Vent

Lac de Carcans

Lac de Carcans

Le coeur divague dans les frissons d'écume, le corps épuisé

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le coeur divague
Dans les frissons d’écume
Le corps épuisé

Photos prises sur le lac de Carcans en Gironde.

68 réflexions sur « Vent »

  1. Et bien, je suis le premier ce soir.
    Les volets claquent dans la nuit, et le froid passe sous les fenêtres de mon appartement. Tes photos sont réalité et le vent de Gironde souffle jusqu’ici.
    Je t’embrasse.

  2. une brise chaude a soufflé sur la rive,
    chez moi, c’était hier je crois
    ou avant hier, je ne me souviens pas
    les jours ne se comptent plus
    les vents les emportent nus
    de découvertes obscures comme avant
    s’en était plutôt une d’ouverture comme levant-
    le jour où le vent s’infantilise
    le soir où la mer se tranquillise
    les lueurs planent souvent vers minuit
    et pas un vent pour caresse en oubli
    et pas un pas pour paresse en repli

    bonjour

  3. A cause des herbes le spot est un peu délicat pour mettre sa planche à l’eau et naviguer. Et puis la cabane au fond ne m’inspire pas confiance ,peut-être des chasseurs aux aguets ?

  4. Le coeur frissonne
    Sur un lac qui divague
    L’émotion soulevée

    Les mots résonnent
    Dans un coeur à la vague
    Le silence emporté

    La tendresse s’abandonne
    Sur ces pages en zigzag
    Le coeur épuisé

    A Ossiane le vent donne
    Sur ce blog une caresse, une bague
    Un désir exaucé…….

  5. Fleurs d’écume…

    Ce sont des femmes-enfants qui courent légères dans la brume
    qui ramassent sur l’océan des fleurs de sel blanc et d’écume
    des chevaux qui passent au galop et leurs crinières qui volent
    comme des nuages échevelés et bleus sur les vagues des lagunes

    Ce sont les hommes-enfants que nous sommes restés qui rêvent
    du vent du large pour donner à leur âme espacée la grand’voile
    qui les portera vers d’autres horizons, d’autres rivages, très loin
    pour voirleur visage se refléter sur le miroir satiné du ciel, enfin,

    Ce sont nos âmes qui voyagent sur les mots et sur les aîles du vent
    c’est notre chair de sable qui s’écrase en silence contre les brisants
    nos rêves qui se brisent , nos coeurs pétrifiés trop souvent meurtris,
    le ressac qui laisse sur la plage des bouts de coquillages, des débris…

    Ce sont les fleurs de sel blanc que les femmes mettent en bouquet
    le souffle du vent qui galope sur les crinières des chevaux blancs
    le rêve des hommes qui dérivent naufragés sur les plages du temps
    l’âme espacée qui sort de sa gangue d’argile, le coquillage échoué

    un peu d’écume que la mer abandonne lorsque l’orage est passé
    sur les choses de la vie, sur la plage désertée, sur le sel des mots…

  6. derniers frissons

    et cette marée noire
    qui couvre mes rivages
    et ce vague à l’âme
    qui noie mes horizons
    et ce vent qui rase
    le peu de vie sur terre
    et ce peu d’espace
    où reposer en paix

  7. ahlalala comme tes mots sont forts ce jour, Ossiane,
    je te souhaite une belle journée et un beau week!
    je t’embrasse!

  8. >james:
    La tempête à Paris dans cet automne qui n’en finit pas de s’effilocher;-) Un courant d’air dans ton appartement et des volets qui claquent. Il faut faire quelque chose … Ca me rappelle l’ambiance de Berne 😉 Petite différence tout de même, le vent de Gironde était chaud. Merci de ta visite, je t’embrasse.

    >Annie-Claude :
    L’occasion pour toi d’évoquer des souvenirs, toi qui vis si loin de la métropole. Ton haïku est beaucoup plus serein et léger que le mien 😉 J’aime bien tes plumes. Bises de France.

    >riki :
    Superbe poème sur lequel passe le souffle de ce vent chaud. Vent qui emportent les jours. Un beau jeu de correspondance entre la brise et l’eau, l’ombre et la lumière, des jeux de mots aussi. Pourquoi dis-tu que tu te retiens ? Tu peux écrire ce que tu veux. Merci pour cette évocation poétique. Bonne après-midi.

    >François :
    Tu ne résistes pas à une surface d’eau 😉 Et pourtant, pas loin de là, toutes les planches étaient de sortie. Pour la cabane, tu as sans doute raison; je ne me suis pas aventurée. J’ai voulu m’intéresser à l’humeur de l’eau 😉 Il est loin lété en Corse maintenant 😉 Bises.

    >pierre b :
    Voilà un poème plein de sensibilité qui surgit à partir de quelques mots et sonorités volontairement ambigus que j’avais choisis 😉 Je ne le regrette pas; sur ce chemin, tu t’es aventuré en beauté. Belles images. On croit voir les mots se soulever au dessus de l’eau. Merci beaucoup pour ta belle plume. Je t’embrasse.

    >bonbonze :
    J’y ai pensé aussi à la peau qui frissonne mais pas à celle des schtroumpfs ;-)) Merci à toi, je t’embrasse.

    >Alain de la communauté / rabelais :
    Et oui, revoilà la peau qui frémit de froid, de peur etc …
    Tu ne rates aucune occasion 😉 C’est vrai qu’elle était belle 😉 Dommage que je n’arrive pas à en faire autant avec Alain, lé-eau de la f-eau-rêt. Bises à toi.

    >Sven :
    Magnifique, j’en ai le souffle coupé. Un tableau poétique tel que j’aurais aimé l’exprimer et le peindre. Nous voilà presque sur les terres de Camargue avec le sel, les chevaux blancs. Des hommes et femmes enfants que nous sommes, tu pars en abstraction à partir du ressac de ces vagues pour aller à la rencontre de nos âmes, de la chair meurtrie qui les habite et de l’écume des mots. Un grand bravo à toi pour ta grande sensibilité. Je t’embrasse.

    PS : tu n’utilises pas ton email cliquable ?

    >bouldegom :
    Je suis toujours étonnée de découvrir la diversité des sensations qui ressort de vos poèmes par rapport à une même image. Voici une vision plus mélancolique et sombre que tu sais toujours bien exprimer dans tes poèmes. Plus on avance dans ton poème, plus l’espace de liberté se réduit. Une marée noire envahit tout et laisse peu de place pour respirer. J’espère que tu vas bien malgré tout, bouldegom. J’aime ta poésie. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Merci Annick, bon week-end à toi aussi.

    >Fugitive :
    ;-)) Il y avait un peu de ça lorsque j’ai pris la photo 😉 Je tenais à peine debout. Tes espiègleries sont toujours les bienvenues, Fugitive au sixième sens 😉 Bises ondoyantes.

    >Guess Who:
    Tu es tout à fait dans l’ambiance de l’instant avec ton haïku. Chaumière si tu veux, plus sympa que cabanon de chasse 😉 Oui un peu bizarroide mon haïku. J’ai voulu y mettre peut-être trop de choses. Fatiguée ? oui 😉 Triste ? non 😉 Ca te va ? Bises au grand voyageur que tu es.

    Si vous avez envie de voir de belles photos du Sénégal et lire de la belle poésie, allez chez Tiago
    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/guessw/
    http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/

    >Salade :
    Tu connais cet endroit ?

  9. pose sur moi encore
    doux chant de ta caresse
    l’or chaud des océans

    je frémirai encore
    vertueuse richesse
    en pleurs éblouissants

    déleste moi encore
    de trésors de tendresse
    brûlent nos doigts d’aimants

  10. le vent en poupe
    les cheveux décoiffés

    énergie de la mer
    Pollen de la vie

    bulles échappées
    éclatent sur tes joues
    fraîches comme les clémentines

  11. >feu roméo:
    Splendide poème frémissant plein de sensations, d’amour et d’émotion. Le choix de tes mots évoque le souffle du vent chaud. Un grand merci à toi. Bises.

  12. >lilly:
    Oui, lily rose, ça souffle fort un peu comme ton vent de poésie sur le blog. Il s’agit d’un lac qui ressemble à l’agitation de la mer. Les poumons se gonflent et boivent le sel de la vie. Adorables joues clémentines;-) Il n’y a que toi pour écrire comme ça. Je t’envoie un grand jus d’agrumes bullé qui pétille de malice pour que tu trouves la bonne porte. Bisous et pensées complices.

  13. >brigetoun:
    Voilà un haïku qui dégage comme un sentiment de déception. Un enthousiasme déçu. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Ton troisième vers peut vouloir dire beaucoup de choses. Merci à toi.

  14. Salut. Félicitaition Sven pour ce poème fleurs décumes cela résume un de mes rêves où il y a des chevaux, la mer, les vagues, l’écume, le sable, le soleil et le ciel et biens sûr c’est un cadre pou r y vivre un grand Amour. Continue mon petit Sven on ne se lasse pas de tes poèmes des baisers

  15. bonsoir Yoga, content que ces rimes riment pour toi avec beauté, espace libre, grand amour avec une petite pointe d’amertume pour l’après…. ça c’est dans la vraie vie !… mais la nôtre, celles où les mots portent en nous toute l’éternité et l’éternel Amour, sera toujours le sel de nos vies… amitiés

  16. Le vent
    S’étend
    Infiniment
    Et langoureusement
    Les herbes et les eaux
    Frissonnent d’ivresse
    Sous ses caresses
    Et les chevaux
    Jouent dans l’écume
    Que le soleil allume
    Sous leurs sabots
    Instants uniques
    Instants magiques
    Où l’on entend
    Douce tristesse
    Enchanteresse
    Gémir les grands roseaux
    Quand sur eux passe
    Sans qu’il s’en lasse
    L’amant des eaux
    Et que s’étend
    Infiniment
    Et langoureusement
    Le vent

  17. Dans un style plus percutant, un texte d’un prochain post en provocation d’une sublimation ;-))) En ai marre de l’eau de rose!! Prend tout au second degrés, mais qui sait …o:)

    …Glissant sous la charpente de mon corps effrité
    Du sang d’encre, j’écris en lettres dépitées
    Des sueurs chaudes du film de mes nuits cauchemardées
    En discordance du contre-rejet
    De dissyllabe, j’en douzaine en triptyque distique
    En calligrammes déchirés rhopaliques
    Glisse de ma plume pour devancer le reste de mes songes
    En coup de sonnets ombres des images fragmentées
    J’exulte dans l’Epave d’un Rops en Baudelaire enivré…

    Rien à voir avec ton post , qui est sublime en corps epuisé;-) mais tu me connais j’écris en 3 minutes comme cela vient et zou!!!

    Je t’embrasse !!!!

  18. Le cours supérieur est lisse et droit,
    Le cours inférieur tortueux, ridé.
    De la barque je me penche sur le clair miroir
    Et je me demande en riant : « Mais qui es-tu ? »

  19. >Lyriann :
    Voilà une façon très graphique d’exprimer ce fourmillement de joncs chahutés par le vent. J’aime beaucoup. Merci à toi et que la pluie n’abîme pas ton week-end. Bises.

    >prumtiersen / Immemory :
    C’est aussi un peu ces sensations que la photo m’a inspiré. Une lutte incessante pour parvenir à rester debout et à garder son souffle. Les petites herbes ont bien du mal à se tenir droites. Merci Laurent pour ce beau ressenti. Bonne soirée.

    >amichel :
    Je sais depuis le temps que je te cotoie sur ce blog que le vent est un des thèmes que tu chéris particulièrement 😉 Tu le sens souvent énivrant et frissonnant. C’est le cas aussi cette fois. Les chevaux au galop refont leur apparition. C’est une excellente idée avec ces vagues d’écume qui se jettent sur la rive. Magnifiques images que ces jeux dans l’écume. Le vent et les roseaux sont en osmose parfaite pour cette langoureuse caresse de l’amant des eaux. Merci beaucoup Michel pour la beauté de tes mots. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Bon alors, je dois comprendre que tu viens tester ici tes dernières créations poétiques ;-)) C’est bien parce que c’est toi 😉 Tout ceci est à prendre avec le sourire 😉
    Certes, ça percute. Tes mots semblent traduire un état intérieur tourmenté et tes nuits sont agitées, Bruno 😉 Je me demande ce que sera la photo qui accompagnera ton texte 😉 Rops semble avoir une grosse influence sur toi 😉 J’ai commencé à jeter un œil sur son œuvre. J’aime particulièrement Dancers. Merci pour ton passage et la primeure de tes écrits. Bises du soir.

    >MioModus :
    Une belle idée originale basée sur l’oppositon entre jeunesse et vieillesse pour ton poème. Je suppose que tu es surtout parti du calligramme. Cette évocation de barque sur le miroir d’eau avec le reflet projeté sur la surface ridée est excellente car pleine d’humour et de dérision. Un formidable pied de nez à la mort. C’est comme cela que je le vois 😉 Un grand merci de venir malgré mon absence du moment. Je me rattraperai un peu plus tard. Bon week-end.

  20. Impressions fortes

    Mais que fais-tu donc là, promeneur étonné, dans ce carcans de rives et de plages effilées?
    Au milieu de ce champ, la bataille est terrible; l’armée d’envahisseurs, aux bannières effilées, avance à contre-vent, inexorablement! De ses vagues froissées, un manteau métallique menace d’étouffer ce qui reste de vie. Brisée, battue, ployée, elle s’épuise en écumes et ton corps fasciné sent la désespérance, est près de l’abandon. Un lac à l’odeur fade, sous un ciel oppressé.

  21. Dessinent les herbes aux pages laquées …
    Frissonne d’ émotion ce parchemin aquatique …
    Je glisse sous l’ eau et dissèque, étonnée les tourbillons muets qui viennent mourir en surface, l’ écume de plis en linceul dillué …

  22. vent amer

    pour lissser les ridules
    aplanir les boursouflures
    assouplir la peau de l’eau
    comber le creux de vague
    pour souder l’entre-deux
    relier le dessous le dessus
    le centre et la périphérie
    le dedans et le dehors

  23. Ossianne, tes mots éveillent mes maux, merci pour m’avoir permis de créer ce premier « poème ».

    Un vent violent comble le vide
    D’une envie sourde un peu amère
    Entrailles nouées, j’ai mal au bide
    Regard vague, au loin la mer

    Un vent puissant anime ma flamme
    Bouche béhante, quasi-statique,
    Les yeux figés sur l’eau dyaphane
    Envol de pensées mélancoliques

    Ce vent grisant en moi fait naitre
    Voluptée, sensation de bien-être
    passions impulsives et quelques lettres…

  24. Millions de gens
    Chahutés par le vent,

    Millions d’amours
    Bercés par les jours,

    Millions de mots
    Lancés à vau l’eau,

    Et la vague sans cesse
    Répète sa caresse…

  25. L’écume salée
    De mes rêves fécondée
    Par le vent portée

    S’obstine à chercher
    Sans jamais désespérer
    Le moindre rocher

  26. Ossiane, peux-tu s’il te plaît remplacer mon premier poème par celui-ci, qui me plaît mieux? Merci!
    Annemarie

    Crève-cœur de la vague
    Qui divague
    Et tricote la maille
    De l’écume, entraille
    De nos rêves
    Tissés secret sans trêve,
    Par le ressac balayés,
    Qui s’ingénient à pousser
    Au gré du flot,
    Frissonnant dans l’eau
    Bleuie par le vent,
    Vent du ciel absent,
    Réfugié dans le choeur
    Des vagues en fureur…

  27. Le souffle est nue sur le visage vivant de notre perle de vie
    Les marées de parfums sur sa peau en effluves frissonnent
    Car le dehors est dedans dessous les paupières du lotus ouvert

    Tout médite et restitue le pénétrant passage porteur des pollens
    Même le chant des vagues aux rivages et nos vers aux louanges
    Pour adoucir les lèvres du monde où nous posons nos baisers

  28. Selon le vent la voile

    Venter, faire du vent.
    Zéphyr, le vent léger
    La Brise, fraîche et douce,
    Caresse à la joue,
    Souffle d’amour,
    S’en va le pissenlit
    Gagner le monde
    En coup de vent.
    Rose des vents …

    Venter, faire du vent.
    Le moulin à vent,
    Contre lui, fou et rêveur,
    Se va battre Don Quichotte.
    Le blé, le froment,
    Le seigle, la farine,
    Le pain, le brioche.
    Manger, sourir …

    Venter, faire du vent.
    Faites attention,
    Ne donnez pas le dos
    Au vent coulis
    Même qu’il est le Sirocco.
    Le désert, tempête de sable,
    Les odalisques, ondulations
    Les chameaux, la caravane
    Les douces dattes …

    Venter, faire du vent.
    Le gros vent,
    Le vent d’aval,
    Violent, secoue les arbres,
    Rageur, remue les rameaux.
    La bourrasque
    Frappe à la porte,
    Tape aux fenêtres
    Et au coeur aussi.
    La peur …

    Venter, faire du vent.
    Si fort, très fort,
    L’Ouragan, dieu en fureur,
    Le Cyclone, démon tropical,
    L’impétuosité du vent,
    Arrive et domine
    L’homme si petit,
    Les villes, les maisons.
    Et détruit sans pitié
    Et ruine et ravage
    Tout en son chemin.
    Le désespoir …

  29. Accepter d’être…

    Comme un brin d’herbe, accepter d’être
    Par le souffle arraché.
    Comme un brin d’herbe, accepter d’être
    Par la houle emporté.
    Accepter d’être,
    Comme une dîme à payer,
    Une aumône à donner,
    Juste pour vivre un instant
    La magie du vent.

  30. Une brise qui vient rafraîchir
    La chaleur qui se faisait sentir,
    Elle va et vient, comme ces vagues!
    Où mes rêves sont bercés…

  31. Ossiane, tu es victime de ton succès! Entre 50 et 70 commentaires pour chacune de tes notes! Cela te fait sûrement chaud au coeur, de lire toutes ces belles réactions à tes créations, et tu as à coeur de répondre à chacun d’entre nous. Mais il serait dommage que cela gêne ton propre travail de créatrice d’images, de mots, d’émotions… Je pense que tu as maintenant deux solutions: embaucher un(e) secrétaire (!!!) ou renoncer à t’épuiser à chercher à répondre à tout le monde… On pourrait peut-être commencer à se répondre les uns aux autres (comme sur un forum?) je ne sais pas si c’est possible, informatiquement, sur un blog, ou si tu le souhaiterais toi-même, c’est juste une idée, en passant… Je t’embrasse.
    Annemarie

  32. Un peu de retard dans mes réponses, pardonnez-moi.

    >muse :
    Ces herbes ont bien accroché mon regard aussi. Elles résistent tant bien que mal à l’assaut du vent mais ne cassent pas. Merci beaucoup pour ce bel haïku. Bon week-end !

    >Bernard :
    Une vision très différente de ce qui a été dit jusqu’ici sur ce carcan de rives et de plages;-) Avec la belle écriture qu’on te connaît, tu évoques ce champ de bataille sur l’eau avec beaucoup de panache et de souffle. Il reste un goût de désespoir et de gâchis comme après tout combat. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Kaïkan :
    Superbe, Kaïkan, tes envolées d’écriture me laissent à chaque fois pantoise d’admiration 😉 Un peu comme pour Fugitive, toujours le ton et les images justes, la beauté de tes mots, l’émotion qui s’en dégage. Je vibre sous ta plume. Un grand merci à toi. La bise du week-end.

    >bouldegom :
    Magnifique aussi bouldegom. Une superbe évocation de la peau, de ses ridules et de ce qu’elle représente. Une vision presque cosmique 😉 Bises du dehors 😉

    >Guillaume :
    Bonjour et bienvenue Guillaume 😉 Tout l’honneur est pour moi d’accueillir ces mots pleins de souffle ici. Je dirais que cette photo évoque en toi des idées sombres, le vide mais en même temps qu’elle galvanise en toi un désir de bien-être et d’apaisement. Un flot de sensations contradictoires à priori mais qui font partie de la complexité de l’être humain. Tu écris de façon sensible; n’hésite pas à revenir nous faire partager tes émotions. Bien à toi. Mon amitié.

    >Anne-Marie :
    Tu as été très productive hier soir 😉 Quelle énergie créatrice ! Tu tricotes et brodes les mots à tout va 😉

    Ton premier poème est splendide. Quelle belle idée de faire le parallèle avec le maillage d’un tissu ! Voilà aussi ici une vision plus sombre mais pleine d’espoir puisque ce tissage de rêves poursuit sa route contre vents et marées. J’aime aussi ton expression « bleuie par le vent » comme si cette surface avait pris des coups.

    Merci aussi pour ces deux beaux haïkus pleins de sève d’espoir. Qu’as-tu donc mangé 😉

    >Neyde :
    Décidément, il n’y a que de très beaux écrits sur cette page. Je suis soufflée par le talent des uns et des autres.
    Neyde, ce que tu as fait autour du vent est formidable. Le vent dans tous ses états et avec quelle aisance dans ton français. Ton vent de mots se fait tantôt léger, caressant, battant, joueur, ombrageux, coléreux. Ton poème est plein d’émotion, de paysages imaginaires, de sensations. Un grand bravo à toi. Bises vers Sao paulo.
    Juste trois petites fautes de français :
    – va (se) battre Don Quichotte
    – l(a) brioche
    – Manger, sourir(e)
    >Maurice :
    Tes haïkus se font de plus en plus sensibles car plus proches de la nature. Poursuis ta route. Bises et bon week-end !

    >Daniel :
    Toujours tes poèmes plein d’originalité et de sensibilité. Se laisser balancer au gré du vent pour vivre pleinement ces instants de magie. Voilà qui reflète un bonheur de vivre. Bien à toi, Daniel, je t’embrasse.

    >Cristina M :
    On passe d’un poème à l’autre d’un instant paisible à un moment agité 😉 Beaucoup de variété dans tout ce qui est produit. Ca dépend sans doute de la personnalité de chacun d’entre vous et de l’humeur du moment, je crois. Cristina, il me semble que tu vis en ce moment même au cœur de l’été d’où ce besoin de fraîcheur et de légèreté. Bien à toi, je t’embrasse.

    >Anne-Marie :
    Oui, il y a beaucoup de commentaires toujours très riches et émouvants que je prends plaisir à découvrir, bien sûr 😉 Il me semble que beaucoup d’entre vous aiment également lire ces partages de mots. Cela ne me gêne nullement de répondre. C’est aussi pour cette raison que j’ai décidé de ne publier que tous les deux jours. Je préfère prendre mon temps pour commenter à leur juste valeur vos contributions. Hier soir, je n’étais pas disponible pour le faire. Non, Anne-Marie, je n’en suis pas arrivée à chercher une secrétaire 😉 J’arrive à gérer cet afflux pour l’instant. Je ne veux pas faire des réponses de robot. En revanche, si d’autres ou toi ont envie d’intervenir pour commenter comme je fais, donner leur avis sur tel ou tel poème ou tout simplement pour vous interpeller et échanger en direct, c’est tout à fait possible. Certains visiteurs s’y sont essayé il y a quelques mois et j’avais touvé ça intéressant. Je ne cherche pas à monopoliser le débat 😉 Si tu veux lancer une idée, je te donne les clés volontiers 😉 Je pense que ça pourrait marcher car vous avez tous l’esprit ouvert. Bien à toi et merci pour ta participation chaleureuse et inventive. Je t’embrasse fort.

  33. >…:
    Trois petits points, pardonne-moi, je t’avais oublié dans le flot de commentaires;-) Ton pseudo est trop discret;-)
    Un poème très zen ! Une belle mélopée de mots qui glisse jusqu’à nos oreilles et exhale les parfums de la poésie. Beaucoup de générosité, de don de soi, et de douceur dans cette évocation du monde. Merci beaucoup ces mots apaisants. Bon week-end à toi.

  34. Pouvoir poser ses mots sur le Blog de l’oeil ouvert , sans retenir sa place, sans billet de passage, avec délicatesse ou avec une certaine mélancolie est un vrai bonheur…Découvrir tes commentaires Ossiane, tout en sensibilité et en perspicacité , constitue un délicieux cadeau…Trouver au détour d’un chemin de si jolis poèmes , des photos magnifiques, des haikus tendres et légers , offre à nos coeurs des frissons de douceur…
    J’ai aimé « Fleurs d’écume » de Sven …. Quant à toi Ossiane prends soin de toi…les trésors on les protège…

  35. Bonsoir. OUI Je suis une secrétaire à la recherche d’un travail dans ma région ou autre. Jesuis très efficace et j’exécute tout ce que mon boss m’ordonne de faire. Je pense que tu ne seras pas décu, je me lance des fleurs sur mon efficacité mais si je ne le fais pas qui le fera pour moi. A ce jour personne je suis toujours la bourrique de service et ma parole ne vaut rien, je suis toujours pas crédible par rapport à l’élite qui m’entoure. Alors moi simple petite secrétaire cherche un patron pas trop exigeant assez cool pour pouvoir de temps en temps faire de pauses cafés et s’éclater à l’occasion. Mais il faut savoir que mon prix est très très cher c’est claire comme de l’eau de roche. Alors si tu as les gros moyens pour, je serai ta propre secrétaire particulière et je t’accompagnerai of course à tout tes déplacements à travers le monde entier. Mais pas trop longtemps non plus parce que j’ai une ribambelle de bambins Tu pourras être tranquil en ce qui concerne tes papiers daministratifs, je peux te le garantire. Je ne suis pas encombrante et je pense correspondre au profil du poste. En ce qui concerne le forum cela m’interresse beaucoup étant donné que la bourrique que je suis a compris comment cela marche, alors quand tu veux . Une secrétaire dévouée qui espère tomber sur un boss baba cool si possible, je te ferai un prix d’amis cela est négociable selon la qualité du travail à faire. Des bisous aux prochains patrons je commence bein apparement. CIAO à plus+++++++

  36. J’oublie un détail je suis une secrétaire mais je suis bourrée de fautes d’orthographes. Je sais que pour une secrétaire c’est grave mais je ne peux pas m’en passer c’est une marque déposée et brevetée made in côte d’azur. Je suis incorrigible malgré tout mes efforts mon prochain boss il faudra ou supporter mes fautes ou me refouler. On peut toujours mettre du blanc ni vu ni connu suivez mes pensées.

  37. >antiblouz :
    Merci pour cette belle invitation à écouter la douce musique du vent. Bien à toi, je t’embrasse.

    >pierre b :
    La générosité et sincérité de tes mots me touchent profondément. Ca me réjouit de découvrir que tous ces mots déposés te procurent tant de joie et que mes commentaires ont une certaine utilité. Sache que ta présence dans ce jardin de mots est devenue quasiment indispensable tant tes écrits portent ton empreinte pleine de douceur elle aussi;-) Ne t’inquiète pas, je prends soin de moi et sais m’arrêter ou ralentir quand il le faut. C’est un peu ce que je fais en ce moment 😉 Pas question pour moi de poursuivre ce blog essouflée. Bien à toi, Pierre, je t’embrasse chaleureusement. Bon dimanche !

    >Michel (2) :
    Une très bonne idée Michel pour se détendre. Je viens d’écouter quasiment toutes les bandes son 😉 Difficile de se lasser du chant des vagues. Sur la photo, il s’agit d’un lac mais quand le vent se lève, sa surface fait penser à la mer. Un curieux phénomène. Bien à toi, Michel, je t’embrasse.

  38. Jolie note Ossiane ! Dans le style de mes préférées chez toi.

    le vent
    en vaguelettes sur le lac
    innonde les herbes
    et elles frissonnent
    de ce rêve tant attendu
    quand l’été les faisaient brûler.
    Le vent caresse d’eau les herbes
    et les berce dans l’écume.
    Et le lac devient ce berceau aux rubans verts
    qui dodeline le ciel.

    Catherine

  39. >Catherine:
    Beaucoup de douceur dans tes mots pour évoquer le mouvement de ces herbes bercées par le vent. Jolies images musicales dans tes deux derniers vers. Je suppose que tu as inventé « dandoline ». Merci beaucoup pour ton cadeau de mots. Je t’embrasse.

  40. >Pierre (2):
    Tes haïkus sont vraiment beaux. Tu as bien vu le parallèle entre vague et divague. Merci d’être revenu en arrière. Bises à toi.

  41. Le vent…

    Il règne.
    Il dit :

    Tout ce qui me parait compliqué, je le souffle…
    Et tout ce qui me résiste, je le verrai.

    Je suis un homme du vent.
    Je n’aime pas la nature, les jours, sans vent.

    Ma bise, aux muses des vents.

  42. Le vent décoiffe et déracine…
    Le vent libère et grise…

    Le vent habille ou déshabille..
    Le vent fouette ou caresse…

    Apporte moi un vent d’avant l’orage
    Je profiterai de l’instant
    L’ambiance de mystère qu’il transporte me fascine…

    Dessine moi le vent…
    Je respirerai à pleins poumons…
    Bien-être au creux des lèvres…

  43. Deux-vents

    Souvent, je sens ta présence
    Sur mon cou, ta caresse
    Ta voix, ta bise, fait vaciller la flamme
    Fait vaciller mon âme
    Tu balances mes cheveux effleurant ma joue
    Tu apportes de nouveaux parfums, de rose et de jasmin
    ton souffle susurre des sons suspendus jusqu’au-delà des cimes

    Souvent, je sens ta présence
    Tu glisses, tu t’échappes, tu poursuis et pousse la légèreté
    Parfois une poussière, un grain de sable jusqu’à mes yeux
    Tu pousses les feuilles vers des lisières indécises
    Ou des poussières d’antan
    Au delà des frontières et du temps
    Tu effaces ou tu laisses des traces sur ton passage

    Souvent, je sens ta présence
    Tu soulèves les flots, mène les vagues vers des envolées lyriques
    Rythmant les battements de mon cœur
    Tu transformes tout ce qui est figé en mouvement dévoilant des formes inattendues
    Parfois, tu ondules et soulèves les jupes des femmes.
    Et que vole le voile, se dérobent les toiles, se dévoilent des dessous insoupçonnés
    Difficile de situer ta silhouette constamment décidée à se disperser, à s’enfuir

    Souvent, je sens ta présence
    A mon oreille tu murmures des mots tendres qui m’émerveillent
    Tu fais aussi claquer les volets au grand dam de sommeils étriqués
    Tu ravives les braises de souvenirs oubliés
    Le bruit des cordages sur les mats bat la cadence
    Et le rythme devient danse et que vole ta présence
    Tu me laisses, me lasses, me délaisses, ou m’enlaces frissonnante

    Souvent, je sens ta présence
    Tu t’infiltres dans les sillons les plus profonds
    Souvent à force de persévérances, tu crevasses des frontons à perte de vue
    Ou tu creuses des rides sur les falaises
    T’y enroules, te déroules au gré de tes élans
    Tu assèches les terres aux visages désormais désolés, esseulés
    Mon visage se plisse à force de sentir ton souffle glacé
    Pourtant, le silence signe ton absence suspendu dans mes songes et scande ma solitude

    A quand ta douceur et ton écoute ?
    Ton tiraillement entre deux mondes sépare et éloigne toujours plus loin
    Oui, l’aile du vent toujours s’en va
    En faisant bien des dégâts
    En créant bien des tourments.

  44. .
    >Bravo nath, tu nous offres une pluie de beaux poèmes en ce moment! Celui-ci est à la fois doux, sensuel et brut. On sent presque le vent se faufiler entre tes mots. Continue sur ta belle lancée printanière! Je t’embrasse.
    .

  45. Ah oui, c’est un très beau poème sur le vent, j’en goûte la beauté, ici où il n’a pas grande considération, où il est excessif comme peut-être beaucoup de choses en ces lieux. J’aime chez toi Nath son approche et le rapport que tu installes entre vous , et tout au long de ton poème on sent les fluctuations allant de la caresse à une présence active , il a du caractère ce vent mais il sait être tendre.
    ____

    Les vents du midi
    Le mistral et tramontane
    Les guerriers du ciel
    ___

  46. Vent, eau, pierre.

    L’eau perce la pierre,
    Le vent disperse l’eau,
    La pierre arrête le vent
    Eau, vent, Pierre.

    Le vent sculpte la pierre,
    La pierre est coupe de l’eau,
    L’eau s’échappe et elle est vent.
    Pierre, vent, eau,.

    Le vent dans ses tours chante,
    L’eau en marchant murmure,
    La pierre immobile se tait.
    Vent, eau, pierre.

    On est un autre et personne :
    Entre leurs noms vides
    Passent et s’évanouissent
    Eu, vent, pierre.

    Octavio Paz

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