藻 mo

titre

Rêve de papier, coquille de porcelaine sur le miroir

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre

Rêve de papier
coquille de porcelaine
sur le miroir

藻  mo = algues. Les noms d’algues en japonais comportent tous le suffixe 藻 « mo » qui se prononce « sô » à l’intérieur des mots.

110 réflexions sur « 藻 mo »

  1. fantaisie désordonnée,
    vert nourri de la clarté douce
    de l’irrégulière plaque qu’il fait chanter.
    Ponctuation étrangère
    dans un monde camaïeu,
    vedette orientant l’oeil.
    Dans un feston, à la lisière,
    le discret coquillage regarde..

  2. Bonjour Ossiane

    J’aime la simplicité et l’épuré… magnifique calligramme tout en douceur

    Fresque étrusque
    Une femme est au bain
    Charme et beauté

  3. Savoir que tout festin
    Est dans la miette

    Tout incendie
    Dans l’étincelle

    Tout l’océan dans une larme

    (Et dans la pomme
    Toute la science de l’univers )

    Et chaque matin
    un coin de livre ouvert

    Hélène Cadou / Retour à l’été
    (Ed Serpenoise)

    Agréable journée à tous

  4. bonjour a chacun

    j’hesite encore a te suivre
    car mon coeur a besoin d’assurance
    besoin de sentir la terre sous ces pieds.
    besoin de stabilité.
    ce que tu m’offre m’attire,
    j’aimerais me laisser bercer par les flot langoureux de l’amour.
    j’aimerais plonger dans le bleu de tes yeux.
    caresser ta peau brulante de désir
    m’imicer dans les profondeur de ton corps
    t’etreindre ton âme jusqu’a la fusion.
    à la frange de la souffrance.
    jusque vers les terribles tempetes de la passion.
    prêt à m’engloutir.
    mais est ce vraiment l’amour?
    mes écailles sont fragiles,
    pareilles a des écailles de mer.
    mon coeur si petit est assez gros pour
    recevoir tout ton l’amour. aussi vaste que tous les océans du monde
    mais j’ai l’impression que je suis incapable
    de donner ne serais ce qu’un grain d’amour.
    non que je ne cherche pas a en donner.
    seulement que je cherche encore ce
    qu’est véritablement l’amour.
    reflet de nos propres images?
    sentiment inventé pour se sentir moins seul?
    rêve de devenir éternel?
    rêve de découvrir la vérité absolue?
    comment trouver la réponse?
    y a t’il même une réponse a trouver?

    belle journée a tous

  5. Simili corps énigmatique
    extirpé d’un ballet ancestral

    Hiéroglyphe arraché
    à la préhistoire du visible…

    E »mo »tion sous-marine…

  6. Algue en pleine mer
    se mouvant de -ci de -là
    aisi longuement
    ai-je passé le jour d’hier
    et passé ce jour encore

    La rosée d’un lotus

    Beau…Bernard…

  7. entre les profondeurs des mers
    et l’immensité des airs.
    le terre présente ses merveilles
    la vague de l’espérance
    arrivera-t-‘elle a ramener mo
    sur le rivage de l’amour

  8. Coucou, Ossiane

    Ta photo et ton haïku calligramme laissent rêveurs….

    Rêverie sur papyrus

    Sur feuille de papyrus verdi
    L’algue marine s’embellit
    Se rêve sirène, et s’étourdit
    Danse un ballet de frénésie
    En volutes de paradis
    Pour séduire ce petit caillou
    Si fragile, dans sa coquille
    Si joyeux d’être amoureux
    Et qui s’emballe,
    Eperdu de flamme
    Comment résister au charme
    De sa chevelure ondoyante
    En fils frissonnants
    Aux embruns parfumés?
    Soudain,
    Dans un élan de beauté
    Mo devint déesse
    Sensualité et volupté
    Une dérive de songes
    A la marée emportée
    En fusion éternelle
    Le galet et mo
    Sans murmure, sans mots
    Dans une caresse
    Dans une soif de tendresse
    Voguèrent
    Comme bouteille ivre
    Sur les vagues,
    Enlacés
    Vers leur destinée
    Dans le sablier
    De l’éternité

    Bonne journée ensoleillée
    Bises, à toi, Ossiane

  9. la fée des mers

    recouvre le galet

    de son voile si fragile.

    et entoure sa dure carapace.

    Petit a petit cette coquille du temps

    S’écaille et se fragilise

    L’amour enserré depuis toujours

    Eclos et s’épanoui sous l’ombre.

    Protectrice de cette aile .

    Laissant a nu les blessures

    Que la tendresse, patiente,

    Soigne avec les jours.

  10. tu apparais et tu disparais
    sur les flots du temps.
    ta robe flottant au vent
    tes yeux transparent comme le ciel d’hivers
    quand le froid laisse presque entrevoir
    les étoiles et le firmament.
    tes yeux ou je vois ton l’infini de ton âme.
    et quand tu n’es plus là
    ta robe continue a flotter
    voilant mon regard d’une brume inquiétante
    une brume attirante ,ou j’avance prudent
    ton image en filigrane .

  11. Bonjour !
    Voici mes premiers « mo »

    …..

    Vaguelettes ~~~~~~
    Virgule Verte,,,,,,,,
    Point de mire
    Qui nous attire,,,,,
    Papier cadeau !

    …..

    Coquillette coquette
    Se prépare à la fête.
    « Miroir !
    Suis-je la plus belle
    Pour aller valser ? »
    Avec cette robe de papier mouillée,
    Superbe algue marine
    Sur ton corset épinglée,
    Un teint de porcelaine…
    A coup sûr
    Tu es la Reine…
    Reine des mo,
    Emportée bientôt
    Sur la frisure des flots.

    ….

    A bientôt

  12. >Bourrache :
    Tout mignon ton petit poème. Bien trouvé la grenouille ! Bises.

    >Brigetoun :
    Ton poème est très délicat et tout en nuances. Comme une dentelle de mots et de signes sous l’œil de la coquille. Bravo à toi !

    >Bonbonze :
    Oui dommage ; j’en aurais bien repris aussi ;-)) Il parait que c’est très bon les salades d’algues 😉

    >Kirikino ;
    Bien l’idée du cadeau sur le rivage ! Merci à toi.

    >Maria :
    Beauté de ton haïku ! Fresque… j’ai essayé de travailler un peu le sable pour donner ce rendu particulier. Bises.

    >pierre :
    J’aime beaucoup tes deux poèmes soufflés par le vent avec cette idée de balise de sauvetage et puis cette référence à la voile et à la laitue de mer. J’ai effectivement pensé à un voilier échoué. Bonne journée !

    >alix :
    Beau beau, ce poème d’Hélène Cadou à savoir que le tout peut être concentré dans une toute petite chose insignifiante. Il me semble que tu as déjà déposé un autre poème d’elle ; tu l’aimes beaucoup sans doute.
    Merci pour ton beau poème ondoyant sur le fil du temps qui passe. Bises.

    >Marc :
    Beaucoup d’inspiration aujourd’hui 😉
    J’aime beaucoup ton haïku sur l’envol. J’ai pensé comme toi à une forme d’ailes.
    Mo commence à prendre une identité sous ta plume et sous celle d’autres poètes 😉
    Et puis ton beau premier poème dans lequel tu t’es jeté à corps perdu dans la première partie avec cette instabilité et cet amour à donner ou pas. Merci beaucoup pour tes beaux écrits sensibles.

    >Bernard :
    Superbe idée ce poème à trois colonnes… comme des points de suspension… chuuut…

    >Sven :
    Je te sens perplexe devant cette photo mais pas sans é-mot-ion;-) Merci à toi.

    >Claudie :
    Rêveuse Claudie… le papier… les mots… mo… il est vrai que ce qui est sorti de cette note est un peu tordu mais voilà sur quoi j’ai abouti hier;-) Il n’empêche que tu as écrit un belle histoire d’amour entre le galet et mo, toute en sensualité et en ondoiements 😉
    Joli haïku zen tout imprégné de mo. Je suis contente que partiez sur cette piste 😉 Mo est avec toi. Merci, je t’embrasse !

    >Marc :
    Belle évocation sensible sur ce flottement diffus, j’ai failli partir sur ce thème en intitulant la note « Mouvant ».

    >Christineeeeeee :
    Humeur stable mais poésie haute en couleurs avec ces petites vaguelettes adorables, ces virgules flottantes qui simulent, le mouvement de l’eau, ton invitation à la danse toute en jeux de mo 😉 C’est frais, gai, très joliment fait et j’ajouerai au moins cinq « e » au bout de ton nom 😉 Bises et merci. Humeur en hausse !

    >Eric :
    Bonjour Eric, j’espère que tu vas bien et que tu continues à pratiquer toujours autant la photo.Oui, c’est une image simple qui parle à nos souvenirs d’enfance, de vacances et à notre imaginaire. Merci pour ta visite et bonnes fêtes de fin d’année.

  13. Bonjour et jolie découverte dans le miroir de l’eau
    ____
    Un collier de perles fines
    Un petit bouton de nacre
    Les smocks de sa robe légère
    Une émeraude sur sa peau douce
    Mo, la Princesse de la mer
    S’est allongée sur le sable
    ___

  14. En marge de vos compliments
    En guise de merci(s)

     » Il était jadis un homme. A une femme qui ne lui disait pas franchement qu’elle ne voulait pas le recevoir, mais qui cependant laissait entendre qu’elle l’accueillerait peut-être, il envoya ces vers:

    Dans une lande à l’automne,
    Traversant un matin les bambous nains,
    J’ai mouillé mes manches.
    Mais moins encore
    Que la nuit où dormant sans vous,
    Je les mouillai de mes pleurs

    Le libertine répondit:

    Il n’y a pas d’algues
    A couper sur mon rivage.
    Comme il ne le sait pas,
    Le pêcheur ne cesse
    D’y venir promener ses pas fatigués »

    Extrait des Contes d’Ise
    Roman anonyme de l’époque de Heian (794-1185).

    Sommes-nous pêcheurs de Mo ?
    Et Ossiane
    Libertine de salon?
    http://a1692.g.akamai.net/f/1692/2042/7d/ambatill.blog.lemonde.fr/files/2007/11/vert.1196085992.jpg

  15. ___

    Bernard, avec toi, c’est si souvent tant et tellement beaux les mots … que je préfère me taire.

    Je me sens très petite à ces moments-là …
    ___

  16. tout est rafiné de tant, et la photo, et le haiku, et les mots doux déposés sur ce sable..j’écoute le sable murmurer à l’algue vert tout franc..

  17. Bonsoir Ossiane, wiii c’est vrai…
    je ne sais pas trop à quoi ressemble cette chose un peu tubulaire…je l’avoue, je n’ai pas vu le rapport entre la photo et…le rêve de papier…ni la coquille de porcelaine…
    J’ai pensé à un morceau d’algue échouée, arrachée, au ballet incessant de la mer, et dont le plus important n’était pas la partie immergée mais cette écriture invisible que l’on déchiffre avec son imaginaire, pour pouvoir l’interpréter,
    sans être « mo »coeur, c’est un peu alambiqué, non ?
    Si je n’ai pas fait de vagues aujourd’hui… tous les « mo » des autres poètes sont très beaux et bien mieux inspirés que moi…

  18. Moralité:

    Vous qui oubliez
    ou les chemins qui se cachent
    c’est en ce moment
    l’attente jour après jour
    mais de vos nouvelles point.

  19. Entre deux eaux
    entre deux mots
    l’algue flotte
    et se ballotte
    comme siréne
    elle fait sienne
    toute douceur
    effet minceur
    vaguelettes
    ondelettes

    c’est du plus bel effet
    et chlorophyllien qui plus est

    >Ossiane: cet ondoiement délicat ravit l’oeil , pas floral
    mais pourtant , l’ikebana n’est pas loin avec ces codes
    Bonne soirée à toi

  20. Bourrache, …à moins, qu’elle possède un organisme génétiquement modifié, une grenouille, à mon avis, a fort peu de chance de se trouver échouée sur le sable, au bord de la mer, non ?

  21. Hachisu no tsuyu

    A la tombée du jour, pour signifier qu’il allait s’en retourner et qu’il me reviendrait voir plutôt le lendemain:
    _
    Mais l’heure est venue
    pour moi de m’en retourner
    vous même céans
    trouverez un bon repos
    dès demain revoyons-nous

    Pas plus tard que le jour suivant, comme il venait me voir:
    _
    ou faire des vers
    ou une partie de balle
    ou nous promener
    selon votre volonté
    nous passerons un moment

    Sa réponse:
    -Et faire des vers
    Et une partie de balle
    Et nous promener
    Mais à me déterminer
    j’aurai la plus grande peine.
    _

    La Rosée d’un lotus

    Ryôkan et Teishin (ed. Connaissance de l’Orient- Gallimard )

  22. Dentelle legère
    dessinée sur le sable
    coquille brodée

    – – – – – – – – – – – – – – –
    Algues à la 藻de
    Préparées avec 藻in
    Menu japonais
    – – – – — – – – – – – – – – –

    Algues sucrées
    La belle gourmandise
    Pour la grenouille …
    de Bourrache

  23. Sven : ma grenouille à moi s’est pas échouée … elle est arrivée là avec la volonté de nager dans l’océan … vers l’horizon …

    (sur ce, sur nos plages de notre mer du Nord, y’a parfois des cachalots, des baleines … qui viennent terminer leur vie.
    Pas qu’ils soient génétiquement modifiés … c’est nous qui leur faisons perdre la boussole … avec notre pollution de l’océan …)

  24. __
    Ce n’était plus un coeur, c’était pourtant la chevelure
    de la pierre des fonds,
    la pauvre parure de son front qui médite les coquillages
    et les vagues
    __

    Paul Celan

  25. (question pollution … je vais bouffer mon ordi … je devrais avoir reçu des messages -ke j’ai pas reçus- j’envoie des messages -ki n’ont pas l’être d’être reçus- entre les deux, j’me demande si y’a pas quand même un ki passe …
    C’est ça la civilisation ?
    Je retourne à mes origines …
    je retourne dans mon arbre …
    après, dans l’eau …

    Et le premier qui m’en fait un haïku, je lui tords le cou.

    Signé : une grenouille, un escargot ou un chat à neuf vies.)
    ___

    Ouf, ke ça fait du bien !

  26. Grain de sable…grain de peau..qu’emporte le temps..que caressent tes mots…Eclat de vert…sur une page douce…offert par la mer…déposé par le vent…Filet d’argent….à fleur de terre….lèvres de porcelaine…un baiser palpitait….Empreinte d’une étreinte…sur une plage douce…volé par tes mains…un rêve de papier…

  27. Bourrache il faudrait se calmer, après tout ce n’est qu’une petite algue de rien du tout , un brin de salade marine venue s’échouer près d’un tout petit coquillage de rien du tout et qui était loin de s’imaginer qu’elle rentrerait dans l’objectif de l’appareil d’Ossiane pour atterrir sur nos écrans afin de remuer nos méninges en manque d’oligo-éléments et de vitamines B? à moins qu’on ne l’offre à quelque dieu comme cela se pratiquait il y a bien longtemps au Japon avec une préférence sans doute pour les belles plantes à fleurs qui permettent de façon plus artistique l’ikebana de Thierry ; mais malgré tout l’algue avait sa place dans, le rite des offrandes.Voilà un « Mo » parmi tant d’autres. Le regard poétique n’a pas de limite et dans cette minuscule parcelle de plage, des rêves de papier, pourquoi pas, des noces de papier si fragiles sans doute entre un prince et une princesse des sables à la cheveulure « onduleuse ».

  28. Oserais je te dire…que moi aussi Bourrache..cela me fait plaisir…de déposer quelques mots contre les tiens…Mais sais tu que Ossiane…on ne la quitte pas ?

  29. Ô… ? eau… ? M… ? Ô … ?

    Se laisser porter par l’eau
    Se laisser pétrir par les mots

    Se laisser initier par la pluie
    Dans cet air embelli par les mots

    Aimer les mots en tremblement
    Des vagues légères de la pluie

    Ecrire ainsi en mots de pluie
    Qui s’écoulent en signes de mots

    Destinés à la disparition de l’eau
    Dans l’espoir de jeux de mots

    Et s’offrir tendrement sous la pluie
    En germination secrète de mots

    Aimer les mots de la pluie
    Entre les gouttes d’eau de mo

  30. Sur le tendre sable
    L’amour il a perdu
    Son oreillen son bras
    Mais lui reste son oeil
    Ses lèvres pour le baiser
    Qui se garde vivant
    De bel amour

  31. Maria-D, Pierre B, Bernard, Marc, Bourrache, Alix, Mathilde, Neyde,Thierry,Franc6 Claudie que l’inspiration habite, je reste là à vous lire
    Sans mots dire
    Sans dire « mo »
    Sans maudire
    l’inspiration qui m’abandonne toute en vous tenant compagnie ainsi qu’à Sven.

  32. « Mo »nique, ne nous abandonne pas !

    Elle s’époumone, elle se cramponne,
    ses racines tortueuses puisent dans la sève,
    puisent dans l’homme, malgré l’homme, sans l’homme ?

    Tentaculaire, lapidaire, laminaire,
    poèsie d’aujourd’hui, d’ailleurs, d’hier,
    prophétie béton, burlesque, légendaire,

    mots éternels, paroles frivoles, rires rauques,
    folles farandoles, froissement d’ailes, soupape,
    musique, basta silence, étrange mélange, fulgurances…

  33. Etrange petite chose…

    au fond de la nuit sidérale
    dans le sommeil paradoxal
    qui recommence les soleils
    qui ensemence les coeurs…

  34. Non Sven, je ne vous abandonne pas et je te remercie de l’Art « mo » nique !!!
    Et reste à l’écoute de « cette étrange petite chose »….

  35. ___

    Echo à Bernard (21 h 16′) :

    elle est splendide … mais tu crois qu’elle peut porter des lunettes ?
    (paske, moi..)

    Alors, rien que pour toi, parce qu’elles m’ont toujours fascinées :

    http://www.batraciens-reptiles.com/azur1.jpg

    Les dendrobates, j’aimerais aller les voir, dans leur milieu naturel …

    (P.S. : cela fait plus de vingt ans que je ne mange plus jamais de cuisses de grenouilles …)

    Merci, Bernard.

  36. Sur le tendre sable
    L’amour il a perdu
    Son oreille et son bras
    Mais lui reste son oeil
    Ses lèvres pour le baiser
    Qui se garde vivant
    De bel amour

    merci Monique, bonne et douce nuit pour chacun, je tente de me laisser bercer vite ce soir…

  37. ___
    En écho à Monique (21 h 38′) :

    allo ?… en langage plus simple … de jardin … ça donne kwâ ?

    Dis, paradoxalement, Sven demande si tu as besoin de sève pour ton printemps …
    ___

  38. ___
    En écho à Maria-D (21 H 45′) :

    « O » lympic de « M » arseille ???

    Je t’embrasse tout plein pour celui de 23 H 14′
    ___

  39. Bourrache, pas de problème, en langage plus simple, cette petite algue « mo » mise en lumière par Ossiane était inopinée et finalement bien sympathique.

  40. ___
    En écho à Pierre b. (21 H 41′) :

    on n’a jamais envisagé d’officialiser notre union de mots, Ossiane et moi …

    Toi bien ???
    ___

  41. ___

    Et dire que j’ai un copain qu’on appelle « Momo » … (il s’appelle Maurice).
    Il n’en croirait pas ses yeux ni ses oreilles …

    Quant à ma note de comportement sur mon bulletin de fin de semaine, ça funambule …
    ___

    J’arrête, là.

  42. Pardon Bourrache, j’avais eu juste peur de t’avoir ennuyée avec ma phrase à rallonge ;-)Bonne fin de soirée et bonne nuit.

  43. >Monique :
    Bonsoir, merci pour ta belle rêverie autour de mo. Jolies smocks et bijoux qui habillent ta princesse des eaux, MOnique. Ton poème sur mo /maux m’a beaucoup amusée 🙂 Mo ne laisse pas indifférent ; c’est déjà ça 😉

    >Bourrache :
    Très mignonnes vos grenouilles avec ou sans lunettes 😉 Pas besoin d’officialiser, Bourrache 😉 La note est prise de légers tremblements, c’est vrai 😉

    >Bernard :
    Mo-i, rien du tout de ce que tu penses 😉 Simple lectrice de messages 😉

    >Sven :
    Moi non plus je ne vois pas le rapport ;-)) Ainsi va le vagabondage de mon esprit 😉 Sven, j’avais envie de jouer avec le blanc d’un avion ou d’un voilier échoué qui m’a fait penser à une cocotte en papier, avec le blanc de la coquille et avec MO posé sur le papier en écriture comme ces reflets de vagues sur le miroir de l’eau. C’est un peu confus mais tant pis, j’assume bravement mes mo et ma mo;-)) Bonne nuit à toi

    >Alix :
    Merci pour ce poème de Ryôkan et Teishin. Bises.

    >Neyde :
    Jolis petits poèmes, neyde ; j’aime tout particulièrement le deuxième avec les signes japonais. Mo ne semble pas te troubler 😉

    >Mathilde :
    Jolie illustration méditative, Mathilde ! Merci pour le partage !

    >pierre b :
    Toi enfin revenu 😉 Tu entres, tu sors, tu reviens, tu ne tiens pas en place 😉 Une note tout à fait pour toi ! Ta rêverie à fleur d’eau et de sable est pleine de douceur. Bravo pour ton beau rêve de papier auquel tu as donné une âme 😉 Bises du soir et ne nous lâche plus en écriture;-)

    >fran6 :
    Ou peut-être maintenant 😉 Merci pour ton passage, je t’embrasse.

    >Maria :
    Beau travail d’écriture sur l’eau, les images des mots, les formes des mots, la vie. On se laisse porter par l’eau et on plonge avec toi. Merci pour la beauté de tes évocations.

    >Annick :
    Sable mouvant, sable vivant, tu donnes une âme à ce rivage avec tes mots Bises.

  44. Enfantement,
    Enchantement.

    Comme un rêve
    De papier
    Sur le miroir
    De la plage,
    Rond et lisse,
    S’ouvrit le galet,
    Se fendit,
    Comme coquille
    De porcelaine.

    Émanant
    Doucement
    Du nombril
    Des sables,
    Tiède et lisse,
    Une algue a poussé,
    S’est lovée,
    Sous l’œil rond
    De la lune.

  45. Ossiane,
    en participant à ce blog …j’ai pris conscience de ce petit bonheur que me procure l’écriture et le partage de nos émotions.
    C’est vrai qu’on voit souvent les défauts, les imperfections, les manques, les souffrances et qu’on oublie les bienfaits dans lesquels nous vivons… on appelle cela l' »habituation » je crois…
    on s’habitue plus ou moins à la pollution, à la publicité, aux mégalopoles tentaculaires, à l’éloignement de ceux qu’on aime et on oublie les choses positives… parfois c’est le malheur, qui nous fait pleurer les liens que nous n’avons pas su saisir…
    Je vais sûrement tourner la page bientôt, mais je voulais te dire à toi, et à tous ici que j’ai pu cotoyer, même virtuellement , qui m’ont permis de ressentir combien était importante leur présence chaleureuse. Je leur dois un grand merci d’avoir permis que ce bonheur existe et m’atteigne.
    Amités. sven

  46. A Bourrache…Ah la communication…difficile quand elle n’est que de papier..sourire…Comme l’indique Ossiane…je vais et je viens sur ces pages mais même absent en écriture..on n’oublie pas l’Oeil ouvert…Et je disais que moi aussi j’étais heureux de te « retrouver » …comme je suis ravi de m’insérer entre les lignes de tous les visiteurs(euses) de ce Blog…Comme si on mêlait…dans le creux de notre main..nos lignes…qu’elles soient de vie ..d’incertitude..de bonheur…
    Bises du matin Ossiane…

  47. Petit bras vert
    Tendu d’espoir
    Sur le désert
    De sable blanc
    Le coquillage
    Ecoute en paix
    Ce murmure
    De silence

  48. Bonjour à tous

    Hier soir, BOURRACHE, je voulais te dire que j’ai aimé ta grenouille, j’ai pensé comme toi que cette forme, ce « mo’ ressemblait à une grenouille…mais, je n’ai pas voulu te « piquer » ton trait imaginaire. Car, avant tout, l’imaginaire doit parler en nous.
    Mais, Internet en a décidé autrement…..et j’ai été déconnectée à plusieurs reprises. Alors, je te le dis ce matin.

    J’ai eu, comme SVEN quelques difficultés à faire le lien entre la photo et le haîku calligramme alors, j’ai inventé cette histoire d’amour entre « mo » et le petit caillou…et, puis, j’aime tant les « mots » que je me suis laissée imprégnée par « mo »

    >SVEN comme je suis en phase avec tes mots de 3h41…

    >PIERREb Ravie de ton retour…..et de parcourir tes…..

    >ANNE-MARIE, très joli, ce poème « enfantement, enchantement…

    >OSSIANE, j’aime tes « mo », ton espace de partage si humain et tous vos échanges si « tendres » et affectueux, ce n’est que du bonheur.

    A présent, je vais me plonger dans mon travail d’écriture moins poétique…..et je vous souhaite à toutes et tous une agréable journée ZEN

    Bises à vous toutes et tous…

  49. « Dans l’eau de la claire fontaine
    Elle se baignait toute nue
    Une saute de vent soudaine
    Jeta ses habits dans les nues »
    G. Brassens

    Merci Bourrache, je t’embrasse également…
    Une petite flamme brûle pour toi


    Belle journée à vous tous

  50. Des espoirs

    sous un soleil lumineux d’été

    l’homme vert s’est échoué

    il est tombé du ciel

    sur ce monde artificiel

    sur ces cotes de l’espérance

    après une si longue errance.

    sa peau verte comme l’espoir !

    mais ce ne fut qu’un mouroir.

    si loin de sa petite galaxie

    la ou la vie rime avec survie.

    il regardait là ou tout est abondance

    il voyait les hommes y faire bombances

    il croyait y trouver la richesse

    loin de cette dure sécheresse

    ce ne fut qu’une terrible détresse.

    bientôt allais se jouer un drôle de drame

    car ce n’était qu’un hologramme

    un si beau rêve de porcelaine

    qui c’est brisé a peine arrivé.

    il avait confectionné son bas de laine

    il s’était endetter, il s’était entêté

    Il sera bientôt enterré.

    loin de la famine

    loin de sa famille

    soldat inconnu,

    d’une guérilla sans âme

    ou des trafiquants du bonheur

    récoltent le dur labeur

    de ceux qui ont peur

    De mourir de faim.

    Pourtant, il voulait y croire

    A cette terre des espoirs.

    Qui n’amène que tristesse.

    sous un soleil lumineux d’été

    l’homme vert s’est échoué

    il est tombé du ciel

    sur ce monde artificiel.

  51. Je lis chacun avec beaucoup d’émotions, merci pour vos mots.
    Mes souhaits de douce journée pour chacun. Bises.

    Le sable a frissonné
    Autour du coquillage
    Et l’algue belle verte
    Se murmure douceurs

  52. « Arraigado ;
    pero que no se vea
    tu raiz.
    ! Solo, en el dia nuevo,
    lo verde, el pajaro, la flor ! »

    Juan Ramon Jiménez

    « Enraciné ;
    mais que l’on ne voit pas
    ta racine
    Seulement, dans le jour neuf,
    le vert, l’oiseau, la fleur ! »

  53. L’onde lavée par la brise
    Dévoile ses trésors cachés
    Un espoir luit dans le sable

    Ne le laissons pas se noyer

  54. Bonjour Ossiane

    le grelot sur le sable

    Surprend
    Le motif de papier

    Perdu de vue

    Mais d’où vient
    Ce rêve
    Que le vent va briser

    Personne ne sait qui
    L’a déposé

    Est-ce le souvenir des jours
    Qui passe… ?

    Bonne journée à tous

  55. emporter par l’onde clair
    source de notre l’univers
    l’océan est ma demeure
    là ou je vis je meurs
    luminescence des cieux.

  56. Bonjour, beau soleil auourd’hui
    Au regard de cette petite algue japonaise « Mo » voici un petit proverbe japonais bien joli :
    ____________________________________________________________________________
    « Les mots que l’on a pas dit sont les fleurs du silence »
    ____________________________________________________________________________

    Bonne journée à tous

  57. Bonjour à vous tous.

    Ma campagne était de toute beauté ce matin.

    (Monique : si tu avais posté cette petite perle de phrase hier au matin, cela m’aurait peut-être beaucoup aidée … chûûût … y’a que moi qui peux comprendre …).

    Biz à tous. Vos « mo » sont si jolis…

  58. Mosaîque de mots
    Petit caillou fait le beau
    Ensorcèle Mo

    Ils se marièrent et eurent beaucoup de petites….MO

    Bises et, mo-tus, bouche cousue

  59. J’ai voulu sur tes yeux,
    souvenir ,estampe,
    déposer de mes cieux
    les drapeaux,les hampes

    Y tracer au pinceau
    les desseins et l’amour
    en ces temps de cadeaux
    à jamais,uns, toujours

  60. Décidément, cette petite algue suscite bien des…

    ……………C URIEUX
    ……………R EMARQUABLES
    JEUX DE M O
    ……………I NSPIRES
    ……………S URPRENANTS
    ……………E TOURDISSANTS
    ……………S AISAISSANTS

    MOdestement vôtre !

  61. merci pour tes mots, Monique.

    La mer aura raison de l’algue
    Qui sera mangée ou décomposée
    Le coquillage a plus de chance
    De perdurer traversers les temps

  62. merci pour tes mots, Monique.

    La mer aura raison de l’algue
    Qui sera mangée ou décomposée
    Le coquillage a plus de chance
    De perdurer traverser les temps

    excusez moi, en écriture je ne suis pas moi, ou tellement, juste une plume du temps, qui fait des fautes de vitesse et des vraies.

  63. dans son berceau de l’humanité
    Mo s’endort doucement
    rêvant de traverser l’océan
    de visiter tous les continents
    accompagné du soufle du vent.
    sous l’oeil bienveillant des étoiles
    et la voix du tonnerre quand, imprudent
    il se laisse grisé par les caresses de la tempête…
    bercé par les flots
    Mo s’est endormi
    le ventre bien rempli.
    si l’on s’approche assez près
    on peut entendre le susurement de ses rêves….

  64. Il est beau le calligramme…

    Fragile silhouette
    Au regard vague
    Perdu en infini
    Posé sur ce sable
    Et la lune en soleil
    En ciel
    Veillent tendrement

  65. écailles d’eau en ombre portée
    strient le sable à peine apportées
    algue laiteuse pas emportée
    se contorsionne
    pétale de kaolin pas ensablé
    guette du coin de l’oeil
    des monticules ouatés

  66. Avant que la mer vienne effacer cette page, te dire Ossiane que ton Haïku calligramme est tout en harmonie dans la forme, les couleurs, la façon dont les mots sont posés, ils s’étirent avec grâce dans une sorte de préciosité, de finesse, ils sonnent doux à l’oreille, c’est important de regarder en prenant son temps, les impressions sont parfois curieuses, je peux regarder deux fois la même chose et pourtant les voir différentes selon mon état d’esprit. Pour le texte
    – Rêve de papier – coquille de porcelaine – Sur le miroir
    ce sont de jolis mots sans ostentation et qui « s’entendent » bien.
    _
    Monde miniature en mouvement
    Dans ce tout petit espace d’eau
    Qui semble si calme, en apparence.
    _
    Bonne soirée à tous.

  67. Ces mots s’entendent si bien, que Maria les laissent se mouvoir à leur guise, sans danger de les voir se froisser.

  68. ils sont beaux tes mots Monique,

    cette série est vraiment superbe, Ossiane,

    j aime bp,
    j avoue qu entre un paysage ouvert de corse, et cette petite dentelle de sable crocheté et juste un rien si grand posé, j’aime intensemment, dans le bel grâcieux dénuement qui conserve la beauté si pure délicate, si secrète aussi, en si belle magie de vue quand l oeil peut se rouler dedans, en touchant du bout de ses cils, pour ne pas abimer..Douce nuit….et mes mots restent muets..

  69. >Anne-Marie :
    Superbe poème Anne-Marie avec cette naissance issue de la précédente note ! C’est très poétique. Je ne sais pas si tu vas pouvoir faire le lien avec la suivante 😉 Bises.

    >Sven :
    Touchée par ton gentil partage de ressenti mais aussi par ta nouvelle petite fugue 😉 Je commence à m’habituer 😉 N’oublie pas de revenir, la porte est ouverte quand tu le désires. Ta présence est précieuse à ce blog. Bises.

    >Pierre b :
    Bises du soir, Pierre 😉

    >Annick :
    Merci pour tes gentils mots. J’aime aussi faire ce genre de séries ; je pourrais continuer pendant des mois si je voulais mais je vous lasserais sans doute 😉 Beaux poèmes que ton deuxième et le dernier. Tu donnes vie à ces éléments du rivage. Douce nuit à toi aussi.

    >Claudie :
    Contente de te voir heureuse ici 😉 C’est important pour pouvoir bien écrire. Merci pour tes jolis poèmes dédiés à Mo. Bonne nuit.

    >Maria :
    Tu ensemences ce blog de graines toutes plus belles les unes que les autres. Quelle belle inventivité et recherche autour du sujet ! Oui, un sacré clin d’œil que tu me fais 😉 Un grand merci à toi.

    >François :
    ;-)) Tu vas aller rejoindre bonbonze 😉 Du vrai vert chlorophylle !!! Bises vers toi.

    >Corinne :
    Bonsoir Corinne, ton petit poème est délicieux de sensibilité. Bon œil à toi 😉 Bises et merci.

    >Marc :
    Ton premier poème est plus douloureux que les autres. Echouage et espoirs brisés à partir de cette coquille et de l’algue. Belle créativité autour de ce thème qui te tient à cœur.
    Je m’attache de plus en plus à Mo suite à tous vos beaux écrits 😉 Merci pour ta belle énergie poétique inspirée.

    >Monique :
    Belle citation à garder au fond de son cœur.
    Merci aussi pour ton attachement touchant et ta sensibilité vis-à-vis de mes images. Ta pensée me fait plaisir car j’avais des doutes sur cette note un peu hors des sentiers battus mais j’avoue que j’aime aussi la graphie du calligramme 😉 Bises chaleureuses vers toi.

    >Alix :
    Bonsoir Alix, tu t’interroges toi aussi 😉 Une mise en poésie délicate et intriguante comme tu sais le faire 😉 Bises du soir.

    >Bourrache :
    Oui la nature givrée est sublime en ce moment. De belles photos à faire 😉 Bises vers toi.

    >Feu roméo :
    Ta poéie est toujours originale et juste. Une belle approche graphique qui me plait beaucoup. Merci, je t’embrasse.

    >Christineeeeeee :
    Bel humour joyeux calligraphique ! Mo fait partie de nos vies 😉 Bonne nuit et merci.

    >amichel :
    Bel haïku ! Bonne idée ce blason, on dirait effectivement que c’est gravé dans le sable. Bises.

    >Dominique :
    Merci de nous rappeler ton lien vers ton grand article bien documenté 😉

  70. Je m’absente (à peine) et hop, tu te mets au japonais !… ;o)

    Très bien, très bien.

    Et puis, cette photo-là, elle est la soeur jumelle d’une photo prise sur l’île de Tahaa. Au rythme de mes publications, je te la signalerai vers Février… ;o)

    Bizz, take care e Bon Nadal

  71. Merci Annick, c’est très joli ce que tu viens d’écrire ce soir, j’aime bien aussi
    cette façon épurée (mot de Maria-D) de voir, c’est une approche différente par rapport à certaines photos de Corse où j’espère bien retourner d’ailleurs en image,
    un autre monde de rêve.Je te souhaite une bonne nuit et t’embrasse.

  72. A peine??? Une éternité;-) Tu nous manques. C’est sans doute parce que tu n’es plus là que je me mets au japonais 😉 Ok pour ta publication mais pas si tard. A ce rythme, tu vas tenir trois ans avec ton voyage aux Marquises;-) Sourire bien sûr, je sais bien que tu es surbooké;-) Take care too and happy christmas to you three! Bizz.

  73. je suis loin d’avoir autant de style, mais depuis que j’ai découvert votre site pas un jour ne se passe sans que je ne vous lisent, que de bonheur chaque jour en découvrant vos nouveaux poèmes. aussi tout simplement un grand merçi à vous tous pour ces moments de bonheur. Peut être, un jour, mes premiers essais rejoindrons vos beaux poèmes. Mais vais je oser???
    sabine.

  74. >Sabine:
    Bonsoir Sabine, très touchée par votre profond intérêt pour ce blog et les poèmes déposés par les visiteurs. C’est très gentil de vous manifester de la sorte et je vous invite à venir faire vos premiers pas de poésie avec nous. Ne vous inquiétez pas, chacun est respectueux de l’autre et je vous encouragerai pour vaincre votre première timidité. Des poètes maintenant aguerris ont démarré sur L’Oeil Ouvert qui est devenu une sorte d’atelier d’écriture. Bien à vous et bonnes fêtes. Au plaisir de vous revoir ici.

  75. Haute,
    Nue,
    Radieuse,
    Illusion parfaite de la passion
    A sa fenêtre
    Dans la lumière dorée d’un été
    Elle souri agitant ses cheveux avec ses doigts
    Que regarde t-elle
    La mer
    Le mouvement des pêcheurs
    Déchargeant les barques
    L’agitation des marchands
    Une mouette voleuse
    Des enfants sur le sable au bout de la jetée
    Un chien qui passe
    Un cycliste rieur
    L’horizon où les voiliers s’éloignent
    La bouche charnue d’une enfant
    Qui mord à pleines dents dans la chaire orangée d’un abricot

  76. >aspe:
    Quelle profusion de poèmes à rêver! Belle écrirture que la tienne! Merci.
    Rédigé par: Ossiane | le Dimanche 23 décembre 2007 à 01h34

    « jEvIEns De D’écouVRir Ton comMentaIRe,
    je ne veux qu’être humble et modeste, simple,MERCI, MERCI, çela me va droit au coeur . »

  77. >Aspe:
    Bonsoir Aspe, j’ai répondu à tous les commentaires que tu as déposés sur les autres notes. Ne me remercie pas, ce que je dis est très sincère. Je t’encourage à continuer et t’invite à rester parmi nous. Amitiés.

  78. La nacre

    Sur les plages immenses qui bordent l’océan
    Pareils aux ossements qui blanchissent au désert
    Rejetés par centaines gisent les coquillages
    Il gisent démembrés par les lames éventrés
    Ceux qu’un dernier assaut a couché sur le dos
    Retiennent quand il pleut juste au creux de l’aisselle
    Un peu de l’eau du ciel qui fait briller la nacre

    Alain

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