et altier dans la solitude du Désert des Agriates, tu gardes jalousement ta mer, dans ton jupon serré , cette splendeur qui nous embrasse dans ses flots de volupté et nous emporte dans un frisson troublant pour un voyage vers l’éternité »
    claudie

    et alix me rend muet , trop fort !

  38. >Alix:
    Tu as une nouvelle fois mis ta tenue d’amazone des mots;-) Au moins deux mètres au-dessus du sol:-) C’est beau et je me laisse flotter par ton vent d’automne. Pas de souci, contacte-moi quand tu veux. Bises du soir.

    >amichel:
    Bonjour Michel, que t’arrivet-il? C’est la première fois que je te vois comme ça. J’espère que tu n’es pas malade… Tu as peut-être trop fait la fête hier soir, non? Bises de réconfort.

  39. je crois que mon texte est partie dans les limbes
    bonsoir à tous

    alix je crois que je n’arriverais jamais à avoir autant de poésie

    claudie ton texte m’emporte immédiatement en voyage

    voici mon petit texte pour ce soir
    s’il arrive

    conquête

    L’homme dans sa folle conquête
    te convoite et te courtise.
    Avide dans sa quête
    surveillant ce feu qu’il attise.

    oh! Kallisté

    Conserve tes beaux atours.
    Eternelle, résiste aux charmes.
    Pour que l’homme dépose ses armes
    et qu’enfin il implore ton amour

  40. Marc.. chacun vient avec ses mots et les votres ont beaucoup de charme;)
    Amichel , je suis très sensible à votre écriture aussi , de même celle de Bernard et la délicatesse de Maria ..
    C’est une chance d’avoir un endroit comme celui ci, qui nous permette de nous enrichir , d’essayer des phrases , d’ébaucher des images…
    A chacun son petit pas de danse..
    Belle soirée à chacun et chacune
    🙂

  41. j aime beaucoup vos mots Marc, beaucoup d’émotions…
    et j »coute chacun en silence, c’est bon de vous lire!
    et souvent je me ris de mes pas de danse, quand je me croche pattes, Marc, Ossiane est adorable d’accepter mes balbutiements….

  42. tiens, j ai bien fait de repasser avant d’aller sur mon autre ordi dans mon antre en bureau, le viel gros ordi aux bajoues pleines de mots, car je souhaite t envoyer un mail, Ossiane.

    Pour Marc, nonnon, je ne suis pas généreuse ou alors je le suis moins, je réagis plus devant certains, j ai plus accès à l’emportement devant la bêtise humaine qui attaque par faiblesse…et fait si mal!
    enfermée un temps, je renais, et c’est foooooooooooooort!
    mais déjà ce qui est sûr c’est que quand je n aime pas je me tais, ou je dis que je n aime pas…

    votre ton dernier poème est très sensible, Marc, et la larme me vient en y repensant.. bises.

  43. Je ne peux que vous lire
    et respirer ce qui émane
    de vos échanges,
    chacune de vos vagues,
    qui vient jusqu’à moi
    en poussière d’embruns
    mélangés et uniques…

    Douce nuit

  44. « Morte feuille, la plus belle »
    Brindilles et fines fibres
    Offrande du silence
    En ce matin de poudre d’or
    Entrelacs de voix de sirènes
    Boucles pleines et déliées
    Dans ce désert de feuillets
    En écriture caravane
    Guidant les nomades et les songes
    Et … lui … cherchant la trace
    Entre ramilles et rocaille
    De sa sœur l’hirondelle
    « Morte feuille la plus belle »

  45. Il dévale les cailloux des pentes
    Et court sur le chemin si vite
    Il caresse les vallons
    Fuit les neiges éternelles
    Et la rejoint sa crique d’elle
    Pour se baigner tiédeur
    Dans son bel oasis

  46. Enveloppe de soi
    Doux silence

    Caresse épithalame
    Aux épaules du soir

    Tes mots

    J’ai chaud d’une mantille

    Dis.
    L’oiseau imprévu sait-il poser son vol?

  47. >Bernard le caméléon :
    Tu es en pleine mutation en ce moment, changement d’identité, pseudo mystérieux, que se passe-t-il dans ta tête 😉 Tes écrits sont toujours pleins de surprises. Merci à toi.

    >Marc :
    Maintenant que tu as écrit ce poème, il va te falloir aller là-bas. Merci à toi.

    >Annick :
    Ok Annick, j’attends ton mail. Merci pour ton poème qui glisse en douceur.

    >CéliaK :
    Merci pour tes jolis commentaires poétiques, Célia. Si tu souhaites participer à mes mises en lumière de poèmes sur la page principale du blog, fais-moi un petit signe.

    >Maria-D :
    Quel étrange et sensible poème ! On dirait qu’il est fait de sensations glanées ci et là. Merci Maria, toujours l’originalité au bout de ta plume.

  48. Et l’oiseau imprévu
    Inconnu
    Revenu
    S’envole à tire d’aile
    Vers le large des grands soirs
    Au pays du Silence
    Des grands rêves de l’enfance
    Le coeur égratigné
    Dans un cocon de soie

  49. Enfance aux genoux tendres
    La terre égratignée
    S’éloigne de nos pas
    Vois entre les nuages
    La mer est comme un ciel
    Un rêve exubérant
    Ou nymphe ou chrysalide
    Après la nuit magique…

  50. Et de ses doigts magiques
    Il tire le fil de soie
    Au tréfonds de son âme
    En vastes voix discrètes
    Des années d’autrefois
    Enfant aux pieds si tendres
    Il allongeait le pas
    La nuit dans les méandres
    Des couloirs du pensionnat

  51. Merci Ossiane, ce soir une douce anesthésie me guette;-) quelle présence attentive…Comment fais tu
    Et bien, sûr si quelque chose te semble bien à placer autrement..;-)
    rêves neigeux.
    Célia

  52. Il pleuvait des flocons, étranges sortilèges…
    Derrière le regard
    L’esprit souffrait du vent

    Et se fit comme une aile.

    Vers les horizons roses, sur la crête des vagues
    Qui plane depuis lors?
    Au ras des corridors, couloirs feutrés de peurs
    Leurs voix n’existent pas.
    Elles sont un désert…

    Lui parsème le sable.
    Férule et sorbier,
    Le coeur refleurira.

  53. >Maria-D :
    Tu reviens sur cette note avec un certain atachement. Merci pour ces deux beaux poèmes sensibles nostalgiques. Je t’embrasse.

    >Bernard/ Viaghjadore/ Magu :
    Comme Maria, tu reviens toi aussi sur cette note avec tes pseudos corses dont je ne comprends pas la signification 😉 Evocation de l’enfance et des racines, du souffle dans tes mots. C’est beau ; merci à toi.

    >CéliaK :
    Comment je fais ? J’essaie de ne pas me laisser déborder 😉 Merci pour ton accord.

  54. Un dernier retour… peut-être
    bise vers toi Bernard
    le jeu fut plaisant

    —-

    L’aile de la nuit
    Ouvre son grand manteau d’étoiles
    Parsemé des sortilèges
    De l’enfant aux yeux de neige
    Que le vent viendra chercher
    Aux heures roses de l’aurore
    Comme un dieu héros de conte
    Dans le livre des merveilles
    Avec l’espoir que dans la brume
    Apparaisse sur la dune
    Un oiseau venu du large
    Le cœur… fleur du désert

  55. >Bernard:
    Beauté et émotion dans ton poème pour ce voyage en douceur vers tes racines. J’aime cette référence à l’Immortelle qui dit tout. Merci d’avoir laissé ces traces poétiques qui te tiennent à coeur sur cette page. J’espère que ce n’est pas l’ultime retour et que tu retourneras là-bas réellement. Je t’embrasse.

  56. !!!
    Pas de chats sans souris…je ne serai pas la souris..
    Si c’est toi, tu seras mallheureusement déçue…
    Mais contacte moi hors blog.
    Tu sais ou me trouver.

    Et, pardon si je me trompe.
    Si je ne me trompe pas, belle histoire, singulière en tout cas.

  57. bonjour

    difficile de vous joindre donc je passe par ce chemin qui n’est
    pas le bon.
    je voudrais acquerire les droits pour une dizaine de photos
    qui seront accrochées en permanece sur les murs d’une une agence de voyage.

    cordialement
    jjg

  58. Le poète grec YANNIS RITSOS est décédé le 12.11.1990, j’avais pu échanger avec lui lorsqu’il était venu plusieurs fois au lycée Corot de Savigny-sur-Orge dans les années 1976, 77,…et également lors de soirée à Saint-Michel-sur-Orge chez une professeur de lettres (madame BURGELIN).

    Dans les yeux du silence
    Sur la méditerranée et le mer Égée
    Dans le bleu des vagues
    Une barque danse, blanche,
    Danse la lutte
    Au fond de ta prison
    Et toi tu pleures
    Exilé
    Tu penses à ton pays
    Si blanc si bleu si doux,
    Oliviers, vignes,
    Agneaux des résistances
    Aux sommets des montagnes
    Aux creux des criques
    Dans les ruelles des villages
    Aux milieux des champs
    Sur le sang des pierres antiques
    Les souvenirs font des larmes
    Les larmes de t’avoir perdu

  59. Les photos sont très jolies. Ils sont très interessants, et très attentionnés. La poésie est belle, aussi. Merci beaucoup.

  60. Le flux des photos ont été interessants. Les couleurs sont belles, et très merveilleuse. Merci!

  61. La nacre

    La femme est comme une île baignée de tous côtés
    Isolée et sauvage une île de beauté
    Il faut la protéger par des soins adaptés
    Des rigueurs de l’hiver des chaleurs de l’été

    Comme toutes les femmes qui se sait admirer
    Elle écoute les flatteurs et vit très entourée
    Protégeons là des mots de tous ces promoteurs
    Qui louent son caractère pour la défigurer

    Passons lui sur la peau une huile parfumée
    Qui apporte l’ivresse et la laisse pâmé
    un lait à la vanille une huile de palmier
    Dont le parfum volage s’échappe en fumée

    Alain

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