Cactus

Figuier de Barbarie

Figuier de Barbarie

Figuier de Barbarie

Figuier de Barbarie

Figuier de Barbarie

Une fleur à l'orteil, de l'or dans tes épines, rêve de scarabée.

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite.

Une fleur à l’orteil
de l’or dans tes épines
rêve de scarabée

Photos de figuier de barbarie ou figuier d’Inde.
Pour en savoir plus
… Voir la Carte de Corse

Cinq histoires d’épines à vous proposer, celles de Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard le caméléon et amichel.

Ton corps épineux
cache dedans, en secret,
un coeur délicieux.

Neyde

Fièvre farfelue
A l’écorce anxieuse des songes
Souffle d’épines et d’or

Fugitive (son blog)

Leurs révérences
épines en pagaille
la vie à butiner

Feu Roméo

Ah!
L’épine du pied
Pour vous l’enlever
Pas d’enjambement
Juste le rejet
Car ça rime à rien
D’en demander plus
Laissez faire les vers
Ils sont sans limites
Pour vous l’hexamètre
En fleurs de cactées

Bernard טזאבאר

Le cœur de ma mie
Etait plein d’épines
D’idées assassines
Mais il a fleuri

A force d’amour
De cajoleries
Peu à peu s’ouvrit
Aux douceurs du jour

Ma chère vénus
Avait un cœur d’or
Meurtri par le sort
Qui le fit cactus

Un à un j’ai ôté
Tous ses piquants
De baisers fréquents
Avec volupté

Le ciel et la mer
Change le cactus
En fleur de lotus
Très loin du désert

amichel

82 réflexions sur « Cactus »

  1. Le soleil caché aux coeur des épines
    Douceur tant attendue et tant rêvée.
    Vision éphémère de l’éclat.
    Douleur des épines et douceur de la fleur
    Cactus…
    Paradoxe !
    Pour que naisse le fruit.

  2. J’aime ces fleurs
    sont belles
    pour les yeux
    J’aime ces fruits
    ce sont bons
    pour savourer
    Mais,
    je n’aime pas
    les éplucher
    c’est pas bon …
    pour les doigts!

  3. Le cœur de ma mie
    Etait plein d’épines
    D’idées assassines
    Mais il a fleuri

    A force d’amour
    De cajoleries
    Peu à peu s’ouvrit
    Aux douceurs du jour

    Ma chère vénus
    Avait un cœur d’or
    Meurtri par le sort
    Qui le fit cactus

    Un à un j’ai ôté
    Tous ses piquants
    De baisers fréquents
    Avec volupté

    Le ciel et la mer
    Change le cactus
    En fleur de lotus
    Très loin du désert

  4. Ah!
    L’épine du pied
    Pour vous l’enlever
    Pas d’enjambement
    Juste le rejet
    Car ça rime à rien
    D’en demander plus
    Laissez faire les vers
    Ils sont sans limites
    Pour vous l’hexamètre
    En fleurs de cactées

  5. Beau J’aime beaucoup
    Calligramme exquis

    Sur terre de feu
    En danses indiennes
    Soleil dans la tête

    —-

    Belle journée à tous

  6. Figuier d’Inde
    De son Mexique d’origine
    Juste retour des choses
    Nous a colonisé

    > autres dénominations: oponce, Opuntia, nopal, raquette, etc.

  7. Coucou, Ossiane

    Très pittoresque haïku et de splendides photos de cactus

    Cactus

    Fleur de cactus
    Petite fleur sauvage
    Où caches-tu tes attraits
    Dans ce sauvage paysage?

    Errant dans le Désert des Agriates
    J’ai trouvé refuge à tes pieds
    J’ai tant marché pour te rencontrer
    Et voilà que tu égratignes mon coeur
    Avec tes épines si malignes

    A l’aube de cet été indien
    J’ai pris racine à tes pieds
    Pour être dans tes petits souliers
    La magnificence de tes habits
    D’or et de brillance
    Cache, je le devine
    Un coeur délicat
    Dénué d’épines

    Fleur de cactus
    Ton tutu m’attire
    Tu es un petit rat
    D’opéra
    Petits petons tontaine
    Petits petons, ma reine
    Je tombe à la renverse
    A tes pieds,
    Petite fleur
    Mille caresses
    Sauront attendrir
    Ton coeur
    Et me conduire
    Vers le bonheur

    Belle journée à tous les fans de l’Oeil Ouvert

  8. Etranges
    nénuphars
    sur mer
    de silence
    vos mots
    papillons
    d’eau
    ou grands
    soleils nus
    j’aime
    quand
    doucement
    ils viennent
    réverbérer
    la Source
    du silence

  9. Ces fleurs sont fort belles, les photos magnifiques, ton haiku saisit,
    et les mots de chacun, déjà je les serre fort, fort bien plus fort encore. ma tite plume en bonnet de nuit se tend, et se détend, elle sourit, s’émerveille car ce matin encore… je vous embrasse et vous souhaite un beau mercredi avec des enfants si tel est le cas.

  10. Rêve de scarabée…

    Je suis resté là, j’ai oublié tout le reste
    la chaleur, le vertige, les plages de sable
    devant ce cactus qui pique et ses fleurs
    qui piochent leur histoire dans ses veines…

    Des piques de basalte dominent la baie
    pris en étau entre les falaises et la plage
    que la houle frange d’une ligne immaculée
    des doigts épineux griffent le ciel à peine…

    Je suis resté là, j’ai perdu l’envie de parler
    moi le scarabée noir que la lumière aveugle
    la sueur qui perle flanque la chair de poule
    devant tant de soleils éclos entre des épines…

  11. Drôle d’orteil, n’y mettez jamais vos doigts qui deviendraient oursins
    (Savez-vous que le fruit est comestible ?)

  12. Vapeurs de lumière
    Quelques égratignures
    Sur les rayons du ciel
    Et ses larmes sculptées

    Belle journée:)

  13. Miss1 versus Miss2

    Miss1 a tous les atouts
    D’une Princesse Sage
    Elégance à outrance
    Sophistication à l’extrême
    Féminité de magasine
    Soin du corps sans excès
    Eblouissante de perfection visuelle
    Prisonnière de l’Image
    Les Hommes la désirent
    Chevaliers à son service

    Miss2 a tous les atouts
    D’une Princesse Rebelle
    Elégance du Rire
    Joie de vivre à l’extrême
    Féminité au placard
    Corps en péril de trop d’Excès
    Impressionnante d’énergie
    Prisonnière du carpe diem
    Les Hommes l’apprécient
    Compagnons de délires

    Fleur ou épine
    Toutes deux cultivent cette dualité
    Qui s’y frotte s’y pique
    Qui s’en approche respire

    Attirance, désir
    Face au danger
    Attirance, désir
    Face au plaisir
    Laquelle choisir…

    Complémentaires
    Elles sont
    Les mélanger
    Ils le voudraient

    Laquelle choisir…

    D’or
    Elles sont faites
    La fonderie les guette

    En rêve
    Ils les façonnent
    Un moule à leur mesure

    Comment faire
    Pour ne pas tout gâcher…
    Pour que d’Or
    Elles restent…

  14. Et vos mots qui s’alignent
    forment des mandalas
    des mandalas secrets
    sur le sable du jour
    Le désert habité
    ô céans d’ Ossianne 😉
    s’ouvre aux bedouins

    Merci Pierre de ta compagnie 😉
    Léah tu m’as fait rire ( Je m’imaginais en train de le déguster tranquillement l’orteil transformé en oursin )
    merci à chacun

  15. Peut-être l’occasion de revisiter les oeuvres du peintre Claude Viallat dont la couleur jaune est presqu’omniprésente.
    Couleur solaire, vitalité organique du jaune d’or, bouton d’or, jaune de chrome, jaune paille, pulpeuse du jaune citron, du jaune pamplemousse… positive, stimulante et rayonnante,
    bon après cela, je vous quitte pour un court séjour à Paris… jaune… y seras-tu ?

  16. Cactus épineux du désert, aux subtils délices, écrin de figues douces amères, ta beauté singulière fantasme mon imaginaire, tes corolles d’or, magnifiques calices, ton coeur serti d’épines subliment mon amour en de fantasmagoriques délices, je te rêve de douceur et de miel, loin de toute barbarie, je rendrais alors les armes et me prosternerais à tes pieds pour honorer et savourer toute ta beauté.

  17. J’aime beaucoup ces images, je me sens moins perdue comme au départ de ma marche dans le désert d’hier,
    la chaleur de ces fleurs, leurs couleurs, le suc du cactus qui gorge la fleur belle, et puis ses pics pour se protéger d’un monde douloureux et trop rude…
    la délicatesse de la fleur dans toute son essence qui s’offre en beautés et engage l’approche, c’est fort beau tout cela, je suis très très émue!

  18. Cette fleur
    Sur cette terre aride
    Aux mille chagrins si forts
    Elle se plait encore
    A jouer sa coquine
    Comme elle aime
    L’aimer son bel de vie
    Si fort
    Qu’elle se donne à lui
    En toute belle impudeur

  19. Je t’aime
    Ma petite fleur
    Qui pousse sur un rien
    Et se donne son coeur
    Et s’ouvre ses pétales
    Dans la force d’aimer

  20. C’est trops simple de penser qu’un cactus il pique
    Alors qu’il aime si tendrement par la chair de sa
    Chair et laisse apercevoir cette jolie fleur offerte
    Tendresse délicatesse jolie couleur du temps
    Unie pour le meilleur à se donner si belle
    Si amoureuse de temps devant son bel amant

  21. bonbonze, merci d’être là, car je me pouffe de rires, allez, l’aprem m’appelle, me reviendront tes mots, et ceux des autres aussi beaux.

  22. Je n’osai vous le dire! Pfutt…
    Moi j’ai déjà ma chatte!
    Elle c’est MissTigra
    Princesse Agriate.
    Sa robe est telle un feu
    Une fleur jaillissante
    De cet orange tendre qui filtre la lumière
    Et ses yeux plus que d’Or
    De jaune m’ensoleillent
    Elle choisit ses heures
    Défile sur les cimes
    En faisant le gros dos et des acrobaties
    Sait faire des bonds d’azur
    Je prends soin de son sort
    Choisis le sens du poil
    Pour des caresses lisses
    Jamais trop de délices
    Sinon gare à la griffe
    Sur son tapis mendiant
    Qu’une très vieille amie
    A peint de vraies couleurs
    Elle pose sa truffe
    Comme un scarabée noir
    Tacheté de poussières
    De poudre d’étamines
    Et l’on voit ses moustaches
    Qui frémissent de rêves
    Et de plaisirs radieux
    Mais si vous l’approchez
    Laissez la décider
    Croyez moi celle-là
    N’est pas chatte à toutou
    Elle n’en connaît qu’un
    Un poète assez fou

  23. Obligée d’écrire très vite en passant …

    >Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard et amichel :
    Les épines, ça pique; merci pour vos approches différentes de ce cactus qui oscillent entre amour et humour. Bises à tous les cinq. Le bonjour à ta belle Miss Tigra, Bernard 😉

    >Catherine :
    Ce cactus semble t’avoir davantage inspirée que mes paysages 😉 Beau parallèle entre douceur et douleur. Merci beaucoup.

    >Maria-D :
    Amusante ta danse indienne ; tu nous fais voyager !

    >Pierre (2) :
    Que de haïkus ! Beaucoup d’imagination aujourd’hui 😉 Me plait bien ton histoire de scarabée. Bravo à toi !

    >Claudie :
    Adorable premier poème ! On ne peut qu’aimer les cactus avec toi 😉 Beaucoup de chaleur, d’amour et de sensualité dans tous les beaux écrits que tu as déposés aujourd’hui. Bravo à toi !

    >Annick :
    Egalement beaucoup d’amour dans tous ces poèmes. Je ne vois aucune épine. Je suis contente que tu aies quitté le désert pour épancher ta tendresse poétique. La bise, douce Annick et merci pour ta tite plume en bonnet de nuit 😉

    >Célia K :
    Jolis poèmes sensibles Célia ! Tu ne manques pas d’humour non plus 😉 Merci d’être revenue aujourd’hui. L’ô céan s’ouvre à toi 🙂

    >Sven :
    L’ami Sven est de retour brièvement 😉 C’est gentil d’être venu nous dire bonjour. Tu t’es fait attendre et certains t’ont réclamé 😉 Belle histoire qui te ressemble ce rêve de scarabée. Au plus près de mes images, tu en donnes une superbe interpétation. N’oublie pas de boire tout ce jaune avant d’aller à Paris. A bientôt !

    >bonbonze :
    Sourire vers toi 😉

    >Léah :
    Bonjour Léah, oui je sais que c’est comestible mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en goûter. J’aimerais savoir à quoi ça ressemble. Help ! Merci de ta visite.

    >Alix :
    Tu fais court aujourd’hui 😉 J’aime beaucoup cette image d’égratignures. Merci pour ton écriture sensible.
    >brigetoun :
    Belle évocation qui jaillit de ta plume de façon spontanée et qui est très près de la vérité. Merci Brigitte.

    >Nigra :
    Belle imagination Nigra autour de cette dualité ! Deux modèles face à face ou en complémentaire qui témoignent de l’air du temps. J’aime ton idée de fonderie et de moule associés avec l’or pour évoquer ces deux portraits de femme. Bien à toi et merci d’être là.

    >Kirikino :
    Bonjour, merci de ton retour ici. Bel haïku ! Joli idée d’avoir évoqué ces fruits défendus à partir des épines. Si tu as envie de participer à mes mises en lumière sur la page principale du blog, fais-moi un signe en privé. Amitié.

  24. bonjour a tous

    gros problèmes informatiques aujourd’hui
    pas d’internet

    tes épines
    m’embobine
    méléagrine

    je reviendrais vous lire plus en détail plus tard
    aujourd’hui le temps file

  25. Pour Neyde, Fugitive, Feu roméo, Bernard, amichel et ossiane
    Bravo

    « Un cœur délicieux
    A l’écorce anxieuse des songes
    Rêve de scarabée
    Avec volupté
    En fleurs de cactées
    Epines en pagaille
    A force d’amour »

  26. Je reprends mon commentaire placé par erreur dans Kallisté.

    Avec cactus Ossiane pose son regard sur un autre contraste et c’est super!, la nature est souvent étrange.
    Lucrèce dans De la Nature disait: « heureux si je pouvais, tenant ainsi ton esprit sous le charme de mes vers, te faire pénétrer tous les secrets de la nature et jusqu’aux lois selon lesquelles la nature est formée »

    Merci à Sven pour son apparition et ses rêves de scarabée tout en douceur….de miel ainsi que pour son clin d’oeil à Claude Viallat.

    Voir naitre un sourire
    D’une telle ingratitude
    Force de Faunus.

    Monique

  27. Ta note du jour
    me fait retomber en enfance
    Danses et comptines
    se bousculent dans ma tête
    Chanter, danser, jouer et puis rire
    ne point se prendre au sérieux
    Et faire durer la récréation

    « Am stram gram

    Pique et pique et colégram

    Bourre et bourre

    Et ratatam

    Am stram gram »

    —————-

    « Pique, pique la bourrique,

    Compte bien s’il y en a huit:

    Un, deux, trois, quatre,

    Cinq, six, sept, huit,

    Mademoiselle, retirez-vous. »

    —————–

    « Le roi de carreau a dit

    A la reine de cœur:

    « Venez danser le trèfle,

    Les valets de pique

    Feront la haie d’honneur

    Et vous ferez mon bonheur. »

  28. Chaque drame de vie
    Lui a planté des pics
    En plein coeur de son coeur
    Que son aimé trouva
    Un temps fort abîmé
    Et son plus bel baiser
    Il le fit voler de pic en pic
    Qui s’envolèrent fort loin
    Et son coeur tout de tendre
    Se donne et s’ouvre en infini

  29. – Un mouton, s’il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs? – Un mouton mange tout ce qu’il rencontre. – Même les fleurs qui ont des épines? – Oui. Même les fleurs qui ont des épines. – Alors les épines, à quoi servent-elles? […] – Les épines, à quoi servent-elles? […] – Les épines, ça ne sert à rien, c’est de la pure méchanceté de la part des fleurs! -Oh! […] – Je ne te crois pas! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines… […] – Et tu crois, toi, que les fleurs… – Mais non! Mais non! Je ne crois rien! J’ai répondu n’importe quoi. Je m’occupe, moi, des choses sérieuses! Il me regarda stupéfiait. – De choses sérieuses! […] – Tu parles comme les grandes personnes! […] – Tu confonds tout… tu mélanges tout! Il était vraiment très irrité. Il secouait au vent des cheveux tout dorés: -Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi: « Je suis un homme sérieux! Je suis un homme sérieux! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon! – Un quoi? – Un champignon! Le petit prince était maintenant tout pâle de colère. – Il y a des millions d’années que les fleures fabriquent des épines. Il y a des millions d’années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n’est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien? Ce n’est pas important la guerre des moutons et des fleurs? Ce n’est pas sérieux et plus important que les additions d’un gros Monsieur rouge? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n’existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu’un petit mouton peut anéantir d’un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu’il fait, ce n’est pas important ça? Il rougit, puis reprit: -Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: « Ma fleur est là quelque part… » Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient! Et ce n’est pas important ça!

  30. Le Petit Prince, un texte que j’ai découvert dit par Gérard Philippe et Georges Poujouly, avant de savoir le lire, et qui m’émerveille encore…
    Faites de beaux rêves!

  31. Le petit Prince, quel bonne idée Anne Marie c’est un livre que je lis et relis tant il est riche et chargé de philosophie, c’est un vrai cadeau avant d’aller dormir,histoire de réfléchir à quoi servent les épines!!.Une lecon de vie toute en douceur, avant de dire bonne nuit à tous ceux qui ne dorment pas encore.
    Monique

  32. >Ossiane merci pour ce très beau calligramme

    >bonbonze je ris encore du géant vert

    >amichel émouvant et sensible

    Si le sage est âgé
    Que dire du cactus
    Que la marque des ans
    Semble ne pas affecter

    Si le sage est patient
    Que dire du cactus
    Qui sait attendre
    L’eau trois mois s’il le faut.

    Si le sage est prudent
    Que dire du cactus
    Qui ne se laisse toucher
    Que par des mains expertes

    Si le sage est brillant
    Que dire du cactus
    Qui s’illumine parfois
    De fleurs extravagantes

    Si le sage est généreux
    Que dire du cactus
    Qui abreuve de ses bras
    Le voyageur assoiffé

    Et si comme le cactus
    Nos cœurs se protégeaient
    Seuls les amours vrais
    Sauraient s’y immiscer

  33. amichel toujours des textes magnifique
    et encore de bien beau texte mis en lumière par ossiane

    un peu différent je vous propose deux textes
    l’un en rapport avec le thème mais ecrit différemment de d’habitude
    et un autre sur le poete

    la bataille

    J’avais trop bu cette nuit là. Il faut vous dire que je venais de gagner une forte somme au casino. Moi qui jusqu’à présent n’avais réussi qu’un seul test, celui du dopage.
    Alors de bar en bar j’ai fêté cet évènement.
    Je rentrais donc au petit matin par le chemin habituel .La terre lourde ralentissait ma progression.. Il avait plu toute la nuit.. je marchais titubant
    Le ciel éclairé de mille bougies laissait apparaître deci delà de petites étoiles scintillantes
    A moins que ce ne fut l’alcool qui déposa sa rosé du matin sur mes yeux.

    Soudain, je vis une horde de barbares, coiffés de drôle de chapeaux jaunes, caparaçonnés d’armures aux couleurs verte, munis de dizaines d’épées miniatures. Leurs chapeaux dansaient sur la musique du vent. Figé, la barbe raide, je regardais ces monstres démantibulés.
    Le regard sombre, je me lançais dans la bataille. Elle fût très courte Trop nombreux, ils prirent rapidement le dessus. Il plantèrent sur toutes les parties de mon corps leurs armes ridicules.. je m’évanouis

    Le soleil était déjà haut lorsque je me suis réveillé. J’étais couvert de boue verdâtre de la tête aux pieds. J’étais à peine à cent mètres de la maison. Je vérifiais qu’il ne manqua pas un centime. Puis, rassuré, je rentrais et filais rapidement dans la salle de bain.
    Quelle ne fût pas ma surprise quand je vis mon image dans le miroir !
    Je ressemblais à mes assaillants comme deux gouttes d’eau.et compris alors que je venais de me battre contre de figuiers de Barbaries.

    le poete

    De tenue altière, l’humeur atrabilaire
    Debout, au milieu du monde, solitaire
    Le poète cherche la chimérique sérénité
    et trouble d’un voile, la pure vérité.

    Eclairant de lumière , l’ombre de la terre
    Il Donne vie au vent, aux fleurs et aux pierres
    De son regard sombre, il voit l’invisible
    De sa main de velours , il caresse l’indicible

    il offre l’éternité , aux soldats du front , mort
    Lui qui souffre autant, de ce temps qui mord
    Des bruits de l’enfer, il entend le silence
    Attendant dignement, l’heure de la sentence

    Encensant l’amour, au travers des mots
    Ecartant l’être humain de tous ces maux
    Il révèle le bonheur, sous le drap de l’horreur
    Cherchant la chaleur, dans le froid de son cœur

  34. « la terre lourde ralentissait ma progression »..marc
    Merci pour toutes ces présences éparpillées
    allégeant l’espace. Euh..St Ex, qu’est ce qu’ils t’ont fait les champignons ? 😉

  35. Le coeur

    j’avais en mon coeur
    une fleur de délice
    dés mon premier cri
    j’ai vite compris
    que le chemin serait
    semé çà et là
    de pires et de pics

    aie !…dés mes premiers pas
    mes genoux ont compris avant moi
    ce qui se passerait ici bas
    a l’école mes premiers emois
    ont blessé mon petit coeur a moi
    et depuis la jolie fleur
    a commencé a se transformer au fond de moi

    ses jolies pétales ont perdu la douceur de la soie
    même son parfum qui sentait bon le sous bois
    a perdu son essence de choix
    comment vivre sans amour
    comment grandir sans toujours
    comment aimer sans voir le jour?
    …attendre un vent venu sans détours !

    la fleur s’est entourée de dures épines
    blessant les amitiés chagrines
    et puis un jour … arrivant sur un cheval blanc
    dans ses sacoches remplies de lys odorants
    une cape flottant dans ce vent
    de ses douces mains délicatement
    sans faire couler de sang !

    il a retrouvé la douce fleur
    sans épines
    il a redonné les baisers
    avec douceur et volupté
    et la nuit enfin sereine
    a redonné la vie a ma reine

    a ma soeur

    jane

  36. >Marc :
    Bonjour marc, tout semble revenu à la normale pour toi aujourd’hui 😉
    Que veux-tu dire par « méléadrine » ?

    Bravo pour ton beau poème tout en vers ! J’aime tout particulièrement la deuxième et dernière strophe. Et ce n’est pas fini puique tu oses affronter la prose avec ce combat cauchemardesque avec cette armée de barbares épineux;-) Beaucoup d’imagination dans ta tête et d’envies de nouvelles expériences. Merci pour tous ces cadeaux de mots.

    >Maria-D :
    Merci Maria pour ton poème à six voix dont tu es le chef d’orchestre. Cette note sur le cactus peut provoquer diverses réactions. La dernière photo se prête bien au jeu de tes joyeuses comptines. Bises à toi.

    >Annick :
    Tes poèmes vole de douleur en bonheur, beaucoup de trésors dans ce coeur de cactus. Il faut savoir l’écouter comme tu le fais. Merci à toi.

    >Anne-Marie :
    Quelle bonne idée de nous offrir ce beau texte sur les épines qui a marqué tant de gens ! Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Monique :
    Ces épines ne peuvent-elles pas être aussi une barrière utilisée pour se protéger des éventuelles agressions extérieures. Très symbolique cette fleur.
    Très beaux les tableaux de Viallat ; il me font un peu penser à mon champ d’oliviers.
    Merci pour ton poème avec Faunus que je ne connaissais pas. Bonne après-midi !
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Faunus

    >Jean-Louis :
    Merci Jean-Louis. Superbe poème notamment avec la dernière strophe qui nous renvoie à nous. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.

    >Salade :
    Bonjour, entre, fais comme chez toi, comme à l’époque où tu veanis arpenter ces pages 😉 Contente de te retrouver ! A bientôt !

    >Jane :
    Bonjour Jane, ce n’est pas sans émotion que je découvre ton beau poème. Tes mots coulent en émotion, de blessure en dureté, de dureté en amour pour cette fleur qui retrouve la douceur de vivre sans ses épines. Beaucoup de tendresse et de beauté dans ton écriture. Bien à toi, j’envoie mes meilleures pensées vers ta belle Corse et ton cœur.

    >Francis: :
    Merci d’avoir pensé à évoquer cette célèbre chanson de Dutronc. Bien à toi

  37. Cactus
    Joli cactus
    Sur ta peau lisse
    Du bout des doigts
    Je te presse ton nectar
    Et en jallit une fleur
    La fleur d’entre les fleurs
    Une fleur fort rare

  38. Nous écrivons
    Les vents
    Contraires
    Le naufrage
    Du sel
    L’élégance
    D’une courbe
    Et cette écharde
    Au cœur
    Nous inventons
    Des formes
    Exactes
    Des touches
    Légères
    Même une
    Lettre
    Gothique
    Sur la mousse
    De la lune
    Et les palpitations
    A l’aube
    Mais
    Il ferait bon
    De savoir
    La fleur jaune
    Ni épi
    Ni chardon
    Cactus
    De son prénom
    Non ?

  39. A chaque fois que je viens faire une pause,
    j’y trouve des choses que je ny ‘avais pas vues…pas lues…
    Quel feu d’artifice. Particulièrement émue par ton poême Annick.

    Les soleils qui passent
    par le trou des épines
    ont cette saveur étrange
    fulgurante et précise

    Etrange floraison
    invisible à l’oeil nu
    incroyable moisson
    de mon coeur mis à nu

    vitrail de lumière
    explosion de douceur
    effacent tout hier
    laissent couler les heures.

  40. Sur ta couche épineuse
    Doigts de pied en éventail
    Le papillon jaune

    Je savoure, non pas les figues de Barbarie mais tous ces poèmes, du nectar!! Bonsoir et encore merci à tous pour ces délicieux moments. Monique

  41. >Annick, Alix, CéliaK, Monique:
    Merci pour ces beaux bouquets de mots en hommage à la fleur d’or. Bises à vous quatre

    >Pierre (2):
    Je croyais que tu allais donner le mot de la fin avecton bel haïku de circonstantce mais non voilà que la petite hirondelle du Brésil vient se poser ici. Bonne nuit.

    >Neyde:
    Bonne soirée, Neyde, je t’embrasse!

  42. >Soulef:
    Bonsoir et bienevenue sur le blog. Les cactus font décidément beaucoup parler;-) Merci pour ton humour, à bientôt, peut-être! Amicalement.

  43. bonjour,

    j’ai essayer hier de revoyer le texte
    après avoir vu qu’il ne s’affichait pas mais ca ne marchait plus

  44. ossiane par méléagrine comme c’est une huitre perlière
    je comparais cela aux secrets du figuier de barbarie

    une joile fleur dans un cactus non pas dans une peau de vache

    bonne journée

  45. >Marc:
    Bien des soucis techniques pour toi Marc; j’espère que ça va mieux à l’heure qu’il est.
    OK pour l’huître;-) Je me posais la question car tu as écrit « méléadrine ». Je vais corriger.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *